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Le Web des Cheminots

Dom Le Trappeur

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Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur

  1. Mode mauvaise humeur , on... T'as raison...j'vois pas pourquoi je devrais être solidaire ... mode mauvaise humeur off J'ai bossé pendant 37 ans et quelques dans cette boîte... j'ai fait toutes les grèves et pas mal de manif... et je n'ai également aucune leçon à recevoir... Aujourd'hui j'étais dans la rue parce qu'en tant que retraité, oui je subit la réforme anti-sociale de sarko, ump et medef... par le blocage des augmentations du niveau des pensions... Quand je suis entré à la sncf parmi les anciens il y avait ceux qui me disaient : le statut c'est fini, la sncf c'est finie, les retraites c'est fini... et il y avait ceux qui disaient il faudra lutter petit si tu veux garder tes acquis et en obtenir d'autres... j'ai choisi la deuxième voie et j'encourage les jeunes à la suivre... et à garder un esprit critique et rebelle qui malheureusement échappe à certains...
  2. en 2009 L'age moyen d'entrée dans la vie active est de 27 ans pour les salariés exécution... 28 ans pour les agents de mâitrises et techniciens, 32 ans pour les cadres... Cet âge continue de reculer en raison de la période de formation scolaire et universitaire des périodes de recherches de travail de plus en plus longue pour les jeunes 1 salarié sur deux subit une période de chômage entre 30 et 40 ans... 2 salariés sur 3 subissent une période de chômage entre 40 et 50 ans... après 50 ans le taux d'activité des salariés diminue de façon exponentielle (chômage, licenciements économiques et autres, restructuration d'entreprise... mais aussi maladie, handicap...) Donc question combien de salarié parviennent ou peuvent parvenir à travailler disons de 25 ans à 65 ans soit 40 annuités de cotisations ? Même si les qualifications augmentent tant à l'embauche que vers la fin de la vie active combien de salariés de 45/50ans en cas de chômage se voient proposer un nouveau boulot payer ...au SMIC même pour des cadres...! L'UMp et le MEDEF veulent réformer les 25 meilleures années au travers d'une dégradation sérieuse du mode de calcul du coefficient de majoration pour tenir compte de l'augmentation du coût de la vui...à raison de'une nouvelle perte de 1% par année soit 25 ans = 25% de perte sur le salaire de référence le calcul de la pension se fait donc sur la base d'un salaire de référence en baisse d'une baisse du nombre d'années effectivement travaillées d'un rapport entre le nombre d'années cotisées/travaillées réellement et d'années nécessaires au calcul en hausse (37,5 ...40...41...42...) l'application d'un système de décôte de plus en plus fort pour ceux qui n'atteignent pas le nombre d'années nécessaires ... (application au 1er juillet 2010 pour les cheminots...) et cerise sur le gateau les pensions sont revaloriés chaque année à oup d'un recul systématique de 1% au moins par rapport au coût Insee de la vie qui comme chacun sait est loin de correspondre réellement à la réalité de l'augmentation des prix... Et voila le quadruple effet Ump et MEDEF qui renvoit à la question de fond : comment financer les pensions des retraités car cette question est posée aujourd'hui, elle sera posée dans 5 ans, dans 10 ans, dans 15 ans... 20 ans etc etc... et ce n'est ni en reculant l'âge légal ou réel de départ en retraite (50 ans, 55, 60,65,70... 90 ans...) ni en augmentant le nombre d'années nécessaires pour le calcul de la pension (37,5, 40, 41, 42 ... 45 ou 50...) qu'on résoudra collectivement le problème... Quand à la retraite par capitalisation, un salarié sur 2 étant payé sur la base du smic ou à moins de 1.500 euros BRUTS... C'est non seulement un leurre mais un danger explosif comme on l'a déjà constater aux USA avec la crise financière... baisse de 30 à 50 % des pensions versées...
