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PLANONYME

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  1. "Supply chain", en français de la logistique. L'ensemble des tâches annexes au cœur de métier auquel elles sont dédiées et qui font qu'au final tout fonctionne sur le terrain comme prévu (ou tout se bloque si lacunes). Il pourrait s'agir de l'offre d'emploi ci-dessous, la préparation des trains de Sncf Réseau (autrement dit des trains de travaux) : https://www.emploi.sncf.com/nos-offres-emploi/operateurtrice-manoeuvre-evolution-supply-chain-hf-reference-2022-14826/
  2. Ce qu'il faut avoir en tête c'est que la "mise en situation" ce n'est pas un contrôle des connaissances liées au métier et aux fonctions, puisque vous ne les avez pas. Vous les apprendrez plus tard et vous les appliquerez (passivement si lié à la sécurité des circulations et des personnes, avec discernement autant que de besoin sur les aspects commerciaux, en veillant à l'image donnée). Pour "agent d'escale", il ne serait pas surprenant que la mise en situation porte surtout sur ces aspects commerciaux (car au final c'est la finalité de toutes les activités de la Sncf). Pour mémoire, vous pourrez avoir en tête la fiche métier : https://emploi.sncf.com/nos-metiers/agent-escale-ferroviaire/ Mais parfois la mise en situation (ce n'est qu'une simulation, ce n'est pas la vraie vie) n'est pas du tout liée à l'emploi pour lequel il est postulé mais à un tout autre domaine n'ayant rien à voir. Et il s'agit, le plus souvent, de régler un problème, un imprévu, un aléa, ou d'y faire face... sinon ce n'est pas drôle. Ce qui est observé ce sont les aptitudes à réfléchir, agir, décider, être proactif... Même un peu stressé c'est une qualité (synonyme de réflexion avant d'agir), mais pas trop puisque ça empêche de prendre des décisions. Il arrive que la mise en situation soit collective. C'est la réaction de chacun, sa contribution, son implication... qui sont observées. Vous avez déjà passé avec succès les test psycho. C'est donc que votre profil et votre expérience antérieure peut-être, correspondent a priori à ce qui est recherché. La "mise en situation" est une vérification de routine. Vous avez même le droit à l'erreur puisque vous ne connaissez pas les normes, référentiels, instructions que vous aurez à appliquer. Le meilleur conseil est toujours de venir comme vous êtes.
  3. Je n'ai pas réagi plus tôt à cette modération (je ne sais d'ailleurs pas qui est concerné) mais pour ma part je n'ai rien vu qui s'apparenterait à un hors sujet commis pour amener à dessein les échanges sur un autre terrain. Le sujet initial de la publication (c'est moi qui l'ai créé) : une organisation syndicale qui relaie un contrôle policier qui lui semble hors de propos. Une autre organisation syndicale embraye sur le même sujet en reprochant au passage à la première d'utiliser "le moindre événement pour se faire mousser". Suivi d'une réaction spontanée (hum ?) en tout cas sans étiquette syndicale des "TA du Landy", la base quoi, accordant toute sa confiance à la première organisation qui chronologiquement a communiqué sur le sujet. Ce qui ne veut pas dire que d'autres, y compris sans communiquer, n'aient pas fait ce qu'elles croyaient devoir faire. Un contributeur habituel et de qualité de ce forum s'est interrogé et s'est indigné sur cette "guéguerre syndicale" au Landy. Qu'on le veuille ou non c'est dans le sujet.
  4. Sur un autre réseau social cheminot ("Je bosse à la Sncf et j'assume"), au ton beaucoup plus vif qu'ici, je lis souvent qu'il semblerait qu'ici ou là il n'y ait plus d'acteur RH bien identifié par les agents en établissement. Tout ou presque serait allègrement renvoyé à l'agence paie famille qui n'a pourtant qu'un rôle strictement de gestion administrative (pour décharger les acteurs RH justement !). Je sais qu'il y a encore (normalement) des acteurs RH de proximité mais parfois je me demande si ces derniers savent que cette mission de contact, d'échange, de renseignement et d'orientation de premier niveau et d'aide à la résolution des difficultés s'il y en a à l'occasion, est la leur. Personnellement, je n'accablerais donc pas tom_tom06 (ni tous les autres) de venir solliciter des éléments de réponse ici. En nous lisant, peut-être qu'il nous dira pourquoi c'est la voie de ce forum qu'il a choisie pour avoir une réponse à sa question. Poser une question c'est prendre le risque de la réponse ! Les représentants du personnel assuraient aussi souvent cette mission d'information mais je crois que là-aussi c'est de plus en plus le désert, ces mandatés étant accaparés dans des instances éloignées et devant couvrir un territoire très vaste. Je constate de plus en plus souvent qu'un cheminot lambda n'est pas en mesure d'identifier ses représentants élus.
