Aller au contenu
Le Web des Cheminots

Messages recommandés

Invité JLChauvin

...

"est ce que les conditions d'ouverture sont réalisées à la voie x"

Car ni l'aiguilleur, ou l'agent circulation, ni moi ne savons si le signal est "ouvert" : nous pouvons savoir si toutes les conditions nécessaires à son "ouverture" sont réalisées... pas plus. Derrière il peut y avoir un raté d'ouverture, au hasard...

...

Effectivement, pour vous le CARRÉ est "présumé" ouvert. S'il n'est pas visible du point de départ, le conducteur doit circuler en marche à vue jusqu'à ce qu'il puisse en observer les indications.

...

Et - pour aller jusqu'au bout de la logique - on va me confirmer que les conditions sont réalisées et l'Adc aura un avertissement : pour nous c'est "ouvert" (même si l'on emploie pas le mot) ; pour lui - si j'ai bien tout suivi - c'est un signal fermé...

...

Le CARRÉ est ouvert, c'est ce qui compte le plus et que doit vérifier le conducteur avant la mise en mouvement*. Quoiqu'il soit peu judicieux, dans la mesure du possible, d'autoriser le départ d'un train sur SÉMAPHORE ou FEU ROUGE CLIGNOTANT fermés.

Le CARRÉ ouvert, le conducteur observe les indications des signaux éventuellement groupés: AVERTISSEMENT, FEU JAUNE CLIGNOTANT, etc... fermés.

Quand tout les signaux du groupe sont ouverts, toutes les cocardes éventuelles sont perpendiculaires à la voie, toutes sont les ailes éventuelles sont inclinées et le feu vert (de nuit sur les signaux mécaniques) est allumé seul.

* ou au cours de sa marche à vue si le signal n'est pas visible du point de départ.

PS: Pour les panneaux lumineux (et les feux de nuit des signaux mécaniques): http://pagesperso-orange.fr/geillon/trains.../signaux1.htm#4

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 73
  • Création
  • Dernière réponse

Les plus actifs dans ce sujet

Les plus actifs dans ce sujet

Et - pour aller jusqu'au bout de la logique - on va me confirmer que les conditions sont réalisées et l'Adc aura un avertissement : pour nous c'est "ouvert" (même si l'on emploie pas le mot) ; pour lui - si j'ai bien tout suivi - c'est un signal fermé...

pour lui, effectivement, le signal présente un aspect dit "fermé", mais celui-ci est franchissable. De même que ce que cite Jean-Louis, partir sur un avertissement fermé n'est pas forcément une bonne chose, en effet, il oblige à respecter les indications du KVB qui commandent un arrêt au signal suivant, même si celui-ci s'est ouvert entre temps (1). Il vaut mieux quelquefois attendre quelques secondes pour partir sur un beau vert, de voie libre

(1) il y a des balises KVB dites de réouverture dans certaines zones denses, en particulier en banlieue. Néanmoins, le conducteur est prié de se traîner jusqu'à ~200 m du signal suivant ....

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité JLChauvin

pour lui, effectivement, le signal présente un aspect dit "fermé", mais celui-ci est franchissable. De même que ce que cite Jean-Louis, partir sur un avertissement fermé n'est pas forcément une bonne chose, en effet, il oblige à respecter les indications du KVB qui commandent un arrêt au signal suivant, même si celui-ci s'est ouvert entre temps (1). Il vaut mieux quelquefois attendre quelques secondes pour partir sur un beau vert, de voie libre

(1) il y a des balises KVB dites de réouverture dans certaines zones denses, en particulier en banlieue. Néanmoins, le conducteur est prié de se traîner jusqu'à ~200 m du signal suivant ....

L'expression "voie libre" à propos du FEU VERT peut prêter à confusion et n'est d'ailleurs pas employée dans les textes règlementaires, sauf dans la partie qui concerne le cantonnement (rendre voie libre en block manuel, si mes souvenirs sont bons).

