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Le Web des Cheminots

Dom Le Trappeur

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Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur

  1. Et gros bazar ce matin sur Plaisir / Montparnasse train de voyageur en panne voie 2 à Fontenay le fleury (z5300 en UM - début d'incendie sur le circuit basse-tension de la cabine de tête) à 8h15 (heure de Super-Super Pointe à Fontenay justement deux trains bloqués derrière Secours par l'avant côté Versailles les autres trains en IPCS par la voie 1 (avec les voyageurs de 4 trains dans un seul pour évacuer trains arrêtés dans les gares intermédiaires ...) Fin du secours vers 10h45/11h... Retards de l'ordre de 50/60 minutes nombreuses suppressions de trains... et grosses difficultés de gestion au CRO de PRG C'est le 3ème incident du même type en un an (décembre 2007 et juin 2008...) Mais il parait que les cheminots et les usagers ne sont jamais contents et qu'ils passent leur temps à se regarder le nombril quand ils s'interrogent sur la régularité et la qualité du trafic...
  2. pastagas ==>> pataugas
  3. Edito du Monde Refus de vote LE MONDE | 04.12.08 | 14h30 • Toutes les enquêtes d'opinion l'attestent : dans leur très grande majorité, les salariés sont profondément attachés à la justice prud'homale, chargée de juger les litiges individuels relatifs au contrat de travail. La crise économique et la montée du chômage ont souligné une évidence : chaque salarié peut, un jour, avoir besoin des prud'hommes. Pourtant, lorsqu'il s'agit, en principe tous les cinq ans, d'élire leurs conseillers prud'homaux, les salariés boudent les urnes. Le 3 décembre, 74,5 % des inscrits se sont abstenus, soit une hausse de 7,2 points par rapport à 2002 et de 37,7 points par rapport à 1979 ! Que les élections prud'homales recueillent une nouvelle fois la palme de l'incivisme soulève plusieurs problèmes. Le fait que le refus de vote soit la grand vainqueur de ce scrutin montre que la démocratie sociale, prônée à droite comme à gauche, reste à construire. Un tel niveau d'indifférence à l'égard d'une institution jugée aussi utile que la Sécurité sociale est aussi le symptôme d'une société qui va mal. Ce n'est pas d'un désaveu que les syndicats, eux aussi reconnus nécessaires, sont victimes, c'est d'un mal d'autant plus grave qu'il ne cesse d'augmenter : le désintérêt. En commentant ces résultats, Xavier Bertrand a fait une étonnante déclaration. Le ministre du travail s'est demandé s'il ne fallait pas "développer plus largement le vote en entreprise". M. Bertrand a observé que "là où un bureau de vote a été installé dans l'entreprise, le taux de participation a régulièrement dépassé les 50 %". Vue la hausse continue de l'abstention depuis trente ans, il ne fallait pas être grand clerc pour deviner que la meilleure façon de la combattre était de voter sur les lieux de travail. Aux élections professionnelles, la participation oscille entre 64 % et 66 %. L'absence de campagne de sensibilisation, hormis quelques spots dans l'audiovisuel public, n'a pu que renforcer l'abstention. Il en résulte qu'on ne peut pas faire d'un miroir brisé un test électoral. Les syndicats qui ont progressé - la CGT (+ 1,6 point), la CFE-CGC (+ 1,2), l'UNSA (+ 1,2), Solidaires (+ 2,3) - ont su mieux mobiliser leurs sympathisants que les perdants - la CFDT (- 3 points), FO (- 2,3) et la CFTC (- 0,7). Cela les met juste en meilleure posture pour aborder, en 2009, la réforme de la représentativité syndicale.
  4. Le bonheur est contagieux, selon une étude LEMONDE.FR | 05.12.08 | 11h52 • Le bonheur des gens dépendrait du bonheur de ceux qui les entourent. C'est la conclusion des recherches menées pendant plus de vingt ans par deux scientifiques américains, dont l'étude est publiée, vendredi 5 décembre, par le British Medical Journal (BJM). Au-delà du fait, évident, que certaines émotions soient contagieuses d'une personne à l'autre, on en savait peu jusqu'ici sur l'impact, à long terme, de l'entourage d'un individu sur son bonheur, ainsi que sur le nombre et la proximité des personnes "contaminées" par le bonheur d'un tiers. L'objectif du professeur Nicholas Christakis, de la Harvard Medical School, et du professeur James Fowler de l'Université de Californie à San Diego, qui ont mené cette étude auprès de 4 739 personnes de 1983 à 2003, dans une ville du Massachussets, était donc d'évaluer si le bonheur pouvait se répandre, à long terme, d'une personne à l'autre, et dans l'ensemble d'un groupe social. Leur réponse est que "les variations dans le niveau de bonheur d'un individu peuvent se propager par vagues à travers des groupes sociaux et générer une large structure au sein même d'un réseau, créant ainsi des groupes de gens heureux ou malheureux", la proximité géographique important aussi bien que la proximité sociale. Par exemple, la probabilité qu'une personne soit heureuse augmente de 42 % si un ami qui vit à moins de 800 mètres le devient lui-même. Ce chiffre passe à 25 % si l'ami vit à moins de 1,5 km, et il continue de décliner à mesure que l'éloignement croît. Et le bonheur d'un individu peut "irradier" jusqu'à trois degrés de séparation, c'est-à-dire que l'on peut rendre heureux, l'ami de l'ami d'un ami. PAS DE CONTAGION AUX COLLÈGUES DE BUREAU "Les gens qui sont entourés par beaucoup de gens heureux (...) ont plus de chance d'être heureux dans le futur. Les statistiques montrent que ces groupes heureux sont bien le résultat de la contagion du bonheur et non seulement d'une tendance de ces individus à se rapprocher d'individus similaires," précisent les chercheurs. Les chances de bonheur augmentent de 8 % en cas de cohabitation avec un conjoint heureux, de 14 % si un proche parent heureux vit dans le voisinage, et même de 34 % en cas de voisins joyeux. Ces recherches "sont une raison supplémentaire de concevoir le bonheur, comme la santé, comme un phénomène collectif" expliquent-ils. Ce phénomène a cependant des limites : ainsi la formule ne s'applique pas au bureau. "Les collègues de travail n'affectent pas le niveau de bonheur, ce qui laisse penser que le contexte social peut limiter la propagation d'états émotionnels", selon l'étude. Dans son éditorial, le BMJ estime que cette étude "révolutionnaire" pourrait avoir des implications en termes de santé publique. "Si le bonheur se transmet effectivement par le biais des relations sociales, cela pourrait contribuer indirectement à la transmission similaire de la [bonne] santé, ce qui a des implications sérieuses pour l'élaboration des politiques", estime le journal. Dans leur introduction, les chercheurs rappellent que le bonheur est si essentiel à l'existence humaine que l'Organisation mondiale de la santé le désigne de plus en plus comme un composant à part entière de l'état de santé. Le Monde.fr avec AFP
