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Le Web des Cheminots

Dom Le Trappeur

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Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur

  1. La première chose à faire , c'est l'analyse du CPE mis en place par la droite (Chirac, Villepin, Sarko et l'UMP) et le MEDEF (appelons un chat : un chat): on y trouve principalement deux choses : 1/ une "période d'essai de deux ans pendant laquelle l'employeur peut VIRER le salarié en CPE (moins de 26 ans) sans en justifier le motif (ce serait le seul exemple en...Europe depuis des décennies!). 2/ l'employeur est exonéré de charges sociales (part patronale) si le salarié sort d'une période de chômage de 6 mois auparavant... Le CPE est-il applicable à la SNCF : Oui cela pourrait concerné contractuels Notons aussi qu'à l'heure actuelle, le Statut pour les agents du Cadre Permanent prévoit une période d'essai d'un an à la date d'admission au CP avant d'être commissionné. La Direction peut pendant cette période procéder au licenciement du salarié si celui-ci ne donne pas satisfaction mais au terme d'une PROCEDURE qui protège collectivement LES salariés et l'Entreprise. Le nombre de licenciements dans la période d'essai à la SNCF est peu élevé par rapport au nombre d'admission au CP car il y a accompagnement du salarié dans la période d'essai (formation, suivi évaluation...) même si c'est pas toujours top... Pour autant on constate une pression de plus en plus forte sur les jeunes recrutés comme l'atteste certaines discussions sur le forum. Au plan national, l'objectif du MEDEF et de la droite est avant tout de faire sauter la FORME NORMALE D'EMPLOI en france qui est le CDI : 85% des salariés du privé en france actuellement (15 millions sur 17 millions). Il faut d'ailleurs remarquer que ceux qui sont le plus concernés en France par la précarité ne sont pas les jeunes SANS qualification mais les BAC , Bac +2 et +3 qui forment le plus gros contingent de CDD et intérim ! Or je ne sais si vous avez remarqué, c'est qu'au début du débat sur le CPE, le discours de la droite parlait d'apporter une solution au problème des jeunes sortant sans qualification du cursus scolaire en ciblant particulièrement les cas les plus extrèmes...soit environ 160.000 jeunes (en cumul sur plusieurs années scolaires) Nous avons maintenant les premiers résultats de l'expérience du CNE (recrutement de salariés quelque soit l'age pour les petites entreprise de moins de 20 salariés avec les mêmes points que le CPE - période de 2 ans et exonération de charges sociales) Selon les chiffres qui circulent : 75.000 contrats CNE signés en 9 mois et dans la même période seulement 15.000 créations d'emplois nettes en france. ce qui veut dire que le CNE a remplacé des embauches en CDD ou CDI... De plus plusieurs exemples ont prouvé que certains employeurs se comportaient comme des patrons-voyous : tribunal de prud'homme de Longjumeau, affaire du "Bazarland" à Douarnenez (27 recrutements en CPE : 21 salariés virés du jour au lendemain, 6 démissions, des salariés insultés, harcelés...) En conséquence : le CPE est-il de nature à régler le problème de l'emploi en France ? sûrement pas ! D'ailleurs de nombreux patrons semblent prendre leurs distances avec le CPE. Le vrai problème semble plutôt résider dans les difficultés administratives pour les petites entreprises à gérer les questions de recrutements. De plus en plus d'employeurs se plaignent du nombre de types de contrat existants (en fonction des problèmes d'exonération des charges sociales...) Maintenant qu'on a fait à peu près le tour du problème, chacun peut répondre à la PREMIERE question : Pour ou contre le CPE et tenter si possible d'apporter des contre-propositions. J'ai une certaine expérience depuis quelques 30 ans des politiques de droite en matière d'emplois : Giscard, Barre, Chirac, Juppé, Raffarin, Villepin...se sont succédés comme les emplois Barre, les TUC, SIVP, ClEF, CES, CEV, contrats aidés