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Le Web des Cheminots

BBArchi

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Tout ce qui a été posté par BBArchi

  1. Merci pour les liens ! Un peu en marge de la SNCF, mais le Chemin de Fer de La Mure étant à la base interdépendant de la voie normale, je rappelle à tout hasard... Pour les Journées Européennes du Patrimoine 2024, les 21 & 22 septembre, le site de Saint Georges de Commiers sera exceptionnellement ouvert à la visite. Dernier site français d'exploitation d'un chemin de fer secondaire charbonnier, et de maintenance du matériel roulant, complet et intact avec les machines outils et un tour à essieux de 1891 qui sera présenté en marche. La visite équivaut à un catapultage dans le passé. Littéralement ! 😄 Edit : accès direct par le train, des ATER se feront un plaisir de vous déposer sur le quai de la gare de Saint Georges de Commiers, sur la ligne Grenoble <> Aspres sur Buech <> Veynes, d'une beauté touchante de part les paysages traversés successivement ...
  2. Le systématisme de cette méthode de grignotage de patience, au fil du temps, me fait penser qu'il doit bien y avoir quelque part un référentiel qui traîne, probablement en diffusion restreinte, avec prescriptions pas à pas qui pilotent le mode opératoire et le déroulé des tâches, les plans médias et la gestion des objections, l'enchaînement des séquences, la suite d'évènements à intervalles relativement répétitifs d'une opération à l'autre, etc ... dans la ligne des habitudes maison, c'est tellement répétitif et systématique que cela y ressemble fortement. La Maison étant très bien organisée pour la circulation de tels documents, avec un service ad hoc performant, et comme elle délivre très facilement les ouvrages et dossiers règlementaires nécessaires pour la réalisation de prestations par les prestataires externes, j'avoue que la diffusion un poil plus large de ce fascicule là me paraîtrait une bonne chose pour la compréhension de la situation. Ceci dit, ces méthodes de flibustiers d'opérette sont un peu honteuses, et personne pour les revendiquer et les assumer. Vu de l'extérieur, cela fait pas très professionnel en fait. Un truc bien, à mettre en place pour arrêter ces mauvaises manières, c'est un peu comme en Suisse (tout n'y est pas terrible aussi, hein...) le fait que l'anonymat puisse être très relatif dans les rédactions d'articles, notes de services, fascicules et référentiels techniques ; le groupe qui l'a rédigé apparaît nominativement. J'imagine que cela génère une sorte de retenue naturelle dans le foisonnement ... En tout cas, pour positiver au lieu de s'acheminer vers le tiroir, le titre du topic pourrait être "comment encourager les gens à prendre le train de nuit". (Pour rester sur les échanges précédents, je trouve cela mignon ; vous me faites tout à fait penser à un vieux couple, avec la tendresse & les p'tites piques ... 😌 🤣 )
  3. Je reste quelqu'un de très concret, déjà parce que je suis responsable du budget de mes clients et que cela m'oblige, et aussi par conscience qu'on ne peut pas indéfiniment être attentiste : si on veut que les choses se concrétisent, à un moment il faut se mouiller. A titre individuel, je n'appelle rien de mes voeux ; il faut que les choses bougent, vraiment, après plus de 40 / 50 ans de comportements attentistes et faussement immuables. Pour les conditions à mettre en oeuvre, je rappelle qu'il y a deux catégories de gens qui sont à priori motivés pour les porter : . Les fonctionnaires et contractuels divers qui forment l'usine à textes pour mettre en forme des injonctions, actions, et réactions qui vont ensuite s'appliquer sur "les administrés" . Les élus, des gens qui pour diverses raisons s'autorisent à penser qu'il peuvent solliciter un mandat, demander lors d'une consultation électorale à ce que ce mandat leur soit confié, et en cas d'issue positive, peuvent l'accepter, et qui ensuite font les VRP pour porter les injonctions, actions, et réactions ci avant. Le point le plus important étant qu'ils sont payés / indemnisés pour cela, que ces places ne sont pas purement honorifiques en échange de jetons de présence, et que le résultat doit suivre ... A priori, ces deux catégories ont par principe l'obligation d'avoir les compétences pour cela (ce qui est assez souvent le cas, malgré ce qu'on peut entendre ou lire ici et là), donc j'aurai tendance à considérer qu'il leur revient de faire le job pour concrétiser les conditions nécessaires. Et pendant ce temps, je m'occupe de mes clients. 🙂 Pour la deuxième phrase ...Curieux, je n'avais pas noté de trucider qui que ce soit à mon prochain passage... 🤣 Par contre, il faut objectivement reconnaître que ce n'est plus vraiment un cliché : les réunions dans un lieu connu à proximité du Stade de France, qui doivent se terminer si possible avant 16h/16h30 parce qu'après, l'environnement devient délicat (de même que le choix de l'habillement et du sac pour glisser le pc dedans), et les multiples détails qui font quitter le monde vaporeux des sentiments pour une réalité tangible et rugueuse, font que oui, le passage en IdF perd jour après jour de sa pertinence (et pas que sociale) ...
