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Trains Champagne-Ardenne

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Tout ce qui a été posté par Trains Champagne-Ardenne

  1. Jour 3 : seconde partie Après ce bon repas, nous partons pour visiter le quartier de Sangen-Jaya. Quelques impressions des petites rues de ce quartier, bien plus inspirantes pour moi que la cohue de Shibuya : Un petit tour que j'ai beaucoup apprécié, mais un peu décevant pour mon ami car il n'a pas trop reconnu le quartier. Et pour moi, ce n'est pas fini ! En effet, après la ligne Arakawa de la Tôden le matin, c'est dans ce quartier que se situe le terminus de la deuxième ligne exploitée en tant que tramway de Tôkyô (il y en a une troisième, que nous verrons quelques jours plus tard, mais qui est bien plus éloignée du centre ville). Il s'agit de la ligne Setagaya de la Tôkyû. Cette ligne est exploitée par un seul type de tramway hauts en couleurs, de la série 300系. L'écartement de cette ligne est 4 ft 6 in, soit 1372 mm, qui est un écartement assez rare (la Tôden Arakawa est à cet écartement aussi, je l'avais oublié ). En voici un à la gare terminus de la ligne. Il quitte la gare : Puis une autre rame arrive : La même vue en gare : Un aperçu de l'entrée de la gare : J'embarque dans ce tram, jusqu'à la gare de Yamashita. Encore d'autres rames vues dans la zone de cet arrêt : Puis, la gare de Yamashita est en correspondance directe avec la gare de Gotokuji de l'Odakyû. Ayant prévu de retourner à Ueno pour voir un autre train spécial du Nouvel An, je prends le train ici pour rentrer à Ueno. En attendant mon train, une rame 16000系de la ligne Chiyoda du Tôkyô Metro traverse la gare : Puis dans l'autre sens, une rame 8000形 Odakyû : Mon train pour Shinjuku arrive enfin. Un autre, en provenance de cette même gare arrive en même temps. Ce sont deux trains de la série 3000形 : Après un petit tour de Yamanote, me voici arrivé à Ueno. Du monde pour accueillir le Cassiopeia : Ce train était jusqu'à encore mars 2016 un train de nuit régulier reliant Tôkyô à Sapporo, capitale de Hokkaidô, la grande île du nord du Japon. Mais depuis la mise à l'écartement standard du tunnel du Seikan pour le passage de Shinkansen, tous les services de nuit on été arrêté (tiens, ça me rappelle un autre pays !). Aujourd'hui, il ne reste qu'un seul régulier, que je vous ferai découvrir plus tard. La rame du Cassiopeia, quant à elle, sert à la JR East pour des trains charters, cas du train de ce jour. Je me rends à Higashi-Jûjô, lieu de spot assez connu sur cette ligne pour les anciens de trains de nuit qui y transitaient autrefois. Encore du fois, beaucoup d'otaku sont présents pour Cassiopeia. Avant son passage, d'autres trains réguliers passent. Un JR E233系 de la ligne Utsunomiya (roulant aussi sur les lignes Ueno-Tôkyô, Tokaidô, Shônan-Shinjuku, Takasaki et j'en oublie peut-être encore...) : Puis, une rame 651系 se dirige vers Ueno : D'autres rames sont passées. Puis soudain, bruit d'avertisseur ! La Cassiopeia arrive ! Il est tracté par une EF 81, locomotive au look bien japonais : 7 Ce sera la seule rame tractée voyageur vue en 9 jours ! Faut aimer les automotrices Ayant un peu de temps avant de rejoindre mes amis, je décide de passer par les quais des lignes Keiyô/Musashino afin d'y voir un des trains "grandes lignes " qui y passent. En arrivant à Tôkyô, une rame JR 251系 attend de partir pour un service Super View Odoriko (Tôkyo - Izukyû-Shimoda). Dans le gare des lignes Keiyô/Musashino, une rame 209系500番 de la Keiyô attend son départ : Puis, voici une rame E257系500番 sur un service Wakashio pour la presqu'île de Boso. Puis, une belle paire de E233系 de la Keiyô : Je repars pour rencontrer mes amis pour passer la Nouvel An. Correspondance à Shinjuku. Coup de chance, une rame 253系 qui assurent avec les rames de la Tôbu les services Nikkô et Kinugawa (voir jour 2) est à quai : Pour ceux qui seraient venus au Japon avant 2010, ce train peut vous dire quelque chose. En effet, ces rames assuraient les services Narita Express, aujourd'hui assurés par les rames E259系. Je rejoins finalement mes amis à Shibuya. Nous avons prévu de passer au temple Meiji, situé près de