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Je n'ai pas situé ce que pouvait signifier VC. J'ai donc zappé en citant.
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Le modèle historique de Ouigo (une marque de service seulement de Sncf Voyageurs) c'était auparavant IdTGV). Pour faire simple : (IdTgv) opérateur distinct de la maison-mère (même si elle a mis au pot la mise de fond et par la suite épongé la perte très significative de capital), à charge de se débrouiller avec son matériel, sa distribution, ses clients. Sncf "maison mère" ne fournissant que la traction, fort opportunément car la rame IdTGV étant l'unité multiple d'un TGV (de la Sncf, la vraie), il y avait une économie d'échelle. J'imagine en comptabilité analytique un partage de la dépense mais il n'aurait sans doute pas dû aller trop fouiner. Mais bon, IdTGV a vécu. Il a aura au moins permis de capitaliser (à défaut de gagner des sous) une certaine expérience de tous les problèmes et aléas qui peuvent survenir à un nouvel opérateur (suivez mon regard !). Comme on ne refait pas deux fois les mêmes erreurs (encore qu'avec IdTGV il s'agissait sans doute seulement de tenter le Diable pour apprendre), Ouigo est aujourd'hui soigneusement niché dans les comptes de Sncf Voyageurs. De sorte que quelque autorité européenne ou de la concurrence serait sans doute bien en peine de savoir si c'est vendu à perte ou pas ! Pourvu que ça dure ? Mais pour que ces pertes ne se voient pas, ou alors qui sait qu'il n'y en ait pas ou le moins possible, il n'est pas impossible qu'en opérationnel les boulons soient serrés de toutes part. La stratégie de l'inspiratrice de Ouigo (je l'ai eue comme DRH) était d'optimiser. La disponibilité des rames (davantage de circulations avec moins de matériel roulant), leur capacité (davantage de voyageurs à bord), des roulements de personnel (service à bord et agents de conduite ici pour le coup tendus.. mais socialement sa passe visiblement au prix sans doute de quelques arrangements cachés, je connais la maison !). Bon revenons à notre "grosse panne" (sic) Ouigo. Je n'ai pas suivi quel chat noir ou autre Murphy (et sa loi) est responsable. Le matériel, l'infra, la faute à pas de chance ? Un peu de tout ça ? Toujours est-il que Ouigo est vraiment dans l'embarras avec ces aléas majeurs. Car qui dit Ouigo, dit transbordement des voyageurs et réacheminement des voyageurs par / sur Ouigo. Sinon, le guichet Sncf Voyageurs est ouvert ! Bientôt (?) à l'ouverture du Journal Télévisé lorsque des voyageurs Ouigo (qui je le répète n'est pas distinct de Sncf Voyageurs et peut donc compter sur une certaine solidarité interne qui de TGV Inoui, qui même de TER) se retrouveront en rade à regarder les autres trains passer. Maintenant à chacun de transposer avec un opérateur qui ne sera pas de la famille Sncf !
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cheminot retraité a commencé à suivre Projet réouverture voyageurs "Orléans-Chateauneuf sur Loire" , Alerte phishing Sncf Connect , OUIGO - le train low-cost et 2 autres
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Alerte phishing Sncf Connect
un sujet a été posté par cheminot retraité dans Clients de SNCF Voyageurs & SNCF-Connect
SNCF Connect ne vous demandera jamais de renseigner vos données personnelles (nom, âge, adresse, données bancaires, mots de passe, infos compte client...), ni par mail ni par SMS. https://www.sncf-connect.com/aide/alerte-email-et-sms-frauduleux?eml-publisher=adobe&eml-name=nl_fr-
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Le train Paris-Nantes, avec 700 personnes à son bord, s'est arrêté un kilomètre avant la gare de Beaugency, en raison d'un sinistre électrique. Face à cette "grosse" panne, la décision a été prise de faire sortir les passagers des wagons en attendant qu'une solution soit trouvée. Vers 23 h 15, un nouveau train est arrivé sans pouvoir rallier Saint-Pierre-des-Corps ! https://www.larep.fr/beaugency-45190/faits-divers/un-train-bloque-a-la-hauteur-de-beaugency-avec-700-personnes-a-son-bord_14703759/?fbclid=IwY2xjawK5hnVleHRuA2FlbQIxMQBicmlkETBHaUt6OVF0RnNUMmFMU2hLAR7z3CmajkGUfqaPgvw6C2mVyKgZJeEMEdvQ54XjL4aPaaoRAxD8xq8oUt2U0A_aem_UVLvlmtzEGW4Yqo_54TfaQ
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CFDT Cheminots - RCAD
cheminot retraité a répondu à Infos CFDT Cheminots situé dans Informations syndicales
L'admission à une pension de réforme est une disposition du régime spécial de retraite. Pour faire simple, c'est le pendant de l'invalidité dans le régime général. Ici "inaptitude totale et définitive à tout emploi à la Sncf". C'est une disposition pérenne pour le personnel sous Statut transféré à un nouvel opérateur. -
C'est de la segmentation du marché. Dégrader (modérément ou dans les limites acceptables par le client) sur certaines offres pour donner une valeur supplémentaire à d'autres. Les voies du marketing sont par nature parfois impénétrables. Ce qui compte c'est l'agilité à modifier les offres pour optimiser le marché et prendre des clients au concurrent (mais pas trop sinon il y a risque d'abus de position dominante).
