Dom Le Trappeur Publication: 5 octobre 2008 Partager Publication: 5 octobre 2008 La crise financière s'abat aussi sur certaines activités de la SNCF AFP 5 Octobre 2008 Par Julie CHARPENTRAT AFP - MEGÈVE (AFP) - La crise financière et le ralentissement économique pénalisent fortement le transport de marchandises de la SNCF mais épargnent pour l'instant le transport de voyageurs (TGV, Corail, TER...), selon les dirigeants de l'entreprise réunis cette semaine à Megève. La branche Transports et Logistique, la première activité de la SNCF en terme de chiffre d'affaires (environ 8,5 milliards d'euros), "va être frappée de plein fouet" par la crise, a affirmé Guillaume Pepy lors du séminaire de presse annuel. "Les trafics sont en retrait par rapport à ce qu'on attendait", a précisé le patron de la branche Pierre Blayau, sans vouloir donner de chiffres. "On attend les effets d'une reprise économique", a-t-il ajouté. Cela prendra-t-il "quelques mois, un, deux ou trois semestres ? On ne sait pas". La branche, qui compte aussi bien la filiale de logistique et de transport routier Geodis que le fret ferroviaire de la maison mère (Fret SNCF), "fait face à une dégradation dont il est difficile de mesurer l'ampleur", a ajouté le directeur financier de la SNCF, David Azéma. C'est une nouvelle fois le Fret SNCF qui, déjà mal en point, est le plus touché. Il "a complètement mangé les résultats" de la branche, selon M. Azéma. D'après la CGT-Cheminots, le fret ferroviaire a vu son trafic baisser de 8,8% et ses recettes reculer de 4% entre janvier et août tandis que la presse évoque une perte creusée à 300 millions pour 2008, autant de chiffres que la direction a refusé de confirmer. Parmi les secteurs les plus touchés, le transport de pièces automobiles, qui pâtit du ralentissement du secteur ou encore les eaux en bouteilles, de moins en moins consommées. Ainsi par exemple, à la gare de Bellegarde (Ain), où transitent habituellement une centaine de wagons par jour remplis de bouteilles d'Evian, la SNCF n'en compte plus que cinquante depuis mai. Du coup, la crise fait replonger le fret ferroviaire qui, bien que très mal en point depuis des années, avait connu un léger mieux en 2007. Autant dire que l'objectif de la SNCF de faire revenir son fret ferroviaire à l'équilibre en 2010 sera difficile à tenir. Côté voyageurs, "l'impact de la crise n'est pas sensible", a affirmé M. Pepy, car le ralentissement économique "est en ce moment compensé par un transfert de la route vers le rail" grâce à la cherté des carburants. Une analyse partagée par l'Union internationale des chemins de fer: selon elle, sans la hausse de l'essence, le transport de voyageurs en Europe serait en repli. La SNCF a vu son trafic grandes lignes augmenter de 5,9% au premier semestre et attend pour 2008 des hausses d'au moins 7% pour les TER et de 3% en Ile-de-France. Autre élément rassurant selon la SNCF, son accès au crédit n'est pas menacé malgré la crise financière, puisque la SNCF est entièrement publique et les investissements comme les objectifs financiers ne sont pas remis en cause. La SNCF va d'ailleurs lancer en 2009 un énorme appel d'offres qui portera sur des dizaines de rames TGV nouvelle génération, pour remplacer les anciennes. Toutefois, s'est inquiété Guillaume Pepy, "cela va-t-il durer ou la force du ralentissement économique va l'emporter ? On ne sait pas." La SNCF a annoncé en août un plan d'économies de 100 millions d'euros pour faire face au ralentissement économique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
assouan Publication: 5 octobre 2008 Partager Publication: 5 octobre 2008 Analyse à chaud (qui méritera réflexion) : on mélange sans scrupules les résultats de "branche" pour Transport et Logistique (Fret Sncf et autres petites boites genre Geodis hum) et les résultats "purs Sncf" comme Vfe et Ter... Allez vous y retrouver... On pourrait pourtant, dans la branche "voyageurs" parler aussi des résultats de Keolis au hasard ! Pffff Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Publication: 6 octobre 2008 Partager Publication: 6 octobre 2008 (modifié) Analyse à chaud (qui méritera réflexion) : on mélange sans scrupules les résultats de "branche" pour Transport et Logistique (Fret Sncf et autres petites boites genre Geodis hum) et les résultats "purs Sncf" comme Vfe et Ter... Allez vous y retrouver... On pourrait pourtant, dans la branche "voyageurs" parler aussi des résultats de Keolis au hasard ! Pffff exact, de plus ne pas reconnaitre que la désindustrialisation de la France est la cause principale du recul du Fret va devenir un euphémisme (où sont les grandes usines? les bassins miniers ? les hinterland de nos ports?). L'opportunité de rappeler la commande record de TGV prévue dans les plans d'avant crise me semble un appel du pied à G.Pépy pour qu'il annonce quelque chose. Pour l'insant, sur l'AGV, on est pas le premier (NTV italien) et c'est nouveau: qu'elles sont les plans rue du cdt chuchote?. Maintenant, avec la fin des 35h, des RTT, qu'elle va être les taux de remplissage des TGV les week-end? reviendra-t-on à la classique période de pointe vendredi 18h00/dimanche soir au lieu du vendredi/lundi (plus besoin de nouvelles rames...) Maintenant avec les annonces d'une crise, qu'elles vont être lesfuturs déplacements professionnels? moins de commandes, moins de salariés, moins de réunions, moins de TGV? 2009 ne va pas être amusant et le pire c'est qu'en temps d'incertitude, c'est pas le moment de faire de grosse restructuration; sauf à acheter pas cher des actions DB qui vont arriver au plus mauvais moment en bourse (des fadas!) Modifié 6 octobre 2008 par 2D2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