Shibuya. Pour le Nouvel An de nombreux tokyoïtes se rendent à ce temple pour y effectuer leur première prière de la nouvelle année. Mais avant de voir ce temple, il faut manger ! On va dans un restaurant de udon de Shibuya. Les udon sont des grosses nouilles, qui sont servis dans un bouillon. Malheureusement, ce resto était un peu cher et pas spécialement fameux... C'est ça d'aller dans un lieu très touristique ! Voici quand même le plat : Puis, on se dirige vers le temple. En voici quelques impressions : Nous ne sommes pas resté jusqu'à minuit. Nous reprenons ainsi la ligne Yamanote. Je n'ai pas pris de photo, mais le dispositif pour le Nouvel An était assez impressionnant. En temps normal, la gare de Harakuju, la gare la plus proche du temple, est constitué d'un quai central et les deux directions passent de part et d'autre du quai. Mais pour éviter les mélanges des flux foules, un autre quai est utilisé spécialement pour les grands événements. Et même des bornes portatives pour la validation des titres de transports sont installées ! Et bien sûr, beaucoup d'agents sont là pour aiguiller les gens vers le bon quai. Belle organisation ! Pour la petite histoire, nous voulions ensuite assister à un événement qui n'avait en fait pas lieu. Nous avons donc changé d'année dans le métro ! Ce n'est pas très glorieux, mais bon... @+
  2. Jour 3 : première partie En ce jour de Saint-Sylvestre, un programme bien chargé. La matinée est consacrée à Shikishima. Shikishima (四季島 en japonais), c'est le train le plus cher du monde. C'est un train charter qui réalise un voyage à travers la moitié nord du Japon pour 2 ou 3 jours selon la formule. Un billet coûte environ 8000 €. Il est prévu ce jour-là de rouler pour permettre à ses clients de passer le Nouvel An dans un cadre luxueux, tout en voyageant. Je me réveille donc. Premier jour où le soleil n'est pas présent. Heureusement, il n'y en aura que 2 durant ce séjour ! Nous prenons notre train pour Tôkyô. Nous nous arrêtons à la gare de Kanda, qui est la première gare vers le nord après la gare de Tôkyô. De là, nous reprendrons le train pour la gare de Ueno. Cette gare est la gare de départ de tous les express partant vers le nord de Tôkyô. Les Shinkansen de la JR East s'y arrêtent également. Et c'est de là que partira Shikishima. Mais avant cela, je prends quelques photos des trains de banlieue, la gare offrant un beau point de vue vers les trains qui arrivent de Tôkyô. Je pense que vous commencez à le connaître, celui-ci ! Un autre train de la même série E233系, mais officiant celui-ci sur la ligne Keihin-Tôhoku arrive de Tôkyô. Un E231系 de la ligne Yamanote va bientôt le rejoindre. Nous prenons le train de la Keihin-Tôhoku (le bleu). Puis nous arrivons à Ueno. Direction les quais "grandes lignes", comme on dirait en France. Shikishima est déjà à quai. Un quai spécial a même été mis en place pour lui, afin de faire rentrer les gens par la grande porte principales. Malheureusement, ce quai est peu photogénique. Voici les quelques images que j'ai pu en tirer. Une autre rame, beaucoup plus courante celle-ci est à quai. Il s'agit d'une rame JR 185系, rame qui date de l'avant séparation des différentes JR et qui officient sur beaucoup de services express au départ de Tôkyô, vers le nord, comme vers le sud. Retour au début du quai. Un détail amusant, des gens secouent des drapeaux aux client embarquant dans Shikishima ! Je quitte la gare de Ueno, afin de me diriger vers la gare de Nippori. Un des endroits d'observation de train les plus célèbres de Tôkyô. On peut y voir en effet les Shinkansen, la ligne Yamanote, la ligne Keihin-Tôhoku, la ligne Utsunomiya, la ligne Jôban et la ligne de la Keisei, une compagnie privée. Une belle diversité ! Arrivé en gare, je vais me placer dans un coin que j'avais pu repérer. Il s'agit d'un cimetière, qui donne une belle vue sur les voies ferrées. Je ne sais pas si c'est très bien, mais bon... Je m'installe ! La neige commence à tomber : chouette ! Avant de voir Shikihima, je vous présente un échantillon des autres trains qui passent : un E231系 de la Yamanote au premier plan et un E531系 au second plan. Ces derniers officient sur la ligne Jôban et sont bicourants 