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Le Web des Cheminots

SNCF : résultat net négatif


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Pour assainir son bilan, la SNCF va publier une perte pour 2009, selon le JDD | Réagir20.03.2010, 12h36 La SNCF devrait publier mercredi un résultat net, après éléments exceptionnels, négatif pour son exercice 2009, en raison d'opérations d'écriture comptable dépréciant la valeur de certains de ses actifs pour "nettoyer son bilan", écrit samedi le Journal du dimanche.

Le résultat de l'entreprise publique serait, en dehors de cette opération, "positif", notamment grâce à un plan d'économies de 550 millions d'euros, mais "la direction de la SNCF va saisir l'occasion pour nettoyer son bilan", selon le quotidien.

"La valeur de certains actifs va être ramenée à zéro dans les comptes, notamment des locomotives de fret. Les terrains et immeubles seront également dépréciés", selon le JDD. "L'entreprise affichera un résultat exceptionnel minoré d'environ un milliard d'euros, ce qui devrait, finalement, la faire plonger dans le rouge", poursuit le journal.

En conséquence, la SNCF ne devrait pas verser de dividende à l'Etat pour l'exercice 2009, ni de "dividende salarial" aux cheminots.

L'opération aurait pour objectif, toujours selon le Journal du dimanche, de préparer l'entreprise publique à la concurrence sur les grandes lignes internationales.

Contactée par l'AFP, la SNCF n'a pas souhaité faire de commentaire.

L'entreprise publique a publié en janvier un chiffre d'affaires en baisse de 1,2%, à 24,9 milliards d'euros, pour 2009, plombé par la chute de ses activités de fret et logistique, mais aussi par la faiblesse de la branche SNCF Voyages (grandes lignes).

Au mois de septembre, le président de la SNCF, Guillaume Pepy, avait déjà prévenu que son entreprise serait "en pertes" en 2009.

En 2008, la SNCF avait vu son bénéfice net divisé par deux sous l'effet de la crise, s'établissant à 575 millions d'euros, et avait versé à l'Etat 183 millions d'euros de dividende.

Source : http://www.leparisien.fr

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En conséquence, la SNCF ne devrait pas verser de dividende à l'Etat pour l'exercice 2009, ni de "dividende salarial" aux cheminots

La dessus, les OS nous avaient bien mis en garde..... L'intéressement trouve vite ses limites: 1 an et puis s'en va.....

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Oui ba c'est un détail car après tout elles n'en voulaient pas donc ne seront pas déçu de ne pas en avoir cette année.

Moi, j'aimerai comprendre en quoi déprécier ses actifs prépare à la concurrence ... j'y connais pas grand chose donc si quelqu'un a une explication ...

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Oui ba c'est un détail car après tout elles n'en voulaient pas donc ne seront pas déçu de ne pas en avoir cette année.

Moi, j'aimerai comprendre en quoi déprécier ses actifs prépare à la concurrence ... j'y connais pas grand chose donc si quelqu'un a une explication ...

S'il s'agit d'harmoniser les comptes d'actifs avec les normes comptables internationales de façon à exposer son bilan et le rendre comparable, cela renvoie à l'adoption des normes comptables IFRS par la SNCF.

Extrait de l'article wikipedia :

La juste valeur (I.A.S. 32) est le montant pour lequel un actif pourrait être échangé, ou un passif éteint, entre parties bien informées, consentantes, et agissant dans des conditions de concurrence normale. Le principe de l'évaluation des actifs à leur juste valeur représente un impact majeur pour les établissements de crédit mais aussi pour toutes les entreprises qui ont des participations financières importantes. Plus que toutes les autres normes, l'IAS 32 et 39 rompent avec l'esprit de la comptabilité française notamment.