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CFDT Cheminots - RCAD
cheminot retraité a répondu à Infos CFDT Cheminots situé dans Informations syndicales
Il s'agit de centres de relation client à distance de la Sncf (S.A. Voyageurs). Si un centre est dédié à TER et qu'il n'y plus de clients TER de la SNCF puisque ce n'est plus elle qui exploite se pose effectivement la question du maintien dans l'emploi. Le nouvel opérateur TER entrant n'aura pas manqué de lister les moyens (humains ici) dont il a besoin. Auquel cas, il y aurait bien transfert des contrats de travail sauf mobilité en rapport pour les agents SNCF qui ne l'accepteraient pas. Un nouvel opérateur peut aussi souhaiter sous-traiter cette relation client auprès de la SNCF qui deviendrait alors son prestataire de service. C'est un métier ! Ça demande des équipements, des outils télécom, informatiques... -
Il n'y a rien de conflictuel. Personne ne va rien lui dire, surtout pas la CPRPF si d'aventure il était absent lors d'un contrôle médical inopiné à son domicile alors qu'il serait en mesure de justifier de la raison de son absence. A la limite c'est son établissement (son employeur donc ce que n'est pas la CPRPF) qui lui ferait grief d'une absence ponctuelle s'opposant à son propre contrôle administratif. Il en justifierait de la même façon.
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Je crois que j'ai déjà raconté l'anecdote. Une collègue, enceinte jusqu'aux dents. En arrêt maladie avant le congé que de droit. Contrôle médical à l'initiative de l'établissement (DRH). Aucune raison objective mais la DRH fera valoir que pour pouvoir contrôler des habitués des arrêts de travail en veux-tu en voilà et lutter contre l'absentéisme (une mission qui lui tenait à cœur), il lui fallait pour ne pas être suspectée de discrimination par les méchants syndicalistes contrôler aussi à tout venant, n'importe qui ! Ça tombe sur la collègue (mandatée syndicale, membre du CHSCT mais ça c'est pour l'ambiance sur la suite...). Le médecin contrôleur (celui à 115 € la consultation) sonne à l'interphone. L'interphone ne fonctionne pas, elle n'entend pas (sieste), peu importe, elle ne répond pas. Le médecin réussit à s'introduire dans le hall d'accueil à la faveur de l'entrée ou de la sortie d'un résident. Il cherche le nom sur la boite à lettres pour y déposer un avis de passage. L'intéressée ne reprendra contact avec son établissement que plusieurs semaines après. Pourquoi ? Il y a des homonymes dans l'immeuble. Et le médecin a glissé son avis de passage dans la boîte d'un autre résident parti en vacances. Ce n'est qu'à son retour qu'il portera le pli à sa voisine en lui disant : "je crois que c'est pour vous" (lui il était retraité). Quand elle reprend contact avec son établissement, première réaction hiérarchique : "Ah quand même ! Nous sommes en droit de vous suspendre le maintien de salaire". La suite vous devinez : "Stop, stop, stop ! Vous direz à votre médecin d'éviter de se tromper de boite à lettres. Et quand il n'a pas de réponse à l'interphone, de monter les étages (avec ascenseur d'ailleurs) pour sonner à la porte des fois qu'on lui ouvre". Affaire classée sans suite bien sûr puis ayant fait les grandes heures de toutes les réunions abordant les contrôles à domicile de l'établissement. Les statistiques révélèrent d'ailleurs que depuis que cette DRH était partie en croisade contre l'absentéisme, celui-ci avait augmenté ! Si elle me lit elle va se reconnaitre.
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Quand il s'agit de partir séjourner à une adresse différente pendant l'arrêt de travail, il y a effectivement une procédure à suivre et un accord préalable à obtenir. Mais là, signaler (comment ? par téléphone ? par courrier postal ? par message sur l'espace personnel ?) une sortie dans les horaires visés par l'obligation de présence à domicile, qui est-ce qui va prendre attachement de ça ? Personne. C'est mal connaitre le fonctionnement d'une caisse d'assurance maladie comme l'est la CPRPF. A la rigueur auprès de l'établissement : "Hé, ho, si des fois vous me contrôlez, je serai sorti tel jour de tel heure à telle heure". Je crois que ça va aussi étonner. Et où noter ça ?
