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Le Web des Cheminots

amiante propulsé dans l'atelier !


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En triphasé c'est plus simple...

Bien sûr, tout est de la faute de ces "pauvres agents assistés qui attendent de faire ce qu'on leur dit".

Tu n'en a pas marre de sortir des énormités pareilles? Qui est responsable de la sécurité de son personnel et de celui des sous-traitant, d’après toi? En plus, si tu ne connais pas la différence entre un droit d'alerte et un droit de retrait, il vaudrait mieux que tu te renseigne un peu avant de taper sur ton clavier... çà t'éviterais de passer pour un âne. C'est marrant le ramassis de sornettes, plaisanteries douteuses et autres contre-vérités que l'on peut lire à chaque incident/accident dès que quelqu'un quelque part les dénoncent.

La chape de plomb, il n'y a que çà de vrai, la chape de plomb et le déni de danger... c'est bien dans l'air du temps tout çà!

juste inverser une phase ...

bien sur que c'est la Direction qui est responsable de la sécurité des agents mais heureusement que dans la plupart des cas on attends pas qu'elle prenne des mesures pour notre sécurité sinon les effectifs diminueraient à vue d'oeil.!!!!

je pense que tu dois bien savoir comment cela fonctionne....à moins que...

dans le cas cité il y avait évidemment urgence à évacuer dans un premier temps les usagers des locaux sans attendre que le DPx appelle l'adjojnt du DET qui lui appelle le DET, qui va appeller l'adjoint du DR,....faut pas être con à ce point.

Préssé que tu étais à ecrire ta réponse tu n'as pas saisi que j'étais en mode "douche écossaise"

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Le DET est responsable de la santé de ses agents, au sens juridique de l'affaire.

Aussi, laisser volontairement ses agents exposés à un risque fondé par rapport à de l'amiante, il faut être suicidaire ... ou aimer la prison.

Je ne connais rien de cette affaire mais ça me parait juste trop énorme pour que ce soit réel.

Un tract est tout sauf une source d'information objective (c'est une vision subjective d'une information), donc sauf à voir cette affaire aller en justice, on restera sur du "il parait que".

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Invité JLChauvin

Un article de presse du journal "Sud-Ouest" est à lire ici :

http://www.sudouest....-888145-706.php

Édifiant comme le problème semble pris au sérieux:

Du côté de la direction, on tente de minimiser cet accident. « On ne sait pas encore ce qu'il y avait dans cet aspirateur. À ce stade, nous n'avons aucune certitude qu'il contenait de l'amiante, fait remarquer Ludovic Filio à la direction de la communication à Bordeaux. Un laboratoire indépendant doit venir à Saintes effectuer des relevés dans l'air et au sol pour détecter ou non la présence d'amiante. Toujours est-il que les responsables du technicentre ont tout de suite balisé la zone touchée et en ont interdit l'accès. » On en saura donc plus lundi.

Et si la bonne attitude c'était plutôt: "A ce stade, nous n'avons aucune certitude qu'il ne contenait pas" de l'amiante et agir en conséquence au moment de l'incident? Il a quand même fallu un droit d'alerte pour faire prendre les premières mesures... mais bon, tout cela n'est que de l'agitation syndicale, bien entendu.

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Invité technicentre

En triphasé c'est plus simple...juste inverser une phase ...

Problème, c'est qu'une Hélice ou à fortiori une turbine, ça n'a qu' un seul sens de fonctionnement ...

Inverser le sens de rotation d'une turbine revient à lui donner un rendement nul... Elle ne déplace donc aucun fluide ou très très peu... (lois de Bernouilly et Coriolis, je le répète)...

Maintenant, vu le complément d'information, je ne pense plus à un aspirateur à amiante donc à sortie hyper filtrée, mais à un aspirateur de fumées dégagées par des opérations de chaudronnerie...