C'est une dérive de langage:

En effet le FEU VERT ne signifie pas toujours "voie libre", par exemple le FEU VERT d'un panneau de forme circulaire... il peut très bien y avoir une circulation entre ce signal et le signal d'arrêt suivant.

Encore mieux, le signal de sortie d'une gare (ou d'un poste) de block manuel fermée au service présente bien un FEU VERT même si la voie n'est pas libre et qu'un train se trouve entre ce signal et la fin du canton!

S1A-Titre I

Article 217 Feu vert

Le feu vert indique au conducteur que la circulation en marche normale est autorisée, si rien ne s'y oppose.

Ce qui peut s'opposer à la reprise de la marche normale peut être l'application d'une prescription règlementaire précédente, par exemple les conditions de pénétration en canton occupé.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité JLChauvin

exact, je suis né avec le BAL et j'y suis resté ... lotrela ça me choque toujours de voir un train passer derrière un signal qui reste au vert .... question d'habitude !

Ahh, le block manuel... enfin les blocks, parce qu'il en a eu un paquet de blocks, tous avec leur particularités, héritage des compagnies oblige! koiquesse

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Un signal fermé n'est pas forcément un signal à ne pas franchir, un avertissement par exemple est un signal fermé.

Il y avait les anxieux qui vigilaient bien avant et de nombreuses fois et les décontractés qui appuyaient une ou deux fois sur le bouton de vigilance.

Ce bouton était le même, effectivement pour l'acquittement.

Par contre, si mes souvenirs sont bons, le sémaphore ne se vigilait pas.

Tu y vois plus clair Assouan?

J'aimerais savoir si l'expression "vigiler la lune" est toujours en vogue.

j'ai entendu ça de la bouche de mon père (MECRU vapeur) parti à la retraite en 1958 !! Je précise s'il en est besoin, la signification qu'il donnait à cette formule : somnoler..., se ressaisir brutalement..., voir la pleine lune..., confondre avec l'avertissement fermé...........

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

L'expression "voie libre" à propos du FEU VERT peut prêter à confusion et n'est d'ailleurs pas employée dans les textes règlementaires, sauf dans la partie qui concerne le cantonnement (rendre voie libre en block manuel, si mes souvenirs sont bons).

C'est une dérive de langage:

En effet le FEU VERT ne signifie pas toujours "voie libre", par exemple le FEU VERT d'un panneau de forme circulaire... il peut très bien y avoir une circulation entre ce signal et le signal d'arrêt suivant.

Encore mieux, le signal de sortie d'une gare (ou d'un poste) de block manuel fermée au service présente bien un FEU VERT même si la voie n'est pas libre et qu'un train se trouve entre ce signal et la fin du canton!

S1A-Titre I

Article 217 Feu vert

Le feu vert indique au conducteur que la circulation en marche normale est autorisée, si rien ne s'y oppose.

Ce qui peut s'opposer à la reprise de la marche normale peut être l'application d'une prescription règlementaire précédente, par exemple les conditions de pénétration en canton occupé.

J'en ai un exemple derrière chez moi, sur la ligne Amiens-Boulogne qui est encore en BM.

l'établissement d'Ailly sur somme est fermé le samedi donc pas de garde pour fermer ou ouvrir le signal, j'ose même pas imaginer si il y à un obstacle sur la voie, les conséquences qui en découleraient.

Franck80

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité JLChauvin

J'en ai un exemple derrière chez moi, sur la ligne Amiens-Boulogne qui est encore en BM.

l'établissement d'Ailly sur somme est fermé le samedi donc pas de garde pour fermer ou ouvrir le signal, j'ose même pas imaginer si il y à un obstacle sur la voie, les conséquences qui en découleraient.

Franck80

Oulàhhh, mais çà ne risque rien!!!

Si la gare* est fermée, cela signifie que la fin du canton est reportée à la prochaine gare* ouverte au service. La gare* en amont ne pourra pas ouvrir son signal de cantonnement tant qu'elle n'aura pas reçu "voie libre" de la première gare* en service en aval.

