Cyril83

En effet il s'agit de deux lignes différentes : la ligne de Brétigny à La Membrolle-sur-Choisille (PO), électrifiée jusqu'à Dourdan et toujours exploitée dans sa totalité, et l'ancienne ligne de Chartres à Bordeaux-Saint-Jean (État). Cette dernière est déclassée entre Mondoubleau et Château-du-Loir. À ce propos, j'en profite pour signaler que, de même qu'on ne peut pas aller en train directement à Chartres en venant de Dourdan (puisque l'on se trouve alors sur la ligne de La Membrolle-sur-Choisille), on ne traverse plus Conlie en allant en voiture à Mondoubleau et en passant par Bouloire : Oui et ? Chacun est libre de faire ce qu'il veut de sa bouteille d'eau, et de boire peu ou pas d'eau pour privilégier d'autres sortes de boissons. Marre de cette dictature verte qui veut imposer les gourdes (comme s'il n'y en avait déjà pas assez) et interdire l'eau en bouteille !

Évidemment, est-ce que tu m'as déjà vu écrire des imbécilités ?

J'ai oublié de mentionner les nombreux messages demandant de l'argent sous des formes variées (achat de "titres participatifs" et que sais-je encore) car ceux-là, je les supprime au fur et à mesure plutôt que de les mettre de côté pour les lire plus tard.

Disons qu'à la rigueur, si on veut vraiment entrer dans cette logique culpabilisatrice, ce serait aux gens les moins vertueux de faire des efforts en premier. L'autre jour durant mon cours hebdomadaire d'anglais, l'enseignant nous a présenté un reportage sur un habitant des USA qui mange 10 hamburgers par semaine dans une chaîne de restauration rapide dont le nom commence par M. Personnellement je n'en mange que 8 par semaine, et j'accepterai sans difficulté de renoncer à ma double portion du dimanche le jour où l'Américain en question aura lui-même réduit sa consommation à 7 hamburgers hebdomadaires.

Il y a quelques siècles on a traversé un mini-âge glaciaire, il ne faut pas l'oublier et personnellement je préfère avoir trop chaud que trop froid. Tant mieux si la côte de bœuf d'ADC01 et les avions me permettront bientôt de sortir en marcel et en short dès le 1er février.

Les discours tels que celui de Grandao et qu'on entend trop souvent aujourd'hui sont exactement du type de ceux qui ont conduit à la grave entrave aux libertés individuelles qu'a constitué, et que constituent encore aujourd'hui, les limitations de vitesse. Au prétexte qu'une petite minorité agissante a peur de mourir, on bride la liberté de tous et on finit par s'empêcher de vivre ! Les mesures très inquiétantes que l'on entend aujourd'hui, contre les jets privés, contre les hélicoptères, contre les yachts, contre la construction de piscines en zones arides, et je passe sur d'autres interdictions absurdes, sont exactement du même ordre. Les solutions sont pourtant simples. Pour ne pas avoir d'accident de voiture (ou être renversé par une voiture), il suffit de ne pas emprunter la voie publique. Pour ne pas mourir étouffé par la chaleur ou englouti sous les eaux, il suffit de déménager vers une latitude et une altitude plus élevées. George W. Bush avait clairement indiqué que le mode de vie des Américains n'était pas négociable : chacun ferait bien de s'inspirer de cette réflexion particulièrement sage de la part de quelqu'un qui a su montrer sa hauteur de vue.

Pour le Mont-Dore il faudrait déjà rouvrir la ligne au trafic voyageurs (et rouvrir tout court les derniers kilomètres). Pour la ligne des Causses l'enjeu immédiat est surtout d'éviter qu'elle ne ferme. Ensuite, y a-t-il un intérêt décisif à un parcours sans changement de bout en bout ? Pour Paris - Aurillac, le trajet par Brive est plus rapide ; pour Paris - Clermont-Fd - Béziers et Paris - Clermont-Fd - Nîmes, il n'y a pas grand chose à desservir entre Clermont-Fd et Béziers et entre Clermont-Fd et Nîmes, et pour le parcours de bout en bout depuis Paris, on m'a parlé d'un itinéraire par Lyon qui serait très légèrement plus rapide.

