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Tf1 et consorts


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Bonjour

Trois articles sur le battage médiatique

http://www.acrimed.org/article2765.html

http://www.acrimed.org/article2758.html

Un article du monde

Jean-Pierre Pernault, tête de turc des grévistes

LE MONDE | 24.11.07 | 17h05 • Mis à jour le 24.11.07 | 17h05

Dans la manifestation, on a vu son effigie sur une petite pancarte, accompagnée d'un discours moqueur et de son nom volontairement orthographié "Pernod", comme la marque de pastis. Dans les assemblées générales étudiantes, à Villetaneuse ou à Rennes, son patronyme a été sifflé. Autour des piquets de grève des cheminots, on l'accuse d'avoir stigmatisé un mouvement "prenant la France en otage". Sur les sites alternatifs Indymedia ou Agoravox, nouvelles bibles des manifestants, ses journaux télévisés sont critiqués comme autant de signes de son supposé "militantisme sarkozyste".

Jean-Pierre Pernault, présentateur vedette du journal télévisé de la mi-journée de TF1, le plus regardé de France, est devenu en quelques jours le symbole de ces médias désormais largement contestés dans les AG des grévistes. Ce n'est pas tout à fait la première fois que le journaliste de la Une est ainsi critiqué. Les "Guignols de l'info", sur Canal+, mettent régulièrement en scène sa marionnette, campée au coeur de la France profonde et concluant ses interventions d'un : "N'oubliez pas de voter à droite."

Mais son nom a paru, pendant les grèves, symboliser à lui seul TF1, chaîne la plus populaire, mais aussi propriété de Martin Bouygues, ami de Nicolas Sarkozy. Ce qui fut reproché à Pernault ? D'abord sa vision d'une France qui fait la part belle à la ruralité quand les conflits sociaux sont d'abord urbains. Le 14 novembre, un cheminot gréviste fustigeait ainsi "cette vision d'une France divisée entre ceux qui crèvent la dalle et ceux qui se passionnent pour le tissage en Ardèche". Mais on lui reproche aussi, plus encore que la hiérarchie des reportages dans son journal, ses mots et même ses mimiques pour présenter l'opposition à la réforme des régimes spéciaux.

De fait, si de nombreux reportages montrent syndicalistes et grévistes, dès le 12 novembre, lors des premiers arrêts de travail dans les transports, Jean-Pierre Pernault annonce en troisième titre de son journal : "A partir de mercredi, une grève illimitée", hausse les épaules et poursuit : "Et, une nouvelle fois, ce sera aux usagers de se débrouiller pour aller travailler." Quelques minutes plus tard, lançant un reportage rappelant les grandes grèves de 1995, il explique : "Les grévistes d'aujourd'hui protestent contre la réforme des régimes spéciaux qui était dans le programme de Nicolas Sarkozy et c'est pour cela qu'il a été élu." Le lendemain, après avoir annoncé que "plusieurs sondages confirment l'hostilité des usagers à cette grève et revendiquent la liberté de voyager", Jean-Pierre Pernault redit : "La mobilisation se heurte à la volonté de créer un système plus équitable de financement des retraites. C'était dans le programme de Nicolas Sarkozy et il a été élu en partie pour ça." Le 14 novembre, le journaliste s'étonne : "La grève doit s'arrêter, tout de même, car des négociations s'ouvrent." Le 15 : "Les usagers commencent à en avoir ras le bol." Le 16 : "Les usagers en ont ras le bol", et les embouteillages sont monstres, mais, "malgré cette immense pagaille, sept syndicats ont demandé à leur base de poursuivre la grève". Le 19, "la pagaille continue", le 20 novembre, "journée de grève des fonctionnaires, des écoles sont fermées, parfois on accueille les enfants, mais il n'y a pas de cantine". Le 21, "moins de 23 % de grévistes, mais cela continue à provoquer la pagaille. Cela devient fatigant pour tout le monde. Sept Français sur dix pensent que la grève n'est pas justifiée, selon un sondage Opinion Way, et, pourtant, elle continue". Le 22, "le métro est encore aux 3/4 bloqué, alors qu'il y a à peine 10 % de grévistes", et le JT s'intéresse à la grève vue de Caumont-L'Eventé, un petit village du Calvados "où les vaches ne regardent jamais passer les trains, et pour cause : il n'y en a pas".

