likorn

Et y a pas un robinet mécanique de mise à l'air libre de la CG sur vos bidules? Ou même une bonne vieille vis mécanique? Hallucinant ... ça fait 20 ans qu'on s'est rendu compte que ça sauvait des vies.

En Suisse, les gyrophares sont de couleur orange, comme sur la route. Les cornes d'annonces émettent plusieurs codes sonores de manière à indiquer la voie sur laquelle un train approche. La présence du dispositif ne permet pas de se passer soit d'un protecteur (qui confirme l'annonce automatique et dispose d'un drapeau rouge pour arrêter les convois), soit d'un signal d'arrêt de secours de chantier (gyrophares ou feu fixe rouge sur trépied). En gros, si le chantier a lieu sur les voies, les gyrophares sont des garanties supplémentaires, pas un moyen équivalent.

Ah bon? Alors moi non je ne trouve pas qu'on sait ce qu'ils disent, ou plus précisément je ne sais surtout pas à qui ils le disent. En l’occurrence là le sémaphore il s'adresse aux voies 10 à 14, ainsi qu'à la 23. Il est bien avant les piquets d'aiguilles, et bien entendu rien ne permet en circulant sur une voie de savoir que le signal installé quatre voies à ta gauche s'adresse à ton train. Du coups, c'est une gare interdite aux détournements. Mais c'est vrai, ils sont beaux. Allez, rien que pour te faire plaisir. Moui pis l'équipe du RB est sympa, et même si Bienne (la commune) a une mauvaise réputation, moi j'aime bien cette ville. Et d'un point de vue du boulot, c'est un secteur assez sympa avec des dessertes locales, des grands bateaux inter-triages, de la forte pente, etc...

si l'arrachement n'entraîne pas de mise à terre (c'est à dire, si les fils ne touchent pas le sol. Et 22m c'est suffisamment court pour que ça pende sans toucher) cela n'entraînera aucune disjonction et donc il ne sera pas possible de détecter le dérangement, sauf Visuelement sur place. un collègue s'est ainsi pris un isolateur qui pendait il n'y a pas très longtemps. Le train précédant l'avait fait tomber (faiblesse de l'isolateur et rupture du matériau isolant) sans provoquer ni disjonction de la LC ni dérangement au pantographe. Donc le train suivant ne pouvait que le prendre en pleine poire.

De toutes façons le principal sujet de cette réunion sera le statut futur de ce que l'on appelle "les réfugiés climatiques", qui aujourd'hui n'existe légalement pas. Il ne s'agit pas d'une réunion pour améliorer la situation, mais bien pour la gérer. Donc n'oubliez pas d'acheter une VW, tant qu'à faire.

C'est du détail, de l'administratif, et le personnel d'exploitation a toujours adoré moquer le personnel administratif. [EDIT] Pis je crois que ces audits se passent bien, non? Jamais entendu dire qu'il y avait eut des problèmes. Pour le reste, à Bienne, attends-toi à faire face à des installations d'une modernité absolue.

Alors bon réglementairement, on doit donc réaliser le poid-frein d'inertie après 30 minutes (le réduit d'abord, puis le complet après 2h). Aux CFF, on forme les gens ainsi: -Arrêt normal, le mécano en cabine ou pouvant toucher par la main son véhicule : frein de manœuvre (frein direct) à 1-2 bar. -Quitter la rame pour moins de 30 minutes : serrer à fond le frein automatique, serrer la vis de la cabine occupée. -Quitter pour plus de 30 minutes : réaliser le poids-frein d'inertie. Par expérience, je sais que sur les petites lignes (tant aux CFF que sur les privés), on a tendance à simplifier certains points. MAIS rien n'est sûr, pas même que la vis ne fût pas serrée et défectueuse. EDIT Cela dit il existe deux bases de travail: -Soit le dispositif de sécurité (la VA) fonctionnait, et dans ce cas là seul un dérangement de frein à peu provoquer la dérive. -Soit elle ne fonctionnait pas. Si le dispositif de sécurité fonctionnait, il a du vidanger après 100 mètres (sans doute, à vérifier selon le fonctionnement propre au véhicule et à la compagnie). La vidange n'ayant pas arrêté le train, il ne reste que le dérangement de frein sur une rame composée de deux véhicules (automotrice + voiture de commande): -Soit seul un des véhicules freinait (dérangement au frein et levée du dérangement mal maitrisée, style gare de Lyon, ou "sabotage"). -Soit aucun ne freinait (épuisement du frein, corps dans la conduite générale, dérangement simultanée des distributeurs, fuite majeure à l'un des véhicules etc...) En cas de dérangement aux freins, si l'automotrice seule freine, elle doit pouvoir arrêter le tout (la voiture de commande étant relativement légère en comparaison), si seul le Bt freine je ne suis pas sûr qu'il arrête la rame. C'est à prendre en compte. Le fait que le mécano s'est arrêté suite à un dérangement peut laisser supposer que ce qui précède est une base d'exploration viable. Sinon, si le dispositif de sécurité ne fonctionnait pas: -Soit il avait été mis hors-service et le mécanicien n'a pas pris les mesures nécessaire lors de l'arrêt pour assurer efficacement son train. -Soit il ne fonctionnait pas et cela n'avait pas été détecté, ce qui remet en question son contrôle. Pour rappel, en Suisse, on ne contrôle le dispositif qu'une fois par jour, avant la première prestation. De plus, celui-ci n'est pas plombé et enfin est à déclencher sur le seul avis du mécano (c'est lui le responsable technique du véhicule. La seule prescription qui s'applique est celle qui dit qu'un dispositif de sécurité en dérangement doit être déclenché, la notion de dérangement est à l'entière appréciation du mécano). Donc, on va bien voir, mais ce cas risque d'être intéressant.

