E.T.G.

Le 4 octobre 2013, dans les environs de Vougeot-Gilly les Citeaux (21), BB63880 en tête, une U.M. de BB63500 se dirige vers Dijon.

Le 4 octobre 2013, un T.G.V. S.E. se dirige vers Dijon et franchit la gare de Vougeot-Gilly les Citeaux (21).

Le X2836 attend le départ en gare de Brive (19), d'où il emmènera deux XR96200 en direction de Capdenac, en juin 1997.

Le Y7455 est garé au dépôt de Longueau (80), en mai 1996.

L'élément X4705-XR8702 "Lyon-Bourg" est garé sur une voie du dépôt de Lyon-Vaise (69) en mai 1997. Dans l'examen du parc de ce dépôt, nous étions justement arrêtés au retour des deux engins ainsi traités à leur sortie de modernisation. Le parc va recommencer à croître en 1992 grâce à l'arrivée d'engins fournis par Nevers et Longueau, pour se stabiliser dans une fourchette 39 ou 40 éléments, parfois un peu moins en fonction des dates de départs et d'arrivées d'engins par voie d'échange. Lyon-Vaise ayant plusieurs engins justiciables d'Opération Périodique (O.P.), ceux-ci seront traités en modernisation, en particulier pour la Picardie, pour laquelle il fallait trouver vingt éléments, ou à défaut des X4500, ce qui sera évité de justesse, (certains ont figuré sur des programmations des Ateliers du Mans, finalement réécrites en les en excluant). 1994, le parc reprend une ascension qui sauf en 1996 continuera jusqu'en 2001. L'arrivée du X4693 le 12 juin marquant aussi l'effectif record pour les X4630 en ces lieux, avec la présence de soixante éléments, qui sont les X4632, 33, 35, 39 à 41, 44, 46, 51, 55, 56, 62, 68, 69, 74, 77, 81, 84 à 89, 91 à 701, 03 à 10, 12 à 15, 18, 22, 23, 26 à 28, 30, 32, 33 et 36 à 40. Et parmi ces arrivées, quelques nouveautés intéressantes. Pour commencer, une volonté d'ouvrir Paray-le-Monial, ville située en Saône-et-Loire -donc en Bourgogne- permettant à ses habitants de passer la journée dans la capitale des Gaules avec un aller-retour à des horaires convenables et avec un matériel plus confortable que des E.A.D. aménagés avec des banquettes à cinq places de front. Cet aller-retour nécessitera un engin modernisé au label Bourgogne, dont Nevers dispose tout juste de ses sept éléments prévus. Mais comme le rayon d'action des engins de Nevers ne les emmène pas habituellement sur Lyon, et que les sujétions liées à la fourniture systématique depuis Nevers d'un élément modernisé pour assurer cet aller-retour au départ de Paray ne peuvent être réunies, on va inverser les rôles: c'est Lyon-Vaise, autre tête de ligne de la relation, qui fournira l'engin idoine. Pour cela, on lui mutera en date du 25 septembre 1994 le X4655-XR8445, qui est justement modernisé Bourgogne, donc en livrée T.E.R. 1987 version jaune Lithos, dont il demeurera le seul exemplaire que Vaise ait possédé. De plus, sa disponibilité au dépôt permet d'aménager des plages pour sa maintenance pendant la journée, entre son arrivée le matin et son départ en fin d'après-midi; selon le même principe que pour les deux Lyon-Bourg. La Région des Pays-de-la-Loire ayant en complément de ses seize X4630 modernisés exprimé sa volonté d'acheter dix X72500 afin de remplacer les Ambulances dont la modernisation n'était pas prévue, ses neuf éléments résiduels rejoindront Vaise avec comme premier arrivé parmi eux le X4686 le 01 septembre 1998. En passant, trois d'entre eux transiteront provisoirement par Nevers, et pour huit de ces neufs engins, le dépôt de Lyon-Vaise ne leur est pas inconnu puisqu'ils y avaient été affectés à l'époque de leur carrière rouge et crème. Cependant, leur arrivée n'est que très progressive puis le dernier n'arrivera que12 juin 2001. Le dimensionnement du parc d'E.A.D. à soixante éléments à Vaise est dû au fait que ce dépôt doit faire face à des radiations de X2800, dont certaines journées de roulement peuvent être reprises par des X4630. Ces radiations de X2800 sont loin d'être toutes couvertes par des engins de même type provenant de Limoges ou par l'apport de matériel neuf. On notera parmi ces nouveaux venus deux éléments formés avec une XR8300, et ne comportant donc que douze places de première classe, alors que Lyon-Vaise ne devait être équipé que par des éléments formés avec une XR8500, aménagés avec 24 places de première classe, dont pourtant quelques exemplaires rouge et crème subsistaient. Heureusement que les Ambulances avaient été ainsi aménagées, évitant lors de leur arrivée ici une gêne dans leur utilisation avec leurs congénères! Ces éléments ne seront présents que quelques années seulement, car lors de leur échéance d'O.P., ils n'ont été traités qu'en A.T.P.-PR, ne leur procurant qu'un potentiel à parcourir avant radiation de 400000 km avec tolérance de 15 %, soit 460000, au lieu de 800000 + 15 %, soit 920000, le double, s'ils avaient été traités en O.P. en bonne et due forme. Nous devions terminer l'étude de ce dépôt avec cet article, mais finalement, il y a encore tant de choses à expliquer qu'un autre épisode sera nécessaire et il sera publié ultérieurement.

