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Le Web des Cheminots

Dom Le Trappeur

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Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur

  1. Je suppose que chaque OS doit "négocié" le contenu du projet de relevé de conclusions qui lui est présenté par la direction après chaque réunion de concertation dans le cadre d'une DCI, non ?
  2. Si je comprends bien il y a dépôt 'une DCI (Demande de concertation Immédiate) sur un sujet conflictuel - par une ou plusieurs OS ensuite il y a au moins une réunion de concertation direction sncf/OS ensuite un projet de "relevé de conclusion" adressé par la direction au(x) OS et ensuite nouvelle négociations sur le contenu de ce relevé de conclusion ... Comment donc ces relevés de conclusions peuvent-ils parvenir aux cheminots avant le début d'un préavis dans la mesure où ces mêmes préavis donnent lieu à des réunions de négociations dans le cadre des délais légaus de 5 jours francs avec relevés de conclusions eux-mêmes ? Au fait si parfois on voit passer (surtout sur ce forum plus que sur le terrain) ces fameux relevé de conclusions... ils ne devraient pas être portés par la direction SNCF à la connaissance de tous les agents sur le terrain , Peut-on trouver ces relevés de conclusions de DCI nationale (ou régionale) en particulier sur intranet ?
  3. C'est une partie du texte rédigée par la seule SNCF mais contestée par les Organisations syndicales signataires CGT et CFDT qui ont toujours été opposée à cette partie du texte placé en préambule de l'accord , me semble-t-il non ?...
  4. Si tout le monde pensait comme ça ...ça ouvrirait peut être des perspectives... mais je doute que tout le monde ensuite respecte la forme et la stratégie donc risque fort de désunion et on revient à la case zéro... chauqe OS observant sa propre stratégie au regard de ses objectifs et des manoeuvres/manipulations des autres (tiens c'est comme ça aussi au PS ce matin...)
  5. Y'avait pas une réunion table ronde à ce sujet vendredi dans la journée en parallèle aux discussions-négociations sur les préavis ?
  6. Le dividende par action est calculé sur les résultats financiers de l'entreprise et non sur le cours de l'action. Il faut différencier le cours (le prix de l'action) et le dividende. Une entreprise côtée en bourse peut voir le cours de son action s'effondrée. Pour autant ses comptes peuvent présenter un résultat bénéficiare (et elle peut par la même occassion mettre en oeuvre un plan de licenciements économiques...). C'est donc sur le résultat (le bénéfice de l'exploitation annuelle) que sera versée le dividende aux actionnaires (c'est une part du résultat, du bénéfice pour faire simple. Faut pas sortir de Polytechnique pour se dire que si les dirigeants de l'entreprise réduisent la masse salariales versée aux salariés, il y aura toujours plus d'argent pour les actionnaires. Sans parler que ces mêmes entreprises pèsent très fort sur leurs sous-traitants et/ou fournisseurs et diminuent leurs investissements, la recherche et la formation... L'actualité nous offre en ce moment pas mal d'opérations de ce type. En gros c'est pas la crise pour tout le monde...
  7. oublier ==>> j'y pense, j'y pense ...(et puis j'oublie...) Bonne joueuse ma chère Ermeline (un peu plus haut... =
  8. Doc sncf fret RH077 - "renoncement" 2008_11_21_sncf_Renoncement_Fret.pdf
  9. Grève SNCF: la CGT suspend son appel à la grève pour dimanche AFP 19h00 Le syndicat CGT-cheminots a annoncé vendredi "suspendre" son appel à la grève des agents de conduite prévue à partir de dimanche à 20H00, "après avoir acté les reculs imposés à la direction de la SNCF en matière de déréglementation du travail". Sud-Rail et FO avaient annoncé auparavant maintenir leur appel à la grève pour dimanche soir. Par ailleurs, le secrétaire général de la CFTC-cheminots, Alain Pottier, a de son côté annoncé vendredi à l'AFP que son organisation avait décidé de lever son préavis de grève pour dimanche soir. La CFE-CGC n'avait pas fait connaître sa position vendredi après-midi. Dans leur préavis, les cinq organisations appelaient le personnel de traction de la SNCF à la grève, pour s'opposer à des dérogations à la règlementation du travail dans le fret, Sud l'ayant élargi à l'ensemble des cheminots.