  4. Oui. Et non. Tout dépend de ce qui est en face, ou au dessus, ou à coté mais du genre intimidant / très persuasif. 🤗 Accessoirement, c'est une position entendue fréquemment, bien pratique pour ne surtout pas se trouver en situation délicate : quand on soulève un problème, l'adage conseille de ne pas rester en dessous ... Mais il faut cependant avancer, comme cela a toujours été le cas y compris quand l'affaire était jugée impossible par empilement d'avis "autorisés". On ne peut pas passer le temps à fermer les portes et les volets, et éteindre la lumière en partant, alors que des sensibilités différentes voient les choses sous un autre angle ; or j'ai l'impression très nette que malgré beaucoup de discours très léchés, l'état d'esprit interne est plutôt dans une forme d'égoïsme type fin de cycle "parce qu'il n'y aurait pas d'alternative" que dans les dynamiques positives. Je compte beaucoup sur les trentenaires / quadragénaires qui arrivent pour remettre du souffle, à condition qu'ils ne soient pas automatiquement bridés par des esprits blasés. Merci de ne pas me mettre dans le même sac svp 😄. Je pense qu'il y a bien d'autres façons de régler les problèmes que de taxer à tout va, et en symétrie, de refuser par principe quoi que ce soit au prétexte qu'il n'y a plus de sous. On a maintenant suffisamment de recul historique pour avoir un minimum de documentation ... et puis rien n'interdit d'aller jeter un oeil sur ce qui se passe ailleurs et d'en tirer intelligemment profit. L'intérêt économique à considérer est en premier celui du client ; tout le reste n'est que littérature, et argument comptable dévoyé. Et souvent, l'argument économique est fragile. Très fragile, même, et fait capoter des affaires alors que tous les autres paramètres indiquent raisonnablement qu'elles sont parfaitement viables. Le mal profond qui ronge littéralement le fonctionnement du ferrovaire en France est plus que probablement ces réticences à avancer, à concrétiser des choses utiles. Juste un détail : quand on prend un bus ou un car à 2€, qui paye en réalité le coût réel ? Est ce qu'on se pose la question de savoir s'il est réaliste de continuer à véhiculer des gueux ? Parce que si on va au bout du bout du seul argument financier, alors qu'il est loin d'être le seul et unique paramètre à prendre en compte, on arrive à cette idée déplaisante que tout doit être monétisé y compris l'air qu'on respire, et qu'en absence de "moyens financiers", vous n'avez qu'à vous en passer. C'est dangereux et anxiogène, or les dernières tendances constatées à ce sujet font frémir ; ce serait bien de ne pas tomber dans ce piège. Pour le train de nuit : le manque d'intérêt économique dans le contexte actuel ? Mais quel serait le seuil de l'intérêt économique, et surtout, évalué sur quelles bases techniques et sur quels délais ? Encore une fois, on ne construit pas un pont en comptant le nombre de personnes qui traversent à la nage, et on ne dimensionne pas une offre commerciale (quelle qu'elle soit et quel que soit le domaine) en imaginant qu'elle va performer avec une rentabilité à deux chiffres dans la quinzaine qui suit. En général, on est dans un système à la Ponzi quand on vous propose un truc pareil ... Je serai franchement surpris qu'on ait un "Ponzi de nuit". Si le bilan actuel (alors que l'affaire vient enfin de redémarrer) est mauvais, peut-on m'expliquer cette anomalie de trains complets obligeant à reporter le voyage à une autre date, ou à minima avec un taux de remplissage épastrouillant ? Si ce n'est pas "rentable", alors qu'est ce qui l'est, et si au terme du raisonnement bancal, on doit arrêter les frais, on donne quoi en échange comme moyens de mobilité pertinents aux millions de personnes concernées ? Une trottinette ? Peut on préciser en quoi et sur quelle ligne comptable le bilan éco n'est pas bon ? Les recettes de la billetterie doivent elles intégralement compenser les frais engagés, ou bien il y a d'autres entrées dans la colonne "crédit" ? D'ailleurs, comment ça se passe comptablement pour les autres types de trains, ici et dans d'autres patelins ? En faisant un parallèle avec l'hotellerie, imaginerait-on que les grandes chaînes (celle qui rapportent) laissent pourrir leur patrimoine immobilier sans changer quoi que ce soit puis abandonnent à la friche ? Non, à intervalles réguliers et planifiés, les bâtiments de ces chaînes sont remis à neuf, au standard attendu par les clients, avec toutes les petites attentions qui font qu'ils continuent d'utiliser. Ben pour le train de nuit, c'est pareil ou quasiment : c'est un hotel qui bouge d'un point à un autre. Donc la stratégie à mettre en oeuvre est la même. Ce n'est pas exactement un train comme un autre. Au fait, petite réflexion qui revient : l'analogie entre le monde de l'exploitation forestière, et la Maison, est assez réaliste ; dans un arbre, ce qui est exploitable en scierie, charpente, ameublement, cagettes et palettes c'est le tronc. Le houppier et les racines sont rarement valorisés. A la SNCF, la gestion jusqu'à une époque récente,était basée sur le principe que seules les grandes liaisons avaient du sens et devaient être priorisées sur les petites lignes, tant en entretien qu'en soins et attentions diverses pour attirer et fidéliser les clients. Ces petites lignes sont les racines et radicelles, et les houppiers ; curieusement, à force d'élagage, le tronc se porte moyennement bien, et devient de moins en moins rentable en scierie ... Le train de nuit est aussi "un tronc d'arbre". Il convient lui d'être "replanté" après destruction de la forêt précédente, et d'être suivi méthodiquement pour qu'il atteigne un stade exploitable ...
  5. 😃 Oui, je sais ... Mais pour sortir d'une impasse et trouver des solutions, il faut parfois emprunter des chemins de traverse et considérer la situation différemment. C'est perso une méthode pertinente pour la compréhension de gros problèmes qui paraissent insolubles, au dela de la désinvolture apparente. Créons un Ministère des Trains de Nuit. 🥰 LE M T N Ca sonne un peu comme T E N, petit rappel historique, etc. Ca aurait de l'allure, du jus, de l'ampleur, de la surface. Avec un budget abondé sur la vente des batteries pour voitures électriques (parce qu'il va falloir les remplacer à un moment, quand plus personne n'aura le choix, paf. Une taxe). Et hop, 200 voitures lits / couchettes neuves, et 30 locs aptes à V120. Bon appétit à tous.
