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Mercredi 21 Avril et les jours d'après...- Mobilisation des Cheminots


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Invité JLChauvin

Hmm :)

Bref, ça tourne à la reprise dans le Sud?

Des nouvelles sur Nantes, Lyon, Marseille, Montpellier etc. ?

Oui mais c'est bon, faut pas nom plus pousser les gens au suicide!

Ceux qui ont tenu tant de temps méritent amplement le respect, personne ne pourra leur reprocher de s'être dégonflé.

La Garde meurt mais ne se rends pas, c'était bon du temps de Napoléon, surtout si c'est pour faire rigoler les renards...

Par contre, il est certain qu'il va falloir solder certains comptes, et la note risque d'être sacrément salée! Pendant quelques années il y aura un avant avril 2010 et un après, rien ne sera plus comme avant. La soupe à la grimace sera certainement au menu dans pas mal d'endroits, il y aura ceux qui étaient là... et les autres. Les autres qui vont sûrement pérorer pendant quelque temps, jusqu'à l'éclatement final de la SNCF. Éclatement final qui se précise dans un futur très immédiat... Vous chantiez j'en suis fort aise, et bien dansez maintenant!

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Région SNCF de Nantes

SNCF : conflit suspendu

Après quinze jours de grève, à l'appel de la CGT et de SUD Rail, le conflit est

suspendu « mais pas arrêté ». « Nous allons tout faire pour qu'il y ait un retour

à la normale dès vendredi », affirme Xavier Cohadon, directeur régional de la SNCF.

A moins qu'aucun accord ne soit trouvé ce même vendredi entre direction et syndicats.

Auquel cas, assure un délégué SUD Rail, « la grève redémarrera ».

(Dernière minute : Ouest-France)

Modifié par IGS4
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Invité louis44

Merci beaucoup IGS4 :)cestachier

Oui mais c'est bon, faut pas nom plus pousser les gens au suicide!

Ceux qui ont tenu tant de temps méritent amplement le respect, personne ne pourra leur reprocher de s'être dégonflé.

La Garde meurt mais ne se rends pas, c'était bon du temps de Napoléon, surtout si c'est pour faire rigoler les renards...

Par contre, il est certain qu'il va falloir solder certains comptes, et la note risque d'être sacrément salée! Pendant quelques années il y aura un avant avril 2010 et un après, rien ne sera plus comme avant. La soupe à la grimace sera certainement au menu dans pas mal d'endroits, il y aura ceux qui étaient là... et les autres. Les autres qui vont sûrement pérorer pendant quelque temps, jusqu'à l'éclatement final de la SNCF. Éclatement final qui se précise dans un futur très immédiat... Vous chantiez j'en suis fort aise, et bien dansez maintenant!

M. Chauvin, je peux avoir une explication SVP ? (par MP si vous voulez)...

OK pour le 1er paragraphe, on est sur la même longueur d'onde.

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Au final, Monsieur Le Baron rappelle que les décomptes de grèves, çà fait parti de la négociation et du rapport de force associé.

Monsieur Le Baron, avec tout le respect que je vous dois, puis-je vous rappeler que l'entreprise SNCF fonctionne actuellement avec un large apport de fonds publics ?

En tant que client de la SNCF, j'apprécie très moyennement ces grèves à répétition. Mais bon, pas le choix, la concurrence n'est pas encore une réalité dans le transport ferroviaire voyageurs....

Mais en tant que contribuable, je n'admettrais pas du tout que mon argent serve à payer les jours de grève. La grève est un droit, certes mais les grévistes doivent également accepter de ne pas être payés puisqu'ils n'ont pas travaillé, cela va de soi et aucune négociation n'est possible sur ce point.

Je suis très heureux d'apprendre que la grève s'achève. J'apprécie énormément les lignes TGV lors de mes week-ends. C'est un super filon trouvé par la SNCF et je suis très content d'apprendre que la SNCF fait beaucoup de profits sur ce créneau. C'est bien mérité. Il est dommage de gâcher l'image d'une entreprise qui pourrait faire rêver...