J'ai effectué très peu de voyages (en France) où le train de nuit était proposé (avant qu'il ne disparaisse quasiment ces dernières années), mais à chaque fois que l'option s'est présentée, j'ai décliné pour les raisons que tu évoques : c'était cher pour ce que c'est, c'est à dire partir très tard, probablement mal dormir et arriver très tôt (sauf retard), alors que pour un prix généralement moindre (hors option "siège inclinable"...), il était possible de voyager (en train) de jour en un temps raisonnable. Du coup, pour décider d'emprunter ou non le train de nuit, j'attends d'avoir à voyager en Europe. De toute façon, la dictature verte obligera sûrement tôt ou tard les citoyens à effectuer chaque année un nombre minimal de parcours en train de nuit.

Bof, le réchauffement climatique et ses conséquences tuent surtout les vieux et les pauvres. Dans les pays dits "développés", les vieux sont justement ceux qui coûtent cher en pensions de retraite (surtout ceux qui bénéficient de régimes spéciaux comme par exemple les anciens conducteurs SNCF partis en retraite avant certaines réformes), en attendant leur prise en charge en EHPAD qui coûtera encore plus cher, et qui passent leur dimanche après-midi sur internet pour râler contre la dictature verte qui, bien que n'étant pas au pouvoir, s'apprêterait néanmoins à interdire la fabrication de confitures maison et à rétablir les trains de nuit.

J'ai trié récemment les messages reçus de Railcoop en tant que sociétaire, et que je n'avais pour beaucoup même pas ouverts. (Pour mémoire, j'ai acheté une part sociale à 100 euros, soit je crois 80 euros après réduction fiscale. Je regrette non parce que c'était en pure perte - c'était prévisible et en tout cas envisagé de ma part - mais parce que dans la communication actuelle de Railcoop, le nombre de sociétaires est utilisé comme un argument pour demander des concours publics. J'ai mis un peu d'argent parce que je suis libre de jeter mon argent par la fenêtre, mais je ne vois pas à quel titre les décisions individuelles des particuliers qui ont mis à la poche devraient donner un mandat à une entreprise privée pour faire de la retape aussi insistante auprès des pouvoirs publics, alors que l'État a déjà payé par l'intermédiaire de l'avantage fiscal.) On peut dire grosso modo qu'en dehors des annonces sur le cœur de métier (retard dans l'ouverture de la ligne Bordeaux-Lyon, nouveau retard dans l'ouverture de la ligne Bordeaux-Lyon, retard supplémentaire dans l'ouverture de la ligne Bordeaux-Lyon, multiples projets de lignes aux parcours exotiques alors que la première n'est pas prêt d'ouvrir, incendie du hangar, suspension du trafic fret), il y a essentiellement deux types de messages : anecdotiques et très anecdotiques. - La décoration des espaces dédiés dans les gares du parcours et le service de restauration à bord : totalement inutile tant qu'aucun train ne roule, superflu ensuite. - Une idée de partenariat avec un célèbre fabricant de modèles réduits pour une reproduction à l'échelle HO des trains voyageurs de Railcoop : de même, n'a de sens qu'à la condition que ces trains existent un jour. - Et les "cercles de sociétaires" constitués aux quatre coins du pays : sans doute pour donner l'impression aux sociétaires de décider (mais la possibilité de se réunir entre sociétaires des Hautes-Alpes ou du Finistère pour parler de la pluie et du beau temps - surtout de la pluie pour les deuxièmes - n'a rien à voir avec la capacité de décision) et se constituer un vivier de bénévoles en mesure de recruter de nouvelles contributions financières. La question demeure de savoir si les fondateurs de Railcoop sont des amateurs un peu naïfs ou des gens intéressés qui ont trouvé un filon pour gagner très correctement leur vie sur la base d'un projet manifestement voué à l'échec. Chacun pourra, en tenant compte des éléments que je viens d'exposer et qui ressemblent à s'y méprendre à un rideau de fumée, se forger sa propre opinion.

Message reçu de l'association Le Train 634269* : * Adhésion à partir de 10 euros

J'en profite pour signaler un train spécial de l'AP 2800 (association des passionnés de l'autorail X 2800) mercredi 5 juillet 2023 de Langogne à Saint-Flour et retour, et qui empruntera ainsi la ligne de Causses du Monastier à Saint-Flour (et retour, donc) avec double passage sur le viaduc de Garabit : Voyages (ap2800.fr) Inscriptions ici : Centenaire de la disparition de gustave eiffel (helloasso.com) L'association Train à vapeur d'Auvergne / Association de la 141 R 420 devrait quant à elle organiser un "tour de Gévaudan" Vichy - Clermont-Ferrand - Neussargues - Langeac - Clermont-Fd - Vichy le 23 septembre. (C'est le parcours qui avait déjà été planifié en septembre 2022 et malheureusement annulé.) Il faut en profiter puisqu'il n'est pas sûr que ce trajet puisse encore être effectué en 2024.