  6. J'ai une hypothèse qui vaut ce qu'elle vaut ... avec l'informatisation des postes d'aiguillages, entre 21H30 et 05H45 c'est l'heure sombre des mises à jour des différents logiciels ? 🤦‍♂️
  7. Echanges intéressants 👍 mais svp, un peu d'optimisme ne nuit pas ! (sinon, c'est à se demander comment "ils" ont fait pour construire Garabit, Les Fades, le tunnel du Lotschberg, toussa) 😄 Parce qu'au passage, personne (à priori) n'est garé Z dans un faisceau envahi par les herbes folles... y compris les anciens qui ont encore et par principe des choses à dire et à conseiller, et puis aussi à rappeler quand les mêmes erreurs se reproduisent ... A titre personnel, le train de nuit, par principe, n'a pas à intégrer l'exigence de vitesse qui a sous tendu la totalité des raisonnements et la gestion depuis la création du chemin de fer : Le critère premier n'est pas d'arriver le plus vite possible, contrairement aux "trains de jour", en tout cas ce n'est pas un critère pertinent : quel est l'intérêt d'arriver à 03h47 à destination en ayant bourriné à V160 ? Donc un V120, à la limite, cela permet d'arriver à une heure civilisée, de se poser, d'apprécier le lever du soleil, et puis accessoirement de poireauter le strict nécessaire... ça, c'est pour la vision coté client. Coté matériel, considérant une loc à V120 et de façon tout à fait empirique, je visualise qu'elle peut être moins compliquée au niveau de ce qui est embarqué, donc moins sollicitée qu'à V200 ou V160, par suite la voie ramasse un peu moins, que les carrioles derrière (comme elles vont moins vite aussi) elles remuent un peu moins, et toute la boulonnerie se dévisse un peu moins aussi. J'ai bon ? Pour les trajets, un train de nuit part d'un coté et arrive à un autre, en gros. J'ai bon aussi ? 😄 Mais entre les 2, il peut passer par différents endroits (bien évidemment en se rapprochant de la ligne droite si on est soucieux d'économies pertinentes...) et pas forcément par des infras high tech. Bien entendu, cela implique une voie au niveau, et on n'échappera pas à une remise en forme complète si possible rapidement : de moins en moins d'achat de voitures électriques que pas grand monde peut se payer, le taquet de 2030/2035 pour l'arrêt des voitures thermiques, à votre avis il va se passer quoi au juste pour les besoins en mobilité ? C'est maintenant qu'il est nécessaire de refaire du neuf et du costaud, tant pour les voies que pour le matériel roulant... sans tergiverser, parce qu'avec les circuits d'information actuels parfois foisonnants et une dilution des prises de décisions, qui n'ont toujours pas été optimisés (je n'ai PAS dit élagués...) et l'étonnante capacité interne à se créer des points de blocage entre services et individualités (mêmes motivés), il est devenu quasiment impossible d'avancer rapidement et économiquement. Je suis effaré de voir les budgets consacrés aux travaux, et surtout les délais pour lesdits travaux : avec la techno disponible aujourd'hui, sans aller jusqu'à la mise en oeuvre des trains usines, il est ahurissant de constater la durée de travaux de renouvellement ou d'entretien, avec bien évidemment des répercussions sur "la relation clientèle". Ces travaux sont non délocalisables, en circuit court, faut il le rappeler ? On est dans une logique d'exigence,d'arrêt des gaspillages et des approximations financières. Il faut investir, tout de suite, et pas n'importe comment. Cela passe par une dynamique positive à tous les niveaux, à commencer par tout le monde dans la Maison .... sans chercher à faire perdurer toutes les hérésies qui ont failli nous emmener quasiment dans le mur.
  8. Pour répondre à la première question, en complément des posts précédents : OUI ! 😊 Sortir de "l'iledefrancecentrismeégocentré" serait une bonne chose : IdF, 6% du territoire, une ou deux dizaines de % du nombre d'habitants réel du territoire (et au fait, quel est le montant des recettes fiscales ?) Et pourquoi les recettes fiscales du reste du territoire devraient abonder dans la proportion actuelle les frais de fonctionnement de cette région, au fond ? On retrouve cette configuration dans quel autre pays dit "civilisé" ? Continuer avec obstination l'obligation de transit par Paris pour aller d'un coté à l'autre de l'Hexagone, est il sérieux au vu des difficultés croissantes liées à l'explosion du nombre de personnes qui y sont agglutinées ? Des transversales, des radiales, et d'une manière globale toute solution qui éviterait le transit chronophage et anxiogène par ce lieu à la dérive ne serait elle pas à privilégier, histoire de commencer à apaiser (!) tout ceci ? Traverser Paris avec 2 valises et un sac est il une fatalité, une option unique et obligatoire, ou un truc genre fort Boyard mais sans le vieux barbu qui pose une question du bac ? Regardez l'environnement urbain des gares, puis une carte d'IdF avec réseau routier / autoroutier / RER / métro : on a l'impression de voir un bilan de scintigraphie avec la vascularisation hors de contrôle d'un magnifique cancer métastasé en phase terminale... Il est temps d'arrêter de déverser de l'argent (que l'on n'a soi disant plus) dans une aventure sans issue. Pour rester dans le domaine ferroviaire, les choix faits au siècle dernier ont fait l'impasse sur les besoins de mobilités à l'échelle locale pouvant être gérés avec l'outil ferroviaire, en portant le raisonnement uniquement sur la notion de "gros bassins". Hors les métropoles, point de salut, tout ce qui se situait et continue de se situer dans l'espace intersticiel était destiné à devenir résiduel. La possiblité de fonctionnement d'un territoire avec des échanges et un équilibre satisfaisant a fait l'objet d'un arrêt avec condamnation, et cette orientation survendue et assumée par des communiquants (dont certains continuent d'encombrer les écrans) : on en voit les effets avec la fracture villes / périphéries lointaines, de plus en plus visible et objet de débats... La carte du réseau tgv illustre assez bien cette dynamique à l'oeuvre, qui est aussi parfaitement lisible dans l'exemple opposé de la fermeture de la liaison entre Limoges et Clermont Ferrand pour 7 millions d'Euros non engagés ; la belle gare d'Eygurandes - Merlines avec son trafic local devenu quasi inexistant, mais par laquelle transitait des flux potentiellement importants, a été sacrifiée, et il faut désormais "faire le tour". En fait, la logique IdF avec ses flux de millions de voyageurs hors d'échelle, donc nécessitant des outils spécifiques, n'a pas à servir d'étalon pour la gestion des flux du reste du territoire. Big is not beautiful. Or c'est cette ingéniérie des outils de mobilités de masse appliquée à des besoins sans commune mesure, qui a justifié la déprise systématique d'outils plus fluides correspondant aux réalités du terrain. Quant à la notion de promiscuité et d'insécurité à dormir avec des inconnus... voir la méthode de gestion et la qualité de l'accueil des Autrichiens, et amusez vous à faire le bronx dans leurs trains ; prévenir à l'avance, je réserve une couchette, et je viens avec ma caméra et mon seau de pop corn ; pas question de rater un truc pareil !😄 Ils illustrent assez bien le concept : on n'est pas du tout obligés de persévérer dans le n'importe quoi, il suffit d'un peu de fermeté bienveillante... et les temps "rechangent".
