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Le Web des Cheminots

Dom Le Trappeur

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Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur

  1. C'est vrai on a tous des petits moments de fierté et de bonheur. Faut en profiter... Hier soir, on a retrouvé une p'tite Dame partie de la gare A où je bossais vers la gare C avec correspondance à la gare B... mais la petit dame n'était pas arrivée à C avec le bon train donc la famille s'inquiétait... L'agent de la gare B se souvenait d'avoir vu une dame correspondant à la description qui avait raté sa correspondance en se trompant de quai...elle avait donc pris le train suivant. Appel à la CPST qui contacte le contrôleur. Dix minutes plus tard rappel, la petite Dame est bien dans le train... Ouf tout le monde content et la famille immédiatement rassurée... C'est pas beau la vie...
  2. régime sans selle dopé à l'EPO...Eau Pastis Olive mdrmdr
  3. lotrela Ben moi j'ai encore eu un train en panne et une demande de secours, une... Trop fort le Dom ! Ah oui c'était pas un TGV... OK Je sors !
  4. Selon les divers citations de la dépêches: "" Le train est tombé en panne à 18h00 le transbordement a commencé vers 21h et s'est terminé à minuit... Les pompiers ont installé un éclairage Le transbordemnt ne s'est pas fait bord à bord ""
  5. Personne ne dit le contraire Trotinette : les cheminots qui ont galéré (conducteur, contrôleurs, agents circulation, régulation, commerciaux...) ainsi que pompiers et gendarmes mobilisés sur cette affaire ont fait de leur mieux... mais les 800 voyageurs ont mis leur voyage entre les mains de la SNCF et il y a là un problème collectif. Qu'on le veuille ou non il y a là un vrai problème d'organisation posé à la direction SNCF. Nous savons depuis belle lurette que la médiatisation joue un rôle gisgantesque. Sil il n'y avait pas eu de dépêche AFP, en parlerions nous ? La SNCF a des comptes à rendre non seulement aux voyageurs ou aux collectivités mais aussi aux cheminots. Nous sommes cheminots, souvent au coeur des évènements. Nous savons que 90% des trains arrivent à l'heure (ou avec un retard acceptable selon les statistiques de la SNCF) 9 % avec des retards importants. Mais il y a aussi des situations extrèmes qui elles nous interrogent (trains supprimés, secours, ou retards de plusieurs heures). Or nous constations que ces situations extrêmes tendent à augmenter en nombre et surtout à prendre des proportions gisgantesques en terme de gestion et de conséquences. Bien sûr cela se produit de manière exceptionnele ici ou là, rarement au même endroit et de la même façon sur le territoire. Or il y a rarement de retour d'expérience sur ces questions. On en parle deux trois jours et on passe à autre chose en croisant les doigts. L'information ne circule pas ou peu dans la boîte... Mais au total ces situations extrêmes tendent à devenir de plus en plus nombreuses. Il est donc nécessaire d'avoir une réflexion importante et approfondie sur ces évènements. Ceci dit, les voyageurs dans cette situation ont subit un incident fort désagréable et sont quand même en droit d'être fort mécontent. Certains l'expriment avec force mais il me semble que les propos sont restés courtois malgré pour certains des conséquentes assez importantes.
  6. 172 Rames pour 1,850 Milliards d'Euros (MME) Options sur 200 rames pour environ 2,150 MME soit 372 rames pour environs 4 Millirads d'Euros. Comment sera réparti le financement : j'ai entendu que la SNCF et la Rion Ile de France se partageraient à 50% chacun la commande des 172 rames pour 1,850 MME. Quelqu'un a des Infos plus précises ? Qui a procédé à l'ouverture de l'appel d'offre : SNCF et Région IDF ou seule la SNCF ? Au moment où Bombardier emporte ce marché, Alstom emporte lui celui des 500 locomotives chinoises et les deux directions parlent de sous-traitance et collaboration industrielle avec l'autre société pour la construction et la fabrication des rames et locomotives...