  3. Copier-coller d'un courrier que j'ai trouvé sur un...Blog Montreuil, le 19 Mai 2010 Madame, Monsieur Monsieur le Député, Comme vous le savez la SNCF a vécu en Avril dernier un conflit social important mobilisant pendant deux semaines les conducteurs de trains, les contrôleurs et les cheminots travaillant dans l’activité Fret. Dans certaines régions d’autres catégories de personnel étaient également impliquées dans le mouvement de grève. Pourquoi un tel conflit et pourquoi a-t-il duré quinze jours ? Confrontés aux transformations lourdes et à leurs conséquences qui affectent la SNCF depuis pas mal de temps déjà, qualifiées en interne par certains cadres dirigeants de « violentes » et « brutales », les cheminots n’ont eu de cesse d’essayer de se faire entendre d’une direction qui privilégie les passages en force et dont la grande ambition est de diviser les syndicats. Le dialogue social dans une grande entreprise publique qui devrait être exemplaire de ce point de vue mérite mieux ! Une des principales difficultés que nous rencontrons est la conception toute particulière qu’a la direction de la SNCF du dialogue social et de la négociation. Contrairement à ce que lance à la cantonade sur la place publique, le Président de la SNCF, on ne négocie pas, on échange, on commente, on bavarde, mais les décisions, les projets et autres stratégies de l’entreprise ne sont pas discutables. En conséquence de quoi, le dialogue social ne produit pas de plus value et la conflictualité sociale se développe de ce fait. Pour la Direction, les organisations syndicales devraient se cantonner à aider à la mise en œuvre, à accompagner les stratégies patronales sur lesquelles on leur conteste le droit de discuter ou pour le moins on ne les entend pas. Cela se résume à vendre la facture sociale aux cheminots au prix de quelques mesurettes délivrées de ci de là, que la direction n’hésite pas à présenter comme étant le produit « d’intenses négociations ». C’est nous faire prendre des vessies pour des lanternes ! Si d’aucuns s’en accommodent, notamment les syndicats que la direction SNCF qualifie de « modernes » et « matures », ce n’est pas le cas de la CGT. Nous considérons que même si nous ne sommes pas dans un système à l’allemande de co-élaboration, de cogestion, les organisations syndicales, notamment la plus représentative d’entre elles, devraient être mieux entendues et respectées dans une grande entreprise publique comme la SNCF. De ce point de vue et sans prétention mal placée, nous estimons que si on avait mieux écouté la CGT sur des restructurations qui ont été engagées sans concertation et au pas de charge, l’entreprise et ses usagers n’auraient pas connu, ces derniers mois, une recrudescence de dysfonctionnements altérant au quotidien la qualité de la production et l’efficience du Service Public. L’exemple le plus emblématique et le plus inacceptable à la fois est bien celui du Fret, confronté depuis des années à des stratégies incohérentes, rythmées par des plans successifs qualifiés et reconnus comme autant d’échecs par l’actuelle direction de la SNCF. Comme les précédentes, l’actuelle restructuration affectant FRET SNCF est aux antipodes des décisions et ambitions du « Grenelle de l’Environnement » puisque, par exemple, elle va jeter 1 200 000 camions supplémentaires sur les routes d’ici 2012. Le conflit social d’avril 2010 aurait pu être évité ou pour le moins réduit dans sa durée et ce pour plusieurs raisons. Les différentes mobilisations, notamment des grèves limitées à 24h, qui ont eu lieu ces derniers mois portaient toutes sur les questions de l’emploi (24 000 supprimés depuis 2002 et près de 8 000 suppressions sont prévues d’ici 2012…), les salaires (+0,9% d’augmentation en 2010 et non 3,6% !), les réorganisations déstructurant et induisant l’éclatement de l’entreprise, la casse de Fret SNCF, les méthodes managériales et la souffrance au travail qu’elles entraînent. Alors qu’elle en avait les moyens, pas ou peu de réponses ont été apportées par la direction à ces mobilisations et aux concertations qui les ont précédées, si ce n’est d’envisager des retours d’expérience de certaines réorganisations et d’examiner la possibilité de réinternaliser quelques charges de travail. C’est notoirement insuffisant au regard des enjeux. Ce qui a été présenté de façon caricaturale comme un « marathon de négociation » ayant permis à la CFDT/FGAAC de lever son préavis de grève, annoncé d’ailleurs en interne et en premier par la direction, relève de la supercherie. En effet, la direction a exhumé pour l’occasion des mesures, notamment sur l’emploi, qui avaient été actées en 2009 pour les mettre au crédit de cette pseudo négociation. La seule annonce nouvelle aura porté sur le recrutement supplémentaire de 150 cheminots (100 pour l’infra et 50 pour la Direction des circulations ferroviaires). Oui, nous affirmons que ce conflit aurait pu être évité si la direction de la SNCF n’avait pas retiré le lendemain sa proposition faite le 31 mars d’une « négociation transverse » concernant l’ensemble des métiers que la CGT avait acceptée. C’est dire si le choix dogmatique de l’affrontement, donc du conflit a été privilégié par la direction et la posture affichée au début du mouvement « pas de négociation pendant la grève » confirme et renforce cette orientation. Cela nous paraît grave et dangereux pour la démocratie et confine en quelque sorte au déni du droit constitutionnel de grève. Fort heureusement l’esprit de