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Le Web des Cheminots

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Source : Metro

Date : 20/10/2008

Bonne nouvelle pour quelque 3 300 voyageurs : la ligne de TER entre Arènes et Colomiers rouvre samedi, après un mois de travaux. En piteux état, trois kilomètres de voies ont été entièrement renouvelés, et huit passages à niveau ont été remis à neuf.

C’était la phase du chantier la plus sensible car située en zone ur­baine”, note Sté­phane Cour­sier, directeur ré­gional de la SNCF. Le reste des travaux concerne le tronçon Colo­miers-Auch, qui n’ou­vrira définitivement que fin janvier. D’ici là, des cars de substitution sont mis en place pour les usagers. “On va achever la réfection de cette ligne alors qu’on débattait de sa fermeture il y a encore quelques années", se réjouit Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées, qui a précisé que le montant des investissements s’élevait à 32 millions d’euros.

Aujourd’hui, c’est l’une des lignes les plus fréquentées du réseau régional.”Son trafic a en effet été multiplié par trois en quatre ans, ce qui engendre des problèmes de capacité. A l’issue du renouvellement de la ligne, le rallongement des rames pourrait bien devenir une option pour la SNCF". “Il faudrait aussi ajouter plus de moyens humains afin que les absents soient remplacés par exemple", propose pour sa part Guil­laume Cohen, président de l’association d’usagers "Il y a une vie après Colo­miers". "Cela permettrait également d’éviter les nombreux retards.”

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  • 2 années plus tard...

De nouveaux travaux commencent sur Toulouse St Sulpice:

http://www.ladepeche.fr/article/2010/11/03/940330-Le-doublement-de-la-voie-ferree-Toulouse-Saint-Sulpice-commence.html#xtor=EPR-1

Le Plan rail se poursuit. Réseau Ferré de France vient d'attribuer à Eiffage le premier marché de doublement partiel de la voie ferrée entre Toulouse et Saint-Sulpice.

Le fameux Plan rail qui court jusqu'en 2 013 avance lentement et sûrement. 800 millions d'euros ont été réservés par la Région Midi-Pyrénées, l'État, l'Europe et Réseau ferré de France (RFF) pour remettre en état la ligne ferroviaire entre Toulouse et Figeac. Après le tronçon de ligne unique Tessonnières-Capdenac réalisé cet été (5 mois de travaux pour un coût de 71 millions d'euros), RFF poursuit sa route. L'appel d'offres, lancé en mars pour le marché de génie civil sur le premier secteur de doublement de la voie ferrée entre Toulouse et le tunnel de Campmas (commune de Castelmaurou), vient d'être attribué pour un montant de 20 millions d'euros environ. Eiffage travaux publics en est le mandataire. Le deuxième marché concernant le tronçon Montastruc-Saint-Sulpice (8 km doublés) sera attribué dans les prochaines semaines.

18 KM DE VOIE NEUVES

Ce gros marché de 200 millions d'euros portera sur la réalisation des terrassements et des ouvrages d'art en vue du doublement de la voie ferrée jusqu'à Campmas. Ainsi, au cours de l'année 2011, plus de 10 km de terrassements seront réalisés, 13 ponts-rails doublés, trois ponts routes construits ainsi que des murs de soutènement et antibuit. Ces travaux, commencés en janvier 2011, s'achèveront à l'automne de la même année. En raison d'une forte activité de mai à septembre, la ligne sera fermée à la circulation.

« Une étape essentielle vient d'être franchie pour le doublement de la voie entre Toulouse et Saint-Sulpice. C'est l'opération la plus spectaculaire du Plan rail, initié par la Région », explique-t-on à RFF. Au total, entre 2011 et 2013, ce seront 18 km de voies neuves qui seront posées, 20 ponts rails doublés, 5 ponts routes reconstruits, 30 000 traverses en béton posées. RFF, le maître d'ouvrage, s'engage aussi à employer des personnes en situation d'exclusion pour compléter ses effectifs sur les chantiers.

Le chiffre : 18

km > voies ferrées. Après l'attribution des deux marchés, ce seront 18 km de voies neuves qui seront posées entre Toulouse et Saint-Sulpice. Le deuxième morceau du doublement s'effectuera entre Montastruc-la-Conseillère et Saint-Sulpice sur un tronçon de 8 km.

