Aller au contenu
Le Web des Cheminots

Dom Le Trappeur

Membre SNCF
  • Compteur de contenus

    14 623
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur

  1. Extrait de l'article ci-dessus "Modèle britannique..." ..."depuis l’arrivée au pouvoir de Tony Blair en 1997, le réseau privé - subventionné maintenant au niveau de 5 milliards de livres (6 milliards d’euros) par an - reste en place."...
  2. L'Humanité 13 novembre suite événement Modèle britannique à ne pas suivre Les cheminots mettent en avant les mauvaises performances de la privatisation du rail. Londres, (Grande-Bretagne), correspondance particulière. À l’appel du syndicat RMT, les cheminots britanniques ont décidé d’affréter un Eurostar pour venir à Paris manifester aujourd’hui. Ce syndicat, qui, avec 80 000 adhérents, affiche le plus fort afflux de nouveaux syndiqués, indique dans un communiqué qu’il s’oppose aux « diverses directives de l’UE et autres propositions qui mènent à la casse et à la privatisation des réseaux ferroviaires ». RTM rappelle que le modèle de privatisation proposé aujourd’hui pour les pays européens a été adopté en Grande-Bretagne dès 1996, par le gouvernement conservateur de John Major, avec comme résultat, « des pertes massives d’emplois ; des atteintes à la sécurité du transport ferroviaire, aux salaires, aux conditions de travail, aux retraites, à l’organisation syndicale et aux négociations collectives ». Au final, cette réorganisation a conduit à la mise en place d’un réseau « moins performant et dont la maintenance coûte beaucoup plus cher ». Le British Rail d’hier, réseau nationalisé par le gouvernement travailliste de 1948, a été fragmenté en 25 entités, décision ne reposant sur aucun besoin sauf à fournir des revenus substantiels (avec l’aide essentielle de l’État) aux actionnaires. Le RMT, avec le soutien du TUC, la confédération syndicale, ne cesse pas de réclamer la renationalisation du réseau. Le même appel vient des députés travaillistes de gauche mais depuis l’arrivée au pouvoir de Tony Blair en 1997, le réseau privé - subventionné maintenant au niveau de 5 milliards de livres (6 milliards d’euros) par an - reste en place. La commission indépendante pour des transports intégrés fait campagne, soutenue par les syndicats et le mouvement écologiste, pour la réouverture de lignes de chemin de fer fermées depuis une quarantaine d’années, afin de décongestionner les routes. Mais cette sagesse-là ne se fait pas entendre jusqu’au 10 Downing Street. Peter Avis ********************************** Allemagne : les employés paient le prix de la concurrence Outre-Rhin, la libéralisation est plus poussée que dans les autres pays européens. Le dumping salarial s’exerce dans l’entreprise et au niveau international. Berlin (Allemagne), correspondance particulière. « En Allemagne les conséquences de la libéralisation du chemin de fer se font sentir sur les salaires et les conditions de travail », affirme Oliver - Kaufhold, porte-parole du syndicat Transnet, qui ajoute : « Les compagnies qui se partagent le réseau sont souvent en situation de concurrence et ce sont les employés qui en paient le prix, au nom de la compétitivité. » L’ouverture à la concurrence du secteur ferroviaire allemand date de 1994. Peu après la réunification du pays, en 1993, la compagnie allemande de chemin de fer Deutsche Bahn (DB) affichait un déficit de 8,2 milliards d’euros et ses dettes s’élevaient à 33,5 milliards d’euros. Le gouvernement allemand s’est alors lancé dans la restructuration du secteur ferroviaire puis, directives - européennes et « premier paquet ferroviaire » aidant, il a décidé de l’ouvrir à la concurrence. Depuis 2004, la DB est redevenue bénéficiaire. Aujourd’hui, la compagnie publique a perdu son monopole, même en ce qui concerne le trafic passager de proximité. Trois cent quarante-six compagnies locales se partagent 15 % du marché. « La libéralisation est plus poussée que dans la plupart des autres pays européens, explique -Oliver Kaufhold. Nous devons négocier les conditions de travail avec chaque direction et, c’est malheureux à dire, mais nous comptons déjà une trentaine d’entreprises qui refusent d’appliquer les tarifs de branche. » Même son de cloche chez le syndicat GDL des personnels roulants de la DB qui avait montré sa force l’hiver dernier en appelant à la grève des semaines durant afin d’obtenir 31 % de hausse des salaires pour les conducteurs. « Actuellement, la libéralisation du secteur ferroviaire allemand se fait au rabais. Nous assistons à un dumping salarial au sein de l’entreprise comme au niveau international », affirme Gerda Seibert, porte-parole du syndicat GDL. Et d’expliquer que si les directives européennes facilitent les transports internationaux, la garantie des standards pour le personnel est absente. « Prenez l’exemple du TGV Est : pour le même trajet, les conducteurs français sont mieux rémunérés que les conducteurs allemands. Une absurdité ! Et ça va si loin que nous devons veiller à ce que nos conducteurs travaillant avec les pays de l’Est soient rémunérés comme leurs collègues roulant sur le réseau domestique. » Mais là où la porte-parole de GDL sort de ses gonds, c’est au sujet de la concurrence en interne : « La DB a sa propre agence intérim et casse les accords de branche. Un conducteur en intérim touche ainsi 22 000 euros brut par an, contre 31 500 euros pour un employé de la DB. Rien de plus malsain que cette concurrence en - interne ! » Quant à l’argument de minimiser les coûts du personnel pour l’introduction en Bourse de la DB, il a vécu. L’opération initialement fixée au 27 octobre est reportée pour cause de crise financière. Charlotte Noblet
  3. Sabotage SNCF: les militants de l'ultra-gauche vont-ils être libérés? LePost Leurs gardes-à-vue ont été prolongées ce jeudi, selon Le Point. Mais la justice est très prudente sur les responsabilités des 10 militants d'ultra-gauche arrêtés mardi. Selon une source proche de l'enquête citée par le site internet, "il n'y a pas d'élément matériel qui permette de les rattacher directement aux actes de malveillance". Que leur reproche-t-on réellement ? Selon ce reportage de France 2, d'avoir été présent sur les lieux d'un sabotage et d'avoir participé à des réunions de groupes anarchistes... Ils ne seraient pas gardés-à-vue directement dans le cadre de l'enquête concernant les actes de malveillance survenus sur le réseau SNCF le week-end dernier mais dans le cadre d'une enquête "diligentée en avril dernier pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste" visant la mouvance anarcho-autonome", affirme Le Point. Du coup, ça va donner quoi ? Les enquêteurs perquisitionnent, fouillent, auditionnent pour trouver des éléments qui permettraient de confirmer ou d'infirmer leur implication dans les sabotages du week-end, et plus généralement dans des manifestations violentes ayant eu lieu dans toute l'Europe. Leurs gardes-à-vue pourraient encore être prolongées jusqu'à samedi.