etc... etc... sans parler des stages en alternance, contrats d'apprentissage etc... Côté gauche on a eu droit avec Jospin aux Emplois-Jeunes. A la SNCF jusqu'à preuve du contraire nous avons toujours à un moment été concernés à l'intérieur de l'entreprise par ces contrats. Les cheminots y ont toujours répondu avec une revendication : l'intégration des jeunes en question au Cadre permanent. La Direction y a répondu avec plus ou moins de bonheur mais grosso modo on peut estimer que 80 à 90% des jeunes en questions ont été régulariés au CP comme d'autres contractuels en CDD et CDI... A partir de là je me positionne personnellement contre le CPE, car ce n'est pas une solution à la question de l'emploi en France. par contre il faut trouver une solution pour sortir réellement de la crise de l'emploi en France et cela ne pourra se faire qu'avec une perspêctive de reconquérir le plein emploi. Autre chose est d'y arriver OK. Ce qui est sûr c'est qu'il faut s'opposer à une stratégie qui consiste à vouloir faire exploser le code du travail et la norme c'est à dire le CDI et qui aurait automatiquement des conséquences à la SNCF (contractuels dans un premier temps). Depuis début Février l'opposition au CPE se développe en particulier par un type d'actions propres au mouvement étudiant et lycéen ( le même que pour le CIP de 92..., le même que 68 - j'ai participé à Mai 68...), par des manifestations autour du mouvement syndical, par une prise de conscience autour d'un mouvement d'information passant par le net, comme ce fut le cas pour le NON au projet de constitution européenne. L'opinion publique a basculé dans les sondages (même si il faut se méfier des sondages...) Le mouvement anti-CPE est aujourd'hui à un tournant, après de grandes manifestations qui ont rassemblé des centaines de milliers de personnes. Une réflexion est nécessaire débouchant sur des propositions et des perspectives. Les salariés, la population est à l'écoute mais de l'eau est passée sous les ponts depuis le mouvement de 95... Les organisations syndicales d'étudiants, de lycéens et des salariés se rencontrent ce soir. Attendons de savoir ce qui va sortir de cette réunion. Ensuite ce seront aux salariés (nous pour ce qui nous concerne directement) de réfléchir des propositions issues de cette réflexion. Nous n'en sommes pas à la grève générale (qui n'a jamais eu lieu soit dit en passant mais 22 millions de salariés qui se bougeraient ensemble, ce serait pas mal...5 millions dans le secteur public et 17 du privé...). Mais manifestement, encore une fois, c'est le mouvement social qui semble faire bouger les choses en ouvrant des perspectives nouvelles mais on a l'expérience du moins j'espère pour ne pas recommettre les mêmes erreurs. Maintenant chacun individuellement doit prendre position. C'est vrai qu'on se positionne souvent , trop souvent contre quelque chose. Mais si on le fait c'est parcequ'on a pas vraiment, me semble-t-il, de perspectives qui rassemblent et mobilisent pour aller de l'avant. Mais il faut aussi savoir résister et pour l'instant ceux qui se mouillent sont loin d'être la majorité. Je considére que le "Retrait du CPE" reste actuellement un objectif mais s'intègre à un mouvement plus large de résistance. Nous pouvons contribuer à gagner cet objectif y compris dans l'entreprise par le débat et la mobilisation sans avoir recours à la grève. C'est bien parceque les trains, bus et métros ont roulé samedi que la mobilisation a aussi été très forte. Je me relis, J'ai déjà été bien long, trop long comme toujours... désolé... En fit je pourrai continuer j'ai droit à 20 480 000 caractères j'en ai utilisé 7 456 LOL okok