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  • 3 semaines plus tard...

Après la réouverture des lignes Capdenac - Brive et Capdenac - Aurillac, de nouveaux travaux sur le "quard nord est" en Midi Pyrénées :

http://telechargement.ter-sncf.com/Images/Midi_Pyrenees/Tridion/LETTRE_CLIENT_TRAVAUX_envoy%C3%A9e_en_dec_2010_tcm-25-55733_20101130_1726.pdf

Pour résumer, la voie va être partiellement doublée entre Toulouse et St Sulpice, cela en 3 étapes, en 2011, 2012, et 2013, avec fermeture de la ligne pendant 4 mois à chaque fois.

A noter aussi fermeture de la ligne de l'Ariège à partir d'Avril pour des gros travaux aussi.

Egalement à partir de septembre, sur la ligne Toulouse > Narbonne, l'IPCS jusqu'à Castelnaudary au lieu de Villefranche.

Pour finir (message à destination de BB4100...), à partir de dimanche 12 : mise en service d'un PIPC à Boussens, avec modernisation des signaux (terminés les signaux mécaniques), fermeture du poste du Fourc, et ajout d'une aiguille permettant de faire Voie 1 > Voie 4 pour faire des Toulouse - Boussens. Sur la même ligne, le poste d'Empalot sera télécommandé depuis Toulouse.

Nico

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  • 2 mois plus tard...

La Dépêche du Midi - le 02/02/2011 10:21

2011, une année charnière pour RFF et Midi-Pyrénées. Le tracé de la LGV Bordeaux-Toulouse et l'avenir de la liaison Toulouse-Narbonne sont les deux plats de résistance. Mais il y a aussi la question posée de l'avenir de la gare Matabiau qui commence à agiter singulièrement les esprits. Plusieurs études prospectives sont en cours. 2011 verra également l'arrivée du tout premier Opérateur ferroviaire de proximité décidé à relancer le trafic marchandise là où le train ne passe plus…

C'est sans conteste une année charnière, celle qui verra la définition du tracé de la LGV Bordeaux-Toulouse ; celle aussi qui laissera poindre le meilleur scénario sur une ligne Toulouse-Narbonne appelée à être, soit aménagée et modernisée, soit reconvertie en grande vitesse. A ces deux grands dossiers qui occupent le devant de la scène ferroviaire, s'ajoute la poursuite du plan Rail 2007-2013 qui mobilise le budget régional.

Une année riche donc, où Réseau Ferré de France (RFF) maintiendra un « haut niveau d'investissement » de 167 millions d'euros, inférieur toutefois aux 211 millions qui avaient été consacrés l'an passé à l'ensemble des chantiers. C'est environ 5 % du budget que consacre RFF à l'entretien du réseau national.

Plusieurs opérations seront conduites cette année, toujours en duo avec la Région, autorité organisatrice des transports avec les TER. Seront mis en œuvre les travaux de renouvellement de la ligne Castelsarrasin-Beaumont-de-Lomagne, destinée au fret. Le Plan rail, qui représente au global 820 millions d'euros, dont la moitié à la charge de la Région, suit son cours cette année avec la modernisation des voies Portet-Tarascon et Saint Sulpice-Tessonières, et avec le doublement partiel de Toulouse-Saint Sulpice, longtemps considérée comme la voix la plus chargée de France.

Autre chantier dans les tuyaux, le cadencement qui vise à faire circuler les trains aux mêmes horaires tout au long de la journée pour donner plus d'efficacité aux correspondances. En 2003, Midi-Pyrénées avait été la première région de France à cadencer ses TER, un fonctionnement déjà effectif sur Toulouse-Auch et Toulouse-Latour-de-Carol.

Autre volet et non des moindres, l'arrivée d'un opérateur de fret de proximité. Le sud de la France devrait voir circuler d'ici la fin de l'année les premiers trains privés. Sur les rangs, la société Agenia, qui veut assurer à ses clients une interconnexion aux grands axes ferroviaires et aux ports. Selon RFF qui suit le projet, c'est le tout premier de cette ampleur en France.

Pour relancer le marché du fret, ces OFP constituent bien la solution durable pour le transport de granulats par exemple. Un train de 800 tonnes, c'est l'équivalent de 40 camions sur les routes. Agenia, dont l'actionnariat est composé des sociétés Egenie (travaux de voie) et des transports Denjean, prépare sa révolution en 2011. Et l'exemple pourrait bien être rapidement suivi.