1500 Vdc et 20 kV 50 Hz. En effet, la zone de Tôkyô (hors Shinkansen) et tout le sud de l'île principale est électrifié en 1500 V, mais tout le nord est électrifié en 20 kV 50 Hz. Un peu comme en France ! Quelques instants plus tard, un autre train veut faire partie de la fête. Il s'agit d'un E235系. Ces trains sont en train de remplacer progressivement les E231系 de la ligne Yamanote. Pour l'instant ils cohabitent, mais tous les trains devraient être remplacés pour les JO de 2020. La neige s'arrête, l'averse était de courte durée. Une rame 3400形 de la Keisei arrive quant à elle. Puis quelques instants plus tard, un AE形 arrive de l'aéroport de Narita sur le service Skyliner. Ce service proposé par la Keisei et un service concurrent au Narita Express de la JR pour relier l'aéroport international de Narita au centre de Tôkyô. Un autre JR E235系 passe devant moi. Enfin, voici Shikishima. Malheureusement, il est passé sur les voies les plus éloignées, ce qui a pour conséquence que tous les poteaux et caténaires sont devant lui... Tant pis, je n'ai pas le choix ! Je quitte le cimetière, où je n'étais tout à fait à mon aise pour faire des photos de trains. Je rejoins la gare de Nippori, le fameux spot aux milles-et-un trains ! Je ne m'y suis pas trop attardé, ce coin est je pense meilleur en vidéo pour montrer la quantité de trains qu'en photo, les photos n'étant pas sublimes. Néanmoins, voici une belle séquence que j'ai pu voir : Et hop, 6 trains d'un coup ! Je vous présente aussi un nouveau type de matériel : le 651系 de la JR, officiant sur les services Akagi /Swallow Akagi (Ueno - Maebashi) et Kusatsu (Ueno - Manza-Kazawaguchi). Ces trains sont égalements bicourants. On peut aussi voir un E231系 de la ligne Jôban. Un petit Keisei pour la route, de la série 3000形 Je quitte Nippori, dans le but de faire du Shinkansen. Je n'ai pas d'endroit de prévu. Je monte dans un train de la Keihin-Tôhoku, jusqu'à trouver un endroit qui semble bien. Après quelques gares, je repère une passerelle qui à l'air de donner sur la voie des Shinkansen à proximité de la gare d'Ôji. Je tente ma chance. Mais en arrivant, je m'aperçois d'un autre petit détail : la dernière ligne de tramway toujours existante de l'ancien grand réseau de la Tôden passe aussi par Ôji ! J'avais prévu d'y passer, mais pas ce jour. Sachant qu'il ne me reste plus énormément de temps, je décide de passer voir les Shinkansen, puis un peu les trams, sans perdre trop de temps car j'y retournerai plus tard. En me dirigeant vers la passerelle, voici justement que se présente la première rame de la dernière série de ce réseau, la série 8900形 de 2015. En me dirigeant vers la passerelle, je repère également une petite rue. Le fumikiri (passage à niveau) sonne. Hop, petite photo d'une des deux rames de la série 9000形 dans un environnement typique : Pour ceux qui ne sont jamais allé au Japon, le distributeur est tout aussi typique que le reste du décor. On en trouve à chaque coin de rue, ce qui est assez impressionnant. Et pas que en ville ! Je m'installe enfin sur ma passerelle. Elle domine également les lignes classiques. Un train de la Keihin-Tôhoku passe justement : Malheureusement, un parapet gêne un peu pour les photos... Avec un téléobjectif, je pense qu'on peut l'éviter en prenant les Shinkansen qui arrivent de loin. Voici quand même un petit florilège de Tôhoku Shinkansen : E7系 E5系 E2系 E6系 E3系 Je redescends pour voir quelques trams avant de rejoindre mes amis à Ueno. Voici une rame 8500形... ... puis la petite sœur de celle que nous avons croisé en arrivant. Je reprends un train direction Ueno. Nous repartons directement vers le quartier de Sangen-Jaya. Ce quartier n'a rien de spécial en soit, mais un de mes amis est fan d'un jeu vidéo dont l'histoire ce déroule dans ce quartier. Nous y arrivons. Mais avant de faire du repérage, pause déjeuner ! Un restaurant de tempura (tout ce qui est frit) a l'air particulièrement accueillant. Je commande donc un bol de tempura (il y a des crevettes et des légumes) accompagné de riz et de soba, des nouilles au sarrasin. @+