  4. L'Humanité 13 novembre 2008 La concurrence sabote le rail Ferroviaire . Les cheminots de l’Union européenne manifestent aujourd’hui à Paris pour exiger l’arrêt de l’ouverture à la concurrence. Ils demandent « une évaluation indépendante » de son bilan. Plus de 25 000 cheminots venus de tous les pays membres de l’Union européenne sont attendus aujourd’hui à Paris. À l’appel de la section ferroviaire de la Fédération européenne des transports (ETF), ils manifesteront cet après-midi entre la place de la Bastille et Montparnasse pour dire « stop à la libéralisation ». Les organisations syndicales de cheminots que fédère l’ETF demandent particulièrement l’abandon du projet de la Commission européenne d’imposer la séparation de la gestion des infrastructures et des exploitations ferroviaires. Selon Bruxelles, l’actuelle organisation ferroviaire fondée sur la gestion du réseau par les opérateurs historiques comme la SNCF ou la Deutsche Bahn est un obstacle à la libre concurrence car elle confère à ces derniers un avantage sur leurs concurrents. Cet avantage reste à -démontrer. Le montant des péages dont doivent s’acquitter les opérateurs pour faire circuler leurs trains n’étant pas déterminé par l’exploitant gestionnaire. Mise aux enchères Pour les opposants à la libéralisation, cette mesure aura surtout pour conséquence de provoquer le démantèlement des opérateurs historiques en poussant à la filialisation de la gestion de l’infrastructure. Cette filialisation aboutira, selon l’ETF, à gérer les réseaux ferroviaires nationaux de manière à générer des profits et non plus à satisfaire les besoins en transports. Les syndicats craignent à terme une mise aux enchères des sillons qui seront attribués au plus offrant, au mépris de l’intérêt général et du service public. Outre que soit stoppée cette nouvelle étape dans la libéralisation, l’ETF revendique que soit réalisée « une évaluation indépendante » de l’ouverture à la concurrence du rail engagée au début des années 1990. Selon les syndicats européens, celle-ci, contrairement aux promesses de ses zélateurs, n’a pas permis de développer le ferroviaire. Bien au contraire, elle a contribué à son affaiblissement. Sur le plan environnemental, le bilan est catastrophique. Alors que réchauffement climatique impose de favoriser les modes alternatifs à la route, la part modale du train en matière de transport de marchandises en Europe ne cesse de régresser. Entre 1996 et 2004, elle est passée de 19,6 % à 16,4 %. En moins de dix ans, ce sont 115 milliards de tonnes par kilomètre qui ont été transférées quasi totalement vers le transport routier. La libéralisation du fret ferroviaire en 2006 a - aggravé le phénomène. À titre d’exemple, les restructurations conduites par la SNCF pour se préparer à ce nouveau contexte ont conduit à une baisse de 15 milliards de tonnes par kilomètre du volume de marchandises transporté par l’entreprise publique entre 2000 et 2008. Selon l’entreprise publique, ses nouveaux concurrents n’auraient réussi à capter que 10 % des trafics perdus. un bilan calamiteux sur le plan social Sur le plan social, le bilan de la libéralisation est tout aussi calamiteux. L’emploi cheminot a fortement régressé en particulier dans le fret. Sur les 3 750 suppressions d’emplois effectuées à la SNCF entre 2000 et 2004, les trois quarts ont concerné cette activité. L’ouverture à la concurrence aboutit également à la remise en cause des systèmes de protection sociale et à la dégradation des conditions de travail. C’est ainsi, « au nom de la compétitivité », que la SNCF tente de remettre en question le statut des agents et à allonger en particulier le temps de travail des conducteurs (voir encadré). Sur le plan européen, le patronat ferroviaire s’emploie à obtenir l’alignement de la réglementation sociale de la branche sur celle du transport routier, incomparablement moins favorable aux salariés. Les usagers sont également les grands perdants - de la libéralisation. Dans les pays où elle est le plus avancée, les tarifs ont augmenté. Enfin, l’ouverture à la concurrence a conforté la recherche de rentabilité comme critère principal de gestion des opérateurs ferroviaires, provoquant fermetures de lignes, suppressions de dessertes et dégradation des conditions de circulation. Pierre-Henri Lab ***************************** Didier Le Reste « La coopération plutôt que la concurrence » Entretien avec Didier Le Reste, secrétaire général de la CGT cheminot, et président de la section ferroviaire de la Fédération européenne des transports. Quel bilan économique et social tirez-vous de la libéralisation du secteur ferroviaire ? Didier Le Reste. Au début des années quatre-vingt-dix, dans le cadre des premières directives, la libéralisation a été présentée comme un facteur de revitalisation et de développement du rail. Vingt ans après ces premières étapes, on constate que la part modale du ferroviaire a régressé au profit de la route. C’est particulièrement vrai dans le fret où l’ouverture à la concurrence est la plus avancée. Dans le même temps, l’emploi cheminot a diminué de moitié. Les conditions de travail se sont dégradées. L’allongement de la durée du temps de travail est engagé. Les systèmes de protection sociale sont partout attaqués. Les usagers ne sont pas épargnés. Dans les pays où la libéralisation est la plus avancée, les tarifs ont significativement augmenté. La libéralisation a pour but de satisfaire les intérêts de quelques grands groupes privés au détriment de l’intérêt général. En témoignent les investissements européens en matière d’infrastructures ferroviaires qui sont principalement tournés vers la création de corridors fret rentables, favorisant les délocalisations, au mépris des enjeux d’un aménagement du territoire équilibré et harmonieux. Malgré le bilan désastreux de l’ouverture à la