  7. Dépêche de presse sur l'incident TGV Si quelqu'un peut nous fournir des informations : sur la panne sur la gestion de la panne (secours du train; transbordements, informations et accompagnements des voyageurs, conséquences) Notons comme cela a été dit à plusieurs reprises sur différentes discussions du forum que la "gestion des incidents" tend à devenir de plus en plus difficile (durée - secours - procédures...) ******* vendredi 27 octobre 2006, 9h28 Neuf cents personnes bloquées six heures dans un TGV Perpignan-Bruxelles Par Michaela CANCELA-KIEFFER PARIS (AFP) - Quelque 900 personnes ont été bloquées pendant près de six heures dans un TGV qui devait relier Perpignan (Pyrénées orientales) à Bruxelles (Belgique), à l'arrêt en pleine voie dans l'Yonne en raison d'une panne, décrivant des conditions difficiles. "Nous avons eu un problème technique à la hauteur de Saint-Florentin, dans l'Yonne", a dans un premier temps déclaré un porte-parole de la SNCF, confirmant des témoignages de passagers. Le TGV 9868 parti à 12h58 de Perpignan à destination de Bruxelles où il devait arriver à 20h25 était jumelé à un deuxième TGV, le 5021, parti de Montpellier à 14h44 et qui devait arriver à Lille à 19h38. Sa motrice est tombée en panne vers 18h00 et le transbordement des passagers a commencé, dans une rame arrivée spécialement de la Gare de Lyon, à 20h50, a indiqué le directeur opérationnel de la SNCF, Philippe Jacob. Ce transbordement s'est achevé vers minuit, a-t-il précisé. La nouvelle rame a fait une halte à Marne-la-Vallée vers 1h du matin pour ravitailler les passagers. "900 passagers à faire cheminer sur 250 mètres, des personnes âgées, des familles avec des enfants et beaucoup de bagages, cela prend du temps", a-t-il ajouté en précisant que le personnel de la SNCF, assisté de pompiers, avait "transbordé d'abord un premier élément, pendant que dans l'autre élément les clients ont attendu". Ce responsable a décrit des problèmes de climatisation et des pannes de courant dans le train, comme les passagers, en expliquant toutefois qu'il n'y a avait eu aucun "malaise grave". "Le médecin des pompiers est passé à plusieurs reprises dans les rames: il n'y a pas eu de problème", a de son côté affirmé un porte-parole de la direction Paris sud-est de la SNCF. "Les passagers qui souhaitaient sortir s'aérer ont été autorisés à le faire, accompagnés d'un agent SNCF", a-t-il ajouté. "Il doit faire 40 degrés dans ce wagon. Parfois nous sommes complètement dans le noir et sans climatisation", a affirmé pour sa part à l'AFP Jean-Marc Lemaitre, cadre de 43 ans, alors qu'il attendait le transbordement, vers 22h30. Ce passager devait se rendre à Roissy, un des arrêts de ce train pour prendre l'avion et a appelé l'AFP. Il a indiqué qu'il devait partir au Kenya avec son épouse et a raté son avion, comme beaucoup d'autres selon lui. "Maintenant, nous sommes tous debout, on est dans le noir. Les gens ne sont pas très à l'aise et tout le monde est trempé de sueur", a déclaré pour sa part au téléphone Raphael Margaf, 26 ans, parti de Lyon. "Nous avons reçu des bouteilles d'eau il y a environ dix minutes", a-t-il dit peu avant 23h00, en affirmant qu'il n'y avait eu, auparavant "aucune distribution de nourriture ou d'eau". "On a surtout l'impression d'avoir été traités comme des têtes de bétail", a-t-il accusé. "Les pompiers, les gendarmes la SNCF ont posé des lumières tout le long des voies. Ils ont descendu nos valises. Cela s'est bien passé, mais il est vrai que l'on a eu très chaud", a déclaré pour sa part Christiane Bottollier, une autre passagère, évacuée plus tôt. M. Jacob a indiqué que les passagers seraient compensés à 100% concernant leur "transport ferroviaire", sans être en mesure d'indiquer quelles compensations seraient offertes à ceux qui ont raté leur l'avion. "Les voyageurs qui devaient prendre des avions seront hébergés à l'hôtel", a-t-il ajouté. Ceux qui devaient se rendre à Bruxelles seront pour leur part acheminés en autocars à partir de Lille, a-t-il précisé.