La gare* intermédiaire étant en quelque sorte "effacée", il est nécessaire de laisser ses signaux en position d'ouverture puisqu'il n'y aurait personne pour les manœuvrer, ni encore moins autoriser leur franchissement si on les laissait fermés.

La gare* intermédiaire ne peut évidemment cesser le service de la circulation que si le dernier train est arrivé complet à la première gare* ouverte en aval, pour justement éviter d'avoir une circulation non protégée dans le canton.

* ou le poste.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Oulàhhh, mais çà ne risque rien!!!

Si la gare* est fermée, cela signifie que la fin du canton est reportée à la prochaine gare* ouverte au service. La gare* en amont ne pourra pas ouvrir son signal de cantonnement tant qu'elle n'aura pas reçu "voie libre" de la première gare* en service en aval.

La gare* intermédiaire étant en quelque sorte "effacée", il est nécessaire de laisser ses signaux en position d'ouverture puisqu'il n'y aurait personne pour les manœuvrer, ni encore moins autoriser leur franchissement si on les laissait fermés.

La gare* intermédiaire ne peut évidemment cesser le service de la circulation que si le dernier train est arrivé complet à la première gare* ouverte en aval, pour justement éviter d'avoir une circulation non protégée dans le canton.

* ou le poste.

Ok, je savais que le BM repose essentiellement sur la signalisation arrière des trains, mais j'avais un doute dans le cas où un train tombait en panne dans le canton protégé par Ailly (qui serait fermé au service).

Ma lanterne est éclairée. okok

Franck80

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Euuuuh c'est une attaque personnelle là Crl ou une constatation d'ordre général :) ???

Une constatation d'ordre général..... Je suis étonné de ta réflexion! Pour une attaque personnelle, je t'aurais envoyé un MP. :)

... sachant aussi que ce vocabulaire (ouvert, fermé, mobile) est hérité de l'époque des signaux mécaniques

C'est tout à fait çà.... D'ailleurs actuellement en signalisation lumineuse, quand on est arrêté devant un "Carré", le panneau ressemble à tout ce qu'on veut, sauf à un carré!!! Par contre, si on reprend la forme du panneau en signalisation mécanique, là c'est tout suite clair comme de l'eau de roche!

Effectivement, pour vous le CARRÉ est "présumé" ouvert. S'il n'est pas visible du point de départ, le conducteur doit circuler en marche à vue jusqu'à ce qu'il puisse en observer les indications.

Tu as de super bons restes pour un (jeune) retraité!!! Allez, je te fais une fleur: tu as gagné un an de boulot à l'oeil! :)

J'aimerais savoir si l'expression "vigiler la lune" est toujours en vogue.

j'ai entendu ça de la bouche de mon père (MECRU vapeur) parti à la retraite en 1958 !! Je précise s'il en est besoin, la signification qu'il donnait à cette formule : somnoler..., se ressaisir brutalement..., voir la pleine lune..., confondre avec l'avertissement fermé...........

Alors moi j'aurais tenté une autre explication: un avertissement mécanique était un cercle de couleur jaune.... ressemblant à la pleine lune.

Donc "vigiler la lune", c'était vigiler un avertissement mécanique.

Tu dis "confondre avec l'avertissement fermé": comme expliqué plus haut, un avertissment pour un conducteur est un signal qui répète "fermé" sur un signal "ouvert" car franchissable sans arrêt.... ou là là..... il va falloir une boite d'aspirine, là.....