Deux BB66000 traversent la gare de Perpignan (66) en mai 1997.

Et elles étaient bien accrochées! C'est fort probable. J'ai bien l'impression que désormais le moindre déraillement, fut-ce d'un essieu, suffit à enclencher une enquête chez eux. Mais là, c'est déjà un peu plus qu'un simple déraillement, et la voie est bien interceptée.

Occupation d'une soirée d'août 2013: tri et rangement de cartes postales. Il faut jouer du massicot pour les faire rentrer dans les albums car leur format, généralement en 10,5 x 15 cm, leur permet difficilement de rentrer dans les albums, taillés pour du 10 x 15 cm avec une légère marge. Et quand il faut les ressortir pour les reclasser, c'est galère: je classe par ordre alphabétique puis numérique de référence pour chaque éditeur (du moins ceux qui avaient jugé utile de mettre une référence, toujours pratique), et je dois donc parfois déboutiquer certains albums et en reclasser les contenus lorsque je complète mes collections avec d'éventuels manquants intermédiaires obtenus après d'autres!

Le 4 octobre 2013, passage d'une R.C.R. (Rame Corail Réversible ) avec une B6Dux en livrée Bleu Institution en tête dans les environs de Vougeot-Gilly les Citeaux (21):

Le 2 octobre 2013, un A.G.C. Champagne-Ardennes circule entre Chalindrey et Lure. Je ne connais plus le nom du village à proximité, désolé (mais si quelqu'un reconnaît le coin, je veux bien qu'il nous en indique le nom afin que je rectifie la légende, merci):

Le 3 octobre 2013, passage d'un train de ballast tracté par une U.M. de BB75000 à Colombier (70):

Voiture de graissage de caténaires vue au Mans (72) le 23 septembre 2013.

Quelques photos d'octobre 2013 en Haute-Saône: _une CC72100 brûle la gare de Créveney-Saulx: _la CC72178 tracte sa rame dans les environs de Port sur Saône: _une autre CC72100 tractant son Corail, également dans les environs de Port sur Saône: Nous terminons avec Port sur Saône avec le passage d'encore une autre CC72100 en tête de son Corail: _une CC72100 remorquant sa rame Corail passe à Colombier:

Je reviens sur la photo précédente: les BB63500 illustrées ici font partie des quelques exemplaires munies du troisième phare. Le 23 septembre 2013 au Mans (72), les BB64636 et 64617 encadrent un wagon de graissage des caténaires. Dommage pour la peinture neuve du premier!

Le 22 juin 2013, une B11tu en livrée Carmillon stationne sous la marquise de la gare de Tours (37).

Le 16 juin 2013, un train Laon - Paris formé d'une triplette d'A.G.C. traverse l'ancienne gare de Berzy le Sec (02) tandis qu'une doublette assurant un train Paris - Laon dessert Soissons (02).

Le 05 mai 2013, une locomotive du C.F.T.R. évolue en gare de Volgelsheim (68).

Le 03 mai 2013, les X73518 et 73547 Alsace sont vus à Metzéral (68). Le premier attend le départ pour Colmar tandis que le second arrive en franchissant la Fecht, le dernier étant vu circulant depuis la gare précédente, Mulbach-sur-Munster. Dernière vue, le heurtoir de fin de ligne juste après le quai. Notons que cette gare dispose alors d'une voie supplémentaire raccordée à la principale de chaque côté, qui permettait à des locomotives de faire l'impasse de leur rame (la ligne a été desservie par le passé par des BB63500 tractant des remorques dites Decauville). Lla ligne ayant été amputée de quelques mètres, il n'y a plus à l'époque des prises de vue la longueur suffisante sur la partie en tiroir. De plus, il y avait aussi des coffrets permettant de mettre les E.A.D. en température les matins froids d'hiver (serpentin chauffant circulant dans l'eau du moteur), en branchant un câblot sur une prise dans leur trappe "maintenance" située au niveau du plancher avant la porte droite du fourgon.

En mai 2014, la BB22403 s'apprête à décoller sa rame, constituée de voitures Corail en livrée Intercités, de Nevers (58) à Paris.