Quel dépôt? Bienvenue sinon.

Ce que je voulais dire, c'est qu'à force de partir à droite, la gauche s'est simplement coupé de ceux qu'elles prétendaient défendre, et qu'elle réagit maintenant exactement comme une force de droite lorsque s'exprime le ressenti (de manière discutable, j'en conviens) de ceux qui formaient pour partie sa base. Bien sûr, historiquement la gauche a toujours eu un peu de peine à concilier socialisme et démocratie parlementaire, mais il y a des périodes où c'était quand même bien plus efficace qu'aujourd'hui. Par contre, les pistes sur qui saurait faire quelque chose, surtout pas l'extrême droite si tel est ton sous-entendu. La droite on a déjà vu. La gauche on voit. Reste l'extrême gauche mais bon, tu arrives à voir une ligne directrice chez eux? Parce que moi pas actuellement, même si ça bouge y parait. Donc le galop d'essai, ce serait déjà d'avoir une réelle alternative.

Hum... Alors je te laisser aller jeter un œil à notre code du travail (qui n'existe pas) et à défaut à notre code des obligations. Mais bon, ça ne marche que dans les pays où le prolétaire de base ira travailler dans l'entreprise de son bourgeois et entrepreneur de voisin, et père de sa compagne (c'est mon cas, pour situer. Ça donne des discussions absolument passionnantes à table depuis 10 ans maintenant).

Non je pense que ça va plus loin. ça relève d'une impossibilité totale de la sociale-démocratie à penser, gérer et canaliser la violence sociale. On se retrouve face à un problème autant vieux que le socialisme, l'incompréhension de l'élu parlementaire et petit bourgeois de gauche face à la révolte du salarié/ouvrier et face à sa violence désespérée. Et c'est embêtant parce que c'est un retour en arrière.

Ce qui est par contre hallucinant, c'est la posture des médias. "Que va penser le monde de nous?", "c'est mal la violence!", "Il faut condamner ces violences physiques inacceptables". Aucun questionnement sur le pourquoi; rien que du live, rien que du marketing d'entreprise pour ordonner au salarié d'accepter son sort en fermant sa petite bouche. Il n'y a plus besoin de RH avec de pareils médias. Parce que bon, rien ne sert de condamner une conséquence, ce sont les causes qui doivent être traitées. Et y a du boulot, à commencer par la case auto-proclamée des diseurs de vérités que sont vos médias télévisés vendus à la course à l'audience et à la désinformation. Pays des Droits de l'Homme, tu me fais de plus en plus peur. Par comparaison, voici la présentation de l'affaire au TJ suisse. C'est pas brillant, mais c'est au moins pondéré et y a un vague questionnement.

Et pendant ce temps nos Flirts France doivent rouler avec les freins magnétiques paralysés afin de ne pendre "aucun risque de déshuntage", tant pis si ça freine moins, tant pis si nous aussi on a des circuits de voie en gare, les magnétiques c'est le mal. Donc je vous rassure, ils sont conscient du problème des déshuntages, et ils le traitent. Enfin, ils font quelque chose. Presque.