  9. Oui, si on considère l'immobilisme comme une constante pour ne pas regarder l'essentiel, justement. Sauf rebondissements de dernière minute, je n'ai pas pour l'instant d'information comme quoi l'Autriche serait une terre merveilleuse où l'argent coulerait à flot et où les affaires se monteraient quasi gratuitement, avec un taux de rentabilité à deux chiffres... Donc il faut se poser la question : le matériel ferroviaire ayant une durée de vie de X années, que les goûts changent tous les Y années, que les besoins s'étalent sur une période totalement indépendante du X ou du Y, faut il considérer qu'au bout des X ou Y années, on arrête la production purement et simplement ? Le passage des DEV aux Corails a bien été l'occasion de redonner significativement du lustre au transport ferroviaire ? Pourtant, ce n'était pas gagné. Pareil pour le passage des Caravelles aux saucisses ATER et aux AGC, avec une amélioration significative du confort et donc une augmentation des flux voyageurs (malgré les mauvaises manières que j'évoquais tout à l'heure, ayant conduit à contrarier toute amélioration du CA)... Pour revenir sur les voitures Corail, on touche un sujet connexe aux trains de nuit, mais j'aimerais qu'on m'explique pourquoi la Suisse a le même matériel en rayons, et qu'on l'utilise comme si c'était hier : vitres transparentes, confort de roulement, sièges au poil, silence parfait ? Et qu'on m'explique aussi que chez nous, à part Sotteville ou Culoz pour ce niveau d'exigence, c'est bon, on doit se contenter désormais de matériel un cran largement en dessous, aux sièges plus proches des planches à fakirs rembourrées aux noyaux de pêches, surmontés de range-mouchoirs surnommés 'porte bagages' parfaits pour se décapsuler le cerveau, le tout dans une ambiance sonore qui impose le port du casque pour couvrir les sons du matériel en plein effort ? (j'exagère peut être un poil... mais.) Si le problème était l'accessibilité aux UFR voire même aux PMR : constituer des rames avec des séries de caisses à plancher bas et portes larges intercalées à raison de 1 caisse pour 2 ou 3 Corails, cela aurait coûté le bilan annuel de la SNCF ? J'ai comme un doute. Avec effectivement un nombre de collaborateur très réduit, il est difficile de se faire entendre. Mais si on ajoute les utilisateurs (ou leurs représentants), cela devrait influer significativement sur les décisions prises. Mais au fond, qui bloque, exactement ? On pourrait même devoir répondre à des questions du type : mais quelle génération bloque et à fait ce qu'il fallait pour bloquer ? ces questions vont arriver, violemment. Et ça m'ennuierait de devoir m'expliquer à titre individuel pour tout ce qui est constatable, bien énervant, et possiblement résistible.
  10. Ben justement. 😃 Je pratiquais par le passé (mais "ça vaut pas", le paternel était de la Maison, et m'a fait découvrir la France depuis le train, jusqu'à ce que je sois majeur et indépendant), et puis j'ai recommencé dès que cela a été possible ; parce que oui, démarrer à 6h30 / 7h30 (en ayant dormi et pris une douche dans un salon sympa) c'est mieux que de se lever à 4h30 / 5h du matin pour courir après le premier train pour espérer arriver en 2e partie de matinée au mieux, et revenir en milieu de nuit après la journée sur place. J'ajoute que la location de voiture à l'autre bout de la France m'a toujours un peu gêné, pas seulement sur l'aspect financier (moindre que le prix de la voiture sur le porte bagage), mais tout simplement parce que si je fais une rayure sur mon outil, je n'ai pas la même pression mentale que sur une voiture de location, qui ne m'appartient pas, ladite rayure me coûtant au minimum un bras et un os... Mes 3 loustics ont découvert par eux mêmes récemment la pertinence du train de nuit, ont comparé, et désormais utilisent ce mode toutes les fois que cela est possible face à l'option TGV / ICE, tant en version pro que pour les loisirs ; et le plus dingue, c'est qu'ils ne sont pas des cas isolés à mettre dans un bocal de formol sur une étagère de la faculté de médecine : ils sont manifestement dans une dynamique plus générale au niveau de leurs réseaux et de leurs connaissances. Donc je confirme que pour ce qui nous concerne, le bilan est largement positif par rapport aux contraintes [bagnole / TGV / IC], rien qu'en termes de fatigue et de sécurité routière par exemple, et ce constat semble partagé par beaucoup de monde si on en juge par les infos disponibles à droite à gauche. On est bien d'accord, le train de nuit n'est pas du tout sur le même schéma d'utilisation que sur un TGV ou un IC diurne, mais pour les déplacements bloqués sur une seule journée, il se révèle largement compétitif en intégrant ce qui devient aussi un critère : celui de la qualité de vie.