  10. Heu ça fait un moment que ça cartonne dur entre les deux ...non ?
  11. Tout à fait Ouragan mais bon on est encore loin ne serait que d'une véritable unité intersyndicale pour l'instant au vu des évènements de ces derniers jours.
  12. Grève SNCF: Sud et FO maintiennent leur préavis dimanche, la CGT consulte Sud-Rail et FO ont annoncé vendredi maintenir leur appel à la grève à la SNCF pour dimanche soir, tandis que la CGT consultait ses adhérents sur la marche à suivre, et que la CFTC se retirait du mouvement pour le retrait d'un décret réformant la réglementation du fret. FO, 6e syndicat de la SNCF, a indiqué à l'AFP en milieu d'après-midi que son préavis était "maintenu" contre une "double réglementation pour un certain nombre de cheminots", jugée "pas acceptable". "La fédération Sud-Rail confirme son appel à la grève à compter de dimanche 20H00", a de son côté indiqué Sud, deuxième organisation de la SNCF, dans un communiqué qui fustige des négociations de la direction "avec la seule CGT, excluant les quatre autres organisations syndicales qui appellent à la grève", écrit Sud. Le premier syndicat, la CGT, a indiqué à la mi-journée qu'elle procédait à des consultations en interne et qu'elle devrait faire connaître sa position d'ici la fin de la journée. Par ailleurs, le secrétaire général de la CFTC-cheminots, Alain Pottier, a de son côté annoncé vendredi à l'AFP que son organisation avait décidé de lever son préavis de grève pour dimanche soir. "Nous ne participerons pas à la grève à partir de dimanche 20H00 compte tenu des négociations qu'il y a eues et des avancées obtenues", a déclaré Alain Pottier. "On a la possibilité encore pendant quelques mois de continuer la négociation, ce que l'on préfère par rapport à un rapport de forces", a ajouté le responsable syndical. "On a pas le meilleur, mais on a évité le pire", a estimé M. Pottier. La CFE-CGC n'avait pas fait connaître sa position vendredi après-midi. Dans leur préavis, les cinq organisations appelaient le personnel de traction de la SNCF à la grève, pour s'opposer à des dérogations à la règlementation du travail dans le fret, Sud l'ayant élargi à l'ensemble des cheminots. Jeudi, après la parution d'un décret entérinant un projet a minima d'expérimentation d'une nouvelle règlementation pour les cheminots du fret, les syndicats Fgaac et CFDT ont levé un préavis déposé pour vendredi soir. Le décret entérine néanmoins le principe du volontariat pour expérimenter à l'avenir de nouvelles dispositions en terme de temps de conduite et de repos pour les conducteurs du fret, ainsi que des modifications pour le personnel sédentaire du fret.
  13. Reçu à l'instant dans ma BAL e-mails Un tract de la ST ADC de Paris Montparnasse 2008_11_21_cgt_ST_ADC_PMP.doc
  14. Chacune des OS a surtout ses propres objectifs, sa propre stratégie, en fonction de ses impératifs revendicatifs. A partir de là on ne pourra reprocher à personne de négocier avec la direction mais la question qui se pose est celle de la transparence de l'information. Pour l'instant on sait ce qu'a donné les négociations SNCF avec la Fgaac adossé à la cfdt les autres avancent leurs billes et leurs pions... Je suis et reste méfiant sur les déclarations et communiqués de cette OS depuis la fameuse note de la direction de SUD-Rail à ses structures ...