concurrence, la Commission européenne veut encore aller plus loin. Elle prône aujourd’hui la séparation de la gestion des infrastructures de celle de l’exploitation. Elle envisage d’autoriser d’autres entreprises que les entreprises ferroviaires à acheter des sillons. Cette politique de désintégration des systèmes ferroviaires est souhaitée par les opérateurs privés qui jugent l’organisation actuelle et les règles de sécurité comme un obstacle au développement du business dans le secteur. En matière sociale, le patronat européen souhaite profiter du cycle actuel de négociation pour obtenir, à terme, l’alignement de la réglementation du travail dans le ferroviaire sur celle du transport routier. Ainsi il veut augmenter le nombre de repos consécutifs extérieurs des personnels roulants. Qu’attendez-vous de la rencontre prévue aujourd’hui avec le secrétaire d’État aux Transports, Dominique Bussereau ? Didier Le Reste. Malheureusement pas grand-chose. Le rendez-vous sera vraisemblablement écourté. Cela témoigne du bilan social calamiteux de la présidence française. Pour notre part, nous entendons lui réitérer notre refus de la poursuite de la libéralisation du - secteur et du développement du dumping social qui l’accompagne. Nous demandons qu’un véritable bilan de cette libéralisation soit réalisé, tant sur le plan social, économique, technique, juridique qu’environnemental. Quelles sont vos propositions ? Didier Le Reste. Nous considérons que l’espace européen est un espace pertinent pour le développement du ferroviaire. Mais, à l’opposé de l’ouverture à la concurrence, nous prônons le développement des coopérations entre opérateurs historiques. Celles déjà existantes ont prouvé leur efficacité. Nous revendiquons également la définition d’un cadre social et salarial de haut niveau, tenant compte des conditions particulières d’exploitation des chemins de fer et des conséquences des conditions de travail sur la sécurité. Nous exigeons le désendettement de l’entreprise historique des chemins de fer, la maîtrise et le financement publics de leur gestion et de leur fonctionnement. Entretien réalisé par P.-H. L. ****************************************** Vers une nouvelle mobilisation des conducteurs SNCF La réunion hier avec la SNCF et le ministère du Transport concernant le projet de décret sur l’organisation du travail dans le fret s’est conclue sur un constat d’échec des syndicats. La CGT a dénoncé « une parodie de discussion et un passage en force de la direction ». « Nous annoncerons des actions prochainement », a indiqué Laurent Russeil, secrétaire général adjoint de la CGT cheminots. La FGAAC, deuxième syndicat chez les conducteurs de la SNCF, compte appeler à une grève reconductible à partir du mardi 18 ou du mercredi 19 novembre. *******************************************
  5. Les cheminots européens défilent à Paris contre la libéralisation du rail Elise THIRY-BOUVIER Des milliers de cheminots, venus d'une douzaine de pays d'Europe, ont manifesté jeudi à Paris à l'appel de la Fédération Européenne des Transports (ETF) contre la politique ferroviaire de l'UE et la libéralisation du rail. Les cheminots - 20.000 selon les syndicats, 8.500 selon la police - venus de Grande-Bretagne, de Belgique, d'Allemagne, d'Italie ou d'Espagne, ont défilé derrière une banderole portant l'inscription en trois langues: "Stop à la libéralisation", "No to EU rail privatisation" et "Stoppt die liberalisierung". "Au nom de la lutte contre le réchauffement climatique, l'Union européenne encourage le développement de corridors ferroviaires de fret de bout en bout de l'Europe (...) Tous les investissements financiers se concentreront sur ces corridors en oubliant toute mission d'aménagement du territoire", a dénoncé ETF. Pour la fédération, cela aboutira à la "détérioration des conditions de vie et de travail des cheminots". La manifestation était organisée au lendemain d'une réunion en France d'une commission devant décider de modifier un décret sur la réorganisation du travail des conducteurs du fret, nécessaire selon la SNCF (chemins de fer français) pour accroître sa compétitivité face aux opérateurs privés. Dans le défilé, le secrétaire général d'ETF, le portugais Eduardo Chagas a désapprouvé "les propositions de libéralisation du fret de la commission européenne qui va mettre des lots aux enchères pour les opérateurs qui pourront payer". "Il y a un besoin de développer les services du rail, comme service public, (...) mais les stratégies suivies n'ont rien d'autre que le marché en vue, alors on s'est dit +ça suffit+, il faut inverser cette politique, cette obsession de libéralisation", a déclaré M. Chagas. "Tous les cheminots sont conscients que les opérateurs privés voient les réglementations de sécurité comme une contrainte, ce qui risque de nuire à terme à la sécurité des voyageurs", a dénoncé le Français Didier Le Reste, patron de la CGT-cheminots. Un responsable du syndicat national des cheminots anglais (National Union of rail maritime and transports workers), Alex Gordon, a indiqué à l'AFP que la privatisation du rail en Grande-Bretagne, héritée de Margaret Thatcher, avait été "désastreuse" pour la "qualité et la sécurité du service au public". "Nous sommes venus à 200 travailleurs anglais pour dire aux Français et aux Allemands +ne faites pas la même erreur que celle des Anglais en 1996+" a-t-il dit. "En Allemagne, il y a seulement un mois, la privatisation de 25% de la Deutsche Bahn n'a été arrêtée que grâce à la crise financière", a-t-il regretté. En France, deux syndicats ont appelé à une grève reconductible de conducteurs à partir de mardi 18 novembre. La libéralisation du rail dans l'UE a débuté en 2003 par le trafic international de marchandises; poursuivie en 2006 (fret national), elle doit être étendue en 2010 au trafic international de voyageurs.