  3. En effet J'ai pu observer une opération d'accouplement pour une autre série, les E259系 qui servent au service Narita Express, qui relie l'aéroport international de Narita à Tôkyô. Tout est automatique : le conducteur de la rame arrière s'accouple à la rame avant (comme chez nous), puis, les deux battants s'ouvrent, puis un soufflet se déplie automatiquement d'une rame vers l'autre et l'accouplement est terminé. Ce que je ne sais pas, c'est est-ce que l'accouplement est ouvert au voyageurs. Dans le Narita Express, cette intercirculation ne sert qu'au personnel de service, mais n'ayant pu le voir pour les E353系, je ne peux le confirmer Voici une petite vidéo qui résume mieux que mes mots : Il faut savoir d'ailleurs que souvent au Japon, pour chaque série, il existe souvent une version courte et une version longue. Ca permet de moduler la longueur du train en fonction de l'affluence. Sur ma photo du E353系 sur le pont, on voit bien un élément long à 9 caisses et un élément plus court à 3 caisses ! Ce qu'on peut voir aussi, et c'est assez surprenant en terme de flexibilité d'utilisation, c'est qu'il peut y avoir une intercirculation que d'un seul côté de la rame. Pour les anciens Super Azusa E351系, on voit bien sur ma photo qu'il n'y a pas de porte. Mais, sur cette photo, on voit bien une porte. Et cela peut donner du coup des faces totalement différentes pour certaines séries. On peut citer par exemple les 60000形 MSE Odakyû qui d'un côté ressemble à la photo postée pour le Jour 2, mais de l'autre côté ressemblent à ça ! Et oui, autre meurs par là-bas
  4. Jour 2 : Le programme de la journée était la visite de Shibuya (vous savez, les immenses enseignes publicitaires lumineuses et l'immense passage piéton avec toujours 3000 personnes qui traversent à chaque fois) et petit tour sur la Tôkyô Tower. N'affectionnant pas beaucoup Shibuya (trop de monde pour moi), j'abandonne mes amis pour la matinée afin de faire un peu de spotting. Avant de partir pour Tôkyô, petit passage par le pont sur la rivière Tamagawa (j'avais oublié de préciser le nom de la rivière hier) où un autre spécial doit passer. Encore une fois, les otakus japonais sont au rendez-vous. Encore un E233系, histoire de patienter : Puis, le spécial ホリデー快速富士山 (Horidei (Holiday) Kaisoku Fujisan, soit le Rapide Mont Fuji Vacances, si l'on veut !), assuré lui aussi par une 189系 arrive : Quelques minutes après, un autre habitué de la ligne que je ne vous ai pas encore présenté : un 211系 qui assure les trains Tachikawa - Nagano : Je rejoins mes amis, en direction la gare de Hino. Les otaku japonais sont de sortie aujourd'hui, décidément ! Image tout à fait classique d'un conducteur de train japonais, pointant du doigt son horaire ou la signalisation tout en s'exprimant à haute voix, seul, pour s'assurer lui-même qu'il a bien vu la signalisation. Arrivée à Shinjuku. Un Super Azusa E353系 est à quai. Des japonais sont là pour accueillir ce nouveau sur les rails. Je quitte mes compagnons et je me rends en gare de Shin-Ôkubo, sur la ligne Yamanote, dans le but de photographier le Spacia Kinugawa. Ce train, reliant la gare de Shinjuku à la ville de Kinugawa a la particularité d'être assuré par un matériel non JR East. En effet, la relation entre Tôkyô et Kinugawa, tout comme la relation entre Tôkyô et Nikkô sont assurées conjointement sur les lignes de la JR East et sur une ligne de la Tôbu, une compagnie privée officiant dans et autour de Tôkyô. C'est pourquoi ces trains sont conjointement assurés par des trains JR East et Tôbu. Le matériel Tôbu est le 100系. Pour information, les trois rames concernées par ce service ont due être modifiées afin de recevoir le système de sécurité de la JR. J'arrive donc en gare de Shin-Ôkubo. Malheureusement, le coin n'est pas aussi bien que ce que j'avais pensé. Mais bon, on fera avec. De nombreux trains locaux passent sur cette ligne. Voici deux train, un E231系 de la Yamanote et un E233系 de la Saikyô line qui font la course ! Pour information, les deux lignes les plus à droites sont des lignes de la Seibu, une autre compagnie privée opérant à Tôkyô. Pas de belle photo à présenter, mais on y reviendra dans quelques jours D'autres trains passent. Puis enfin, celui que j'attendais ! Je retourne à Shinjuku. Le même train est garé, en attente de repartir pour