L'image du TGV est magnifique. Il serait possible d'en faire autant avec toutes les autres branches de la SNCF. Dans bien des régions, les rames TER sont toutes récentes, il serait possible d'apporter un service de qualité et de gagner de l'argent également. Il y a des gens très doués en marketing mettant en valeur les produits et services. Pourquoi la SNCF n'y arriverait pas ? Il n'y aurait pas assez de cadres capables d'entraîner leur équipe dans cette dynamique ?

Mes sincères salutations, Monsieur Le Baron.

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Par contre, il est certain qu'il va falloir solder certains comptes, et la note risque d'être sacrément salée! Pendant quelques années il y aura un avant avril 2010 et un après, rien ne sera plus comme avant. La soupe à la grimace sera certainement au menu dans pas mal d'endroits, il y aura ceux qui étaient là... et les autres.

tellement vrai malheureusement, je pense aussi que la reprise va être compliqué au vu des quelques altercations entre nous qu'engendre ce genre de conflit,il faudra du temps pour avaler la pillule....

Modifié par answer
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Invité louis44

@ Alain : la meilleure image, c'est la régularité. C'est ça :

400_F_2873081_OleyvOUaY9TH2qRgsyd0FldVXX

Or, le matos régions est de plus en plus neuf. C'est bien. Mais il faut aussi rénover les voies; sinon on se retrouve comme de Tours à Vendôme, dans un XTER assez neuf roulant sur des rails double champignon de 1908 à 1910, donc 40 à l'heure (véridique!).

Le matos Corail est vieux, et infiniment prolongé et rénové. La majeure partie des locs ont déjà près de 40 ans, voire bientôt 50 ans (A1A A1A, 17000)...

Pour le fret et les locs de remonte, c'est du très vieux, sur des voies très vieilles (souvent des anciennes voies voyageurs désaffectées, des VU, des EP etc.); y a des locs toutes neuves du fret et de l'infra, c'est génial. Mais les voies, les voies ! Au rythme des RVB en France, y en a pour des âges à tout changer, et un RVB impacte l'horloge, c'est ça le pb.Tout se tient et se tire dans les pieds...

Or l'apport de l'Etat que vous soulignez tend à faiblir au nom de la concurrence et autres notions pour l'instant inconnues de la plupart de nos voisins; ceux qui connaissent ont un service rail nul (UK).

Bref : Rénovons, rénovons ! Mais pour ça, il faut de l'argent, on n'a rien sans rien !

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remarque,

la direction pourrait payer double les non grévistes les jours de grève...

Bon je sors, je vais me faire tuer

ça remplacera l'intéressement...

(mode humour...)

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Monsieur Le Baron se souvient qu'en novembre 2007, le décompte en une seule fois a permis à certains de ne pas payer d'impôt (voir "prime pour l'emploi") et la prime de fin d'année n'était pas loin...

Au final, Monsieur Le Baron rappelle que les décomptes de grèves, çà fait parti de la négociation et du rapport de force associé.

C'est encore le fisc qui va râler...

Le Nain va bien nous inventer une taxe sur les jours de grève...:)

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Invité JLChauvin

Merci beaucoup IGS4 :)cestachier

M. Chauvin, je peux avoir une explication SVP ? (par MP si vous voulez)...

OK pour le 1er paragraphe, on est sur la même longueur d'onde.

Pas de "Monsieur" entre nous, je vais finir par mal le prendre... cestachier

Pour le MP, nous verrons çà demain, il fera jour et je serais frai et dispo. Pour l'heure, papy va faire téter les puces, à mon âge il faut que je me ménage! cestachier

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Monsieur Le Baron, avec tout le respect que je vous dois, puis-je vous rappeler que l'entreprise SNCF fonctionne actuellement avec un large apport de fonds publics ?

