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Religion : Danger ou pas !


Invité Gnafron 1er

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Invité Gnafron 1er

Appel commun à l’occasion de la journée de la laïcité du 9 décembre 2010

Nous, Organismes et Associations signataires,

au nom des principes et des engagements que nous partageons dans le cadre du respect, de la défense et de la promotion de la laïcité en France et dans le monde :

Rappelons

la Déclaration universelle des droits de l’Homme, et les instruments internationaux et régionaux des droits de l’Homme, en particulier la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union européenne, qui garantissent les libertés d’opinion, d’expression et de conviction ;

la laïcité qui est un principe intimement lié aux Droits de l’Homme et à la Démocratie ;

le principe constitutionnel français qui fixe que la République est démocratique, sociale et laïque, et qui assure la séparation des Eglises et de l’Etat, particulièrement dans le cadre de la loi de 1905 ;

qu’au moment où les inégalités économiques, sociales et culturelles sont trop criantes et s’accroissent, la laïcité, qui est le contraire de l’exclusion, permet de rassembler et de considérer chaque femme ou homme - d’où qu’il vienne, quelles que soient ses appartenances religieuses, philosophiques, politiques ... - comme un citoyen égal aux autres devant la loi.

Constatant le retour des revendications religieuses et identitaires dans le débat public, en ce début du XXIe siècle, dont les femmes sont les principales victimes ;

Etant convaincus que le respect de la laïcité contribue à l’égalité, au maintien, si menacé aujourd’hui, de la cohésion sociale, favorise la mixité sociale et peut ainsi redonner confiance à une jeunesse si malmenée par la société.

En ce jour anniversaire de la loi de 1905

• Nous nous déclarons, inquiets du recul de la laïcité, en particulier sous les pressions des revendications de tous les extrémismes identitaires et religieux, tendant à l’affaiblir dans les services publics par exemple ;

• Nous exprimons notre préoccupation devant le fait que, pour faire face à ces nouvelles demandes, les services sociaux et sanitaires, l’éducation nationale, le service national des armées, les lieux de détention, les communes (etc.), soient contraints, au prétexte de paix sociale, d’improviser des « arrangements » qui écornent sérieusement le principe de laïcité ;

• Nous refusons l’évolution vers la constitution de ghettos culturels et religieux, favorisant le communautarisme contraire aux valeurs égalitaires de notre pays ;

• Nous refusons le foisonnement des qualificatifs que certains voudraient accoler à la laïcité, dont le résultat est de l’affaiblir, sinon de réinterpréter ce qui, hier comme aujourd’hui, garantit la liberté de chacun de croire ou de ne pas croire, la liberté de conscience de chacune et de chacun, l’égalité des droits pour tous ;

• Nous dénonçons toute tentative de réduire ou de cantonner le principe de laïcité à la question de l’immigration et de l’intégration ;

• Nous refusons que le terme de laïcité soit récupéré par une quelconque idéologie politique, pour en faire l’objet d’un débat partisan qui menacerait la République.

En conséquence nous appelons nos concitoyens, les pouvoirs publics, le gouvernement, les élus d’aujourd’hui et ceux qui aspirent à le devenir demain, à s’impliquer dans la défense de cette laïcité, tant dans la vie politique nationale, que dans les instances internationales, afin de faire rayonner les trois principes fondateurs de Liberté-Egalité-Fraternité, ainsi que la laïcité et la solidarité, alors que des menaces pèsent sur la paix et le progrès social.

Fait à Paris, le 25 novembre 2010

Les signataires :

Grand Orient de France

Fédération Française Le Droit Humain

Ligue Internationale Contre le Racisme et l’Antisémitisme

Grande Loge Féminine de France

Centre d’Action Européenne Démocratique et Laïque

Grande Loge Traditionnelle et Symbolique Opéra

Grande Loge Féminine de Memphis Misraïm

Conseil National des Associations Familiales Laïques

Loge Nationale Française

Fédération Nationale des Délégués Départementaux de l’Education Nationale

Grande Loge Mixte Universelle

Association Solidarité Laïque

Grande Loge Mixte de France

SOS Racisme

Union des Familles Laïques

Comité Laïcité République

Association Le Chevalier de la Barre

Regards de Femmes

Ni Putes ni Soumises

Association EGALE

Association Laïcité-Liberté

Observatoire international de la laïcité

Association des Libres Penseurs de France

Arab Women’s Solidarity Association France

Association Libres Mariannes

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Brèves Infos...

Niqab au volant: PV annulé pour la femme de Lies Hebbadj

http://fr.news.yahoo.com/78/20101213/tfr-niqab-au-volant-pv-annul-pour-la-fem-9e39cb8.html

Le tribunal de police de Nantes relaxe Sandrine Mouleres qui avait conduit avec un voile.Lire la suite l'article

Le tribunal de police de Nantes a annulé lundi le PV dressé en avril pour port du niqab au volant à l'encontre d'une conductrice voilée qui en avait contesté le bien fondé aux côtés de son compagnon, l'épicier nantais Lies Hebbadj, déclenchant une polémique en plein débat de la loi sur le voile.

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Un licenciement pour port de voile dans une crèche validé

Reuters 17h

http://fr.news.yahoo.com/4/20101213/tts-france-justice-voile-ca02f96.html

Le conseil des prud'hommes de Mantes-la-Jolie (Yvelines) a validé lundi le licenciement d'une salariée d'une crèche privée fondé sur son refus d'ôter son voile islamique, a rapporté l'avocat de l'établissement.Lire la suite l'article

La juridiction a estimé que le principe de laïcité, en vigueur dans le service public scolaire, pouvait s'appliquer à un établissement comme cette crèche, "Baby Loup", dont le règlement intérieur impose la neutralité religieuse.

Les prud'hommes estiment que les employeurs étaient juridiquement fondés à licencier en 2008 pour "insubordination caractérisée" Fatima Afif. Cette dernière demandait 80.000 euros de dommages et intérêts.

"C'est une pierre rajoutée à l'édifice de la laïcité, c'est une immense victoire pour tous les républicains, c'est une décision à portée générale qui permettra à toute entreprise privée de faire le choix de la laïcité", a dit à Reuters Me Richard Malka.

La plaignante peut faire appel et le dossier, compte tenu du problème de principe qu'il pose, pourrait remonter encore plus haut, jusqu'à la Cour de cassation.

La France a banni en 2004 de toutes les écoles publiques les "signes religieux ostentatoires", donc le voile islamique mais aussi le crucifix, la kippa juive et le turban des Sikhs, entre autres. Cette mesure est critiquée par certaines autorités religieuses qui y voient une atteinte à la liberté religieuse.

Dans ce débat, le cas de "Baby Loup" est devenu emblématique et a amené des remous au sein de la Haute autorité pour la lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde).

