Aller au contenu
Le Web des Cheminots

Dom Le Trappeur

Membre SNCF
  • Compteur de contenus

    14 623
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur

  1. http://www.cheminots.net/forum/index.php?showtopic=15995 Relevé de conclusions de la réunion DCI du 19 novembre : sncf / CGT SUD FO CFTC CGC Communiqué Fédération Cheminots CGT
  2. Ben ouai pour eux même le Patron de la SNCf est un cheminot, un vrai gratte-cailloux... okok
  3. On va enfin avoir la version définitive... du RH 077 okok
  4. J'espère qu'ils ne trouveront pas de photos de Cheminots tout nus ... (planquez les calendriers de l'Orphelinat ONCF... ) Apparté : y'en aura un cette année... ma femme a particulièrement apprécié celui de 2008...
  5. C'est pourtant les trains SNCF qui déraillent quand ils sont dans le bon sillon... nonmais
  6. Instabilité du Fret ...perquisition à la direction de la SNCF et de Fret SNCF... Ils cherchent le préavis de grève ?
  7. Une instabilité pousse la fermeture du site Voyages-SNCF.com 20/11/2008/17h30 Nil Sanyas Alors que les syndicats CGT-cheminots et Sud-Rail ont récemment annoncé qu'ils maintenaient leur préavis de grève à la SNCF pour dimanche soir, le site voyages-sncf.com a durant plusieurs heures été indisponible cette après-midi, pour raison de maintenance. Selon Rachel Picard, la Directrice Générale du site de la SNCF, cette maintenance fait suite à la mise en ligne cette nuit d'une toute nouvelle version du fameux site. Or « nous avons détecté ce matin des problèmes techniques qui entraînent une instabilité du site et nous empêchent de vous garantir une qualité de service satisfaisante » explique la Directrice Générale. Troisième site d'e-commerce le plus visité en France derrière eBay et PriceMinister, et donc premier hors sites d'occasion, Voyages-SNCF est un site incontournable et indispensable pour des millions d'internautes. 38 millions de billets ont ainsi été vendus en 2007. Plus de peur que de mal néanmoins, le site étant à l'heure actuelle parfaitement disponible. Selon l'AFP, qui a pu interroger le porte-parole de la SNCF, « les usagers qui devaient imprimer leur billet via internet pour voyager jeudi peuvent monter dans leur train et présenter leur carte d'identité ainsi qu'une confirmation de leur réservation aux contrôleurs ».
  8. A lire également je ne sais si il y a un rapport avec le contenu de ce fil... http://www.cheminots.net/forum/index.php?s...mp;#entry216705
  9. SNCF: les syndicats décident ce vendredi s'ils maintiennent leur grève Le leader de la CGT-cheminots, Didier Le Reste, a indiqué que les syndicats lançant un appel à une grève SNCF à partir de dimanche soir décideraient vendredi après-midi s'ils le maintenaient, ajoutant que "tout reste ouvert", dans une interview parue vendredi dans Le Parisien. "Les négociations continuent. Nous apprécierons et nous retournerons vers les cheminots et nos organisations avant de rendre vendredi après-midi notre décision définitive. A cette heure, tout reste ouvert même si le décret du gouvernement marque effectivement un recul", a déclaré le secrétaire général de la fédération CGT des cheminots, premier syndicat de l'entreprise. Ce décret, paru jeudi, entérine un projet de réforme a minima pour les cheminots du fret, plusieurs dispositions importantes portant notamment sur l'allongement du temps de conduite de nuit ayant été retirées du projet initial sous la pression des syndicats. Alors que la Fgaac (2e syndicat de conducteurs) et la CFDT ont levé jeudi un préavis de grève qu'ils avaient déposé pour vendredi soir, une intersyndicale de cinq organisations (CGT-Sud-FO-CFE/CGC-CFTC) a pour le moment maintenu son préavis pour un mouvement reconductible à partir de dimanche soir. "Grâce à la mobilisation des cheminots, les dispositions du décret, c'est clair ne s'appliqueront pas dans les prochains mois", s'est félicité M. Le Reste. Mais "dans le cadre de notre préavis, nous voulons le retrait des roulements (tableaux de service, NDLR) prévus avec les 923 agents de conduite volontaires, dont certains sont des pseudo-volontaires victimes d'un chantage à l'emploi, à la rémunération ou à la mutation", a-t-il ajouté. La SNCF a décidé mercredi de reporter de plusieurs mois la mise en oeuvre de la réforme du fret qui devait être expérimentée par 923 conducteurs volontaires à partir du 14 décembre, mais sans renoncer au principe de ce volontariat. Selon M. Le Reste, le président de la SNCF, Guillaume Pépy, "ne comprend que le rapport de forces". "Pepy se veut dans la continuité de Louis Gallois (ndlr: président de la SNCF de 1996 à 2006) mais ce dernier était un grand serviteur de l'Etat avec qui le dialogue était clair et direct. Je ne retrouve pas chez Pepy la même franchise vis à vis de la CGT", a ajouté le dirigeant cégétiste