Sur la vigilance, certains parmi les plus anciens ont du connaitre la frousse de la "non vigilance" qui entrainait sanction.... Les "vieux" de Paris Nord, lorsque j'étais en formation nous racontaient que leurs moniteurs à eux, la nuit, vérifiaient avec la lanterne de bord que la vigilance avait bien marqué la bande sur les indicateurs Flaman.... "T'as vu, hein T'chio, j'ai bien vigilé!!!" Autres temps, autres habitudes.... maintenant, c'est la prise en charge KVB qui fait peur à certains!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité JLChauvin

J'aimerais savoir si l'expression "vigiler la lune" est toujours en vogue.

j'ai entendu ça de la bouche de mon père (MECRU vapeur) parti à la retraite en 1958 !! Je précise s'il en est besoin, la signification qu'il donnait à cette formule : somnoler..., se ressaisir brutalement..., voir la pleine lune..., confondre avec l'avertissement fermé...........

...

Tu as de super bons restes pour un (jeune) retraité!!! Allez, je te fais une fleur: tu as gagné un an de boulot à l'oeil! :)

...

Alors moi j'aurais tenté une autre explication: un avertissement mécanique était un cercle de couleur jaune.... ressemblant à la pleine lune.

Donc "vigiler la lune", c'était vigiler un avertissement mécanique.

Tu dis "confondre avec l'avertissement fermé": comme expliqué plus haut, un avertissment pour un conducteur est un signal qui répète "fermé" sur un signal "ouvert" car franchissable sans arrêt.... ou là là..... il va falloir une boite d'aspirine, là.....

Sur la vigilance, certains parmi les plus anciens ont du connaitre la frousse de la "non vigilance" qui entrainait sanction.... Les "vieux" de Paris Nord, lorsque j'étais en formation nous racontaient que leurs moniteurs à eux, la nuit, vérifiaient avec la lanterne de bord que la vigilance avait bien marqué la bande sur les indicateurs Flaman.... "T'as vu, hein T'chio, j'ai bien vigilé!!!" Autres temps, autres habitudes.... maintenant, c'est la prise en charge KVB qui fait peur à certains!

Merci pour l'année de boulot à l'oeil, çà me touche beaucoup... si, si :) . Mais si je veux "travailler à l'œil" j'irais plutôt voir du côté des associations touristiques et de leur machines (à vapeur, autorails, diesels ou électriques) historiques. :)

Pour "vigiler la lune", j'avais une autre version: jusqu'à la fin des années trente les signaux ouverts présentaient un ou deux feux blancs, aussi un mécanicien "surpris"... vigilait le feu blanc (la lune...) d'un signal ouvert... ou même d'un réverbère!

A cette époque le "damier annonciateur"(1) fermé présentait une cocarde(2) à damier... vert et blanc, et... deux feux verts (3) la nuit! Les cocardes sur pointe indiquaient une distance de freinage réduite, alors que les autres indiquaient une distance de freinage "normale" (en général 1000 ou 1200m)

Chaque époque et chaque région, voire même chaque dépôt avait ses propres expressions, qui pouvaient vouloir dire des choses différentes... tout ceci tombe évidemment de plus en plus en désuétude, surtout cette expression "vigiler la lune" puisque à part sur la RATP (et les rames qui circulent dessus) on ne "vigile" plus.

(1) ancêtre de l'avertissement actuel, il en avait presque la même signification, avec des différences très importantes suivant les compagnies!

(2) carrée sur pointe, carrée ou rectangulaire, et même octogonale sur le Paris-Orléans!

(3) sur une ligne verticale ou horizontale.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci pour l'année de boulot à l'oeil, çà me touche beaucoup... si, si lotrela . Mais si je veux "travailler à l'œil" j'irais plutôt voir du côté des associations touristiques et de leur machines (à vapeur, autorails, diesels ou électriques) historiques. mdrmdr

Pour "vigiler la lune", j'avais une autre version: jusqu'à la fin des années trente les signaux ouverts présentaient un ou deux feux blancs, aussi un mécanicien "surpris"... vigilait le feu blanc (la lune...) d'un signal ouvert... ou même d'un réverbère!

