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katamiaw

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C'est une perte pour les communes industrialisées, influera directement sur les investissements futurs et donc sur la vie des résidents. C'est à mes yeux un futur manque à gagner qu'il faudra répercuter différemment et probablement sur le dos des habitants via l'augmentation des taxes déjà existantes...

Donc on payera ce manque...

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C'est une perte pour les communes industrialisées, influera directement sur les investissements futurs et donc sur la vie des résidents. C'est à mes yeux un futur manque à gagner qu'il faudra répercuter différemment et probablement sur le dos des habitants via l'augmentation des taxes déjà existantes...

Donc on payera ce manque...

Encore un cadeau aux entreprises, que les salariés devront compenser, par leur taxe d'habitation qui va augmenter, augmenter, augmente... Il n'y a pas de secret, cette taxe va en majeur partie aux collectivités locales (communes, département), leurs dépensent ne vont pas diminuer, il va falloir compenser, et le levier, c'est la taxe d'habitation que tout le monde paye.

Joli cadeau dissimulé, joli le nain.

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Je ne suis pasd'accord avec ce que tu viens de mettre Dom-Tappeur;

La taxe professionnelle n'est surement pas, pour une entreprise, une incitation a embaucher du personnel. Par contre si ça peut faire baisser le cout de la main d'œuvre en France et par là eviter des délocalisations ce serait positif.

Euh

J'ai beau relire les trois textes ci-dessus qui sont des dépêches de presse

je ne trouve rien qui se rapporte à ta phrase surlignée en rouge...

La taxe professionnelle (8 milliards selon Sarkozy, 25 milliards selon d'autres sources) constitue l'un des financements les plus importants des collectivités locales qui représentent elles mêmes 75% des investissements publics du pays...

on peut imaginer l'impact négatif de la disparition de cette taxe pour les collectivités locales.

Je ne suis pas certain que la taxe professionnelle soit calculée sur la masse salarialede l'entreprise...

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Invité RailWayS

Euh

J'ai beau relire les trois textes ci-dessus qui sont des dépêches de presse

je ne trouve rien qui se rapporte à ta phrase surlignée en rouge...

La taxe professionnelle (8 milliards selon Sarkozy, 25 milliards selon d'autres sources) constitue l'un des financements les plus importants des collectivités locales qui représentent elles mêmes 75% des investissements publics du pays...

on peut imaginer l'impact négatif de la disparition de cette taxe pour les collectivités locales.

Je ne suis pas certain que la taxe professionnelle soit calculée sur la masse salarialede l'entreprise...

En effet, tu as raison la partie de la TP calculer sur les salaires a été supprimé en 2003.

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Le casse-tête de la taxe professionnelle

AP Christine Ollivier

Seule annonce concrète de Nicolas Sarkozy jeudi soir, la suppression de la taxe professionnelle en 2010 inquiète les élus locaux.

Car elle pèse lourd dans leurs ressources -près de 29 milliards d'euros-, et le chef de l'Etat est resté flou sur la façon dont il entendait compenser cette perte.

Lors de l'émission "face à la crise" jeudi soir, Nicolas Sarkozy a annoncé la suppression en 2010 de la taxe professionnelle. "On ne peut pas avoir tout notre système de fiscalisation basé sur la production si on veut garder des emplois en France", a-t-il plaidé en évoquant un manque à gagner de "huit milliards d'euros".

Il s'agit en fait selon le ministère de l'Economie de supprimer la part de la taxe pesant sur les équipements et biens mobiliers, c'est-à-dire les biens consacrés à la production. Ne resteraient plus que les 20% portant sur les biens immobiliers.

"C'est une bonne mesure", a réagi la présidente du MEDEF (Mouvement des entreprises de France) Laurence Parisot, en mettant toutefois en garde contre un nouvel impôt qui "pénaliser(ait) le même secteur d'activité". Cette décision "répond à une préoccupation de longue date de la CGPME", s'est aussi réjouie dans un communiqué la confédération générale des petites et moyennes entreprises.