  5. Mon épouse a reçue TROIS cartes... (dans le même bureau de vote...) pour un seul et unique travail... Manifestement l'organisation a laissé à désirere tant pour internet que pour le vote par correspondance -nombre de votes ont été renvoyés au mauvais endroits, la carte non signée etc...) Quand le vote avait lieu sur le lieu de travail quasiment (cas pour de grosses entreprises) le taux de participation est supérieur à 50% et atteint parfois 75%... 18 millions de salariés inscrits et 5 millions de votants : prendre ausii en considération que 5 millions de personnes ont voté. C'est sûr faudrait que ça s'améliore. je lisais il y a quelques jours que les principaux syndicats sont représentés dans moins de 20% des entreprises de plus de 10 salariés... En sessous n'en parlons pas et plus le nombre de salariés dans l'entreprise est important, plus on trouve de sections syndicales. Il y a un lien de cause à effet entre présence de sections syndicales dans une entreprise et participation des salariés. L'information/communication officielle sur l'orgtanisation des élections prud'homales est peu passée c'est sur, également pas de campagne officielle à la télé par exemple. A rapprocher peut être des élections politiques partielles (cantonales et législatives par exemple) où le taux de participation est souvent très faible (25/30%) Au delà on s'a^pproche de la fin de l'année, les gens sont sous la table avec les infos sur la crise financière et la crise économique ils n'entrevoient pas réellement de solutions (les annonces de Sarko d'hier tournent déjà en eau de boudin) et il n'y a pas d'opposition crédibleet audible (perspectuives- projets) Quand au syndicats ils sont en permanence cassés dans le discours sarkozien et ceux de ses sbires ... sans parler de ce qui se dit sur le terrain lui-même, ne parlons pas par exemple de ce forum ci... Alors faut pas s'étonner... Mais la situation n'est pas meilleure du côté employeurs : environ 30% mais chose intéressante les listes Medef et consorts (CGPME, FNSEA etc...) se prennent une claque de près de 8% au profit des listes économies sociales. Je n'ai pas deaucoup d'infos sur le sujet mais ça mériterait un petit examen sérieux...
  6. ...C'est créateur d'emploi "d'enleveur d'autocollants"... métier pénible cela va sans dire...
  7. Plan de relance: les réactions Voici les principales réactions au plan de relance présenté jeudi à Douai par le président Nicolas Sarkozy: - La nouvelle Première secrétaire du PS Martine Aubry a critiqué "un plan pour quasi-rien". "Ce soir, la France n'a toujours pas un plan de relance économique, social et financier à la hauteur de la crise dans laquelle elle s'enfonce", a déploré la maire de Lille lors d'un point presse rue de Solférino. Démontant "l'opération de communication" de Nicolas Sarkozy, Mme Aubry a pointé l'absence de mesure pour le pouvoir d'achat, "si ce n'est une prime de 200 euros pour 3,8 millions de Français". - L'ex-candidate socialiste à la présidentielle Ségolène Royal a dénoncé "des mesurettes qui ne sont pas à la hauteur du problème". Pour elle, "Le président de la République est maintenant déconnecté de la base et a perdu le sens de la réalité de la vie quotidienne". "On voit d'un côté des milliards qui ont été débloqués comme par enchantement pour les banques et de l'autre des filières industrielles de toute première importance qui font des profits et à l'égard desquelles il n'y a aucun respect pour les salariés". - Le président socialiste de la commission des Finances de l'Assemblée nationale Didier Migaud s'est dit "particulièrement surpris que le président de la République ait pu oublier le thème de sa campagne, la question du pouvoir d'achat". "Je trouve que le plan de relance est plus un plan de rattrapage", a-t-il ajouté, jugeant que la prime de 200 euros prévue pour les 3,8 millions de bénéficiaires potentiels du revenu de solidarité active (RSA), n'est pas à l'échelle". Je vous rappelle que le paquet fiscal c'est 10 milliards d'euros". - Le secrétaire national du PS chargé de l'Economie Michel Sapin a fustigé "un beau coup de poudre aux yeux". Dans les 26 milliards d'euros du plan de relance, pour "plus de la moitié", c'est "simplement l'Etat qui rend l'argent qu'il doit aux entreprises", a-t-il expliqué, ajoutant que "pour beaucoup d'autres" annonces, "c'est de l'habillage de mesures qui auraient été prises et qui sont éventuellement accélérées". - Le fondateur du nouveau Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon juge qu'"avec 26 milliards d'euros, le plan de relance (...) fait d'emblée pâle figure face aux 360 milliards d'euros dégagés il y a quelques semaines pour les banques et la finance". - Pour Cécile Duflot, secrétaire nationale des Verts, "ce patchwork de mesures ne répondra pas plus aux problèmes des Français que les précédents". "Face aux crises économiques, sociales et climatiques, il faut une véritable reconversion de notre économie et un partage des richesses. Mais pouvait-on attendre autre chose de Nicolas Sarkozy pompier-pyromane de cette crise économique et sociale, comme tant d'autres adorateurs de la croissance?", conclut-elle dans un communiqué. - Pour le parti communiste français, "une véritable politique de relance s'appuie sur l'augmentation des salaires". "Comment porter crédit à la promesse de construction de logement sociaux, quand la droite s'attaque avec acharnement à la loi SRU (solidarité et renouvellement urbain)?", s'interroge le PCF dans un communiqué, ajoutant que "les annonces en matière de logement contredisent dans les actes le projet de loi Boutin qui sera voté en décembre". - La LCR affirme que "ce plan de relance est très clairement en faveur des patrons : 11 milliards d'euros de remboursements anticipé et une augmentation des exonérations de charges s'ajoutant aux 30 milliards d'exonérations déjà