  15. Il y a effectivement des questions importantes qui se posent au moins dans trois domaines concernant les nanotechnologies : l'alimentaire le médicament et dans le domaine des libertés individuelles et collectives (possibilité de traçabilité)
  16. Dom Le Trappeur

    C'est la crise...

    Face à la crise Si vous trouvez des interviews d'autres syndicalistes ou économistes sur le sujet, merci d'avance. Bernard Thibault « Les actionnaires doivent faire l’impasse sur leurs dividendes » Pour Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, il est « indispensable que les salariés se mobilisent », dans les entreprises, dans la rue et dans les urnes. Nicolas Sarkozy semble soucieux de « moraliser le capitalisme » à l’échelle du monde, mais il annonce vouloir « accélérer » les réformes en France. Est-ce pour vous le signe que le gouvernement veut faire payer la crise aux salariés ? Bernard Thibault. Soit le président de la République sous-estime la dégradation de la situation sociale, soit il a décidé de l’ignorer. Les salariés sont lucides. Ils savent qu’ils ne sont pas à l’origine de cette crise mais qu’ils vont, d’une manière ou d’une autre, en payer les frais. Le fait que le gouvernement multiplie les annonces unilatérales qui touchent au droit social confirme qu’il est indispensable que les salariés se mobilisent. La crise est beaucoup plus profonde qu’une simple crise financière. Le président de la République a tenu, dans les Ardennes, un discours très volontariste, laissant entendre que tout ne peut être conduit selon les règles du marché, que le gouvernement serait intraitable avec les entreprises qui profiteraient de la situation. Nous y sommes. Les exemples de plans de restructuration qui ne trouvent pas de justification dans la crise se multiplient. Les solutions avancées par le G20 le week-end dernier ne sont-elles pas de nature à améliorer la situation ? Bernard Thibault. Le mouvement syndical mondial a porté des propositions pour cette réunion sur la fin les paradis fiscaux, sur les règles du commerce mondial, qui font fi des règles sociales, pour agir contre l’accroissement des inégalités ou sur la mise en pièces des systèmes de protection sociale… Mais les syndicats étaient conscients de la limite de l’exercice, qui, dans une période de transition aux États-Unis, relevait plus de la communication politique que d’une recherche de mesures efficaces pour sortir de la crise. La principale décision du G20 a été de proposer une autre rencontre en mars. Nicolas Sarkozy a consulté les syndicats pour le G20. Il avait promis un rendez-vous pour discuter de la situation française. Où en êtes-vous ? Bernard Thibault. Nulle part. Et je considère anormal que le chef de - l’État ait pris du temps avec les banquiers pour sauver le système bancaire, avec les employeurs pour aider les entreprises, et pas avec les syndicats. Il faut prendre des mesures. Le retour sur investissements des actionnaires ne peut pas rester la priorité et les salariés la variable d’ajustement des entreprises. Les actionnaires doivent faire l’impasse sur leurs dividendes. Il n’est pas normal que la trésorerie des entreprises soit utilisée pour protéger ce seul type de revenu. La CGT propose aussi d’accorder une forme de veto aux salariés avant que des suppressions d’emplois soient officiellement validées. Le seul pouvoir qu’ont les travailleurs, c’est de contester des licenciements après qu’ils ont eu lieu. Quand ils ont eu raison, ce qui est souvent le cas, ils obtiennent réparation sous forme d’indemnités, mais les emplois ont disparu. Là, il y a urgence, singulièrement dans l’industrie. Un emploi sur cinq en dépend. L’Europe prépare des mesures de soutien pour l’automobile. 