  10. Copier coller de l'article avant sa disparition de la toile... Concurrence dans le fret: la DGCCRF saisit des documents à la SNCF Jean Ayissi AFP/Archives ¦ Des trains de fret, le 22 novembre 2007 à Drancy Avec la concurrence sur le fret, la SNCF a-t-elle déraillé? La DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) a saisi des documents dans les locaux de l'entreprise publique dans le cadre d'une enquête sur les conditions d'ouverture à la concurrence du marché du fret, selon des informations du site du «Parisien». Les enquêteurs ont placé sous scellés une série de documents saisis dans les bureaux de Guillaume Pepy, le président de la SNCF, de Pierre Blayau, le patron de la branche Transport-Logistique et d'Olivier Marembaud, l'ancien patron du Fret. Ils ont fait de même à la direction du Fret SNCF à Clichy dans les bureau du nouveau patron de cette division, Luc Nadal, et de son adjoint Alain Declercq. Pratiques anticoncurrentielles Cette intervention aurait été musclée, selon plusieurs témoins. Le motif de cette descente de la DGCCRF: la SNCF est soupçonnée d'avoir usé de pratiques anticoncurrentielles dans «les conditions de commercialisation des capacités wagons et des capacités sillons». Libéralisé progressivement à partir de 2003 et totalement ouvert à la concurrence en 2006, le transport ferroviaire de marchandises a vu l'apparition de puissants opérateurs privés (Veolia cargo rail, Euro cargo rail...). Et la SNCF est également concurrencée par des réseaux étrangers comme la puissante compagnie allemande Deutsche Bahn. En deux ans, les rivaux de la SNCF lui auraient déjà pris entre 8% et 10% du marché mais ils se plaignent régulièrement des pratiques agressives et monopolistiques de l'entreprise publique. Lourde amende Le «Parisien» détaille: «La SNCF met à disposition ses compétences techniques pour l'attribution des sillons, qui sont l'équivalent des créneaux horaires dans l'aérien. De là à penser qu'elle s'attribue les meilleurs horaires...» Si l'enquête de la DGCCRF va à son terme, la SNCF est passible d'une lourde amende. Cette enquête intervient alors que le fret devrait une nouvelle fois subir de lourdes pertes. La branche Fret SNCF a perdu 240 millions d'euros en 2007 et Laurent Russeil, secrétaire général adjoint de la CGT-Cheminots, a indiqué mercredi que le déficit attendu pour 2008 était «d'environ 300 millions d'euros.» La direction avait lancé cet été un appel à des conducteurs volontaires pour expérimenter une nouvelle organisation du travail visant à rendre «les cheminots du fret aussi compétitifs que ceux du privé», qui avait contribué à déclencher le conflit social actuel sur l'organisation du travail. Jean Ayissi AFP/Archives ¦ Des trains de fret, le 22 novembre 2007 à Drancy 20minutes.fr
  11. Ben Marc ...sont pas venus perquisitionner ta loc les poulagats ...???
  12. N'oubliez pas : - Nicolas Sarkozy a sauvé Alsthom, Arcelor Gandrange et il a libéré Ingrid Betancourt. - Nicolas Sarkozy peut encercler ses ennemis. Tout seul. - Quand Nicolas Sarkozy pisse face au vent, le vent change de direction. - Nicolas Sarkozy peut claquer une porte fermée... - Nicolas Sarkozy a déjà compté jusqu'à l'infini. Deux fois. - Certaines personnes portent un pyjama Superman. Superman porte un pyjama Nicolas Sarkozy. - Jésus Christ est né en 1955 avant Nicolas Sarkozy. - Nicolas Sarkozy ne porte pas de montre. Il décide de l'heure qu'il est. - Nicolas Sarkozy peut diviser par zéro. - Dieu a dit : que la lumière soit ! Et Nicolas Sarkozy répondit : On dit s'il vous plaît. - La seule chose qui arrive à la cheville de Nicolas Sarkozy... c'est sa chaussette. - Quand Google ne trouve pas quelque chose, il demande à Nicolas Sarkozy. - Nicolas Sarkozy fait pleurer les oignons. - Les Suisses ne sont pas neutres, ils attendent de savoir de quel coté Nicolas Sarkozy se situe. - Pour certains hommes le testicule gauche est plus lourd que le testicule droit. Chez Nicolas Sarkozy,chaque testicule est plus lourd que l'autre. - Nicolas Sarkozy sait parler le braille. - Il n'y a pas de théorie de l'évolution. Juste une liste d'espèces que Nicolas Sarkozy autorise à survivre. - Nicolas Sarkozy et Superman ont fait un bras de fer, le perdant devait mettre son slip par dessus son pantalon. - Nicolas Sarkozy a un jour avalé un paquet entier de somnifères. Il a cligné des yeux. - Nicolas Sarkozy mesure son pouls sur l'échelle de Richter. - Nicolas Sarkozy connaît la dernière décimale de Pi. - Nicolas Sarkozy peut taguer le mur du son. - Quand la tartine de Nicolas Sarkozy tombe, la confiture change de côté. - Dieu voulait créer l'univers en 10 jours. Nicolas Sarkozy lui en a donné 6. - Nicolas Sarkozy est capable de laisser un message avant le bip sonore. - Une larme de Nicolas Sarkozy peut guérir du cancer, malheureusement Nicolas Sarkozy ne pleure pas. - Quand Nicolas Sarkozy passe devant un miroir, il n'y a pas de reflet : il n'y a qu'un seul Nicolas Sarkozy. - Si Nicolas Sarkozy dort avec une lampe allumée, ce n'est pas parce qu'il a peur du noir mais parce que le noir a peur de lui. - Le calendrier de Nicolas Sarkozy passe du 31 mars au 2 avril. ... Personne ne fait de blague à Nicolas Sarkozy. Ne l'oubliez jamais !