responsabilité et la détermination des cheminots grévistes auront, avec leurs syndicats CGT, contraint les directions à négocier pendant le conflit, comme cela doit se faire dans toute entreprise lorsqu’il y a une grève et à fortiori dans une entreprise publique de transport. La détérioration du dialogue social et par voie de conséquence des relations sociales, qui bien au-delà de la CGT est relevée et déplorée, constitue la clé de voûte des difficultés rencontrées et explique, pour une large part, le développement de la conflictualité sociale. S’il fallait s’en convaincre, prenons le dernier exemple en date. Les élus du comité d’établissement régional de Lyon ont reçu le 12 Mai 2010 un dossier portant l’évolution du siège de leur région qui intégrera l’essentiel des prérogatives actuelles de la direction régionale SNCF de Chambéry. C’est une évolution lourde qui aura des conséquences dans nombre de domaines puisque c’est quasiment à ce niveau la fusion des régions SNCF de Lyon et de Chambéry dont il s’agit. Vous admettrez avec nous que cela supposerait pour le moins une concertation approfondie avec les élus du personnel et les organisations syndicales. Au vu du calendrier fixé, il en sera tout autrement. Une information sera donnée au Comité d’Etablissement de Lyon le 26 Mai et il sera consulté le 29 Juin 2010…pour une mise en œuvre du projet le ...1er Juillet 2010 !? Le comité d’Etablissement des Cheminots de Chambéry pourtant le plus concerné par cette évolution, ne sera quant à lui pas consulté ! C’est inacceptable ! Cet exemple est à lui seul révélateur de comment le dialogue social est mené dans notre entreprise notamment sur des dossiers lourds d’enjeux. Cette façon de passer en force, de contourner les organisations syndicales singulièrement la première ou de s’évertuer à diviser et à opposer celles-ci a ses limites. Elle est dangereuse pour tous et elle ne peut plus durer au risque de se retrouver dans des situations conflictuelles inextricables et préjudiciables au plus grand nombre. Pour avoir des négociations apaisées, comme le suggère le Président de la SNCF, encore faut il s’accorder sur ce que l’on entend par négociation et que le refus même de discuter des stratégies patronales ne peut que conduire à radicaliser les positions des uns et des autres. Contrairement à ce que martèlent ceux qui ne veulent pas de négociation, nous ne sommes pas des « gréviculteurs », mais pas non plus des « porte-serviettes » de la direction accompagnant sans renâcler les stratégies ! Nous entendons jouer notre rôle de syndicat indépendant et que nos avis, opinions, critiques et propositions alternatives puissent être placés au centre d’un dialogue social de qualité. Nous ne lâcherons rien de ce point de vue. C’est ainsi qu’à notre initiative, nous venons avec d’autres fédérations syndicales, de proposer au Président de la SNCF, des pistes d’amélioration du dialogue social qui doit pour nous demeurer sous la responsabilité et la maîtrise des seuls acteurs principaux que sont la direction, les élus du personnel et les organisations syndicales représentatives. Voilà exposés, Madame La Sénatrice, Monsieur Le Sénateur, les éléments d’appréciation, de réflexion, d’analyse, liés au conflit social que nous venons de vivre et que nous souhaitions vous transmettre. Nous nous tenons bien naturellement à votre disposition pour tout échange que vous jugerez utile de solliciter. Nous vous prions d’agréer, Madame La Sénatrice, Monsieur Le Sénateur, l’expression de nos sentiments respectueux. Didier LE RESTE secrétaire général
  4. Sur France 2 à midi j'ai eu droit à une présentation médiatico honteuse (style pensée unique) type journée du 27 ce qui ne fonctionnera pas...journée noire etc etc... au gouvernement : une belle brochette de têtes..., à l'UMp et juste quatre petits mots de Le reste CGT "les cheminots sont concernés" Les syndicats : y en pensent quoi ? Ce que j'ai trouvé sur le forum... La CGT http://www.cheminots.net/forum/index.php?/topic/24369-tract-cgt-lavenir-du-service-public-sncf-et-du-regime-special-de-retraite-des-cheminots-en-jeu/page__pid__310497__st__0&#entry310497 les autres ?
  5. L'initiateur d'un apéro géant reçoit la facture: "Les organisateurs doivent se rendre compte des frais" http://www.lepost.fr/article/2010/05/20/2080354_l-initiateur-d-un-apero-geant-recoit-la-facture-les-organisateurs-doivent-se-rendre-compte-des-frais.html#xtor=AL-235
  6. Passerez-vous vos prochaines vacances en Thaïlande ?
  7. Le projet présenté par le gouvernement UMP parle aujourd'hui d'interdiction de "cacher son visage" et non seulement de sanction (financière et pénale) mais aussi "d'éducation à la citoyenneté". on voit là une évolution sensible : faudra bien passer le cap du conseil constitutionnel c'est à dire du respect de constitution française, le texte qui fonde et assoit la République laïque et respectueuse dans laquelle nous vivons. ceci dit je ne veux pas refaire le monde mais le recours à la notion "d'éducation à la citoyenneté" ce n'est pas la première fois qu'on nous le fait... pendant ce temps la crise économique provoquée par la spéculation financière n'en finit pas de faire des dégâts à travers le monde... Enfin ce n'est pas la crise pour tout le monde... Parait qu'un couple avec deux enfants est riche à partir de 6340 euros par mois de rémunération (pas de revenus...de rémunération... ne confondons pas...) C'est vrai ça ne fait jamais que 1500 euros par personne... Excusez la disgression...