En tant que client de la SNCF, j'apprécie très moyennement ces grèves à répétition. Mais bon, pas le choix, la concurrence n'est pas encore une réalité dans le transport ferroviaire voyageurs....

Mais en tant que contribuable, je n'admettrais pas du tout que mon argent serve à payer les jours de grève. La grève est un droit, certes mais les grévistes doivent également accepter de ne pas être payés puisqu'ils n'ont pas travaillé, cela va de soi et aucune négociation n'est possible sur ce point.

Je suis très heureux d'apprendre que la grève s'achève. J'apprécie énormément les lignes TGV lors de mes week-ends. C'est un super filon trouvé par la SNCF et je suis très content d'apprendre que la SNCF fait beaucoup de profits sur ce créneau. C'est bien mérité. Il est dommage de gâcher l'image d'une entreprise qui pourrait faire rêver...

L'image du TGV est magnifique. Il serait possible d'en faire autant avec toutes les autres branches de la SNCF. Dans bien des régions, les rames TER sont toutes récentes, il serait possible d'apporter un service de qualité et de gagner de l'argent également. Il y a des gens très doués en marketing mettant en valeur les produits et services. Pourquoi la SNCF n'y arriverait pas ? Il n'y aurait pas assez de cadres capables d'entraîner leur équipe dans cette dynamique ?

Mes sincères salutations, Monsieur Le Baron.

Les jours de grève ne seront pas payés comme à chaque grève et ce depuis belle lurette et même toujours...

Ils vont donner lieu à une retenue salariale sur la base de 1/30ème de la rémunération, jours de repos compris ...comme toujours

Donc 15 jours de grève = 15 / 30ème de retenue c'est à dire la moitié d'un salaire mensuel...

ce qui donne lieu à négociation... c'est l'étalement de la retenue sur plusieurs mois des jours de grève...

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Mais en tant que contribuable, je n'admettrais pas du tout que mon argent serve à payer les jours de grève. La grève est un droit, certes mais les grévistes doivent également accepter de ne pas être payés puisqu'ils n'ont pas travaillé, cela va de soi et aucune négociation n'est possible sur ce point.

Il n'a jamais été question ici que les journées de grèves soient payées, mais de négocier que ces retenues soient étalées. Rassurez-vous cher contribuable, la direction se chargera de veiller à retenir ce que de droit.

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Invité Monsieur Le Baron

Monsieur Le Baron, avec tout le respect que je vous dois, puis-je vous rappeler que l'entreprise SNCF fonctionne actuellement avec un large apport de fonds publics ?

En tant que client de la SNCF, j'apprécie très moyennement ces grèves à répétition. Mais bon, pas le choix, la concurrence n'est pas encore une réalité dans le transport ferroviaire voyageurs....

Mais en tant que contribuable, je n'admettrais pas du tout que mon argent serve à payer les jours de grève. La grève est un droit, certes mais les grévistes doivent également accepter de ne pas être payés puisqu'ils n'ont pas travaillé, cela va de soi et aucune négociation n'est possible sur ce point.

Je suis très heureux d'apprendre que la grève s'achève. J'apprécie énormément les lignes TGV lors de mes week-ends. C'est un super filon trouvé par la SNCF et je suis très content d'apprendre que la SNCF fait beaucoup de profits sur ce créneau. C'est bien mérité. Il est dommage de gâcher l'image d'une entreprise qui pourrait faire rêver...

L'image du TGV est magnifique. Il serait possible d'en faire autant avec toutes les autres branches de la SNCF. Dans bien des régions, les rames TER sont toutes récentes, il serait possible d'apporter un service de qualité et de gagner de l'argent également. Il y a des gens très doués en marketing mettant en valeur les produits et services. Pourquoi la SNCF n'y arriverait pas ? Il n'y aurait pas assez de cadres capables d'entraîner leur équipe dans cette dynamique ?

Mes sincères salutations, Monsieur Le Baron.

Monsieur Le Baron vous invite à apprendre à lire, notamment la différence entre "décompte" et "paiement"... Monsieur Le Baron n'a que faire des bouffons coiffés de chapeau à grelots qui agitent leur hochet...