En revanche, les élus locaux s'inquiétaient vendredi des conséquences sur leurs ressources, d'autant plus que Nicolas Sarkozy a simplement dit jeudi vouloir discuter avec eux "d'un impôt de remplacement".

Acquittée par les entreprises depuis 1975, la taxe professionnelle rapporte près de 29 milliards d'euros par an aux communes, départements et régions, dont environ 20 milliards sont payés par les entreprises et 8 milliards pris en charge par l'Etat sous forme d'exonérations ou d'allégements.

La taxe professionnelle représente à l'heure actuelle environ 45% des ressources propres des collectivités territoriales en moyenne. Son niveau, fixé par les collectivités locales, a eu tendance à progresser en même temps que le reste de la fiscalité locale.

Souvent critiquée, la taxe a déjà fait l'objet de nombreuses réformes, qui ont surtout multiplié les allégements ou exonérations. Entre 1999 et 2003, la part pesant sur les salaires a ainsi été supprimée.

"Sur le principe de la réforme, nous sommes ouverts", a assuré vendredi sur France-info Jacques Pelissard, le président (UMP) de l'Association des maires de France. Mais "il faut trouver une recette fiscale de substitution", sinon "ce serait insupportable", a-t-il averti. "Pour beaucoup d'agglomérations, la taxe professionnelle unique (...) c'est 50% de nos recettes".

M. Pelissard s'est montré sceptique sur l'idée d'une "taxe carbone" avancée par Nicolas Sarkozy: "c'est une idée qui peut être creusée, mais dont la masse ne correspondra jamais à la taxe professionnelle", a-t-il estimé. Par ailleurs, "il faut conserver un lien fiscal entre le territoire et l'entreprise, sinon aucun territoire ne voudra accueillir une entreprise", "facteur de nuisances". Il faut aussi que les collectivités conservent leur "autonomie fiscale" en gardant la possibilité de "fixer une part du taux" de l'impôt.

L'Association des régions de France voit dans cette suppression "une attaque directe contre les conseils régionaux". La taxe professionnelle représente 2,8 milliards d'euros de recettes pour l'ensemble des régions, souligne l'ARF dans un communiqué.

"Qu'on réforme la taxe professionnelle, nous sommes d'accord, à condition que ce ne soit pas pour dire aux collectivités locales: 'trouvez vous-mêmes les contreparties'", a averti la Première secrétaire du Parti socialiste Martine Aubry.

"Ce n'est pas la peine de s'exciter sur les plateaux de télévision quand on est élu local en disant: 'je vais perdre des moyens et je ne pourrai plus assumer la gestion de ma collectivité'. Evidemment on va trouver des solutions", a rétorqué le ministre du Budget Eric Woerth sur i>télé. "Il n'est pas question une seule seconde de se défausser" sur les collectivités locales, a également assuré le secrétaire général de l'UMP Xavier Bertrand sur France Info.

Mais "qui paiera l'équivalent de la taxe professionnelle?", s'est inquiété François Hollande. "Ou ce sont les entreprises, et alors je ne vois pas quel serait l'avantage de la compétitivité retrouvée, ou ce sont les ménages, et ça c'est le pire!", a résumé le député socialiste. AP

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Si cette taxe disparait, les subsides sur les communes vont grandement baisser et compensés par la hause expodentielle des impos locaux. Une façon subtile de faire payer les bas salaires exonérés de l'impos sur le revenu, ou faire payer la classe moyenne quand sarko l'aura exonéré du premier ou deuxième tier. Ce qu'il donne sous la contrainte de la main gauche, il le récupèrera malinement de la main droite. controleursncf Ne tombons pas dans le panneau, hier soir c'était les mêmes discourts et promesses populaires que lors de la campagne électorale.