A cette époque le "damier annonciateur"(1) fermé présentait une cocarde(2) à damier... vert et blanc, et... deux feux verts (3) la nuit! Les cocardes sur pointe indiquaient une distance de freinage réduite, alors que les autres indiquaient une distance de freinage "normale" (en général 1000 ou 1200m)

Chaque époque et chaque région, voire même chaque dépôt avait ses propres expressions, qui pouvaient vouloir dire des choses différentes... tout ceci tombe évidemment de plus en plus en désuétude, surtout cette expression "vigiler la lune" puisque à part sur la RATP (et les rames qui circulent dessus) on ne "vigile" plus.

(1) ancêtre de l'avertissement actuel, il en avait presque la même signification, avec des différences très importantes suivant les compagnies!

(2) carrée sur pointe, carrée ou rectangulaire, et même octogonale sur le Paris-Orléans!

(3) sur une ligne verticale ou horizontale.

okok , Et comme quoi, les "vieux couillons" peuvent encore et toujours nous en apprendre !!

J'ajoute, je ne sais s'il y a un rapport, que la couleur du blanc lumineux est spécifié comme "blanc lunaire"..

Quand aux trains "à l'oeil", nul doute que les volontaires pour les CFT sont les bienvenus, en ces periodes où le bénévole se fait de plus en plus rare...On ne gagne peut être pas en argent, mais en pas mal d'autres choses.( hein, les copains... okok )

Fabrice

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité JLChauvin

okok , Et comme quoi, les "vieux couillons" peuvent encore et toujours nous en apprendre !!

J'ajoute, je ne sais s'il y a un rapport, que la couleur du blanc lumineux est spécifié comme "blanc lunaire"..

Quand aux trains "à l'oeil", nul doute que les volontaires pour les CFT sont les bienvenus, en ces periodes où le bénévole se fait de plus en plus rare...On ne gagne peut être pas en argent, mais en pas mal d'autres choses.( hein, les copains... okok )

Fabrice

Et oui, certains vieux couillons sont encore pleins de ressources... mdrmdr

En fait, le blanc lunaire désigne le blanc légèrement bleuté du feu blanc actuel.

Le feu blanc des signaux de l'ancien code tirait un peu plus sur le jaune, éclairage au pétrole (ou à l'acétylène) oblige et était quelquefois désigné "blanc solaire". Il n'y avait que certains indicateurs d'aiguilles ou indicateurs de direction qui éclairaient en blanc lunaire, grâce à une vitre teintée, les autres signaux laissaient simplement apparaitre la flamme de la lanterne au travers d'une vitre transparente.

Mais ceux qui on souvent eu l'occasion d'observer la lune durant leur travail lotrela savent qu'elle peut présenter une multitude d'apparence, selon la saison, le lieu et l'heure! Et que sa couleur peut varier de l'orangé au bleu cristallin le plus pur.

J'ai déjà des propositions d'"emploi", je vous donnerais l'adresse de mon secrétariat en MP, j'étudierais toutes les offres okok ... en tous cas bravo à tout ceux qui œuvrent à la préservation de ce précieux patrimoine, et je sais par expérience combien beaucoup leur mettent des bâtons dans les roues! okok

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

(...)

Quoiqu'il soit peu judicieux, dans la mesure du possible, d'autoriser le départ d'un train sur SÉMAPHORE ou FEU ROUGE CLIGNOTANT fermés.

(...)

(...) De même que ce que cite Jean-Louis, partir sur un avertissement fermé n'est pas forcément une bonne chose, en effet, il oblige à respecter les indications du KVB qui commandent un arrêt au signal suivant, même si celui-ci s'est ouvert entre temps (1). Il vaut mieux quelquefois attendre quelques secondes pour partir sur un beau vert, de voie libre

(...)

Oui mais...

Je comprends votre position mais (encore) :

- 1/ le réglement S2c est très clair sur ce point : "que rien ne s'y oppose et notamment que le signal de sortie est ouvert"

- 2/ les autorisations de départs dans les grandes gares sont souvent données très loin du signal : l'assurance du "signal ouvert" est donné par un "répétiteur" sur le quai (petite lumière verte) qui ne précise en aucun cas si le signal présente "voie libre", 'avertissement" ou "feu cli".... c'est juste la garantie que les conditions d'ouverture sont réalisées et que le train peut partir, sans risque de l'envoyer sur un carré fermé.