  11. Bonjour Désolé d’être un peu long, mais je viens de lire tous les échanges sur ce topic, et je réagis. =) Avec le développement et la remise en route des différentes offres pour les trains de nuit, force est de constater qu'au dela des personnes qui ont connu les trains "d'avant" et qui regardent ce "produit" d'un air vaguement blasé, il y a un renouvellement net et clair de la demande, de la part de gens aux profils parfois inattendus, mais surtout réellement intéressés et au final convaincus. Et qui reviennent. En général, un commerçant cherche à vendre, de préférence bien, vite, et si possible avec une rentabilité lui permettant de poursuivre l'activité, et mieux encore, de la développer. Bon, dans quelques domaines, c’est plutôt la survie qui se joue... Ben la Maison, au sens large, ne doit pas/plus être un commerçant, ou alors a perdu dans un tiroir la notion de Client à un moment, et pédale désormais ferme pour essayer de rattraper la boulette. Le client, c'est celui qui paye pour être accueilli, avoir une prestation correcte, équitable, franche et sans sous entendu ni réticence, ET QUI REVIENT PARCE QU'IL EST CONTENT ET SATISFAIT. On ne vend pas 4 millions de titres de circulation. On vend UN titre de circulation à 4 millions de CLIENTS. La nuance est de taille. Quand le choix a été fait de tordre le cou aux trains de nuit / trains auto couchettes (TAC) / trains auto accompagnées (TAA), etc, c'étaient plus de 3 millions de passagers payants qui étaient encore acheminés, et ce, dans des conditions de plus en plus dégradées. Cette dégradation (vue de l'extérieur) a pu être perçue au choix comme stupide et vide de sens / portée, organisée et gérée par incompétence(s) / résultat d'une désaffection au profit de la voiture et/ou de l'avion / plus d'autres allégations courantes que je m'abstiens de noter ici, mais pas flatteuses. Au final, avec le temps, cette dégradation s'est révélée quasi volontaire, structurée, planifiée même : la répétition systématique des scénarios identiques, à l'oeuvre pour arriver au résultat de l'arrêt de pans entiers de l'activité ferroviaire, est désormais documentée. Dégradation de l'offre en qualité et en pertinence d’horaires, survenance de contraintes étonnantes, dérégulation des dates de circulation, planification de travaux à contretemps des besoins, complications tarifaires empilées sans réellement de cohérence pour le client, d'une manière générale tout ce qui a été appliqué méthodiquement à tous les domaines ferroviaires a conduit au carnage : > Arrêt du fret diffus (wagon isolé) alors que cette activité devrait être évidente, active, pérenne ; alors que : avec les outils de gestion disponibles, on peut accélérer les circulations et les délais O/D. D’autre part le prix DOIT être équilibré d'une manière ou d'une autre avec le routier : si chaque train paye pour l'entretien des voies et les circulations, il n'y a aucune logique recevable faisant que le routier (quel que soit son port d’attache) ne paye pas pour l'usage des routes. > destruction des "petites lignes" dont le bilan au km de leur activité seule n'était pas jugé rentable, tout en gommant sciemment leur potentiel de maillons d'une chaîne de liaisons bien au dela du cadre local (vous savez, ces misères UIC 5 / 6 / 7 et pourquoi pas plus élevées en chiffres ?) éjectant de fait toute idée de transport autre que routier (camions ou autocars). > cabotage voyageurs fin réduit à néant, au profit de liaisons entre métropoles seules oubliant tout l'aménagement du territoire pour éviter un empilement urbain ... > Etc. Et très curieusement, à partir du moment où ces méthodes de gestion discutables ont été appliquées... au RER en IdF pour certaines branches pourtant utiles, il a été réalisé que cela pourrait coincer, en fait. Parallèlement, l'approche des trains de nuit dans d'autres pays a été conduite avec d'autres a priori, et leur évolution et renouvellement a pris largement en compte l'évolution des besoins et souhaits de leur clientèle. Comme tout bon commerçant en fait... Le mode TGV ne permettra jamais de faire cette chose simple : partir du même quai, rouler pendant environ une heure, et se réveiller à destination dans une forme correcte pour effectuer dès 8h / 8h30 du matin un premier rendez vous important et négocier un bon contrat, puis enchaîner un deuxième et troisième rendez vous avant de repartir le soir et se réveiller le lendemain à destination pour une nouvelle journée de taf efficace. Et ça, ce n'est qu'une toute petite partie de la case "avantages" du train de nuit. Il y a toutes les autres cases, qui font le bonheur des clients : > les étudiants qui rentrent le we après la journée de fac, ou qui reviennent de we pour le lundi matin. Essayes de le faire avec un TGV ou un IC, pour rigoler. > Les anciens qui n'ont pas envie de se taper 700km de voiture, au hasard, juste pour 2 ou 3 jours sur place > Les familles qui ont des besoins de déplacement (mais pour lesquelles la somme des billets aller retour est supérieur au coût de possession et d’utilisation de la voiture, qu’ils ont de toutes façons, et qu’ils se coltinent la fatigue du voyage) > Etc. (très important en nombre parce que diffus, le Etc.) > Et puis les nouvelles sensibilités qui émergent, qu'il serait bon de suivre attentivement : Figurez vous qu'il y a des gens qui découvrent la France (et l'Europe aussi d'ailleurs) le nez collé à la vitre d'un train en mouvement. Si, si. Des jeunes, même. En Occitanie, pays du train à 1€, cette offre quasi hérétique a créé une tendance et un intérêt pour le train "autre" que pour les allers retours chez papa maman ! Une illustration, mais je connais des jeunes adultes qui en sont à 22 500 kms de train pur en 2 ans : https://www.lefigaro.fr/bordeaux/12-500-kilometres-59-trains-et-33-villes-visitees-un-etudiant-bordelais-sillonne-la-france-grace-au-passe-rail-illimite-20240827 (on a d'autres exemples sur d'autres médias orientés différemment, aussi, mais je ne vais pas les mettre tous) Au dela de l’usine à gaz du pass rail franco français avec ses critères propres à décourager des clients potentiels (élaboré par probablement un peu trop de monde autour de la table pour la version 2024), le principe du voyage ferroviaire attire très nettement les jeunes, tenez vous bien les anciens, par « sa nouveauté ». Ils découvrent des géographies et des paysages divers et variés, fabuleusement dépaysants parfois : Larzalier, vous connaissez ? Les bords de Loire ? L’Alsace ? Les gorges de l’Allier ? Grenoble <> Veynes <> Gap <> Briançon, toussa ? Alors partir le soir d’une ville, et se réveiller en longeant la Mediterranée, par exemple, ça vaut tous les Ryanair & consorts vers des destinations regrettablement blindées de touristus simplex. Ne surtout pas perdre de vue que les « jeunes » ont de moins en moins d'argent pour porter la charge d'une voiture, tout en conservant intact un appétit évident pour les autres horizons. Et que le train devrait in fine coûter moins cher que la voiture, puisque les besoins de mobilités sont mutualisés et regroupés sur les plans de la technique & de la gestion. Tout ça mis bout à bout, on obtient un début de quelque chose qui devrait coller aux objectifs d’un bon commerçant avec un bon bizness et un bon CA, avec des clients contents et qui reviennent ! Se rappeler surtout d’une petite phrase définitive prononcée par je ne sais plus qui (mais on s’en tape en fait) : « on ne construit pas un pont en comptant le nombre de personnes qui traversent à la nage ». Pour d’autres arguments, qui me touchent, je vous invite à regarder ma vidéo, si ce n’est déjà fait : https://youtu.be/7y4cJaLO3vw
  12. (Merci pour la modération ; le contenu du message qui n'apportait rien, au contraire, m'avait perturbé) Pour les Journées Européennes du Patrimoine, les 21 & 22 septembre, le site sera exceptionnellement ouvert à la visite. La visite équivaut à un catapultage dans le passé. Littéralement ! Enpièce jointe, l'affiche du "Festival" 😄 Bon we à tous. Edit : accès direct par le train, des ATER se feront un plaisir de vous déposer sur le quai de la gare de Saint Georges de Commiers, sur la ligne Grenoble <> Aspres sur Buech <> Veynes, d'une beauté touchante de part les paysages traversés successivement ...