  5. Je pense qu'il faut lire "congé de disponibilité". Soit celui pour "création d'entreprise", soit le congé dit "sabbatique". Pour le premier, les modalités sont là : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F238 Et pour le second ici : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2381 Pour une fois, les règles au sein de la Sncf sont les mêmes que dans le droit commun social. A retrouver, si nécessaire, dans le RH00143 (congés). On lira qu'il n'y a pas de délai de préavis ou de prévenance particulier puisque, en tout état de cause, la date de départ sera concertée avec l'employeur. Ce dernier pouvant, dans certaines limites et conditions, repousser celle proposée par le salarié.
  6. On sort du fait divers, mais le communiqué ci-dessous s'y rattache et témoigne de l'ambiance intersyndicale sur le site. C'est sans en-tête syndical.
  7. Ça vient, ça vient... Ça valait le coup d'attendre puisque maintenant il y a deux agents victimes de ces violences policières.
  8. A propos du Carmillon qui justifierait de l'activité, moi (comme d'autres) j'en ai un ! Et je ne saurais être en activité (retraité). Comme quoi, ça ne devrait peut-être pas être suffisant sauf si la direction en décide autrement de concert avec les forces de l'ordre. Comme souvent quand on prend la peine de faire l'arbre des causes d'un problème, on découvre donc des choses qui mériteraient d'être davantage codifiées. Dans un aéroport, avec ses zones sécurisées et ses accès réglementés (les personnels du site n'ayant eux-mêmes pas tous accès indifféremment aux mêmes emprises), les habilitations sont davantage formalisées et vérifiables. C'est peut-être (?) dans cette voie qu'il faudrait travailler. En attendant, j'imagine la soufflante pour ces 3 policiers zélés qui sont peut-être allés au-delà de ce que leur propre hiérarchie leur demande. Un manque de discernement ? J'ignore si ce droit de retrait (danger grave et imminent ? hum...) a causé des perturbations sur le trafic. Si c'est le cas, c'est bien dommage.
  9. ---------- Ce passage m'interroge : ---------- Article 803 du Code de procédure pénale. "Nul ne peut être soumis au port des menottes ou des entraves que s'il est considéré soit comme dangereux pour autrui ou pour lui-même, soit comme susceptible de tenter de prendre la fuite." On n'a donc peut-être pas toute l'histoire. Et si la situation était bien telle que relatée par Sud Paris Nord, cette illégalité n'en est que plus choquante.
  10. Vu sur un réseau social de cheminots :
  11. Comment ça va se passer ? La question est vraiment... bizarre. Ou alors c'est moi qui ne comprend pas le sujet. Sur la classe 6, dès que vous avez 3 ans d'ancienneté (dans l'entreprise ! pas seulement sur cette qualification), vous avez une majoration de votre traitement de 1,8 % par rapport à quelqu'un qui ne comptabilise pas cette ancienneté. Si les années passant, vous atteignez 6 ans d'ancienneté (dans l'entreprise !) et que vous êtes toujours sur la classe 6, cette majoration passe à 3,6 %, etc. Maintenant, dans votre hypothèse, vous passez de classe 6 à la classe 7 entre 3 et 6 ans d'ancienneté (dans l'entreprise !). Quelle est votre majoration d'ancienneté au jour de cette promotion ? Réponse dans le tableau publié plus haut : 1,8 %. Un moindre pourcentage de majoration au titre de l'ancienneté mais une meilleure rémunération. Je ne doute pas qu'il y ait une certaine cohérence. On retrouve d'ailleurs cette cohérence dans la grille des salaires minimaux. A ancienneté (dans l'entreprise !) équivalente, la rémunération de la classe 7 sera toujours plus élevée que celle de la classe 6 malgré une majoration d'ancienneté double dans la classe 6 par rapport à la 7. C.Q.F.D. ? (c'est une question)
  12. Dès que vous passez de la classe 6 à 7 (ce qui correspond à un promotion de la la qualification F à G pour les lecteurs de ce forum qui vont sans doute continuer longtemps à parler en "anciens francs"), c'est le déroulement de salaire (ancienneté), tel que défini dans la classe atteinte, qui s'applique. J'ai envie de dire que la question ne se pose pas. Par nature, principe ou construction de grille et politique RH habituelle, plus une rémunération est élevée dès le départ, moins elle est valorisée par la suite par un pourcentage au titre de l'ancienneté.
