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En France, sous Sarkozy... La tension monte dans les lycées 12 Décembre 2008 Rassemblements marginaux mais violents, lycées occupés, proviseure agressée: le mouvement se radicalise. Les syndicats appellent à une journée d'action le jeudi 18 décembre contre les réformes Darcos. Liberation.fr avec source AFP A Brest, le 10 décembre. S'il reste encore marginal et confus, le mouvement lycéen commence à faire tache d'huile. Plusieurs rassemblements spontanés et violents ont eu lieu localement ces derniers jours et les syndicats, mobilisés contre les suppressions de postes et la réforme du lycée, se préparent à plusieurs journées nationales d'action avant les vacances de Noël. L’Union nationale lycéenne (UNL, première organisation) appelle à une journée nationale de manifestations le jeudi 18 décembre. Elle demande aussi aux lycéens de se mobiliser en occupant les lycées avec les professeurs dans la nuit du lundi 15 au mardi 16 décembre. De son côté, la Fidl, autre organisation lycéenne, annonce que mardi et jeudi prochains seraient deux journées de «mobilisations importantes». Incidents violents L’UNL souligne qu'elle ne cautionne pas les «actes violents, même s’ils restent très marginaux», de ces trois derniers jours, et avertit: «Au vu du climat général qui s’est installé, nous demandons une nouvelle fois au gouvernement de revenir sur sa réforme du lycée et sur les suppressions de postes dans l’éducation, au risque de voir apparaître un véritable rapport de force.» Dans plusieurs villes et notamment en Bretagne des incidents violents ont en effet éclaté lors de regroupements de lycéens, en petit nombre et sans revendications claires. Ce matin, pour la quatrième journée consécutive, des incidents se sont produits à Brest. Les gendarmes mobiles ont tiré quelques grenades lacrymogènes contre un petit groupe de 150 à 200 jeunes, pour la plupart lycéens, qui tentaient de bloquer l’accès à un pont. Les manifestants, sans banderoles ni slogans, leur ont répondu par des jets de pierres. Le même scénario s’est déroulé les jours précédents dans le centre de Brest, avec un petit groupe de jeunes affrontant les forces de l’ordre et s'en prenant pour certains à des voitures, abribus et vitrines. Noyau dur Les proviseurs s'accordent à distinguer parmi ces jeunes un noyau dur «complètement inorganisé» et «très déterminé» qui «casse, sans aucun slogan», et un groupe plus «structuré» de «lycéens qui réfléchissent et cherchent à manifester pacifiquement». A Rennes, où plusieurs établissemets sont bloqués, 3500 lycéens, selon la police, se sont rassemblés sans incidents. A Quimper, ils étaient 1400 selon les gendarmes, tandis qu’à Nantes, où une quinzaine de lycées étaient bloqués, 600 lycéens manifestaient en ordre dispersé sans incident. 37 lycées sur 70 sont perturbés en Basse-Normandie, selon le rectorat, les deux-tiers selon l'UNL. En Vendée, 600 à 800 lycéens ont manifesté avant de tenter, en vain, de rencontrer le ministre des Transports Dominique Bussereau, venu inaugurer la ligne TGV Paris/La Roche-sur-Yon/Les Sables d’Olonne. A Aix-en-Provence, 200 élèves du lycée Vauvenargues ont bloqué pendant une heure le boulevard périphérique, avant d'être délogés par les CRS. Selon le rectorat de l’académie d’Aix-Marseille, «cela bouge un peu partout». «A 11h30, 24 lycées étaient perturbés et six bloqués sur 105 lycées dans l’académie.» A Marseille, l’accès du lycée Victor Hugo a été bloqué par les élèves, pour le sixième jour consécutif. A Nîmes enfin, la proviseure du lycée Darboux a été agressée ce matin par des jeunes, lycéens ou non lycéens, qui voulaient bloquer l’entrée de l’établissement. «Plusieurs jeunes qui voulaient bloquer l’entrée du lycée ont bousculé violemment et projeté» la proviseure de l’établissement «contre la grille du portail», selon le rectorat, qui précise qu'elle «souffre de contusions diverses».
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L’éclat de la gauche radicale PCF, NPA, NEP, PG… il est devenu difficile de s’y retrouver dans le camp antilibéral. MATTHIEU ÉCOIFFIER et LAURE ÉQUY «Tout n’est pas foutu à gauche», lançait il y a un mois la numéro 1 communiste, Marie-George Buffet. Un optimisme frisant la méthode Coué. Alors que le PCF ouvre aujourd’hui à La Défense (Hauts-de-Seine) son 34e congrès, en plein marasme (1,93 % à la dernière présidentielle), la gauche du PS, saturée d’initiatives en tout genre, n’en finit pas de s’éparpiller… Tout en caressant le rêve de retrouver la souriante photo de famille de l’arc du non de gauche, au soir de leur victoire au référendum sur le traité européen, le 29 mai 2005. «C’est sacrément le bordel, et on n’a pas la clé, relève Clémentine Autain, figure de l’autre gauche. Le citoyen qui regarde notre spectacle doit se dire qu’on est complètement tapés !» En un mois, le puzzle s’est encore un peu plus fractionné. Début novembre, Jean-Luc Mélenchon a claqué la porte du PS, et mis sur les rails son Parti de gauche (PG). L’ancien patron du PCF, Robert Hue a, quant à lui, quitté le conseil national (parlement) du parti, pour lancer cette semaine son «association politique», baptisée Nouvel Espace progressiste (NEP). Enfin, une nouvelle structure «unitaire», la Fédération pour une alternative sociale et écologique doit voir le jour la semaine prochaine (lire page suivante). De quoi faire vaciller les deux piliers de la maison antilibérale : le NPA d’Olivier Besancenot et le PCF. «La gauche est en train de se décomposer pour se recomposer. Le Parti communiste ne peut pas être le seul élément immobile au sein de ce mouvement», s’inquiète Marie-Pierre Vieu, membre de la direction du PCF. «Alibi». Pour s’en sortir, Marie-George Buffet pratique le pas de deux. D’un côté, elle s’apprête à bétonner une nouvelle équipe, largement acquise au maintien du label PCF. Quitte à verrouiller les instances. La semaine dernière, les communistes unitaires (dont Roger Martelli et Pierre Zarka), ainsi que des proches de l’ex-ministre Jean-Claude Gayssot ont été écartés de la liste du futur conseil national. Les «virés» ont aussitôt crié à la «purge» et dénoncé une bonne manière de Marie-George Buffet faite aux orthodoxes du parti. Les unitaires avaient eu le toupet de prévoir, samedi soir, une fête sous l’étendard «qui se ressemble se rassemble», en préambule au lancement de la Fédération… «Les camarades auraient intérêt à mener le débat dans le congrès et pas à l’extérieur», a contre-attaqué Marie-George Buffet, rappelant que les militants se sont majoritairement prononcés pour «la poursuite du PCF tout en le transformant». «Elle en fait la cause de notre éviction. C’est un alibi de mauvais aloi», rétorque le refondateur Pierre Zarka. De l’autre main, la secrétaire nationale du