- 3/ la ponctualité (départ à zéro minute) dans une grande gare, quand il y a des trains - aux heures de pointe - qui partent toutes les 3 maximum 4 minutes est hyper importante car un "départ lent" (formule autorisée pour un train qui ne tire/dégage pas bien vite après son autorisation de départ) va avoir des conséquences immédiates sur les suivants...

Dans ces conditions comment voudriez-vous qu'un chef de service / opérateur départ diffère son autorisation : il ne sait pas ce que présente le panneau à part que c'est une indication autorisant le départ du train ! Donc il donne l'autorisation...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité JLChauvin

Oui mais...

Je comprends votre position mais (encore) :

- 1/ le réglement S2c est très clair sur ce point : "que rien ne s'y oppose et notamment que le signal de sortie est ouvert"

- 2/ les autorisations de départs dans les grandes gares sont souvent données très loin du signal : l'assurance du "signal ouvert" est donné par un "répétiteur" sur le quai (petite lumière verte) qui ne précise en aucun cas si le signal présente "voie libre", 'avertissement" ou "feu cli".... c'est juste la garantie que les conditions d'ouverture sont réalisées et que le train peut partir, sans risque de l'envoyer sur un carré fermé.

- 3/ la ponctualité (départ à zéro minute) dans une grande gare, quand il y a des trains - aux heures de pointe - qui partent toutes les 3 maximum 4 minutes est hyper importante car un "départ lent" (formule autorisée pour un train qui ne tire/dégage pas bien vite après son autorisation de départ) va avoir des conséquences immédiates sur les suivants...

Dans ces conditions comment voudriez-vous qu'un chef de service / opérateur départ diffère son autorisation : il ne sait pas ce que présente le panneau à part que c'est une indication autorisant le départ du train ! Donc il donne l'autorisation...

Relis bien assouan:

Quoiqu'il soit peu judicieux, dans la mesure du possible, d'autoriser le départ d'un train sur SÉMAPHORE ou FEU ROUGE CLIGNOTANT fermés.

Comment faut-il l'écrire?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines plus tard...

tout a fait quand on signale non répétition signal ouvert par non extinction de LS-SF; les régulateurs et AC ne comprennent pas toujours pourtant c'est le seul moyen de savoir si un signal ouvert repete ou pas.

Faut tétre pas nous prendre pour des neuneus non plus, chacun son métier!! Tu sais des choses que je ne connais pas et inversement. Et je sais ce qu'est une panne sol. lapleunicheuse

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Faut tétre pas nous prendre pour des neuneus non plus, chacun son métier!! Tu sais des choses que je ne connais pas et inversement. Et je sais ce qu'est une panne sol. lapleunicheuse

j'ai pas dis ca méchamment une fois j'ai bien eu une repetition signal ouvert sur signal prit a rever en sortis de VUT c'est tres rare dc pas facile a expliquer

en fait j'avais un X2200 qui a une longueur courte et plus court que la distance entre le joins et le crocodile donc dc je suis passse sur le CRo le X2200 etait entre ljoins et le cro dc le cro repete ouvert

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

j'ai pas dis ca méchamment une fois j'ai bien eu une repetition signal ouvert sur signal prit a rever en sortis de VUT c'est tres rare dc pas facile a expliquer

en fait j'avais un X2200 qui a une longueur courte et plus court que la distance entre le joins et le crocodile donc dc je suis passse sur le CRo le X2200 etait entre ljoins et le cro dc le cro repete ouvert

Comment le signal pris à rever en sortie de VUT peut il répeter ouvert, ce qui voudrait dire que le signal fonctionne automatiquement, alors qu'il me semblait que le principe de la VUT est celui du fonctionnement en cantonnement téléphonique, donc l'ouverture du signal d'entrée est notement subordonné aux conditions d'assurance que le canton est libre (feux fin de convoi), puis d'échange de dépêches afin de s'assurer qu'il le restera..