  13. Le fichier Edvige officiellement retiré, ses opposants restent "vigilants" David ARRODE Le fichier policier Edvige a été officiellement retiré jeudi, ce qui lui ôte toute existence légale, à la satisfaction de ses opposants qui restent toutefois "vigilants" face au "flou" entourant la mise en place de sa future version. Le retrait d'Edvige, qui a remplacé le 1er juillet le fichier des Renseignements généraux (RG), a été décidé mi-septembre par le gouvernement à la suite du tollé provoqué par le type de données "sensibles" collectées (santé, sexualité, personnalités, mineurs dès 13 ans). Mais ce n'est que jeudi que le Journal officiel a publié un bref décret du ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie annonçant que "le décret numéro 2008-632 du 27 juin 2008 portant création d'un traitement automatisé de données à caractère personnel dénommé +Edvige+ est retiré". Le remplacement d'Edvige, acronyme d'"Exploitation documentaire et valorisation de l'information générale", par un nouveau fichier, annoncé par Matignon le 18 septembre, n'est toujours pas effectif. Le décret instituant ce nouveau fichier, baptisé EDVIRSP (pour "exploitation documentation et valorisation de l'information relative à la sécurité publique"), est actuellement soumis à l'avis de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil), qui délibérait à son sujet jeudi. Il devrait être ensuite présenté au Conseil d'Etat. Le nouveau fichier ne devrait plus inclure des données sur la santé ou la vie sexuelle ainsi que sur des personnalités exerçant un mandat ou jouant un rôle institutionnel, économique, social ou religieux "significatif". Juridiquement, le "retrait" d'Edvige, à distinguer d'une "abrogation", a un effet rétroactif. Cela signifie que ce fichier "n'a jamais existé", a expliqué Hélène Masse-Dessen, avocate du collectif d'associations "Non à Edvige". "Toutes les informations rentrées sont censées disparaître." Un document interne du ministère de l'Intérieur sur "l'évolution des fichiers de renseignement", daté du 17 octobre et évoqué par l'AFP le 26 octobre, avait anticipé en demandant aux services concernés "de cesser toute alimentation ou consultation du fichier" Edvige et "de retirer de ce fichier les données qui ont pu y être intégrées". Cette note du directeur de cabinet de Michèle Alliot-Marie précisait aussi que l'ancien fichier des RG ne pouvait "depuis le 1er juillet 2008 faire l'objet d'aucune alimentation nouvelle" et qu'"à partir du 31 décembre 2009, toute consultation de ce fichier sera également impossible". Dans l'attente du nouveau fichier EDVIRSP, plus aucune donnée du type de celles jusqu'à présent collectées ne peut donc légalement être répertoriée, ce qui laisse dubitatifs les juristes. L'un d'eux, interrogé jeudi par l'AFP, n'imagine pas les policiers stopper toute collecte en attendant EDVIRSP, soulignant qu'il existe d'autres fichiers comme par exemple Cristina, soeur jumelle d'Edvige classée secret-défense, qui peuvent donner une base légale à ce travail de renseignement. "On est maintenant dans un flou juridique et ce flou ne profite jamais aux libertés", a commenté Mme Masse-Dessen. D'où la satisfaction prudente des opposants à Edvige. Le retrait est "une première victoire qui n'altère pas notre vigilance", a commenté le Collectif contre l'homophobie. "La vigilance et la mobilisation restent plus que jamais à l'ordre du jour", a renchéri l'association "Imaginons un réseau internet solidaire" (Iris).
  14. Les NANOTECHNOLOGIES ... Entretien Alain Obadia « Les nanotechnologies concernent l’intérêt général » Grenoble, haut lieu des nanotechnologies, accueille demain un Forum de l’Humanité sur les enjeux liés à ce secteur. Entretien avec Alain Obadia, membre du Conseil économique et social, auteur d'un rapport sur les technologies de l’infiniment petit. Lien direct avec le rapport : http://www.conseil-economique-et-social.fr...3based/base.htm Que recouvre exactement l’appellation nanotechnologies ? Alain Obadia. Les nanotechnologies sont un ensemble de technologies portant sur des objets dont l’une des dimensions est inférieure à 100 nanomètres. Un nanomètre correspond à un millionième de millimètre. C’est environ 30 000 fois plus fin que l’épaisseur d’un cheveu. Si l’on s’en tient à cette définition générale, on comprend déjà que les nanotechnologies sont par essence transversales à de nombreux domaines : la mécanique, la biologie, l’électronique, les matériaux, l’énergie… Plus précisément, quelles sont les applications possibles ? Alain Obadia. Les nanotechnologies ne relèvent pas de la pure prospective. Elles font d’ores et déjà partie de notre vie. Par exemple, dans le domaine de l’électronique, nombre de composants ont atteint la dimension nanométrique. La lecture des disques durs des ordinateurs utilise des technologies nanométriques. Dans le domaine des matériaux, on peut évoquer, par exemple, les pare-brise hydrophobes, sur lesquels les gouttelettes d’eau n’ont aucune adhérence, ce qui les rend « autonettoyants » ; il y a également les nanotubes de carbones, déjà utilisés, entre autres, dans les raquettes de tennis, les cadres de vélo, de nombreux matériaux composites auxquels ils confèrent des qualités de solidité, de légèreté et, dans certains cas, de flexibilité. Ces qualités augmentent les performances. Grâce aux nanotechnologies, des progrès considérables sont attendus notamment en matière médicale. Elles permettraient des avancées considérables pour des prothèses ou des implants biocompatibles. D’ores et déjà, on travaille sur des médicaments mieux ciblés, sous la forme de nanocapsules, pouvant être dirigées vraiment vers les cellules que l’on souhaite traiter. Cela permettrait des progrès considérables dans la lutte contre le cancer, voire le sida, etc. Dans le domaine de l’information et de la communication, la miniaturisation des processeurs n’est pas encore arrivée à son terme. Les perspectives sont des capacités de calcul beaucoup plus importantes, c’est-à-dire une augmentation de la vitesse de traitement des informations et des capacités mémoires. De plus en plus, des processeurs seront intégrés dans les objets du quotidien : du mobilier aux équipements ménagers en passant par les textiles qui peuvent devenir « intelligents », c’est-à-dire supports de communication ou thermo-adaptables. Citons également les progrès en matière d’environnement, grâce à la détection et à la filtration de matières polluantes, ou les progrès en matière d’énergie