Celle-ci a pris une délibération condamnant le licenciement, avant que son éphémère nouvelle présidente, Jeannette Bougrab, promette un nouveau débat, qui n'a pas eu lieu à ce jour.

Plusieurs personnalités, comme la philosophe Elisabeth Badinter, s'étaient exprimées en faveur de la crèche "Baby Loup" et avaient assisté à l'audience des prud'hommes en novembre.

Thierry Lévêque, édité par Gilles Trequesser

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Invité Gnafron 1er

Un licenciement pour port de voile dans une crèche validé

Reuters 17h

http://fr.news.yahoo.com/4/20101213/tts-france-justice-voile-ca02f96.html

Le conseil des prud'hommes de Mantes-la-Jolie (Yvelines) a validé lundi le licenciement d'une salariée d'une crèche privée fondé sur son refus d'ôter son voile islamique, a rapporté l'avocat de l'établissement.Lire la suite l'article

La juridiction a estimé que le principe de laïcité, en vigueur dans le service public scolaire, pouvait s'appliquer à un établissement comme cette crèche, "Baby Loup", dont le règlement intérieur impose la neutralité religieuse.

Les prud'hommes estiment que les employeurs étaient juridiquement fondés à licencier en 2008 pour "insubordination caractérisée" Fatima Afif. Cette dernière demandait 80.000 euros de dommages et intérêts.

"C'est une pierre rajoutée à l'édifice de la laïcité, c'est une immense victoire pour tous les républicains, c'est une décision à portée générale qui permettra à toute entreprise privée de faire le choix de la laïcité", a dit à Reuters Me Richard Malka.

La plaignante peut faire appel et le dossier, compte tenu du problème de principe qu'il pose, pourrait remonter encore plus haut, jusqu'à la Cour de cassation.

La France a banni en 2004 de toutes les écoles publiques les "signes religieux ostentatoires", donc le voile islamique mais aussi le crucifix, la kippa juive et le turban des Sikhs, entre autres. Cette mesure est critiquée par certaines autorités religieuses qui y voient une atteinte à la liberté religieuse.

Dans ce débat, le cas de "Baby Loup" est devenu emblématique et a amené des remous au sein de la Haute autorité pour la lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde).

Celle-ci a pris une délibération condamnant le licenciement, avant que son éphémère nouvelle présidente, Jeannette Bougrab, promette un nouveau débat, qui n'a pas eu lieu à ce jour.

Plusieurs personnalités, comme la philosophe Elisabeth Badinter, s'étaient exprimées en faveur de la crèche "Baby Loup" et avaient assisté à l'audience des prud'hommes en novembre.

Thierry Lévêque, édité par Gilles Trequesser

Bonne décision ....!

!

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au sein du travail !

mon avis ,oui danger !

surtout quand la hierarchie donne des avantages(temps pour prier,local,amenagement d horaire repas ) a certains pratiquant minoritaire (euh je suis pas facho moi!!)

car ca ne fait que renforcer l esprit xenophobe(qui n est parfois qu au depart que de la jalousie , fait que je concois ) de certains et peut creer des tensions !!

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Invité Gnafron 1er

Brèves Infos...

Niqab au volant: PV annulé pour la femme de Lies Hebbadj

http://fr.news.yahoo.com/78/20101213/tfr-niqab-au-volant-pv-annul-pour-la-fem-9e39cb8.html

Le tribunal de police de Nantes relaxe Sandrine Mouleres qui avait conduit avec un voile.Lire la suite l'article

Le tribunal de police de Nantes a annulé lundi le PV dressé en avril pour port du niqab au volant à l'encontre d'une conductrice voilée qui en avait contesté le bien fondé aux côtés de son compagnon, l'épicier nantais Lies Hebbadj, déclenchant une polémique en plein débat de la loi sur le voile.

NIQAB AU VOLANT:L’IMAM DE DRANCY DÉNONCE L’ANNULATION DU PV

« C’est une victoire pour les intégristes ». Le message qu’a fait passer ce mardi matin l’imam de Drancy, Hassen Chalghoumi, également président de la Conférence des imams de France est clair. Ce religieux modéré réagissait ce mardi matin sur France 2, à l’annulation hier du procès verbal infligé pour port du niqab au volant à l’encontre de Sandrine Mouleres en avril dernier. La jeune femme de 32 ans contestait devant le tribunal de police de Nantes (Loire-Atlantique) la contravention de 22 euros dressée alors qu’elle conduisait voilée de son niqab. Le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, avait par la suite menacé de déchoir l’époux de Sandrine Mouleres, Liès Hebbadj, de la nationalité française pour polygamie. Cette affaire avait provoqué une énorme polémique au moment même où le gouvernement cherchait à déposer son projet de loi interdisant le port du voile intégral dans les espaces publics.

« C’est un moyen de provocation » Hassen Chalghoumi a dénoncé « l’image sombre » de l’islam que donne le port du niqab, « ce n’est pas l’image de l’islam. On ne peut pas résumer quatorze siècles de Lumières et de savoir par un bout de tissu sur le visage, a-t-il poursuivi. C’est un moyen de provocation. » Interrogé sur les raisons du choix de certaines musulmanes de porter le voile intégral, l’imam a expliqué que selon lui, « l’ignorance de la religion musulmane et les problèmes sociaux » pouvaient en grande partie apporter des éléments de réponse à cette question. Il a également rappelé que contrairement à ce que le gouvernement avait pu annoncer en termes de pédagogie sur le terrain pour faire passer la loi interdisant le port intégral, il n’y en avait pas eu à sa connaissance. Hassen Chalghoumi avait subi les foudres des islamistes radicaux début 2009, lorsqu’il avait pris position contre le port du voile intégral. Il est aujourd’hui sous protection policière.

Florence Floux .Magazine "Elle"

Le 14/12/2010

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Invité Gnafron 1er

Le Point.fr -

L'évêque et "ses" radicaux

Comment l'ecclésiastique se retrouve aux prises avec une minorité traditionaliste agissante et bruyante.

Mgr Herbreteau croyait bien faire. L'évêque d'Agen voulait appliquer dans son diocèse le "Motu Proprio" de Benoît XVI, destiné à ramener les brebis traditionalistes dans le giron de l'Église. Las, le conciliant évêque s'est retrouvé la cible sur Internet de chrétiens extrémistes. Voici l'affaire. Mgr Hubert Herbreteau avait ouvert l'une des églises de sa ville, Saint-Pierre-de-Gaillard, pour des messes dites "en forme extraordinaire", c'est-à-dire suivant une liturgie antérieure à celle mise en place par la réforme de Vatican II.