A TF1, on n'ignore pas ces critiques répétées contre Jean-Pierre Pernault. Si celui-ci ne souhaite pas s'exprimer, sa rédactrice en chef, Anne de Coudenhove, assure cependant que "cela relève de la caricature". Et revendique un seul souci : "Etre au plus près des gens qui nous regardent."

Raphaëlle Bacqué

Article paru dans l'édition du 25.11.07

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C'est normal qu'on parle des usagers a chaque journal car c'est eux les premiers concernés, mais de la a dire d'eux qu'ils sont pris en otage, c'est ridicule

Je penses egalement que les francais n'ont pas été assez renseigné sur cette grève et pourquoi les cheminots faisai grève.

Ils n'ont fait passer que les images des voyageurs en colère pascontent

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Après on s'étonne que Sarko ait fait le plein de voix chez les plus anciens,

la France profonde, ...

12 millions de retraités aujourd'hui

18 millions dans 10 ans

Les jeunes n'ont pas fini d'en ch...

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TF1, organe officiel de Sarkozy, comme la FOX-News avec Bush, La Cinque avec Berlusconi, SKY avec Blair, TVE avec Aznar.

Tous les pays ont un orgasme de presse qui leur est fidèle.

Un orgasme ?? Ho oui, que c'est bon !!! pascontent pascontent mdrmdr mdrmdr

Modifié par Tedy
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A TF1, on n'ignore pas ces critiques répétées contre Jean-Pierre Pernault. Si celui-ci ne souhaite pas s'exprimer, sa rédactrice en chef, Anne de Coudenhove, assure cependant que "cela relève de la caricature". Et revendique un seul souci : "Etre au plus près des gens qui nous regardent."

Et un Jean-Pierre Pernault, combien ça coute .... aux contribuables des Alpes-Maritimes ?

Voir ICI

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Invité necroshine

un journaliste se doit de rester neutre face a l'actualité,

Hors celui du JPP est tres orienté, et surtout a chaque fin de reportage,

il nous targue de son sentiment personnel ( pas que pour les cheminots, pour tous les sujet ).

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Jean-Pierre Pernault, tête de turc des grévistes

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Dans la manifestation, on a vu son effigie sur une petite pancarte, accompagnée d'un discours moqueur et de son nom volontairement orthographié "Pernod", comme la marque de pastis. Dans les assemblées générales étudiantes, à Villetaneuse ou à Rennes, son patronyme a été sifflé. Autour des piquets de grève des cheminots, on l'accuse d'avoir stigmatisé un mouvement "prenant la France en otage". Sur les sites alternatifs Indymedia ou Agoravox, nouvelles bibles des manifestants, ses journaux télévisés sont critiqués comme autant de signes de son supposé "militantisme sarkozyste".

Jean-Pierre Pernault, présentateur vedette du journal télévisé de la mi-journée de TF1, le plus regardé de France, est devenu en quelques jours le symbole de ces médias désormais largement contestés dans les AG des grévistes. Ce n'est pas tout à fait la première fois que le journaliste de la Une est ainsi critiqué. Les "Guignols de l'info", sur Canal+, mettent régulièrement en scène sa marionnette, campée au coeur de la France profonde et concluant ses interventions d'un : "N'oubliez pas de voter à droite."

Mais son nom a paru, pendant les grèves, symboliser à lui seul TF1, chaîne la plus populaire, mais aussi propriété de Martin Bouygues, ami de Nicolas Sarkozy. Ce qui fut reproché à Pernault ? D'abord sa vision d'une France qui fait la part belle à la ruralité quand les conflits sociaux sont d'abord urbains. Le 14 novembre, un cheminot gréviste fustigeait ainsi "cette vision d'une France divisée entre ceux qui crèvent la dalle et ceux qui se passionnent pour le tissage en Ardèche". Mais on lui reproche aussi, plus encore que la hiérarchie des reportages dans son journal, ses mots et même ses mimiques pour présenter l'opposition à la réforme des régimes spéciaux.