dans le photovoltaïque ou les piles à combustible. Plus globalement, nombre de processus industriels sont concernés. Ainsi, l’utilisation des nanotechnologies est porteuse d’une nouvelle vague de développement technologique, à côté de laquelle il n’est évidemment pas question de passer. N’y a-t-il pas un effet de mode dans le développement des nanotechnologies ? Alain Obadia. Il est vrai qu’existe une tendance à accommoder le préfixe nano à toutes les sauces. Cet usage abusif vient du fait que les nanotechnologies représentent un domaine de pointe et sont donc considérées comme un label, une garantie de qualité et de précision. Cela étant, on observe déjà ces derniers temps un infléchissement, notamment du côté des industries cosmétiques. Celles-ci communiquent moins sur cette question et valorisent moins le préfixe nano sur leurs produits. Cela tient à ce que nous sommes encore dans les prémices de l’indispensable débat de société sur la nécessité d’une politique active de prévention des risques. Pour l’heure, ce sont les peurs qui dominent. Il est plus simple pour certains industriels, enfermés dans des logiques court-termistes, d’essayer de contourner ces - inquiétudes plutôt que de faire un réel effort de transparence et de recherche, à partir d’une prise en compte de ce que les inquiétudes exprimées ont de légitime et de positif. Il y a aujourd’hui une véritable prise de conscience, du côté de l’opinion publique, de la nécessité de maîtriser socialement les technologies nouvelles, et les nanotechnologies en particulier. Louvoyer avec cette exigence, c’est participer à l’obscurantisme, aux idéologies de régression sociale. Les promoteurs des nanotechnologies mettent souvent en avant le gain de temps et d’argent que celles-ci permettraient. Ce discours est-il fondé ? Alain Obadia. Il y a indéniablement une part de vérité dans ce discours, qui correspond tout simplement à l’avancée des connaissances scientifiques et des technologies associées. Mais évidemment, on ne peut se contenter de ce discours. Il y a nécessité de maîtriser socialement le progrès technologique, son utilisation. Cela implique de définir un certain nombre de règles permettant d’appliquer le principe de précaution au bon sens du terme, c’est-à-dire comme un principe d’action raisonnée, et non comme un principe d’abstention. Un débat public transparent doit être impulsé à partir d’une expertise pluraliste, permettant que l’ensemble des questions de sécurité, de santé, mais également de respect des libertés publiques puissent être prises en compte et faire l’objet de règles préventives. Quels risques les nanotechnologies font-elles courir aux libertés publiques ? Alain Obadia. D’abord, il y a beaucoup de fantasmes en la matière. L’une des premières manifestations publiques du thème des nanotechnologies pour le grand public a été un roman d’anticipation (la Proie, de Michael Crichton) dont le thème était la destruction de l’humanité par des nanorobots capables de s’autoreproduire. Inutile de dire que nous sommes là dans le domaine de la plus pure science-fiction. Les nanotechnologies posent certes des problèmes de respect des libertés individuelles. Mais c’est le cas de toutes les technologies susceptibles d’être utilisées pour la localisation de personnes. La spécificité des nanotechnologies à cet égard tient à la perspective de nanopuces dans les objets de notre quotidien, qui pourraient permettre de suivre les individus partout où ils sont. C’est d’ores et déjà le cas des RFID, c’est-à-dire la détection d’objets par radiofréquence. Il est fortement question d’intégrer ces puces dans l’ensemble des objets proposés à la vente dans les hypermarchés, le but premier étant de supprimer les caisses manuelles. Mais on peut très bien envisager que chacun de nous finisse par se trouver entouré d’un halo d’objets parfaitement connus et repérables à distance par une tierce personne. Les menaces qu’une telle perspective fait peser sur les libertés individuelles constituent un enjeu de société, et non une raison de renoncer aux progrès technologiques. Il faudrait commencer par rendre obligatoire la déclaration à la Commission nationale informatique et libertés (CNIL) de tous les objets susceptibles de permettre la traçabilité des individus. C’est là l’une des recommandations du Conseil économique et sociale (CES). Il faudrait aussi, à partir de là, définir les modalités de recours juridiques en cas de dérives. Et en matière sanitaire, quels sont les dangers ? Alain Obadia. Certains produits sont susceptibles de passer les barrières biologiques. On peut très bien envisager, par exemple, qu’une crème solaire nanostructurée, dotée de propriétés de transparence pour des raisons esthétiques, puisse éventuellement traverser l’épiderme, du fait de la taille des composants. Pour tous les produits susceptibles d’affecter le corps humain, il est très important d’élaborer des protocoles de sécurité. De même, un renforcement des règles de suivi sanitaires des salariés exposés aux substances nanoparticulaires est indispensable. Mais la France est confrontée à l’insuffisance des moyens humains dédiés à la recherche en toxicité. Nous n’avons pas assez de spécialistes dans ce domaine, tout simplement parce que les carrières ne sont pas suffisamment valorisées. Il incombe aux pouvoirs publics de changer cette donne. C’est essentiel si nous voulons vraiment avancer dans la voie d’une maîtrise sociale des technologies. Le CES préconise un effort de formation et de recherche de très grande ampleur. Les moyens financiers nous paraissent devoir être affectés prioritairement à trois domaines particuliers : d’abord, l’étude des nanoparticules les plus utilisées industriellement, c’est-à-dire celles qui sont déjà sur le marché ou qui vont l’être. Ce sont par exemple les nanotubes de carbone, dont la forme peut être agressive pour l’organisme humain. Ensuite, l’effort de prospective doit porter sur toutes les nanoparticules appliquées au corps humain. Enfin, des recherches sur les différentes étapes du cycle de vie des nanoobjets ou nanomatériaux sont urgentes. Que deviennent les nanotubes intégrés dans les matériaux composites des objets éventuellement abandonnés dans la nature ? Comment les citoyens peuvent-ils influer sur ces questions nécessitant une grande expertise ? Alain Obadia. Des cadres existent déjà, à partir desquels impulser le nécessaire débat citoyen. En premier lieu, les institutions publiques, du Parlement aux conseils