Il avait accepté que ces cérémonies soient prises en charge par le traditionaliste institut du Christ Roi, dont des prêtres portent la bonne parole dans six diocèses du Sud-Ouest - Agen, Cahors, Bordeaux, Tulle, Limoges, Montauban. Mais un jour l'évêque s'est aperçu que l'un de ces prêtres dépassait le cadre de ses fonctions... "Il organisait dans des familles une catéchèse pour une trentaine d'enfants sans en référer au curé de la paroisse ni à moi-même, raconte Mgr Herbreteau. Je lui ai donc demandé d'arrêter. Et cela a provoqué un clash ! On a dit que j'avais chassé ce prêtre d'Agen, ce qui est faux : il est parti de lui-même. Comme les autres, les traditionalistes doivent obéir à leur évêque. Personne ne peut faire cavalier seul dans l'Église."

"Des catholiques étroits et agressifs"

L'affaire est symptomatique à plusieurs égards. Comme d'autres, l'évêque d'Agen doit composer avec une minorité intégriste faible en nombre mais très active. Qui utilise Internet pour amplifier ses prises de position. "On m'a accusé d'avoir mal accueilli ce prêtre, se souvient-il, là encore, c'est faux. On lui donnait même un demi-traitement pour venir simplement trois jours par semaine, on lui remboursait ses kilomètres et il avait droit à un logement gratuit. Vous appelez cela mal accueillir quelqu'un ?"

À Agen, comme ailleurs, ces chrétiens radicaux ne perdent pas une occasion de se signaler, comme en avril dernier, quand ils ont voulu s'opposer à la venue dans la ville de l'imam bordelais Tareq Oubrou pour une conférence. "C'est une librairie catholique, en collaboration avec la paroisse Sainte-Foy d'Agen, qui a pris cette initiative, indique Mgr Herbreteau. La salle paroissiale prévue au départ s'est avérée inappropriée. Des courants d'extrême droite ont montré leur hostilité. J'ai sollicité le soutien de la mairie et on a monté la rencontre dans un lieu plus grand. Il y a eu 300 personnes, je suis content de ce succès, car Tareq Oubrou est un grand intellectuel." Sous ses allures bonhommes, Mgr Herbreteau, Vendéen d'origine, n'est pas genre à se laisser impressionner. "Nous devons prendre en compte ces catholiques étroits, agressifs, qui se servent d'Internet comme caisse de résonance, dit-il. Mais leurs comportements ne doivent pas stériliser nos positions." Voilà qui est dit.

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Le PS s'exprime sur les rites musulmans dans la rue :

http://www.lepost.fr/article/2010/12/15/2341331_pour-le-ps-les-prieres-de-musulmans-dans-la-rue-ne-sont-pas-tolerables.html

Pour le PS, les prières de musulmans dans la rue ne sont "pas tolérables

Le porte-parole du PS, qui réagit aux propos de Marine Le Pen, demande que des lieux de culte soient mis à disposition.

"Par conviction laïque", Benoît Hamon a estimé mercredi sur RMC et BFM-TV que les prières de musulmans dans la rue constituaient "des situations qui ne sont pas tolérables beaucoup plus longtemps", prônant "une négociation avec un calendrier" dans le but de les faire cesser.

"Ce sont des situations qui ne sont pas tolérables beaucoup plus longtemps, on a une situation de tension avec les riverains et il faut trouver des solutions", a-t-il expliqué.

"Il faut arriver à une discussion, à une négociation avec un calendrier, un échéancier pour trouver des solutions en termes d'espaces dans lesquels les fidèles peuvent exercer leur culte", mais "pour libérer aussi l'espace public", a-t-il ajouté.

"Il n'y a aucune raison que la laïcité ne soit pas garantie", a-t-il insisté.

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Brèves Infos...

Niqab au volant: PV annulé pour la femme de Lies Hebbadj

http://fr.news.yahoo...em-9e39cb8.html

Le tribunal de police de Nantes relaxe Sandrine Mouleres qui avait conduit avec un voile.Lire la suite l'article

Le tribunal de police de Nantes a annulé lundi le PV dressé en avril pour port du niqab au volant à l'encontre d'une conductrice voilée qui en avait contesté le bien fondé aux côtés de son compagnon, l'épicier nantais Lies Hebbadj, déclenchant une polémique en plein débat de la loi sur le voile.

Batman conduit sa Batmobile tout masqué et on ne voit que ses yeux.... Idem pour Zorro sur son cheval Tornado: masqué aussi, et l'un comme l'autre non jamais eu d'accident.

La jurisprudence a parlé....

:Smiley_36: :Smiley_32:

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Invité Gnafron 1er

Batman conduit sa Batmobile tout masqué et on ne voit que ses yeux.... Idem pour Zorro sur son cheval Tornado: masqué aussi, et l'un comme l'autre non jamais eu d'accident.

La jurisprudence a parlé....

:Smiley_36::Smiley_32:

Tu oublies ....>les motards qui conduisent avec des casques parce que c'est obligé !

!

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le monde

Avortement : la Cour européenne des droits de l'homme condamne l'Irlande

LEMONDE.FR avec Reuters | 16.12.10 | 13h57

La CEDH a estimé illégal qu'une femme enceinte, en phase de rémission d'un cancer, n'ait pu faire valoir son droit à l'avortement. AP/ Christian Lutz

La Cour européenne des droits de l'homme a condamné jeudi 16 décembre l'Irlande pour le flou juridique entourant la question de l'avortement, qui n'est autorisé par aucune loi dans ce pays mais permis par la Constitution en cas de danger pour la vie de la mère. Elle n'a en revanche pas remis en question le droit de ce pays très catholique, l'un des plus restrictifs en la matière, à interdire l'interruption volontaire de grossesse dans les autres cas.

Modifié par jackv
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Invité Gnafron 1er

Tiens à l'approche des fêtes , une pensée pour nos curés .... !

Texte tellement vrai .

Chanson :Le curé

Le contrat de mariage d'un Curé :

Contrat de mariage du sieur Rémi Vinchon

Curé d'Herbisse, Diocese de Troies

Cejourd'hui dix-septieme jour du mois d'avril, l'an 1791, nous officiers municipaux de la commune d'Herbisse, district d'Arcy-sur-Aube. Nous nous sommes transportés chez M. le curé, à l'effet de lui représenter qu'il se tenoit des propos injurieux à sa réputation; que nous connoissions son civisme & ses vertus, & que c'étoit par cette raison que nous étions affligés de ce qui se débitoit à son désavantage.

M. le curé nous a répondu qu'il avoit toujours marché dans les sentiers de la vertu, & qu'il continueroit à suivre jusqu'a la mort les principes de moralité qui avoient toujours dirigé sa conduite; qu'a la vérité les bruits qui couroient n'étoient point faux mais qu'outre sa qualité de prêtre , il étoit homme & citoyen.