Non mais sincèrement arrêtez de toujours vous lamenter sur votre code génétique qui serait responsable de tout : un français n'est pas différent d'un autre Humain. Nul part les fermiers généraux sont "honnêtes" et il ne peut pas être question qu'ils ne fassent pas la marge la plus forte possible, c'est le cœur du système capitaliste. Vous croyez que le système carcéral américain est plus efficace car privatisé? C'est le plus cher du monde, avec un taux de récidive de 80%! Pour la santé, la France dépense 10% de son PIB, avec un accès à tous; au U.S.A où l'on doit passer (comme en Suisse d'ailleurs) par une obligation d'affiliation auprès d'assurances privées, c'est 15% du PIB, et avec des résultats bien plus discutable. En suisse d'ailleurs où l'on a aussi ce système, en 15 ans, les primes sont passées en moyenne de 106 à 400.-/mois, et il y a des franchises. Donc je me répète, mais demander à plusieurs fermiers généraux de la santé (les caisses maladies) de prélever leurs dû ne marche pas. Les couts explosent, les cliniques privées fleurissent, les familles (qui paient une prime par tête, n'oublions pas) sont largement prétéritée et c'est à l'Etat (donc au peuple) d'aider au travers de l'aide social ceux qui n'arrivent plus à payer leur prime. Tout ça pour que les compagnies continuent de payer leur conseil d'administration et autres directions ... Un autre exemple, la construction d'un stade avec centre commercial. Bref un truc à la mode. Il y a toujours une clause (au pire ce sera celle du besoin) qui prévoit qu'en cas de perte financière l'Etat intervienne. C'est toujours ainsi. Le PPP, c'est simplement continuer à concentrer la richesse auprès de ceux qui l'on déjà. Et en plus, on devrait les remercier?

À l’Élysée, a un qui a tellement retourné sa veste qu'il est à poil... Pour aller jusqu'au bout: 1 - L'amende est émise par une société privée. 2 - Son encaissement et les poursuites éventuelles lui sont également confiées. 3 - Le tout est rétrocédé à l'état, avec une marge suffisante. 4 - On appelle ça "La ferme générale", pour rigoler un peu. Voila! Comme ça, au moins c'est clair!

C'est quand même fou tout ces économistes, qu'on ne voit jamais à la télé, qui eux aussi ont lu Schumpeter, Keynes ou Marx, ou qui ne les ont pas lu, mais qui trouvent que quand même, y aurait des choses à dire à défaut de faire la révolution...

Bien sur que si, il y en a. Mais bon, il est assez clair qu'il ne fût pas serré. Cela dit, pour un arrêt de moins de 30 minutes ce n'est pas nécessaire réglementairement parlant. La VA n'a rien à voir avec le dispositif de sécurité (c'est le nom de notre VA). Je déteste d'ailleurs viscéralement le fonctionnement temporel de la VA, c'est pénible et en plus c'est non sécuritaire puisque cela laisse laisse la porte ouverte aux réflexes de Pavlov. Le dispositif de sécurité: -est actif dès que la machine roule (mais selon les véhicules, il faut ouvrir ou non le robinet d'isolement du frein). -contrôle l'appui sur la pédale sur une distance de 50 mètres, puis déclenche un son grave; 50 mètres plus loin il vidange. -contrôle l'activité de conduite (action du frein, du combinateur-traction, du sifflet, des phares ou de la pédale) sur une distance de 1600 mètres, puis il déclenche un son aigu intermittent; 200 mètres plus loin il vidange aussi. Normalement, dans le cas présent, il aurait du vidanger après environ 100 mètres.