Monsieur Le Baron va aller demander le tromblon à Nestor : les clowns (de droite, pléonasme !) ne l'amuse plus; et même au delà franchement l'indispose (euphémisme).

Modifié par Monsieur Le Baron
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contrairement à l'imaginaire de nos concitoyens et aux délires d'une certaine presse de droite,

nous n'avons jamais été payé pendant nos grèves.

et c'est tout à fait normal. Nous somme des grands garçons et nous assumons nos actes.

ce qui est vrai par contre, c'est que nous sommes parmi les derniers à pouvoir encore nous défendre et à pouvoir faire grève.

dans nombres d'entreprises privées la réalité est toute autre.

Modifié par gdem
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Invité louis44

http://www.lefigaro.fr/societes/2010/04/21/04015-20100421ARTFIG00426-sncf-pepy-gagne-son-bras-de-fer-.php

La version du Figaro... qu'en pensez vous?

L'entreprise a annoncé dès mercredi soir un retour à la normale de son trafic, tandis que les syndicats grévistes n'ont pu se prévaloir d'avoir obtenu la moindre concession de la part de la direction.

La SNCF a eu une dizaine de tables rondes avec ses syndicats depuis le début d'année, mais celle de mercredi avait une saveur particulière. Elle marque en effet la fin d'un conflit de deux semaines à l'initiative de la CGT et de Sud-Rail qui devrait coûter 100 millions d'euros à la SNCF. Douze assemblées générales mardi et dix assemblées générales mercredi ont voté la reprise du travail. Seuls quelques bastions en Auvergne ou encore à la Gare Saint Lazare à Paris devraient encore entraîner quelques perturbations jeudi. Pour le reste, la SNCF a annoncé dès mercredi soir un retour de son trafic à la normale sur l'ensemble des grandes lignes du réseau (TGV, liaisons internationales, Corail, Teoz et Intercités) et «quasi normal» sur les lignes de Transilien et de TER.

La table ronde qui s'est tenue mercredi n'a pas été l'occasion pour Didier Le Reste, le secrétaire général de la CGT-cheminots, à l'origine du mouvement, de montrer du muscle aux autres syndicats et de négocier avec la direction. Le leader syndical a été reçu avec ses homologues non grévistes de la CFDT et de l'UNSA, sans que son statut de patron de la grève ne le distingue. «Il ne s'agit pas d'une table ronde de négociation à l'issue d'une grève mais d'une reprise du dialogue social interrompu par une grève», précise un cadre de l'entreprise.

A l'issue des rencontres de mercredi, la CGT a tenté de sauver les apparences en se félicitant d'avoir obtenu des recrutements supplémentaires auprès de la direction. Comme à l'issue d'un round classique de négociation à l'issue d'une grève, la CGT a même annoncé des avancées en laissant la liberté à sa base de poursuivre ou non le mouvement. «Ce sera aux cheminots dans les assemblées générales en régions de décider ce qu'ils veulent faire», a déclaré mercredi Laurent Russeil, le secrétaire général adjoint de la CGT. Cette annonce a aussitôt été démentie par la CFDT, l'UNSA qui ont précisé qu'il n'y avait «pas de nouveaux recrutements annoncés».

«L'autre méthode»

Cette table ronde a été l'occasion pour la direction de l'entreprise de confirmer l'embauche déjà annoncée de 460 personnes supplémentaires en 2010, mais aucune des revendications d'embauches de la CGT, ni de Sud-Rail, n'ont été suivies d'effet. Cette grève est une victoire stratégique pour Guillaume Pepy, le président de la SNCF, et pour le principe cardinal qu'il a instauré en prenant les rênes de l'entreprise publique en février 2008 : «la grève ne paye pas» ou «pas de négociation une fois que le mouvement a commencé».