  8. Existe-t-il actuellement une alternative politique, économique et sociale, écologique, culturelle, humaine ? On pourrait refaire l'histoire et reparler de 1981 et de ses suites, faire l'état des lieux ici et aujourd'hui...?
  9. Nouvelles des travailleurs du rail du pays du Raï http://canaille-le-rouge.over-blog.com/article-le-rail-du-pays-du-rai-50729282.html
  10. L’électorat senior de l’UMP grimace Les plus de soixante ans, qui ont pris les premières balles de la guerre sarkozyste aux acquis sociaux, ont commencé à se rebeller dans les urnes, analyse l’Ifop. Les retraités, vent debout contre l’UMP? La majorité est en train de perdre l’appui de la « composante principale » de son électorat, note le directeur adjoint du département opinion et stratégies d’entreprise de l’Ifop, Jérôme Fourquet, qui livre une analyse fondée sur les résultats des élections régionales de mars dernier. « La baisse de popularité de Nicolas Sarkozy, constatée ces derniers mois dans l’ensemble de la population, s’est également produite au sein de ce “noyau dur” que constituent les seniors », note-t-il, preuves à l’appui. « un tiers de l’électorat » Rassurons les communicants de l’UMP : le chef de l’État est toujours le candidat du troisième âge. Et même si la droite a pâti d’une fuite de son électorat à ces élections (– 7,5 % des voix dans les cantons comptant moins de 14 % de la population âgée de plus de soixante ans), « plus la population d’un canton est âgée et mieux l’UMP a maintenu ses positions par rapport à la présidentielle », nuance Jérôme Fourquet. En mai 2007, les instituts de sondage soulignaient que Nicolas Sarkozy attirait sur son nom les trois quarts des voix des retraités, soit « un tiers de l’électorat ». Trois ans plus tard, l’Ifop note que, dans les cantons où la population est vieillissante (plus de 34 % de la population âgée de soixante ans et plus), l’UMP réunit 28,1 % des voix, « contre seulement 22,2 % dans les cantons les plus jeunes ». Il faut dire qu’il ne fait pas bon approcher – ou avoir dépassé – l’âge de la retraite en France. Le baromètre TNS-Sofres publié lundi montre que les sujets d’inquiétude ne manquent pas : 85 % des sondés craignent pour « le financement des retraites » et « le pouvoir d’achat », 84 % s’alarment du niveau du chômage, et 83 % s’effraient de celui des prix. Ce qui confirme les réponses des retraités aux baromètres Ifop-Journal du dimanche de mars et avril. Ceux-ci plaçaient en tête « le faible niveau des retraites et plus globalement la baisse continue du pouvoir d’achat » et la mise en œuvre d’une politique catégorielle (« de classe », est-on tenté d’écrire) avec le bouclier fiscal, qui passe mal, à gauche comme à droite, notent les analystes de l’Ifop. Sans compter la baisse des remboursements de médicaments, ou la lutte contre l’insécurité (sur ce point, la confiance baisse de 14 points parmi les plus de soixante-cinq ans, contre 8 pour le reste de la population, entre décembre 2008 et décembre 2009). Devant un tel désamour de son électorat traditionnel, l’UMP prend en compte « l’enjeu électoral crucial pour 2011 et 2012 ». D’autant que 70 % des jeunes de dix-huit à vingt-quatre ans (qui ont plus tendance à voter à gauche – NDLR) ont boudé les urnes en mars, contre 28 % des plus de soixante ans. « À l’heure des victoires électorales fondées sur les différentiels de participation, le défi est de taille pour les états-majors politiques, et notamment l’UMP », note Jérôme Fourquet. Grégory Marin
  11. Prenons de la hauteur... philosophons Qui a peur des "apéros géants" ? Entretien avec Jean-Pierre LE GOFF. Le philosophe et sociologue au CNRS, analyse le phénomène des apéros géants nés des réseaux sociaux tels Facebook. Il dénonce l’injonction paradoxale vis-à-vis des jeunes et de ces manifestations. "Soyez autonomes, soyez festifs mais répondez à l’image que l’on se fait de vous". La France s’émeut devant ces apéros géants, est-ce vraiment un nouveau phénomène ? Jean-Pierre Le Goff Il existe aujourd’hui un phénomène de masse et de peur de « non-maîtrise » de la part de la société. Auparavant, il y avait les chahuts ou les monômes qui étaient également incontrôlés, qui pouvaient déborder. Ils étaient toutefois moins violents, ils ne donnaient pas lieu à des débordements tels qu’on les voit. La nouveauté provient de l’érosion du vivre ensemble, des valeurs communes à toute la société. Ce cadre permettait une relative tolérance vis-à-vis de ces manifestations. Elles participaient peu ou prou à un moment particulier de la vie. Il fallait que « jeunesse se passe » pour reprendre l’expression populaire. Par ces modes de vie collectifs qui étaient les bourgs, les villages, ou même les premières cités ouvrières, tout le monde connaissait tout le monde, les fils comme les pères. Cela permettait un certain contrôle de la jeunesse avec des limites à ne pas dépasser, les jeunes avaient d’ailleurs intériorisé ces limites. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Pourquoi ce phénomène effraie-t-il les pouvoirs publics ? Jean-Pierre Le Goff Par peur de l’excès et de la violence potentielle. Toutefois, nous sommes dans un double discours paradoxal vis-à-vis de la jeunesse. D’un côté, le jeunisme, la célébration de la jeunesse avec des slogans de type « la jeunesse, moment fort de la vie », couplé avec un discours de fête. De l’autre, la volonté d’éradication de toutes formes d’expression sortant des cadres dans laquelle la société voudrait enfermer cette jeunesse. Pour moi, il y a quelque chose qui relève de l’injonction paradoxale vis-à-vis des jeunes et de ces manifestations. Soyez autonomes, soyez festifs mais répondez à l’image que l’on se fait de vous. Antérieurement, le parcours de vie d’un jeune était jalonné de repères, le service militaire, l’entrée dans le travail. Ces repères délimitaient le passage de l’enfance à l’âge adulte. En résumé, la société promeut la jeunesse mais réprime l’expression de son état ? Jean-Pierre Le Goff Exactement. J’ajouterai que, dans une société où les rites ou rituels comme le travail par exemple se sont érodés, l’adolescence se prolonge. Ces phénomènes revêtent un aspect de défoulement. Le culte de la performance, de l’évaluation constante conduit certains à se « défoncer ». Il faut ajouter que contrairement à ce qui est dit ces comportements ou rassemblements traduisent un complément d’individualisme, une solitude des individus et ce malgré internet. Pour être clair, le complément de cette concurrence, sont les moment fusionnels où l’on se retrouve, on boit pour ensuite redevenir individu et isolé. L’individualisme est moment intense et festif marche donc de pair et participent de l’érosion et de l’autorégulation de la société. Mais pourquoi alors la société valorise à ce point la fête ? Jean-Pierre Le Goff Le mot d’ordre de 1968 était que « le goût des fêtes nous revienne ». Aujourd’hui, il est devenu un conformisme de masse, comme si la réalité de la vie se jouait là à défaut d’autre chose, faute de se jouer dans la vie collective, l’engagement traditionnel ou le travail. Dans un moment où des catégories entières de la population sont exclues du travail par une logique de compétitivité internationale, que fait-on ? On valorise le temps libre et la fête. Dans le meilleur des mondes d’Aldous Huxley, il existe une pilule permettant de se défoncer sans avoir le lendemain mal à la tête, je trouve qu’il y a dans cette société quelque chose de cette recherche impossible. Enfin, ce phénomène pose finalement la question de la jeunesse ou plutôt des jeunesses… Jean-Pierre Le Goff Il convient de le souligner. Il n’existe pas une jeunesse. Il y a un type de jeunesse, celle intégrée dans un parcours scolaire, universitaire qui est un terreau à ce type d’événements. Pour aller vite, les couches moyennes, qui ont d’ailleurs valorisé la jeunesse avec un discours très psychologisant : l’enfant roi, l’enfant qui doit réussir, l’enfant potentiellement génial. Á côté de cela, vous avez la jeunesse des milieux populaires. Ce ne sont d’ailleurs pas ceux-là, à mon avis, qui font la fiesta et passent par Internet. Cela ressemble plutôt à des jeunes en situation d’études, ce sont plutôt les jeunes des « teufs ». Entretien réalisé par Lionel DECOTTIGNIES http://www.humanite.fr/Le-double-discours-fait-aux-jeunes
  12. Je me trompe où je n'entends pas trop les politiques et philisophes s'exprimer sur la situation ? Capitulation des "chemises rouges", nouvelles émeutes L'armée thaïlandaise est parvenue mercredi à prendre le contrôle du campement fortifié des "chemises rouges" à Bangkok, forçant les responsables de la contestation à se rendre, mais la capitale et le nord-est du pays restent le théâtre d'émeutes. Le Premier ministre thaïlandais Abhisit Vejjajiva a décrété le couvre-feu dans la capitale à partir de 20h00 locales (13h00 GMT) et jusqu'à six heures du matin jeudi (23h00 GMT mercredi). Les autorités thaïlandaises ont par ailleurs donné l'ordre aux chaînes de télévision de diffuser uniquement des programmes approuvés par le gouvernement. A Bangkok, les manifestants ont mis le feu à cinq bâtiments, dont la Bourse et le magasin Central World. L'incendie du premier centre commercial du pays a finalement été maitrisé, selon la chaîne de télévision thaïlandaise TPBS. Le ministre thaïlandais des Finances, Korn Chatikavanij, a fait savoir que la Bourse serait fermée jeudi et vendredi en raison de l'escalade de la violence. Le principal indice, le SET, a terminé la séance en hausse de 0.71% à 765.54 points mercredi. A Bangkok, plusieurs émeutes ont