Kinugawa. Ayant encore du temps devant moi avant le rendez-vous à midi, je pars vers une autre compagnie privée locale : l'Odakyû. Je prends un train et je m'arrête en gare de Yoyogi-Uehara. En cette gare, les trains de la ligne Chiyoda du Tôkyô Metro rejoignent la ligne de l'Odakyû pour un service inter-compagnies. De plus, cette ligne de métro est également parcourue par des trains JR qui l'utilisent comme un lien entre la ligne Jôban de la JR et cette ligne de l'Odakyû. Un peu compliqué tout ça ! Pour résumer, on peut voir ici tous les trains Odakyû, plus les trains de la ligne Chiyoda du Tôkyô Metro et des trains de la JR ! Je m'installe en bout de quai. Un premier train arrive Il d'agit d'un 1000形, assurant un service omnibus sur la ligne. Quelques instants plus tard, un E233系 de la JR assurant un service dans la ligne Chiyoda quitte la gare : Puis, un 16000系de la ligne Chiyoda entra à son tour en gare. Il est suivi quelques instants plus tard, par un 60000形 MSE de l'Odakyû. Ces trains sont appelés Romance Car. Ils effectuent des services express sur les lignes de l'Odakyû. Je retourne à Shinjuku afin de rejoindre mes amis à Shibuya. Programme de ce midi : manger de la baleine ! Je n'étais pas spécialement pour manger de cet animal menacé, mais un de mes amis à fortement insisté pour aller y manger. Tant pis, je mets mes élans écologiques de côté et je commande un steak de baleine ! Ma foi, ce n'est pas mauvais, ça a un goût assez proche de celui du bœuf. Après cela, le programme de l'après-midi est la visite du quartier de Shinjuku, puis la Tôkyô Tower. Avant de me diriger vers Shinjuku, une petite photo où l'on ne voit pas grand chose à cause du monde qu'il y a ici, d'un ancien train. Il s'agit d'un élément de tête de l'ancienne série 5000系 de la Tôkyû, une autre (encore une !) compagnie privée Tokyoïte. Je dis ancienne, car il y a aujourd'hui toujours une série 5000系 qui circule, mais qui n'a pas beaucoup de lien avec celle-ci. On y reviendra également dans quelques jours. Je vous passe la visite de Shinjuku, le quartier n'a rien de spécial, beaucoup de grands immeubles, dont le siège du gouvernement métropolitain de Tôkyô. Ces deux tours sont ouvertes quasi tous les jours et permettent aux visiteurs de jouir d'une vue sur Tôkyô gratuite, ce que ne donnent pas la Tôkyô Tower ou la Sky Tree. Malheureusement, en cette période de fête, nous sommes arrivés un des rares jours où elle est fermée. Après cette petite déception, direction la Tôkyô Tower. Nous empruntons pour nous y rendre la ligne Ôedo du réseau de la Toei. Il y a deux compagnies qui gèrent le réseau de métro de Tôkyô : le Tôkyô Metro et la Toei. Ce sont des 12-000形 qui officient sur cette ligne. Après ce périple en métro, nous voici au pied de la Tôkyô Tower. Nous arrivons au bon moment pour pouvoir assister au coucher de soleil. Voici un petit aperçu du soleil se couchant auprès du Mont Fuji. Quelques minutes plus tard, la nuit est déjà bien présente à Tôkyô, malgré les dernières lueurs du jour. La tour est prête pour le changement d'année ! Retour à la maison. Avant de rentrer à Hino, nous mangeons à Tachikawa : un bon bol de ramen, avec un petit bol de viande de porc avec du riz et en guise d'accompagnement des edamame (gousses de soja, dont on mange les graines pour l'apéritif) et des gyoza (sorte de raviole que l'on voit au fond). @+
  5. Jour 1 : Alors que mes camarades dorment encore, je me réveille très tôt, probablement l'envie d'explorer les lieux dans lesquels nous sommes arrivés. En effet, Hino ne fait pas partie des lieux les plus touristiques. Tant mieux en fait, c'est beaucoup plus intéressant de découvrir ces lieux que d'autres archi bondés, et avec beaucoup de touristes. Je m’apprête et je sors. Je marche à peine 50 mètres et je tombe là-dessus : Une superbe rivière à la japonaise, c'est-à-dire aménagée avec un lit très large pour pouvoir prévenir d'éventuelles crues. De plus, une chouette vue sur les montagnes au fond et surtout un ciel bleu de rêve, qui ne fait pas regretter le ciel gris français que j'ai quitté deux jours auparavant. Et, cerise sur un déjà très beau gâteau, un pont de la ligne principale Chûô traverse cette rivière