  13. Une nouvelle version des CGV. Créée le 14 avril 2022 (cf. propriétés du document). Avant c'était pratique. Toutes les modifications ou ajouts étaient repérés par un liseré en marge. Pour se tenir à jour, il suffisait donc d'aller directement à ces endroits-là du document. Aujourd'hui (depuis quelques version déjà), les modifications (et il y en a nécessairement sinon à quoi bon éditer une nouvelle version ?) sont noyées dans le texte et seraient à retrouver dans leur détail par quelques initiés ou passionnés du sujet. Je ne sais pas si c'est le cas cette fois-ci et sans entrer dans un quelconque procès d'intentions ni crier au complot, la période est propice à des modifications en douce. En effet, depuis le 10 avril (premier tour des présidentielles) et même déjà un peu avant il n'y avait plus personne dans les ministères pour valider les modifications que la Sncf a proposées à ses tutelles. Elles ont donc toutes été approuvées par défaut (de réponse sous 15 jours). Parfois c'est le Ministre qui succède qui découvre ensuite subrepticement en même temps que les clients, usagers, consommateurs, voyageurs, contribuables. Ces modifications discrètes mais pas forcément anodines, si ce n'est dans l'instant au moins dans la durée, c'est un sport national au sein de la direction Sncf (ventes et marketing, aux premiers rangs). J'ai souvenir de la dernière modification opérée dans les mêmes conditions de calendrier, en septembre 2014, c'est à dire pendant un remaniement ministériel. Ce fut l'occasion d'acter dans les CGV qu'un train répertorié en période normale selon le calendrier et son horaire pouvait être placé à tout moment en période de pointe, avec tarification en rapport, si la demande se révélait finalement plus forte que prévue. Les organisations de consommateurs avaient râlé dès le mois d'octobre mais c'était trop tard. Bon, je ne suis plus dans le sujet "trains de nuit" mais puisque les CGV d'avril 2022 ont été évoquées c'était l'occasion. Je compte sur les lecteurs attentifs de ces CGV (il y a bien des compteurs de rivets sur ce forum) pour dénicher quelques pépites.
  14. Si le sujet ici c'est le RH00381 il ne s'agit pas d'une rupture conventionnelle telle que régie par la législation sociale, assimilée à un licenciement avec l'indemnisation qui va bien (négociée avec un minimum légal), mais d'un "départ volontaire" au sens du vocabulaire RH de la SNCF. C'est un dispositif bien antérieur à la rupture conventionnelle. Ceci explique peut-être que le régime fiscal soit différent dans le texte. Comme disent les juristes, "ce qui s'applique à un chien blanc, ne s'applique pas forcément à un chien noir". On dira ici que le chien blanc c'est la rupture conventionnelle (assimilée légalement à un licenciement) avec son exonération fiscale et le chien noir c'est le départ volontaire (une démission). Si le montant versé pour ce départ volontaire est remonté automatiquement dans la déclaration fiscale et a déjà fait l'objet auparavant du prélèvement à la source idoine, c'est que la SNCF lors du paiement l'a déclaré comme somme imposable au même titre que des rémunérations et non pas, formellement, d'une indemnisation de la rupture du contrat de travail à son initiative. "Départ volontaire" veut bien dire que c'est le salarié volontaire qui part. Même si je sais bien qu'il y a eu des incitations, un contexte économique, un souhait de l'entreprise de réduire la voilure pour faire une économie immédiate sur la masse salariale ou faciliter ses réorganisations. Cela dit, rien n'empêche de corriger la déclaration fiscale pré-remplie en retranchant la partie estimée ici (à juste titre dans l'esprit, je n'en disconviens pas) comme non imposable. En motivant cette correction et en la portant à la connaissance de l'administration fiscale sur la déclaration, il n'y a aucun risque de griefs et de pénalités ensuite même en cas d'erreur d'appréciation sur ce qui est imposable ou pas. Le contrôleur fiscal va-t'il lui même faire le distinguo entre un "départ volontaire" tel que défini par la SNCF et une rupture conventionnelle telle que régie par le Code du travail ? Rien n'est moins sûr. ---------- Cette publication spécifique aurait peut-être eu davantage sa place dans "Réglementation du contrat de travail..."