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Ne tombons pas dans le panneau, hier soir c'était les mêmes discourts et promesses populaires que lors de la campagne électorale.

C'était au cas où certains avaient oubliés les promesses

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C'était au cas où certains avaient oubliés les promesses

Salut Marc, et bien oui, juste des promesses et encore des promesses, mais les seules qu'il tient, c'est celles faites aux patrons. C'est bizard, la " lolo patronaux " est justement sortie de sa cachette hier pour demander des négos avec les OS sur les " facilités de licenciements. Bizard, vous avez dit " bizard "?

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Salut Marc, et bien oui, juste des promesses et encore des promesses, mais les seules qu'il tient, c'est celles faites aux patrons. C'est bizard, la " lolo patronaux " est justement sortie de sa cachette hier pour demander des négos avec les OS sur les " facilités de licenciements. Bizard, vous avez dit " bizard "?

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Par contre avec cette mesure il est vrai que le cout du travail diminuera, c'est certain.

Cet objectif est alors perçu comme un moyen de relance sur la compétitivité du travail, mais cette logique n'est pas partagée et les retombées pour les productifs sont tellement aléatoires que forcement l'adhésion n'y est pas. La confiance d'ailleurs n'y est plus...

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Salut ,

Avant de supprimer la taxe professionnelle , l'état devrait déjà honorer ses dettes vis à vis des communes , des départements

et des régions .

Les charges au sujet des axes routiers principaux ( ex routes nationales ) , désormais de la compétence des départements ou

régions , ont été transférés par l'état avec la promesse d'une aide financière pour la gestion de ces voies de communication .

Les conseils généraux attendent toujours les aides promises .

Au sujet du dossier de la suppression de la taxe professionnelle , ce qui me fait cependant rire , c'est la tête de Santini

qui va voir sa commune perde la totalité de cette énorme manne pour sa ville d'Issy , qui dénombre une

grande concentration de sièges d'entreprises et pas des moindres .

Bien fait pour lui qui a abandonné sa famille politique du "centre" et trahi Bayrou au profit de l'apprenti dictateur .

Modifié par zoreglube
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La LCR est morte. :blink: Vive le Nouveau Parti Anticapitaliste! helpsoso

http://www.npa2009.org/content/interventio...vier-besancenot

Semble déjà avoir du plomb dans l'aile, non ?

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L'action de Sarkozy face à la crise désavouée,

selon 2 sondages

Reuters

Nicolas Sarkozy subit un choc de défiance avec une baisse de cinq points et les Français sont de plus en plus sceptiques sur ses réponses à la crise, selon un sondage Viavoice publié dans l'édition de lundi de Libération.

Selon un autre sondage OpinionWay pour le quotidien Metro, le président français perd cinq points en un mois d'opinions positives à 41%, et dix points, à 31%, concernant son action contre la crise. Sur ce dernier point, les insatisfaits passent de 56 à 66%.

Pour Viavoice, seules 41% des personnes interrogées émettent désormais une opinion positive sur le chef de l'Etat, contre 53% d'un avis contraire, soit un repli de 5 points par rapport à son score du mois dernier, et de 7 points par rapport à celui de novembre.

Pour Viavoice, ce contexte d'impatiences économiques "plaide en faveur des mouvements sociaux."

Ce sont les Français dont la situation économique est la plus modeste qui retirent le plus massivement leur soutien: le chef de l'Etat ne recueille plus que 34% d'opinions positives auprès des ouvriers, souligne l'institut.

Concrètement, les Français apparaissent de plus en plus sceptiques à l'égard de l'action engagée par le chef de l'Etat face à la crise: 66% déclarent ne pas être "satisfaits" des "actions menées par Nicolas Sarkozy face à la crise économique", soit une progression des insatisfactions de 10 points en un mois.