PCF annonce un «front commun» avec le Parti de gauche, en vue des européennes de 2009. Ouverture aux élections et repli en interne ? «Des camarades ont parlé de schizo-stratégie, ils n’ont pas tort», poursuit Pierre Zarka, qui tout en se réjouissant de cette initiative, appelle à la pousser plus loin. Une stratégie en zigzag dictée par des considérations, selon lui, «très pragmatiques» : le sauvetage des trois eurodéputés PCF sortants. Le trotskiste Alain Krivine, invité à La Défense, n’y voit lui aussi que manœuvre tactique : «L’alliance avec Jean-Luc Mélenchon sert d’alibi unitaire, et permet au PCF de taper sur les socialistes à propos de l’Europe. Avant de retourner après les élections, dans le giron de Martine Aubry.» Jean-Luc Mélenchon ne se voit évidemment pas en «dindon de la farce» comme le prédit Alain Krivine. «Beaucoup de choses sont indéchiffrables, attendons que tout cela se décante», plaide le sénateur de l’Essonne qui prêche pour sa paroisse : «Face au danger de vulcanisation de l’autre gauche, le front peut être un élément de stabilité.» Troupes. Sauf que «tout le monde se prend pour l’homme providentiel», tacle un promoteur de la Fédération. Au NPA, où l’on mise justement sur la popularité d’Olivier Besancenot, la dynamique d’adhésion semble marquer le pas. Sur les 12 000 cartes de pré-adhésion envoyées dans les comités locaux, seules 4 500 ont été retournées au siège de la LCR. Pour remplir les rangs, avant le congrès de fondation fin janvier, Olivier Besancenot et Alain Krivine se sont fendus d’une lettre pour inciter les anciens de la Ligue à adhérer fissa. Histoire de ne pas décourager leurs propres troupes unitaires, la direction provisoire du NPA entretient le flou sur les européennes : «On discute avec tous, mais on y croit pas trop.»
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«Un arc plus large pour réenchanter la gauche» Interview Clémentine Autain rallie un nouveau mouvement antilibéral : Recueilli par MATTHIEU ÉCOIFFIER Annoncée au Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), après avoir quitté l’exécutif parisien et manqué son atterrissage aux municipales à Montreuil (Seine-Saint-Denis), Clémentine Autain, figure de la gauche antilibérale, révèle dans Libération les contours de la Fédération pour une alternative sociale et écologique, qui sera présentée le 17 décembre. Pourquoi, finalement, ne rejoignez-vous pas Olivier Besancenot ? J’ai participé à quelques réunions du comité NPA de Montreuil et à leur université d’été. Ils étaient alors les seuls à faire une proposition dynamique. Olivier Besancenot tient un discours clairement de gauche, sans tortiller, et draine une nouvelle génération militante. Mais j’attends davantage d’un parti : qu’il cherche à construire des majorités politiques et donc à travailler et s’allier avec d’autres. Enfin, le départ du PS de Jean-Luc Mélenchon pour fonder le Parti de gauche a relancé l’espoir d’un rassemblement plus large. Justement pourquoi ne pas rallier le Parti de gauche(PG) ? Jean-Luc Mélenchon est pour une révolution par les urnes. Le NPA met l’accent sur les luttes sociales. Il faut raccorder les deux. Chacun fait de vibrants appels à toutes les sensibilités - écolos, féministes, altermondialistes… -, mais veut rassembler autour de lui. Il faut réunir un arc plus large pour pouvoir, un jour, boxer à gauche dans la même catégorie que le PS. La crise financière nous impose de construire une alternative à une droite ultralibérale et autoritaire. Et de réenchanter la gauche. Avec qui construire ce rassemblement ? Les Alternatifs rouge et vert, les «communistes unitaires» et les collectifs [ex-antilibéraux et ex-bovétistes, ndlr], et les écolos radicaux ont décidé de mettre leurs forces en commun avec des personnalités et des citoyens qui ne se retrouvent nulle part. C’est un cadre souple qui accepte la double appartenance : on peut être au PCF, au NPA, au Parti de gauche, chez les Verts et en même temps membre de la Fédération pour une alternative sociale et écologique. La structure se veut éphémère car elle souhaite son dépassement vers une force plus large et unitaire. Voilà pourquoi j’ai décidé d’y adhérer. Je ne suis pas de la gauche radicale bisounours qui pense qu’il suffirait de se donner la main, mais je crois l’éparpillement mortifère. N’allez-vous pas rajouter à l’éparpillement, notamment en vue des élections européennes ? On veut travailler jusqu’au bout pour qu’il y ait des listes regroupant toute l’autre gauche, du NPA au PG en passant par le PCF. Ces «groupuscules», l’air de rien, représentent du monde. Il faut sortir des logiques boutiquières. Votre parcours semble tortueux. Est-ce par opportunisme ? Je reconnais que je cherche, sans sectarisme. Mon chemin peut paraître tortueux mais mon cap reste le même depuis dix ans. On m’a annoncée au PS avec Benoît Hamon, ce qui aurait été beaucoup plus porteur pour des ambitions personnelles. Rester tournée vers une gauche de gauche en pleine recomposition, n’est pas le signe d’un opportunisme crasse !
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Au fait pourquoi ce titre provocateur ?
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Et la Direction SNCF , Vinces ? : aucune responsabilité ? Et les pouvoirs successifs depuis 50 ans : aucune responsabilité ? C'est quand même dingue de systématiquement tout renvoyé à la responsabilité de "certaines" Organisations syndicales ou aux militants de terrain (et dans le même temps on leur reproche de ne représenter que 15 à 20% de cheminots syndiqués... en oubliant systématiquement le rôle et les responsabilités des directions et de la hiérarchie (direction nationale, directions d'Activités, directions régionales, directions d'Etablissements, management de proximité...ça doit faire 5.000 individus quand même en constatant qu'il y a aussi de fortes résistances à l'intérieur mêmes des structures de directions en oubliant aussi systématiquement les responsabilités des politiques tant au plan national que régionaux ... en oubliant aussi que le problème de fond reste le problème du financement du système ferroviaire (RFF-SNCF) avec la dette et le poids des charges financières, le financement des investissements, le financement de l'exploitation et de l'entretien au quotidien de la sncf, le financement de la masse salariale donc des moyens humains et sociaux... C'est bien la direction qui considère le voyageur comme un CLIENT avec tout l'aspect mercantile, marchandising, marketing, de profitabilité qui va autour... CLIENT ça ne veut pas dire seulement voyageur bien transporté avec des trains confortables, bien entretenus et à l'heure (et autant pour le transport de marchandises) mais surtout objectifs commerciaux, résultats financiers (chiffre d'affaires, coûts etc...)