  2. Dépêche de Presse dimanche 19 mars 2006, 11h36 http://fr.news.yahoo.com/19032006/202/conc...s-fin-mars.html Concurrence totale pour le fret ferroviaire dès fin mars PARIS (AFP) - Le monopole de la SNCF dans le transport de marchandises prendra officiellement fin le 31 mars, avec l'ouverture à la concurrence du marché domestique, dernière phase de la libéralisation du fret ferroviaire sur fond de déclin massif du rail au profit de la route en Europe. Avec neuf mois d'avance sur le reste de l'Europe - une condition posée par la Commission européenne en contrepartie de son feu vert au plan de redressement de Fret SNCF -, la France pourra voir circuler sur ses lignes nationales des trains de marchandises de sociétés privées. Outre Veolia Transports (ex-Connex), déjà concurrent de Fret SNCF depuis près d'un an sur les lignes internationales ouvertes à la concurrence depuis mars 2003, cinq nouveaux entrants se profilent sur le réseau: B Cargo, EWSI, Rail4Chem, CFL Cargo, Europorte 2 (Eurotunnel), Colas. Ils ont ou vont obtenir le "certificat de sécurité" nécessaire pour exploiter des trains de fret sur une ou plusieurs lignes. "Une dizaine d'appels d'offre portant sur des volumes de 500 millions de tonnes-km" sont lancés chez des clients actuels de la SNCF, selon son numéro deux Guillaume Pépy. Le défi est de taille pour l'opérateur historique, dont l'activité fret continue à accuser des pertes financières importantes, même si elles ont été réduites en 2005 aux alentours de 220 millions d'euros et si le retour des comptes à l'équilibre est prévu fin 2006. Les premiers appels d'offre "porteront sur des volumes très significatifs et établiront de nouveaux standards de prix, voire d'organisation logistique", a déclaré récemment le président de la SNCF Louis Gallois. Selon lui, "c'est un bouleversement très significatif de l'ensemble de la donne du marché du fret ferroviaire". La SNCF va devoir mener des "réflexions sur la manière de travailler, sur des chantiers pas faciles comme la polyvalence des personnels", a-t-il prévenu. La société espère aussi profiter de la libéralisation pour conquérir de nouveaux marchés hors de ses frontières, seule ou en partenariat. Si la bataille s'annonce rude en France, les opérateurs de fret privés ne devraient pas faire une arrivée massive immédiatement. "On ne verra pas circuler le 2 avril des trains aux couleurs des nouveaux entrants. La concurrence sera tangible dans quelques mois, voire quelques années", explique-t-on chez RFF, gestionnaire du réseau ferré, en soulignant les "nombreuses procédures préalables" et les "processus lourds et coûteux, notamment d'équipement en matériel". Si les nouveaux entrants affichent des coûts moindres et des organisations plus souples, "demain la SNCF sera encore l'opérateur dominant grâce à son ancienneté, à ses moyens", juge le directeur général de Colas France chargé de l'activité ferroviaire, Thierry Genestar. Il n'y aura "pas de big bang", confirme le délégué général de l'Association des usagers de fret ferroviaire (AUTF) Philippe Bonnevie, en regrettant que "la France ait tout fait pour retarder et compliquer l'ouverture du marché". Selon lui, la libéralisation en Allemagne a permis de stabiliser la part du ferroviaire autour de 20% du transport de marchandises. En France, le ferroviaire se réduit comme peau de chagrin au profit du transport routier, voire fluvial. Le rail n'achemine plus que 18% du volume de marchandises transportées dans le pays, contre 46% en 1974. Chez RFF, "on espère que la libéralisation va contribuer à enrayer la chute du fret ferroviaire en France".
  3. Tu devrais juste avoir un "top sonore" pour signaler la fin de service : il est grand temps de rentrer apès cette dure journée de labeur...
  4. cestachier Vous aurez bien une seconde à m'accorder... Oh ! Si vous pouvez attendre quelques millions d'années ! J'ai juste un train à attrapper et avec cette horloge jamais à l'heure je ne sais si je suis en avance ou en retard...
  5. Y'en a qui ont fait des économies depuis 2 ans ... (à prendre au 10ème degré...avant de prendre la mouche) T'as oublié d'aller à la manif cet après-midi ? J'arrive pas trop à comprendre où tu veux en venir ... Tout le monde en prend pour son grade mais ça fait pas avancer la machine... Si tu peux nous éclairer un peu ?