régionaux en passant par les conseils économiques et sociaux régionaux (CESR), devraient être à l’initiative. La Commission nationale du débat public (CNDP) devrait, plus globalement, être chargée d’organiser et de dynamiser ce débat sur les nanotechnologies. Elle pourrait - organiser des conférences citoyennes, avec des procédures clairement définies. Un panel de citoyens doit d’abord être constitué, puis informé à partir d’une expertise pluraliste de l’ensemble des données du problème. Partant, le débat peut faire l’objet de conclusions, portées à la connaissance des pouvoirs publics. Mais encore faut-il qu’on renforce les moyens de la CNDP. On voit bien que le nombre de problèmes, notamment technologiques, nécessitant débat national est en train d’augmenter. La CNDP n’est pas en situation aujourd’hui de pouvoir faire face à cet - ensemble de responsabilités en forte augmentation. Une telle dynamique permettrait que le débat prenne corps à une échelle plus vaste. Il ne s’agit pas d’exiger ou de prétendre que tous les citoyens deviennent experts, scientifiques. Il s’agit de leur donner les arêtes des débats entre experts. Car c’est à partir de la saisie des contradictions que s’exerce réellement la démocratie, que se forgent les jugements, que s’évaluent les précautions à prendre. Au fond, les nanotechnologies, par les questions qu’elles posent, sont une bonne occasion de faire progresser une véritable démocratie participative, c’est-à-dire une appropriation par les citoyens des questions d’intérêt général en lien direct avec leurs vies quotidiennes, y compris du point de vue du progrès social. Car les nanotechnologies ne posent pas question que pour les consommateurs, mais aussi pour les producteurs, les salariés. Ce domaine d’activité en pleine expansion ne va pas compenser les pertes d’emplois massives dans d’autres secteurs. Mais on peut espérer impulser de nouvelles règles sociales à partir de la démocratisation des enjeux économiques liées aux - nanotechnologies. Mais la compétition internationale sur ce créneau n’est-elle pas déjà trop forte ? Alain Obadia. La compétition n’en est encore qu’à ses débuts. On peut donc, peut-être plus facilement que dans d’autres domaines, intervenir pour des politiques de coopération internationale. Nous pouvons éviter le dumping environnemental et - social, dans la mesure où l’élaboration de normes communes pour les productions ayant recours aux nanotechnologies est encore embryonnaire. À l’inverse, si nous n’agissons pas dans ce sens, les conséquences peuvent être encore plus graves que dans d’autres secteurs, avec l’importation de produits ne respectant pas les règles optimales. Nous sommes face à un enjeu de civilisation. La concurrence inhérente au capitalisme conduit les pays émergents, Chine et Inde en tête, à se lancer dans la course à l’innovation nanotechnologique. La Chine est par exemple très active en matière de normalisation des - nanotechnologies. Si les citoyens, les peuples ne s’emparent pas maintenant de la gestion de ces progrès, ceux-ci peuvent alors se renverser en leur contraire, entraîner l’humanité dans une spirale régressive. Des bases solides existent aujourd’hui, avec les nanotechnologies, pour dépasser durablement les logiques de concurrence au-delà même de ce secteur d’innovation, en créant un précédent pour repenser l’économie à partir de finalités sociales, humaines. La définition de normes est un des moyens importants pour faire prévaloir un certain nombre d’impératifs en matière de santé et d’environnement. L’échelon national, notamment pour la France, doit parallèlement être réévalué. Nous avons des atouts, notamment l’existence du pôle Minatec-Minalogic à Grenoble. Ce pôle est structuré autour du Commissariat à l’énergie atomique (CEA), une entreprise publique. Mais nous savons que des pressions se développent contre la recherche publique, pour qu’elle se plie aux impératifs de profit des grands groupes. La solution face à cela passe évidemment par une revalorisation de la recherche fondamentale, notamment par des moyens financiers supplémentaires pour ce volet scientifique crucial et ceux qui le font avancer. L’autre aspect de la solution implique de développer la densité de notre tissu industriel, beaucoup trop faible par rapport à d’autres pays européens comme l’Allemagne. En France, il y a trop peu d’entreprises de taille moyenne, se situant entre 250 et 3 000 salariés. Dans les nanotechnologies, les petites structures peuvent exister dans certains domaines (notamment les biotechnologies) ; en revanche, dans d’autres, notamment l’électronique ou les matériaux, les investissements sont tels qu’il faut une certaine dimension pour les assumer. Plus généralement, nous préconisons de mobiliser le crédit en fonction d’un certain nombre de critères attachés aux projets : - développement de productions innovantes, critères sociaux et environnementaux, créations d’emplois durables. On voit, avec les nanotechnologies aussi, combien la mobilisation pour que les aides octroyées aux entreprises soient conditionnées à la tenue d’engagements chiffrés renvoie à un choix de société, à la volonté ou non de partager les acquis de la science pour impulser de nouveaux progrès. Entretien réalisé par Laurent Etre http://www.conseil-economique-et-social.fr...3based/base.htm
  15. SNCF: pas de grève vendredi soir, préavis maintenu pour dimanche dépêche AFP La Fgaac (conducteurs autonomes) et la CFDT ont annoncé jeudi lever leur préavis de grève reconductible à la SNCF pour vendredi soir, alors qu'un préavis de grève à partir de dimanche soir à l'appel de cinq autres syndicats, dont la CGT et Sud, est maintenu. La Fgaac et la CFDT ont fait cette annonce à la suite de la publication jeudi d'un décret sur l'organisation du travail dans le fret, qui a fait l'objet de négociations entre ces deux syndicats et la direction de la SNCF. Ces deux syndicats avaient indiqué lundi attendre la publication du décret pour décider de lever ou pas leur préavis, après l'avoir reporté de mardi à vendredi soir. En revanche, l'intersyndicale CGT-Sud-FO-CFE-CGC-CFTC, reçue mercredi par la direction, a maintenu son préavis pour dimanche 20H00 après avoir demandé des négociations globales sur Fret SNCF. Sur la base des nouvelles dispositions négociées avec la Fgaac et la CFDT, la SNCF a décidé de reporter de plusieurs mois la mise en oeuvre de la réforme du fret qui devait être expérimentée par des conducteurs volontaires à partir du 14 décembre.