Elle remet en question les principes comptables « de base » dans la mesure où elle modifie certains concepts du formalisme comptable. La comptabilité « traditionnelle » enregistre l'acquisition d'un bien (disons, un titre pour une valeur de mille euros) et ne revient sur cette valeur dite « historique » qu'au moment de la cession de ce titre, moment où l'on enregistre, au compte de résultat, une perte ou un gain. Le principe de la juste valeur oblige, si l'on sait que ce titre ne vaut plus que 500 euros, à reconnaitre une perte « potentielle » et de montrer aux investisseurs potentiels et aux actionnaires la réalité économique du patrimoine de l'entreprise (« mon titre vaut 500 euros ») plutôt qu'une réalité comptable (« j'ai acheté un titre 1000 euros »).

Autre point de vue : b.aubin

Modifié par michael02
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Merci michael.

Si je comprends bien, si une loc vaut 0 car elle rapporte plus rien on arrêt de dire qu'elle vaut 100.

Donc hier encore, on se gênait pas pour afficher n'importe quoi dans le bilan. C'est rassurant.

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Merci michael.

Si je comprends bien, si une loc vaut 0 car elle rapporte plus rien on arrêt de dire qu'elle vaut 100.

Donc hier encore, on se gênait pas pour afficher n'importe quoi dans le bilan. C'est rassurant.

je ne sais pas si avant, on se préoccupait tellement des actifs, d'ailleurs bien difficiles à estimer. Une loco ne peut valoir 0 que si elle roule si peu qu'elle ne couvre ni les taxes professionnelles, ni son coût d'entretien. Estimer la valeur du réseau (bien qu'il s'agisse là de RFF) comme des caténaires est un exercice de funambule.

Par exemple, la plateforme de la PC ne vaut plus rien, parce que personne n'ose y relancer des trains. Pourtant, s'il fallait la reconstituer pour de bon, ce sont des gros milliards qu'il faudrait sortir. Quelle est donc sa vraie valeur ?

Avec ces normes comptables purement mercantiles (au sens propre du terme !), il devient quasiment impossible de construire quelquechose de durable. D'autant que si l'on admet que les objets ont une valeur marchande, encore faut-il pouvoir les vendre. Sinon, leur estimation ne peut être qu'assez arbitraire.

C'est comme ça que le capital accumulé par la Nation est considéré comme nul, et bon à prendre par qui osera. C'est comme ça que les groupes occidentaux ont mis la main sur les entreprises des pays socialistes, en prétendant que leur valeur était négative. Pas perdus pour tout le monde les usines, leurs personnels et ingénieurs souvent très qualifiés ! Il se passerait bientôt la même chose pour la SNCF que ça ne m'étonnerait qu'à moitié.

Modifié par 5121
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Merci michael.

Si je comprends bien, si une loc vaut 0 car elle rapporte plus rien on arrêt de dire qu'elle vaut 100.

Donc hier encore, on se gênait pas pour afficher n'importe quoi dans le bilan. C'est rassurant.

Le problème c'est avec les actifs immobiliers avant, pendant la crise, et soumis aux soubresauts du marché .. avec IFRS, les bilans de sociétés font du trampoline... si bien que certaines sortent un bilan normé IFRS, un bilan en normes compta françaises et un compte d'exploitation ... les experts comptables et commissaires aux comptes salivent .... :blush:

Pour le matériel roulant, c'est bien ça : 120 locotracteurs et locos garés en bon état à Sotteville ... prix unitaire sur le marché .... ??? de combien inférieur au prix théorique ?

Avant IFRS, certes les bilans étaient "faux" mais on savait les lire ... maintenant, ils sont plus justes, mais soumis aux règles spéculatives ... pas sûr que ce soit plus simple ...

Modifié par michael02
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... maintenant, ils sont plus justes, mais soumis aux règles spéculatives ... pas sûr que ce soit plus simple ...

c'est encore à voir d'ailleurs ... ce n'est pas dans la situation actuelle d'une crise provoquée par des évaluations financières complètement fausses à tous les niveaux que ces bilans comptables peuvent se prévaloir d'une quelconque validité. Quand on sait ce qui a été volatilisé par les banques les années passées, on peut émettre des doutes plus que sérieux ... sur leur sérieux !