  8. Pour faire suite au texte ci-dessus :Allez je ne résiste pas à vous faire profiter de cette information sur laquelle je viens de tomber en trainant sur la toîle... Et ce sans commentaire aucun : jeudi 26 octobre 2006, 19h42 Noos: un plan social de 792 suppressions de postes validé par le CE PARIS (AFP) - Un projet industriel du câblo-opérateur Noos conduisant à la suppression de 792 postes a été validé "à l'unanimité des élus" du Comité d'entreprise (CE) après "vingt heures de négociations" avec la direction, a-t-on appris jeudi de sources concordantes. "Le Comité d'entreprise a validé, à l'unanimité des élus (CFTC, CFDT et CFE-CGC, ndlr), le projet industriel après vingt heures de négociations avec la direction qui ont conduit à sauver 40 emplois et à l'amélioration des mesures d'accompagnement de ce plan", a déclaré Jean Bertout, délégué syndical central FO jeudi. La direction de Noos avait annoncé le 6 septembre un projet industriel conduisant à la suppression de 832 postes sur les 1.341 personnes employées par la société. Elle a confirmé jeudi à l'AFP que 40 postes avaient finalement été "sauvés", confirmant implicitement le chiffre final de 792 suppressions. Jeudi, en fin de journée, M. Bertout a toutefois précisé à l'AFP que les 40 postes annoncés comme sauvés par la direction ne se retrouvaient pas dans le comptage final site par site, effectué par le syndicat, "qui aboutit à seulement 24 postes sauvés". Selon lui, au total 23 sites de Noos sur 75 seront fermés, le plus touché étant le "call center" (centre d'appel) de Champ-sur-Marne, où sont prévues 309 suppressions de postes. "Le siège social de Noos à Bercy disparaîtra le 31 décembre et sur 580 postes, 420 y seront supprimés, les salariés restant étant transférés à Champ-sur-marne", a indiqué M. Bertout. Enfin, "le centre de supervision de Palaiseau sera fermé et 80 personnes sont concernées". Dans un communiqué, la direction indique qu'après "plusieurs semaines de dialogue (...), les négociations viennent de se conclure avec l'avis rendu par le Comité d'entreprise sur le projet de réorganisation de la société". Cette "nouvelle organisation vise à donner à l'activité de la société les moyens de lutter sur le marché très concurrentiel de la télévision payante, de l'internet et du téléphone", ajoute-t-elle, précisant qu'une "attention toute particulière est portée à l'amélioration de la qualité de service aux clients". Le Comité d'entreprise de Noos avait été convoqué mercredi matin. Sa réunion, qui a duré toute la nuit et s'est terminée jeudi vers 5h00 a été émaillée de suspensions, notamment pour négocier des améliorations des mesures d'accompagnement du plan, selon FO et la CGT. "Des mesures ont été octroyées par la direction en ce qui concerne le budget formation et les bas salaires", a précisé M. Bertout (FO). La CGT, présente lors de la réunion, mais qui n'a pas d'élu au CE, a dénoncé dans une déclaration solennelle "un projet de licenciements collectifs qui, en réalité, touchera un millier d'emplois et est dépourvu de tout motif économique réel et sérieux". Noos a fusionné en 2005 avec le câblo-opérateur UPC. En juin 2006, les groupes Altice et Cinven, propriétaires d'un autre câblo-opérateur, Numéricâble, ont racheté Noos. Selon M. Bertout, "des rumeurs insistantes font déjà état de négociations avec Free, Neuf cegetel et Telecom italia pour racheter le nouvel ensemble".
  9. Dom Le Trappeur

    Infogare

    Le sytème fonctionne à partir des zones de voies et pédales (signalisation, panneaux ) qui permettent de localiser les trains (idem que pour le suivi automatique des trains dans les postes) le tout est relié à un système informatisé central qui traite les horaires réels de passage des trains ( sur les télés pour les voyageurs, l'heure indiqué pour l'arrivée du train tient compte du retard - exemple train prévu à 7h12 + 5 minutes de retard = 7h17 indiqué sur la télé) le déclenchement train "en approche" et l'indication "à quai". Le système est hyper centralisé , les petites et moyennes gares n'interviennent pas dans le fonctionnement d'info gare sauf pour une modification de voie par exemple, le système prend également en charge automatiquement les changement de voies à l'approche d'un train en gare si celui-ci est dirigé vers une autre voie que celle indiqué initialement par infogare. perso je n'ai jamais eu de formation sur le système mis en place et est découvert au fur et à mesure son fonctionnement en posant des questions ou en manipulant le téléaffichage et provoquant des modifs sur infogares...