  16. Pas de grève à la SNCF vendredi, celle de dimanche en suspens dépêche Reuters Deux syndicats de cheminots, la CFDT et la FGAAC (Autonomes), ont renoncé à leur appel à la grève à la SNCF vendredi après avoir obtenu satisfaction dans les négociations sur le temps de travail dans le secteur du fret, apprend-on auprès de la CFDT. L'appel à une autre grève pour dimanche, lancé par une intersyndicale - CGT, Sud-Rail, CFTC, FO et CGC - est en revanche maintenu. Une nouvelle rencontre pourrait toutefois avoir lieu jeudi après l'échec de celle organisée la veille. Le décret sur la durée du travail, publié mercredi au Journal officiel, "reprend les termes de la négociation", selon Arnaud Morvan, secrétaire général de la CFDT des cheminots. La CFDT avait accepté en début de semaine de reporter son préavis de trois jours dans l'attente de cette publication et est satisfaite de son contenu. "Il n'y a rien (dans le décret) qui pourrait nous amener à maintenir le préavis", a souligné Arnaud Morvan. La SNCF s'est de son côté félicitée de voir figurer dans le texte le principe de l'appel au volontariat, bien que le projet ne puisse pas être mis en oeuvre au 14 décembre comme prévu pour des raisons d'organisation. En revanche, les négociations engagées mercredi entre la direction de l'entreprise et cinq autres syndicats n'ont pas permis de parvenir à un accord, alors que court un préavis de grève pour dimanche. "Le décret est passé, donc c'est moins simple", a déclaré jeudi Nathalie Bonnet, secrétaire fédéral du syndicat Sud-Rail, qui avait demandé l'abandon total du texte et dénonce les "provocations de la direction". Les syndicats ont laissé mercredi la porte ouverte au dialogue, en demandant à être de nouveau reçus jeudi par la direction de la SNCF, qui a fait part de son intention de poursuivre la négociation. Selon un porte-parole de l'entreprise, une nouvelle réunion devrait avoir lieu jeudi après-midi. "On a dit hier qu'il y avait toujours la possibilité de revoir les syndicats. Nous, on va négocier jusqu'à dimanche", a-t-il assuré. Grégory Blachier, édité par Gilles Trequesser
  17. Ausujet du sondage Le rôle du syndicat c'est de défendre les intérêts de ses membres (et plus largement des salariés) tant sur le plan économique que sur le plan social par la revendication, l'action mais aussi par la réflexion et l'analyse, la critique, la protestation, les propositions... Et ce quelque soit les dirigeants de l'entreprise mais aussi ceux qui gouvernent l'Etat, dirigent les instances internationales (Commission européenne, FMI ou OIT par exemple) ou les collectivités (régionales, départementales, locales) car les enjeux et les sujets dépassent le seul cadre de l'entreprise (SMIC, retraites, délocalisations par exemple) En conséquence, le syndicat doit "appartenir à ses adhérents" qui doivent décider de leurs revendications et propositions, des modes d'actions, de son fonctionnement, de ses dirigeants (il devrait au sujet de ces derniers y avoir une limite à la durée des mandats syndicaux, à leur cumul, à leur nombre, à leur durée en temps et ce à tous les niveaux : il devrait par exemple être oblmigatoire de revenir à plein temps au travail au bout de 4 années de détachement par exemple) et bien sur être totalement indépendant du patronat, des partis politiques, du gouvernement , de l'Etat, des Eglises et Cultes (etc...) (ce qui renvoie aussi à la propre responsabilité des partis politiques et groupuscules politiques de respecter l'indépendance et le droit syndical...) Pour aller plus loin dans la réflexion et balancer un pavé dans la marre, je ne suis pas certain que les élections de représentativité soient une nécessité absolue, seule la notion de salarié syndiqué devrait être prise en compte (là aussi a chacun d'assumer ses choix et responsabilités).