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Euh ... et ça c'est fini comment ces fameuses "grèves" : en licenciements ? en plainte devant les tribunaux avec condamnations ? Le vrai problème c'est que dans ce pays ça pète actuellement de partout, ailleurs c'est également pareil comme en Grèce par exemple... Crise économique depuis le début des années 70, restructurations, remodelage économiques, désindustrialisation, chômage de masse... bas salaires, temps partiel, intérim... crise financière et mondialisation... Les cheminots qui sont des salariés ne sont pas épargné par ces situations au début des années 70 il y avait 300.000 salariés aujourd'hui 160.000 salariés la productivité a été multiplié par 5 : nombre d'unité /km par cheminot Alors à un moment il faudrait aller voir du côté des dirigeants, des décideurs, des responsables et non des lampistes : qui a endetté la sncf (et aujourd'hui RFF ? qui décide de la stratégie de la SNCF ? qui organise et gère la sncf ? qui supprime à tour de bras des emplois surtout à la production, sur le terrain, dans les gares et les trains... qui a refusé d'investir dans le matériel banlieue, le matériel TER , les infrastructures, la modernisation et l'entretien comme pour les caténaires par exemple...* réponse : la direction sncf : une trentaine de gus en tout et pour tout qui se sont octroyé ces cinq dernières années une augmentation de 50% au moins de leurs rémunérations... Alors le "client" il ne faudrait pas qu'il se trompe d'interlocuteurs et qu'il s'adresse aux vrais responsables de ce marasme économique et social... et ce n'est pas parce qu'ils dirigent la sncf entreprise nationalisée qu'ils n'utilisent pas les mêmes principes managériaux que dans le privé, bien au contraire ...
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Horaires GM
Dom Le Trappeur a répondu à tchoutchou40 situé dans Recrutement SNCF et formations internes aux métiers
Et avec une petite recherche sur le forum y'a une icone en haut à droite... un roulement 3x8 type avec un poste tenu 24h24, tous les jours de la semaine C'est : 4 soirées deux repos (durée du repos réduite à 56h soit -4h) 4 matinées deux repos (durée du repos réduite à 56h soit -4h) 4 nuits (avec prise de nuit sur le deuxième repos; et descente de nuit après la 4ème nuit)) 2 repos (repos allongé à 80h soit largement plus que 60 h réglementaires + compensation des moins 8h des 2 double repos réduits précédents) 4 soirées etc...et on recommence au début... -
Cheminots Sncf: Les Effectifs
Dom Le Trappeur a répondu à katamiaw situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Ce serait bien d'avoir une source et de savoir de quoi on parle : effectifs CP, effectif CP+ contractuel effectifs moyens, effectifs réel etc... -
Juste deux questions : Vous êtes qui au juste pour un max de transparence...? C'est quoi cette histoire d'e-mail @live... ?
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dingo ==>> chien sauvage
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http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=48577 Comme quoi la pseudo ouverture de Sarkozy était un leurre et a corrompu Le 10 décembre était l’anniversaire des 60 ans de la déclaration universelle des droits de l’homme. Notre porteur de sac de riz africain, le trémolant colérique french doctor a étrangement choisi cette date pour assommer Rama Yade et faire un sort au secrétariat aux droits de l’homme. Tout a commencé en fait quand la future ex-secrétaire aux droits de l’homme a refusé d’être tête de liste aux futures élections européennes en Ile-de-France. Notre Kondukator, qui transforme France Télévision en ORTF, comme il en avait transformé l’UMP (il y nomme et révoque les responsables), n’avait pas apprécié, mais pas du tout que Rama Yade ait décliné son ordre. On le sait ses colères ne sont ni froides ni de courte durée. Aussi a-t-il jugé bon d’en remettre une couche mercredi au conseil des ministres suivi d’une réunion avec les députés UMP reçus à l’Elysée. Je m’étonne toujours que la presse ne s’étonne pas à chaque fois que notre oseille et nos palais, après tout l’Elysée est à nous, le Guide n’en est que le locataire au nom de tous les français et non le propriétaire au nom de Sarkoland, servent les intérêts d’un seul parti et d’autant plus pour préparer des élections. C’est injuste et c’est de l’abus de bien national. Voilà ce qu’en rapporte Le Monde : La colère de Nicolas Sarkozy contre Rama Yade n’est pas, elle aussi, retombée. Avant la rencontre avec les parlementaires, le président de la République a fait une ferme mise au point en conseil des ministres : "Le devoir des ministres est de s’engager. Je leur demande aussi de s’engager aux élections. Leur position ne leur appartient pas. Il est très difficile de monter, plus facile de redescendre." La secrétaire d’Etat aux droits de l’homme n’assistait pas au conseil mais ses oreilles ont dû siffler. Depuis dimanche, lorsqu’elle a publiquement annoncé qu’elle n’était pas intéressée par les élections européennes et qu’elle ne voulait pas être candidate en Ile-de-France comme l’y pressait Nicolas Sarkozy, beaucoup, dans la majorité, se demandent comment elle va pouvoir retrouver les bonnes grâces du président. Autant vous dire que je n’ai pas été un fan de Rama Yade et que j’avais trouvé assez honteux et peu courageux son bal des faux-culs avec le Guide de tous les déserts arabiques et libyens, le prince des yourtes, soutenu dans un premier temps par une presse lèche-botte dithyrambique (celle qui sait dire non, souvenez-vous), alors qu’elle avait serré la main avec moult sourires dans son escapade sur la rive sud de la Méditerranée, et qu’elle avait ensuite expliqué avec bonnes courbettes l’excellente initiative de son mentor à Ray Ban. Mais voilà que el Ombre n’a pas été obéi. D’un coup d’un seul l’étoile montante, la symbolique minoritaire n’est plus qu’une imbécile et que cela se paye de faire un affront à l’étoile étincelante de notre bon peuple de France. Il serait bon de rappeler aussi que Rama Yade vient quand même de l’UMP, qu’elle ne vient ni de la gauche, ni du centre. Elle devait être l’autre preuve que, née hors de France - mais pas dans un bidon ville, ni après une vie de SDF, on peut malgré tout réussir. Mais le réducteur de têtes pense maintenant qu’elle l’a trop grosse et qu’il va lui montrer comment on peut la perdre en politique quand on résiste à l’Omnipotent. Relisez cette phrase, elle est terrible : "Le devoir des ministres est