Dans l'entourage du patron, il se dit que cette grève marque un tournant dans les relations sociales à la SNCF. Auparavant, les syndicats faisaient grève, obtenaient un round de négociations et décrochaient des concessions de la direction. C'est ce que les cadres de l'entreprises appellent aujourd'hui «l'autre méthode». Dorénavant, le dialogue social doit primer sur le rapport de force. La direction estime que cette nouvelle philosophie va peu à peu se mettre en place dans l'entreprise mais qu'elle pourrait être oubliée lors de grands débats nationaux, à l'image de celui à venir sur les retraites. L'UNSA et la CFDT s'y préparent mais craignent que cette grève pour rien n'ait dispersé les forces avant le grand rendez-vous sur les retraites.

Modifié par louis44
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Mercredi, si j'ai bien tout compris du fin fond de mon trou perdu,

nous avons eu droit à "des bi-latérales" entre la Direction SNCF et chacune des 4 organisations syndicales représentatives ( CGT, SUD, unsa et cfdt-fgaac)

Qui dit 4 bi-latérales dit 4 réunions différentes où il ne s'est certainement pas dit la même chose...

Donc si la direction ne dit pas la même chose aux 4 OS ou que celles-ci n'y entendent pas la même chose...

On annonce une Table-Ronde pour la semaine prochaîne...

Au fait avant la grève qui a commencé le 6 avril... Il y avait eu des négociations à la SNCF (Je crois que le Comité Exécutif de la Direction SNCF appelle ça "le dialoguie Social") ?

Depuis hier comme le nuage volcanique est en "train" de quitter l'espace aérien français, il faut parler d'autre chose,

l'artilleterie lourde politico-médiatique s'est remise en branle et canonne à qui mieux-mieux les 5.000 grévistes quotidiens (selon elle), la CGT et SUD, Didier LeReste (sans quasiment jamais leur donner la parole...)

Sarko lui fait son juridico-show sur la Burka (2.000 femmes la porteraient en France...) sans se soucier de l'avis du Conseil d'Etat...

Allez fermer le ban, on est déjà passé à autre chose...

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l'artilleterie lourde politico-médiatique s'est remise en branle et canonne à qui mieux-mieux les 5.000 grévistes quotidiens (selon elle), la CGT et SUD, Didier LeReste (sans quasiment jamais leur donner la parole...)

ça tendrait à prouver qu'ils ne sont pas si sûrs d'eux tous ces pingoiuns, sinon, à l'instar de leur caporal-chef, ils n'en parleraient même pas. A la place de la CFDT (FGAAC) et de l'UNSA, je ne serais pas très fier d'avoir de tels alliés ! :Smiley_20:

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et c'est tout à fait normal. Nous somme des grands garçons et nous assumons nos actes.

Y a pas de filles ?

Michael02 1

gdem 0

je vais être convoqué par la HALDE moi.

aie, aie, aie :blush:

Il fallait dire "Nous sommes des grands garçon-e-s" ? :rolleyes:

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Article de Renaud Honoré, journaliste à "les échos :

SNCF : le dernier combat de Didier Le Reste

La CGT-cheminots apparaît paradoxalement comme la grande perdante de la grève à la SNCF.

Aveuglé par son antagonisme avec SUD et par son contentieux avec Guillaume Pepy,son secrétaire général, Didier Le Reste,s'est lancé dans une bataille quasi perdue d'avance.

Il voulait un dernier grand mouvement. Une grève d'envergure, son «décembre 1995» à lui, à quelquesmois de son départ programmé du poste de secrétaire général de la CGT-cheminots fin 2010. Cela se murmurait depuis des mois. D'une certaine manière, Didier Le Reste est parvenu à remplir son objectif.

Voilà deux semaines que les cheminots mènent la lutte, mettant la pagaille sur le réseau ferré. En termes de durée, c'est un record pour la dernière décennie! Certes, la grève de l'hiver 1995, menée par son grand rival Bernard Thibault - «il le jalouse depuis longtemps», persifle un opposant -, avait duré, elle, trois semaines. Mais ça reste bien suffisant pour asseoir une réputation d'opposant inflexible, alors que le dirigeant de la CGT-cheminots compte se lancer en politique une fois retiré du syndicalisme.