Le chiffre : 28 milliards d'euros > endettement. RFF reconnaît être dans « une trajectoire financière pas très bonne. », du fait notamment des baisses de subventions d'État. Ce constat intervient à l'heure où se pose la question des financements, l'État étant moins que jamais en mesure de tout prendre à sa charge. Une vingtaine de projets de LGV doivent être lancés avant ou après 2020 en France. Multiplier les lignes relève de la quadrature du cercle à l'heure où l'entretien des voies se révèle déjà très compliqué.

LGV: du fuseau au tracé

Grand projet Sud-Ouest (GPSO) : année 2011 décisive.

Le GPSO, c'est l'appellation générique de la ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne. Avec plus de 400 km de ligne nouvelle, ce projet est le plus important jamais étudié par Réseau ferré de France. Cette année, on passera de la notion de fuseau large de 1 000 mètres à celle de tracé définitif sur une emprise, cette fois, de 80 à 100 mètres. « On est pied au plancher dans ce dossier même si tout semble aller lentement. Le planning reste inchangé. On prévoit une approbation ministérielle du tracé fin 2011 et une mise en service en 2020 », précise le patron de RFF dans la région.

En 2010, avait été validé par l'État le fuseau qui devait être emprunté par la future ligne à grande vitesse. En septembre 2010, Jean-Louis Borloo avait demandé à RFF une étude actuellement en cours pour une variante du fuseau D plus proche de l'autoroute A62 dans sa partie Sud, de Campsas à Toulouse. Une solution défendue au demeurant par l'Union pour la sauvegarde des villages.

On connaîtra le futur tracé à la fin de cette année. La décision ministérielle interviendra début 2012. Suivra dans la foulée la préparation du dossier d'enquête publique programmée pour 2013, la déclaration d'utilité publique n'intervenant elle-même qu'en 2014.

Quant à la ligne à grande vitesse, elle ne sera pas mise en service avant 2020.

Gare Matabiau. « ça finira par coincer »

« Si tout le trafic converge à terme à Matabiau, ça finira par coincer… », reconnaît Christian Dubost. Mais, pour le directeur de RFF, la cause de la saturation à terme de la gare toulousaine ne sera pas le TGV mais bien le TER. ça roulera pour l'échéance 2020/2025, mais après ? C'est toute la réflexion qui commence à germer. Pour soulager Matabiau, Christian Dubost évoque l'idée d'ouvrir des gares satellites à Toulouse pour désengorger le trafic des trains régionaux. Pourquoi ne pas faire arrêter les trains dans les gares annexes de Saint-Agne, Montaudran, les Arènes… pour délester la gare principale ? « La question est posée. Il y a sûrement des solutions. Donnons-nous le temps de réfléchir », plaide RFF. Les usagers de ces gares pourraient être les voyageurs pendulaires qui travaillent à Toulouse, mais n'ont pas besoin de rejoindre Matabiau, préférant un nœud de transport urbain périphérique. Une gare pourrait également voir le jour dans le Sud-est toulousain, dont l'intérêt dépend aussi de la future voie à grande vitesse Toulouse-Narbonne.

À Toulouse-Matabiau, le trafic journalier est de 30 000 voyageurs, dont 4 000 aux heures de pointe. On compte 400 circulations quotidiennes voyageurs et fret. Avec la mise en service du quai 6 et de deux nouvelles voies en 2009, ce trafic s'est encore accru. Des études ont confirmé l'intérêt de faire fonctionner la gare en trois blocs distincts en fonction des zones géographiques desservies. Le bloc central pour les axes Agen, Cahors-Brive et Castelnaudary, un bloc Quart Nord-Est pour Mazamet, Rodez et Figeac et un bloc Quart Sud-Ouest pour Auch, Tarbes et Latour-de-Carol. 30 M€ seront consacrés à cet aménagement.

Toulouse-Narbonne : les scénarios

« On dit de manière sympathique que Toulouse-Narbonne verra le jour en 2025. Mais ce sera sans doute après… », prévient Christian Dubost.