  10. Et moi depuis 30 ans et qqs j'ai vu qqs grèves de 24h et actions débouchées sur des résultats significatives : je pense en particulier au retrait du plan Guillaumat : toutes les OS et 90% des cheminots en grève, quasiment plus aucun train pendant 24h. Il y eu aussi la manifestation de plus de 30.000 cheminots pour la mise en place du Comité d'Entreprise à la SNCF... le résultat immédiat d'une grève de 24h est difficilement palpable concrètement, je le conçois. Il est également difficile de faire un bilan sur quelques années des actions revendicatives car on est toujours dans un monde où les choses bougent dans les deux sens : exemples augmentation de salaires quasi immédiatement bouffées par la perte du pouvoir d'achat du à l'augmentation des prix... 35 heures mais insuffisance du nombre d'emplois créés et des recrutements puis baisse des effectifs avec augmentation de la productivité...
  11. Pour mener l'action syndicale pour les revendications il n'y a pas que la grève...il y a aussi tout un tas d'autres formes d'action : tracts d'informations (c'est parfois simplement suffisant pour faire bouger les choses), pétitions, délégations, rassemblements, manifestations, audiences, DCI, réunions officielles DP CHSCT CE...
  12. Il y a de spays où il faut être syndiqué pour bénéficier des résultats des négociations entre syndicats et Patronat ainsi que des avantages sociaux : c'est en Europe des 25 et ça se passe de nos jours... mais bon c'est peut être pas le bon système non plus !
  13. Et quand un cheminot fait grève il paye moins d'impôts ! lotrela
  14. Quelques remarques sur les données fournies plus haut : 7 préavis de Grèves dites nationales : préavis déposés au niveau national tous services ou catégoriel par 1 ou plusieurs organisations syndicales... Il y a eu plusieurs appels nationaux de SUD toute seule en 2006 qui n'ont quasiment pas été suivis... Préavis de Grèves dites locales (Etablissements ou régions) : 300 établissements en France avec des situations locales (ou régionales) très différentes. Il faut donc relativiser les chiffres. De nombreux préavis de grève (mais aussi des demandes d'audiences) ont été remplacés en 2005 et 2006 par des Demandes de Concertation Immédiate : les signataires de la DCI sont obligatoirement reçus par le Chef d'Etablissement dans les 3 jours. Auparavant le préavis était quasiment la seule formule pour être reçu rapidement (dans la périodes du préavis en général les fameux 6 jours francs) : nombre de préavis n'étaient pas suivis d'appel à la grève mais comme le préavis remontait jusqu'à la Direction Générale les chefs d'Etablissements finissaient par accepter de négocier... et très souvent de régler le ou les problème(s) Pour les demandes d'audience, il fallait plusieurs semaines parfois pour être reçu... Le préavis de grève (délai de 6 jours entre le dépôt du préavis et le début éventuel d'un appel à la grève) comme son nom l'indique doit servir aux deux parties à négocier. Dans le cadre qui nous intéresse pour le 8 novembre : chaque OS a été reçue par IDRAC individuellement puis toutes ensemble collectivement. On ne peut donc pas dire qu'il n'y ait pas eu échanges et discussions, IDRAC connaît la position de chaque OS et les revendications posées. Par contre il n'y a pas eu de négociations. Je ne sais pas si les 6 OS qui appellent à la mobilisation du 8/11 ont déposé une DCI ou déposent directement un préavis (les deux formes sont légales) mais en tous état de cause la direction peut ouvrir des réelles et sérieuses discussions dans le cadre du préavis. La direction pourrait aussi prendre l'initiative d'une DCI : elle peut le faire car l'accord signé fin 2004 le lui permet. La DCI n'est pas à sens unique. Le dialogue social aussi ne doit pas être à sens unique. malheureusement les directions se comportent encore trop souvent de manière archaïque. Concernant le niveau de régularité des trains y compris FRET il ne me semble pas que les statistiques, bilans et analyses régulièrement affichés dans les postes par nos managers parlent des grèves comme la cause essentielle du bas niveaux de régularité et l'origine des incidents. Aujourd'hui un nombre incalculable de trains ont subit des retards dûs au patinages et enrayages et leurs conséquences sur l'exploitation et c'était pas des petits retards : ça atteignait des souvent des 30 minutes voir plus. A ma connaissance il n'y avait aucun appel à la grève... et tous les trains étaient sensés rouler...