  18. Grève surprise et totale des trams et bus de Bordeaux AP Aucun bus ni tramway ce jeudi matin à Bordeaux. Les conducteurs ont voté une grève surprise mercredi soir en raison de leurs inquiétudes liées à la signature du prochain contrat de délégation de service public des transports en commun de l’agglomération bordelaise. Les traminots se disent inquiets sur leurs futures conditions de travail, alors que la Communauté Urbaine de Bordeaux envisage de remplacer l’actuel délégataire Veolia par la filiale de la SNCF Keolis. Le vote des élus doit intervenir le 28 novembre prochain. Il s’agit d’un contrat de 750 millions d’euros sur cinq ans. Les grévistes demandent des garanties écrites du président de la Communauté Urbaine de Bordeaux Vincent Feltesse sur leurs futures conditions de travail. AP
  19. Échec d'une concertation à la SNCF pour éviter la grève AFP 18h Une réunion de concertation entre la direction de la SNCF et l'intersyndicale à l'origine d'un préavis de grève pour dimanche soir n'a pas permis de désamorcer le conflit, selon les syndicats. De nouvelles discussions pourraient toutefois se dérouler jeudi matin à la demande des syndicats, a précisé un porte-parole de la CFTC. SUD-Rail exige pour sa part l'annonce, dès mercredi soir, de l'abandon du décret contesté et du maintien des conditions de travail actuelles dans le service fret, sous peine de maintenir la grève prévue dimanche soir. "Si la direction renonce à mettre en place mi-décembre comme elle l'avait prévu des roulements dérogatoires à la réglementation actuelle du travail à la SNCF, le projet n'est pas enterré mais se mettra en place progressivement", écrit le syndicat dans un communiqué. Un porte-parole de Force ouvrière a également confirmé l'échec des discussions de mercredi, qui ont duré plus de quatre heures. "L'objectif est que tout ce qui concerne le volontariat s'écroule, on n'y est pas", a-t-il dit. La SNCF a déjà obtenu le report de mardi soir à vendredi soir d'une première grève envisagée par deux syndicats (CFDT et FGAAC, Autonomes) et espère désamorcer ce deuxième mouvement, qui rassemble CGT, FO, SUD-Rail et CGC-CFTC. Dans une lettre aux 923 cheminots du fret qui se sont portés volontaires pour travailler sous une nouvelle réglementation du travail, elle annonce qu'elle ne pourra pas mettre ce projet en oeuvre au 14 décembre afin de tenir compte de la négociation. Dans un communiqué, elle dit qu'il ne s'agit pas d'un ajournement de sa réforme mais d'un report de sa mise en oeuvre opérationnelle lié aux discussions en cours. "Le principe du volontariat est maintenu et devrait être confirmé par décret", souligne la SNCF. De leur côté, la CFDT et la FGAAC ont reporté de mardi minuit à vendredi minuit leur appel à une grève de 24 heures, dans l'attente de la publication par le gouvernement d'une nouvelle version du décret initialement contesté. Arnaud Morvand, secrétaire général de la CFDT des cheminots, a expliqué que les cheminots, méfiants, attendaient de voir le nouveau texte avant d'annuler la grève. Le président de la SNCF, Guillaume Pepy, a dit avoir voulu "privilégier la négociation avant la grève." Au départ, la direction proposait une amplitude de travail du nuit de 9h30, dont 7h30 de conduite ininterrompue, ce que les syndicats jugeaient inacceptable. L'allongement du temps de conduite sera finalement porté à 6h30 contre 6h actuellement. Le dernier mouvement social des conducteurs de train, pour les mêmes motifs, date du 6 novembre. Il avait provoqué de nombreuses perturbations. Gérard Bon, édité par Gilles Trequesser
  20. Avec un copier-coller histoire de le conserver... La SNCF dédommage mieux ses clients qu'Air France Fabrice Amedeo 18/11/2008 | En pleine grève des pilotes de ligneet peut-être bientôt des conducteurs de train, « Le Figaro » a étudié les conditions de remboursement en cas de retard ou d'annulation d'un train et d'un avion. Il ne faut pas se fier aux apparences. Plus souvent en grève qu'Air France, la SNCF n'est pourtant pas jugée à sa juste valeur. C'est vrai qu'en cas de tempête ou d'accident de personne, les clients en sont pour leurs frais, car la SNCF n'est pas responsable. Mais, dès que les retards ou les annulations de train relèvent de sa responsabilité, elle dédommage très bien ses usagers et pourrait presque donner des leçons à sa rivale aérienne. Dans le cas des grèves, les billets de train annulés sont ainsi totalement remboursés, sans condition. Enfin, en cas de panne ou d'incident sur le réseau, la SNCF offre des bons voyage dès la demi-heure de retard. « Essayez de trouver une compagnie aérienne qui considère un avion comme en retard après 10 minutes et qui commence à rembourser ses clients dès que l'appareil dépasse son horaire d'une demi-heure, explique le directeur général d'une compagnie européenne. Ça n'existe pas. » Par ailleurs, il arrive aussi que la société nationale prenne des mesures exceptionnelles. Lors des actes de sabotage perpétrés sur le réseau le 8 novembre, Guillaume Pepy, son président, a décidé de dédommager intégralement tous les voyageurs. Dans ce cas et dans bien d'autres, la SNCF va au-delà de la législation européenne. Par exemple, les textes exigent un dédommagement équivalent à 25 % de la valeur du billet en cas de retard de plus d'une heure. Or la SNCF propose un avoir (un bon voyage) d'une valeur de 33 % du prix du trajet pour un retard de plus d'une demi-heure. En revanche, la société nationale a encore des progrès à faire pour les remboursements en euros. Guillaume Pepy a annoncé le mois dernier qu'il réfléchissait au sujet et qu'à terme les clients auraient le choix entre un bon voyage et un remboursement du billet en euros au-delà d'une heure de retard. Au petit bonheur la chance De son côté, Air France se contente d'appliquer la législation européenne : tout retard de plus de cinq heures donne lieu à un remboursement. Mais rien n'est prévu pour les retards de deux à trois heures qui, eux, sont systématiquement dédommagés dans le ferroviaire. Le voyageur, s'il le souhaite, peut également se faire rembourser son trajet sous forme de billet de train ou de location de voiture. « L'avion étant plus cher que le train, ce service est plus facile à mettre en place par une compagnie aérienne que par nous », explique un cadre de la SNCF. Air France marque en revanche des points pour la prise en charge de ses voyageurs coincés à l'étranger. Elle propose systématiquement des nuits d'hôtel pendant 48 heures au maximum. Mais, depuis un an, il est un sujet sur lequel le transport aérien devrait prendre exemple sur le ferroviaire : les informations diffusées aux voyageurs en cas de grève. Depuis l'entrée en vigueur de la loi sur le service minimum, la SNCF publie en effet ses prévisions de trafic ligne par ligne, deux jours avant les perturbations. Ces informations permettent à ses clients de s'organiser et de ne pas rester coincés des heures durant en gare à attendre un hypothétique train. Dans les aéroports, c'est une autre affaire. Air France publie des prévisions de trafic approximatives et ignore, jusqu'au matin même, quelle sera sa main-d'œuvre disponible et quelles lignes seront assurées pendant la journée. Les jours de grève, c'est au petit bonheur la chance et mieux vaut prendre son mal en patience. Dominique Bussereau, le secrétaire d'État aux Transports, a promis l'an dernier qu'il remédierait à cette situation et proposerait un service minimum dans le transport aérien. Depuis, rien n'a été fait. Et les voyageurs continuent de battre la semelle devant les comptoirs d'enregistrement.