  6. Avec un petit noeud rose ... s'il vous plait (A prendre au 10 ème degré ... )
  7. L'expression viendrait d'un jour où lors d'un essai de frein en gare, l'agent de train (qui faisait ding-ding à l'épôque ) aurait remonté tout le train en criant au mécano : "y'a pas d'air, y'a pas d'air..." le surnom lui serait resté et se serait ensuite étendu à tous les agents de trains... Tôlier : le DET (ex-Chef d'Etablissement) Aller je vous en mets une à deviner surtout pour les filles : "tirer sur la queue" !
  8. Quand tu arrives à ta fin de ton service de 8 heures la montre se remet automatiquement à zéro et tu repars pour un tour gratuit... encore mieux que le CPE okok
  9. Je m'endormirai moins bête ce soir... J'y réfléchis tout le week-end... et... Dès lundi, je m'y colle....les trains rouleront à la seconde... ! vendredi 17 mars 2006, 14h28 Une horloge qui va donner un coup de vieux à la seconde PARIS (AFP) - Dans une cave située six mètres sous les jardins de l'Observatoire de Paris, des chercheurs mettent au point ce qui sera l'horloge la plus précise au monde, avec pour objectif ultime de remettre en question une convention vieille de 40 ans: la définition de la seconde. Les meilleures horloges atomiques fonctionnant à l'Observatoire atteignent déjà une précision inouïe: 0,0000000000000006 seconde par seconde. En d'autres termes, il leur faudrait 52 millions d'années pour se décaler d'une seconde. L'objectif des recherches est de porter l'écart à 32 milliards d'années. A titre de comparaison, l'âge de l'Univers est estimé à 15 milliards d'années. On pourrait croire à un simple défi intellectuel. Le temps n'est-il pas, et de loin, la dimension la mieux mesurée de la physique moderne ? Mais ce serait oublier que la maîtrise du temps devient un enjeu économique. L'industrie spatiale, en particulier, est grosse consommatrice d'horloges de précision. Les systèmes de navigation par satellite, qui ont connu un essor spectaculaire ces dernières années, reposent sur de tels outils. La recherche de la vie sur les planètes récemment découvertes en dehors du système solaire reposera sur des observatoires spatiaux formés de plusieurs satellites volant en formation avec des orbites calées au millimètre. Là encore, il faudra recourir à des horloges de très grande précision. "L'application principale de nos recherche restera la navigation, comme il y a des centaines d'années, à la création de l'Observatoire, lorsqu'il fallait faire des chronomètres. La différence, c'est que cette navigation s'effectuera dans l'espace, et non plus sur mer", relève Philip Tuckey, directeur du département "systèmes de références Temps-Espace" de l'Observatoire. La métrologie du temps compte parmi les domaines d'excellence de l'Observatoire, qui conserve une importante activité de recherche souvent méconnue. L'un des principaux axes de recherche consiste dans l'utilisation d'atomes refroidis par laser pour obtenir des fréquences très stables. C'est là une spécialité bien française qui repose sur les travaux qui valurent à Claude Cohen-Tannoudji son prix Nobel de physique en 1997. Les nouvelles horloges mises au point par l'Observatoire reposent sur un piégeage par laser des atomes. Englués dans une sorte de mélasse optique, les atomes perdent leur exubérance naturelle et la lumière absorbée lors de leur transition d'un état d'énergie à un autre peut être précisément mesurée. On détermine alors la fréquence de la lumière lorsque l'absorption est maximale. Les horloges les plus précises d'aujourd'hui recourent au césium. L'Observatoire travaille actuellement sur le strontium et le mercure. "La fréquence de la transition entre deux niveaux d'énergie est de 9 gigaHertz avec le césium, de 400 téraHertz avec le strontium. On augmente ainsi la fréquence de la transition d'un facteur 40.000. C'est comme si on passait d'une règle graduée tous les mètres à une autre graduée tous les vingt microns", relève Pierre Lemonde, le responsable scientifique du projet. L'équipe parisienne pense avoir achevé la démonstration de la faisabilité d'une horlorge de haute exactitude avec des atomes confinés et espère "très vite" dépasser la précision des meilleures horloges à césium actuelles. Aller plus loin sera difficile, car il faudra envoyer les horloges dans l'espace pour s'affranchir des contraintes liées à la gravité terrestre. Pour l'Observatoire, ces travaux pourraient à terme conduire à l'adoption d'une nouvelle définition de la seconde, définie depuis 1967 comme la durée de 9.192.631.770 fréquences émises par un atome de césium 133 lorsqu'un de ses électrons change de niveau d'énergie.