  15. Hormis les procédures internes contre les harceleurs éventuels, cette situation ne mènerait qu'à une reconnaissance en accident du travail avec les droits afférents. Il n'empêche que vous puissiez en rester inapte au sens incapable de reprendre un emploi au sein de l'entreprise. En tout état de cause et tel que vous le précisez, cet harcèlement n'a pas été reconnu. En première intention, il n'y a donc pas (plus) de sujet là-dessus. Ce faisant, comme vous arrivez en fin de droits à maintien de salaire dans le cadre de la maladie, la SNCF engage donc une procédure de réforme. Si cet arrêt se terminait maintenant, vous repasseriez par la case "médecine du travail" et peut-être que ce médecin vous considérerait apte à son niveau ? Vous pouvez d'ailleurs demander une visite de pré-reprise. Il y aurait donc moins d'objet à cette procédure de réforme qui peut toutefois être toujours engagée par la S.A. employeur sur la base d'une appréciation souveraine de sa part mais pas sans contrôles ni recours. En cas d'inaptitude, la tentative préalable de reclassement est une obligation. C'est un point que la commission de réforme examinera. Et elle s'y attardera d'autant plus que, le cas échéant, vous contesterez cette réforme. Le référentiel RH qui vous intéresse (ou votre avocat) c'est le RH00001 : Au titre 4 du chapitre 12 (régime spécial d'assurance...), vous trouverez des précisions sur le cadre général de la procédure de réforme : (extrait) Eléments de réponse succincts ici car, dans une procédure par nature complexe et toujours délicate sur le plan humain, il n'est guère possible de développer ni surtout de dire le droit à la place des parties intéressées, au premier chef l'employeur. Vous trouverez sur ce forum de nombreux sujets "réforme" dans lesquels vous pourrez aller picorer dans les interrogations et les expériences des uns et des autres.
  16. 8 à 10 €, c'est très peu de frais ? Panier moyen d'un billet grandes lignes Sncf : 45 €. Une dizaine d'euros représente donc le quart du prix de vente initial. Dissuasif sauf pour une certaine clientèle. Jusqu'à présent la Sncf n'a pas osé facturer de tels frais d'émission à ses points de vente physique même si ça approche le montant qu'elle estime être la juste rémunération d'une transaction en face à face avec un vendeur. Aujourd'hui, les agences de voyages pratiquent très peu de ventes en B to C (je ne sais pas si nous sommes nombreux ici à savoir ce que c'est...). Leur marché ce sont plutôt les plateaux d'affaires pour les gros consommateurs, c'est à dire les entreprises. Le B to B quoi... La rémunération de l'agence que l'entreprise cliente paie est négociée sur le service rendu davantage que le chiffre d'affaires dépensé. Dans certaines grandes entreprises ou administrations, l'agence est installée dans les murs du client (un implant). Ce montant forfaitaire négocié pour le service s'ajoute à ce que l'agence perçoit du transporteur. Transporteur, Sncf ici puisque c'est d'elle qu'on parle, qui cherche à orienter la prescription de l'agence envers son client sur tel ou tel produit stratégique et prioritaire : Tgv Inoui, idéalement 1ère classe, plutôt qu'un Ouigo par exemple. Le levier c'est d'être plus ou moins généreux sur le commissionnement ou autres primes. De la formation gratis parfois. Il n'est pas rare que ça heurte la "politique voyage" d'une entreprise ou administration qui cherche à faire des économies sur les déplacements. Une grande partie de la rémunération de l'agence / plateau d'affaires repose sur la trésorerie. Les ventes sont encaissées à court délai du client tandis que le transporteur n'est réglé, la commission en moins, que plusieurs mois après. Ces masses financières ne dorment pas. Ce n'est pas pour rien que les grands noms des agences de voyage sont adossés à des établissements financiers.
  17. Les négociations des commissions avec les agences de voyages, c'est comme les négociations salariales : signez-là où vous n'aurez rien ! https://www.tourhebdo.com/actualites/distribution/sncf-le-taux-de-remuneration-des-agences-est-en-hausse-mais-finies-les-surcom-544497.php "Le taux de base reste fixé à 2% pour les TGV et grandes lignes, auquel s'ajoute une contribution non spécifiée de 1% (pour les produits 1ère classe, axes spécifiques, forfaits...), et s'élève à 4% pour les TER."