Ne serait-ce que par tous les impondérables (au sens qu'on ne peut peser ..) que sont le savoir-faire, les conséquences sociales des décisions prises, le coût de remplacement etc, etc ... Fermer une entreprise parce qu'elle est réputée ne plus rien valoir aux yeux de ces comptables, en mettant au chômage des centaines de familles, les commerçants qui les nourrissent et le reste tout autour, prouve que leur comptabilité est tout simplement fausse.

Modifié par 5121
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c'est encore à voir d'ailleurs ... ce n'est pas dans la situation actuelle d'une crise provoquée par des évaluations financières complètement fausses à tous les niveaux que ces bilans comptables peuvent se prévaloir d'une quelconque validité. Quand on sait ce qui a été volatilisé par les banques les années passées, on peut émettre des doutes plus que sérieux ... sur leur sérieux !

Ne serait-ce que par tous les impondérables (au sens qu'on ne peut peser ..) que sont le savoir-faire, les conséquences sociales des décisions prises, le coût de remplacement etc, etc ... Fermer une entreprise parce qu'elle est réputée ne plus rien valoir aux yeux de ces comptables, en mettant au chômage des centaines de familles, les commerçants qui les nourrissent et le reste tout autour, prouve que leur comptabilité est tout simplement fausse.

Un bilan est la photo d'une situation financière à un moment donné. Les méthodes comptables, le contexte économique du moment, modifient l'aspect de cette photo... On parle de l'actif patrimonial, c'est déjà compliqué, ce qui est soumis à la spéculation encore bien plus...

La responsabilité sociale de l'entreprise, c'est un autre aspect, et sa prise en compte n'est pas le fait du plus grand nombre des boites du privé ...

Certaines entreprises, celles de l'économie sociale (coopératives, mutuelles...), ont l'objectif de réussite économique en ne rémunérant aucun actionnaire, en réinvestissant les boni, en associant les salariés et les sociétaires/clients aux choix de gestion, en pratiquent le juste prix... Ca fonctionne ... et quand ça rame, ce ne sont pas les fonds d'investissements qu'il faut solliciter : exemple avec la Camif ...

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Ce que ca dit surtout, c'est que ce soit dans le public ou dans le privé, les patrons font dire tout et n'importe quoi à des comptes bien opaques.

Je souscris à cette appréciation en enlevant "bien opaques", dans les sens que même s'ils sont transparents, sincères et certifiés comme tels, les comptes ne s'analysent que dans la durée...

Modifié par michael02
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Salut là se repose la question des résultats financiers des entreprises publics. Doivent t'ils êtres exédentaires et enrichir un actionnariat virtuel ( ou état ) où doivent' t'ils êtres piles poil dans les clous et réellement êtres au service de la populations?

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Salut là se repose la question des résultats financiers des entreprises publics. Doivent t'ils êtres exédentaires et enrichir un actionnariat virtuel ( ou état ) où doivent' t'ils êtres piles poil dans les clous et réellement êtres au service de la populations?

Pour moi, ça devrait être balance 0 avec réinvestissement total des éventuels profits (matériel, main d'oeuvre ...)

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Invité technicentre

Pour moi, ça devrait être balance 0 avec réinvestissement total des éventuels profits (matériel, main d'oeuvre ...)
moi, j'y connais rien de rien en économie mais ce qui me choque, c'est lorsque les grands déconomistes font rentrer dans le déficit d'une socièté EPIC comme l'est la SNCF, des sommes comme le remboursement de participations sociales comme cartes vermeille, famille nombreuses, ETC ou des transports que la SNCF facture à l'état comme les transports d'unité de défense (une bonne vingtaine de convois aller retour rien que pour le défilé du 14 juillet, sans compter les autres transports pour manoeuvre ou redéploiement), les transports de matières irradiées vers le centre de retraitement ou le rappatriement jusqu'aux dépots terminaux même si ils sont à l'étranger. La SNCF paye les péages pour ces trains et paye des impots sur ces revenus. Et en plus, l'état met ces sommes dans la colonne déficitaire. C'est un peu fort de café mais ça dure depuis combien d'années.