en vigueur, plus tous les profits qu'ils pourront tirer à partir des 10,5 milliards d'investissements publics, en lien avec la dérégulation des marchés publics et des conditions de travail". - L'UMP, par la voix de son porte-parole Marc-Philippe Daubresse, salue "deux mesures fortes": "l'exonération des charges sociales pour les PME et la relance du bâtiment et de l'automobile" et rappelle que "grâce au revenu de solidarité active et au contrat de transition professionnelle les salariés les plus modestes qui seront touchés par la crise" recevront une aide supplémentaire. - Le Nouveau Centre "se félicite du plan de relance ambitieux et volontariste que le Président de la République vient de présenter aux Français". "Il est urgent que les régions dotées de compétence économiques, prennent enfin toutes leurs responsabilités, comme le fait l'Etat, pour relancer l'économie locale" souligne le parti présidé par le ministre de la Défense Hervé Morin, visant ainsi le Parti socialiste. - Le député de l'Essonne Nicolas Dupont-Aignan raille "les cachets d'aspirine du Docteur Sarkozy ne suffiront pas à guérir le malade". Le président de Debout la République déplore que "ce plan constitue un effort conjoncturel totalement insuffisant dans son ampleur, sa vitesse d'exécution et sa durée d'une part car il ne s'attaque pas aux causes profondes du mal français, dont la crise va aggraver les effets". - La CGT juge que "la relance se borne essentiellement à de nouveaux cadeaux aux entreprises sans contreparties réelles. En dehors des mesures ciblées sur l'automobile et le logement, d'impact limité, celle concernant le pouvoir d'achat est repoussée à plus tard", estime la confédération de Bernard Thibault dans un communiqué. "Les investissements publics annoncés à hauteur de 10 milliards d'euros sont entourés d'une grande imprécision et donnent le sentiment du déjà vu", assure la centrale syndicale arrivée en tête lors des élections prud'homales. - Pour la CFDT, "ce plan recycle un certain nombre de mesures déjà annoncées (...) et des remboursements d'engagements de l'Etat déjà dus aux entreprises et aux collectivités". "D'autres mesures anticipent des investissements publics dans des infrastructures". Enfin, ajoute le communiqué, "ce plan est centré sur l'investissement. Mais il est pauvre concernant la relance de la consommation et du pouvoir d'achat". - Pour FO, les annonces ne sont "pas à la hauteur des enjeux". "En opposant d'emblée dépenses d'investissement et dépenses de fonctionnement, la communication présidentielle esquive soigneusement la question du soutien des dépenses de consommation". Dans un communiqué, Force ouvrière qualifie ce plan de "catalogue" de mesures qui "entérine pour nombre d'entre-elles les engagements politiques déjà affirmés, notamment au travers du 'grenelle' de l'environnement". - La FSU estime que "le plan de relance annoncé par le président de la République à grand renfort de superlatifs, additionne en fait la réaffirmation de décisions déjà prises, des anticipations de paiements, des accélérations d'investissements et des mesures nouvelles". - La présidente du Medef, Laurence Parisot, a noté que "cette vision qui privilégie l'investissement sur le fonctionnement, l'efficacité sur la bureaucratie, le travail ou le retour le plus vite possible au travail sur l'assistanat, nous la partageons". "Cette crise est une convulsion douloureuse. Mais elle nous oblige tous à accélérer la modernisation de notre pays", juge-t-elle. Elle ajoute que "le MEDEF salue l'encouragement donné aux TPE en leur facilitant l'embauche d'un nouveau salarié". - Le PDG de Renault Carlos Ghosn évoque des "mesures très positives": "cette prime à la casse qui est annoncée pour un an va permettre selon nos prévisions qu'au lieu que le marché français soit par exemple l'année prochaine à -15%, il sera probablement à -5%. Cela va permettre d'amortir un peu la récession que nous voyons sur le marché français pour l'année prochaine", s'est réjoui M. Ghosn. AP
  8. Aubry: la France n'a "toujours pas le plan de relance" exigé par la crise La première secrétaire du PS Martine Aubry a jugé jeudi, après la présentation des mesures Sarkozy, que la France "n'a toujours pas le plan de relance" qu'exige la crise économique. "Ce soir, la France n'a toujours pas le plan de relance à la hauteur de la crise qui s'installe", a déclaré la maire de Lille lors d'une conférence de presse au siège de son parti, aux côtés de Didier Migaud, président de la commission des Finances de l'Assemblée. Elle a souligné la nécessité d'une relance du pouvoir d'achat. "Les Français ont un problème c'est le pouvoir d'achat, et c'est cela qui bloque la relance de la consommation et bien évidemment de la croissance", a-t-elle dit. "Sur ces sujets", selon elle, il n'y a eu "aucune annonce si ce n'est une prime de 200 euros pour 3,8 millions de ménages. Je dis tant mieux", mais "ce que nous demandons c'est d'abord une augmentation des salaires et surtout des minima sociaux". "Rien pour augmenter l'indemnisation du chômage et pour accompagner les licenciés, rien sur le logement, si ce n'est quelques crédits de recyclage et de rattrapage", "rien sur les investissements publics qui n'ait déjà été prévu" et "des remboursements pour les entreprises qui sont des dettes de l'Etat", a-t-elle encore dit. "Ce que nous demandions, c'est ce que Gordon Brown a fait en Grande Bretagne et José Luis Zapatero qui a annoncé en Espagne 11 milliards d'euros", a affirmé Mme Aubry. "C'est une grande déception", "c'est "un plan pour rien tant les éléments majeurs d'une relance économique ne sont pas traités", a ajouté la patronne du PS. La prime à la casse annoncée par le président évoque, aux yeux de la première secrétaire, d'autres primes de naguère: "de même qu'on avait eu la balladurette et la juppette, nous avons maintenant la sarkozette qui aura le même effet, c'est a dit un effet extrêmement éphémère, un effet d'aubaine". Elle a encore vivement critiqué "la déréglementation en matière d'urbanisme et réforme des marchés publics, mesures que la droite aime beaucoup". Selon elle, en relevant à 20.000 euros du seuil en-dessous duquel un marché public peut être conclu sans aucune procédure, "la mise en concurrence n'existe pas" et "quand on sait quelles ont été les pratiques antérieures, c'est inquiétant".