Ligne nouvelle ou modernisation de la voie existante ? Le débat trouvera une réponse cette année. La LTN (Liaison Toulouse-Narbonne) fait partie du programme supplémentaire de 2 500 km de lignes nouvelles à grande vitesse né du Grenelle de l'Environnement. Est engagée en ce moment jusqu'à l'automne 2011 la phase 2 des études préalables au Débat public pour 1,3 M€. Trois familles de scénarios s'opposent : la première s'intéresse à la réalisation d'une ligne nouvelle circulable à 320 km/h et reliée à la future ligne Montpellier-Perpignan. Cette voie permettrait de gagner 30 minutes sur le temps actuel. Deuxième scénario : des aménagements lourds sur la ligne actuelle autorisant des pointes à 220 km/h (gain de temps de 10 minutes). Un troisième scénario combine sections de lignes nouvelles et aménagements de l'infrastructure présente (gain de temps : 15 à 20 minutes).

L'axe Toulouse-Narbonne concerne directement deux régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon à forte croissance économique et démographique. Le nombre d'habitants devrait augmenter de 22 à 32 %. Le scénario d'une future LGV semble recueillir l'aval des intervenants.

Un colloque sur la TCP

Le lobbying en faveur du projet de Traversée centrale des Pyrénées (TCP) se transporte aujourd'hui à Paris à l'occasion d'un colloque international. Pour Valérie Cormier, directrice d'EuroSud Transport, « il s'agit de montrer la masse de soutiens dont s'entoure ce projet méconnu des Français ». Parmi les sponsors, figurent, entre autres, de grands bureaux d'ingénierie. Inscrite au Schéma international des infrastructures de transports, la TCP est régie par le GIE « Transpirenaica Traversia Central del Pireneo » qui se réunit lui-même aujourd'hui à Paris. En espérant faire avancer enfin ce dossier.

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  • 1 mois plus tard...

Ligne Portet-Tarascon : début des travaux aujourd'hui

Les travaux de rénovation de la ligne SNCF Portet-Tarascon débutent, ils vont durer jusqu'au début juillet. Des réunions d'information publiques ont eu lieu avec les riverains, les associations et les élus. Un système optimisé de récupération des déchets sera mis en place pour laisser propres les environs des travaux. Les ballasts seront arrosés pour éviter la dispersion de poussières en période sèche.

Des passages à niveau seront fermés temporairement (des pancartes indiquent les dates). Le transport par camions des matériaux lourds sera limité pour ne pas perturber la circulation routière. En ce qui concerne les voyageurs, il y aura deux périodes d'interruption de trafic avec mise en place d'un transport de substitution par autocars. Du 1er avril au 15 mai, les liaisons ferroviaires TER seront assurées entre Toulouse et Portet-Saint-Simon (prolongement jusqu'à Muret). De Portet à Latour-de-Carol, les liaisons seront assurées par bus. Du 16 mai au 30 juin, les liaisons ferroviaires TER seront assurées entre Toulouse et Pamiers. À partir de Pamiers, il y aura des liaisons par bus jusqu'à Latour-de-Carol.

Des informations sur les travaux et la fermeture de ligne seront diffusées par affichage dans les gares, par envoi postal de mailings, par envoi de SMS aux clients abonnés, par informations dans les mairies, lycées et entreprises, via un site Internet dédié (www.transports.midipyrenees.fr).

Tarifs : 20% de réduction

Le conseil régional et la SNCF ont décidé d'accorder une réduction de 20% sur les abonnements TER (actifs et étudiants), valable pendant la durée des travaux. La capacité des autocars sera adaptée au nombre habituel de voyageurs. Chaque train est remplacé par un autocar. La prise en charge des handicapés est assurée. Les vélos ne sont pas acceptés dans les autocars.

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Sinon hier le controleur me rapportait que les voyageurs abonnés délaisserait les cars pour s'organiser en co-voiturage, car ils en avaient marre des fermetures de lignes pour travaux, et qu'ils ne reviendraient pas au TER en juillet...

Et dans un mois va être fermée la portion Tououse - St Sulpice pour 4 mois et demi, et cela sur 3 ans de suite, pour doubler la voie.

Là aussi les abonnés risquent de ne pas revenir...

Nico

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Pour finir (message à destination de BB4100...), à partir de dimanche 12 : mise en service d'un PIPC à Boussens, avec modernisation des signaux (terminés les signaux mécaniques),

J'étais au courant depuis longtemps, j'ai même fait des pieds et des mains pour sauvegarder au moins un exemplaire entier, mais j'ai eu l'impression de me heurter à un mur...