47 grands industriels européens ont lancé lundi un appel à des aides de l’État. Un programme d’investissement public pour l’industrie serait-il une bonne chose ? Bernard Thibault. Ces 47 industriels n’hésitaient pas à privatiser leurs profits quand tout allait bien. Ceux qui, aujourd’hui, en appellent à - l’État pompier prônaient, il y a peu, le moins d’État permanent. Il n’est pas normal que Renault mette ses ouvriers au chômage technique et continue de verser un milliard d’euros de dividendes aux actionnaires. L’automobile mais aussi d’autres secteurs comme le bâtiment sont des activités qui ont un lien direct avec l’environnement. Or la pression sur la financiarisation de l’économie est aveugle du point de vue de ses répercussions sur la planète. Il faut modifier les manières de produire, renouveler, par exemple, le parc automobile avec des voitures moins polluantes. Mais cela n’est possible qu’avec une capacité de consommation. Une politique industrielle requiert une volonté politique, une vision du long terme, car l’activité industrielle nécessite des investissements dont on sait que le retour pour la collectivité ne se fait pas au trimestre. Que l’on peut appeler plan de relance économique ? Bernard Thibault. Oui, si on veut. Il y a besoin d’investissements publics en matière d’infrastructures, de santé, de communication… Ils sont incompatibles avec la notion de « moins d’État », qui, je veux le préciser, sert encore de boussole au débat budgétaire en discussion à l’Assemblée nationale. Assister à ce débat de plus en plus virtuel est stupéfiant. Tout le monde sait que les chiffres sont faux. Ce budget sera intenable. Et je crains que le gouvernement en profite pour justifier, le moment venu, de nouvelles coupes claires. Parmi les réformes contestées figure le travail du dimanche. Le gouvernement justifie la libéralisation par le volontariat, comme pour la retraite à 70 ans ou les heures supplémentaires. Il défend l’idée que chacun est « libre ». Est-ce que cela ne complique pas la tâche des syndicats pour contester le bien-fondé de ces réformes ? Bernard Thibault. L’attitude du gouvernement est hypocrite. Il a du mal à faire passer les pilules, du travail du dimanche, d’un nouveau CDD, du travail jusqu’à 70 ans… Il y ajoute donc la notion de volontariat. Comme si cela avait un sens ! Aucun texte ne reconnaît cette notion du volontariat. Le fonctionnement d’une entreprise est collectif. Chacun ne peut pas faire ce qu’il veut. C’est le contrat de travail qui encadre le rapport de subordination entre les salariés et l’employeur. La notion de volontariat se place dans le droit fil du slogan « travailler plus pour gagner plus ». Des salariés ont été séduits, mais beaucoup conviennent aujourd’hui qu’ils ont été floués. Sur la retraite, cela n’a aucun sens ! La CGT l’a toujours dit. Les réformes de 2003 et 2006 ont eu pour conséquence de diminuer le montant des pensions. C’est pour ça que, dans sa grande bonté, le gouvernement veut autoriser à travailler jusqu’à 70 ans… La crise financière est une bonne occasion de remettre le débat sur la table. Les salariés qui, dans le monde, sont dans un système de retraite par capitalisation sont parmi les premières victimes de la crise. Aux États-Unis, la plupart des retraités et futurs retraités ont perdu près de la moitié du montant de leur retraite. J’espère donc des prises de conscience sur la nécessité de consolider le système par répartition. Vu la contre-performance des Bourses en ce moment, l’idée de privatiser La Poste n’a-t-elle pas pris du plomb dans l’aile ? Bernard Thibault. Il n’est pas opportun d’ouvrir le capital de La Poste, pas seulement à cause de la crise financière. Peut-être que la place occupée dans notre pays par les services publics contribue à limiter l’impact de la crise. Le niveau social et les performances économiques des entreprises sont proportionnels à la qualité des services publics. Ils contribuent donc à leur efficacité. Cela n’est pas seulement une question de statut. Si une entreprise publique est gérée avec des critères du privé, le service est dégradé. Il faut donc se battre contre la privatisation, mais aussi pour une amélioration, une redéfinition du service