Dans le sillage du président de la République, le Premier ministre voit lui-même son image se dégrader; François Fillon enregistre une popularité de 44%, en baisse de 4 points par rapport à janvier, et de 10 points par rapport à novembre.

Pour 53% des Français, c'est "justement le moment de faire des mouvements sociaux", seulement 38% se rangeant à l'opinion inverse.

Cette lecture s'explique par des clivages politiques majeurs: les sympathisants de gauche militent massivement (74 %) en faveur de la contestation, alors que ceux de droite sont favorables à l'apaisement (69%).

Ce sondage a été effectué les 6 et 7 février, après l'intervention télévisée du président français, auprès d'un échantillon de 1.014 personnes.

Gérard Bon, édité par Henri-Pierre André

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Qu'entends tu par la? L'audience de la LCR n'a cessé de s'agrandir, sa base de se consolider depuis 2002. Le NPA s'inscrit dans cette évolution vers un parti qui sort définitivement de la marginalité, élargit son audience et s'ancre pour la durée dans le paysage politique et social.

Le congrès a recensé 9200 militants "encartés" à sa fondation, dont moi, par ailleurs. Par rapport à la LCR, le NPA organise plus de militants, mieux implantés dans les entreprises et les quartiers populaires.

C'est évidemment vrai à la SNCF où on restera modeste (pas de folies des grandeurs) mais avec plus d'équipes qui pourront intervenir et faire un "travail ouvrier" de meilleur qualité avec plus d'impact. Plus de militants qui se réunissent régulièrement, qui travaillent ensemble pour frapper sur un même clou, formulent une politique qu'ils défendent ensemble dans les luttes (mais aussi les syndicats), éditent une propagande régulière de qualité, propagent à une échelle très large les revendications du "programme d'urgence", s'ancrent dans le monde du Travail etc.

De ce point de vue, c'est un saut qualitatif et quantitatif très important duquel je me réjouis énormément.

Dans un contexte ou directions syndicales hésitent, ou les partis "traditionnels" du mouvement ouvrier (PS et PCF) poursuivent leur déclin, que le PS se démarque de moins en moins de son concurrent au pouvoir, il est d'une importance capitale qu'émerge un nouveau parti anticapitaliste. Un nouveau parti, dynamique et à l'offensive, capable de peser sur la vie sociale et politique, dans les luttes sociales pour leur donner un autre cours.

Ce qui ne m'a pas empêché d'éprouver une certaine émotion quant à la dissolution de la LCR (organisation dans laquelle j'ai milité depuis 2006 jusqu'à sa dissolution il y a quelques jours), mais bien sur, un enthousiasme sans limite quant à ce qui nous attend!

Quant au travail du NPA au sein des emprises de la SNCF, il a déja commencé à une petite échelle, modeste. Vous pourrez regarder sur son site, sous l'onglet "matériel", deux exemples de tracts écrits par le secrétariat NPA - SNCF qui "encadre" le travail des cheminots du NPA au sein de la SNCF. Le premier a été distribué lors de la manifestation du 13 novembre à Paris, le deuxième sur les quelques sites où le NPA est implanté pour préparer la journée du 29 janvier.

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Recomposition de la gauche : c'est une évidence actuellement :

Un PS éclaté avec un double discours :

- recentrage social-démocrate :ça lorgne vers le centre Modem et la "gauche" de la droite UMP

- une volonté de rester hégémonique à Gauche avec un discours plus social qui qu'on le veuille ou pas recueille un soutien dans les urnes aux élections locales même si ce n'est que par défaut

Un PCF en déclin (déclin qui s'accélère depuis le début des années 90 mais le PCF a la peau dure) qui se transforme en groupuscule vieillissant

avec une perte de dizaines de milliers de militants dans les entreprises et les quartiers.