C'était encore le cas jusque fin 2007, date de généralisation du matériel "Teoz" et de suppression des trains direct à tranche : le Thermal et le Cévenol jumelé avec l'Aubrac jusqu'à Clermont-Ferrand.

À l'occasion des 50 ans du COPEF, train spécial samedi 17 juin 2023 entre Paris Saint-Lazare, Versailles, Saint-Cloud, Saint-Nom-la-Bretèche et Paris : Train spécial 50 ans du copef - voyage de découverte ferroviaire ouvert à tous ! (helloasso.com)

Samedi 24 juin prochain, train spécial entre Vierzon et Paris-Austerlitz, puis retour de Paris-Austerlitz à Vierzon par Brétigny, Vendôme et Saint-Pierre-des-Corps (presque 7 heures de trajet tout de même !) : CFTST. Embarquez à bord du Paris-Touraine Express - Lettre du cheminot Inscriptions ici : Paris-touraine express - CFTST Autorails de Touraine (helloasso.com)

Peut-être la Banque des territoires ?

Mais parce que ce sont des utopistes ou, comme ADC01 l'a dit avec son style direct, des gens qui jouent au petit train à l'échelle 1. J'ai fait pareil dans une moindre mesure en leur donnant 100 euros. Pour les personnes qui y auraient placé leurs économies, c'est leur problème puisque comme le rappelle Laroche, un investissement dans une entreprise n'est jamais garanti. Le seul véritable problème, au moins moral, est celui de l'emploi de l'argent public, problème qui n'est hélas pas du tout spécifique à Railcoop : cf. les exemples que j'ai cité dans le domaine des transports mais aussi les subventions accordées il n'y a pas si longtemps par des élus "de gauche" à cette sympathique PME coopérative nommée Amazon.

Certes mais c'est tout de même de l'argent public et je suppose que c'est un peu plus que 100 ou 1000 euros. Bon, pour se limiter au domaine des transports, il y a beaucoup plus scandaleux : par exemple les subventions accordées par la région Auvergne du regretté Giscard à Ryanair (les élus Verts d'opposition avaient alors prédit que Ryanair allait empocher l'argent et fermer la liaison au bout d'un an faute de rentabilité, que croyez-vous qu'il arriva ?) ou le financement à perte d'une offre de cars longue distance (baptisés du nom d'un ancien ministre dont le nom m'échappe à présent) par la SNCF (avec pour épilogue la revente à Blablacar) ainsi que par la Caisse des dépôts (Mediapart avait documenté tout cela en temps utile). Mais tout de même, l'un n'excuse pas l'autre.

Mais d'où sort cette histoire de mécène providentiel qui aurait failli investir ?

Les notions d'escroquerie et de vol ont des définitions précises. Tout ce qui est immoral n'est pas nécessairement une infraction pénale.

Si tu as les preuves de ce que tu allègues ("escroquerie", "voler des sous", etc.), envoie-les à Médiacités ou à tout autre média d'investigation et fais aussi un signalement à la justice.

Nous sommes entièrement d'accord. Ce que je voulais souligner, et qui résulte de l'article de Médiacités qui cite un ancien administrateur qui parle d'un "conseil d'administration fantoche" (et de la tentative avortée du précédent président pour renverser la direction), est que le fonctionnement coopératif est dévoyé : les sociétaires sont invités à donner de leur argent (et s'ils sont bonnes poires, ce qui n'est pas vraiment mon cas, à remettre sans arrêt au pot), peuvent participer en échange à des comités Théodule et à des réunions sur les sujets les plus divers, mais en pratique seule la famille fondatrice et dirigeante décide.

Je pense que SNCF Voyageurs attend la mise en service de la liaison Railcoop Lyon - Bordeaux pour mettre le Ouigo Bordeaux - Paris en correspondance et profiter ainsi de la manne de voyageurs amenés à Bordeaux par Railcoop.

Oups, j'avais oublié l'existence des Ouigo classiques (qui de mémoire ont été présentés comme une "expérimentation").

Poser la question, c'est y répondre. Ce n'est peut-être pas un hasard si aujourd'hui, seules les relations TGV ou presque (quelques Ouigo classiques) (ajout après le message d'ADC01) ne sont pas subventionnées par l'État et/ou les collectivités locales, si Thello a abandonné ses trains de nuit et si Railcoop ne circule toujours pas.