  10. La soudure de quoi ? du rail ??? (sans mauvais jeu de mot )
  11. Je précise que si vous avez voté par correspondance, vous pouvez malgré tout voter physiquement le 23 dans votre bureau de vote. A 17h00 à la fermeture du bureau de vote, les votes par correspondances reçus uniquement par voie postale, seront ajoutés dans l'urne après vérification de la liste des électeurs et des émargements. Si un cheminot a déjà voté physiquement dans la journée, les enveloppes du vote par correspondance sont détruites. Laelia : me plus simple : vérifies auprès du BA de ton établissement si tu es bien inscrites ... [normalement également la période de contractuel devrait compter également dans l'ancienneté si il n'y a pas eu d'interruption (A vérifier)]
  12. je dirai même plus... Une très, très grosse augmentation (uniforme = augmentation du nombre de points de chaque coefficient) des Rémunérations des actifs et des Pensions des retraités et veuves de retraités... okok
  13. Le vote par correspondance est prévu d'office pour les cheminots travaillant hors de l'unité d'affectation du lieu du bureau de vote, ceux en abscence le jours du vote (repos, congés, déplacement...) ceux dont l'utilisation n'est pas prévu encore (agents de réserve par exemple). Si tu travailles le 23 dans la gare où se trouvera ton bureau de vote : tu pourras y aller sur le temps de travail. ceci dit rien ne t'empêche de demander à ton Bureau Administratif de pouvoir voter par correspondance (tout le monde peut tomber malade le 22 au soir...)
  14. Les anciens Postes de Commandement (PC) -Un par région SNCF- et les Directions du Transport (DT) des régions ont été restructurés récemment pour former les CRO (centre régional des opérations). Au dessus il y a le CNO (Centre Nationale des Opérations). On trouve dans les CRO d'après ce que j'ai compris d'une part tout ce qui concerne la REGULATION des trains en opérationnels quotidiens en 3x8 mais aussi des représentants des activités pour tout ce qui touche les décisions et priorités de circulation, les sillons, l'informations voyageurs (TGV, Grandes Lignes, Transilien, TER etc...) et marchandises, la gestion immédiate des incidents en ligne. Derrière ce petit monde, il y a toute une activité de décideurs (gestion financières, gestion des plans de transport, statistiques, enquêtes, ...) Il existe un projet (dont la direction parle peu) de créer des grands centres qui regrouperaient TOUS les postes d'aigullages d'une même région SNCF par exemple et qui intégrèrerait les CRO dans cette organisation : de vraies usines à gaz en perspective 25 à 50 ans avec surtout une réduction du nombre d'emplois de 50 % au moins et une élévation des qualifications ( maîtrises et cadres...) dans cette optique. Optique qui engendrerait donc la disparition de TOUS les agents du transport sur le terrain (hors triage ou grands centres ferroviaires) d'où le remodelage et les restructurations en cours actuellement : voyageurs, équipement et matériel , établissement traction, formation des conducteurs...