  6. Mercredi 12 Novembre : suicide en gare de Saint Cyr l'Ecole en début de soirée. Jeudi 13 novembre : nombreuses suppressions de trains liés à des défaillances de matériel suite aux patinages et enrayages de ces derniers jours (roues abimées et à passer d'urgence en reprofilage)
  7. La preuve : le SLIP est transparent...
  8. Un salarié de l'Etat (gouvernement-ministère ou les pompiers, les militaires, les personnels des impôts...), des collectivités territoriales et des hôpitaux est soumis au statut ou au code de la fonctioon public. A ce titre il est fonctionnaire. Les cheminots ne sont pas soumis au statut de la fonction publique donc ils ne sont pas fonctionnaires. Le cheminot sncf est soumis au Statut des Relations collective entre la SNCF et son personnel" et à la réglementation du personnel qui va avec dont la réglementation du travail spécifique qui s'applique à l'ensemble des personnels SNCF. Egalement sur certains points le code du travail est applicable à la sncf par exemple les comités d'entreprise et les délégués du personnel ... Sur le fond, le statut des cheminots ets sûrement l'un des meilleurs mais le problème n'est pas de le supprimer mais plutôt d'améliorer les droits de tous les salariés du privé et en particulier ceux des petites et moyennes entreprises (y compris des entreprises ferroviaires privées et il n'y a pas que celles qui tirent des trains de fret... on pourrait parler de celles qui effecutuent les travaux de voies, de gardiennage, de nettoyages etc...)
  9. Bilan social 2007 Agent CP à l'essai (période d'un an à compter de la date d'admission-recrutement au CP) licenciement 289 dont sécdentaire 115 conduite 101 train 13 maitrises 49 cadres 5 congédiement disciplinaire 6 Agent CP commissionnés Radiation-révocation 44 dont 36 sédentaires 2 trains 4 maitrises 2 cadres
  10. SNCF: grève de deux syndicats à partir de mardi soir La Fgaac (autonomes), 2e syndicat chez les conducteurs de la SNCF, et la CFDT ont appelé mercredi à une grève reconductible à partir du mardi 18 novembre à 20H00 contre une réorganisation du travail dans le fret ferroviaire, ont annoncé les deux syndicats. "Nous avons envoyé un préavis pour une grève reconductible à partir de mardi prochain à 20H00", a indiqué Arnaud Morvan, secrétaire général de la CFDT-cheminots, confirmant une information de la radio RTL. Un responsable de la Fgaac a aussi confirmé l'appel à la grève. La Fgaac avait indiqué un peu plus tôt à l'AFP qu'elle appellerait à la grève à partir de mardi ou mercredi prochain, à la suite d'une ultime réunion entre syndicats, direction et ministère des Transports, sur l'organisation du travail dans le fret (heures de conduite journalière et nocturne, durée des repos hors domicile, nombre de nuits de conduite d'affilée, etc.). La semaine dernière, une grève "d'avertissement" pour les mêmes raisons, mais à l'appel de la CGT et de Sud-Rail seulement, avait été suivie par plus de 40% des conducteurs, selon la direction, et plus de 55%, selon les syndicats. La CGT a indiqué mercredi qu'elle annoncerait prochainement des actions, mais pas avant une réunion avec les autres organisations syndicales prévue vendredi après-midi. La SNCF a indiqué mercredi soir ne pas être en mesure d'évaluer l'impact de ce mouvement, mais conformément à la loi sur le service minimum, elle présentera un plan de transports au moins 24 heures avant le début de la grève. Mercredi s'est tenue une commission nationale mixte, ultime étape avant la rédaction d'un décret sur l'organisation du travail dans le fret, qui selon la direction doit être revue pour accroître la compétitivité de la SNCF vis-à-vis des opérateurs privés du fret ferroviaire. "La commission nationale mixte s'est terminée aujourd'hui sur un constat d'échec", a déclaré Bruno Duchemin, secrétaire général de la Fgaac, en soulignant que les nouvelles dispositions posaient problème pour "la santé des conducteurs et la sécurité de la circulation" "Le décret doit paraître dans les dix jours, nous n'allons pas attendre qu'il soit paru pour agir, cela n'aurait pas de sens", a-t-il ajouté. La CGT a de son côté dénoncé "une parodie de discussion et un passage en force de la direction" lors de cette ultime réunion. Des négociations au sujet des modifications de l'organisation du travail des cheminots du fret avaient été rompues fin mai sur un constat d'échec. Une manifestation européenne des cheminots est prévue jeudi à Paris, à l'appel de la Fédération européenne des travailleurs des transports (ETF) pour critiquer la politique de l'UE en matière ferroviaire. Les cheminots "veulent dire stop à la politique de libéralisation du ferroviaire", a indiqué la CGT dans un communiqué. La libéralisation du secteur ferroviaire dans l'UE a été entamée en 2003 (trafic international de marchandises), poursuivie en 2006 (trafic national fret) et doit être étendue en 2010 au trafic voyageurs international.