de s’engager. Je leur demande aussi de s’engager aux élections. Leur position ne leur appartient pas. Il est très difficile de monter, plus facile de redescendre." Au-delà du fait que le mélange des genres persiste, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de séparation de pouvoir entre l’exécutif et le législatif, on subodore ce que l’on disait que Louis XIV possédait, le pouvoir absolu. Les ministres ne s’appartiennent pas, et d’un seul geste, d’une seule phrase, le roi soleil peut les faire descendre en enfer. Ce qu’il y a de détestable dans cette affaire, c’est que c’est notre roitelet qui l’a choisie. Il est le seul, principal, unique, tout puissant décisionnaire et a imposé sans âme ni conscience de la nommer dans le gouvernement. Toute sa responsabilité est engagée. Rama Yade n’est finalement que ce qu’elle est. Elle l’a été pendant près de vingt mois. Ce n’est donc pas d’aujourd’hui que notre lumière astrale la découvre. Alors si comme il le dit ou fait dire, elle n’a pas de sens politique, pourquoi donc l’a-t-il prise ? Cette affaire n’est pas anodine, elle est la preuve a posteriori de la grande imposture de l’ouverture. Rama Yade n’est là que comme appeau électoraliste et elle faisait bien dans le décor. Si elle décide d’avoir une position qui se respecte, au lieu d’en admirer le courage, pour une fois, au lieu de laisser le libre arbitre, Sarkoko n’a pas supporté qu’elle ne soit pas sa chose, sa poupée vaudou. Ce qu’il y a de plus détestable encore, ce sont les commentaires que j’ai lus ici ou là. De bons petits umpistes qui se félicitent de sa mise à l’écart. C’est la curée des groupies. Des roquets d’Internet qui se vautrent dans les entrailles d’une future dépouille. Ce qu’il y a d’abominablement détestable, c’est la réaction de Kouchner. Lui qui avait inventé l’ingérence humanitaire, ce qui est le symbole même des droits de l’homme, ce qui se veut la preuve justement qu’il ne faut pas vendre son âme pour des canons et de biffetons, voilà qu’il prend sur lui de déclarer que ce secrétariat au droit de l’homme était une erreur et qu’il l’assume. L’ému permanent a découvert au gouvernement la Realpolitik, ce mot affreux qui permet, en détournant le regard, de tendre une main pour recevoir de l’oseille de celle du bourreau qu’il a encore libre pendant que l’autre achève sa victime. Doit-on rappelere à Kouchner cette phrase de Sarkozy prononcée au parlement européen le 13 novembre 2007 : " Dans la démocratie européenne, j’ajoute que tous ceux qui ont fait l’expérience de renoncer à la défense des Droits de l’Homme au bénéfice de contrats, n’ont pas eu les contrats et ont perdu sur le terrain des valeurs." Comment alors va-t-il pouvoir justifier ce qu’il en dit en toute contradiction (Libération) : « Je pense que j’ai eu tort de demander un secrétariat d’Etat aux droits de l’Homme. C’est une erreur. Car il y a contradiction permanente entre les droits de l’Homme et la politique étrangère d’un Etat, même en France », affirme Kouchner. Le chef de la diplomatie française a estimé que Rama Yade, qui dirige ce secrétariat d’Etat rattaché au Quai d’Orsay, « a fait, avec talent, ce qu’elle a pu ». « Vous ne pouvez pas tout faire respecter, et par conséquent vous êtes attaqués en permanence. Même quand vous agissez », ajoute-t-il. « Diriger un pays éloigne évidemment d’un certain angélisme » […] Pour Kouchner, « on ne peut pas diriger la politique extérieure d’un pays uniquement en fonction des droits de l’Homme. Diriger un pays éloigne évidemment d’un certain angélisme ». Ce vendu à sa cause, après voir enfoncé son poignard dans le cœur de Rama Yade, vrille sa dague et lui fait une oraison funèbre : Kouchner précise toutefois que ses propos visent « la structure, pas des personnalités ». « Il est important que Rama Yade s’occupe avec passion des droits des enfants et de ceux des femmes, notamment en matière de violences sexuelles. Il ne faut pas de titre pour être efficace », poursuit-il. Belle technique du compliment qui tue. Avez-vous noté ? : Il ne faut pas de titre pour être efficace. Ce qui veut dire qu’on va lui retirer le sien, de titre, )à Rama yade. Et si le contraire était vrai : avec des titres on est inefficace ? Si j’étais du 9-3, je dirais que Kouchner a une " langue de pute ", mais comme je n’en suis pas, je ne le dis pas. Cette fameuse ouverture dont deux exemplaires sont les acteurs de ce mini drame, cette tragédie à la grecque, comme les champignons, a ce goût acide et amer de la tromperie universelle et de la corruption des âmes. Kouchner trahi un idéal qu’il nous avait vendu. Kouchner trahit un membre du gouvernement pour plaire au Pacha. C’est lamentable. C’est triste. C’est la Républqiue sarkozyaque. En fait, je vais laisser la conclusion à Rama Yade elle-même, lors, justement, d’un discours au Quai d’Orsay pour la remise du Prix des droits de l’Homme de la République française – attribué à cinq femmes – (Libération) : « Vous en trouverez toujours pour renoncer à ce beau combat » (Rama Yade)
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http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=48526 Démission du député Garrigue. L’UMP est-il voué à l’autodestruction comme le PS ? Xavier Bertrand, tout nouveau secrétaire général de l’UMP, saura sans doute savourer ce cadeau de bienvenue. En effet, il découvrira ce mercredi sur son bureau de secrétaire une lettre de démission signée du Député de la Dordogne, Daniel Garrigue. Vu de Paris, les récents événements politiques au sein de l’UMP du petit département de la Dordogne pourraient passer pour une histoire de clochemerle. Sauf qu’il y a quelque jours, Xavier Bertrand, le plus hyper actif après le Président, alors futur secrétaire général, est venu se mêler d’une réunion d’une importance déterminante et cruciale. En effet, la France, par ses temps de crise, observe avec une attention soutenue qui va emporter la présidence de l’UMP de Dordogne. Il n’est pas question d’éléphants mais d’un taureau, dixit Jérôme Peyrat, jeune prétendant à la présidence de l’UMP en Dordogne, lorsqu’il parle de son confrère et concurrent Garrigue. Qui lui rend la pareille en le traitant de belette ! Le différend entre les deux hommes a été commenté dans les médias locaux. Cette affaire n’aura pas de retentissement national. Tout ce qu’on peut affirmer, c’est que Garrigue est un vieux routard, se réclamant du gaullisme social, et vu la région, on pourrait le qualifier de gaulliste truffé, comme on parle des radicaux