Las! A l'heure du bilan et alors que direction et syndicats se sont enfin retrouvés hier, c'est un Didier Le Reste affaibli qui émerge. «Cette grève a échoué, elle a été droit dans le mur comme c'était prévisible», juge Jean-Daniel Bigarne, le secrétaire général de l'Unsa, qui n'a pas pris part au conflit. «Guillaume Pepy en ressort considérablement renforcé, cela a donné de la force à une direction qui n'en avait pas», renchérit un autre syndicaliste, peu suspect de faire partie du fan club du président de la SNCF.

N'en jetez plus! Si la grève a duré longtemps, elle a peu mobilisé. Guère plus de 5.000 cheminots en moyenne chaque jour, sur les quelque 155.000 que compte l'entreprise. D'habitude premiers à débrayer, les conducteurs et contrôleurs de trains ont fait profil bas, avec un taux de participation qui a tourné autour de 30%. Une misère.

Montrer les muscles

On est loin des ambitions initiales. Loin du rêve d'un grand mouvement réunissant trois syndicats (CGT, Unsa, et CFDT-FGAAC) pour faire plier la direction. C'est ce qu'avait imaginé Didier Le Reste il y a maintenant un mois. Quelques jours après la grève interprofessionnelle du 23 mars, une invitation est lancée aux représentants des deux autres organisations pour des réunions interfédérales. Des séances auxquelles n'est pas convié SUD-rail. Ces dernières années, celui-ci est devenu la bête noire du premier syndicat de la SNCF. «A la CGT, ils ont peur de se faire doubler sur leur gauche», résume Jean-Daniel Bigarne à l'Unsa.

Depuis quelques semaines, les signaux d'alerte se sont multipliés. On dit que de nombreux militants ont rendu leurs cartes pour aller chez SUD. «Certains bastions (à Toulouse, Marseille, Montpellier ou Clermont-Ferrand) ont aussi fait part de leur mécontentement devant la répétition de grèves de 24 heures lancées par la CGT ces derniers mois, et ce sans résultat. Ces militants voulaient un grand conflit reconductible, quitte à suivre le prochain lancé par SUD», explique un bon connaisseur du monde cégétiste. La menace est prise au sérieux. Dès lors germe l'idée à la CGT d'un mouvement au long cours pour montrer ses muscles à sa population la plus radicale.

Mais il ne faut surtout pas que SUD se greffe dessus et en profite! En cette fin mars, on décide de tout faire pour isoler l'importun. D'ordinaire, les réunions interfédérales se font au CCE de la SNCF, près de la Gare de l'Est à Paris. Trop risqué : le syndicat trublion pourrait s'inviter à l'improviste. Pour éviter ce piège, la CGT décide de faire la première réunion à son siège, à Montreuil. «Quasiment une première», raconte un participant. Pour la seconde séance, quatre jours plus tard, retour au siège du CCE. Mais les membres de l'Unsa et de la CFDT-FGAAC ne reçoivent le numéro exact de la salle que quelques minutes avant le début de la réunion. Façon d'éviter les fuites. «C'était une atmosphère de conspiration anti-SUD», poursuit le même syndicaliste.

Le plan élaboré par Didier Le Reste est assez simple. Sept préavis de grèves catégorielles - et reconductibles -seront déposés à partir du mercredi 7 avril. Le jeudi 8, un autre préavis concernera tous les cheminots, mais pour une grève «carrée» de 24 heures. «Ce qu'imaginait la CGT, c'est que le vendredi 9 au matin, après le point d'orgue de la veille, la direction allait être obligée de céder pour un retour à la normale avant le week-end des vacanciers», décrypte un syndicaliste.