  11. SNCF: grève de deux syndicats à partir de mardi soir La Fgaac (autonomes), 2e syndicat chez les conducteurs de la SNCF, et la CFDT ont appelé mercredi à une grève reconductible à partir du mardi 18 novembre à 20H00 contre une réorganisation du travail dans le fret ferroviaire, ont annoncé les deux syndicats. "Nous avons envoyé un préavis pour une grève reconductible à partir de mardi prochain à 20H00", a indiqué Arnaud Morvan, secrétaire général de la CFDT-cheminots, confirmant une information de la radio RTL. Un responsable de la Fgaac a aussi confirmé l'appel à la grève. La Fgaac avait indiqué un peu plus tôt à l'AFP qu'elle appellerait à la grève à partir de mardi ou mercredi prochain, à la suite d'une ultime réunion entre syndicats, direction et ministère des Transports, sur l'organisation du travail dans le fret (heures de conduite journalière et nocturne, durée des repos hors domicile, nombre de nuits de conduite d'affilée, etc.). La semaine dernière, une grève "d'avertissement" pour les mêmes raisons, mais à l'appel de la CGT et de Sud-Rail seulement, avait été suivie par plus de 40% des conducteurs, selon la direction, et plus de 55%, selon les syndicats. La CGT a indiqué mercredi qu'elle annoncerait prochainement des actions, mais pas avant une réunion avec les autres organisations syndicales prévue vendredi après-midi. La SNCF a indiqué mercredi soir ne pas être en mesure d'évaluer l'impact de ce mouvement, mais conformément à la loi sur le service minimum, elle présentera un plan de transports au moins 24 heures avant le début de la grève. Mercredi s'est tenue une commission nationale mixte, ultime étape avant la rédaction d'un décret sur l'organisation du travail dans le fret, qui selon la direction doit être revue pour accroître la compétitivité de la SNCF vis-à-vis des opérateurs privés du fret ferroviaire. "La commission nationale mixte s'est terminée aujourd'hui sur un constat d'échec", a déclaré Bruno Duchemin, secrétaire général de la Fgaac, en soulignant que les nouvelles dispositions posaient problème pour "la santé des conducteurs et la sécurité de la circulation" "Le décret doit paraître dans les dix jours, nous n'allons pas attendre qu'il soit paru pour agir, cela n'aurait pas de sens", a-t-il ajouté. La CGT a de son côté dénoncé "une parodie de discussion et un passage en force de la direction" lors de cette ultime réunion. Des négociations au sujet des modifications de l'organisation du travail des cheminots du fret avaient été rompues fin mai sur un constat d'échec. Une manifestation européenne des cheminots est prévue jeudi à Paris, à l'appel de la Fédération européenne des travailleurs des transports (ETF) pour critiquer la politique de l'UE en matière ferroviaire. Les cheminots "veulent dire stop à la politique de libéralisation du ferroviaire", a indiqué la CGT dans un communiqué. La libéralisation du secteur ferroviaire dans l'UE a été entamée en 2003 (trafic international de marchandises), poursuivie en 2006 (trafic national fret) et doit être étendue en 2010 au trafic voyageurs international.
  12. Ne pas confondre le licenciement économique (non applicable pour les agents du Cadre permanent): le statut garantie l'emploi, et "le licenciement" pour faute lourde du salarié (dans notre cas : radiation, révocation - Les 2 existent mais n'entraînent pas les mêmes conséquences sociales) après procédures disciplinaires et examen en commission de discipline et possibilité d'appel ou licenciement dans la période d'essai.
  13. La DCI est signée CFDT et FGAAC (syndicalement adossée maintenant à la CFDT) Elle porte sur le projet de modifications del'article 49 qui concerne tous les agents (roulants ET Sédentaires) Voir le projet sur un autre fil : il concerne tous les agents FRET roulants et sédentaires. Il modifie le RH077 donc s'imposera à tous les agents Fret roulants et sédentaires La direction déclare (dans le relevé de conclusions de la DCI ci-dessus) que cette modification ne concernera que "les agents volontaires"... or pour les sédentaires (regrouper maintenant dans des UO Fret...) il n'y a pas d'appel au volontariat... pourtant la modification du RH077 (et ça déborde largement l'article 49 puisque d'autres articles sont modifiés) leur sera intégralement applicable. Le préavis est-il déposé par la FGAAC et la CFDT ? ou seulement la fgaac ? Concernera-t-il tous les Cheminots ? les cheminots Fret y compris roulants et sédentaires ? les ADC FRET ou tous les ADC ? Y-a-t-il réellement un APPEL à la grève puisque si j'ai bien compris il était conditionné aux négociations de la journée du 12 novembre ? Des précisions s'imposent tant sur le fond que sur la forme. Projet de modification du décret (RH077) http://www.cheminots.net/forum/index.php?s...mp;#entry212449