éclaté et des manifestants s'en sont pris à la station de télévision Channel 3. Le quartier de Sukhumvit Road, qui abrite des complexes touristiques et résidentiels de luxe, a été privé d'électricité quelques heures après la prise de contrôle par l'armée du campement occupé depuis cinq semaines par les "Chemises rouges". Dans la matinée, les militaires ont effectué une percée en forçant une barricade à bord de véhicules blindés lors d'une attaque qui a fait quatre morts. Cinquante personnes ont été blessés dont trois journalistes. Un journaliste italien a par ailleurs été tué. Deux manifestants ont été abattus par les soldats dont l'un a été touché à la poitrine alors qu'il tentait d'aider un de ses camarades. Les opposants ont répliqué en tirant en direction des militaires, a rapporté un journaliste de Reuters. CAPITULATION DES OPPOSANTS Les principaux dirigeants de l'opposition ont finalement appelé leurs partisans à quitter le camp et à rentrer chez eux alors que des manifestants les exhortaient à poursuivre les combats. La télévision nationale a montré quatre des principaux dirigeants de l'opposition détenus dans un commissariat de Bangkok. "La situation générale est sous-contrôle. Les forces de sécurité ont terminé leur offensive", a déclaré le porte-parole de l'armée, Sansern Kaewkamnerd à la télévision. Cette annonce n'a pas mis fin aux troubles qui secouent la capitale depuis six jours et qui ont transformé le quartier d'affaires de Bangkok en véritable champ de bataille, tuant 41 personnes et en blessant plus de 330. Quelques minutes après la capitulation des "chemises rouges", trois grenades ont explosé devant le principal site d'affrontement, blessant gravement deux soldats et un journaliste étranger, a indiqué un correspondant de Reuters. Plusieurs médias, comme The Bangkok Post et The Nation, ont procédé à l'évacuation de leurs bureaux après avoir reçu des menaces de manifestants les accusant de reportages partiaux. RISQUE DE GUÉRILLA Des scènes de violence ont également éclaté dans le nord-est de la Thaïlande, bastion des "Chemises rouges", où des manifestants ont pris d'assaut et mis le feu à la mairie des villes d'Udon Thani et de Khon Kaen. L'ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra a déclaré redouter que l'offensive militaire contre ses partisans se transforme en une guérilla capable de se propager à l'ensemble du pays. "Une théorie affirme que la répression militaire peut propager le ressentiment et les gens animés de ressentiment peuvent se transformer en rebelles", a déclaré Thaksin, joint au téléphone par Reuters. L'ex-chef du gouvernement qui vit en exil a refusé de préciser l'endroit où il se trouvait actuellement. L'offensive militaire intervient au lendemain de l'échec de négociations destinées à mettre fin à cinq semaines de troubles. Les manifestants, qui occupent le centre de Bangkok depuis le 3 avril, demandent la convocation d'élections anticipées et estiment que le chef du gouvernement Abhisit Vejjajiva est arrivé au pouvoir à la faveur d'un scrutin contestable en 2008. Avec Nopporn Wong-Anan et Ambika Ahuja, Pierre Sérisier, Pascal Liétout et Marine Pennetier pour le service français
  13. Le nombre de "fouilles à nu" n'est pas fourni mais une même personne peut se faire fouiller plusieurs fois lors d'une même garde à vue... Ultimes critiques de la CNDS sur la "fouille à nu" en France Un organe de contrôle indépendant a émis pour la neuvième et dernière année consécutive en France des critiques sur les gardes à vue policières, en particulier sur la pratique de la "fouille à nu", systématique et brutale. C'est le dernier rapport de la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS), créée en 2000 et appelée à être supprimée. Ses pouvoirs seront transférés au nouveau "Défenseur des droits" créé par la réforme constitutionnelle de 2008. Il aura moins de pouvoirs et sera nommé par l'Elysée. Les remarques de la CNDS sont particulièrement sévères à l'encontre de la hiérarchie de la police qui, dit-elle dans son rapport, diffuse certes des circulaires de manière formelle mais n'engage jamais les poursuites pénales ou disciplinaires individuelles préconisées contre les auteurs des abus. Le rapport intervient alors que le débat est très vif sur la garde à vue, privation de liberté banalisée, utilisée près de 900.000 fois en France l'an dernier. La multiplication des cas litigieux a conduit les avocats à lancer une guérilla juridique. Le gouvernement a promis une réforme. La CNDS semble penser que cette réforme ne s'impose pas car, écrit-elle, "la seule application des textes normatifs existants et de la jurisprudence suffirait à éviter les manquements les plus fréquents". Pourtant, la police semble en faire parfois peu de cas, estime-t-elle. LES "FOUILLES À