Une gauche traditionnelle qui continue d'évoluer, de s'éclater et de se transformer avec nouveaux partis et associations/mouvements

Une extrême gauche éclatée (LO, Parti des Travailleurs transformé en POi, LCR/NPA, mouvements anarchistes et révolutionnaires etc...)

en guéguerre perpétuelle sur le "sexe des anges"

La nature ayant horreur du vide,

on sent un quadruple mouvement :

- à l'intérieur du PS de plus en plus marqué par la division entre social-démocratie et discours social pour reconquérir une base électorale nationale à gauche (mais ils pratiqueront une politique réactionnaire capitaliste libérale dès qu'ils reviendront au pouvoir (exépience 81/87 Mitterand, Mauroy, Fabius, Rocard, Bérégovoy... puis Jospin en 97

- Un front de gauche hors PS avec Parti de Gauche Mélenchon et PCF Buffet . Un PCF bloqué par la volonté de conserver ses bastions (moyens et finances) donc de s'allier avec le PS qui en a tout autant besoin...

- La transformation de la LCR en NPA ...

- la marginalisation du reste de l'extrême gauche

Le tout sur un fond de divisions qui restent profondément ancrées dans le paysage politique et social, historique et culturel.

Les dirigeants de la LCR (des membres fondateurs àprès 68 à ceux d'aujourd'hui) ont bien saisi dès le début des années 2000 cette situation et la position de blocage qui était la leur à cette époque.

Je ne leur donne pas tort :

Ils ont eu raison de leur point de vue de jouer "l'ouverture" en particulier vers le milieu social et associatif.

Ils surfent sur le déclin du PCF sans pour autant se donner comme objectif de le remplacer dans ses valeurs politiques, culturelles ou organisationnelles.

Ils jouent de l'effet Besancenot à qui il faut reconnaître valeurs et persévérance.

De toute façon, on est dans la guerre idéologique, psychologique et le marketing médiatique.

OK sur le fait qu'ils passent d'une LCR à 3.000 militants à un NPA a 9.000 militants

mais j'ajouterais que cet agglomérat est disparate et repose sur du sable ...

Mais ils le font dans un esprit de parti de type léniniste-trotskyste dans sa conception de prise du pouvoir politique :

On pourra prendre le pouvoir par les urnes autant que par une révolution, par la rue d'où la volonté de s'appuyer sur le mouvement de rue (différence avec le mouvement social)...

mais en tout état de cause il faudra le garder ce pouvoir...

D'ailleurs dans le discours LCR il y a très peu de référence à la démocratie, aux libertés individuelles et collectives...

bien sûr ils peuvent faire référence aux "expériences" des pays socialistes, aux périodes léniniste, stalinienne et suivantes de l'ex URSS

Pour autant on ne peut pas dire que le projet brille sur la question des libertés

alors que c'est le coeur même de la culture et de l'histoire du peuple français (révolutionnaire j'enteds : liberté, égalité, fraternité, solidarité et résistance...)

Et pour se faire il faudra pour les dirigeants de l'ex-LCR garder la ligne en refusant les compromissions en particulier électorale avec le PS considéré comme un ennemi de classe

(ce qui se comprend vu le positionnement et l'éclatement en interne du PS entre Royal et Aubry pour faire simple)

d'où les pressions exercées vers le PCF, le PG et les autres formations à gauche du PS face à l'optique d'un "front de gauche" pour les prochaines élections européenne de juin 2009.

LCR/NPA c'est aussi un fonctionnement en interne autour du "centralisme démocratique", de la "dictature du Prolétariat"

c'est à dire le vieux PCF... mais j'aurai garde de les assimiliter et de traiter la LCR/NPA de parti de type stalinien.

Toutefois ce type de fonctionnement militant inscrit dans le marbre des statuts commence à provoquer des tiraillements interne en particulier vers les adhérents NPA issue d'ex-mouvements politiques-syndicalistes ou associatifs.

L'affaire du nom du NPA (certains voulaient PAR -Parti Anticapitaliste Révolutionnaire) est loin d'être neutre mais il faut cacher le mot révolutionnaire.

mais on reste dans un discours contestataire anti...