cassoulets pour évoquer les fils spirituels de Jaurès et Bourgeois en terres d’Albi. C’est Garrigue qui il y a peu, voulait sortir le RSA du bouclier fiscal au nom de la justice fiscale. Broutilles d’euros certes mais du symbolique c’est sûr ! Faut-il alors accorder une attention particulière à ce combat de coqs politiques mené dans la plus pure tradition de la féodalité contemporaine ? Dans sa lettre de démission, Garrigue est assez explicite, livrant un tableau plutôt édifiant de l’évolution récente de l’UMP depuis que cette formation a été prise en main par Sarkozy en 2004 pour la transformer en machine électorale servant son élection ; comme du reste le RPR fut en son temps une machine électorale ajustée et formatée pour l’élection de Jacques Chirac en 1995, un RPR transformé en UMP à l’initiative d’Alain Juppé, le premier de la classe. Ce qui est certain, c’est que ces manœuvres visent à mettre hors jeu un vieux taureau du gaullisme pour le remplacer par un jeune loup dévoué à Nicolas Sarkozy et qui du reste, figure officiellement dans le trombinoscope de l’Elysée comme l’un des conseillers politiques du Président. L’électeur français moyen se demandera pourquoi tant d’agitation pour un enjeu de si peu d’importance dans un contexte de crise économique, doublé d’une configuration politique favorable à la majorité puisque le PS a perdu la confiance des Français. Mais ne sait-on jamais, mieux vaut anticiper pensent les gens de l’UMP, et pour satisfaire ce dessein, autant contrôler les choses sur le territoire et notamment la Dordogne, département qui avec le grand Sud Ouest, se plaît à bouder les sirènes de l’UMP. D’après Garrigue, c’est à cause de la politique antisociale de Sarkozy peu appréciée en ces terres de radicalisme et rigueur politique. Si tel est le cas, faire diriger l’UMP de Dordogne par un sarkozyste relève du non sens. Mais dans ce microcosme politicien, le non sens et les valeurs ont-elle la minorité lorsqu’il est question de pouvoir et de combats entre factions. Ce terme étant employé à dessein car il paraît évident que l’UMP tend à épouser la forme d’une faction, comme du reste aurait pu le faire le PS avec la faction Royal. Heureusement pour le PS, c’est encore un parti, enfin, il faut le dire vite. Deux factions se sont combattues il y a peu. Faut-il prendre au sérieux les propos consignés dans la lettre de démission de Garrigue ? Une chose est certaine, cette lettre est argumentée et précise, livrant le sentiment de lassitude, pour ne pas dire de dégoût, exprimée par un député de l’UMP. On pourra toujours penser qu’il s’agit là d’un règlement de compte et que la barque est chargée. Quand on veut noyer son chien on l’accuse de la rage. Pourtant, ces propos sur la mainmise de l’UMP par les partisans de Sarkozy semblent confirmer ce que toute la presse branchée connaît des manœuvres présidentielles. L’arrivée à la direction de l’UMP de Xavier Bertrand n’étant guère surprenante. Comme si Bertrand était à Sarkozy ce que Medvedev est à Poutine. Un Bertrand déjà pressenti pour les élections de 2017. Incroyable, ce sens de la prospective chez les gens de l’UMP. Toujours est-il que la volonté de tout régenter se confirme et le récent pataquès avec Rama Yade n’infirme pas cette vision de la régence élyséenne. Cette effrontée n’a pas voulu conduire la liste UMP aux européenne, qu’elle soit châtiée, elle n’aura pas le maroquin de JP Jouyet. En avait-elle les compétences ? Mais pour Sarkozy, peut importe les compétences, seule compte la régence. Qui s’abat sur les frondes des députés. Y compris ceux qui s’affrontent au projet de travailler le dimanche. La méthode de Sarkozy et ses factieux, c’est le coup d’éclat, le coup de force, comme celui de Peyrat et Bertrand qui au sein de l’appareil local de l’UMP de Dordogne, ont usé de méthodes dignes d’anciens systèmes qu’on ne voudrait plus revoir. Des méthodes visant à isoler un membre et faire comme s’il n’existait pas. Des méthodes que l’on connaît dans les milieux professionnels comme relevant du harcèlement moral ! Voilà ce qu’est l’UMP sous la régence de Sarkozy. Que nous raconte Garrigue au juste ? Des détails essentiels sur le fond. Les débats politiques, les joutes d’idées, auraient subitement disparu des arcanes de l’UMP après l’arrivée de Sarkozy aux commandes. Même le très intellectuellement surdoué et regretté Juppé n’y pouvait rien contre ce délitement de l’agora politicienne des sections, au profit d’une prise de contrôle par une faction comprenant entre autres Guaino, Guéant, et une palanquée de dévoués technocrates verrouillant les pouvoirs autour du Président. Et l’UMP ne serait plus qu’un ectoplasme où tout débat d’idée a été évacué et où les conseils nationaux ne sont plus que prétexte à joutes oratoires sans grandeur entre le secrétaire général et les vassaux adjoints et néanmoins rivaux, dixit Garrigue. Dont je tiens la lettre de démission comme un document historique d’importance qui sera utilisé encore dans 50 ans par les historiens. Si Reims symbolise la déliquescence du PS, Périgueux et Bergerac sont deux villes emblèmes de la lente décomposition de l’UMP, avec ses figures conquérantes, les ralliés à la faction Sarkozienne, Darcos et Peyrat, et puis Bertrand en émissaire très spécial de la régence venue asseoir son pouvoir contre la fronde du Périgord noir menée par le démissionnaire Darrigue qui abdiqua sans avoir eu le loisir de devenir un petit prince de Condé face au Président qui d’ailleurs a désigné Bertrand comme son prince héritier. Les factions gouvernent ? Au PS, à l’UMP, et même la faction verte menée par Cohn-Bendit. Et le peuple, qu’en pense-t-il ? Il a sans doute oublié l’histoire et un certain Saint Just qui porta le combat en son nom avec comme étendard cette fameuse maxime, je ne suis d’aucune faction, je les combattrai toutes ! Pour le reste, les historiens se souviendront de cette époque comme celle des combats d’élites en tous genres et styles, des prises de pouvoir, des jeux de réseaux, des alliances entre factions. Quel aveuglement amène les sociétés au bord de l’abîme. Quelle folie amène les hommes à mettre en avant leur carrière et leur pouvoir, quitte à balancer les idées et les débats ? Ce constat est valable dans les milieux politiques mais aussi à l’Université où les présidents ont délaissé l’éthique des savoirs pour sacrifier à la logique des pouvoirs. Le monde va détruire la civilisation par un excès de pouvoir. Mais nous sommes avertis. Cela s’est déjà produit en 1940.