à cet endroit, qui plus est parfaitement orienté pour le soleil. Et le tout, à moins de 200 mètres de là où je réside. Un paradis, me dis-je. Peut-être exagérais-je un peu ! En arrivant, je ne suis pas seul. En effet, déjà une petite dizaine de densha otaku (passionné de trains) est déjà en place. Trépied méga renforcé, téléobjectif de 30 cm de long, je fais bien pâle figure avec mon EOS 700D et son 18-135mm ! Qu'importe ! Premier train, un des innombrables E233系 qui parcourent la ligne. Puis, un autre : Je vous rassure, je ne vais pas tous vous les montrer ! Je consulte mes notes, que j'ai bien préparée en France. Un Super Azusa, encore assuré en E351系 doit passer quelques minutes plus tard. Je dis encore, car ce service, un service express reliant la gare de Shinjuku à la ville de Matsumoto, va troquer ses E351系 contre des E353系 qui, au moment où j'y étais, en était à peine à leur première semaine de service. Ainsi, il existe une période de cohabitation qui dure jusqu'au 11 mars, date à laquelle les E353系 assureront tous les Super Azusa. Dores et déjà, on peut déjà voir sur les Internet des photos d'E351系 en train d'être féraillé. Trêve de blabla, voici cet E351系 : On peut le deviner en voyant son profil, ce sont des rames pendulaires. Quelques minutes plus tard, coup de chance. Un train de marchandises, tracté par une EH200 traverse à son tour le pont. Je rentre à la maison, voir si mes compagnons sont réveillés. C'est bien le cas. Le temps qu'ils se préparent, je leur parle de ce paradis et leur dis que j'attends un train spécial. En effet, en cette période de fêtes, de nombreux trains spéciaux sont mis en place. En l'occurrence, un train Fujisan (littéralement Mont Fuji), assuré par une des quatre dernières 189系 encore en service doit passer. Cette série était la gloire des trains au long cours à l'époque où il n'y avait qu'une JNR. Mais avant cela, une nouveauté arrive. Un de ces fameux E353系 passe ! Entre temps, des E233系... Puis, un autre habitué de la ligne, un E257系 assurant tous les services Azusa (Tôkyô - Matsumoto) et Kaiji (Tôkyô - Ryûô) de la ligne. Puis enfin, voici le spécial Fujisan : Une chance de l'avoir vu, elle assurait ces derniers services. Voici son état aujourd'hui (avec des E351系 d'ailleurs). Ceci étant fait, je rejoins mes amis afin de prendre le train pour Tôkyô. Objectif du jour, visite de Akihabara, le quartier électronique et geek de Tôkyô. Nous nous y rendons. Il est déjà midi passé, nous nous arrêtons à un Yoshinoya, afin de manger un Gyûdon, un bol contenant du riz et de la viande. N'étant pas plus attiré par l'univers des mangas, je quitte mes amis jusque 16h, afin de me rendre dans l'un des coins ferroviaires les plus célèbres de Tôkyô : la gare d'Ochanomizu (littéralement l'eau du thé, car il y a une rivière où autrefois on puisait l'eau). Cette gare étant situé juste derrière Akihabara, il ne m'a pas fallu longtemps afin de la rejoindre à pied. Cette gare est célèbre, car elle offre un espèce de méli-mélo entre trois lignes différentes : la ligne principale Chûô (toujours elle !), la ligne Chûô-Sôbu et la ligne Manunouchi du Tôkyô Metro. Pour avoir trois trains en même temps, il faut quand même rester longtemps ! Le hasard a fait qu'à cet endroit, j'ai pu rencontrer un Japonais curieux qui parlait français ! Un échange très intéressant et surtout très incongru ! Mais après cette discussion, trouvant l'éclairage pas fameux, je ne m'attarde pas. Je décide de me rendre en gare de Kinshichô. En effet, j'avais pu voir sur Internet des photos d'un bel alignement d'E217系, une série de train officiant sur un service inter-lignes, entre la ligne Sôbu et la ligne Yokosuka. Et effectivement, je ne suis pas déçu, un bel alignement est bien présent ! J'ai pu remarquer que des Japonais, ayant remarqué que je prenais des photos de ces trains, en ont pris aussi après moi, sans doute n'ayant jamais remarqué ce bel alignement ! Cela montre bien, une fois de plus, l'attachement des Japonais pour leurs trains ! D'autres trains passent à cet endroit. Ici, une E231系 de la ligne Chûô-Sôbu. Puis une E217系 de la ligne Sôbu-Yokosuka : Une autre rame de ce type s'arrête en gare. La Tôkyô Sky Tree étant