Dans ce cas là, la machine comporte une aspiration mais aussi un refoulement qui doivent avoir même diamètre pour un rendement optimal (suivant le même principe que pour une pompe volumétrique). Inverser les 2 tuyaux ou les brancher en inverse devient alors effectivement possible...

Mais dans ce cas, les vapeurs évacuées ne doivent pas contenir plus d'une certaine quantité de matières nocives telles qu'amiante. Cette quantité, que j'ignore, est fixée par les traités de Kyoto et Toronto.

Mais revenons à cette enceinte polluée.

Il s'agirait d'un atelier de chaudronnerie.

Vu la composition des enrobages de baguettes de soudure électrique, il serait plus qu'étonnant qu'il n'y ait aucune présence d'amiante.

Seule une analyse et comptage des poussières en suspension dans l'atelier peut déclencher tel ou tel scénario.

De toute façon, une telle mesure est plus que souhaitable vues les activités dans cet atelier, même en dehors d'un tel incident...

Pour en revenir à ta réflexion, Jean Louis, "A ce stade, nous n'avons aucune certitude qu'il ne contenait pas" de l'amiante... Je suis d'accord avec toi sur le fait déplorable qu'il y ait eu nécessité d'un droit d'alerte pour que soient prises les premières mesures...

Mais, pour moi, grosse erreur, ce n'était pas un droit d'alerte qu'il convenait de déclencher mais un droit de retrait immédiat avec évacution obligatoire et confinement total du bâtiment...

Dans le domaine de la santé des opérateurs d'un volume tel qu'un atelier, le doute n'est pas permis.

Si il y a eu dégagement de poussières pouvant contenir de l'amiante ou supposées en contenir, le principe de précaution s'imposait de lui même.

Au CHSCT et en particulier à son président de décider ensuite de la conduite des opérations à suivre...

Une déclaration de sinistre pouvant occasionner des impacts à l'environnement était aussi à faire de façon obligatoire à la DRIRE dans un délais fixé par la loi (je ne me rappelle plus de combien de temps...).

Pourrais-tu montrer mon message aux gens de Saintes, s'il te plait Jean Louis?

Bien sur, je suis à dsiposition si je pouvais être utile pour aider dans ce dossier...

Le mieux, par contre, serait de passer en mode caché par MP.

Je t'envois mes coordonnées...

Thierry/ technicentre.

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Invité JLChauvin

J'ai rencontré quelques uns des intéressés aujourd’hui: une histoire de triphasé et de lampe verte, les spécialistes comprendront sûrement.

Sinon enquête du CHS/CT en cours, donc vous comprendrez que je ne donnerais pas plus d'informations ni que je ne ferais l’enquête à leur place... :Smiley_16:

Attendons...

Modifié par JLChauvin
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bonsoir

j'ai l'impression de revenir 30 ans (environ) en arrière a la création des CHSCT à la SNCF c'est aussi à cette période que tous les scientifiques reconnaissaient la toxicité de l'amiante ...malgré cela j'ai encore l'image du chef d’établissement d'un dépôt MT qui ne voulait ni entendre parler des risques de l'amiante ni faire fonctionner le CHSCT... ..

il me semble que même si on est pas sur on doit faire comme s'il y a un risque(jusqu'à preuve du contraire) et non l'inverse !on avance pas vite même beaucoup plus lentement que le cancer.

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Je te rejoins complètement! Les dangers de l'amiante sont connus depuis 1890 par les patrons, y compris par ceux des compagnies de l'époque et ca faisait quand même peu de doute au sein de la communauté scientifique ... Malgré les avancées obtenues sous la pression des mobilisations dans les années 70/80/90 en terme de reconnaissance publique de la dangerosité de l'amiante ... on voit au contraire que les patrons aujourd'hui (y compris ceux de la SNCF) sont bien loin d'appliquer spontanément le principe de précaution. Signe peut être de la domination idéologique qui perdure sur ce sujet, on voit aussi que ce n'est pas toujours évident pour les salariés qui sont potentiellement exposés de réagir massivement ...