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http://www.infovox.fr/ Réseau d'information bientôt
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brulure ==>> Feu
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parasol ==>> soleil d'Eté sur la Plage de Sable fin...
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C'était la page de pub du jour... A partir du début janvier, il n'y aura plus de pub sur le service public... (je sais même plus si j'ai un antivirus sur mon ordi...HiHiHi... :Smiley_45:
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Sabotages caténaires............
Dom Le Trappeur a répondu à antoine situé dans Actualité ferroviaire générale
Donc si on peut résumer : - beaucoup d'interrogations sur les évènements de la part de gens spécialisés sur les questions de police, procédures judiciaires, libertés, mouvances politiques etc... avec trois hypothèses : 1/ Ce sont les membres de la petite bande de Tarnac qui sont responsables des actes de vandalisme sur les caténaires, (à priori ça tourne en eau de boudin...) 2/ si ce ne sont pas ceux de Tarnac, les responsables sont donc ailleurs... (hop retour possible dans le camp des cheminots à la prochaine grande grève...) (N'oublions pas que les "gendarmes" courrent toujours après les responsables des actes de fin 2007...) 3/ C'est un coup monté au départ par des structures ou officines dirigées ou pilotées par les gens au pouvoir (ce ne serait pas la première fois... Wainbowarrior...) et une opération médiatico-politique en direction de la population (dans une situation de crise financière, économique, politique et morale, sociale, des valeurs, culturelle...) au coeur d'un système idéologique mondialisé qui se tourne vers le tout répressif et la pression par la peur (terrorisme, insécurité ...) Bref le grand complot... -
Sabotages caténaires............
Dom Le Trappeur a répondu à antoine situé dans Actualité ferroviaire générale
Allez retour case départ... décryptage société Tarnac. « On criminalise la contestation » Libertés . Le sociologue Laurent Bonelli décrypte les logiques du dispositif antiterroriste qui s’est mis en oeuvre dans l’affaire de Tarnac. Alors que se tient à partir d’aujourd’hui et jusqu’à vendredi le Forum des droits et libertés (1), Laurent Bonelli, maître de conférences en sciences politiques à Paris-X Nanterre et codirecteur de l’ouvrage collectif Au nom du 11 septembre, les démocraties à l’épreuve de l’antiterrorisme (2), analyse la mécanique qui s’est mise en oeuvre à Tarnac. Entretien. Que vous inspire l’affaire de Tarnac ? Laurent Bonelli. Le traitement de cette affaire n’est en rien un dysfonctionnement, mais au contraire l’illustration du fonctionnement ordinaire du dispositif antiterroriste français. Un système qui, en 1986, voit se mettre en place des forces de police spécialisées, une justice antiterroriste spécifique, qui bénéficient d’une figure juridique inédite : l’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste (l’AMT). Cette colonne vertébrale se renforcera avec les attentats de 1995, tant et si bien que, lorsque surviennent les attentats de New York, l’essentiel du système antiterroriste français est déjà en place. Ce qu’il faut noter, c’est le dilemme permanent de l’antiterrorisme. En effet, contrairement à ce qui se passe en matière de police criminelle où l’on arrête quelqu’un parce qu’il a commis un acte, là, on cherche à arrêter de manière préventive, c’est-à-dire avant le passage à l’acte. D’où la tension permanente entre le fait de vouloir prévenir un acte et celui d’avoir des preuves, et pas seulement des suspicions. Voilà pourquoi policiers et magistrats antiterroristes sont ravis du système français : alors que partout ailleurs, il y a protection juridique des prévenus tant que n’a pas été prouvée leur culpabilité, en France, la simple suspicion est intégrée dans le système judiciaire grâce à l’AMT qui permet d’incriminer des gens qui n’ont pas encore commis d’actes. C’est l’intention qui est pénalisée. Or, en plus, l’AMT ouvre bien des facilités. Lesquelles ? Laurent Bonelli. La première, c’est d’arrêter de manière très large toute personne soupçonnée d’être liée à un réseau. Une simple commission rogatoire permet de l’arrêter, de le maintenir jusqu’à 144 heures en garde à vue puis en détention préventive. Qu’importe s’il est, comme c’est souvent le cas, relâché ou blanchi lors du procès. L’AMT permet par ailleurs de condamner des gens contre lesquels on n’a pas d’autre élément d’accusation : d’après la chancellerie, entre 50 % et 80 % des condamnations pour terrorisme le sont au nom de l’AMT ! C’est donc un outil extrêmement puissant qui, de surcroît, a été renforcé en 2006. De délit, il est devenu un crime. L’affaire de Tarnac s’inscrit donc parfaitement dans ce dispositif. Comment jugez-vous la volonté du ministère de signaler tout acte de la « mouvance anarcho-autonome » à la « section antiterroriste du parquet de Paris » ? Laurent Bonelli. Ce dispositif s’adapte à la conjoncture. Or on est dans un contexte politique qui conjugue crise économique lourde et affaiblissement de la gauche institutionnelle. D’où une radicalisation de la contestation et donc, en réponse, sa criminalisation, une mécanique ancienne à laquelle s’ajoute la volonté revancharde d’une certaine partie de la droite contre l’extrême gauche. De plus, d’un point de vue bureaucratique, on est dans une redéfinition, non pas seulement de l’antiterrorisme, mais aussi des services de renseignements qui ont toujours été dans une logique de concurrence. Cela joue dans la définition de ce qui constitue, ou non, une menace. Or ces services ne s’intéressent pas qu’aux "terroristes" mais aussi aux mouvements sociaux et politiques. Que penser de la mobilisation autour de cette affaire ? Laurent Bonelli. Légitime et nécessaire, elle renvoie en creux au silence qui entoure le fonctionnement ordinaire du système antiterroriste lorsqu’il touche d’autres cibles. Interrogeons-nous donc sur nos propres aveuglements alors que, théoriquement, n’importe qui peut être pris dans le filet. Sauf qu’en pratique, ce n’est pas n’importe qui, mais des groupes définis comme dangereux ou menaçants par les services de renseignements et le pouvoir politique. C’est d’ailleurs le fondement de la légitimité du dispositif antiterroriste : ce système ne fonctionne que parce qu’il sépare « ceux qui le méritent » et les