DOUBLET

Ridicule toi-même !

A l'attention d'Arlanda Express, évite si tu peux d'aller au Mans le lundi, car il y a grève des conducteurs du TER PDL tous les lundis, cela a commencé mi-mars, et ça doit se poursuivre jusque fin juin. D'ailleurs, personne ne semble parler de ce conflit sur le forum: est-ce pour ménager le bien-aimé Président de Région qui a simultanément fort à faire avec son aéroport ?

Maure de Bretagne, sur l'ancienne ligne Châteaubriant-Ploërmel, déferrée depuis une vingtaine d'années!

N'oublions pas non plus que la RATP étend actuellement ses activités, via sa filiale RATP-Dev, en reprenant plusieurs réseaux de transports urbains (le premier ayant été celui de La Roche sur Yon). Avec l'éclatement à prévoir du groupe Veolia-Transdev, qui sait si la RATP ne va pas en profiter pour s'étendre encore ?

Plus au nord, la papeterie Arjo-Wiggins de Bessé sur Braye n'est plus desservie depuis plusieurs années. La voie a été déferrée en 1996 entre Bessé sur Braye et Mondoubleau, soit sur 19 km. La magnifique rotonde Etat de Château-du-Loir (en fait, située sur la commune de Montabon) a failli être démolie par la SNCF en 2010. Rachetée, elle est en cours de remise en état (sans jeu de mots) par l'association RFVL.

La 26091 FRET vient de sortir de révision mi-vie en livrée "fantôme"!

Et le mien aussi, bien sûr! DOUBLET

Non, non, la ligne ne fermera pas, puisque les travaux ont commencé. A ce propos, c'est sur la ligne Nantes-Saint-Gilles Croix de Vie que ça se passe, et non pas Nantes-Pornic. Mille excuses pour mon erreur géographique!

Dernier motif de colère en date de la région des Pays de la Loire: des travaux d'urgence sont en cours sur 20 km entre Sainte-Pazanne et Machecoul (ligne Nantes-Pornic) parce qu'une tournée d'inspection vient de décrouvrir plusieurs rails DC risquant de casser (certains datent de 1897) ! Pour éviter une situation similaire à celle du BA, la région PDL va donc devoir remettre la main à la poche, alors qu'elle avait déjà financé une bonne part de la réfection de la voie sur la première partie de la ligne en 2009/2010, et que rien n'avait été signalé à cette époque sur l'état catastrophique du reste de la section !

Ca n'aurait rien à voir avec la reconstruction en cours (ou prévue) d'une partie du chemin de fer Meusien ?

En photo 23, ce n'est pas un Fauvet-Girel, mais un V36 ex Deutsche Reichsbahn, devenu Y 50 100 à la SNCF, qui a sans doute terminé sa carrière dans le port de Rouen. La photo 34 représente une rareté (malheureusement à l'état de squelette) : un locotracteur SPMR (Sociéte Parisienne de Matériel Roulant) dont la Transvap possède un exemplaire proche, mais avec une cabine rehaussée. Les trois essieux de machine à vapeur semblent être ceux de la 230 C 531 (une "Joconde" ex-Etat refusée en son temps par la cité du Train). Où se trouve le reste de la machine ?

La Z 3701 (qui servait autrefois d'enseigne à l'usine Carel et Fouché de Gaillon) a malheureusement été ferraillée lors du transfert de la collection d'Elbeuf-Ville aux Ifs, de même que l'autorail X 3976. D'autres pièces ont été vendues (l'autorail X 3823 au CFT Vendée).

La Neumeyer avait ouvert l'exploitation touristique en 1971. Que c'est triste d'en arriver là!

Le lieu "Cayenne" indique bien qu'il s'agit du dépôt d'Aulnoye-Aymeries ?

Moi, je reviens au sujet: la gare de Creil a besoin de travaux, particulièrement au niveau de la "bifurcation de la honte" qui mène à Saint-Quentin, Maubeuge, et autrefois Bruxelles. Chaque fois qu'on passe dessus, on saute au plafond! A propos de cette ligne, je vous fais part de la dernière plaisanterie en date qui, à coup sûr, ne va pas faire rire le staff de la région Picardie quand il en aura connaissance: il s'agit de la correspondance impossible! Depuis le 11 décembre dernier, certains trains Corail Intercités Paris-Maubeuge sont limités à Saint-Quentin, et relayés ensuite par un car. Le temps alloué à cette correspondance routière est 1 h 05 min entre Saint-Quentin et Aulnoye-Aymeries, c'est écrit sur les billets et les fiches horaires. Le problème, c'est qu'il est impossible d'assurer le trajet en moins d'1 h 15 min, même en partant à l'heure et avec une circulation fluide, et aussi en respectant les limitations de vitesse (on est sérieux dans l'entreprise De Winter). Résultat : lorsqu'on arrive à Aulnoye-Aymeries, les corespondances sont déjà parties; le chef de service de cette dernière gare affirme avoir prévenu sa hiérarchie de ce problème; seulement, cela fait deux mois et demi que ça dure, et, chaque jour, de nouveaux pigeons se font avoir . Moralité (probable) de l'histoire : "à nous de vous faire préférer Eurolines"!