située jusqte derrière, je tente une photo : Puis, une 209系500番, toujours de la ligne Chûô-Sôbu (reconnaissable à leur face blanche, contrairement au E231系) : J'ai encore du temps avant de rejoindre mes amis. Je me rends alors à la gare de Tôkyô, à la recherche d'une des "vieilleries" du service banlieue de Tôkyô. Direction, les quais souterrains des lignes Keiyô et Musashino, pour justement y trouver une rame de la série 205系 qui roulent encore en masse sur la ligne Musashino. En m'y rendant, je vois des panneaux d'indication fait à l'aide de vidéo-projecteurs. Why not ! Effectivement, une 205系0番 (il y a aussi des 209系5000番, qui ont une face différente) attend à quai : Il est l'heure de rejoindre mes amis. En cette période de l'année, le soleil se couche très tôt et la nuit tombe vite. On décide de voir le coucher du soleil depuis les fameuse Sky Tree. Malheureusement, il y a beaucoup de monde qui ont eu la même idée que nous. Tant pis. On se dirige alors vers le quartier d'Asakusa, un quartier assez touristique, où il y a beaucoup de boutiques de souvenirs, mais aussi quelques beaux temples. Pas de photo du repas de ce soir-là, un oubli. Pour les intéressés, c'était un curry japonais. @+
  6. Bonsoir, Peut-être certains d'entre vous l'avez remarqué grâce aux pastilles journalières que je laissais dans les Photos du jour, j'ai eu la chance de faire un beau voyage cet hiver dans la capitale du Pays du Soleil levant. Ayant enfin du temps devant moi, je vous présente un petit récit ferroviaire (et pas que !) de ce voyage, que je vais découper par jour. Jour 0 : Nous sommes le 28 janvier, il est environ 22h, heure de Tôkyô, je sors enfin du terminal international de l'aéroport de Haneda. Il nous faut rejoindre, moi et mes 2 amis, notre lieu de résidence pour ce séjour. Il est situé à Hino, une commune de la grande banlieue tokyoïte. Pour cela, nous devons tout d'abord rejoindre les lignes principales de la JR East. Un monorail, construit en 1964 spécialement pour relier l'aéroport au centre ville pour les Jeux Olympiques d'été de cette même année. Pneumatiques Michelin, s'il vous plaît ! Les accès aux quais : Ce genre de portique est à peu près le même pour tous les accès au quai dans toutes les gares. Un monorail, série 1000形 datant de 1989, arrive de la gare de Hamamatsuchô, gare terminus côté Tôkyô pour desservir les terminaux domestiques de l'aéroport. Pas d'autres photos ferroviaires, après 12h d'avion et les valises dans les bras, on pense d'abord à rentrer et dormir !!! Pour le dîner, un simple bento, acheté dans un Kombini (supérettes ouvertes 7j/7 et quasiment 24h/24). Pour information, Kombini vient de l'anglais "convenience store", qui a été largement japonisé ! Après avoir mangé, une bonne nuit de sommeil nous attend pour essayer de rattraper la fatigue et le décalage horaire. A suivre...
  7. Bonsoir, En ce samedi 3 février, je décide de me rendre, une fois de plus, dans le Conflent et en Cerdagne afin de faire un petit voyage en Train Jaune. A cause de correspondances quasi impossibles, seul un aller-retour Villefranche - Font-Romeu sera fait. Ce n’est que partie remise pour l’intégralité de la ligne ! Départ de Toulouse-Matabiau, où une belle diversité est présente : un Régio2N occitan pour Boussens, un IC pour Bayonne, une triplette de suppos pour L’Isle Jourdain et un TGV pour Paris. Détail de l’IC pour Bayonne, ne roulant que les week-ends en ce moment à cause de travaux sur la transversale pyrénéenne et qui sera tracté ce jour par la BB 7213. Une petite vue de la rame Océane qui attend son départ pour Paris-Montparnasse. Départ de Toulouse et première correspondance à Narbonne. La BB 7439 attend sagement de pouvoir prendre en charge son train. Une petite éclaircie, pile pour photographier l’AVE Barcelone-Lyon. Je prends place dans un autre AVE, le Marseille-Madrid. Après avoir traversé les étangs de Port-la-Nouvelle, j’arrive à Perpignan. Correspondance à nouveau, mais avec un bus, suite au dramatique accident de Millas. J’arrive ainsi à Villefranche-de-Conflent, où une armada de matériel du Train Jaune attend un prochain service. La Z 151 attend elle aussi un peu plus loin. Les barques attendent quant