L'E.T.G. T1011-TR51011-21011-T1504 est hélas radié à son tour et garé au Mans (72) en janvier 1996. A son arrivée, il est passé aux Ateliers pour se faire prélever quelques pièces intéressantes (à commencer par les moteurs et les boîtes de vitesses) pour la maintenance des autres éléments toujours en service ou communes aux E.A.D. L'occasion pour ces caisses de croiser celles avec lesquelles elles avaient jadis fait partie des mêmes éléments. Devant l'encombrement de leurs voies qui commençait à se créer avec quelques radiations éparses d'E.A.D. rouges et crème quelques années auparavant et qu'on avait eu l'excellente idée de conserver, puis l'arrivée des éléments postaux en attente de décision, et pour finir celle des E.T.G.; les Ateliers demanderont au triage s'il est possible de squatter une ou deux des leurs afin de les soulager. C'est sur une de ces voies qu'est vu l'élément ici présenté. Plus tard, lorsque les radiations en nombre d'E.A.D. commenceront, il faudra aussi "annexer" certaines voies du faisceau de l'Equipement, situé de l'autre côté des Ateliers par rapport au triage afin d'y stocker tout le matériel affluant ici.

L'élément automoteur Z97383-ZR917383 en livrée T.E.R. 1987 jaune Lithos Languedoc-Roussillon est à quai à Perpignan (66) en mai 1997. Cet élément est un des deux, avec le Z97384, à avoir porté la très seyante livrée à dominante blanche avec des bandes oranges, vertes et bleues, qu'a également porté le X92203. On note les emplacements inhabituels des numéros latéraux, en principe plus près des extrémités de l'élément.

Le problème, c'est que tu n'as pas forcément des rames sur lesquelles il y a plus de places de seconde et moins de premières de disponibles, celles existantes étant utilisées par ailleurs dans cet esprit. Ensuite, les roulements peuvent être bâtis avec les matériels disponibles pour faire des trains, et ce qu'alors qu'ils ne correspondent pas forcément complètement aux capacités d'emport souhaitées dans chaque classe, mais c'est ça ou rien, car on ne dimensionnera pas le parc avec une rame de plus pour juste cet aller-retour tandis que dans le même laps de temps d'autres rames qui peuvent convenir, en tout cas qui peuvent emmener tout le monde quitte à être un peu surcapacitaire sur une partie voire la totalité du parcours dorment et que leur retour au point de départ est assuré avant qu'on leur graphique une mission sur laquelle elles seront plus rationnellement Du reste on observe strictement la même chose avec des matériels automoteurs T.E.R., qui seront trop capacitaires pour assurer un train tandis que ce train permet en fait d'acheminer deux éléments là où ils doivent être pour leur prochaine utilisation commerciale. Construire un roulement, ce n'est pas seulement assurer une capacité à des trains, mais aussi positionner le matériel là où il est utile, en évitant les coûts de traction (et maintenant, en plus, de sillons). Donc on le fait voyager sur des trains réguliers plutôt qu'en W. Par exemple, sur ta desserte de Dunkerque, si une rame Réseau peut faire l'affaire pour sa capacité en première classe, elle sera en revanche en sous capacité en seconde. Quoi faire? Faute sur le nord de disposer de rames Atlantique qui auraient peut-être été mieux dimensionnées, on ne va pas dans ce cas utiliser une U.M.de Réseau, donc autant utiliser une rame Duplex qui emmènera tout le monde en seconde tandis que certains de ses sièges seront forcément vides en première. Quand bien même tu utiliserais une U.M. de Réseau, le constat serait le même concernant les sièges vides en première, mais quitte à devoir avoir cette contrainte ton Duplex permet, lui, de n'utiliser qu'une rame. Ensuite, pour l'exemple de Besançon, si l'offre de première classe peut paraître surabondante passé Dijon, la capacité de la rame utilisée est certainement utilisée au mieux avant cette gare intermédiaire. Faute de pouvoir moduler la capacité de la rame lors de l'arrêt à Dijon, ce que ne permettra toujours pas le T.G.V. M, soit dit en passant. Le système T.G.V. a quelques inconvénients dont cette capacité fixe ne pouvant être modifiée facilement, qui ne font pas le poids par rapport à ses avantages. La panacée n'existant pas, on fait au mieux ou au moins pire possible.

On continue les manoeuvres en mai 1997 au dépôt d'Amiens (80) afin de positionner les X4500 dont le passage à l'atelier est terminé ou à venir. Cette fois, ce sont les éléments X4588-XR8617, X4586-XR8377, X4580-XR8599 et X4613-XR8638 qui ont ou bougé ou qui vont bouger. Sur la première photo, on remarque que le numéro de la motrice a été rapporté au dessus du pare-brise central de sa remorque, ce qui trahit une affectation précédente à Sotteville. Ce dernier avait en effet eu cette excellente idée d'ajouter sur ses engins de cette série ce repère qui facilitait bien les choses à tout le monde, et qui n'a hélas pas été appliqué depuis le début, ni généralisé.

La BB25620 tractant un segment R.I.O. entre en gare de Nice-Ville (06) en mai 1997.

Et en face il y a la résidence de la, euh, des Croisettes! Presque comme à Cannes. Sans doute parce que leurs bâtiments sont en front de lac, plus que les nôtres!