  9. Plan de relance Sarkozy: réactions CGT, FO, CFDT, FSU et Secours catholique Le plan de relance de 26 milliards d'euros annoncé jeudi par Nicolas Sarkozy pour contrer la crise a suscité de nombreuses récations dans les mondes syndical et associatif. - CGT: "La seule certitude qui ressort de ce énième discours présidentiel sur la crise, c'est que les employeurs viennent une nouvelle fois de passer au guichet", notamment en bénéficiant de "nouveaux allègements de cotisations". "Dans ce contexte, il est plus urgent que jamais qu'une action unitaire soit décidée dans les délais les plus rapides pour que les exigences des salariés s'expriment avec force". - FO "déplore l'absence totale de mesures sur le pouvoir d'achat et le déséquilibre patent entre soutien de l'offre et relance de la demande". "Les annonces du chef de l'Etat ne sont pas à la hauteur des enjeux" et "la communication présidentielle esquive soigneusement la question du soutien des dépenses de consommation". - CFDT: Ce plan "est pauvre concernant la relance de la consommation et du pouvoir d'achat" et "la mesure d'avance de RSA est largement insuffisante". "La CFDT regrette qu'un nouvel allègement du coût du travail voit le jour, sans contrepartie demandée aux entreprises en terme d'emploi et de pouvoir d'achat", mais "note cependant en positif l'augmentation des fonds alloués à l'accompagnement des chômeurs". - FSU: le plan de relance "comporte des mesures ponctuelles et très limitées envers les plus défavorisés, il omet totalement les instruments qui permettraient une politique salariale susceptible de contribuer à une relance de la consommation". La FSU "fera tout pour que les perspectives d'action unitaire interprofessionnelle prévues début 2009 se concrétisent au plus tôt". - SECOURS CATHOLIQUE: pour son président François Soulage, la prime de 200 euros aux futurs bénéficiaires du RSA est "un coup de pouce", mais "ne remplace pas une revalorisation des minima sociaux, qui ne cessent de prendre du retard sur le Smic". "De plus, les jeunes de moins de 25 ans sont une fois de plus oubliés". "Avec les mesures en faveur du logement, on est plutôt sur le sommet de la gamme du logement que sur les logements très sociaux".
  10. donc 50% n'y touchent pas...
  11. C'est vrai que la campagne électorale a été très animée... et qu'il y a eu une intense propagande (télé, radio, journaux, tracts, collage...) Regardons également les élections partielles en cours (cantonales, législatives, l'abstention frise les 75% également...)
  12. Prud'homales : la CGT progresse, la CFDT et FO reculent LEMONDE.FR avec AFP | 04.12.08 | 04h34 • Le taux de participation aux élections prud'homales de mercredi 3 décembre s'est établi à 25,5 % dans le collège "salariés", soit une abstention record de 74,5 %, selon les résultats définitifs publiés jeudi 4 décembre au petit matin par le ministère du travail. La CGT a renforcé sa première place parmi les organisations syndicales, en progressant de 1,6 point à 33,8 %, aux dépens de la CFDT, en baisse de trois points à 22,1 %, et de FO, en recul de 2,3 points à 15,9 %. La CFTC s'effrite (-0,7 point) à 8,9 %, tandis que la CFE-CGC progresse de 1,2 point, à 8,2 %, et ravit à la CFDT la première place chez les cadres avec 27,9 % des voix dans la section "encadrement". L'UNSA (syndicats autonomes), en cours de rapprochement avec la CFE-CGC, gagne 1,2 point, à 6,2 %, tandis que l'Union syndicale Solidaires, qui comprend les syndicats SUD, fait plus que doubler son score, passant de 1,5 % à 3,8 %. Les listes diverses représentent 1 %. La participation, qui avait chuté de 63,2 % en 1979, premières élections prud'homales, à 32,7 % en 2002, a encore fortement reculé, à 25,5 %, atteignant son plus bas niveau en trente ans. En revanche, elle a progressé dans le collège employeurs, à 31,5 %, contre 26,6 % en 2002. Les listes d'union – Medef, CGPME, FNSEA (agriculteurs), UPA (artisans), UNAPL (professions libérales) – reculent de près de 8 points tout en restant largement majoritaires, à 72,1 %, devant les employeurs de l'économie sociale, qui progressent de 7,7 points à 19 %, et les listes diverses (8,5 %). Afin d'enrayer cette chute globale de la participation, le ministre du travail, Xavier Bertrand, a estimé, jeudi matin, qu'il fallait "faciliter et simplifier" les modalités de vote. Parmi les pistes de réflexion, M. Bertrand a notamment insisté sur la "piste très concrète" de la généralisation de l'installation des bureaux de vote dans les entreprises. Malgré l'abstention, "les résultats ont une vraie signification, car près de 5 millions de votants, ça compte", a-t-il souligné.