  15. Dom Le Trappeur

    Câlin

    Trop mignon Si ça pouvait être comme ça dans les gares et dans les trains... Dans mes bras Audrey ! bigbisous
  16. Un certain nombre d'informations à lire avec un esprit critique comme toujours... lundi 23 octobre 2006, 17h24 SNCF: les propos de Mme Idrac continuent à faire des vagues Par Gérard DUBUS PARIS (AFP) - L'indignation suscitée par les propos de la présidente de la SNCF, Anne-Marie Idrac, sur le blocage du dialogue social interne, est montée d'un cran lundi avec la réaction des numéros un syndicaux, qui l'ont prise au mot, la pressant d'ouvrir des négociations. "Je crois que Mme Idrac a complètement déraillé. S'agissant d'une présidente de la SNCF, c'est plutôt gênant", a déclaré le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault. En fin de semaine à Séville, la présidente de la SNCF a déploré devant la presse un dialogue social "bloqué" à la SNCF, faisant référence à "l'époque de la guerre froide, avant la chute du mur de Berlin". Mme Idrac est "confrontée à l'annonce d'un mouvement de grève (le 8 novembre) si les choses ne changent pas à l'intérieur de l'entreprise et la période n'est pas à remettre de l'huile sur le feu", a estimé le leader cégétiste. Les propos de la présidente "sont des formules à l'emporte-pièce: le dialogue social n'est pas bloqué à la SNCF, pas plus qu'il n'est bloqué ailleurs", a réagi Jean-Claude Mailly (FO). "Comme toujours quand il y a une grève annoncée, il y a des préavis déposés: eh bien à Mme Idrac d'ouvrir des négociations !", a-t-il lancé. De son côté, François Chérèque (CFDT) a remarqué que Mme Idrac allait bien devoir "s'habituer aux syndicats" de la SNCF. La CFDT-cheminots "a décidé de ne pas appeler à la grève le 8 novembre parce qu'il nous semble qu'il est plus utile d'ouvrir des négociations avant de lancer un mouvement de grève", a-t-il commenté. Dimanche, déjà, deux des principales fédérations de cheminots (CGT et SUD Rail) avaient qualifié "d'irresponsable" et de "grossière" l'attitude de la successeure de Louis Gallois. "Stratégie ou provocation?", s'est de son côté interrogée la CFTC-Transports, tout en jugeant "très archaïque" le dialogue social dans l'entreprise ferroviaire, apportant ainsi de l'eau au moulin de l'ex-patronne de la RATP. Dans sa dernière entreprise, à l'échelle plus humaine il est vrai, Mme Idrac peut s'enorgueillir d'avoir obtenu certains succès, avec la signature notamment au printemps 2006 d'un accord salarial et d'un accord sur la modernisation des élections professionnelles signés respectivement par six et cinq syndicats. A la RATP, Anne-Marie Idrac a surtout veillé avec succès à l'application d'un accord de 2001 relatif à "l'amélioration du dialogue social", contenant en particulier un dispositif novateur d'"alarme sociale" destinée à pousser syndicats et direction à négocier dès la menace d'un mouvement de grève, afin de l'éviter. Un accord qualifié d'exemplaire, et dont s'inspira le président Louis Gallois pour obtenir, le 28 octobre 2004, la signature de six syndicats de cheminots (CGT, CFDT, CFTC, CFE-CGC, Unsa et Fgaac) d'un texte sur la "prévention des conflits et l'amélioration du dialogue social" à la SNCF. Depuis, les grèves nationales sont passées de "15 en 2004 à 10 en 2005 pour atteindre 7 à fin septembre 2006", a-t-on appris lundi auprès de la SNCF. Les conflits locaux, eux, sont passés de "473 en 2004 à 450 en 2005 et à 262 fin septembre 2006". Sur 635 "démarches de concertation immédiate", qui permettent aux syndicats de demander à être reçus par la direction avant de débuter un conflit, seulement "28 ont finalement débouché sur une grève", a précisé la SNCF. Un résultat jugé toutefois "encore insuffisant" par François Nogué, nouveau DRH de la SNCF, qui a décidé d'"engager une opération de retour d'expérience" sur la mise en application de cet accord 2004.