  14. J'ai toujours su que j'étais un membre dur, puissant et rigide du SLIP.
  15. Et tu les mets où les gosses? dans le coffre ? Non ils vont à pied... mdrmdr
  16. Les femmes et les classes populaires sous-représentées à la télévision, selon l'étude du CSA Le manque de représentativité à la télévision concerne également les femmes et les classes populaires, selon l'étude sur la représentation de la diversité dans les programmes télévisés présentée mercredi par le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA). L'étude du CSA montre qu'alors qu'ils forment 23% de la population française, les ouvriers ne sont représentés que par 2% des personnes s'exprimant à la télévision. Les employés sont 16% à la télévision, alors qu'ils sont 30% dans la société française. En revanche, les cadres (dont les professions du spectacle et de l'audiovisuel), qui ne forment que 15% de la population française, sont sur-représentés, à 61%, dans le paysage télévisé. Les femmes représentent, elles, 37% des personnes s'exprimant à la télévision (33% des programmes si l'on enlève la publicité), alors qu'elles sont majoritaires dans la société française, rapporte l'étude. A titre d'exemple, les héros télévisuels sont à 67% des hommes. "Seul cas dans tout le corpus", note l'étude, "la parité est réalisée parmi les journalistes qui présentent des émissions d'information", avec 52% de femmes. L'équipe d'enquêteurs, sous la direction du sociologue Eric Macé, a analysé près de 600 heures de programmes d'une "semaine ordinaire" dixit Rachid Arhab, la semaine du 11 au 17 février 2008. L'étude a porté sur les programmes de 17h à minuit et sur les journaux de la mi-journée s'ils existent, sur quinze chaînes de la TNT gratuite ( TF1, France-2, France-3, France-4, France-5, M6, Direct-8, W9, TMC, NT1, NRJ12, BFM-TV, I-Télé, Virgin-17, Gulli) et Canal+. La méthode a consisté, indique le rapport, à indexer "toutes les personnes et tous les personnages qui apparaissent à l'écran et qui s'expriment, quelle que soit la durée de cette apparition et leur temps de parole", soit 42.500 individus. AP
  17. Tu bouffes toujours autant du cheminot SNCF à ce que je vois... mdrmdr
  18. Ety j'paye un bout de l'argen,t de poche que notre Cher Nicolas qui réside Palais de l'Elysée s'est attribué...
  19. SNCF: pas d'implication formelle pour l'heure des dix personnes gardées à vue Les enquêteurs ne disposaient mercredi d'aucune preuve formelle de l'implication des dix personnes placées en garde à vue la veille dans les actes de sabotage ayant visé ces derniers jours le réseau de la SNCF, a-t-on appris de source judiciaire. Ces suspects, six femmes et quatre hommes, sont en garde à vue, non pas dans le cadre de l'enquête sur les dégradations perpétrées sur le réseau ferré ouverte lundi, mais dans celui d'une enquête préliminaire diligentée en avril pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste" visant la mouvance anarcho-autonome, a-t-on précisé de même source. "Il y a possiblement des auteurs des dégradations parmi les personnes interpellées et placées en garde à vue", a toutefois indiqué cette source judiciaire, qui a ajouté qu'il n'était pas possible pour l'heure d'imputer une action précise à l'une de ces dix personnes. Cinq actes de malveillance, commis entre le 26 octobre et le 8 novembre, ont visé le réseau TGV, un fer à béton en forme de crochet ayant été posé sur des caténaires en Moselle, dans l'Oise, l'Yonne, la Seine-et-Marne entraînant des retards de train. Les membres du groupe interpellés faisaient l'objet depuis le mois d'avril de surveillance et de filatures de la part des services d'enquête dans le cadre de la première enquête préliminaire, a-t-on précisé de source judiciaire. Vendredi soir, les enquêteurs ont dû abandonner la filature du responsable de ce groupe, un ancien doctorant en sociologie âgé de 34 ans, et de sa compagne, aperçus pour la dernière fois sous un pont de chemin de fer très près du lieu où a été commis l'un des actes de malveillance, a-t-on expliqué de même source. Par ailleurs, trois autres membres de ce groupuscule ont été contrôlé le même jour par la gendarmerie à proximité d'une ligne de chemin de fer dans la région de Senlis (Oise) où des dégradations ont été perpétrées. Le responsable de ce groupe serait l'auteur d'un ouvrage confidentiel intitulé "L'insurrection qui vient". Le FBI avait signalé aux autorités judiciaires françaises sa présence illégale sur le sol américain au début de l'année 2008 à l'occasion d'une manifestation devant un centre de recrutement de l'armée américaine à New York, a souligné cette source judiciaire. Ces personnes, issues d'un milieu social favorisé et âgées de 22 ans à 64 ans (cette dernière personne étant la mère d'une des gardées à vue), selon une source judiciaire, ont été interpellées dans le XXe arrondissement de Paris, à Rouen (Seine-Maritime), dans la Meuse près de Nancy (Meurthe-et-Moselle) et à Tarnac (Corrèze). A leur domicile, les enquêteurs ont retrouvé, outre de la documentation liée à la mouvance anarcho-autonome, des cartes du réseau ferré, des horaires de passage des trains, des gilets pare-balles, quatre cartes d'identités falsifiées, des émetteurs-récepteurs. Si les enquêteurs ont saisi des outils comme une pince de forge ou un coupe boulon, ils n'ont cependant pas mis la main sur des fers à béton comme ceux qui ont abîmé les caténaires. Mardi, la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, avait déclaré, lors d'une conférence de presse, que "ces gens ont voulu s'attaquer à la SNCF, car c'est un symbole de l'Etat et ils savaient que leurs actes auraient un fort retentissement médiatique". Leur garde à vue peut durer jusqu'à 96 heures. AP
  20. Cela va-t-il plaire à Zoreglube ??? Arte embauche PPDA pour doper son audience http://tele.fluctuat.net/blog/34217-arte-e...n-audience.html