  13. Prud'homales : les leaders syndicaux mettent en cause l'organisation du scrutin LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 04.12.08 | 11h04 Les trois quarts des salariés du privé ont boudé les élections prud'homales organisées, mercredi 3 décembre, à travers la France, marquées par une abstention record et par la progression de la CGT, qui renforce sa première place aux dépens de la CFDT, en recul sensible, et de FO. La portée du scrutin est cependant réduite par une très faible participation – un quart seulement des inscrits –, la plus faible depuis l'origine de ces élections en 1979. Arrivée en tête du scrutin (avec 33,8 % des voix, contre 32,1 % en 2002), la CGT a estimé dans un communiqué diffusé jeudi matin que le résultat du vote était "un message clair des salariés en direction des pouvoirs publics et du patronat pour que leurs droits soient respectés et leur situation améliorée, dans un moment où tout est fait pour leur faire payer la crise". Comme elle l'avait fait avant le scrutin, la CGT critique "la désinvolture avec laquelle cette élection, unique en son genre, a été organisée". Le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, s'est, quant à lui, déclaré "déçu", jeudi matin sur Europe 1, alors que son organisation recule de trois points, à 22,1 %. Il a reconnu que le soutien à la réforme des retraites a pu "jouer un rôle". "Mais j'assume le résultat, a dit M. Chérèque. Surtout j'ai confiance dans les militants de la CFDT qui, dans les entreprises, ont la confiance des salariés", a indiqué M. Chérèque. Souhaitant apporter une nuance aux résultats décevants pour son syndicat de ce scrutin boudé par les trois quarts des salariés du privé, le leader syndical a souligné "que toutes les grandes confédérations baissent en nombre de voix, c'est important". Il a aussi regretté que l'Etat n'ait pas organisé "de véritable publicité sur ces élections. (...) Vous avez eu un débat dans les radios sur les élections ?, a-t-il interrogé, il y a 18 millions d'électeurs et on n'en n'a pas parlé, c'est un élément qui est important". La CFTC, qui recule légèrement, à 8,9 %, s'est, elle, attachée à décrypter les raisons de son repli et la progression des "organisations contestataires". Selon le syndicaliste Bruno Aubin, ces dernières "sortent renforcées du scrutin pour trois raisons : la droite est au pouvoir, sa politique est contestée, les attaques contre les acquis sociaux et la baisse du pouvoir d'achat ont pesé dans la balance". Quant au patron du syndicat, il a lui aussi critiqué l'organisation du scrutin : "Rien n'a été fait pour que cette élection ait la place qu'elle mérite", a estimé Jacques Voisin. Dans la nuit, Jean-Claude Mailly, pour FO, avait aussi tenté de relativiser l'échec de son syndicat, qui recule de 2,3 points à 15,9 %. "L'ordre ne va pas être changé, on le savait, et les trois premières organisations, ça ne va pas changer." Quant à l'union syndicale Solidaires – dont font partie les syndicats SUD –, qui a remporté 3,8 % des voix (contre 1,5 % en 2002) et se pose comme l'autre vainqueur du scrutin, elle salue la progression d'un "syndicalisme de lutte et de proximité". Solidaires regrette néanmoins un taux de participation "très faible" et des "difficultés techniques" qui ont empêché des salariés de voter. L'alliance entre l'UNSA (syndicats autonomes) et la centrale des cadres CFE-CGC devient une "force incontournable" dans le paysage syndical, avec 14,4 % des voix à elles deux aux élections prudhomales de mercredi, s'est de son côté félicité Alain Olive, secrétaire général de l'UNSA.
  14. Le communiqué "solidaires" (sud) http://www.cheminots.net/forum/index.php?a...st&id=11253
  15. professeur (dans tintin) ==>> Tournesol
  16. http://www.resultats.prudhommes.gouv.fr/ Peut être un jour les résultats sur le site du ministère du travail Pour l'instant : rien...
  17. La loi s'applique à tout le monde... et pendant que certains veulent mettre des gamins de 12 à 13 ans en prison (ça concernerait une vingtaine de gamins pour une tranche d'âge d'environ 750.000...) Mais que font Dati et Sarko ? Je rappelle que Sarko est dans les allées du pouvoir depuis 2002, ça fait 7 ans...déjà Une figure du grand banditisme relâchée après une erreur de procédure Jeudi 04 décembre 2008, Serge Lepage, une figure du grand banditisme soupçonnée de plusieurs vols à main armée, et trois de ses complices présumés, ont été récemment remis en liberté à la suite d'une erreur de procédure, a-t-on appris jeudi de source judiciaire, confirmant une information du Point.fr. En novembre 2007, Serge Lepage avait été interpellé avec huit autres personnes en région parisienne dans le cadre d'une enquête sur une série de vols. Ils ont été mis en examen pour vols, blanchiment et escroquerie en bande organisée. La police les soupçonne d'appartenir au "gang de la banlieue Sud" de Paris, qui avait défrayé la chronique dans les années 1980 et 1990. Ce gang, composé de gitans sédentarisés, est soupçonné de nombreux vols et braquages tous plus audacieux les uns que les autres et de participation à des évasions. Le 1er juillet 2008, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris avait rejeté la demande de certains mis en cause qui demandaient l'annulation des écoutes diligentées dans le pavillon de Serge Lepage. Le dispositif, autorisé jusqu'au 20 juin 2007, était resté en place jusqu'au 5 juillet sans autorisation de prolongation. Dans un arrêt rendu le 13 novembre, la chambre criminelle de la Cour de cassation a estimé qu'une telle situation était illégale et elle a annulé la décision de la chambre de l'instruction. Statuant à nouveau le 25 novembre, cette dernière a libéré les détenus.
  18. eau de vie ==>> gnôle
  19. Ben non justement ce doit être justement la période. Tu pourrais peut être aller faire un tour sur le site internet des impôts http://www.impots.gouv.fr/portal/dgi/home?...ome&sfid=00 https://www.telepaiement.cp.finances.gouv.f...ntexteinitial=2
  20. Tu pourrais aussi mensualiser tes versements : la somme de ton imposition réelle 2008 par exemple sera divisée en dix versements égaux de janvier à octobre 2009 Vers avril-juin : Tu effectues ta déclaration et tu fais un calcul estimatif de ton impôt sur les revenus 2008 à déclarer et payer en 2009 (sur internet c'est à l'euro exact) et tu peux éventuellement adapter tes versements pour les derniers mois sinon les impôts te retiendront sur nov et déc 2009 ton reliquat si tu leur dois des sous sinon ils te remboursent la différence si tes acomptes sont supérieurs à ton impôt réel...