  17. Je crois savoir comment Idrac trouve les quelques 10.000 recrutements. Il s'agirait du nombre total de recrutements du Groupe SNCF ( Maison mère SNCF et toutes les filiales) en 2006 dont environ 40% en CDD et autres contrats partiels, précaires, CNE ... Ceci étant il est clair qu'IDRAC et son staff cherche l'affrontement - au sein même de la SNCF - vis à vis de l'opinion publique dans le cadre de la stratégie actuelle de la droite pour instaurer un climat de peur à la veille des élections de 2007 sur tous les sujets. En tout cas il semble certain qu'elle s'oppose à l'ouverture de négociations sur les grandes questions qui font l'actualité : salaires et pensions, emplois et réorganisations, modernisation, application des directives européennes, réglementation du travail pour l'ensemble des entreprise ferroviaire, avenir du fret, ouverture à la concurrence des activités voyageurs... Elle parle de renvoyer un certain nombre de discussions (pas négociations : discussions) au niveau des 300 établissements en particulier les questions d'emplois ?? Après les réunions qu'elle a déjà eu avec chacune des OS puis toutes les OS (c'est donc que des rencontres ont eu lieu et il est étonnant qu'elle soit surprise des réactions à sa politique), 6 fédérations ont décidé d'une journée nationale d'action le 8 novembre. Que ces fédérations appellent à la mobilisation est à mon sens légitime - pour peser sur les choix de l'entreprise à la veille de l'élaboration du budget SNCF 2007 y compris dans le cadre du débat à L"assemblée nationale du budget des transports... - pour faire avancer les revendications des cheminots J'ai compris que les 6 OS préparent dans le cadre du préavis de grève une plateforme revendicative commune. Rappelons que la période du préavis sert aux deux parties (syndicats et direction) à négocier pour éviter le conflit. C'est je crois un peu facile de renvoyer la responsabilité des défaillances du dialogue social sur les syndicats sans que la direction se pose la question de la poutre qu'elle a dans l'oeil. Il y a une réelle dégradation du cliamt social dans les établissements (j'ai quand même l'occassion de lire pas mal de tracts de différents service et établissement sur mes lieux de travail) Ceci dit c'est quand même Chirac qui vient de demander une "amélioration social" dans ce pays. Au delà certains rappellent avec juste raison qu'il y aura en 2007 des élections (présidentielles et législatives). Il est normal que les cheminots qui sont des citoyens interpellent les futurs candidats sur leur programme, leurs idées sur les thèmes qui font leur vie de tous les jours : salaires emplois, sécurité sociale, retraite, statut, service public, etc... La patrone du patronat-MEDEF Parisot ne se prive pas elle de donner son avis par exemple sur les 35 heures en ce moment en jouant les duétistes avec l'UMP et le gouvernement. Indépendance n'a jamais voulu dire neutralité. Au dela n'est-il pas de la responsabilité des syndicats de peser sur les choix gouvernementaux et patronaux pour obtenir une politiuqe économique et sociale bénéficiant aux salariés, aux retraités, à la population.
  18. Me semblait qu'elle avait reçu individuellement chaque OS puis toutes ensemble... Donc on discute bien avant...reste qu'elle ne veut pas ouvrir de négociations sur nos revendications mais appliquer sa stratégie pour parvenir à ses objectifs...
  19. cartonrouge Faudrait aussi qu'elle apprenne à compter... "les 10.000 agents recrutés par la SNCF cette année dont ceux des quartiers (sensibles)" C'est pas plutôt la moitiés de nouveaux embauchés environ 5000 pour 7500 départs de l'entreprise (retraites, démissions, licenciements, décès...) ?? passons sur les quartiers sensibles... semble pas y avoir plus d'embauchés issus des quartiers sensibles (en gros les villes de banlieue) que l'année d'avant... et comme je l'ai déjà dit même à Versailles : y'a un quartier sensible...!