  13. Saint Georges de Commiers (38) Le site ferroviaire des installations d'exploitation et d'entretien du Chemin de Fer de La Mure, datant de 1880, toujours complet et intact, 150 ans plus tard. Trafic annuel en 1966 : plus de 700 000 tonnes, acheminées par la voie métrique, plus un flux de voyageurs en besoin de mobilités, redevenu d'actualité aujourd'hui ! Le dernier site de ce type en France, donc Patrimoine, complet, parfaitement représentatif de ce type d'infrastructure, avec l'ensemble des bâtiments mais aussi leur contenu en ordre de marche (machines outils) : Le Grand Atelier La Grande Remise La remise Vapeur Le bâtiment Administration / Siège de la Compagnie L'Atelier du Wagonnage Le Bâtiment des Huiles Le Magasin des Pièces Le dernier Basculeur de wagons pour le transbordement du charbon des tombereaux en voie métrique vers les tombereaux SNCF. Mal considéré et mal apprécié parce que "vétuste", mais de très grand intérêt patrimonial, le site est en danger de dénaturation et démembrement, l'ensemble étant considéré comme gênant pour la revitalisation du centre village. Des aménagements de loisirs (bien que pertinents tout en restant en deça de ce qui est souhaitable) sont prévus (vélo rail), des démolitions sont programmées pour "agrandir" les emprises pour le stationnement des véhicules et l'aménagement de la place de la gare... sans réel projet d'ensemble encore possible, qui permettrait d'offrir plus et mieux. Il ne manque plus que la coordination entre toutes les volontés motivées. Un arrêté de péril a été pris sur un des bâtiments emblématiques, l'Atelier du Wagonnage, probablement excessif au regard des dommages constatés sur une partie de la charpente ; mais sa démolition à partir du 02 septembre 2024 va dans le sens du "faire de la place" pour un projet d'aménagement urbain assez banal et dénué de sens. Le matériel roulant classé Monument Historique est également en danger. Depuis 2022, les efforts constants de l'Association Les Rails du Drac ont permis de maintenir l'attention, en apportant les soins minimum nécessaires à la bonne présentation du site avec le professionnalisme requis ; la sauvegarde de cet ensemble pour éviter sa dispersion et sa destruction, et la valorisation qu'il mérite, est absolument impérative ... La vidéo : https://youtu.be/uT_881dZUqk
  14. Pour info, la carrière de la Patte entre Sain Bel et Sainte Foy l'Argentière n'expédie plus rien par le rail, donc pour COLAS ou autres il n'y a plus de sujet. Par contre, pour les camions, c'est open bar sur la route trop petite ... L'exploitant de la carrière aurait désormais du mal à se comporter de façon écologiquement responsable, et pour cause : l'ensemble du faisceau de chargement a été déferré, l'aiguille d'accès de l'embranchement itou, et toute la section entre Sain Bel et Sainte Foy neutralisée pour cause de vétusté irrémédiable de la voie (et par la destruction d'un ponceau à coté de Sainte Foy lors d'un orage XXL, combiné au passage à cru d'une pelleteuse à chenilles directement sur les rails, sans aucune protection pour 'les travaux de réparation' ...) Cela ne fait pas l'affaire des courageux de l'asso qui portent à bout de bras le Chemin de Fer Touristique de la Brevenne, qui ont retrouvé depuis quelques mois l'autorisation de faire circuler une DU65 et une Billard sur les 2 kms entre Sainte Foy et ce pont. 🥰 🤩 Et qui ont besoin de toutes les motivations pour faire avancer leur patrimoine. 🙂
  15. Oui. Dans les bons plans et les préparations du véhicule, toujours prendre soin de fermer la ventilation d'habitacle en mode recyclage (ou par du scotch orange de chantier sur les prises d'air)... Cela évite l'introduction de trucs bizarres ou un peu poissants pendant le trajet au dos du gros mazout qui fait tousser (72000 ! 🥰) Et le positionnement ' en bas ' est pertinent aussi. D'où l'intérêt de mettre les fourgons en queue... 😇
  16. Bonjour à tous 🙂 Une vidéo sur un patrimoine qui jour après jour est toujours pertinent. C'était il y a 10 ans ; les réflexions sont toujours d'actualité, et le sujet reste central, à la fois pour cette ligne du Blanc Argent (partie commerciale) comme pour la partie "associative" et patrimoniale pure, en terme de matériel et d'ambiance, particulière et attachante, en conservant la notion de service au coeur du pays. Et c'est finalement valable pour l'ensemble du ferroviaire... Mettez le son (casque ou HP externe), le visuel est soutenu par la bande son)... 😉 Un constat, un état des lieux, avec des rails plus proches que d'autres, des poteaux, des bâtiments, des trains qui se sont absentés, puis qui sont revenus, plus personne puis beaucoup de gens venus partager, et puis des hirondelles et puis des autorails ... A partir de quel instant, de quel facteur déclenchant, la stratégie de l'empilement des hommes dans les grands centres urbains sera abandonnée par ceux qui sont en condition de faire la vie tout simplement belle ? 🤨
  17. Très bonne initiative !🤩 Sur un autre site, j'avais noté une liste : https://www.trainsdumidi.com/t2306-jouons-avec-gustave-eiffel Est-ce que ça complète ? Pour le viaduc d'Empalot sur l'Ariège, à Toulouse, il n'y a plus rien à voir malheureusement à part les piles et les culées en maçonnerie. Le tablier métallique n'est plus là, comme on peut le voir avec sv : https://www.google.fr/maps/@43.5718333,1.4364222,3a,75y,108.91h,87.91t/data=!3m6!1e1!3m4!1sjeB11uSm4kneiRybA5lzew!2e0!7i16384!8i8192 Je vais voir dans mes archives perso si j'ai quelque chose sur ces ouvrages... sans garantie que les photos soient montrables !