  21. Prud'homales: abstention record, progrès de la CGT aux dépens de CFDT et FO AFP Simon VALMARY et Vincent DROUIN Les trois quarts des salariés du privé ont boudé les élections prud'homales de mercredi, marquée par une abstention record et par la progression de la CGT, qui renforce sa première place aux dépens de la CFDT, en recul sensible, et de FO.Evénement Le taux de participation s'est établi à 25,5% dans le collège "salariés", soit une abstention de 74,5%, selon les résultats annoncés jeudi matin par le ministre du Travail Xavier Bertrand. La participation, qui avait déjà chuté de 63,2% en 1979, premières élections prud'homales, à 32,7% en 2002, atteint ainsi son plus bas niveau en 30 ans. Les résultats marquent des évolutions notables pour des élections où les changements ne sont jamais spectaculaires. La CGT, en première position, a progressé de 1,6 point à 33,8%, devant la CFDT (22,1%) en baisse de trois points, FO (15,9%) en recul de 2,3 points, et la CFTC (8,9%) qui perd 0,7 point. La CFE-CGC (8,2%) progresse de 1,2 point parmi l'ensemble des salariés, et ravit à la CFDT la première place chez les cadres avec 27,9% des voix dans la section "encadrement". L'Unsa (syndicats autonomes), en cours de rapprochement avec la CFE-CGC, gagne 1,2 point, à 6,2%, tandis que l'Union syndicale Solidaires, qui comprend les syndicats Sud, fait plus que doubler son score, de 1,5% à 3,8%. Les "divers" représentent 1%. La CFDT, qui peu de temps après les élections de 2002 avait connu une désaffection d'une partie de ses militants en raison de son soutien à la réforme des retraites de 2003, apparaît comme une perdante du scrutin. Pour sa part, FO est talonnée par l'alliance entre CFE-CGC et Unsa, qui totalisent 14,4% et qui voient dans le résultat un encouragement à leur rapprochement. Du coté des patrons, la participation est en revanche en hausse, à 31,25%, contre 26,6% en 2002. Les employeurs de l'économie sociale -qui visaient notamment les voix des particuliers employeurs- ont effectué une percée, avec 19% (contre 11,3% en 2002), même si les listes d'union menées par le Medef restent largement en tête avec 72,1% des voix (80% en 2002). Les listes diverses totalisent 8,5%. Les salariés représentaient l'immense majorité des électeurs (18,6 millions sur 19,2 millions) appelés à désigner les conseillers prud'homaux chargés de juger les litiges individuels du travail dans le secteur privé. Les leaders syndicaux ont déploré l'abstention, l'attribuant en partie à un défaut de communication gouvernementale, et au fait que l'élection ne se déroule pas dans l'entreprise. Xavier Bertrand s'est montré à cet égard ouvert à une généralisation du vote sur le lieu de travail pour les prochains prud'homales, en précisant qu'il "semblerait que là où un bureau de vote a été installé dans l'entreprise, le taux de participation a régulièrement dépassé les 50%" La faible participation, malgré la généralisation du vote par correspondance et l'introduction du vote par internet à Paris, montre qu'il y a "un problème", a souligné Jean-Claude Mailly (FO). "Les salariés ne sont pas prêts à se mobiliser pour une élection qui a lieu en dehors de l'entreprise", a déclaré François Chérèque (CFDT), en regrettant l'absence de "campagne forte". Pour Jacques Voisin (CFTC), "rien n'a été fait pour que cette élection ait la place qu'elle mérite". Bernard Thibault (CGT) s'est félicité de la progression de son organisation qui marque un "inversement de tendance" par rapport à la baisse qu'elle enregistrait depuis 1979. Mais il a regretté de "nombreuses anomalies" dans le vote.
  22. Progrès des syndicats contestataires aux prud'homales Reuters 4/12/2008 Sur fond de crise économique, les syndicats contestataires CGT et Sud ont progressé en France au détriment des modérés, lors d'un scrutin national pour former des juridictions tranchant les conflits du travail. La portée du scrutin est cependant réduite par une très faible participation d'un quart seulement des inscrits, la plus faible depuis l'origine de ces élections en 1979. La CGT voit cependant ce vote comme un "message des salariés" au pouvoir politique, et Sud estime qu'il conforte la voie vers un "syndicalisme de lutte". Le gouvernement insiste de son côté sur la faiblesse de la participation. "Je préfère avoir des partenaires sociaux exigeants et renforcés plutôt que des partenaires sociaux dont on a le sentiment que les salariés s'éloignent", a dit le ministre du Travail Xavier Bertrand aux journalistes. Selon les résultats définitifs, diffusés par Xavier Bertrand, la participation a été de 25,5%, en baisse de sept points par rapport à 2002. La CGT conforte sa place de premier syndicat du pays en obtenant 33,8% contre 32,1% en 2002. L'organisation la plus radicale, Sud, double presque son score avec 3,8% contre 1,5% lors du scrutin précédent. La CFDT, syndicat ayant soutenu la "réforme des retraites", en fait une augmentation de la durée de cotisation pour une retraite à taux plein en 2003, chute à 22,1% contre 25,2%. Enfin, FO recule à 15,9% contre 18,3% et la CFTC passe à 8,9% contre 9,7%. Chez les cadres, la CFE-CGC progresse à 8,2% contre 7,0% et prend la première place dans ce collège à la CFDT, et l'Unsa progresse aussi à 6,2% contre 5,0%. CHÉRÈQUE DÉCU, THIBAULT EN COLÈRE "Je suis déçu", a reconnu sur Europe 1 le secrétaire général de la CFDT François Chérèque. Il reconnaît que le soutien à la réforme des retraites a pu "jouer un rôle" mais estime cependant que son syndicat n'est pas désavoué pour autant. "C'est un message clair des salariés en direction des pouvoirs publics et du patronat pour que leurs droits soient respectés et leur situation améliorée, dans un moment où tout est fait pour leur faire payer la crise", a dit dans un communiqué la CGT. L'échec de l'appel à la mobilisation des salariés aux urnes est dénoncé par la CGT. "On a toute une série d'anomalies qui feraient scandale s'il s'agissait d'élections politiques", a dit à la presse son patron, Bernard Thibault. Le ministre Xavier Bertrand et