  18. 15 ans en arrière car je n'ai pas de références plus récentes, les frais d'agence en sus c'était 10 € pour un client occasionnel.
  19. Je l'ai déjà révélé dans ce forum, il y a une quinzaine d'année que l'entreprise réfléchit à une tarification différenciée selon le canal de distribution. Obstacle principal pour l'entreprise, l'acceptation des pouvoirs publics ; la SNCF n'étant pas totalement autonome sur ce genre de décision. Et derrière les pouvoirs publics, ce qu'en dirait l'usager, consommateur, client, contribuable, voyageur. L'opinion publique quoi... La SNCF n'est pas une entreprise comme les autres (pourvu que ça dure ?). La fenêtre de tir pour ce genre de décision c'est une période comme actuellement. Une fin de mandature, à un moment où il n'y a plus personne dans les ministères pour prendre des décisions. Ce qui donne carte blanche à la Sncf sur sa politique tarifaire et donc de distribution après un délai de non réponse de ses tutelles, de mémoire de 15 jours ce qui est court (cf. Cahier des charges). Mes chiffres seraient à actualiser mais le coût moyen de distribution était chiffré à 6 € à un guichet de gare ou boutique en face en face. 4 € en vente à distance par téléphone. 3 € sur un automate. Sur Internet, l'avantage c'est que c'est le matériel, les consommables et le temps du client ! Cela ne signifie pas que ça doive être présenté comme gratuit car ça ne l'est pas. Mais il y a matière à différencier les prix de vente selon le canal. L'aérien ne s'en prive pas comme relevé dans ce fil de discussion.
  20. Dans les années 1980 / 1990, j'ai travaillé sur le sujet au sein d'une organisation syndicale cheminote. Une sorte de "chargé de mission" (avec le recul : mission impossible). Je résume. Le sujet n'intéresse que les demandeurs de changements de résidence pour convenances personnelles. Il concerne surtout la région parisienne. Dans les organisations syndicales, la province est structurellement majoritaire. Les mouvements de personnel vers la province, lorsqu'il y en a, perturbent énormément les déroulements de carrière locaux (comme ils sont globalement plus rapides en région parisienne, les arrivants concurrencent les locaux pour tout ce qui repose peu ou prou sur l'ancienneté). Dans certains métiers, ces arrivants "qui prennent les (bonnes) places" sont parfois considérés comme des pestiférés. J'en ai vu revenir ! La définition des prioritaires fait que rapidement il y a inflation de ces prioritaires. Et lorsque tout le monde est prioritaire c'est comme si plus personne ne l'était. Localement, il avait parfois été décidé que les mouvements de fassent à 50 % parmi les prioritaires, à 50 % parmi les autres. Ça a provoqué des remous sociaux parmi les prioritaires, attisés par des garants vertueux du Statut. Avec une direction qui a fini par dire : mettez-vous d'accord entre-vous ! Accord qu'il n'y a jamais eu... Les établissements ou régions qui, en toute conscience, dérogeaient aux règles de priorité furent sèchement rappelées à l'ordre par le niveau national. L'ordre chronologique (règle statutaire, texte sacré s'il en est) a pour effet d'inviter les demandeurs à se positionner sur un changement de résidence dès le début de leur carrière. Ce qui participe à l'augmentation du nombre de demandes. J'ai connu une région pour laquelle il y avait davantage de demandes que l'effectif total de cette région ! Alors que, de mon modeste point de vue, il faudrait par un système de points favoriser ceux qui ont déjà (largement) rempli leur contrat. En termes de gestion des ressources et des compétences et de facilitation pour l'entreprise de la mobilité dont elle a besoin on pourrait même imaginer des points de priorité pour ceux et celles qui ont accepté d'aller faire quelques années dans une région qui ne les attirait pas spécialement en échange d'une garantie de pouvoir ensuite être affectés dans la région de leur cœur. J'ai même imaginé (proposé du moins) que pour l'obtention d'un logement familial (de qualité) priorité soit donnée à un non demandeur de mobilité au détriment de celui qui a une demande sous le coude. Toutes les études confirmaient que la qualité de vie favorisait la fixation dans une région quelle qu'elle soit. Le logement est évidement l'un des critères. Personnellement, j'arrivais à proposer plusieurs pistes (ce n'était qu'un travail syndical exploratoire) parce que je n'étais pas moi-même demandeur de changement de résidence (bien que Breton à... Paris). Mais dès qu'il fallait arbitrer sur quelque chose, les adhérent(e)s, les militant(e)s, les mandants, les électeurs... privilégiaient toujours des solutions conformes à leur attente et surtout n'amenuisant pas leurs propres chances d'obtenir satisfaction dans le délai le plus court possible. C'est humain. Mais le syndicalisme c'est d'abord faire des arbitrages entre salariés avant de revendiquer auprès de la direction. Une piste fut de cesser les embauches dans les régions pour lesquelles l'entreprise avait, ici ou là, un vivier de demandeurs de mutation. La revendication heurtait le régionalisme porté par un slogan : "Vivre et travailler au Pays" et variantes similaires. Bref, le sujet est resté en friches.