NU" ABUSIVES Une importante partie du rapport est consacrée à la fouille à nu, procédure quasi systématique consistant à dénuder entièrement une personne gardée à vue puis à lui introduire un doigt dans les parties intimes afin de s'assurer qu'elle n'y a rien caché. La CNDS souhaite désormais une loi sur cette pratique, afin de l'encadrer strictement. Elle relève en effet plusieurs cas où elle est selon elle inutile, telle qu'une affaire concernant un membre d'une association de défense des étrangers ou une autre visant un sexagénaire soupçonné de conduite sans permis. "La commission rappelle une fois encore que la fouille à nu est une pratique attentatoire à la dignité et qu'elle doit être proportionnée au but à atteindre - la découverte d'objets illicites ou dangereux pour la sécurité des personnes", lit-on dans le rapport. La CNDS propose donc de privilégier d'autres moyens, tels que les détecteurs de métaux et les scanners. Elle juge utile d'interdire par la loi les fouilles à nu en présence de plusieurs personnes, d'imposer que la personne qui fouille soit du même sexe que le suspect, que la répétition des fouilles - fréquente entre commissariat et palais de justice - soit limitée. Elle suggère aussi de permettre des poursuites disciplinaires en cas de fouille abusives. Pour ce dernier rapport, la CNDS dresse aussi des constats sévères, identiques à ceux des années précédentes, concernant des faits de violences sur des étrangers expulsables, d'injures, de contrôles d'identité illégaux et de placement discutable ou illégal de mineurs en centre de rétention. Thierry Lévêque, édité par Guy Kerivel
  14. En tout cas ce qui est sûr c'est que si ils avaient fait leur petite manif pépère ... personne n'en aurait entendu parler (... hein Sarko, t'as entendu quelquechose...) là ils sont sur le forum cheminots.net et ils sont passés à la télé au moins sur le journal national de la 3... et on entend parler de leurs revendicxations... donc si un jour tu te retrouves à l'hosto et qu'il y a des problèmes au bloc opératoire...
  15. Des anesthésistes évacués des voies de Paris-Montparnasse 18h30 Les forces de l'ordre ont évacué par la force mardi environ 2.500 infirmiers anesthésistes qui bloquaient les voies de la gare Montparnasse afin d'obtenir d'être reçus par la ministre française de la Santé. Aucun train n'a desservi l'ouest de la France et de la région parisienne depuis 13h00 (11h00 GMT) et plus de 10.000 personnes sont restées bloquées dans des trains aux abords de la gare, a dit un porte-parole de la SNCF. Les anesthésistes protestent depuis plus de deux mois contre un protocole d'accord salarial signé entre la ministre, Roselyne Bachelot, et un syndicat minoritaire. La manifestation, qui devait aller de la place Denfert-Rochereau au ministère de la Santé, a tourné au blocage des voies de la gare Montparnasse, à la suite du refus de Roselyne Bachelot de recevoir la délégation syndicale. L'arrivée d'un simple chargé de mission du ministère, déjà rencontré le 4 mai, a poussé les manifestants à rester sur les voies jusqu'à ce que des CRS procèdent à l'évacuation vers 16h45 (14h45 GMT). Celle-ci a duré plus d'une heure, certains infirmiers refusant de quitter les voies. "Je n'ai pas vu de blessé, ca se passe relativement dans le calme", a dit à Reuters Stéphane Houmeau, responsable du collectif des infirmiers anesthésistes en Alsace. D'après des images de Reuters Télévision, l'évacuation des infirmiers les plus récalcitrants a été toutefois parfois violente. Les manifestants ont prévu de se diriger vers le ministère de la Santé pour se faire entendre par Roselyne Bachelot. "Elle ne nous a jamais reçus depuis que nous sommes en grève" a souligné Stéphane Houmeau. Malgré le blocage spectaculaire de la gare Montparnasse, le ministère de la Santé a proposé aux infirmiers anesthésistes de les revoir dans le courant du mois de juin. La SNCF a confirmé qu'aucun train ne pouvait arriver à la gare Montparnasse ou en partir. Une cinquantaine de trains venant de province ont été supprimés et plus de 10.000 personnes étaient bloquées dans des TGV vers 16h00 (14h00 GMT), a dit un porte-parole. L'entreprise a décidé de porter plainte pour entrave à la circulation des trains, dit-elle dans un communiqué. La grève a été suivie par 95% des anesthésistes en France et très peu d'opérations ont eu lieu mardi, selon les syndicats. Les infirmiers anesthésistes réclament une revalorisation salariale et souhaitent que leur formation soit reconnue au niveau master, soit bac+5. Clément Guillou, avec Antony Paone, édité par Gilles Trequesser
  16. Communiqué de la CGT sur les retraites 11 mai 2010 2010-05-18-cgt-2010.05.11.communiqueConfederal-surlefinancementdesretraites.doc