Ensuite, il aurait peut être été plus judicieux de faire des navettes jusqu'à Montréjeau où les installations existent pour garer les trains avec 4 voies à quai et surtout un bassin de population assez important.

Quant aux fermetures totales de lignes, ça m'a toujours paru être une hérésie. Un laisse pourrir pendant 50 ans et on met le paquet d'un coup, se foutant bien du confort des usagers durant les travaux et de toutes les conséquences qui en découlent.

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J'étais au courant depuis longtemps, j'ai même fait des pieds et des mains pour sauvegarder au moins un exemplaire entier, mais j'ai eu l'impression de me heurter à un mur...

Ensuite, il aurait peut être été plus judicieux de faire des navettes jusqu'à Montréjeau où les installations existent pour garer les trains avec 4 voies à quai et surtout un bassin de population assez important.

Quant aux fermetures totales de lignes, ça m'a toujours paru être une hérésie. Un laisse pourrir pendant 50 ans et on met le paquet d'un coup, se foutant bien du confort des usagers durant les travaux et de toutes les conséquences qui en découlent.

Surtout si ça se passe comme le RVB sur Auch, prendre une entreprise étrangère low cost qui abandonne les travaux en cours de route, faire du bricolage le temps d'en trouver une autre, et au final ça coute plus cher...

Il y a toujours des origine/terminus Montréjeau, en heure de pointe seulement, les Boussens sont en plus ; et ça roule au bloc (BM) en heure de pointe, impossible de rajouter des trains.

Précision : depuis décembre, dans toutes les gares on part sans chef de service, de Toulouse à Tarbes, idem de Toulouse à Carcassonne (sauf Castelnaudary). Ca fait vraiment bizarre (pour pas dire pire)...

Sinon, depuis hier, le poste d'Empalot a fermé et est télécommandé depuis le P6 de Toulouse, encore un...

Pour la ligne de l'Ariège, faute de finances, le BAPR qui devait être installé entre Foix et Ax (le seul bout restant en BM), ne sera pas fait cette année, et probablement pas l'année prochaine non plus.

Nico

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Et voici le gros chantier de l'année de la région :

Train Toulouse-Saint-Sulpice. Deux chantiers sur les rails

Du 2 mai au 18 septembre, les trains seront remplacés par des bus, dans le cadre du doublement de Toulouse-Saint-Sulpice ainsi que de travaux jusqu'à Tessonnières. Les usagers sont conviés à des rencontres.

Tant pour la ligne de Mazamet que celle d'Albi, les usagers du rail n'ont pas fini de… prendre le bus. Du lundi 2 mai au dimanche 18 septembre 2011, la circulation des trains sera interrompue. Un changement que la SNCF, Réseau ferré de France et le Conseil régional expliqueront de vive voix, à partir d'aujourd'hui aux voyageurs lors de petits-déjeuners dans les gares tarnaises (voir encadré). Les clients ne subiront pas ces désagréments pour rien. C'est la contrepartie inévitable « d'un beau projet pour l'avenir du chemin de fer dans le Nord-Est de Midi-Pyrénées, un mode de transports collectifs incontournable à une époque où le prix du baril de pétrole augmente », dit Vincent Bouvier, chargé du projet Nord-Est à RFF. Il fait allusion au Plan rail de la région, dont le chantier phare démarre, à savoir le doublement de la ligne Toulouse-Saint-Sulpice. « Même s'il n'est que partiel sur 18 km - les neuf kilomètres entre les tunnels de Campmas et de Seilhan restent dans un premier temps à voie unique -, ce doublement va augmenter considérablement la fiabilité du service. Le trafic ferroviaire s'écoulera mieux », anticipe Vincent Bouvier.

Pendant quatre mois et demi, profitant de l'interruption du trafic sur la voie rendue libre, les entreprises vont doubler 13 ponts-rails et reconstruire pour les élargir trois ponts-routes, réaliser les terrassements et monter les murs de soutènement. Durant l'été 2012, les voies seront posées, avant la mise en place de la signalisation entre septembre et décembre 2013, date de la mise en service. D'autres rotations de bus sont à prévoir !