  20. Et dans la foulée une autre Bonne lecture Encouragée par ses bons résultats, la SNCF veut sauver sa branche fret Par Par Julie CHARPENTRAT dim 22 oct, 12h50 SEVILLE (AFP) - Forte de ses bons résultats et d'un trafic voyageurs record, la Direction SNCF affiche sa volonté de sauver sa branche fret, principal foyer de pertes de la société. Le redressement du fret ferroviaire est désormais "la priorité" mais ne passera pas par un nouveau "plan fret", a affirmé Anne-Marie Idrac, PDG de la SNCF. Elle s'exprimait lors du séminaire annuel de la SNCF destiné à la presse, organisé jeudi et vendredi à Séville, et dont les résultats ont été publiés dimanche. Alors que le "plan fret" lancé en 2003 et approuvé par Bruxelles, qui prévoit une restructuration et une recapitalisation, se termine à la fin de l'année, la SNCF a de nouveau écarté l'hypothèse d'une filialisation voire d'une vente du fret. "Il est hors de question de vendre (...) on se bat pour pérenniser le fret", a assuré le directeur général exécutif de la SNCF Guillaume Pépy, tout en reconnaissant l'ampleur des difficultés. Au premier semestre, la branche fret, confrontée à l'arrivée de la concurrence depuis mars 2006, a réalisé un chiffre d'affaires inférieur aux objectifs (978 millions d'euros au lieu de 1,071 milliard), a-t-il indiqué. Elle devrait finir l'année sur un déficit supérieur à 47 millions d'euros. "L'arrivée de la concurrence confirme un handicap de compétitivité qui est très important", a aussi dit M. Pépy, citant en particulier le britannique EWS. D'après le directeur du fret Marc Véron, EWS est "20 à 30% moins cher" que la SNCF et les délais de livraison bien plus courts, avec des rotations de l'ordre de deux jours et demi, contre huit à neuf à la SNCF. Selon Guillaume Pépy, environ la moitié des pertes de la branche est "due aux défaillances de qualité et aux gains de la concurrence" et le reste "à l'impact des conflits sociaux". Pourtant, malgré toutes ces difficultés, "nous saurons nous adapter", affirme Marc Véron, ajoutant que cela suppose "plusieurs années de travail". Parmi les chantiers envisagés pour remettre le fret à flots, la SNCF prône "l'autonomie des moyens de production", en clair dédier une partie des cheminots à la seule traction du fret. Actuellement, les conducteurs peuvent aussi bien conduire des Corail que des TER ou des trains de marchandises. Guillaume Pépy a aussi souligné la nécessité de "développer du chiffre d'affaires rentable via la qualité du service" et l'éventualité de conclure des alliances au coup par coup. En outre, la SNCF attend le 22 décembre les conclusions du nouveau comité consacré à la question du fret, et présidé par le patron des chemins de fers suisses (CFF) Benedikt Weibel, a précisé M. Véron à Séville. M. Pépy a ajouté que la SNCF ferait "des annonces d'ici la fin de l'année" sur la stratégie du fret pour la période 2007-2010. Outre la question épineuse du fret, la SNCF, qui va dépasser cette année le cap du milliard de voyages, avec 1,015 milliard attendu, a affiché sa volonté de "passer à l'offensive" en terme de développement. "On a les moyens financiers pour redevenir acheteurs", a affirmé Guillaume Pépy, rappelant que la SNCF avait "beaucoup vendu" depuis une dizaine d'années et que la Grande-Bretagne restait une "terre de conquête". Les filiales de la SNCF sont l'un des principaux relais de croissance de la maison mère. Ainsi pour Keolis (transport public), l'objectif est de porter le chiffre d'affaires annuel de 2,5 milliards en 2005 à 3 milliards en 2008. Et la filiale transport et logistique "Geodis a un problème de taille en Europe", a lancé Guillaume Pépy, sans donner d'indications sur des cibles éventuelles d'acquisitions.