François Chérèque estiment qu'il faudra modifier les modalités du vote en installant par exemple des bureaux de vote dans chaque entreprise. Le scrutin marque aussi un changement chez les employeurs, les syndicat du patronat traditionnel Medef, CGPME et UPA regroupés dans l'UDE obtenant tout de même 72,1% des suffrages, mais en forte baisse devant l'AESS, en faveur d'une "économie solidaire" qui obtient 19%, soit 7,7 points de plus qu'en 2002. Plus de 19 millions d'électeurs étaient invités à élire les conseillers prud'homaux qui tranchent chaque année quelque 200.000 litiges entre salariés et employeurs en France. Le scrutin était un test alors que s'amorcent plusieurs réformes importantes comme celle de La Poste et surtout celle de la représentativité syndicale voulue par Nicolas Sarkozy. Le système actuel n'accorde une "présomption irréfragable" de représentativité qu'aux cinq centrales CGT, CFDT, FO, CFE-CGC et CFTC, qui sont donc privilégiées dans les négociations. Les autres syndicats doivent prouver leur représentativité par branche d'activité. Plus de 14.500 conseillers siègent dans 210 conseils. Cinquante pour cent des affaires traitées concernent la rupture du contrat de travail et 40% des problèmes de rémunération. Environ 70% des décisions font l'objet d'un appel mais les décisions de première instance sont confirmées dans près de 70% des cas. Jean-Baptiste Vey, Thierry Lévêque
  23. Déclaration CGT Publié le jeudi 4 décembre 2008 Elections prud’homales Progrès en voix, en pourcentage et en sièges de la Cgt La Cgt progresse en voix et en pourcentage aux élections prud’homales du 3 décembre 2008. Sur 90 % des votants la Cgt recueille plus de 1,7 million de voix. C’est un message clair des salariés en direction des pouvoirs publics et du patronat pour que leurs droits soient respectés et leur situation améliorée, dans un moment où tout est fait pour leur faire payer la crise. C’est la première fois depuis 30 ans que la Cgt enregistre un tel progrès qui se traduit dans toutes les sections et dans la quasi-totalité des départements. Avec 34,4 % des voix, la Cgt atteint son meilleur score depuis 20 ans dans des élections prud’homales. C’est d’autant plus significatif que la participation au scrutin connaît une nouvelle baisse, dont la responsabilité incombe très largement à des conditions particulièrement déplorables d’organisation du scrutin. La Cgt n’accepte pas la désinvolture avec laquelle cette élection, unique en son genre, a été organisée, pas plus que l’absence d’espace d’expression dans les médias, témoignant d’une crainte du résultat que pourrait donner une forte mobilisation des électrices et électeurs. Le vote électronique expérimental à Paris est loin d’avoir rempli les conditions de fiabilité et de sécurité qu’on est en droit d’exiger dans une consultation démocratique. Ce résultat place la Cgt très largement en tête de toutes les organisations syndicales. Cela lui confère des responsabilités importantes pour construire une démarche syndicale soucieuse du rassemblement et de l’unité d’action. A l’appui de ce résultat, gagné par un intense travail de tous ses syndiqués, la Cgt entend plus que jamais aller à la rencontre des salariés et construire avec eux et avec elles le syndicalisme conquérant, offensif, rassembleur et démocratique qu’ils viennent d’encourager. Montreuil, le 4 décembre 2008 à 3 h 00
  24. ça nous concerne... on nous surveille... Les commentaires d'internautes dans le flou juridique LeMonde.fr Ce qu'il convient désormais d'appeller "l'affaire de Filippis" a provoqué une levée de bouclier autant chez les journalistes que dans la sphère politique. L'interpellation et la mise en examen de Vittorio de Filippis, PDG de Libération entre juin et décembre 2006, est le résultat d'une plainte en diffamation déposée par le fondateur de Free, Xavier Niel. Pendant cette période, le quotidien consacre six articles aux démêlés judiciaires de M. Niel, reconnu coupable de recel d'abus de biens sociaux. Ce dernier porte alors plainte, non pas contre une information paruedans l'un de ces articles, mais contre un commentaire d'internaute publié sous l'un d'entre-eux. La suite est connue : la procédure pour diffamation suit son cours dans l'indifférence générale jusqu'à l'interpellation musclée et la mise en examen du journaliste, considéré comme responsable car également directeur de la publication. Depuis la loi du 29 juillet 1881 sur la presse, il existe en effet le principe d'une présomption de responsabilité pénale du directeur de la publication. Selon la loi pour la confiance sur l'économie numérique (LCEN), en vigueur depuis 2004, il existe trois acteurs sur le Web : les fournisseurs d'accès à Internet, qui donnent l'accès et ne sont pas responsables du contenu des sites ; les hébergeurs, qui assurent la mise à disposition d'informations au publicmais ne sont pas soumis à l'obligation de surveillance ; et enfin les éditeurs, professionels ou non, qui sont considérés commes responsables du contenu. Or, relève Me Eric Barbry, avocat spécialisé dans le droit sur Internet, "ce sont des définitions simples mais totalement dépassées quiont été trouvées il y a presque dix ans". "Un environnement Web 2.0, où on laisse la possibilité aux internautesde s'exprimer, est apparu depuis, explique-t-il. On découvre un quatrième acteur, lespersonnes qui commentent les articles ou les blogs, et on ne sait pas où lesmettre. Les réactions et les commentaires de tiers restent une zone juridique floue", explique l'avocat. Dans le cas de Libération, M. de Filippis estpoursuivi en tant qu'éditeur du site du quotidien. Pourtant, aucune loi ne dit explicitement que le directeur de la publication peut être considéré comme éditeur sur Internet. Cela reste à l'appréciation des magistrats qui interprètent seuls la législation. "On peut aussi considérer que l'internaute qui a écrit le commentaire est éditeur, ce qui ferait de Libérationdans ce cas précis un hébergeur. Un hébergeur n'est responsable descontenus hébergés que s'il refuse des les