Ensuite il nous a présenté un contrat provisoire de mariage, du 11 mai 1790, conçu en ces termes:

Nous soussignés Rémi Vinchon, curé d'Herbisse, & Marie-Anne Puissaut, avons fait, du consentement de la veuve Puissaut sa mere, le contrat qui suit: moi Rémi Vinchon, d'une part, considérant qu'après le droit de propriété, celui de s'unir par le mariage est une des droits naturels et imprescriptibles de l'homme; mais connaissant , d'un autre côté, qu'il existe encore un obstacle qui semble s'opposer au mariage d'un prêtre, c'est que l'ancien régime à cet égard, n'est pas encore aboli, & que l'assemblée nationale n'a pas encore établi le mode à suivre pour jouir de ce droit inaliénable; cependant comme il est juste que la personne à laquelle un prêtre s'uniroit, se trouve, en attendant le décret de l'assemblée nationale, hors de toute surprise, en conséquence, moi Rémi Vinchon, curé d'Herbisse, m'oblige provisoirement & promet de donner à ladite Marie-Anne Puissaut 6000 liv. hypothéquées tant sur mes biens-meubles qu'immeubles, présens & à venir; d'autre part, Marie-Anne Puissaut voulant répondre à l'amitié que le sieur Rémi Vinchon, curé d'Herbisse, a pour elle, promet & s'oblige de demeurer irrévocablement avec lui comme bonne & fidèle épouse, en attendant la ratification du présent contrat, & se réserve de faire valoir ledit contrat provisoire de mariage, en tant que besoin sera.

Fait double entre nous ce 11 mai 1790, & ont signés les contractans, la mere de la contractante, & autres témoins.

Signé Marie-Anne Puissaut; Vinchon, curé; C. Richard; J.B. Richard; Joseph Puissaut; J.B. Puissaut.

Et ayant transcrit le présent contrat en tout son contenu, nous lui avons représenté, qu'il conviendroit peut-être d'éloigner la susdite; que l'opinion publique, quand même elle feroit erronée, méritoit des égards. Il nous a répondu que ce parti que nous lui proposions lui paraissoit raisonnable, & qu'il la placeroit dans quelque ville voisine sous peu de jours, d'autant plus que le terme de la susdite n'étoit éloigné que d'environ cinq à six semaines.

Après avoir délibéré sur la réquisition du procureur de la commune, avons arrêté que le présent procès-verbal seroit envoyé directement à l'assemblée nationale, cet objet nous paraissant de la plus grande importance, & regardant principalement la constitution.

Fait à Herbisse, ce 17 avril 1791.

Modifié par Gnafron 1er
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Invité Gnafron 1er

putain !!! je l'avais oubliée celle là ,ça doit etre une des rares dont j'apprécie le texte chez lui !

Comme quoi ....

Et le France ...non ?

Séguy l'a embrassé lors de leur rencontre à St Nazire (je crois ).... !

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Invité Gnafron 1er

Les origines du célibat des prêtres : question de fric !

En intro :cette chanson !

Initialement dans la religion hébraïque de l'époque classique (premier millénaire avant J.C.), les prêtres juifs du Temple de Jérusalem étaient mariés et devaient cependant s'abstenir de toutes relations sexuelles pendant leur « tour de service » au Temple qui durait un mois par an ; .

Mais le fait religieux en cause devint dépourvu de toute conséquence à partir de 70 après J.C, du fait de la destruction du Temple de Jérusalem par les armées romaines de Titus.

A partir du premier siècle ,les adeptes du Christianisme deviennent numériquement plus nombreux que le peuple juif et sont dirigés par des « Presbutéroï » (origine Grec du mot « prêtre »). Ils sont des bénévoles et mariés et pourvus d'un métier laïc.

Les temps barbares

De 500 après JC jusqu'au 10éme siècle l'Église se voit dotée de richesses somptueuses et de terres agricoles du fait des donations et legs divers. Ces biens rapportent un argent considérable du fait qu'ils sont loués à des exploitants agricoles qui paient parfois en nature (livraison de nourriture et boisson) ou bien en solides deniers.

Après le 10 éme siècle le dixième siècle .

On distingue dans l'église :

- les moines qui vivent en communauté

- les autres écclésiatisques sont immergés dans le reste de la population, et

vivent comme les autres .

Les séminaires n'existent pas, et les curés sont formés « sur le tas ». Et bien tous ces gens d'Église peuvent se marier. C'est que les places d'évêque et de curé se vendent tel une « charge » de notaire ou un « fond » de pharmacie de nos jours ...

La charge d'évêque s'achète auprès du Pape et celle de curé auprès de l'évêque correspondant. Le coût d'achat de la charge (plus fort, bien sur, pour celle d'évêque) est largement amorti par les revenus qui en découlent du fait des biens fonciers attachés au territoire dévolus à l'homme d'Église. Celui-ci vit de ces revenus.

Ce procédé en apparence peu moral (bien que conservé encore aujourd'hui en ce qui concerne les notaires et les huissiers) n'est que l'application au clergé du Droit féodal de l'époque qui prévoit que les fiefs et les titres de noblesse y afférant peuvent s'acquérir par voie financière.

Donc les titres de noblesse civils s'achetaient auprès du suzerain selon le principe du pyramidage féodal et le roi était en principe élus par les grands vassaux du royaume.

.

Un tournant du Droit féodal

Or un fait nouveau va se produire au cours du onzième siècle : les rois français tendent à rendre leur royauté héréditaire et en échange acceptent le principe de la dévolution héréditaire des titres de noblesse et des territoires y afférant.

Tout le monde y trouve son compte : le roi qui est désormais sûr de voir son fils chéri avoir « la bonne place » à son tour et les seigneurs qui bénéficient du même avantage, sans risque financier.

En effet chaque seigneur peut désormais garantir à son fils aîné mâle l'obtention postérieure de la place qui était celle de son père, au lieu de devoir l'acheter auprès du suzerain ... Et oui, les nobles et la famille royale française qui se targuent tant de leurs aïeux et de leur succession héréditaire qu'ils protègent avec force, n'ont obtenu cette hérédité que vers le onzième siècle ...

Donc, la noblesse d'Église qui doit appliquer le nouveau Droit féodal aurait dû, elle-aussi, assurer le transfert de ses titres (évêque et curé) par voie héréditaire au décès ou lors du renoncement du titulaire.

Tout va bien dans la noblesse civile, mais cela ne fait pas l'affaire du pape qui, lui, est élu à Rome et doit acheter chèrement les suffrages de ses cardinaux électeurs s'il veut « passer », lorsqu'il postule au « trône de St. Pierre » après la mort de son prédécesseur ...

Le pape élu se rattrape ensuite en vendant fort cher les charges d'évêque ; c'est lui et non le roi de France qui détient le droit de nommer les évêques !

Donc, il faut que le principe de la vente des « charges » religieuses épiscopales et de paroisse reste de règle, sinon le pape ne serait pas d'accord car subissant une terrible perte financière.

Or il détient le pouvoir terrible à l'époque d'excommunier le roi ... L'excommunication du roi entraînait l'autorisation pour ses sujets de ne plus lui obéir, c'est donc un châtiment effroyable et le roi de France redoute de contrer le pape !