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Si le contrôle est diligenté par la CPRPF c'est pour savoir si vous êtes malade et de quoi. C'est rarement fait au domicile ! L'assuré social est convoqué pour se rendre en consultation chez un médecin agréé. Et puis si un tel contrôle est réalisé (sans prévenir) au domicile, il sera toujours temps de justifier de l'absence momentanée avec le motif qui va bien, tiré des impératifs et nécessités de la vie courante, pour remettre ça à meilleure date. L'autre type de contrôle, beaucoup plus fréquent celui-là, c'est le contrôle dit administratif. Un dirigeant, un acteur RH... de l'établissement, dûment mandaté pour ça, qui ne vient pas vérifier si vous êtes souffrant ou pas mais vient simplement s'assurer que vous êtes à votre domicile et qu'a priori vous ne vous adonnez pas à des activités incompatibles avec votre état de santé. En cas d'absence, un avis de passage est laissé dans la boite à lettres invitant à prendre contact avec l'établissement rapidement pour faire le point et justifier du motif de cette sortie. On ne peut exclure non plus le contrôle médical à l'initiative de l'employeur dans le cadre de la lutte contre l'absentéisme car il n'y a pas d'autre justification. 115 € la consultation (tarif habituellement constaté) à la charge de l'établissement (mais bon certains négocient un tarif de gros). Dans tous les cas, en cas d'absence ponctuelle même pendant les heures de présence au domicile censées être obligatoires, il est assez aisé pour le salarié en arrêt de travail de justifier où il se trouvait, à quelle heure et pourquoi.
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Bon, un juriste dira :" Les conventions légalement formées tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faites". Vous êtes donc dans le cadre d'un contrat accessoire au contrat de travail qui déroge au droit commun des baux locatifs. Sur le fond c'est peut-être discutable - et vous le discuterez sans doute - car le droit locatif est d'ordre public. Ce qui ne permet pas pour un bailleur (de fait ici) de l'appliquer, de l'interpréter ou d'y substituer autre que chose que ce que le législateur a voulu. Les conseilleurs ne sont pas les payeurs mais j'ai bien quelques idées sur la manière dont vous pourriez agir. Je vous envoie ça en message privé.
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Un pass Carmillon se présente comme ça : Image d'illustration (fictif). Et on ne se connecte pas (sic) à son pass Carmillon. Par contre, comme tout un chacun, sur Sncf Connect, on crée un compte client. Et comme il est associé à des droits tarifaires spécifiques (les facilités de circulation bien nommées), le code confidentiel 5 chiffres du pass Carmillon sera à l'occasion demandé pour vérification. Idem sur les automates. Parfois aussi je crois à un point de vente physique en face en face pour certaines opérations mais comme je fais tout sur Sncf Connect, je ne sais plus...
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Je reviens ou je relance le sujet car mes entrées ici et là m'ont permis de soumettre le montant cité dans la promesse d'embauche et d'avoir la bonne réponse et la bonne explication. Il m'est confirmé (de source sûre) ce qui suit. La grille de salaire minimum annuel garantie à la SNCF est bien a minima à 10% au-dessus du SMIC. Le SMIC n'est donc pas la référence à la SNCF, il faut regarder la RAG (Rémunération Annuelle Garantie) issue de l'accord de branche, mais plus précisément de l'accord d'entreprise plus avantageux. Pour le cas des agents de conduite, un document de transposition indique que : "Les salariés en formation initiale après leur embauche relèveront de la classe 1 conformément à l’article 6 de l’annexe à l’accord de branche durant cette période de formation. Cette exception au principe général de détermination de la classe en référence à l’emploi type exercé n’emporte pas de conséquence sur la fixation de la rémunération en référence à l’emploi type ciblé par la formation." Un agent de conduite de ligne sera classe 4 après l'examen donc selon la grille 26165 € annuel garanti. Il faut inclure la prime de traction. La Valeur Moyenne Théorique lors de la formation initiale d'un conducteur de ligne est de 631,90 € / mois. 631,90 X 12 = 7582,80 € Si l'on rajoute au salaire de 21500 € annoncé, nous serions pendant la formation à 21500 + 7582 = 29082 € / an. Là-dedans il n'y a pas les éléments variables de solde (autres que la prime de travail / traction). Par rapport aux 2500 € brut mensuel espérés, ça devrait donc le faire. Le souci est que la prime de travail est payée à M+2, donc les deux premiers mois peuvent effectivement être en dessous du SMIC mais une indemnité compensatrice serait alors versée. Voilà, c'est plus clair comme ça même si pour ma part je commence à m'y perdre un peu... (la prime de traction, aux mécanismes de calcul de laquelle je n'ai jamais trop rien compris - et je ne suis pas le seul ! - mais ce n'est pas grave puisque je n'étais pas ADC).