  15. Selon l'interview de Gallois dans le parisien d'hier, il s'agit donc de recruter 800 jeunes (sur 5.200 recrutements soit 15%) issus de Zones Urbaines Sensibles. A lire également l'interview dans la Vie du Rail du 8 mars 2006 N°3041 de Karim Zeribi "spécial auprès de Gallois", "chargé des questions relatives à l'égalité des chances en matière de recrutement, de promotion interne et de traitement de la clientèle": "nous ne ferons pas de recrutement au rabais. Nous ne mettrons pas non plus en place une politique de quotas. Nous sommes porteurs d'un message d'exigence, basé sur les compétences et la motivation."... "Nos agents doivent être porteurs du refus de la discrimination dans le traitement de la clientèle" " la SNCF peut devenir dans le champ de la responsabilité sociale et de l'égalité des chances une entreprise qui aura valeu d'exemple. C'est un défi qui mérite d'être relevé"... *** Une opération "recrutement" aura lieu à Trappes fin mars 2006 avec Gallois (Le Parisien hier). Au dela de l'effet médiatique évident c'est aussi la preuve qu'une entreprise nationalisée de service publique a des responsabilités économiques et SOCIALES à assumer dans notre pays. Au travers de cette question , ce qui est bien posé ce sont les questions relatives au plein emploi mais aussi à la protection des parcours professionnels des salariés. Au dela : ce sont les questions des finalités mêmes de la société qui sont en jeu. Il est seulement dommage de constater les contradictions du discours où d'un côté il y a recrutement de 5.200 jeunes et de l'autre il y a aussi suppression de 2.750 emplois à la SNCF. Les choix de financement des Directions SNCF et RFF mais aussi des collectivités (Etat, région, département) qui passent des contrats avec la SNCF doivent aussi passer par le financement de l'emploi, de la formation et des qualifications.
  16. Le Communiqué officiel de la Direction de la SNCF Paris, le 15 mars 2006 Confirmation de la progression continue des résultats sur une trajectoire permettant d’assurer un financement sain du développement : Un chiffre d’affaires en progression de 3,8 % à 21 Md€ Un résultat courant en nette croissance à 533 ME (contre 217 ME en 2004[1]) Un endettement net en diminution de 1,3 Md€ Le Conseil d'administration, réuni le 15 mars 2006 sous la présidence de Louis Gallois, a approuvé les comptes consolidés de l’exercice 2005. Chiffre d’affaires : 21 Md€, en progression de 3,8% (+764 M€) ; E.B.E. : 1 800 M€, en croissance de 11%, portée à la fois par le dynamisme commercial, par le redressement de Fret SNCF, par la maîtrise des coûts, notamment grâce au programme Talent dans les achats, et par les actions de productivité ; Résultat courant : 533 M€, provenant principalement de la progression des résultats de l’EPIC SNCF (hors éléments non récurrents, 417 M€ contre 153 M€ en 2004) ; Résultat net part du groupe : 1 271 M€, lié à un résultat exceptionnel de 844 M€, provenant d’opérations de cessions permettant d’alimenter la contribution de la SNCF au financement du plan Fret ; Renforcement de la solidarité et de l’entreprise socialement responsable : forte progression des trafics TER et Transilien au cœur des missions de service public de l’entreprise, hausse des recrutements (plus de 4 600 à la SNCF), amplification des actions dans le domaine de la formation et de l’insertion professionnelle, préparation du programme Personnes à Mobilité Réduite, renforcement de la dimension développement durable ; Performances par branches : Confirmation du dynamisme commercial en France et en Europe et progression de la rentabilité pour faire face aux investissements de développement de Voyageurs France Europe ; forte croissance des trafics, mais érosion de la rentabilité de Transport Public ; poursuite du redressement de Fret SNCF dans un contexte difficile (diminution des pertes de 230 M€ depuis 2003) ; poursuite des efforts de productivité et préparation de la LGV Est Européenne par l’Infrastructure ; Financement sain du développement : nette progression de la capacité d’autofinancement (1 437 M€, + 20%) pour accompagner la croissance des investissements sur fonds propres à 1 706 M€, en progression de 22% ; Endettement net : réduction de la dette de 1,3Md€, soit 17%, à 6 364 M€ Lors du Conseil d’Administration, le président Louis Gallois a souligné que « Les cheminots et tous les personnels du groupe SNCF peuvent être fiers des résultats de leur entreprise. Ces résultats donnent à la SNCF les ressources nécessaires pour mieux servir les Français. Les investissements continueront à se situer à un niveau très élevé, visant à faire de la SNCF une entreprise à l’offensive, plus performante, plus solidaire. »