postal. C’est ce que nous allons dire lors de la journée d’action de samedi. Comment se fait-il que les syndicats ne parviennent pas à organiser une journée d’action commune alors que tous affirment qu’il n’est pas question de laisser les salariés être les victimes de la récession économique ? Bernard Thibault. Je le regrette. La CGT a pris l’initiative d’une réunion unitaire. Il n’y a pas de grandes différences entre nous sur l’analyse de la situation, mais pas moyen d’obtenir le début d’une réaction coordonnée. Cette situation n’est pas normale. Certains considèrent que les élections prud’homales nous empêchent d’agir ensemble. Mais quand les lettres de licenciement arrivent, on ne demande pas quelle est la couleur syndicale du salarié ! Il y a débat aussi sur les formes d’actions. L’inquiétude sur l’avenir n’a jamais été aussi importante, la politique du gouvernement est majoritairement critiquée et les syndicats sont dans l’incapacité de jouer leur rôle de porte-parole de ce mécontentement. Il y a des luttes. Mais en l’absence de volonté de donner plus de puissance à ce qui s’exprime, les mouvements apparaissent dispersés. Dans ce contexte un peu morose, les salariés n’ont pas trop en tête les élections prud’homales. Comment résister à une nouvelle poussée de l’abstention le 3 décembre prochain ? Bernard Thibault. Accroître le taux de participation est notre premier objectif. La question n’est pas de répondre à la critique concernant la faible représentativité des syndicats. Car avec seulement 12 % de participation, les organisations patronales sont encore moins représentatives des employeurs que nous des salariés. La question est de se saisir du vote pour s’exprimer. La consultation est ouverte à 18 millions de salariés. Elle est la seule de cette ampleur après les élections politiques. Le soir du 3 décembre, la principale conclusion ne sera pas de savoir combien de conseillers prud’homaux de telle ou telle organisation seront élus, mais quels sont les syndicats les plus représentatifs de l’opinion des salariés dans le contexte économique et social présent. Un résultat sera plus interprété que les autres, c’est le score qu’obtiendra la CGT. C’est lui qui sert de baromètre. Il représente un parti pris contre les mesures antisociales du gouvernement, il dit que des choix différents peuvent être mis en oeuvre et exprime un besoin d’unité. Entretien réalisé par Paule Masson
  17. L'Humanité 20 novembre 2008 social - économie La SNCF suspend son projet d’allongement du temps de travail Mobilisation . La direction de l’entreprise renonce pour le moment à mettre en oeuvre sa réforme de la réglementation du travail des agents de conduite du fret. La SNCF renonce à mettre en oeuvre sa réforme de la réglementation du travail des conducteurs du fret à compter du 14 décembre prochain. Officiellement, selon la direction, il ne s’agit pas d’un abandon de ce projet qui vise entre autres à allonger le temps de conduite d’une heure trente minutes mais d’un ajournement rendu nécessaire pour l’adapter aux concessions accordées lundi à la FGAAC et à la CFDT (voir l’Humanité d’hier mercredi 19 novembre). Reste que cette déclaration de la direction contredit quelque peu celles de son directeur de l’activité fret, Luc Nadal. La direction renonce pour éviter la grève Dans un courrier adressé à 923 agents « volontaires » pour expérimenter cette nouvelle organisation du travail afin de leur annoncer l’impossibilité de sa mise en oeuvre, ce dernier affirme qu’ « un large conflit social devait être évité car, au-delà des perturbations pour les clients, il aurait créé des antagonismes et des crispations insupportables ». Le dirigeant s’en prend également implicitement aux syndicats CGT, FO, SUD, CFE-CGC et CFTC qui ont déposé un préavis de grève reconductible à compter du dimanche 23 novembre minuit. « Malheureusement une chape de plomb est tombée sur cette initiative (la réforme de la réglementation du travail - NDLR) qui