SATANAS Publication: 6 octobre 2008 Partager Publication: 6 octobre 2008 selon les dirigeants de l'entreprise réunis cette semaine à Megève. Mais ils ont que ça faire que de se réunir dans des camps de vacances ? y'avait déjà de la neige au moins la bas ? mdrmdr Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
SATANAS Publication: 6 octobre 2008 Partager Publication: 6 octobre 2008 (modifié) exact, de plus ne pas reconnaitre que la désindustrialisation de la France est la cause principale du recul du Fret va devenir un euphémisme (où sont les grandes usines? les bassins miniers ? les hinterland de nos ports?). Ça c'est un problème nationale, j'ai jamais vu un embranchement ferroviaire fret sur des bâtiments du tertiaire...c'est aussi ça qui fait la différence avec l'Allemagne qui reste un pays de production industriel, et ce même si il y a eu des grosses réformes... Modifié 6 octobre 2008 par SATANAS Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rail cassé Publication: 7 octobre 2008 Partager Publication: 7 octobre 2008 Salut, La gestion par activités emplifie ce phénomène. Vite le retour de l'entreprise intégrée ( pour ne pas reprendre les idées de certains ) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DavidKorner Publication: 8 octobre 2008 Partager Publication: 8 octobre 2008 Il faut relativiser la "désindustrialisation" de la France. Ma famille travaille dans sa majorité dans l'industrie mais l'INSEE considère une partie comme membre de secteur "tertiaire" car intérimaire, par exemple. Bien sur, le chômage et les suppressions d'emplois ont frappés durement le secteur (ex : mines) mais constitue 20.6 % du PIB, emploi directement 1 salarié sur 4 etc. En tout cas, je ne pense pas que le projet de la direction de l'entreprise de faire rouler des trains de FRET d'ici à la Chine soit une mauvaise idée, vu le nombre colossal d'importations qui empruntent la mer et l'air. La SNCF a des atouts pour se positionner sur se créneau et être efficace, surtout si la SNCF le fait en coopération étroite avec des opérateurs comme les chemins de fer russes. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Publication: 8 octobre 2008 Partager Publication: 8 octobre 2008 Il faut relativiser la "désindustrialisation" de la France. Ma famille travaille dans sa majorité dans l'industrie mais l'INSEE considère une partie comme membre de secteur "tertiaire" car intérimaire, par exemple. Bien sur, le chômage et les suppressions d'emplois ont frappés durement le secteur (ex : mines) mais constitue 20.6 % du PIB, emploi directement 1 salarié sur 4 etc. la france industrielle des années 1970 est morte et les nombreuses PME et usines ont disparu; d'où viennent les frigos, les autos, les machines outils? beaucoup plus d'importations que du 100% made in France; En tout cas, je ne pense pas que le projet de la direction de l'entreprise de faire rouler des trains de FRET d'ici à la Chine soit une mauvaise idée, vu le nombre colossal d'importations qui empruntent la mer et l'air. La SNCF a des atouts pour se positionner sur se créneau et être efficace, surtout si la SNCF le fait en coopération étroite avec des opérateurs comme les chemins de fer russes. trop tard pour la SNCF: c'est la DB et Schenker qui ont organisé le train Chine-Russie-Allemagne. C'était perdu d'avance de part notre position géographique trop à l'ouest et devant passer par l'Allemagne; même en gestation, on aurait été grillé par les allemands qui auraient repris le dossier plus efficacement. De plus Geodis n' a pas la taille mondiale de Shenker; Pepy l'a bien compris en rachetant quelques opérateurs logistiques à l'Est pour fortifier Geodis (et la sncf par ricochet). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DavidKorner Publication: 8 octobre 2008 Partager Publication: 8 octobre 2008 (modifié) Les usines, y en a partout, juste à côté de chez moi comme partout d'ailleurs en France pour peu qu'on sorte des centres-villes. A côté de chez moi, il y a une cimenterie, Renault est à quelques stations RER, un port autonome immense juste par dela la rue, des sous-traitants de PSA pullulent. Bien sur, le discours dominant veut convaincre jusqu'au ouvriers eux-mêmes qu'ils n'existent plus. Un discours qui s'inscrit dans une volonté d'écraser, d'effacer les milieux populaires et les priver même de leur fierté d'exister, d'être membre de la classe ouvrière. C'est pas parce que Sarkozy dit qu'il n'y a pas d'ouvriers ou qu'ils ont "disparu" que c'est vrai. D'ailleurs, l'acceuil qui lui a été réservé par les travailleurs de Renault-Sandouville le lui a rappellé. Par ailleurs, j'y ai travaillé en usine, juste avant d'embaucher à la SNCF. Le discours comme quoi l'industrie n'existe plus n'est que baliverne des milieux dirigeants. Quant aux projets de faire rouler des trains France-Chine, le projet semble désormais en marche et envisageable à l'horizon 2012-2015, selon la direction. Tant mieux. Sur ce point, je ne pense pas que la direction ait tort. Modifié 13 février 2009 par DavidKorner Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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