« Un bus à chaque horaire »

Pour limiter les fermetures de lignes, RFF rénovera en même temps que le doublement la voie entre Saint-Sulpice-Tessonnières. Plus de 10 km de rail, 20 000 traverses en béton et 40 000 tonnes de ballast seront changés, du 16 mai au 31 juillet 2011.

Le service de substitution sera conséquent, promet Philippe Blanquart, directeur de la communication de la SNCF : « Un horaire de train égalera un ou plusieurs bus. Il y aura des liaisons qui feront toutes les gares ainsi que des liaisons directes. Des bus pour la gare routière de Toulouse-Matabiau seront aussi alternés avec d'autres bus pour la station de métro des Argoulets. Une solution qui conduira plus vite dans le centre-ville de Toulouse, sans passer par les bouchons. »

Les intervenants ont choisi les étés 2011 et 2012 pour couper les lignes, « car à cette époque, il y a moins de liaisons domicile-travail et à la belle saison, c'est mieux pour terrasser », dit Vincent Bouvier. Quant à l'échelonnement du doublement sur trois ans entre 2011 et 2013, difficile de l'éviter : « Entre Aix et Marseille, on a fermé une ligne pendant deux ans. On ne pouvait pas faire pareil dans le Nord-Est de Midi-Pyrénées. »

Tour des gares

Ces petits-déjeuners en gare auront lieu ce lundi gare SNCF Albi ville 06 h 00/10 h 00 ; mardi 5 avril gare SNCF Saint-Sulpice 06 h 15/09 h45 ; mardi 5 avril gare SNCF Gaillac 16 h45/20 h 00 ; mercredi 6 avril gare SNCF Rabastens 06 h45/08 h30 ; jeudi 7 avril gare SNCF Montastruc 06 h00/09 h00 ; vendredi 8 avril, gare SNCF Lavaur 06 h00/09 h30 ; vendredi 8 avril gare SNCF Castres 12 h 45/19 h15 ; mardi 12 avril gare SNCF Montrabe 07 h 00/8 h30.

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  • 2 mois plus tard...

"Le Plan rail se poursuit. Réseau Ferré de France vient d'attribuer à Eiffage le premier marché de doublement partiel de la voie ferrée entre Toulouse et Saint-Sulpice.

Le fameux Plan rail qui court jusqu'en 2 013 avance lentement et sûrement. 800 millions d'euros ont été réservés par la Région Midi-Pyrénées, l'État, l'Europe et Réseau ferré de France (RFF) pour remettre en état la ligne ferroviaire entre Toulouse et Figeac. Après le tronçon de ligne unique Tessonnières-Capdenac réalisé cet été (5 mois de travaux pour un coût de 71 millions d'euros), RFF poursuit sa route. L'appel d'offres, lancé en mars pour le marché de génie civil sur le premier secteur de doublement de la voie ferrée entre Toulouse et le tunnel de Campmas (commune de Castelmaurou), vient d'être attribué pour un montant de 20 millions d'euros environ. Eiffage travaux publics en est le mandataire. Le deuxième marché concernant le tronçon Montastruc-Saint-Sulpice (8 km doublés)

sera attribué dans les prochaines semaines.

Ce gros marché de 200 millions d'euros portera sur la réalisation des terrassements et des ouvrages d'art en vue du doublement de la voie ferrée jusqu'à Campmas. Ainsi, au cours de l'année 2011, plus de 10 km de terrassements seront réalisés, 13 ponts-rails doublés, trois ponts routes construits ainsi que des murs de soutènement et antibuit. Ces travaux, commencés en janvier 2011, s'achèveront à l'automne de la même année. En raison d'une forte activité de mai à septembre, la ligne sera fermée à la circulation.

« Une étape essentielle vient d'être franchie pour le doublement de la voie entre Toulouse et Saint-Sulpice. C'est l'opération la plus spectaculaire du Plan rail, initié par la Région », explique-t-on à RFF. Au total, entre 2011 et 2013, ce seront 18 km de voies neuves qui seront posées, 20 ponts rails doublés, 5 ponts routes reconstruits, 30 000 traverses en béton posées. RFF, le maître d'ouvrage, s'engage aussi à employer des personnes en situation d'exclusion pour compléter ses effectifs sur les chantiers."

http://www.ladepeche.fr/article/2010/11 ... mence.html

http://www.ladepeche.fr/article/2010/09 ... ebute.html

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