Et en fin de carrière (1999 ou 2000) la 7105 a servi de doublure à la 7107 qui ne pouvait plus circuler commercialement, n'étant pas muni de KVB: revêtue du numéro "7107", la 7105 a assuré aini un train spécial à l'occasion des fêtes du Nouvel An ...

Et j'ajoute une autre précision historique: Maillé, village martyr , en partie détruit par les Allemands en 1944: 124 personnes assassinées. On n'a jamais pu clairement identifier les coupables (il n'y avait pas de SS dans le secteur, seulement des troupes de la Wehrmacht et de la Luftwaffe). Le gouvernement allemand a solennellement réouvert l'enquête l'an dernier. Un très beau musée retrace ce drame à Maillé.

Situation similaire sur Paris-Maubeuge depuis le 11 décembre: plusieurs trains TET ont désormais Saint-Quentin pour terminus. pour ceux qui auraient l'outrecuidance de continuer leur voyage, il leur faut attendre une demi-heure, prendre un TER Picardie jusqu'à Busigny, attendre trois quarts d'heure, prendre ensuite un TER Nord-Pas de Calais jusqu'à Aulnoye-Aymeries et Maubeuge. Comme tout était plus simple et plus rapide à la grande époque des CC 40100!

Accident qui a complétement bloqué le trafic TGV pendant plus de deux heures. J'étais pourtant persuadé que les LGV étaient entièrement clôturées et qu'on ne pouvait pas s'y suicider. Pour ceux qui connaissent le coin, Dollon (72) était une ancienne gare de la ligne Thorigné-Courtalain, exploitée en dernier ressort par le chemin de Fer départemental Mamers à Saint-Calais. La LGV a été construite sur une partie de la plateforme de cette ancienne ligne.

Et faites bien attention en parlant de "ratios d'incidents": en ce début 2012, la part des EF privées (VFLI compris) est estimée à 35 % du trafic fret ferroviaire total!

Entièrement d'accord avec SNCF 21: réduire les 52 DR à la Shoah est stupide, car pas mal de nos "trésors" de la cité du Train aont très bien pu y être impliqués (heureusement qu'il y a la 141 R 1187 qui, elle, n'a rien à se reprocher)! Les 52 DR ont eu une carrière exceptionnelle dans toute l'Europe, plusieurs figuraient encore à l'effectif de la DR en 1990! En Belgique, l'association PFT a reconstitué la 5621, qui est exposée au musée de Saint-Ghislain. L'association luxembourgeoise GAR a de son côté reconstitué la 5519. A quand le rachat par la SNCF d'une TY2 pour reconstituer une 150 Y?

Ou alors le construire en voie métrique, comme à Lille ou Saint-Etienne ?

N'oublions pas la création récente d'un OFP "CFTLP" à Sablé sur Sarthe. Ce n'est pas un hasard!

Une TY2 polonaise (série 52 DR ou 150 Y à la SNCF) est préservée sur le chemin de fer touristique de l'AA (62).Le "musée" du château de Saint-Fargeau (89) possède une machine proche, mais je crois qu'il s'agit d'une "vraie" machine polonaise (construite après 1945). Enfin, le chemin de fer Pontarlier- Vallorbe avait aussi racheté deux Kriegslok".

La région des Pays de la Loire les utilise aussi beaucoup. Elle en avait commandé 14, puis a racheté les 5 rames ex-Poitou-Charentes(en fait, échangées contre 4 AGC). Les ex-Poitou-Charentes ont été aussi pelliculées PDL, elles se distinguent des autres par la présence de vrais sièges (et non pas de strapontins) derrière les porte-vélos. Ces 19 rames PDL sont curieusement basées au technicentre de Rennes; elles sont promises à un brillant avenir, car, dès 2017, elles pouront circuler sur la LGV Le Mans-Rennes via la virgule de Sablé sur Sarthe et assurer des dessertes rapides Nantes-Laval. Actuellement, Nantes est reliée à Laval par une desserte routière TER assurée par des autocars (de luxe) Bova à deux ponts moteurs, mais qui mettent quand-même 2 H 35 pour relier les deux villes!