Volonté enfin d'utiliser les syndicats comme courroies de transmission : ça ne vous rappelle rien ?

Mais bon comme je le dis souvent : la nature a horreur du vide

et il faut que le vide se remplisse pour permettre la reconstruction de perspectives solides.

Donc soyons clair : à l'heure actuelle je ne fais confiance et n'apporte mon soutien personnellement à personne.

Après je peux me planter complètement dans mon analyse et ma vision des choses...

L'avenir sera ce que nous en ferons...

Ce qui est sûr c'est que du passé il faudrait faire table rase...

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Ce qui est sûr c'est que du passé il faudrait faire table rase...

on dit que l'histoire ne repasse jamais deux fois le même plat, et aussi que si les fondations sont pourries, il vaut mieux repartir de zéro.

Pourtant, cette phrase que j'ai tant chantée me paraît maintenant dangereuse, parce qu'il faut reconstruire oui, mais en se souvenant bien de ce qu'il ne faut pas refaire pour que l'issue ne soit pas celle qu'ont subi les pays socialistes ou les innombrables périodes de bouleversements sociaux terminées au mieux par un retour complet en arrière, au pire par un bain de sang.

Et là, il n'y a plus de guide (et c'est peut-être mieux) , mais malheureusement pas non plus de philosophes d'une envergure suffisante pour éclairer le chemin.

Il ne faut pas oublier que le mouvement socialiste du début du 20° siècle était l'héritier direct des grands philosophes du 18°.

Or actuellement, la philosophie est dominée par la pensée unique au service de la classe dominante (phénomène déjà bien vu par les marxistes du 19°).

Alors, on se débrouille tant bien que mal entre ceux qui restent de cette belle époque où le peuple en général adhérait aux idées de mieux-être et de libération véritable. Mais sans que personne (ni aucun collectif) ne soit vraiment capable de fonder un projet global qui permette aux gens de s'y identifier.

Tracer les plans d'une construction nouvelle en changeant les fondements mêmes de la société (table rase cette fois, oui !) est autrement plus difficile que de repeindre l'édifice actuel avec les outils anciens,

Faute de quoi on en reste aux revendications immédiates ou à court terme. Il n'y a pas de perspectives actuellement dans cette direction, ni au PCF, ni au NPA, ni au PG. Il s'agit de survivre, c'est à peu près tout.

Je ne suis pas sans espoir. Ce qui se passe en Amérique Latine est très intéressant à suivre, d'autant que ça se passe dans des conditions très difficiles. Là-bas, ils me semblent bâtir pierre par pierre quelquechose de nouveau. Jusqu'où iront-ils, ou plutôt jusqu'où pourront-ils aller jusqu'à ce que les tenant de l'ordre mondialisé n'interviennent, Dieu seul le sait, et encore !

Mais au moins apparaît une lumière propre à contrer les ténèbres afghanes ....

Modifié par 5121
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Certes il se passe beaucoup de chose en Amérique du Sud

mais...

Je ne suis pas certain que Hugo Chavez au Vénézuela soit un bon exemple sur la question des libertés démocratiques, économiques et sociales ?

Et manifestement du côté des actuels dirigeants de Cuba, ils ne semblent toujours pas y avoir ne serait-ce qu'un soupçon d'évolution sur cette question également...

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Bin ... pas content notre Très Cher Président de la République...

Le Parisien a-t-il voulu minimiser la prestation télé de Sarkozy?

LePost

1. La couv' du Parisien à l'origine de la polémique

Samedi, le quotidien Le Parisien-Aujourd'hui en France titre en Une "52% des Français pas convaincus par Sarkozy". Ce titre est tiré d'un sondage CSA, qui a interrogé des Français après l'intervention télévisée de Nicolas Sarkozy de jeudi dernier.