  21. Prudence policière dans l'enquête sur le sabotage du réseau SNCF 14h afp La police et la justice se montrent prudentes sur les charges éventuelles pesant sur les dix membres présumés d'un groupe d'ultra-gauche suspectés d'actes de sabotage contre le réseau SNCF. Les gardes à vue de ces suspects, six femmes et quatre hommes, ont été prolongées mercredi, apprend-on de source judiciaire. Deux ressortissants belges figurent parmi eux. Les policiers du renseignement intérieur et de la sous-direction antiterroriste, en charge de l'enquête, ne disposent pas pour l'instant de preuves matérielles. "Il n'y a pas d'élément matériel qui permette de les rattacher directement aux actes de malveillance", explique-t-on de source policière. "On ne peut pas leur imputer individuellement tel ou tel fait précis", a-t-on précisé de source judiciaire. La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, avait annoncé elle-même l'opération dès mardi matin, avant même les premiers interrogatoires, et laissé entendre que des indices désignaient les suspects comme les auteurs des actes. A la sortie du conseil des ministres mercredi, elle s'est montrée plus mesurée. "Les perquisitions ont permis de recueillir beaucoup de documents très intéressants", a-t-elle dit sans autre précision. Les interrogatoires, qui se déroulent pour neuf des suspects à Paris et un en Lorraine, peuvent se prolonger durant quatre jours, soit jusqu'à samedi. Les suspects devront être ensuite, soit présentés à un magistrat antiterroriste, soit remises en liberté sans charges. MOUVANCE ANARCHO-AUTONOME L'affaire vise quatre actes de malveillance constatés samedi dernier sur des caténaires de l'Oise, de la Seine-et-Marne et de l'Yonne et sur un autre commis le 26 octobre en Moselle. La technique employée a été à chaque fois identique. Un fer à béton a été placé avec un système de verrouillage sur une ligne à haute tension, ce qui a amené une mise hors-tension et hors-service des réseaux au passage des trains. Par coïncidence, les policiers de la sous-direction antiterroriste surveillaient depuis avril, dans le cadre d'une enquête préliminaire, certains des suspects, ce qui leur a permis de voir certains d'entre eux s'approcher, dans la nuit de vendredi à samedi, d'une voie ferrée en Seine-et-Marne. Les policiers n'ont cependant pas constaté de visu qu'ils avaient mis en place un dispositif de sabotage et n'ont rien remarqué d'anormal sur le coup. Aucun lien n'est donc établi avec un acte précis. La police ne dispose pas encore, par ailleurs, des résultats des comparaisons entre les empreintes digitales et génétiques des suspects et les traces relevées sur les mécanismes utilisés pour les sabotages. Enfin, la police n'a retrouvé ni horaires de train, ni carte détaillée du réseau SNCF, ni explosifs, a déclaré cette source policière, démentant des informations de presse. Aurait en revanche été découvert, selon plusieurs médias, un manuel décrivant la conduite à tenir en cas de garde à vue, mais ce type de document circule largement parmi les activistes habitués aux interpellations après des manifestations. Les suspects appartiennent à une mouvance appelée par les policiers "anarcho-autonome", dont la présence a été remarquée lors de manifestations politiques comme celles qui avaient visé le Contrat première embauche (CPE) en 2006, ou en marge de sommets internationaux. Ces personnes seraient, selon les spécialistes, au nombre de quelques centaines en France. Michèle Alliot-Marie estime qu'elle a amené la police à les surveiller de plus près. Thierry Lévêque, édité par Yves Clarisse
  22. Cadre permanent : statut cheminot et tout ce qui va avec (statut, réglementation déroulement de carrière, caisse de prévoyance, caisse des retraites etc...) CDI : contractuel : régime général de sécurité sociale et code du travail
  23. France Actus L'humanite.fr 11-11-2008 Sabotages à la SNCF : une vingtaine d'arrestations Une série d’arrestations dans "le milieu de l’ultra gauche", dixit le ministère de l’Intérieur, a été opérée mardi matin, dans l’enquête sur les actes de malveillance identiques ayant gravement perturbé le trafic voyageurs samedi. Dix personnes ont été interpellées en liaison avec les actes de sabotage commis ces derniers jours contre des caténaires de la SNCF, annonce mardi le ministère de l’Intérieur. Les interpellations, une vingtaine au total, ont eu lieu à Paris, Rouen, dans la Meuse et à Tarnac en Corrèze, dans un groupe "vivant en communauté et bien inséré dans la population locale", selon une source proche de l’enquête. Depuis plusieurs mois, la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) surveillait cette mouvance et c’est sur des informations émanant d’elle que la Sous-Direction anti-terroriste a opéré. Selon une source proche du dossier, la SDAT enquêtait sur cette mouvance depuis avril pour des "dégradations", sans autre précision. La SDAT, toujours selon cette source, s’interroge sur "d’éventuels liens avec l’ultra-gauche allemande qui a déjà revendiqué des actions contre des trains transportant des déchets nucléaires". Pour l’heure, il faut prendre avec prudence ce coup de filet, tant il corrobore les vues de la ministre de l’Intérieur, qui, mardi, rappelait que "dès mon arrivée au ministère de l’Intérieur, j’ai souligné les risques d’une résurgence violente de l’extrémisme radical", a-t-elle poursuivi. "J’observe depuis quelques années une radicalisation de la mouvance de l’ultra-gauche." Le gouvernement et la direction de la SNCF avaient évoqué la thèse d’une action concertée de sabotage après une série d’actes de malveillance sur le réseau ferré ces dernières semaines. "Cette opération réussie, conduite en plusieurs points du territoire, a été rendue possible grâce au travail de renseignement effectué depuis des mois sur cette mouvance par la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) et aux investigations conduites sur ce groupe par la sous-direction antiterroriste (SDAT)", précise le ministère de l’Intérieur à propos de cette mouvance "anarcho-autonome". Cinq actes de malveillance sont en cause : à Vigny (Moselle) le 26 octobre, et quatre autres dans l’Oise, la Seine-et-Marne et l’Yonne commis samedi dernier Fers à béton Cinq des six incidents récents ont été provoqués par des fers à béton posés sur des caténaires, les