  18. Merci pour la précision sur le TER. J'étais plus préoccupé par ma trajectoire que par la sienne... 😂 Plus loin sur la Bievre, plus exactement entre Beaucroissant et Beaurepaire, à Sardieu, se trouve cet élevage d'autruches. Dans leur cas, l'omelette aux cèpes pour 2 personnes avec 4 oeufs provoque quelques dégâts collatéraux, même en calant le niveau d'antigel sur 'ambiances rustiques'. C'est ici, à droite sur la photo. La ligne de la Bièvre est cachée derrière la haie sauvage / roncier qui la recouvre... 🙄 https://www.google.fr/maps/@45.349954,5.2404723,3a,89.5y,284.07h,97.4t/data=!3m7!1e1!3m5!1sjO3F9QFxKYTthmhnQj4LXA!2e0!6shttps:%2F%2Fstreetviewpixels-pa.googleapis.com%2Fv1%2Fthumbnail%3Fpanoid%3DjO3F9QFxKYTthmhnQj4LXA%26cb_client%3Dmaps_sv.tactile.gps%26w%3D203%26h%3D100%26yaw%3D166.35266%26pitch%3D0%26thumbfov%3D100!7i16384!8i8192
  19. Pas beaucoup de retour, je retente ma chance...🙂 Je m'étais intéressé à la partie coté Grenoble, plus exactement du coté de Moirans, où les traces de cette ligne sont encore visibles... La ligne actuelle Lyon Grenoble par Bourgoin et le Grand Lemps semble avoir été construite à coté de la ligne initiale, en rehaut de 2 mètres environ, et la ligne initiale est progressivement retournée à l'état sauvage... Comme dit précédemment, j'avais résumé tout ça dans une vidéo dont les éléments ont été recueillis sur place après un trajet 'agité' ou plus exactement 'secoué' mais permettant de découvrir des éléments de patrimoine. Donc si vous avez des photos, éventuellement des films, des anecdotes, des expériences au sujet de cette ligne, et s'ils sont réexploitables avec les autorisations nécessaires évidemment, je suis preneur !😏
  20. Le dogme du materiel qui doit rouler coute que coûte H24 7/7 ET multiusages est il réellement toujours inflexible ? La logique du comptable qui panique face à du stock dormant est un peu mise en défaut par le principe même du train + auto : en theorie, pour chaque ligne, il est necessaire d'avoir 2 rames qui circulent chaque nuit dans chaque sens. Leur reconditionnement se fait dans la journée. Ajoutons une rame de secours / réserve qui s'inscrit dans un roulement qui peut etre mutualisé entre plusieurs lignes... Donc du materiel spécialisé, comme peut l'être un wagon citerne dédié au gazole par exemple (peu de risque d'y trouver du blé dedans, même par inadvertance). Le materiel en configuration unique (couchettes fixes), c'est autant de systèmes polyvalents embarqués (permettant très éventuellement le multi usages) qui n'ont pas lieu d'être : pas de parties mobiles rajoutant autant de risques de blessures des clients comme du personnel d'accompagnement, pas de pannes ni dysfonctionnements, pas de poids mort inutile... et au final une ambiance potentiellement plus glamour et attractive qu'une chambre d'hôtel 1*... A propos : un hôtelier se pose t-il la question de la conversion de ses chambres en autre chose dans la journée ? (Quoique, parfois... il semblerait que...) Il est plus que probable que les voitures couchettes bien que réservées à cet usage, donc moins sollicitées, disposent au final d'une durée de fonctionnement plus longue que du materiel banlieue IdF... donc leur durée d'amortissement est à prendre sur une base différente et adaptée, ce qui n'exclut pas le soin à apporter à la deco et à la qualité d'ambiance interieure ; nous sommes en 2023, les standards doivent être revisités. Les fourgons porte autos, eux, sont plus polyvalents que des voitures à voyageurs, par principe. Mais comme la construction automobile semble appelée à un avenir contraint, le transport depuis l'usine en France jusqu'au distributeur sera de moins en moins nécessaire : les trains arriveront directement d'ailleurs, sans rupture de charge. On peut les garder tels quels, non accessibles au public pendant le trajet. Ceci pour dire que j'attends avec impatience la reprise des circulations d'Est en Ouest de ces rames tractées, qui restent fondamentalement des outils souples et très adaptés aux contraintes inopinées, pour peu que des raideurs administratives soient traitées comme il convient : à degager si elles paralysent une évolution et une reprise du trafic. Il n'est pas seulement question de Patrimoine matériel ou immatériel, mais de besoins réels...