  21. Dépêche de presse. dimanche 22 octobre 2006, 15h09 Conflit social à la SNCF Par Gérard DUBUS SEVILLE (AFP) - La nouvelle présidente de la SNCF, Anne-Marie Idrac, a indiqué sa volonté de "dynamiser le dialogue social" dans l'entreprise ferroviaire en faisant "bouger le corps social", en particulier les syndicats, sur l'ouverture à la concurrence du réseau national. Mais ses commentaires sur l'appel à la grève du 8 novembre ont provoqué l'indignation de la CGT, majoritaire, qui l'a accusée "d'insulter les cheminots" et a jugé qu'elle "partait du mauvais pied en matière de dialogue social". L'ex-PDG de la RATP, qui a remplacé en juillet Louis Gallois, s'exprimait lors du séminaire annuel de presse organisé de mercredi à vendredi à Séville. "Le dialogue social a progressé après l'accord de 2004 (sur la prévention des conflits), mais il reste très bloqué, très frustrant et peu prometteur d'avenir", a commenté Mme Idrac devant la presse, se disant prête à le "dynamiser avec l'idée de la continuité du service public." La présidente de la SNCF a répété son "incompréhension" face à l'appel à une journée nationale de grève le 8 novembre, alors qu'elle venait juste de recevoir "séparément et collectivement" les huit fédérations syndicales de cheminots. Six fédérations de cheminots (CGT, FO, CFTC, Sud Rail, CFE-CGC et Fgaac) ont appelé à une grève nationale de 24 heures le 8 novembre, pour la défense de l'emploi, des salaires, du fret, et contre les réorganisations, mais n'ont pas encore arrêté de plate-forme revendicative commune. "On m'a prévenue qu'on était encore ici à l'époque de la +guerre froide+, avant la chute du mur de Berlin, et je ne comprends pas très bien dans quel siècle on est", s'est étonnée Mme Idrac. Fustigeant la "peur" de la concurrence, "pourtant déjà présente dans le paysage" SNCF, et l'argument "politique" avancé selon elle pour la refuser, la présidente a souhaité un "changement de génération dans les têtes" pour réussir un "vrai" dialogue social. "Tout (le monde) bouge: le client, les marchés, les collaborateurs, les 10.000 agents recrutés par la SNCF cette année dont ceux des quartiers (sensibles), qui n'ont plus les mêmes réflexes", a affirmé la présidente, pour qui "l'enjeu" est de "faire bouger le corps social." En ce qui concerne les syndicats, cette tâche s'annonce difficile: une note interne de la direction, qualifiant la grève du 8 de "rituelle et préventive", a en effet récemment ravivé leur colère. Et dimanche, le secrétaire général de la CGT-Cheminots, Didier Le Reste, s'est dit "choqué" par les propos de Mme Idrac sur le "mur de Berlin". "En insultant les syndicats, Mme Idrac insulte aussi les cheminots. C'est irresponsable, jamais Louis Gallois n'a tenu ce genre de propos!", a-t-il lancé, ajoutant: "elle part du mauvais pied en matière de dialogue social". Les dirigeants de l'entreprise estiment pourtant que, pour faire face aux "défis" de la concurrence privée, "il faut un dialogue social plus serein et plus riche". Alors que le fret est ouvert à la concurrence, la création d'un "cadre social harmonisé" pour les roulants entre opérateurs ferroviaires privés - où le temps de travail annuel est de 220 jours -, et ceux de la SNCF (200 jours travaillés) est à l'ordre du jour. Ce sujet brûlant sera négocié sous 18 mois au sein de l'UTP (Union des Transports Publics - patronat), comme l'a préconisé en septembre le Premier ministre Dominique de Villepin, qui a suspendu la publication d'un décret sur le temps de travail, vu par les syndicats comme une "menace de dumping social".
  22. Donc je confirme : je n'ai jamais reçu le questionnaire Transilien. Celui que j'ai lu appartenait à un collègue d'un autre service... Bon encore un sondage auquel j'aurai échappé... à Transilien
  23. Et Paix à son âme... Amen
  24. Salut montrouge Boy Comme tu es des ateliers de Montrouge je pense, pourrais-tu nous donner des informations sur les pannes des 27300 recensées ci-dessus ? Merci
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