à elle le retour des beaux jours afin de promener les voyageurs dans les belles montagnes catalanes. Voici ma monture du jour, le couple Z 102 et Z 105, avec malheureusement une face copieusement taguée… Difficile de faire des photos sans les voir facilement. J’essaie tant bien que mal. Cela nous permet d’admirer les montagnes bordant Villefranche-de-Conflent. J’achète alors mon billet, en promotion pour la saison hivernale à 12 € l’aller-retour quelle que soit la distance ! Je m’installe à bord. Soudain, “pou pouuu” : départ ! Après 15 petites minutes, arrêt à la première gare du trajet : Olette - Canaveilles-les-Bains. Passage du premier ouvrage d’art majeur de la ligne, le pont Séjourné, du nom de l’ingénieur qui l’a conçu. On aperçoit les premières neiges ! Quelques minutes après le passage du pont, le train entre en gare de Fontpédrouse - Saint-Thomas-les-Bains. Panneau de signalisation bien caractéristique de la ligne. Nous repartons, cette fois-ci en direction de La Cabanasse. Puis, après avoir traversé le pont Gisclard, nous entrons en gare de Mont-Louis - La Cabanasse. Les chasses-neiges Z 201 et 202, qui sont basés ici pendant la saison hivernale, attendent les prochaines chutes de neige. L’intérieur de l’une de ces machines. Je profite d’un arrêt prolongé en gare pour tirer le meilleur portrait de ce train ! Puis, le petit train repart en direction de son terminus, la gare de Font-Romeu - Odeillo - Via. Nous y arrivons. Le train est déjà prêt à repartir. L’heure de partir arrive, je reprends ma place à bord. Quelques vues du plateau cerdan que nous traversons. Nous arrivons à La Cabanasse. Le soleil a refait son apparition. Après un nouvel arrêt prolongé, départ vers Villefranche-de-Conflent. Passage de la halte de Planès. Nous retraversons le Gislcard... ...puis le Séjourné ! Encore un bout de trajet, à arpenter la vallée de la Têt, parfois en se frayant un chemin à travers des rochers ! Puis nous arrivons à Villefranche-de-Conflent. Fin du voyage ! J'ai malheureusement loupé les importantes chutes de neige qui ont eu lieu 2 jours après ce voyage, ce qui aurait donné des photos encore plus belles ! @+
  8. Merci pour cette info ! Par ailleurs, le MFPN prévoit de faire rouler la 231 K 8 le 26 mai en direction d'Arras. Lien vers la fiche d'inscription sur Facebook. On peut également rajouter le retour sur les rails de la CC 40110 le 17 juin entre Paris et Amiens. Lien vers la fiche d'inscription sur Facebook. @+
  9. Bonsoir, Un petit résumé d'une journée bien sympatoche, avant un petit reportage complet par la suite De la diversité, ce matin à Matabiau : un Régio2N (mon premier occitan, enfin !) pour Boussens, un IC pour Bayonne, une triplette de Suppos pour L'Isle Jourdain et un TGV pour Paris. L'AVE Barcelone-Lyon vu à Narbonne. Le plus beau des plus beaux (comment ça, ce n'est pas objectif ?) en gare de Mont-Louis La Cabanasse. @+
  10. 6 RRR pour 16 BB 22200 RC d'après TSO, c'est dommage...
  11. Si on veut être compteur de rivets, ici, c'est un ICE2, les ICE1, si je ne m'abuse, ne peuvent pas être mis en UM
  12. C'est moi, ou c'est la 63ème rénovation de ces rames ?
  13. Puisque ce sujet remonte, il semblerait que l'AGRIVAP envisage de restaurer le X 4206 : Facebook ATSF @+
  14. Elle va vite, cette Z2, non ?
  15. Bonsoir, L'un des derniers trains en BB 67400, la tranche Rodez de l'Occitan, étendue à Albi le dimanche soir, vu ce soir même en gare d'Albi. Le W en provenance de Rodez vient d'arriver. Puis, les machines ont été manœuvrées et sont attelées en tête. Pendant ce temps, un TER pour Rodez est arrêté en gare. @+
  16. Non plus ! Non plus ! Non plus !
  17. C'est original ça ! Le retour des Corail entre Nancy et Bar-le-Duc !
  18. Bonsoir, Je me permets de prendre :
  19. Bonjour, Et voilà, c'est fini ! Au revoir, Shinkansen et Yamanote, bonjour TGV et TER ! Lyon Part-Dieu, ce dimanche : Toulouse Matabiau, ce dimanche 6 : Mais avec grand plaisir ! Je n'ai d'ailleurs pas montré tout le Tôkyô ferroviaire, loin de là ! Je pense publier quelques posts plus complets sur mon voyage, dans les jours à venir, il y a encore des choses à découvrir @+
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