  17. Des infirmiers anesthésistes bloquent les voies ferrées, gare Montparnasse Mis à jour le 18.05.10 à 15h36 Roselyne Bachelot ne veut pas les recevoir, ils bloquent les voies. Plusieurs centaines d'infirmiers anesthésistes qui manifestent ce mardi à Paris, sortant de l'itinéraire prévu pour la manifestation, ont fait irruption dans la gare Montparnasse vers 13h et bloqué les voies des TGV. Vers 15 heures, à la gare Montparnasse, la SNCF a annoncé par haut-parleurs que les manifestants, situés aux bouts des voies, en dehors de la gare, allaient être évacués. A 15h30, ils étaient toujours un millier sur les voies, selon la SNCF et les manifestants. Au même moment, une délégation était reçue au ministère de la Santé, selon le ministère, contacté par 20minutes.fr. Une journaliste de 20minutes.fr, sur place, explique que les voyageurs, présents en nombre, «sont très calmes». Des cordons de sécurité limitent l'accès aux quais. «Nous ne bougerons pas» «Devant le refus du cabinet de Mme Bachelot de nous recevoir, nous avons dévié l'ensemble de la manifestation vers la gare Montparnasse et envahi les voies de TGV», a déclaré Bruno Franceschi du collectif des Infirmiers anesthésistes diplômés d'Etat (IADE) CGT. «Nous ne bougerons pas avant d'avoir l'assurance d'être reçus par le cabinet de la ministre de la Santé», a-t-il ajouté. 2.500 à 3.000 manifestants Réunis à l'appel de leurs trois principaux syndicats (la CGT, le Syndicat national des infirmiers anesthésistes et Sud), 2.500 à 3.000 infirmiers anesthésistes ont manifesté mardi à Paris, selon les syndicats. La police n'avait pas encore donné de chiffrage peu avant 14h. La SNCF a confirmé que des infirmiers se trouvaient sur les voies des TGV empêchant le départ de plusieurs trains. Les infirmiers anesthésistes ont commencé depuis plusieurs semaines un mouvement de protestation. Ils dénoncent la non-reconnaissance de leur spécialité. O.R. avec Pauline Théveniaud
  18. Merci pour ce dernier post très intéressant pour notre réflexion.
  19. "Flux diffus de céréales massifiés" La direction sncf aurait comme tout faux non... ?
  20. Ah... l'intéressement... Il doit y en avoir des pleines pages sur le forum... sur ce fumeux sujet
  21. Bon Anniversaire à ceux du jour 9 membre(s) fête(nt) son/leur anniversaire aujourd'hui alex007 (28), Express95 (34), loco en voyage (44), NABLA73 (60), raez (56), #*goarrara (23), **Matthieu** (19), PCT (60), sami76 (23) Bon Anniversaire à Raez
  22. Je ne sais pas si tu as bien lu... mais une partie des cheminots (50% selon certains articles de presse) se sont mis en grève contre l'avis de la direction du syndicat ... Ceci dit il n'y a pas eu récemment en France un mouvement de grève d'une quinzaine de jours ? Qui a été au charbon ?
  23. Quelques articles de presse... http://maghrebinfo.actu-monde.com/archives/article8192.html http://maghrebinfo.actu-monde.com/archives/article8245.html http://www.rfi.fr/contenu/20100514-cheminots-algeriens-sommes-reprendre-le-travail-apres-4-jours-greve http://www.algerielinks.com/national/734-une-greve-surprise-des-cheminots-.html
  24. Vous en avez sûrement entendu parler ? Depuis le 8 mai 2010 , les cheminots d'Algérie sont en lutte. Des similitudes avec la France : ils ont leur Bussereau et même leur ...Chérèque local, leurs divisions syndicales... des différences puisqu'en Algérie les salaires des cheminots augmenteraient de 20%. Sur le site de la canaille http://canaille-le-rouge.over-blog.com/article-algerie-la-lutte-des-cheminots-continue-50557005.html Dans l'attente d'informations complémentaires et de confirmations...
  25. Je regardais la télé hier soir et il y a des rapprochements intéressants à observer et comment ils sont abordés par les médias, le pouvoir ou les politiques, sans parler des citoyens (la majorité ...silencieuse...) un premier reportage : sur l'apéro géant du Mans : 500 personnes, 200 CRS + les services de sécurité... 3 ou 4 gueules saoûles suivi par un reportage sur la Canebière de milliers de supporters de l'OM qui fêtaient la victoire de leur club... C'est aussi assez marrant ce réflexe systématique de tout vouloir interdire... mais bien dans l'air du temps... celà me rappelle les blousons noirs, la mini-jupe, et plus largement les modes vestimentaires successives ... les festivals rocks, (même "Jauni" dans le temps...) les seins nus sur les plages plus récemment les technivals, les raves-parties ... juste ce qui me vient comme ça à la mémoire, à l'esprit... Sur un autre plan étonnant (et intéressant) de voir 2.000, 5.000, ou 10.000 jeunes se réunir via internet comme ça pour faire la fête et boire un coup et multiplier par 10, 20 ou 50 villes voir plus... ça fait de monde et pourquoi dans le même temps cette incapacité à mobiliser sur des enjeux de société... ?
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