2. Sarkozy s'énerve...

Samedi, en revenant de la conférence de Munich, Nicolas Sarkozy se montre agacé par cette fameuse Une du Parisien. Plein d'ironie, il confie au journaliste du JDD, Claude Askolovitch: "Si ce n'est pas de la malhonnêteté, alors, rien n'est malhonnête".

Le chef de l'Etat conteste l'interprétation du sondage par le quotidien, selon lequel 52% des Français n'ont pas été convaincus par sa prestation télévisée. Car selon lui, "si on prend les gens qui ont regardé toute l'émission, ils ont été convaincus à 55%, et le journal ne le dit pas!"

3. Lefebvre dégaine!

Dimanche, dans un communiqué, le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, annonce la saisine par son parti de la commission des sondages.

Il s'indigne de cette Une du Parisien: "L'institut CSA et (ou) Le Parisien ont rendu publique la réponse" à une question "posée y compris aux Français n'ayant pas regardé l'émission". "C'est comme si on demandait aux Français n'ayant pas vu un film de donner leur avis! Cette question ne peut être qu'une indication complémentaire et non principale", selon le député UMP.

Frédéric Lefebvre s'interroge: "Est-ce le choix de l'institut ou celui du Parisien de ne pas publier la réponse à la question posée aux Français ayant vu l'émission?"

4. Que disait le sondage en détail?

Le sondage du CSA portait sur un échantillon de 960 personnes. Les réponses détaillés non pas été publiées par Le Parisien. Le sondage, en détail, indiquait que 55% des personnes ayant vu l'émission en totalité avaient "trouvé M. Sarkozy convaincant". 41 % de ceux qui ont vue l'émission en partie se disent "convaincus". Et 16% "n'ayant pas vu l'émission" se disent "convaincus".

5. Le Parisien s'explique

"Conformément à la méthodologie utilisée en pareil cas depuis 1992 par CSA et notre journal, sont pris en compte ceux qui ont vu l'émission en totalité, ceux qui l'ont vue en partie et ceux qui en ont entendu parler (... ) Depuis 1992, onze grandes émission ont été ainsi testées", précise Le Parisien dans son édition de dimanche.

Dominique de Montvalon, directeur adjoint de la rédaction du Parisien a également argumenté dimanche: "Il s'agissait pour nous de vérifier l'impact d'une intervention présidentielle" dans l'opinion publique. Soulignant "le travail indépendant et professionnel" de CSA, il relève que cette "mesure d'impact" est une "technique ancienne et éprouvée".

6. Sarkozy à la télé: c'est selon...

La polémique est révélatrice d'un état de fait: après le passage télé de Nicolas Sarkozy, chaque quotidien livre un chiffre différent!

Vendredi, Le Figaro titre : "'Face à la crise' : Sarkozy a convaincu" car d'après le quotidien, qui s'appuie sur un sondage OpinionWay (pdf), 53 % des Français l'ont trouvé "convaincant".

Mais ce lundi, selon une enquête Viavoice réalisée vendredi pour Libération, 66% des interrogés se disent insatisfaits par le chef de l'Etat, dont la popularité descend à 41%. Selon un autre sondage OpinionWay réalisé pour le quotidien gratuit Metro, 59% des interrogés se déclarent insatisfaits, contre 52% le mois dernier...

Alors, les Français sont-ils satisfaits ou non de la prestation télévisée de Nicolas Sarkozy?

De votre côté, l'avez-vous trouvé convaincant ou non?

Au fait combien de Français ont regardé la prestation médiatique de notre très Cher Président de la République :

15 millions peut être sur disons 50 millions de Français de 18 à 99 ans et plus...