enlever", note Me Barbry. Le journal a pourtant bien retiré le commentaire incriminé dès qu'il en a appris l'existence. David Corchia, responsable de la société qui s'occupe de la modération sur Libération.fr, affirme que le texte litigieux a été mis en ligne "le 22 octobre 2006, de 22 h 30 jusqu'à 9 h 15 lelendemain, lorsqu'il a été signalé aux responsables du site et retiré". M. Corchia explique ce retard par le fait que l'équipe de modérateurstravaillait de 9 heures à 22 heures. Quant à l'apparition même de ce message, elle resulte du fait qu'en 2006, sur Libération.fr, les commentaires étaient modérés après publication. Depuis, le site est passé ausystème de modération en amont. "A UN MOMENT, LE LÉGISLATEUR DEVRA TRANCHER" L'apparition du Web communautaire a donc brouillé les pistes, rendant plus difficile la différenciation entre le statut d'hébergeur et celui d'éditeur. Cela est dû, selon plusieurs juristes, au retard de la législation dans ce secteur en France. La LCEN, et la définition des acteurs qui existent en ligne, découle directement d'une directive européenne adoptée en 2000, que certains jugent obsolète puisqu'antérieur à l'avènement des blogs et des sites participatifs. Bruxelles refuse pour l'instant de bouger et laisse très peu de marge de manoeuvre aux pays, qui doivent donc trancher au cas par cas sans pouvoir se baser sur des législations solides. Ainsi, des jugements sur des affaires presque similaires peuvent varier d'un cas à l'autre, comme dans le cas du litige qui oppose le site participatif Fuzz.fr à l'acteur Olivier Martinez. La condamnation en première instance du site, accusé d'atteinte à la vie privée pour avoir publié un lien fait par un internaute renvoyant vers un blog, a été annulée il y a quelques jours par la cour d'appel de Paris. Le statut juridique de Fuzz.fr est passé de celui d'éditeur, et donc responsable du contenu fabriqué par les internautes, à celui de simple hébergeur. Compte tenu de sa médiatisation, la plainte de Xavier Niel contre Vittorio de Filippis et Libération, si elle aboutit, pourrait encore créer une nouvelle jurisprudence. "Si on considère que tous ceux qui permettent à des internautes deposter des commentaires sont éditeurs, il vaut mieux fermer tout desuite les zones de commentaires", estime Me Barbry. Ce dernier souligne la nécessité de créer le plus vite possible un statut juridique pour les internautes qui laisse des commentaires. "Aun moment, le législateur devra trancher, assure-t-il. Soit celui qui ouvre unespace de communication est responable de tout ce qui s'y dit, soit iln'est responsable que de ce qu'il écrit et n'est que l'hégergeur ducontenu des autres."
  25. J'ai comme l'impression d'un vaste dérapage incontrôlé... sous influence Sarkozienne. En attendant on a droit aux larmes de crocodiles... Opération antidrogue au collège: Chatel critique, MAM demande une enquête interne Le contrôle antidrogue, mené le 19 novembre par des gendarmes avec des chiens dans un collège de Marciac (Gers), a été critiqué mercredi par le porte-parole du gouvernement Luc Chatel, la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie demandant une enquête interne. Un rassemblement contre la "terrorisation" des élèves est prévu vendredi devant le collège de Marciac où ce contrôle a été réalisé dans une classe de 3e. Selon le témoignage de Zoé, une adolescente de 14 ans, une gendarme avait alors fouillé "dans son soutif" et "cherché en passant ses mains sur sa culotte". "On a le sentiment que ce n'est pas vraiment une bonne méthode qui a été utilisée en la matière", a assuré mercredi M. Chatel en rendant compte devant la presse des travaux du Conseil des ministres. Un peu plus tard, lors de la séance des questions au gouvernement, Mme Alliot-Marie a dit "comprendre tout à fait l'émoi de ces jeunes enfants et de leurs parents devant les conditions confuses dans lesquelles cette opération a été menée". La ministre avait adressé mardi une circulaire aux préfets afin qu'ils veillent à éviter toute confusion entre "prévention et contrôle" lors des opérations de police et de gendarmerie dans les établissements scolaires. Dans ce texte le ministre souligne la "pertinence et l'efficacité" des actions de sensibilisation aux drogues menées en milieu scolaire (...) mais appelle à ce qu'elles ne soient pas confondues "avec des opérations de contrôle entrant dans un cadre judiciaire, sous l'autorité du procureur". Mme Alliot-Marie a par ailleurs demandé une "enquête interne" sur les conditions de l'opération. Premier syndicat de la fonction publique d'Etat, la FSU "s'est indignée" mercredi: "Depuis le début de cette lamentable affaire, la FSU du Gers demande que cesse rapidement la confusion entre prévention et répression". Lors d'un point de presse mercredi en début de soirée au ministère de l'Education, Xavier Darcos a déclaré que l'insécurité était "toujours mauvaise", répondant ainsi à la procureure d'Auch Chantal Firmigier-Michel, selon laquelle l'opération antidrogue était susceptible de créer de la "bonne insécurité". "L'inspecteur d'académie m'a donné des détails", a dit le ministre après l'avoir rencontré, et il a ainsi expliqué : "On a vu arriver des gendarmes, des chiens. On a demandé aux élèves de poser les mains sur les tables. On les a fouillés partout. En vain". "Je comprends l'indignation des familles et de la communauté éducative", a poursuivi M. Darcos, selon lequel "l'académie n'est pour rien" dans cette affaire qui "relève évidemment du parquet". "Nous n'avons aucune responsabilité dans cette affaire" a insisté le ministre. Chantal Firmigier-Michel a pourtant déclaré dans la soirée que le contrôle antidrogue avait eu lieu "à la demande expresse du principal" qui "a été tenu informé des modalités et du déroulement et a même assisté à l'opération". "L'action a eu lieu sur la foi de renseignements recueillis par le chef d'établissement", a assuré la procureure, ajoutant n'avoir été informée "d'aucune anomalie ni réclamation".
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