  21. Réponse à cette question. Le reste je ne sais pas. Source : https://livret-accueil-sncf.fr/mes-informations-rh/#evaluations
  22. Je suis bien d'accord. Le sujet des changements de résidence pour convenances personnelles, bien que prévus au Statut, est étonnamment resté en friches sur le plan social et revendicatif.
  23. Je veux bien que ce soit rectifié si je me trompe (mais je ne crois pas...), mais il n'y a bien que les cadres qui bénéficient de l'honorariat de leur grade avec le droit à des DPR qui va bien avec. Mais il n'y a pas qu'eux à bénéficier de ces DPR et tu en es la preuve vivante (sic) : Ce n'est pas au titre de l'honorariat de ton grade (d'agent de conduite), ce qui n'existe pas, que tu bénéficies de ce crédit annuel de DPR mais parce que tu as reçu la médaille d'honneur des chemins de fer (médaille du travail), échelon or. C.Q.F.D.
  24. Le temps de travail est annualisé. Vous ne ferez (officiellement du moins) pas une heure de plus que ce qui est prévu et vous est rémunéré. Le nombre de RTT est fonction de la durée journalière de service et du nombre de jours de présence. Les RTT viennent rogner ce temps de travail qui sinon serait supérieur à 35 heures hebdomadaires comme il se doit. C'est ce qu'on appelle un régime de travail. Il y en a plusieurs à la SNCF. Au gré de votre carrière, vous ne serez pas forcément toujours dans le même régime au regard de l'organisation de votre temps de travail ni n'aurez donc pas le même nombre de jours de RTT. Pour faire simple (?), plus vous avez de journées de service longues, plus vous engendrez des RTT pour réduire. Vous voyez bien que si vous faites 8 heures de service en 5 jours vous avez déjà fait 5 heures de trop. Ce sont ces 5 heures-là qui vont alimenter les RTT. Et autres variantes selon votre durée journalière de service. Je crois que l'accord collectif sur l'organisation du temps de travail (2016) est quelque part sur ce forum.
  25. Je crois que tel que les uns et les autres commentent ici relève de la tempête dans un verre d'eau. Si la situation est correctement exposée, les droits étaient encore ouverts (vous êtes toujours ayant droit) mais la vignette millésimée 2022 n'avait pas été apposée sur la carte. La carte était donc périmée. Ce qui est prévu c'est ceci (RH00400) : Carte périmée (droit ouvert) : rappel des règles. Point barre pour une première infraction de cette nature. Faire attention l'année prochaine. La carte ayant été retirée (bien que la procédure à bord soit dorénavant pour l'Asct de vérifier l'ouverture des droits avant tout retrait de carte), il n'y a plus qu'à demander son renouvellement si ce n'est déjà fait. L'honorariat pour l'ouvrant droit quand il va prendre sa retraite implique qu'il est cadre avec une ancienneté significative et déjà des qualités de service irréprochables (un cadre quand même !). Il ne va pas être cloué au pilori pour ça même si ayant été destinataire de la vignette millésimée c'était à lui de veiller à ce qu'elle soit apposée (avant le 31 janvier) sur la carte de circulation de son ayant droit. Le seul avantage lié à l'honorariat en matière de facilités de circulation c'est le crédit annuel de "dispense de paiement de la réservation" (DPR) qui perdure après la cessation d'activité. (RH00246) Voilà, voilà... on se calme (tous).

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