Et me semble-t-il, il y en a déjà beaucoup dans ceux-ci qui certes ne l'ont sûrement même pas regardé - 35 millions quand même-,

qui n'ont pas eu besoin d'attendre de justement regarder "ses explications pédagogiques"

pour ne pas être convaincus du tout par sa sinistre et néfaste politique économique et sociale

et s'y opposer depuis le début en mai-juin 2007 qu'il est Président de la République

et même pour d'autres depuis mai juin 2002 (ministre de l'Intérieur) ...

dans la continuité du mouvement social de novembre-décembre 1995

Modifié par Dom-trappeur
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Certes il se passe beaucoup de chose en Amérique du Sud

mais...

Je ne suis pas certain que Hugo Chavez au Vénézuela soit un bon exemple sur la question des libertés démocratiques, économiques et sociales ?

Et manifestement du côté des actuels dirigeants de Cuba, ils ne semblent toujours pas y avoir ne serait-ce qu'un soupçon d'évolution sur cette question également...

tout n'est pas rose loin de là. Méfie-toi quand même des appréciations qui sont faites sur le sujet dans la presse bien pensante, et même l'autre, qui travaille beaucoup trop sur dépêches d'agence.

Pour info, la presse polonaise traite en bloc Chavez, Morales et Correa (Equateur) de terroristes populistes et démagogues. Evidemment aux antipodes des très démocratiques dirigeants polonais ...

Pour mémoire, la campagne sans nom contre les Sandinistes accusés de museler la presse, par les télévisions privées ... du pays.

Bien sûr, le 3° mandat de Chavez ne me fait pas sourire. Je ne suis pas certain qu'il n'y ait vraiment personne qui puisse prendre d'ores et déjà le relais. Mais je vois ça de ma fenêtre.

J'ai tout autant regretté que Fidel ne laisse pas la place plus tôt pour assister en paisible retraité à la survie du socialisme à Cuba, malgré son départ. Mais à Cuba, contrairement aux apparences, ça bouge, et dans le sens de tes préoccupations

Il reste que face aux cyclones, il vaut mieux être cubain qu'haïtien ..... et si un troisième mandat de Chavez permet d'éliminer définitivement les barbouzes de la CIA .... si ..

à lire (NB : le Dip n'est pas non plus la bible ..) :

http://www.monde-diplomatique.fr/2007/08/RAMONET/15003

plus ancien mais qui répond en partie :

http://www.monde-diplomatique.fr/1999/10/RAMONET/12526

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Je préfère garder l'esprit (très) critique et les yeux grands ouverts sur ce sujet ...

l'expérience, l'expérience...

Sans oublier le passage des socialistes français au pouvoir...

(je me souviens du 10 mai 1981... et de ses suites)

sans oublier les ministres communistes, les Verts, etc...

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J'ajouterais indépendamment de ça, que le mot d'ordre

qui n'est pas contre nous est avec nous

me paraît bien préférable à

qui n'est pas avec nous est contre nous

appliqué avec plus ou moins de persévérence dans les pays socialistes et qui a mené à la situation catastrophique qu'on connaît maintenant d'un monde dominé sans partage par le fric.

C'est pour ça qu'il me paraît du devoir des gens de gauche de soutenir ce mouvement sud-américain même s'il n'est pas parfaitement conforme à ce qu'on peut espérer faire dans un pays DEVELOPPE

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pas la peine d'être statisticien pour comprendre que :

- ceux qui ne peuvent plus le supporter font comme moi : lisent un livre ou dessinent des trains sur leur ordi ...

- ceux qui arrivent à regarder leur télé pendant une heure et demi sont majoritairement sous l'influence du personnage.

pas étonnant donc qu'ils soient plus facilement convaincus que le "reste" de leurs compatriotes (plus de 2 fois plus nombreux)

Voilà déjà une distortion de la statistique !

que 52 % de 960 font 499

que l'écart standard de 499 est 22, que par conséquent on a mesuré 499 personnes convaincues +- 22 soit entre 49,9 % et 54,3 %

Il n'y a même pas lieu à polémique, à part le crime de lèse-majesté du Parisien ....

Modifié par 5121
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