Quant aux condamnations des patrons (nécessaires mais ca ne doit pas faire oublier qu'il faut avant tout prévenir les risques et les éliminer à la source), elles restent très rares. Si je ne m'abuse, les patrons d'Eternit avaient été condamnés à plus de 15 ans de prison ... mais ne purgent pas leur peine, l'un étant en Amérique du Sud et l'autre étant jugé "trop vieux" pour faire de la prison. Donc bon, dans leur globalité, la justice ne doit pas trop faire peur à ces patrons ...

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Invité Gnafron 1er

Je confirme que malgré qu'on connaisse les dangers , ça n'a pas été simple .

Situation vécue .

Régulièrement au CHSCT , je posais des questions concernant l'amiante .

Dont une .

A savoir , si le médecin du travail avait qlq chose dans le dossier des agents pour ceux qui avaient été en contact avec cette saloperie ( à la SNCF et ailleurs)

Il a fait vérifié par le cabinet médical = rien pour aucun agent .

Au CH suivant , on a convenu que le médical interrogerait les agents au cours des visites annuelles (période , lieu , poste ).Donc , au bout d'un an , c'était bouclé .

A chaque fois , on faisait un bilan . Hé bien les cas étaient plutôt nombreux .

Fallait voir la tête du président quand , le médecin a indiqué qu'il ferait pratiqué des examens aux personnes concerné(e)s .

Hé oui , fallait libérer les agents pour aller à cet examen ......puisque médecine du travail .

Réponse du médecin :

" je ne suis pas là que pour vérifier si les agents ont une addiction par rapport à l'alcool "

Modifié par Gnafron 1er
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Invité technicentre

Gnafron, je ne mettrais aucunement ton témoignage en doute...

Moi, je suis suivi pour mon exposition massive et passée depuis 1993 pour des faits s'étant passés en 86/88...

Tout les agents passant en visite médicale annuelle à ce moment là auraient du y passer de façon systématique à l'échelon SNCF... Une liste des taches et postes avec cotation très bien faite existait déjà.

L'établissement où j'ai été exposé, les ateliers de la Folie, étaient fermés depuis plusieurs années, mais l'interwiew que j'ai passé à permis au médecin du dépot de Montrouge dont dépendait Châtillon, de coter immédiatement mon exposition sans plus de besoin d'avis... Comme j'ai été placé immédiatement dans le groupe II avec exposition quotidienne prolongée de plusieurs années sans aucune protection, mon cas a été examiné une deuxième fois en commission sans que je sois présent et m'a été communiqué... Je suis bien dans le groupe II jusqu'à la fin de mes jours...

Mon cas est signalé dans chacune des unités où je passe depuis mais j'ignore si les CHSCT sont mis au courant de mon exposition passée...

Dès que je peux, j'en parle aux jeunes en leur disant de demander à être suivi pour leur exposition passée et future, on ne sait jamais et ça ne coute pas cher de passer une radio des poumons tout les 2 ans ainsi qu'un EFR...

Je ne fume pas de façon volontaire (et certains prennent mal lorsque je leur demande de ne pas trop fumer à côté de moi)... Je rappelle juste que fumer multiplies par 10 les risques de maladie liées à cette merde... Je n'en suis pas non plus un ayatollah de l'anti-tabac... J'essaye de le dire gentiment lorsque je ressens une gêne, ou m'éloigne des volutes...

Par contre, Gnafron, aurais-tu une idée de date pour ton histoire de questionnaire? Je redis bien, moi, ça a duré moins de 10 minutes, avec des questions remarquables par leur justesse et le tableau de cotation encore plus remarquable...