Hors en France, il n'y a qu'un seul droit féodal garanti par l'épée du roi !

Un compromis « harmonieux »

Donc, la solution découle de source : le pape et le roi de France tombent d'accord pour faire en sorte que les fils de curés et d'évêques soit désormais des « bâtards » et ne puissent prétendre à hériter de leur père. En effet selon le Droit féodal, le bâtard n'avait droit à rien et ni le roi ni le pape ne se faisaient d'illusions sur la « continence » des hommes d'Église de l'époque.

Donc on a interdit le mariage des prêtres et des évêques pour que leurs fils soient des bâtards dépourvus de tout droit héréditaire.

L'opération canonique se déroule en deux temps :

-- 1123, sous le pontificat du Pape Calliste II : le premier Concile du Latran décrète que les mariages avec des hommes d'Église sont invalides.

-- 1139, sous le pontificat du Pape Innocent II : le second Concile du Latran confirme le décret du Concile précédent.

Donc tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles.

À noter un point de Droit religieux) important : c'est le célibat et non la « chasteté » qui fut imposé aux prêtres et évêques. La dite chasteté n'était de règle que dans les ordres monastiques .

Ainsi, les hommes d'Église conservent le droit d'avoir des concubines mais n'ont désormais plus le droit de faire reconnaître leur concubine comme épouse dans les registres paroissiaux .

En effet, le sexe n'est pas encore déclaré péché mortel à l'époque. Donc les prêtres et les évêques pouvaient forniquer comme ils voulaient, sachant que le produit éventuel de ces amours parallèles n'aurait pas « voix au chapitre » même si c'était un mâle. Il ne pourrait en aucune façon hériter de la charge paternelle et devrait alors trouver un autre « boulot »... À la mort du titulaire, cette charge resterait à vendre au bon profit de l'évêque et en finale au pape.

Les charges d'Église restaient ainsi toujours vendables au plus offrant sans pour autant déroger au Droit féodal du roi.

Modifié par Gnafron 1er
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voilà qui me réconcilierai (presque) avec les cathos :blink:

http://www.midilibre.com/articles/2010/12/19/A-LA-UNE-Les-moines-de-Puimisson-font-parler-d-eux-sur-internet-1486918.php5

http://www.dailymotion.com/video/xg1fz4_clipdub-de-batisseur-de-monastere_music#from=embed

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Invité Gnafron 1er

voilà qui me réconcilierai (presque) avec les cathos :blink:

http://www.midilibre.com/articles/2010/12/19/A-LA-UNE-Les-moines-de-Puimisson-font-parler-d-eux-sur-internet-1486918.php5

http://www.dailymotion.com/video/xg1fz4_clipdub-de-batisseur-de-monastere_music#from=embed

Ils fument en cachette ?

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Invité Gnafron 1er

Les Loubavitch = extrémistes juifs qui imposent le crâne rasé aux femme avec obligation de porter une perruque !

Le dico dit :

"Adeptes d'un mouvement juif antisioniste et ultra-orthodoxe né au début du XIXe s. dans la petite ville biélorusse de Lioubavitchi, et se réclamant du fondateur du hassidisme. (Implanté au début des années 1940 à Brooklyn, ce groupe mène, au niveau mondial, une lutte acharnée contre le judaïsme réformé.)"

Deux millions d'euros pour une communauté religieuse extrémiste !

PARIS, 20 déc 2010 (AFP) -

Les Loubavitch assurent que leurs crèches répondent aux critères légaux

Les crèches Loubavitch "répondent parfaitement aux critères légaux d'attribution de subventions", a assuré lundi le porte-parole du mouvement juif orthodoxe Beth Loubavitch après le vote de subventions par le Conseil de Paris contesté par deux élus du Parti de Gauche.

Deux millions d'euros ont été attribués à 14 crèches ou halte-garderies confessionnelles juives et les conseillers de Paris du PG, Danielle Simonnet et Alexis Corbière, ont "regretté" que ces subventions soient attribuées à des crèches "qui ne respectent pas la laïcité et les obligations de convention demandées pourtant par la ville elle-même".

Gilles Alayrac, élu du PRG avait de son côté déploré que ces crèches ne soient pas ouvertes le vendredi après-midi contrairement à la convention passée avec la Mairie. Ces élus avaient aussi déploré que ces crèches ne mettent pas à disposition des mairies d'arrondissement un quota de places.

Dans un communiqué, le Beth Loubavitch répond que "les enfants bénéficiant de nos services sont essentiellement issus de l'arrondissement, car nous sommes avant tout une structure de proximité".

"Le succès de nos structures et le professionnalisme de son personnel font que nos listes d'attente ne permettent pas de répondre favorablement à toutes les demandes, ce qui explique que nous sommes malheureusement obligés de refuser des enfants. Le manque de places disponibles en crèche dans notre ville est bien connu, nous faisons de notre mieux pour répondre aux demandes de nos concitoyens. Le fait qu'ils soient juifs ne devrait pas leur interdire l'accès à ce service nécessaire", dit-il encore.

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Et hop c'est reparti pour un tour...

L'affaire du mari polygame de Nantes prend un tour politique

La mise en cause du mari d'une conductrice voilée verbalisée le 2 avril à Nantes a pris un tour politique samedi, la gauche accusant le gouvernement d'instrumentaliser l'affaire sur fond de débat sur le port de la burqa.

La jeune femme ayant écopé d'une amende de 22 euros parce qu'elle conduisait vêtue d'un niqab - un voile intégral entraînant une "conduite dans des conditions non aisées" selon le procès-verbal qui lui a été dressé - avait médiatisé l'affaire en s'exprimant devant les caméras de télévision cette semaine, flanquée de son conjoint à Nantes.L'affaire a rebondi vendredi quand le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a annoncé soupçonner le mari de polygamie et de fraude aux aides sociales.

"Selon les informations dont je dispose, cet individu appartiendrait à la mouvance radicale du tabligh et vivrait en situation de polygamie, avec quatre femmes dont il aurait eu douze enfants. Au demeurant, chacune de ces femmes bénéficierait de l'allocation de parent isolé", a-t-il écrit dans un courrier adressé au ministre de l'Immigration, Eric Besson.

"Si ces faits étaient confirmés, l'intéressé pourrait être déchu de la nationalité française", ajoute-t-il.

Selon la chaîne i-Télé, l'homme âgé de 35 ans aurait entre quatre et sept femmes, des Françaises converties à l'islam, qui lui ont fait 12 enfants.

MAUVAIS GOUT

L'UMP a salué la fermeté de Brice Hortefeux mais la gauche a dénoncé des manoeuvres politiciennes.

Jean-Marc Ayrault, député-maire de Nantes et président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, a accusé le ministre de l'Intérieur de démagogie.

"Selon les informations que j'ai pu obtenir, cette situation n'est pas connue que de la semaine dernière, elle est connue depuis plusieurs mois, voire plusieurs années de la part des services de l'Etat, de la justice et des services sociaux, notamment de la Caisse d'allocations familiales", a-t-il dit sur France Info.