aurait pu aboutir à la mise au point d’un nouveau contrat social », écrit-il ainsi. Autrement dit, si la direction renonce à mettre en oeuvre sa réforme, c’est bel et bien pour éviter une grève. les syndicats veulent maintenir la pression À l’issue de la réunion de concertation entre les syndicats CGT, FO, SUD, CFE-CGC et CFTC qui s’est déroulée hier au siège de la SNCF, le secrétaire général adjoint de la CGT, Laurent Russeil, a salué « un premier recul devant la mobilisation des cheminots ». Le responsable syndical a également réaffirmé la revendication de son syndicat que s’ouvre « une négociation sur l’organisation de la production ». « La crise que traverse actuellement Fret SNCF n’est pas due à l’actuelle réglementation du travail. Elle est le produit de la stratégie industrielle mise en oeuvre. Nous attendons donc que la direction accepte d’ouvrir les discussions sur ce sujet », explique-t-il. Dans l’immédiat, les syndicats ont annoncé qu’ils maintenaient leur préavis de grève. « La direction a déclaré à la presse que le relevé de décision de cette réunion de concertation ne serait pas conclusif. Les négociations ne sont donc pas achevées. Nous attendons de connaître les réponses qu’elle apportera à nos revendications », poursuit Laurent Russeil. Dans l’attente de nouvelles propositions de la direction de la SNCF, les fédérations de cheminots souhaitent donc « maintenir la pression ». Quant au gouvernement qui devait publier dans les prochains jours le projet de décret autorisant la réforme de la réglementation du travail, il n’avait hier pas fait savoir si, à la suite de l’annonce de la SNCF, il repoussait cette publication. Pierre-Henri Lab
  18. Ben ça vous intéresse pas... Pourtant y'en a partout dans nos matos maintenant...
  19. luxure ==>>plaisir
  20. et ce sont les salariés qui décident de l'ampleur d'un mouvement ça n'empêche que quand une direction syndicale (on a 8 OS représentant 15/20% de cheminots syndiqués...) donne son analyse et sa position que ça influe sur la direction donnée au mouvement mais que si les cheminots (syndiqués et non syndiqués) ont décidé de ne pas ou plus suivre ils influent eux aussi sur l'analyse et les les directives des syndicats... Les choses étant d'autant plus complexes qu'il y a une diversité et une désunion syndicale voir même des oppositions frontales et radicales Suffit de lire des extraits de ce fil de discussion. Et n'oublions pas le rôle essentielle de la Direction SNCF et de son encadrement managérial (aux ordres et au GIR...)
  21. Les appels d'offre sont public quand ils émanent d'un organismes publics, état, région, collectivités, organismes HLM, entreprises publics, ministères, DDE etc... mais je ne sais pas si les entreprises privées (en particulier les grosses) sont soumises à appel d'offre dans la mesure où elles font plutôt jouer la concurrence et la loi du marché (voir le cas de la grande distribution) où elles pèsent sur leurs fournisseurs...
  22. ça c'est de la stratégie... mais ça fait un moment que ça dure : entre celle de la SNCF (aux ordres du gouvernement) celle de la CFDT/FGAAC (où chacun semble d'ailleurs jouer sa partition solo) celle de la CGT et celle de SUD... et celles des autres FO CFTC CGC où est l'UNSA ? Y'en a pour tous les goûts... même la FGRCF s'y met...
  23. FGRCF : Fédération Générale des Retraités du Chemin de Fer soutenue par sud-rail en PJ : une info à ce sujet (CGT) 2008_11_20_cgt_fede_08.11.12_Communiqu__fed__sur_la_Caisse_IRRESPONSABLES.doc
  24. name='Vinces' date='21/11/2008 11:45' post='216726' Où est la logique ? Puisque la FGAAC elle-même n'appelle QUE les roulants a semettre en greve, ça represente quoi 8 a 10% du personnel ? qui vont peser pour l'ensemble des agents de la SNCF..... c'est la même logique, a la Traction la FGAAC represente quoi, sensiblement la même chose que la CGT .... Rappelons que la Fgaac s'est "adossée" à la CFDT...
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