Si en plus, on ajoute le fait que l'état français a refusé que les banques françaises prêtent de l'argent à la SNCF pour construire les TGVA et Nord (les banques saoudiennes et américaines se sont frottées les mains et continuent de le faire, vu les taux pratiqués...), effectivement on en arrive à trouver des déficits... Par contre, si il y a des mécontents dans la salle, citez moi une entreprise dont les salariés ont été capables de faire des gains de productivité de plusieurs centaines de pourcents en quelques années... A la SNCF, globalement, on doit en être à, si je me rappelle bien, plus de 400%...

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Tout à fait

C'est la definition d'un EPIC, pas de benef, pas de perte, etre a l'equilibre après avoir tout payé ...

C'est le service public ideal... mais est ce que cela existe quelque part ?

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moi, j'y connais rien de rien en économie mais ce qui me choque, c'est lorsque les grands déconomistes font rentrer dans le déficit d'une socièté EPIC comme l'est la SNCF, des sommes comme le remboursement de participations sociales comme cartes vermeille, famille nombreuses, ETC ou des transports que la SNCF facture à l'état comme les transports d'unité de défense (une bonne vingtaine de convois aller retour rien que pour le défilé du 14 juillet, sans compter les autres transports pour manoeuvre ou redéploiement), les transports de matières irradiées vers le centre de retraitement ou le rappatriement jusqu'aux dépots terminaux même si ils sont à l'étranger. La SNCF paye les péages pour ces trains et paye des impots sur ces revenus. Et en plus, l'état met ces sommes dans la colonne déficitaire. C'est un peu fort de café mais ça dure depuis combien d'années.

Si en plus, on ajoute le fait que l'état français a refusé que les banques françaises prêtent de l'argent à la SNCF pour construire les TGVA et Nord (les banques saoudiennes et américaines se sont frottées les mains et continuent de le faire, vu les taux pratiqués...), effectivement on en arrive à trouver des déficits... Par contre, si il y a des mécontents dans la salle, citez moi une entreprise dont les salariés ont été capables de faire des gains de productivité de plusieurs centaines de pourcents en quelques années... A la SNCF, globalement, on doit en être à, si je me rappelle bien, plus de 400%...

Si c'était un conte sicilien, on parlerait ede mafia. !

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C'est la definition d'un EPIC, pas de benef, pas de perte, etre a l'equilibre après avoir tout payé ...

C'est le service public ideal... mais est ce que cela existe quelque part ?

on pourrait essayer au moins de s'en rapprocher, au lieu de tout casser ....

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Invité necroshine

http://aubin.blogs.nouvelobs.com/

SNCF : ça eut payé

1 milliard d'euros de bénéfice net en 2007, 575 millions en 2008 et des pertes en 2009. C'est ce que la SNCF devrait annoncer officiellement cette semaine. En cause, les pertes abyssales de fret SNCF ? Le JDD prête à la SNCF une autre explication : une dépréciation des actifs pour « nettoyer le bilan ».

Selon le même journal, le résultat du groupe aurait même pu être positif si cette opération d'assainissement n'avait pas eu lieu. Résumons : compte-tenu notamment du désengagement de l'Etat, le système ferroviaire français est globalement déficitaire. Le jeu comptable entre RFF et la SNCF assorti de quelques pirouettes financières a cependant permis à la SNCF d'afficher des bénéfices à plusieurs reprises.

La SNCF annonçait donc une bonne santé virtuelle, au point de reverser des dividendes à l'Etat : 131 millions d'euros en 2007 et 183 millions en 2008. Du coup, le Gouvernement s'est cru autorisé à ne plus lui rembourser les déficits des tarifs sociaux imposés (carte famille nombreuse, réductions militaires,...)... et ne verse pas la moindre compensation pour les trains Intercités (150 millions de pertes annuelles).