Revendications floues

Les autres fédérations sont loin d'être convaincues. D'emblée, l'Unsa prévient qu'elle ne se joindra pas au mouvement. «Il fallait garder nos forces en vue de la réforme des retraites», souligne Jean-Daniel Bigarne. A la CFDT-FGAAC, on hésite. Certes, il existe un réel mécontentement au sein de la population cheminote, tourneboulée par la réorganisation managériale voulue par Guillaume Pepy.

Pour autant, les premiers retours de la base indiquent que l'enthousiasme pour un tel mouvement est bien faible. D'autant qu'il apparaît rapidement que la CGT ne sait pas vraiment où elle va. «Quand on commence une grève, on sait comment on veut la finir», explique un syndicaliste. Rien de tel ici. Les mots d'ordre - de la politique de l'emploi à la question des salaires en passant par la réorganisation du fret -sont tellement larges que personne ne voit trop quelles mesures concrètes pourraient être obtenues.

Contactée par certains syndicalistes, la direction de la SNCF fait en plus passer un message clair : il n'y aura rien d'accordé pendant la grève, c'est une question de principe. «Il nous est rapidement apparu que la CGT avait très mal pensé et organisé ce mouvement», résume Bruno Duchemin à la CFDTFGAAC. Revendications floues, perspectives de victoire faibles : la CFDT-FGAAC comprend qu'il ne faut pas s'embarquer dans cette galère. Début avril, elle décide de s'asseoir à la table des négociations et obtient satisfaction (avec l'Unsa) sur plusieurs points, notamment salariaux. Son appel à la grève n'a plus lieu d'être. Le piège peut alors se refermer sur la CGT. Abandonnée par ses deux comparses, elle voit débouler le banni du début : SUD dépose de son côté son propre préavis, pour la même date. En football, on appelle cela du marquage à la culotte. Voilà la CGT embarquée dans une grève incertaine avec son pire ennemi…

Cela ne va pas faire reculer Didier Le Reste, décidé à continuer. «Son contentieux personnel avec Guillaume Pepy l'a aveuglé», jugent plusieurs connaisseurs du microcosme ferroviaire. Les deux hommes - «deux caractériels soupe au lait», selon quelqu'un qui les connaît bien -ne s'apprécient guère. Un «intrigant», «pas fiable», avec une stratégie «qui change tous les jours» : en privé, Didier Le Reste n'est pas tendre avec le président de la SNCF. Juste retour des choses. Depuis le début de son mandat, Guillaume Pepy tente de faire émerger un pôle syndical réformiste, pour diminuer le poids de la CGT. Sans succès pour le moment. Mais cette volonté agace Didier Le Reste, qui entend peser sur la stratégie de l'entreprise.

La grève - qui débute finalement le 7 avril -ne va faire qu'attiser le conflit entre les deux hommes. «Je l'ai appelé plusieurs fois depuis le lancement du mouvement, mais il ne m'a jamais pris en ligne», s'étonne Didier Le Reste. Au deuxième jour de grève, celui-ci s'invite avec une cinquantaine de grévistes au siège de la compagnie ferroviaire, pour forcer la direction à le recevoir. Guillaume Pepy ne se donne pas la peine de le faire, et c'est le DRH, François Nogué, qui s'en charge. «En 1995, Bernard Thibault était reçu par les ministres. C'est forcément perçu comme une humiliation», relève un bon connaisseur du monde ferroviaire.

Les premiers jours du conflit ne sont pas de nature à rasséréner le leader cégétiste. Les chiffres de mobilisation sont mauvais. Seuls les bastions traditionnels (Rouen, Marseille, Montpellier, Clermont-Ferrand…) ont répondu présent. On a bien recours à quelques ficelles comme les grèves de 59 minutes - dont seul SUD use d'habitude -, mais la dynamique ne prend pas. La grande grève nationale s'est transformée en de multiples conflits locaux, certes très virulents, mais circonscrits.