Il se peut aussi que celà soit un signal AVANT la sortie de la VUT, un sémaphore de BAL par ex, et dans ce cas là, ton explication se tient...

Fabrice

Modifié par Fabr
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

j'ai pas dis ca méchamment une fois j'ai bien eu une repetition signal ouvert sur signal prit a rever en sortis de VUT c'est tres rare dc pas facile a expliquer

en fait j'avais un X2200 qui a une longueur courte et plus court que la distance entre le joins et le crocodile donc dc je suis passse sur le CRo le X2200 etait entre ljoins et le cro dc le cro repete ouvert

C'est un fonctionnement normal sur VUT si tu es entre le joint et le cro non ? Ou alors je n'ai pas tout compris...

Sinon pour revenir aux balbutiements de la préannonce sur le capitole j'ai trouvé la video en question sur youtube :

http://www.youtube.com/watch?v=Nm7Yv_rx8aQ

Yannick

Modifié par Yannick du 90
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est un fonctionnement normal sur VUT si tu es entre le joint et le cro non ? Ou alors je n'ai pas tout compris...

Sinon pour revenir aux balbutiements de la préannonce sur le capitole j'ai trouvé la video en question sur youtube :

http://www.youtube.com/watch?v=Nm7Yv_rx8aQ

Yannick

Pour sortir d'une VUT, tu dois passer, physiquement, une bretelle ou zone d'aiguille, même si tu restes sur ma même voie, ex transition VUT vers voie banalisée en gare. Qui dit zone dangeureuse dit aussi carrés, nécessairement, d'où fermeture de ceux-ci pour protéger l'itinéraire inverse.... mais le cas cité, est peut être celui d'un signal prit à rever avant la sortie, cas d'un canton court en sortie de gare.

Fabrice

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Mais le cas cité, est peut être celui d'un signal prit à rever avant la sortie, cas d'un canton court en sortie de gare.

C'est bien à ça que je pensais, mais je ne vois pas trop le rapport avec le canton court... Le joint est généralement éloigné du signal précédent d'au moins une longueur de loc, de façon à ce que le conducteur d'un engin à cabine excentrée "grand nez" devant (66xxx, 63xxx, 61xxx, ...) ne puisse voir le signal se fermer, lorsque son premier essieu shunte le canton suivant, et que le signal ne répète fermé par la même occasion. Qui plus est cette disposition date de l'époque de la vapeur, où une 241 P sans son tender dépassait allégrement les 17 m !

D'après les renseignements fournis par le bouquin "le matériel moteur de la SNCF", et en supposant que les X 2200 possède une brosse au centre de chaque bogie (à confirmer), la distance entre une des brosses et l'essieu le plus éloigné est d'environ 16,6 m, ce qui est proche de la longueur d'un 63500 (14,6 m tampons compris).

Yannick

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est bien à ça que je pensais, mais je ne vois pas trop le rapport avec le canton court... Le joint est généralement éloigné du signal précédent d'au moins une longueur de loc, de façon à ce que le conducteur d'un engin à cabine excentrée "grand nez" devant (66xxx, 63xxx, 61xxx, ...) ne puisse voir le signal se fermer, lorsque son premier essieu shunte le canton suivant, et que le signal ne répète fermé par la même occasion. Qui plus est cette disposition date de l'époque de la vapeur, où une 241 P sans son tender dépassait allégrement les 17 m !

D'après les renseignements fournis par le bouquin "le matériel moteur de la SNCF", et en supposant que les X 2200 possède une brosse au centre de chaque bogie (à confirmer), la distance entre une des brosses et l'essieu le plus éloigné est d'environ 16,6 m, ce qui est proche de la longueur d'un 63500 (14,6 m tampons compris).

Yannick

exact l'exemple est a la sortie d'une VUT

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant



×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.