Ironie du sort, on tente de nous expliquer aujourd'hui que la SNCF serait bénéficiaire si quelques ajustements comptables de bon aloi ne devaient compromettre ses performances. Une entreprise structurellement déficitaire, qui s'est trouvée bénéficiaire quelques années grâce à des artifices comptables, tomberait de nouveau dans le rouge suite à des régularisations financières... Le monde à l'envers !

Paradoxalement, la SNCF a tout à gagner en affichant un déficit. Premièrement parce que cette situation témoigne de la situation réelle du système ferroviaire français. Deuxièmement, parce que l'Etat ne pourra plus jouer le double jeu consistant à se désengager de l'avenir du rail tout en se félicitant au passage des performances virtuelles d'une SNCF qu'il ne soutenait pas, mais ponctionnait au passage.

Enfin, sur le plan social, les salariés n'ont pratiquement tiré aucune contrepartie des bénéfices passés, bien au contraire. Quand les chiffres sont mauvais, il faut se serrer la ceinture. Et quand les chiffres sont bons, il faut faire des efforts. Avec l'augmentation pharaonique des salaires programmée pour 2010, à savoir 0,6 % en année pleine, les cheminots en oublieront bien vite la disparition d'un dividende salarial aussi éphémère qu'insignifiant

Modifié par necroshine
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Paradoxalement, la SNCF a tout à gagner en affichant un déficit. Premièrement parce que cette situation témoigne de la situation réelle du système ferroviaire français. Deuxièmement, parce que l'Etat ne pourra plus jouer le double jeu consistant à se désengager de l'avenir du rail tout en se félicitant au passage des performances virtuelles d'une SNCF qu'il ne soutenait pas, mais ponctionnait au passage.

:cool:

Ce passage-ci devrait être diffusé sur tous les médias qui ont parlé du déficit "abyssal" de la SNCF pour l'exercice.

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lapleunicheuse

Ce passage-ci devrait être diffusé sur tous les médias qui ont parlé du déficit "abyssal" de la SNCF pour l'exercice.

A chaque fois que G.Pépy a fait le bon élève en offrant un dividende à l'état (et nous donnant +100€), le gouvernement a tapé dans la caisse en imposant de mesures non financées comme la carte Famille, les corails, etc..

Faut pas le prendre que pour un imbécile.

2010: Pépy a compris et fait plaisir à la CGT en ne distribuant pas de participation aux salariés (mais en réglant l'Ursaff sur nos facilités de circulation _0,1% masse salariale_)

Attendons que Bussereau nous taxe au moins de 100€ sur notre paie du 01 Avril pour participer au comblement du trou virtuel de 1 M€ lapleunicheuse

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Invité necroshine

http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/so...ros_en_200.html

La société nationale des chemins de fer français (SNCF) a annoncé mercredi une perte de 980 millions d'euros en 2009, à l'occasion de la publication des résultats du groupe.

En 2008, la SNCF avait réalisé un bénéfice de 575 millions d'euros et de 1,11 milliard d'euros en 2007.

"Les résultats 2009 confirment par ailleurs les problèmes structurels masqués par les bénéfices TGV et dont la résolution a trop longtemps été différée" a expliqué le PDG du groupe Guillaume Pépy.

"Les effets de la crise, l'impact des déficits structurels et le maintien des investissements ont pour conséquence une tension accrue de la situation financière de l'entreprise" ajoute M. Pépy.

Concernant 2010, "la SNCF n'anticipe pas de dégradation supplémentaire de la situation économique, ni de franche reprise."

"Hors effets de périmètres, le chiffre d'affaires devrait progresser de 4% sur l'année" estime le groupe ferroviaire français.

La SNCF revendique un chiffre d'affaires de 30 milliards d'euros et 235.000 salariés répartis dans 120 pays.

La SNCF est composée de 5 branches d'activité: gestion, exploitation, maintenance et ingénierie d'infrastructure ferroviaire (SNCF Infra), transport public urbain, périurbain et régional pour les les voyageurs du quotidien (SNCF proximités), transport ferroviaire de voyageurs longue distance et à grande distance (SNCF voyages), transport et logistique de marchandises (SNCF Geodis) et gestion et développement des gares (gares et connections).

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