Comment sortir de ce bourbier ? Après quelques jours, tout le monde a compris que la CGT attend un geste de la direction. Un soupirail pour lui permettre de sortir un tant soit peu honorablement de cette grève. Elle attendra longtemps. Guillaume Pepy fait passer un message : «Pas question de se retrouver avec Didier Le Reste dans le salon feutré d'un hôtel Mercure parisien.» Le patron sait qu'il joue son mandat. La crise a précipité un peu plus le fret ferroviaire dans le gouffre, et a contrarié fortement ses objectifs de développement. Il lui faut ce succès symbolique, pour crédibiliser sa stratégie : en finir avec la «gréviculture», un terme inventé par son mentor Louis Gallois. Raison pour laquelle il ne peut y avoir de négociations pendant la grève.

Pendant une semaine, ce discours va être répété. Il recevra même le soutien de Dominique Bussereau au gouvernement, pourtant jamais avare d'une pique pour Guillaume Pepy. Puis, parce qu'il faut bien trouver une solution à ce conflit inextricable, ce dernier consent mercredi dernier une ouverture : d'accord à des «discussions» - et sûrement pas des négociations ! -mais pour s'entendre sur un calendrier de rencontres, et uniquement au niveau local. Ordre est donné aux directeurs régionaux.

Un tournant

Dans la soirée, une dépêche AFP venue de Marseille relaie un communiqué de la CGT claironnant que «la mobilisation contraint la direction régionale à faire des propositions». Didier Le Reste reçoit aussitôt un coup de fil courroucé de François Nogué : «Vous arrêtez ça tout de suite !» Pour le leader cégétiste,c'est «incompréhensible». C'est pourtant très clair : la direction veut une victoire complète, et ne laissera pas la centrale s'en sortir «avec les faux-semblants habituels», selon l'expression d'un syndicaliste.

Dès lors, la CGT s'en remet aux votes des assemblées générales locales. Jeudi dernier, certains de ses responsables imaginent que la sortie de crise sera rapide. Raté. Dans les bastions de la grève - où émergent de réelles revendications locales -, les esprits sont chauffés à blanc par SUD, qui cherche à savonner la planche de la CGT. Didier Le Reste a perdu la main sur ce mouvement, qui s'éteint à petit feu. «Cela peut devenir un tournant dans les relations sociales de l'entreprise. Pour la première fois depuis longtemps, le rapport de forces a tourné en faveur de la direction. L'idée que la négociation paye plus que la grève acquiert enfin de la crédibilité», analyse un bon connaisseur de la SNCF.

L'hypothèse est toutefois encore fragile. La réforme des retraites sera à cet égard un bon révélateur.

RENAUD HONORÉ

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Cette analyse extérieure aurait mérité quelques conditionnels et un peu de modestie, si le journaliste avait voulu être honnête objectif.

Manifestement ce n'était pas le but recherché.

Le but il est là, ce n'est pas un article d'information, c'est un article militant pour une cause déterminée:

Pour la première fois depuis longtemps, le rapport de forces a tourné en faveur de la direction. L'idée que la négociation paye plus que la grève acquiert enfin de la crédibilité», analyse un bon connaisseur de la SNCF
.

Il est vrai qu'un mauvais connaisseur de le SNCF pourrait avoir moins de poids !!!

Visiblement il n'a pris en compte que le point de vue de la Direction, peut être même celui de plus haut...

Cette analyse peut faire mouche dans le lectorat des Echos et même au delà. Y aura-t-il une réponse ?

Je suis de ceux qui souhaitent que la revendication trouve d'autres formes que la grève a priori, mais de là à s'attaquer comme dans cette page à une OS, et plus encore à l'un de ses responsables, ça me fait , parce que en fait, ceux qui sont désavoués, ce sont les salariés qui sont entrés dans le mouvement ...

Modifié par michael02
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Article de Renaud Honoré, journaliste à "les échos :

SNCF : le dernier combat de Didier Le Reste

Et ben mon Nelson...

ça fait longtemps que cet article est déjà sur le forum...lotrela

Ah c'est pour les retardataires...OK OK...okok

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