Bon ces temps d'élections m'emmerde, il ne se passe rien et j'ai en horreur absolue la tentative très pénible de certains médias (principalement écrit, on doit être l'un des rares pays ayant un télévision plus intéressante que ses journaux) de rendre les élections fédérales passionnantes, alors qu'elles ne le sont pas et ne sont surtout pas conçues pour l'être. Il s'agit en effet d'élection à la proportionnelle pour le Conseil National (chambre basse), pendant que les élections au système majoritaire concerne le Conseil des Etats (chambre haute) qui lui réuni sur un pied d'égalité deux représentants de chaque Canton. Globalement, ça ne sert qu'à déterminer le rapport de force entre les partis. Bien sûr, après l'élection suivra la nomination du Conseil Fédéral (le Gouvernement), mais la tradition veut qu'en gros ceux qui se représentent sont réélus. Et cette année personne ne quitte le navire. Donc en s'en fout. Enfin, ça ne m'empêchera pas de voter, bien entendu, mais les élections sont chez nous l’événement le moins mobilisateur et intéressant du système, au contraire des référendums et autres initiatives. Du coups, je me suis dit que j'allais présenter deux ou trois trucs amusants concernant ce petit pays à la croix blanche qui se croit tellement différent, alors qu'il ne l'est pas tant que ça, mais quand même un peu... Par exemple, tout ce qui touche à la prostitution en Suisse est parfaitement légal - sauf l'exploitation sexuelle au sens strict - et encadré selon les normes cantonales. Il n'y ainsi aucun délit de prostitution en soit et l'exhibitionnisme ne concerne que la nudité alors que l'attentat à la pudeur ne concerne pas la prostitution mais l'acte sexuel soumis au regard des autres. Aussi, d'une manière générale, à partir du moment où des relations tarifées existent entre deux personnes majeures (il y a encore deux ou trois ans c'était la majorité sexuelle qui faisait foi, du coups on pouvait trouver des prostituées âgées de 16 ans. C'était très rare, mais ça existait) et consentantes, la loi n'y trouve rien à redire. Pour être très précis, c'est le consentement qui fait tout. Ce qui fait que dans les zones où la prostitution n'est pas interdite on peut extrêmement facilement trouver des femmes faisant la manche, en toute légalité, au pied des immeubles d'habitation. En effet, si aucune norme fédérale n'interdit la prostitution, les Cantons et les Communes sont libres de le faire*, aussi l'interdisent-elles en générale sauf dans un périmètre donné. Ceci pour faciliter le travail de la police. En effet, les prostituées sont considérées comme étant des travailleuses, elles peuvent donc déclarer leur revenu et cotiser pour leurs assurances sociales. Et pour celles qui ne sont pas résidentes ou suisses, il y a une obligation d'annonce ou simplement du respect des 90 jours durant lesquels on peut pratiquer une activité lucrative sans s'annoncer auprès des autorités. Par ailleurs, les "petites annonces" de la plupart des journaux suisses regorgent d'annonce de prostitution, avec photos même et sur deux pages pour le plus grand quotidien romand. C'est quelque chose de normal, de tout à fait toléré à défaut d'être revendiqué. Bien entendu, il y a parfois quelques débats sur le fait que ces femmes ne sont pas heureuses, que la prostitution est une réalité sordide et qu'une société saine ne devrait pas y avoir recours. Mais comme pour la drogue, le fait est que c'est une réalité et que le pragmatisme tout helvétique qui préside à beaucoup de choix politiques, et donc sociétaux, s'applique ici aussi, alors on n'interdit pas. On essaie de maintenir le sordide dans quelque chose de supportable, et on va voir ses amis en se faisant siffler et alpaguer par quelques travailleuses dont la soirée commence mal. En résumé, tout le système est conçu selon ses trois points: 1 - les prostituées ne sont pas des délinquantes, mais des travailleuses et potentiellement des victimes. 2 - l'absence d'interdiction empêche ou limite la création d'un "marché noir" totalement incontrôlable et source de criminalité. 3 - la légalité de la prostitution permet également de la cadrer, ainsi les travailleuses du sexe peuvent-elle appeler la police ou simplement tenter de vivre, malgré tout, normalement. Du coups, la brigade des mœurs, elle patrouille, écoute et encadre. Sans plus. Au prochain épisode : la Suisse, pays avec le plus d'armes à feu en circulation derrière les U.S.A et le Yémen (j'avoue en avoir une, et je pense pouvoir dire que mes amis sont moins nombreux que les armes qu'ils possèdent). *Les Canton et les Communes sont toujours libres de tout faire tant que la législation supérieure ne l'interdit pas. C'est le gros problème concernant la fiscalité, il ne s'agit pas d'un droit fédéral mais l'UE ne parle qu'avec le Confédération, qui ne peut rien imposer aux Cantons puisqu'elle n'en a pas le droit.

Tu as vu ça ou ? Sinon, aucun mouvement d'aucune sorte n'est possible en gare sans assentiment, sauf danger immédiat et impérieux (en gros, quand on va mourir si on ne fait rien, on tente ...) La gare est très précisément délimitée soit par les signaux d'entrée, ou s'ils sont absent par la première aiguille. Par contre, un arrêt en pleine voie n'impose rien d'autre que de repartir selon le dernier assentiment (signal ou ordre) reçu. L'arrêt accidentel n'existe pas chez nous.