Je pensais y passer pour des cheminées de contacteur en fibrociment passées à la billeuse avant, mais pas à cette bon dieu de frette qui était de la fibre de verre et de la résine cellulosique, selon les dires du fabricant... Il avait juste oublié un ingrédient, l'amiante blanche peignée ou non suivant les produits... Et juste oublié de dire que c'était l'élément primordial... On la cuisait à 180 degrés et on en coupait dans l'atelier, à chaud, sans aspiration, ou en mettant de l'alcool à brûler pour fixer les poussières... Sauf que l'alcool évaporée, elles volaient mieux et plus loin... Et des copains fumaient à côté... J'ai déjà eu vent de décès de bons copains, mais j'ai préféré arrêter mon abonnement à la vie du rail pour ne plus les compter... Une horreur...

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Invité Gnafron 1er

Gnafron, je ne mettrais aucunement ton témoignage en doute...

J'espère bien ...w o u a r f !

Moi, je suis suivi pour mon exposition massive et passée depuis 1993 pour des faits s'étant passés en 86/88...

Tout les agents passant en visite médicale annuelle à ce moment là auraient du y passer de façon systématique à l'échelon SNCF... Une liste des taches et postes avec cotation très bien faite existait déjà.

Désolé , mais , j'ai fait 3 régions différentes = rien !

Ok pour toi , mais les collègues venus d'une autre entreprise ...ont ils déjà été interrogé par la médecine du travail ?

L'établissement où j'ai été exposé, les ateliers de la Folie, étaient fermés depuis plusieurs années, mais l'interwiew que j'ai passé à permis au médecin du dépot de Montrouge dont dépendait Châtillon, de coter immédiatement mon exposition sans plus de besoin d'avis... Comme j'ai été placé immédiatement dans le groupe II avec exposition quotidienne prolongée de plusieurs années sans aucune protection, mon cas a été examiné une deuxième fois en commission sans que je sois présent et m'a été communiqué... Je suis bien dans le groupe II jusqu'à la fin de mes jours...

Mon cas est signalé dans chacune des unités où je passe depuis mais j'ignore si les CHSCT sont mis au courant de mon exposition passée...

Certe .....mais ceux qui manipulaient des plaques d'amiante .....Juste pour souder , ça compte ?

Dès que je peux, j'en parle aux jeunes en leur disant de demander à être suivi pour leur exposition passée et future, on ne sait jamais et ça ne coute pas cher de passer une radio des poumons tout les 2 ans ainsi qu'un EFR...

Je ne fume pas de façon volontaire (et certains prennent mal lorsque je leur demande de ne pas trop fumer à côté de moi)... Je rappelle juste que fumer multiplies par 10 les risques de maladie liées à cette merde... Je n'en suis pas non plus un ayatollah de l'anti-tabac... J'essaye de le dire gentiment lorsque je ressens une gêne, ou m'éloigne des volutes...

Par contre, Gnafron, aurais-tu une idée de date pour ton histoire de questionnaire?

C'est une initiative locale de la médecine du travail à la demande du CHSCT .Fin des années 90 .

Je redis bien, moi, ça a duré moins de 10 minutes, avec des questions remarquables par leur justesse et le tableau de cotation encore plus remarquable...

Je pensais y passer pour des cheminées de contacteur en fibrociment passées à la billeuse avant, mais pas à cette bon dieu de frette qui était de la fibre de verre et de la résine cellulosique, selon les dires du fabricant... Il avait juste oublié un ingrédient, l'amiante blanche peignée ou non suivant les produits... Et juste oublié de dire que c'était l'élément primordial... On la cuisait à 180 degrés et on en coupait dans l'atelier, à chaud, sans aspiration, ou en mettant de l'alcool à brûler pour fixer les poussières... Sauf que l'alcool évaporée, elles volaient mieux et plus loin... Et des copains fumaient à côté... J'ai déjà eu vent de décès de bons copains, mais j'ai préféré arrêter mon abonnement à la vie du rail pour ne plus les compter... Une horreur...

J'ai passé une visite tous les 2 ans jusqu'à la retraite .

Modifié par Gnafron 1er
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