autres. Là, on assiste à une mobilisation importante (comme autour du fichier Edvige) parce qu’un certain nombre de gens, qui ne se considéraient pas eux-mêmes comme dangereux, se rendent compte qu’aux yeux des autorités ils pourraient le devenir. D’où la nécessité d’avoir un véritable débat sur ce dispositif. Et pas seulement sur son efficacité. Car, de fait, si mettre un coup de pied de la fourmilière peut désorganiser un réseau, tout montre que l’action répressive de l’État est un puissant facteur de radicalisation. Au-delà de l’innocence ou de la culpabilité des jeunes de Tarnac, cette affaire devrait être l’occasion de poser publiquement la question des mesures qu’un État peut, veut et doit accepter pour combattre des formes de contestation politique. (1) À 15 heures aujourd’hui à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris (14, rue Bonaparte, Paris 6e) puis jeudi et vendredi à l’université Paris-VIII Saint-Denis (http://bigbrotherawards. eu.org). (2) Éditions La Découverte. 2008, 420 pages, 23 euros. Entretien réalisé par Sébastien Homer ******************************************************** société À Tarnac, de parfaits coupables Les autorités n’ont eu de cesse de tordre une réalité pour que celle-ci entre dans les cases de la lutte antiterroriste. Coupables ou non ? La justice et l’histoire trancheront. D’ici là, il faut bien le dire, les inculpés de Tarnac, soupçonnés d’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste suite aux dégradations opérées sur les lignes TGV la nuit du 7 au 8 novembre, ont tout de parfaits accusés au regard d’une législation antiterroriste suspicieuse par nature. À commencer par leur volonté de vivre en adéquation avec leurs principes. S’extirper du milieu urbain. S’affranchir autant que faire se peut du salariat et des besoins dictés par la grande distribution, en cultivant leurs légumes, par exemple, ou en renonçant aux téléphones portables… Une marginalité suspecte, aux yeux des enquêteurs. L’absence de portable est vue comme une stratégie pour ne pas être repéré. Isolée, la ferme du Goutailloux, où vivent certains, se mue en « base arrière pour les actions violentes » dans la bouche de Jean-Claude Marin, procureur de la République, à l’origine de l’information judiciaire. « On a pris tous les éléments et on les a retournés à charge », estime Éric Hazan, directeur des éditions La Fabrique, qui a publié, en 2007, L’insurrection qui vient. Essai situationniste selon son éditeur, le livre auquel Julien C., principal accusé, est « soupçonné » d’avoir participé, est lu par la police comme un manuel d’apprentis terroristes. « Les lois antiterroristes permettent de criminaliser l’intention, explique Éric Hazan. Or, comment définir les intentions, si ce n’est en se basant sur les opinions ? » Diffusé dans la presse avant même que les avocats ne l’aient eu en mains, le dossier judiciaire, de fait, s’y intéresse pesamment. La radicalité politique des inculpés est mise en avant. Julien C., que ses proches décrivent comme l’anti-chef absolu, se mue pourtant en « leader charismatique » et en « idéologue ». On note que lui et sa compagne ont été vus à New York, en janvier 2008, « le tout laissant penser que les intéressés avaient assisté à une réunion d’anarchistes américains ». Ou encore que Julien C. était présent à Vichy, à la fin octobre, lors des manifestations contre le sommet européen sur l’immigration. « Il n’y a pas l’ombre d’un élément concret », pointe Jean-Pierre Dubois, président de la Ligue des droits de l’homme. Mais l’absence de preuve elle-même se retourne contre les inculpés. Aucun n’avoue ni ne dénonce ? « Cela montre des gens déjà ancrés dans un parcours de marginalisation et de radicalisation violente », commente le procureur à l’issue de la garde à vue. Pas d’empreintes ni de traces ADN ? Les enquêteurs le voient comme un indice de la capacité d’organisation du groupe et son appartenance à une « mouvance anarcho-autonome ». Une pure invention des RG, estime Éric Hazan. « Les anarchistes existent, les autonomes aussi… Mais les uns et les autres se méprisent cordialement », rappelle l’éditeur. Pour le président de la LDH, l’ensemble de la procédure relève, dans une certaine mesure, de la bouffonnerie, mais en aucun cas du hasard. « Les lois d’exception alimentent mécaniquement leur propre paranoïa », relève-t-il. Très floue, leur définition du terrorisme devient tentaculaire. Le cadre européen inclut ainsi « la mise en danger d’une infrastructure essentielle pour l’économie d’un pays ». En France, en juin dernier, le ministère de la Justice adressait une note aux parquets, auxquels il réclamait d’être attentifs « aux actions violentes susceptibles d’être attribuées à la mouvance arnacho-autonome ». Celle-ci se serait manifestée par des inscriptions sur les murs ou lors de manifestations de soutien d’étrangers en situation irrégulière, précise encore la note. « Ce texte permet d’englober tout et n’importe quoi, dénonce Hélène Franco, secrétaire générale du Syndicat de la magistrature. Il vise à mettre les procureurs en alerte à l’égard d’un nouveau risque terroriste. » Lequel peut, visiblement, déboucher sur la criminalisation d’opinions politiques. Marie-Noëlle Bertrand -
Rama Yade: "les droits de l'homme font partie de l'identité de la France" AP "La France ne serait pas la France sans les droits de l'Homme. On n'a pas le droit de brader cette identité", estime Rama Yade en défendant son bilan, dans un entretien publié jeudi dans "La Provence". Son ministre de tutelle Bernard Kouchner a estimé mercredi avoir eu "tort" en demandant la création d'un secrétariat d'Etat aux droits de l'Homme. "Je ne prends pas cela comme une affaire personnelle", assure la première intéressée. "C'est important, pas pour moi, mais pour notre pays. Les droits de l'Homme font partie de l'identité de la France". "C'est ce que nous avons de plus précieux. Il faut le préserver", poursuit la secrétaire d'Etat aux droits de l'Homme. "Quelle que soit la structure gouvernementale, le combat doit continuer". Et Rama Yade de défendre son bilan. "J'ai réussi à faire voter par l'Union européenne (...) les lignes directrices sur les violences faites aux femmes. L'année prochaine, l'Europe mettra en haut de ses priorités le droit des femmes (...) J'ai rallié 17 Etats pour lutter contre le recrutement des enfants-soldats. Je continue de mener la réforme pour l'adoption internationale. Je porte à l'ONU une déclaration en faveur de la dépénalisation universelle de l'homosexualité". AP