"Au moment où on veut débattre de (l'interdiction du port du voile intégral) dans la sérénité, j'ai l'impression qu'on est dans l'instrumentalisation".

Sur la même antenne, la secrétaire nationale du Parti communiste, Marie-George Buffet, a dénoncé une "opération politicienne du plus mauvais goût (...) qui fait le jeu des intégristes".

"Je vois les choses venir, on va multiplier les incidents par rapport à ces femmes et on va voir se réjouir des gens qui vont pousser le feu de l'intégrisme et de la radicalité (...) L'utilisation politicienne de tout cela peut nous mener très loin", a-t-elle ajouté.

L'UMP, par la voix de son porte-parole Frédéric Lefebvre, a au contraire salué la démarche du ministre de l'Intérieur.

"Elle exprime la nécessaire fermeté dont notre société doit faire preuve à l'encontre de ceux qui méprisent nos règles, détournent nos procédures et profitent de manière inqualifiable de l'hospitalité française", a-t-il affirmé dans un communiqué.

La députée Chantal Brunel, ancienne porte-parole du parti présidentiel, a demandé de son côté "un état des lieux département par département" des familles polygames afin de "permettre une analyse des prestations versées et éviter d'éventuels abus".

Selon un sondage diffusé samedi par Europe 1, seuls 33% des Français sont favorables à une interdiction totale du voile intégral comme le préconise le gouvernement .

Le président Nicolas Sarkozy et le Premier ministre François Fillon ont souhaité mercredi que le gouvernement présente en mai un projet de loi interdisant totalement le port du voile intégral dans l'espace public, en dépit de recommandations contraires du Conseil d'Etat.

Véronique Tison, édité par Jean-Loup Fiévet

Niqab au volant : fin de procédure

A lire ce matin dans Presse Océan. Le parquet de Nantes n'engagera pas de pourvoi en cassation dans l'affaire du niqab au volant. Il ne contestera donc pas la relaxe de Sandrine Moulères prononcée le 13 décembre dernier par le tribunal de police de Nantes. Le juge avait alors annulé le PV à 22 € dressé, en avril, à la conductrice voilée pour « conduite dans des conditions non aisées ».

Presse-Océan

http://www.nantes.ma...630796_actu.Htm

Le procureur de Nantes a renoncé à se pourvoir en cassation dans l'affaire dite du « niqab au volant ». Au printemps, une jeune nantaise qui conduisait voilée avait été verbalisée pour « conduite non-aisée ».

La semaine dernière, le tribunal de police avait annulé le PV, estimant que le voile intégral n'entraînait pas de danger. Un « appel » classique du procureur était juridiquement impossible dans le cas d'une contravention. Seule la voie de la cassation lui était ouverte s'il avait voulu contester la décision du tribunal.

Mais pour justifier un pourvoi devant la Cour, il aurait fallu démontrer que la loi avait été violée par le juge de proximité, ce qui n'était pas le cas. Le PV est donc définitivement annulé.

Le procureur de Nantes a renoncé à se pourvoir en cassation dans l'affaire dite du « niqab au volant ». Au printemps, une jeune nantaise qui conduisait voilée avait été verbalisée pour « conduite non-aisée ». La semaine dernière, le tribunal de police avait annulé le PV, estimant que le voile intégral n'entraînait pas de danger. Un « appel » classique du procureur était juridiquement impossible dans le cas d'une contravention. Seule la voie de la cassation lui était ouverte s'il avait voulu contester la décision du tribunal. Mais pour justifier un pourvoi devant la Cour, il aurait fallu démontrer que la loi avait été violée par le juge de proximité, ce qui n'était pas le cas. Le PV est donc définitivement annulé.

Ouest-France

http://www.nantes.ma...631208_actu.Htm

Bon passons à autre chose après ces gesticulations qui ont permis quand de voir de quel côté penchera l'avenir de la notre société démocratique.

Rappelons le combat du mari, honnêet boucher trop médiatisé: construire enfin une mosquée à Rezé au sud de l'agglomération nantaise.

Pourquoi pas sur le terrain des anciens abattoirs désaffectés, à l'entrée sud de Nantes(ce qui complétera le positionnement d'une mosquée à chaque entrée de Nantes).

Il est temps de trouver une solution en compensation au matraquage médiatique que sa famille a subi.

Un financement semi public.

Finalement que d'agitation alors qu'il suffisait d'un peu de courage de la part du gouvernement pour avouer que la loi de 1905 est enterrée.

Les socialistes, le NPA ont déjà fait leur deuil de la laïcité; du moins, leur élite.

Reste à convaincre le bas peuple ignorant des vertus religieuses.

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bonne messe de minuit à tous .... lotrela

Un livre pose un diagnostic accablant sur la santé mentale de Jésus. L’occasion pour une conversation sur la foi, l’athéisme et la raison avec Georges Abraham, psychiatre, psychanalyste et croyant

http://www.letemps.ch/Page/Uuid/1bc1763e-0edd-11e0-9c3d-ff5b92fd37b1/J%C3%A9sus_%C3%A9tait-il_fou

croyez bien que je viens de la trouver par hasard ,celle là ,mais je ne peux pas m'en empêcher mdrmdr

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Invité Gnafron 1er

bonne messe de minuit à tous .... lotrela

croyez bien que je viens de la trouver par hasard ,celle là ,mais je ne peux pas m'en empêcher mdrmdr

Combien de curé vont manquer à l'appel pour cause de neige .A moins que les voix du seigneur soient déneigés contrairement aux voies aériennes et ferroviaires ... !

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Invité Gnafron 1er

Islam : qui sont les « prieurs de rue » de la Goutte-d'Or, à Paris ?

Par Rue89

La sortie de Marine Le Pen a attiré l'attention sur la mosquée de la rue Myrha. Rencontre avec ces musulmans qui prient dehors.

Depuis la comparaison des prières de rue à l'Occupation formulée par Marine Le Pen, les projecteurs sont braqués sur la mosquée de la Goutte-d'Or à Paris. Chaque vendredi, des centaines de fidèles prient devant l'édifice, qui ne peut tous les accueillir. Entre acte politique et simple devoir religieux, ils se rendent avant tout dans l'une des seules mosquées de Paris.

Il est 13 heures rue Myrha. Les retardataires arrivent en courant. Malgré la neige et la température glaciale, la rue se remplit progressivement de fidèles venus un tapis de prière sous le bras pour participer à la prière du vendredi.

Trop nombreux, environ 200 d'entre eux devront se contenter du bitume pour se recueillir. Le personnel de la mosquée presse les derniers arrivants, la rue est bloquée par des barrières.

A quelques mètres de là, trois policiers vérifient l'identité d'un militant d'extrême droite en blouson noir et au crâne rasé, venu jouer les provocateurs devant la mosquée avec un sac à dos rempli de vin et de jambon. Ils l'embarquent.