Si si, il doit y avoir un dispositif de sécurité (=VA). Par contre de la à connaitre son principe de fonctionnement ... Est-il actif avec l'inverseur sur 0 ? Y a-t'il une protection anti-déplacement (j'en doute)? Est-il équipé marche lente et rapide ou uniquement marche rapide? Etc... Après ce qui est certain c'est qu'on peut l'isoler ce dispositif. Ou même qu'il peut être inopérant suite à un dérangement de frein. D'ailleurs je ne suis pas sur qu'il s'agisse de frein à air comprimé. Les réseaux métriques à forte différence d'altitude (450 à 1060 mètres dans le cas présent) utilisent souvent le frein à vide, pour lequel je n'ai absolument aucune connaissance. Qui vivra verra, mais par contre je maintiens que qualifier cela d'incident technique, c'est peut être un peu trop orienté marketing communicatif. «C’est même un miracle! C’est le seul train de la journée qui roulait à vide», juge le directeur. http://www.24heures.ch/vaud-regions/nord-vaudois-broye/deraillement-blesses-baulmes-saintecroix/story/22696748 EDIT Par contre, ils cumulent la chance là, parce que le déraillement s'est produit juste à côté d'un chemin forestier, or c'est une ligne en très grande partie à flanc de coteau et donc inaccessible. EDIT 2 Il y a un autre point, c'est le Bt (voiture commande) qui était côté pente. Par définition, il est plus léger que l'automotrice et il freine donc moins...

Chez nous ce qui charge fort ces temps c'est le Cargo express. Trafic très majoritairement interne. Hier j'avais pas loin de 900t, chiffre encore jamais atteint par moi sur ce genre de train au marches serrées et tracées à 120. Elle a un peu chauffé ma petite 420, surtout que Lausanne m'a favorisé et que j'étais devant les ICN, avec le "Vmax" brillant en permanence sur l'ADL. Résultat: 60mn d'avance, et à LT le faisceau d'arrivée était plein, donc fini avec 5mn de retard...

Mourais... Ils pourraient au moins programmer Iron Maiden ...

Ce matin, sur la ligne Yverdon - St-Croix (Réseau métrique), s'est produit un "incident technique" (je cite Travys). À savoir qu'une rame vide redescendait depuis St-Croix lorsqu'elle s'est immobilisé suite à un dérangement, que le mécanicien l'a quitté pour aller s' en occuper et que le convoi s'est ensuite remis en route. Avec le mécano toujours au bord des voies, bien sûr. En gros hein, parce que ce n'est pas très clair bien entendu, ça vient d'avoir lieux. On peut supposer ce que l'on veut, dans tous les cas le frein n'a pas freiné. Donc la rame s'est faite la descente jusqu'à dérailler près de Trois-villes. Détaille piquant, il s'agit d'une voie unique, et l'article ainsi que Travys précisent bien que le train était d'abord arrêté "près de St-Croix" et que le déraillement a eu lieu "peu après Trois-villes", donc dans le sens de la descente. Ajoutant les photos d'un train lui rempli de passagers à Trois-villes et de témoignages disant avoir "vu passer un train sans personne à bord" et on peu imaginer que l'incident technique aurait pu trèèèès facilement se finir en accident majeur. Parce que le train montant arrêté à trois-villes, s'il n'avait pas pu rejoindre la voie de croisement, ça aurait été embêtant... http://www.20min.ch/ro/news/vaud/story/20742483

Pour rappel, la Suisse est une île intouchable () et nous n'avons donc pas de licence européenne. et globalement, à chaque fois que j'ai droit à l'audit SNCF (et apparement il m'aime bien puisque j'y ai chaque fois eu droit) je l'avais oubliée cette fameuse attestation complémentaire pour les estrangers du dehors comme moi (qui pique le pain et même l'eau des français). en plus je ne lui demande même pas son attestation d'accès en cabine, depuis 5 ans je pense pourtant connaître sa tête mais rien n'y fait, il s'obstine à marquer "ne demande pas la carte d'accès TT truc-much" - dont je n'ai aucune idée qui plus est - et moi je m'obstine à lui dire "mais je vous reconnais, enfin..."

Il y a peu, le Canton du Jura se prononçait sur une initiative voulant taxer à la source (comme le fait Genève sauf erreur) les travailleurs français. le gouvernement jurassien était contre, notamment au vu du fait que la France était plus ou moins efficace et que ça induirait des coûts administratifs inutiles pour le canton. l'initiative avait été refusée à près de 80%. Mais aujourd'hui, serait-elle acceptée alors que la France traîne les pieds pour payer ce qu'elle doit au titre de l'impôt? Il faut se méfier, c'est ainsi qu'on fini par dénoncer des conventions fiscales et qu'on rétablit des doubles impositions dommageables à ceux qui passent la frontière... http://www.lematin.ch/suisse/paris-tarde-payer-100-millions-dus-canton-vaud/story/16803091 Enfin, les élections fédérales approchent. Rien de neuf, c'est d'ailleurs assez normal avec des élections à la proportionnelle. On notera que malgré la crise des migrants la droite xénophobe ne semble pas progresser plus que ça. http://www.rts.ch/info/dossiers/2015/elections-federales/7065818-udc-et-plr-gagnants-des-federales-selon-le-nouveau-barometre-ssr.html