De fait, si de nombreux reportages montrent syndicalistes et grévistes, dès le 12 novembre, lors des premiers arrêts de travail dans les transports, Jean-Pierre Pernault annonce en troisième titre de son journal : "A partir de mercredi, une grève illimitée", hausse les épaules et poursuit : "Et, une nouvelle fois, ce sera aux usagers de se débrouiller pour aller travailler." Quelques minutes plus tard, lançant un reportage rappelant les grandes grèves de 1995, il explique : "Les grévistes d'aujourd'hui protestent contre la réforme des régimes spéciaux qui était dans le programme de Nicolas Sarkozy et c'est pour cela qu'il a été élu." Le lendemain, après avoir annoncé que "plusieurs sondages confirment l'hostilité des usagers à cette grève et revendiquent la liberté de voyager", Jean-Pierre Pernault redit : "La mobilisation se heurte à la volonté de créer un système plus équitable de financement des retraites. C'était dans le programme de Nicolas Sarkozy et il a été élu en partie pour ça." Le 14 novembre, le journaliste s'étonne : "La grève doit s'arrêter, tout de même, car des négociations s'ouvrent." Le 15 : "Les usagers commencent à en avoir ras le bol." Le 16 : "Les usagers en ont ras le bol", et les embouteillages sont monstres, mais, "malgré cette immense pagaille, sept syndicats ont demandé à leur base de poursuivre la grève". Le 19, "la pagaille continue", le 20 novembre, "journée de grève des fonctionnaires, des écoles sont fermées, parfois on accueille les enfants, mais il n'y a pas de cantine". Le 21, "moins de 23 % de grévistes, mais cela continue à provoquer la pagaille. Cela devient fatigant pour tout le monde. Sept Français sur dix pensent que la grève n'est pas justifiée, selon un sondage Opinion Way, et, pourtant, elle continue". Le 22, "le métro est encore aux 3/4 bloqué, alors qu'il y a à peine 10 % de grévistes", et le JT s'intéresse à la grève vue de Caumont-L'Eventé, un petit village du Calvados "où les vaches ne regardent jamais passer les trains, et pour cause : il n'y en a pas".

A TF1, on n'ignore pas ces critiques répétées contre Jean-Pierre Pernault. Si celui-ci ne souhaite pas s'exprimer, sa rédactrice en chef, Anne de Coudenhove, assure cependant que "cela relève de la caricature". Et revendique un seul souci : "Etre au plus près des gens qui nous regardent."

Raphaëlle Bacqué

Article paru dans l'édition du 25.11.07

bjrs perso pour moi tf1 c est la voix de son maitre bouygue ! un point final ! le jour ou a seco-rail il y aura une greveou une tres grosse cathostrophe je regarderai attentivement l "ami pernod" car seco-rail et tf1 c est la meme boite tout a bouygue ! pascontent

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JPP s'est fait taclé hier soir par L.Ruquier, mais c'est pas un peu tard de dénoncer tout ça ?

Vous verrez, lorsque la réforme sera entérinée, les mêmes économistes ou journalistes qui nous ont descendu trouveront que finalement nous n'étions pas si "priviligiés" que ça et que notre système ne marchait pas si mal que ça...

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Je trouve qu'en général, les médias télvisés ne font pas trop bien leur boulot. En effet, je n'ai pas vu d'explications claires sur le financement de notre retraite, seul le mécontentement des clients était filmé. Si l'on met de côté la grève des cheminots nous pouvons faire la même constatation pour le mouvement des étudiants. La loi Pécresse n 'est pas fort bien expliquée et les risques qui en découlent ne sont pas soulevés.

C'est lamentable.

Pour finir, çà m'étonnerai que JPP évoquera le système de retraite des députés dans quelques jours pour exposer l'inéquité de ce système.

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  • 3 semaines plus tard...

Après avoir écouté la réponse radio de Pernaut ya de quoi se sentir révolté. il est persuader d'avoir fait parfaitement son boulo . si il la fait aussi bien son boulo pourquoi moi je ne me reconnais pas que leur reportages , pourquoi quand il parle de régime spéciaux il n'évoque que la sncf ,ratp et edf gdf et par contre on passe sous silence le député et sénateur. si c'est ça faire son boulo correctement autant écouter les média nord coréens au moins là on est sùr que l'état y est pour quelque chose.

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