La semaine dernière, Hugues Serraf, dans une chronique parue sur Rue89, questionnait :

« Les gens qui prient dans les rues, pour autant, sont-ils vraiment ces “musulmans lambda” affectés par un manque cruel de mosquées ? Rien n'est moins sûr. »

Selon lui, la plupart des habitués de la rue Myrha se rendraient en RER à Paris. Des extrémistes qui militent pour la fabrication de mosquées. Qui vient prier dans cette mosquée ? A peu près tout le monde.

Lasana Bachili, Paris XVIIIe

« J'habite dans le quartier, je viens tous les vendredis sauf quand je travaille. Si j'ai choisi cette mosquée c'est parce qu'elle est proche de chez moi mais aussi parce que j'apprécie les prêches que l'imam fait, c'est un modéré. »

Mohamed, Paris XVIIIe

« Ce n'est pas la neige qui va nous empêcher de prier. Le but, c'est de montrer qu'on existe, que les musulmans français ont des droits. Il y en a marre d'être stigmatisé comme ça et de voir les hommes politiques nous faire des promesses juste avant les élections. Si ça continue, on va occuper les églises qui se vident. Ce sont aussi des maisons de Dieu. »

Leid, Seine-Saint-Denis

« Il y a des mosquées à Aubervilliers mais les imams s'expriment en français. Ici, l'imam s'adresse à nous en arabe. C'est important pour nous parce qu'Allah, c'est en arabe, c'est la langue de Dieu. L'imam aussi a une bonne réputation. Je prie ici depuis six mois, avant j'étais en Angleterre mais je ne savais pas trop où étaient les mosquées. »

Hassan, Val-d'Oise

« J'avais un rendez-vous à Paris ce matin, c'est pour ça que je viens prier ici, mais je ne viens pas tous les vendredis. »

Meena Djelaoui, Val-d'Oise

« Je viens tous les vendredis à l'heure de la prière. Comme je travaille à la mairie de Paris, je viens ici, c'est plus pratique. Mais c'est aussi parce qu'il y a beaucoup de convivialité, j'aime la chaleur humaine qui se dégage de ce lieu. »

Choukry Boubzib, Paris XVIIe

« Je n'habite pas Château rouge, mais dans le XVIIe arrondissement de Paris. Mais là-bas, il n'y a pas de mosquée [rires] ! Celle-ci est la plus proche. Beaucoup de gens viennent le vendredi ici pour la même raison que moi. S'il y avait une mosquée dans mon quartier, je ne me déplacerais pas jusqu'ici, je préfèrerais largement rester là-bas. »

Morad, Seine-Saint-Denis

« Tous les vendredis, j'essaye de venir ici. Sinon je prie à La Courneuve. Ça me rappelle le bled, le quartier est arabe et on se connaît bien. Les gens viennent de loin parce qu'ici, ils sont sûrs de voir les copains. »

Un fidèle très pressé, Paris XVe

« J'habite à porte d'Orléans, à l'autre bout de la ligne de métro 4. Là-bas, il n'y a pas de mosquée, alors je viens ici. Mais c'est aussi car j'ai des amis qui viennent également prier ici, on se rencontre, c'est convivial. »

Amine, Paris VIIe

« Pourquoi je viens ici ? Vous imaginez une prière dans les quartiers chics ? Il n'y a pas de mosquée dans le VIIe. Le vendredi, je vais à la mosquée, mais pas toujours ici. »

Un professeur de sciences politiques, Paris XVIIIe

« J'habite le quartier, alors je viens ici prier. La plupart des gens que je rencontre ici sont des commerçants du quartier. La mosquée est trop petite, nous sommes à l'étroit. Le XVIIIe arrondissement a une population d'environ 200 000 habitants, dont une bonne partie est immigrée. Avec seulement deux mosquées, il n'est pas étonnant que les personnes se retrouvent dans la rue pour prier. »

Amine Halme, Hauts-de-Seine

« J'habite à Asnières mais je travaille à Barbès durant la journée. Il s'agit de la mosquée la plus proche, c'est tout. »

Ramid, Paris XVIIIe

« Je prie dans cette mosquée depuis cinq ans et à l'époque, c'était déjà problématique. Ça ne m'arrange pas de prier dehors mais je ne vais pas rester chez moi le vendredi !

C'est un peu un centre pour les musulmans ici, c'est populaire et chaleureux. Je ne crois pas que les gens prient là pour provoquer, ils viennent parce que c'est un quartier musulman. Regardez dans les autres mosquées, ils ont le même problème, il n'y a pas assez de places. »

Hussein Labieni, Paris XVIIIe

« J'habite le quartier. Il y a du monde car c'est la mosquée la plus proche. Les gens viennent principalement des environs, pas forcément de très loin. Il y a beaucoup de monde et cela pose problème car la mosquée est petite. »

Amid, Hauts-de-Seine

« Il n'y a pas de mosquées chez moi à Malakoff alors qu'ici, il y a mes potes. On boit un café après la prière tous les vendredis. »

Dans le documentaire « Mosquées de Paris » datant de 2008, Hamza Sallah, le recteur de la mosquée qui n'a fait l'objet d'aucune controverse jusque-là, expliquait qu'un arrangement vieux de quinze ans avec le commissariat autorise les agents de la mosquée à bloquer la rue à l'heure de la prière du vendredi. (Voir la vidéo)

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Invité Gnafron 1er

Une proposition visant à réduire le volume de l'appel à la prière provoque de fortes réactions dans tout le pays.

Par Houda Trabelsi pour Magharebia à Tunis –

La Parlementaire tunisienne Riadh Zghal a fait les gros titres en raison de ses déclarations sur l'Adhan.

Une Parlementaire tunisienne a déclenché l'indignation en déclarant que l'Adhan était devenu trop bruyant et discordant.

"Le nombre de mosquées construites augmente rapidement dans notre pays, à travers nos villes et nos quartiers résidentiels", a déclaré la députée Riadh Zghal, le 16 décembre, à la Chambre des Conseillers.

"La distance entre une mosquée et une autre a petit à petit diminué, avec pour résultat que l'appel à la prière se transforme souvent en une cacophonie de sons bruyants, inharmonieux, avec des niveaux élevés de décibels qui causent des dérangements", a affirmé la Parlementaire.

Boubaker El Akhzouri, ministre des Affaires Religieuses, a répondu à la plainte émise par Zghal en disant qu'il ne tolérait aucune "pollution" sonore. Il a également fait savoir que son Ministère avait fait parvenir aux autorités provinciales des bulletins concernant les délits sonores en 2005 et en 2010.

Le Ministère de l'Environnement a confirmé à Magharebia que le niveau sonore maximum autorisé s'élevait à 100 décibels. Mais El Akhzouri a déclaré que son Ministère avait insisté pour que ce chiffre soit encore réduit, à environ 70 décibels.