  21. Bonjour à tous et meilleurs voeux ! 🙌 Je repose la question à tout hasard : Auriez vous la possibilité de poster ici des anecdotes, des photos, des vidéos de cette "grande" ligne, anciennes ou récentes ; par la suite, ces contributions pourraient être utilisées (avec vos accords, bien sûr) pour la suite de cette vidéo, ayant en projet une nouvelle vidéo pour les mois à venir ? Merci par avance & bon courage pour cette nouvelle année =)
  22. Je découvre le fil et ses nombreuses contributions, certaines pertinentes, certaines sympathiques parce que brouillonnes et désordonnées en apparence, mais réellement pertinentes aussi parce qu’exprimant un besoin réel. On revient progressivement à des conditions économiques qui rendent l’autotrain de nouveau pertinent, sachant que la clientèle n’est pas monolithique et prête à dormir dans sa voiture pendant 8 heures ; quid de la ventilation, des besoins naturels, de la tendance / nécessité de se dégourdir les pattes etc. toutes choses que je vois mal comment elles pourraient être sécurisées (ballade à 120km/h sur le niveau supérieur des DD ? Ca vaudrait le train surfing en termes de sensations !) La clientèle des Trains + Autos (je préfère cette appellation plus précise que celle d’Autotrain qui ne veut strictement rien dire sur le plan linguistique et ne traduit pas le principe) est multiple : . Le couple qui compte quelques heures de vol qui traverse le pays pour aller faire coucou aux p’tits enfants sans s'endormir et se tuer au volant... . Le professionnel qui n’a pas envie de se taper un AR tout seul dans sa voiture pour aller voir des clients situés hors de périmètres desservis par TC en sortie de gare... . Les clients qui n’ont pas envie de se fatiguer à scruter leur compteur de vitesse pour savoir s’il vont se faire gauffrer par la boite à image pendant leur traversée du pays (même si ‘ouaize’, bref… ) . Les clients qui ont envie de partir le soir / à la fin de leur journée, de faire tranquillement leur programme pendant la journée sans se soucier de louer et restituer une voiture de location, et de remonter dans le train le soir pour rentrer tranquillement chez eux et être plus frais le lendemain qu’après des milliers de kms dans les pattes... . Les clients qui pensent que le train doit / devrait être un moyen de limiter la consommation d’énergie pour un prix comparable à celui de la voiture, mais pas le prix de possession : le prix des péages et de l’essence, parce que la plupart des possesseurs de voiture ne prennent pas en compte la nécessité du remplacement de la même façon qu’un comptable... . Et tellement d’autres styles de voyageurs qui peuvent aussi aimer le train pour le train, par exemple, tout simplement ; parce que la magie d’un voyage en début de soirée est parfois réelle, juste avant de fermer les yeux… et se réveiller au matin, sortir du train aux lueurs du petit jour, prendre le temps d’un p’tit dej sympa avec le café fumant, les croissants et les tartines, ce n’est peut être pas glamour comme un nid à influenceur, mais ça laisse des souvenirs qui font partie des histoires personnelles... Il n’y a pas une catégorie, mais des catégories de clients. Dans les dernières années, on les comptait encore par millions, ces clients. 3 millions si mes chiffres sont bons… Connaissez vous beaucoup de commerçants qui éjecteraient en proportion autant de clients de leur fond de commerce ? Il en existe, mais en général, ceux ci finissent dans un bocal de formol à la Faculté de Médecine, Département des Curiosités Biologiques et Médicales. Quand le Rhône Océan avait "replié le parapluie", je n’étais pas le seul à ressentir un immense gâchis, d’autant que le matériel était encore disponible et ne nécessitait qu’une remise en forme pour repartir pour une trentaine d’années d’utilisation. Le confort de roulement des Corails n'a pas pris une ride, seuls les équipements des chaudrons sont à renouveler. Les porte autos avaient été renouvelés par du matériel apte à 160km/h lui aussi, ce qui n’était pas indispensable : l’impératif de vitesse est tout relatif puisque l’important est d’être en tout début de matinée « de l’autre coté ». Moins le train roule vite, moins il consomme, moins il secoue. C’est ballot, non ? Pile poil les attentes actuelles… Alors j’avais enregistré les bruits, les ambiances et les évolutions d’une des dernières compositions du Rhône Océan en gare de Perrache. Chaque fois que je regarde la vidéo que j’en avais tiré, j’enrage devant le gâchis programmé par des décideurs à qui il serait intéressant de présenter une facture pour leurs choix, leur manque total de pertinence intellectuelle et pour les conséquences de leurs errements… J’ai un peu d’amertume, youtube a dégradé la qualité vidéo à une limite quasi indigente, s’agissant d’une vidéo désormais ancienne… mais bon. On a enfin relancé les trains de nuit, il va falloir pousser fort pour relancer les Trains + Autos, à commencer par remettre des voies et des appareils de chargement en face... Je souhaite à tous les forumeurs de passer de très bonnes fêtes ! https://www.youtube.com/watch?v=7y4cJaLO3vw
  23. Bonjour Cette diagonale à voie normale et VU aurait de nouveau un intérêt certain pour désaturer une partie du trafic entre St Etienne et Grenoble, sous réserve de la remise en état de la quasi totalité de son parcours... Pourtant, à part à Annonay où les emprises de la gare sont bien hypothéquées, la transformation en voie verte permet de préserver l'essentiel du tracé. Je m'y étais intéressé avec quelques vidéos & montages sur ce sujet, dont celle ci, du coté de Peyraud : Elle est ouverte aux commentaires, et bien sûr, il y a de tout, que je garde parce qu'indicateur d'un état d'esprit... Celui de Totor VDR59 m'a touché. J'y ai apporté une réponse... J'avais aussi fait une variante 'sonorisée' ... https://www.youtube.com/watch?v=gKn9TeWFPY4 Avez vous des anecdotes, des photos, des vidéos de cette "grande" ligne, en vous en remerciant par avance ?
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