  17. Reçu sur ma boîte e-mail ce soir : Quelques éléments complémentaires à mettre au débat. Conseil d'Administration de la SNCF 15 Mars 2006 Compte-rendu des Administrateurs CGT Comptes 2005 de la SNCF : + 417 M d'euros : Un résultat "historique"... mais la lucidité s'impose et les exigences s'expriment ! (16/03/2006) A la réunion du Conseil d’Administration du 15 mars 2006, le Président de la SNCF a présenté les comptes de la SNCF pour l’année 2005. Le résultat net s’élève à 1334M€ contre 444M€ en 2004. Avec un total de 805M€ (60% du résultat net) la vente des actifs (patrimoine) de la SNCF atteint un record que la direction compte en grande partie utiliser à résorber une partie la dette de l’entreprise à la place l’Etat. Les comptes de l’année 2005 font ressortir un bénéfice de + 417M€ au lieu des +139M€ prévus au budget, c’est, après 2004, une nouvelle « manne financière » de 278M€ qui améliore les comptes de la SNCF de manière significative. Pour la Direction de l’entreprise, trois évolutions majeures sont à l’origine de cette « performance » : la hausse des trafics, la maîtrise des coûts et la réduction du déficit du fret. Les administrateurs CGT restent lucides quant aux choix qui ont induit ce résultat qualifié par la Direction comme « le meilleur de l’histoire de la SNCF ». Ce résultat repose avant tout sur une gestion drastique des dépenses en particulier sur les effectifs , où après les 4000 emplois supprimés en 2004 ce sont 3000 qui l’ont été en 2005. Ces 3000 suppressions d’emplois représentent à eux seuls 183 M€ « d’économies » pour la Direction SNCF soit près de 44% des bénéfices réalisés. La hausse des trafics et de leurs produits concerne seulement les activités voyageurs où la politique de volume et la réponse aux besoins, en particulier pour le TER, sont encore le fil rouge de la politique de l’entreprise. C’est d’ailleurs la relance de cette politique défendue par la CGT, les associations d’usagers et de certains élus politiques qui a permis que les produits de l’activité Corail Intercité, (ex-TIR) progresse de 5,3% limitant ainsi son déficit. Pour le Fret, le plan financier dit « Plan Veron » continue ses ravages puisque la réduction du déficit de 165M€ n’est portée que par une restriction « suicidaire » des achats et charges : -208M€ dont 63M€ provenant de la suppression d’emplois. Restriction qui a amené pour 2005 une perte de trafic de plus de 13 millions de tonnes transportées (- 10%) engendrant une perte de plus de 112M€ de recettes Au regard de ce résultat, les Administrateurs CGT ont insisté, pour qu’une nouvelle inflexion, après celle imposée par les luttes des cheminotes et cheminots, soit donnée au budget 2006 afin de répondre aux besoins des usagers et aux revendications des agents. Dans ce cadre, ils ont demandé que s’ouvrent rapidement des négociations avec les organisations syndicales sur tous les axes revendicatifs et plus particulièrement sur les salaires et pensions. Paris le 15 Mars 2006
  18. "Tu laisses l'ordinateur se démmerder....tout seul ...pour voir si il y arrive..." L'autre jour il y avait une belle loc toute neuve sur la voie... Mon petit chef était en extase... j'lui ai dit : "tu crois qu'elle va partir toute seule si y'a pas un mécano... et si j'ouvre pas la tôle, tu crois qu'elle verra que la carré il est encore fermé..." J'lui ai proposé de prendre le manche. Il a dit : "j'ai pas le temps, j'ai du boulot sur mon ordinateur..." Plier de rire... lotrela
  19. RH 0077 (décret) miseà jour 5/1/2006 RH 0677 (instruction d'application) http://lescheminotscgt.free.fr/index-3.html
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