"Je connais les résultats de la pollution sonore sur le corps humain et la psychologie", a soutenu El Akhzouri, ajoutant que chaque tunisien a le droit de se protéger contre ce type de risque.

La déclaration de Zghal a toutefois provoqué des réponses féroces de la part de certains tunisiens.

"J'aurais aimé que cette dame dénonce le bruit venant de festivals obscènes, tard dans la nuit, ou celui du mezwed qui traverse les plafonds pendants les concerts, l'été, ou encore cette musique forte qu'on entend nuit et jour sortir des véhicules, ce qui est un délit puni par la loi", dit un jeune, Matie Abdul Hadi.

"Elle n'a pas entendu la voix de ceux qui réclament une grâce législative générale, la voix des pauvres et des déshérités, l'appel de ceux qui voudraient davantage de libertés, et l'Adhan la dérange ?" s'interroge, sous le choc, Chakr Chorfi, chercheur en Affaires Islamiques.

Nizar Brahmi, critique lui aussi, demande :"Comment cette Parlementaire peut-elle émettre un jugement ou faire une demande qui est complètement hors de sa sphère de compétences ?

"Ce sont les Imams qui devraient traiter les affaires religieuses", ajoute Brahmi.

En réponse aux réactions négatives, Zghal affirme :"Mon commentaire se concentre sur la nécessité de planifier la distribution des mosquées, afin que les appels à la prières ne viennent pas se mélanger, avec une différence qui soit claire d'une mosquée à une autre".

"Mais malheureusement, ma déclaration a créé un malentendu et n'a pas été favorablement accueillie, comme si j'avais dit que l'Adhan n'était pas opportun, ce que je n'ai jamais affirmé. Ma remarque se basait plutôt sur le fait que Dieu est beau et qu'Il aime ce qui est beau", dit-elle.

Concernant les accusations de Takfir portées contre elle, la députée répond :"Nous ne devons pas en donner la possibilité à ces gens, parce qu'ils représentent les ennemis du bon sens".

"Je pense que ce qui est en train de se passer est une forme d'exploitation de l'évènement faite par les obscurantistes", reconnaît Hmida Ben Jemaa, technicien des médias et bloggeur. "Je ne vois aucune justification possible aux violentes réactions de certains face aux propos de la députée".

Il remarque que Zghal n'a nullement déclaré soutenir l'abolition de l'Adhan. Elle n'a réclamé que la diminution du volume de l'appel à la prière , "ce qui est une demande légitime, même en termes de religion, pour préserver le caractère sacré de ce rituel", dit-il à Magharebia.

"A l'époque du Prophète (la paix, la miséricorde et les bénédictions de Dieu soient sur lui), il n'y avait pas de haut-parleurs", remarque Ben Jemaa. "Pouvoir différencier les multiples voix des muezzins, qui varient en tonalité, en sons et en lectures, à des moments différents, donnerait plus de valeur et accorderait un meilleur statut à l'Adhan et aux prières", rajoute-t-il.

Le président de télévision Habib Jomni soutient également l'appel de Zghal à réduire le volume de l'Adhan : "Sans aucun préjugé et sans colère, je voudrais vous demander ce qu'il y aurait de nuisible dans un appel visant à rendre belle la voix du muezzin, à lui donner ce son mélodieux qui adoucit le coeur ? Qu'y a-t-il de mal à créer un Adhan en Tunisie qui puisse pénétrer les coeurs et les faire mollir, et qui puisse rendre les âmes à la dévotion ? "

"Pour l'amour de Dieu, essayons de demander des appels à la prière qui soient respectueux et dignes de la sainteté de l'Adhan, au lieu d'insulter ou de maudire cette Parlementaire ou députée", ajoute Jomni.

"Oublions la culture de l'attaque et des malédictions, et instituons une culture de la persuasion et de la recherche de ce qui est beau - dans une religion que Dieu a faite extrêmement belle", conclut-il.

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Invité Gnafron 1er

Dalil Boubakeur souhaite un retour du religieux au strict spirituel

Régis Soubrouillard - Marianne

Invité de RMC, le Grand Recteur de la Mosquée de Paris a exprimé son inquiétude après l'attentat d'Alexandrie, devant l'église d'Al Kidissine, évoquant la genèse d'une identité meurtrière, une poussée du fondamentalisme, avant d'appeler à un retour du religieux au strict spirituel.

« Il y a là la genèse d’une identité meurtrière, d’une poussée du fondamentalisme, des symptômes assez graves et préoccupants d’une montée d’une idéologie de rupture entre cette vision de l’Islam et l’occident et à l’intérieur même des musulmans » analysait, ce matin sur RMC, au micro de Jean-Jacques Bourdin, le grand Recteur de la Mosquée de Paris, Dalil Boukakeur, à la suite de l’attentat survenu à Alexandrie devant l’église copte d’Al Kidissine le 31 décembre, causant la mort de 21 personnes et 97 blessés.

Au nom de « la communauté musulmane dans son ensemble », Dalil Boubakeur a présenté ses « condoléances attristées, sa peine, sa profonde réprobation de ce qui s’est passé à Alexandrie, comme ce qui s’est passé à Bagdad [NDLR: l'attaque de la cathédrale catholique de la capitale irakienne, le 31 octobre 2010, qui avait fait plusieurs dizaines de victimes]. Les musulmans en entier désapprouvent » a assuré le Grand Recteur de la Mosquée de Paris.

Pour Dalil Boubakeur, « nous ne sommes plus dans le domaine de la religion ni du culte. La religion musulmane, comme la religion chrétienne, prône la paix, la concorde, le dialogue, l'entente, la tolérance. Mais là, nous ne sommes plus dans cette configuration ».

Dénonçant le gouvernement égyptien, coupable de ne pas protéger sa minorité chrétienne, Boubakeur a évoqué : « un gouvernement à constitution religieuse avec l’islam pour base, la porte ouverte à tous les extrémismes ».

Interpellé sur le cas d’un ouvrier chrétien en Algérie qui avait été condamné pour avoir bu de l’eau un jour de ramadan, Dalil Boubakeur a éludé le problème algérien: « c'est un phénomène mondial socio-politique. L’islam n’est plus une religion, c’est un fait politique majeur, une idéologie de lutte, d’agression. Il y a là une dérive. Cette forme d’Islam, cette radicalisation prend une importance de plus en plus importante dans le pays».

Salafisme, financement des mosquées (par l’Arabie Saoudite…), prières dans la rue, formation des imams, Dalil Boubakeur a appelé à un retour du religieux au strict spirituel, contre le risque des dérives islamophobes. Exprimant un certain désarroi face au désintérêt des autorités : « si l’Islam est un problème global, je ne vois pas pourquoi pour asseoir un Islam de paix, il faudrait laisser la formation des imams aux salafistes ».

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