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ça fait vraiment désordre surtout aujourd'hui... Droits de l'homme: Kouchner ne veut plus du secrétariat d'Etat de Rama Yade AFP Christophe de ROQUEFEUIL Le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner a semé le trouble en pleine célébration des droits de l'Homme, en admettant la difficulté de les concilier avec la diplomatie et en qualifiant "d'erreur" la création d'un secrétariat d'Etat sur ces questions. "Je pense que j'ai eu tort de demander un secrétariat d'Etat aux droits de l'Homme. C'est une erreur", a-t-il affirmé dans un entretien publié mercredi par Le Parisien, le jour du 60ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'Homme, proclamée à Paris. La titulaire de ce poste rattaché au Quai d'Orsay, Rama Yade, "a fait, avec talent, ce qu'elle a pu", a-t-il poursuivi en assurant que ce n'était pas un problème de personne, mais de structure. "Il y a contradiction permanente entre les droits de l'Homme et la politique étrangère d'un Etat, même en France", a-t-il déclaré, en ajoutant qu'il ne fallait pas faire "d'angélisme". Rama Yade, à 31 ans benjamine du gouvernement, a en revanche estimé avoir "fait beaucoup de choses" en dix-huit mois au gouvernement, en particulier dans le domaine des droits des femmes, des enfants ou des homosexuels. "Vous savez qu'on ne construit jamais rien sur le renoncement ni le sacrifice des valeurs ni des principes", a-t-elle ajouté. Lors d'une cérémonie en présence de quelque 300 personnes dans la soirée au palais de Chaillot, M. Kouchner a affirmé vouloir dire "toute (son) affection" à Rama Yade. La secrétaire d'Etat a reçu le soutien du chef de file des députés UMP Jean-François Copé, pour qui "un secrétaire d'Etat aux droits de l'Homme, c'est utile". La numéro 1 du PS, Martine Aubry, a estimé que "Bernard Kouchner n'est plus Bernard Kouchner", "l'homme qui était connu pour se battre sur tous les terrains pour le droit à la dignité humaine". A Bruxelles, la présidente de la commission des droits de l'Homme du Parlement européen, Hélène Flautre, a dénoncé mercredi la "sortie scandaleuse" de M. Kouchner. Le porte-parole du gouvernement Luc Chatel a cependant estimé que M. Kouchner était dans son rôle en faisant une "évaluation" de ce secrétariat d'Etat. Cette polémique survient alors que Mme Yade, pressentie par M. Sarkozy pour se lancer dans la campagne des européennes l'an prochain, vient de décliner cette proposition, en affirmant préférer un mandat national à un siège à Strasbourg. Concomitance de calendrier, M. Kouchner et Mme Yade se sont retrouvés mercredi soir pour des cérémonies au Palais de Chaillot à Paris, où fut proclamée il y a 60 ans la Déclaration universelle des droits de l'Homme (DUDH), texte fondateur de l'action internationale dans ce domaine. Ancien "French doctor", co-fondateur de Médecins sans Frontières (MSF), Bernard Kouchner reste à 69 ans une figure emblématique de l'action humanitaire. Ancien ministre de gauche, son ralliement au président Sarkozy lui a attiré de nombreuses critiques, sans l'empêcher de demeurer dans les sondages le membre le plus populaire du gouvernement. M. Kouchner a déjà, à plusieurs reprises, exprimé la difficulté de concilier son combat pour les droits fondamentaux, les réalités diplomatiques et la solidarité gouvernementale. Après la visite controversée l'an dernier à Paris du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, qu'il a ostensiblement boudée, il a avoué qu'un ministre des Affaires étrangères devait savoir "avaler son chapeau". Face à la répression du soulèvement du Tibet, il a dû ménager à la fois son amitié ancienne pour le Dalaï-lama et la nécessité de préserver les relations avec le géant chinois. Mme Yade s'est aussi retrouvée en plusieurs occasions prise entre le "parler vrai" qu'elle affectionne et le langage biseauté de la diplomatie, en particulier lors du la crise du Tibet.
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Dom Le Trappeur a répondu à antoine situé dans Actualité ferroviaire générale
Communication, médiatisation, scoop... Brassage d'air Bébé retrouvé: Alliot Marie tente de prendre tout le monde de vitesse LePost De petits couacs ont jalonné la communication officielle sur l'avancée de l'enquête qui a permis de retrouver Diango, 2 jours, ce mercredi matin, près de Pau... La ministre. "L'enfant a été retrouvé. Je suis très heureuse" déclarait ce mercredi matin Michèle Alliot-Marie à la sortie du conseil des ministres. Le procureur. "Je ne confirme absolument pas cette information" disait dans la foulée Eric Maurel au Post, "en colère", et précisant que "les propos n'engagaient que la ministre", étant donné "qu'à ce moment précis on n'était pas sûr que l'enfant retrouvé était bien Diango." La gendarmerie. "L'enfant a été retrouvé lors d'un contrôle routier, dans une voiture rouge conduite par une femme correspondant au signalement de celle vue hier à la maternité par plusieurs témoins" affirmaient les gendarmes peu de temps après. (source: France 3) Le procureur. "Un contrôle routier? Je n'ai pas entendu parler de contrôle routier" enchaînait Eric Maurel sur Le Post, évoquant plus tard un "contrôle au domicile de la femme vue hier à la maternité." La gendarmerie. C'est confirmé: le bébé était au domicile de la femme soupçonnée d'avoir enlevé l'enfant à la maternité. La famille. "Pourquoi Michèle Alliot-Marie l'a-t-elle su avant les parents de l'enfant? C'est moi qui, voyant la dépêche AFP, ai appelé ma tante, la grand-mère du bébé (elle était à l'hôpital avec la mère du bébé ndlr), et lui ai appris la nouvelle, persuadé qu'elle était au courant" raconte au Post Arnault, cousin du petit Diango, ajoutant "Je ne voulais pas que ce soit moi qui lui annonce. J'étais sous le choc." -
Bel avatar Kris...
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comme c'est étrange !! ==>> vraiment étrange, en effet
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Charte instituant la création du SLIP sur le forum.
Dom Le Trappeur a répondu à Cheminant situé dans Brin de causette
Attentat dans le SLIP : juste un petit pet... -
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Dom Le Trappeur a répondu à Cheminant situé dans Brin de causette
...et la main baladeuse...sur le clavier... bigbisous