  21. Amitiés Ami Cheyenne !

  22. La SNCF se dit "ouverte" à des propositions desorganisations syndicales pour éviter la grève La SNCF s'est déclarée samedi "ouverte à des propositions des organisations syndicales" pour éviter un conflit social à la suite d'appels à la grève lancés par plusieurs fédérations. La CFDT et la FGAAC ont déposé un préavis de grève à compter du 18 novembre au soir. Quatre fédérations de cheminots (CGT, FO, Sud-Rail et CGC) ont par ailleurs décidé d'appeler à la grève reconductible à partir du 23 novembre au soir. Observant que le préavis de grève "risque de perturber gravement, et pendant plusieurs jours, la circulation des trains", la SNCF souligne dans un communiqué que "personne" aujourd'hui "ne peut supporter que les trafics ferroviaires puissent être durablement perturbés par un conflit portant sur une expérimentation de réglementation sociale avec 900 conducteurs volontaires de Fret SNCF". L'entreprise "regrette que les discussions conduites jusqu'à présent n'aient pas permis de trouver un point d'équilibre avec les organisations syndicales ayant déposé un préavis de grève". La SNCF affirme être "ouverte à de nouvelles propositions des organisations syndicales afin qu'elles permettent d'éviter un conflit social", tout en déclarant que la priorité actuelle "est d'adapter le fonctionnement et l'organisation ferroviaire pour permettre le développement du fret ferroviaire". Les fédérations de cheminots protestent contre le projet de réforme de la réglementation de travail des conducteurs du fret. AP
  23. I y a 8 OS : aucune n'a le même analyse, les mêmes objectifs, la même stratégie entre 15 et 20% de syndiqués pour les 8 OS Il y a un vrai décalage entre les OS et l'ensemble des cheminots Parmi les cheminots il y a une diversité de niveau de compréhension qui va de - "la politique de la direction et du gouvernement me convient" à - "... la grève générale illimitée pour tout faire péter" en passant par toutes les analyses possibles et imaginables... Il faut donc pour chaque OS trouver des solutions et des propositions qui tiennent compte à la fois de sa situation interne de la possible unité syndicale du niveau de mobilisation des cheminots Que la (ou les OS) recherche(nt) le plus haut niveau possible et lance (nt) une proposition d'action, c'est une chose. ça n'empêche pas d'observer avec lucidité la situation... à peu près identique à ce qui passe au plan national socialement, économiquement et politiquement... Tant qu'il n'y aura pas des perspectives crédibles, la mobilisation et l'action seront difficiles.
  24. La SNCF se dit "ouverte" à des propositions desorganisations syndicales pour éviter la grève La SNCF s'est déclarée samedi "ouverte à des propositions des organisations syndicales" pour éviter un conflit social à la suite d'appels à la grève lancés par plusieurs fédérations. La CFDT et la FGAAC ont déposé un préavis de grève à compter du 18 novembre au soir. Quatre fédérations de cheminots (CGT, FO, Sud-Rail et CGC) ont par ailleurs décidé d'appeler à la grève reconductible à partir du 23 novembre au soir. Observant que le préavis de grève "risque de perturber gravement, et pendant plusieurs jours, la circulation des trains", la SNCF souligne dans un communiqué que "personne" aujourd'hui "ne peut supporter que les trafics ferroviaires puissent être durablement perturbés par un conflit portant sur une expérimentation de réglementation sociale avec 900 conducteurs volontaires de Fret SNCF". L'entreprise "regrette que les discussions conduites jusqu'à présent n'aient pas permis de trouver un point d'équilibre avec les organisations syndicales ayant déposé un préavis de grève". La SNCF affirme être "ouverte à de nouvelles propositions des organisations syndicales afin qu'elles permettent d'éviter un conflit social", tout en déclarant que la priorité actuelle "est d'adapter le fonctionnement et l'organisation ferroviaire pour permettre le développement du fret ferroviaire". Les fédérations de cheminots protestent contre le projet de réforme de la réglementation de travail des conducteurs du fret. AP
  25. La SNCF se dit "ouverte" à des propositions desorganisations syndicales pour éviter la grève La SNCF s'est déclarée samedi "ouverte à des propositions des organisations syndicales" pour éviter un conflit social à la suite d'appels à la grève lancés par plusieurs fédérations. La CFDT et la FGAAC ont déposé un préavis de grève à compter du 18 novembre au soir. Quatre fédérations de cheminots (CGT, FO, Sud-Rail et CGC) ont par ailleurs décidé d'appeler à la grève reconductible à partir du 23 novembre au soir. Observant que le préavis de grève "risque de perturber gravement, et pendant plusieurs jours, la circulation des trains", la SNCF souligne dans un communiqué que "personne" aujourd'hui "ne peut supporter que les trafics ferroviaires puissent être durablement perturbés par un conflit portant sur une expérimentation de réglementation sociale avec 900 conducteurs volontaires de Fret SNCF". L'entreprise "regrette que les discussions conduites jusqu'à présent n'aient pas permis de trouver un point d'équilibre avec les organisations syndicales ayant déposé un préavis de grève". La SNCF affirme être "ouverte à de nouvelles propositions des organisations syndicales afin qu'elles permettent d'éviter un conflit social", tout en déclarant que la priorité actuelle "est d'adapter le fonctionnement et l'organisation ferroviaire pour permettre le développement du fret ferroviaire". Les fédérations de cheminots protestent contre le projet de réforme de la réglementation de travail des conducteurs du fret. AP
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.