fils d’alimentation électrique qui surplombent la voie, de sorte que le président de la SNCF, Guillaume Pepy, interrogé sur l’hypothèse d’un sabotage organisé, a déclaré : "Nous nous posons la question". La SNCF a indiqué n’avoir pas reçu de revendication de ces actes. Samedi, le trafic de quelque 160 TGV, Thalys et Eurostar a été perturbé jusqu’en milieu d’après midi. De 23H30 samedi à 4H00 dimanche, des équipes techniques ont réparé les caténaires sur la ligne Paris-Lille au kilomètre 40 et sur la ligne Lille-Paris au kilomètre 28. La situation était revenue à la normale dimanche matin, a indiqué la SNCF. Le premier TGV Paris-Lille est ainsi parti sans problème à 7h59 dimanche. Dans la nuit de vendredi à samedi, des tiges de fer à béton ayant été fixées sur des caténaires, dans l’Oise, l’Yonne et la Seine-et-Marne, les lignes à grande vitesse (LGV) Nord, Est et Sud-Est avaient été affectées après que ces fers eurent été percutées à 170 km/h par les trains-balais. Ceux-ci vérifient quotidiennement à 05H00 la sécurité des voies avant l’ouverture au trafic commercial. Selon un spécialiste de l’entretien des caténaires parlant sous le couvert de l’anonymat, ces actes de sabotage sont faciles à organiser pour des gens connaissant bien la SNCF et Réseau ferré de France. "Le travail d’entretien sur les caténaires s’effectue la nuit sur les lignes à grande vitesse (LGV), le courant est coupé pendant nos interventions, il suffit de savoir quand a lieu une intervention pour prendre une échelle et installer le fer à béton et repartir", a expliqué ce spécialiste à l’AFP. "On peut aussi utiliser nos perches isolantes qui mesurent environ sept mètre pour faire la même opération, pratiquée quotidiennement par des agents et qui demande très peu de temps", a-t-il précisé, observant qu’il y a des travaux toutes les nuits sur les lignes LGV. "Lorsqu’une caténaire rompt soudainement, cela fait des dégâts sur 300 à 400 mètres", a-t-il expliqué. Les enquêtes en cours sont menées "sous la "responsabilité directe" du directeur général de la gendarmerie nationale, selon le souhait de la ministre de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie. Les sections de recherches de Paris, Amiens et Dijon sont saisies, avec l’aide des services techniques de recherche judiciaire et de documentation (STRJD) et l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN). S’agissant de la prévention, police et gendarmerie ont reçu une circulaire leur demandant de contacter les directions de la SNCF qui leur signaleront "les points sensible" du réseau ferré. Interrogée sur l’hypothèse d’un sabotage concerté, un porte-parole du Sirpa a indiqué que "les constatations effectuées par les gendarmes n’ont pas permis pour le moment de confirmer ni cette hypothèse, ni une autre" ajoutant que la "gendarmerie n’entendait pas s’exprimer durant le déroulement de l’enquête". La situation samedi avait été aggravée dans la matinée par la découverte du corps d’un homme déchiqueté sur l’axe Paris-Lille, entre Pierrefitte (Seine-Saint-Denis) et Garges-Lès-Gonesse (Val-d’Oise). Le commissariat de Garges-Lès-Gonnesse a indiqué dimanche n’avoir toujours pas identifié cette personne, n’étant pas en mesure de confirmer l’hypothèse d’un suicide ou toute autre hypothèse.
  24. France Actus L'humanite.fr 11-11-2008 Les cheminots entre soulagement et interrogations Les syndicats de cheminots se sont montrés "soulagés" mardi par l’annonce de la garde à vue de dix personnes après les "sabotages" de caténaires de la SNCF, mais s’interrogeaient sur l’absence de résultats pour des événements similaires intervenus en 2007. "Nous actons positivement qu’il n’y ait pas de cheminots parmi les personnes interpellées", a déclaré Didier Le Reste (CGT Cheminots), jugeant "impossible d’imaginer que les cheminots en activité ou en retraite puissent casser leur outil de travail". Dix personnes "appartenant à l’ultra-gauche mouvement autonome", selon le ministère de l’Intérieur, ont été placées en garde à vue dans l’enquête sur les "sabotages" à la SNCF, Michèle Alliot-Marie précisant qu’aucune n’appartenait à l’entreprise. Arnaud Morvan (CFDT Cheminots) a exprimé son "soulagement parce que visiblement aucun agent SNCF n’est concerné dans cette affaire et que cela va contribuer à rassurer la clientèle", tout en disant vouloir "rester prudent" à ce stade de l’enquête. "Soulagement" aussi pour Bruno Duchemin (Fgaac, conducteurs), "parce que ces actes pouvaient mettre en danger la sécurité de circulation". Selon Bernard Aubin (CFTC Transports), "l’arrestation des saboteurs présumés" contribuera à "lever le climat de suspicion". Sud Rail a "pris acte" des déclarations du gouvernement, disant ne pas avoir "d’avis sur la réalité ou non de cette "mouvance" répartie aux quatre coins du pays" et mettant en garde "ceux qui frisent la diffamation en voulant confondre "terrorisme et action syndicale". La fédération a noté que des événements similaires intervenus il y a un an avaient à l’époque été "utilisés pour décrédibiliser ceux qui poursuivaient la lutte pour défendre les retraites". "Le matin même, des dirigeants SNCF de très haut niveau disaient savoir qui avait fait ça. Un an après ?", a interrogé le syndicat. "Nous attendons toujours les résultats des enquêtes sur les actes de sabotage de novembre 2007", a aussi souligné Didier Le Reste, en demandant la poursuite des investigations pour que "toute la lumière soit faite". Tant la CGT que Sud Rail ont souhaité que cette affaire n’occulte pas des problèmes de fond. Outre un "désengagement financier" de l’Etat au détriment des infrastructures, Didier Le Reste a pointé la "part de responsabilité" de la SNCF, qui "a supprimé plus de 19.000 emplois depuis 2002 et réduit de 20% les effectifs affectés à la surveillance et à la maintenance des installations". Soulignant "l’urgence de moyens et de mesures de fond pour assurer une maintenance correcte des installations et matériels ferroviaires", Sud Rail a demandé d’"arrêter de supprimer les emplois de cheminots".
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.