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Le Web des Cheminots

Favorable à La Réfome Des Retraites Et Pourtant En Grève !


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Je voulais vous donner mon avis sur un sujet qui va faire la une de l'actualité dans quelques jours : la réforme des régimes spéciaux de retraite.

Je suis directement concerné par cette réforme en tant que cheminot. J'étais en grève le 18 octobre dernier comme 75 % de mes collègues. Certains de ceux qui me connaissent bien, m'ont fait part de leur étonnement. Ils savent en effet combien je suis critique vis à vis du syndicalisme français et de sa « grèviculture » et favorable à une réforme du régime des retraites pour assurer leur financement. Je voudrais donc expliquer en quelques lignes ma prise de position.

Pendant la campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy a présenté la réforme des régimes spéciaux comme une nécessité afin d'assurer l'équilibre de l'ensemble des régimes de retraite. Il a même jugé la situation actuelle d'indigne. L'allongement de la durée de cotisation de 37,5 ans à 40 ans étant annoncée comme une mesure dite d'équité.

La réforme des régimes spéciaux ne règle absolument pas le problème du financement des retraites. C'est avant tout la mesure que le gouvernement doit prendre pour aller encore plus loin sur les autres régimes (41, 42 ans voire 45 à terme comme le souhaite le MEDEF) soit travailler jusqu'à 65-70 ans. Qui peut croire aujourd'hui que les entreprises sont prêtes à garder du personnel de cet âge tant bien même qu'elles font tout pour se séparer des quinquagénaires.

Pour ma part, je suis favorable à l'augmentation de la durée de cotisation de 37,5 à 40 ans (pas plus !)et c'est le cas de nombreux autres collègues. C'est le choix qui a été fait pour les autres régimes et je ne vois pas pourquoi nous devrions rester en l'état. Sauf que le calcul du montant de retraite ne repose pas seulement sur ce simple critère. De nombreux autres paramètres entrent en ligne de compte (niveau des salaires, prise en compte des primes, complémentaire, taux de cotisation...). Évidemment les critères qui sont défavorables aux cheminots ne sont jamais mis en avant. Prenons un seul exemple, le taux de cotisation des cheminots est de 12 % supérieur à celui du régime général. A partir du moment ou nous alignons le nombre d'années de cotisation, il convient d'ajuster les autres paramètres qui eux nous sont défavorables mais dont on ne parle jamais.

Je suis loin des messages sur les banderoles revendicatives dans les manifestations qui demandent 37,5 années pour tous ou justifie le régime par la « pénibilité » du travail du cheminot. D'ailleurs notre régime n'est historiquement pas lié à la pénibilité. Seulement, cette réforme est faite dans un climat de stigmatisation, de simplification en cachant les véritables objectifs.

Je suis face à un dilemme car bien que favorable à une adaptation, j'ai comme la désagréable impression qu'accepter 40 ans aujourd'hui c'est dire oui à 45 ans (d'ailleurs l'augmentation à 41 ans est annoncée). Outre l'augmentation de la durée de cotisation, il faut trouver des moyens complémentaires pour garantir un niveau décent des retraites à venir au risque de se retrouver avec une génération de cheveux blancs vivant dans la misère dans les années 2020-2030. Cette génération, c'est celle qui aura connu la précarité dans le travail (entrée tardive sur le marché du travail, salaires faibles, adaptabilité...)

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Je voulais vous donner mon avis sur un sujet qui va faire la une de l'actualité dans quelques jours : la réforme des régimes spéciaux de retraite.

Je suis directement concerné par cette réforme en tant que cheminot. J'étais en grève le 18 octobre dernier comme 75 % de mes collègues. Certains de ceux qui me connaissent bien, m'ont fait part de leur étonnement. Ils savent en effet combien je suis critique vis à vis du syndicalisme français et de sa « grèviculture » et favorable à une réforme du régime des retraites pour assurer leur financement. Je voudrais donc expliquer en quelques lignes ma prise de position.

Pendant la campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy a présenté la réforme des régimes spéciaux comme une nécessité afin d'assurer l'équilibre de l'ensemble des régimes de retraite. Il a même jugé la situation actuelle d'indigne. L'allongement de la durée de cotisation de 37,5 ans à 40 ans étant annoncée comme une mesure dite d'équité.

La réforme des régimes spéciaux ne règle absolument pas le problème du financement des retraites. C'est avant tout la mesure que le gouvernement doit prendre pour aller encore plus loin sur les autres régimes (41, 42 ans voire 45 à terme comme le souhaite le MEDEF) soit travailler jusqu'à 65-70 ans. Qui peut croire aujourd'hui que les entreprises sont prêtes à garder du personnel de cet âge tant bien même qu'elles font tout pour se séparer des quinquagénaires.

Pour ma part, je suis favorable à l'augmentation de la durée de cotisation de 37,5 à 40 ans (pas plus !)et c'est le cas de nombreux autres collègues. C'est le choix qui a été fait pour les autres régimes et je ne vois pas pourquoi nous devrions rester en l'état. Sauf que le calcul du montant de retraite ne repose pas seulement sur ce simple critère. De nombreux autres paramètres entrent en ligne de compte (niveau des salaires, prise en compte des primes, complémentaire, taux de cotisation...). Évidemment les critères qui sont défavorables aux cheminots ne sont jamais mis en avant. Prenons un seul exemple, le taux de cotisation des cheminots est de 12 % supérieur à celui du régime général. A partir du moment ou nous alignons le nombre d'années de cotisation, il convient d'ajuster les autres paramètres qui eux nous sont défavorables mais dont on ne parle jamais.

Je suis loin des messages sur les banderoles revendicatives dans les manifestations qui demandent 37,5 années pour tous ou justifie le régime par la « pénibilité » du travail du cheminot. D'ailleurs notre régime n'est historiquement pas lié à la pénibilité. Seulement, cette réforme est faite dans un climat de stigmatisation, de simplification en cachant les véritables objectifs.

Je suis face à un dilemme car bien que favorable à une adaptation, j'ai comme la désagréable impression qu'accepter 40 ans aujourd'hui c'est dire oui à 45 ans (d'ailleurs l'augmentation à 41 ans est annoncée). Outre l'augmentation de la durée de cotisation, il faut trouver des moyens complémentaires pour garantir un niveau décent des retraites à venir au risque de se retrouver avec une génération de cheveux blancs vivant dans la misère dans les années 2020-2030. Cette génération, c'est celle qui aura connu la précarité dans le travail (entrée tardive sur le marché du travail, salaires faibles, adaptabilité...)

Merci pour vos commentaires

coherent comme raisonement

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j'ai comme la désagréable impression qu'accepter 40 ans aujourd'hui c'est dire oui à 45 ans (d'ailleurs l'augmentation à 41 ans est annoncée).

C'est exactement ce que va faire le gouvernement, mais pour cela, il ne pouvait décemment laisser les régimes spéciaux en l'état et faire avaler une nouvelle augmentation au privé, je ne crois pas que cette fois ci ça serait passé "aussi bien", vu qu'on répète à l'opinion Publique qu'il faut l'égalité entre tous les Français !

Donc un fois qu'il aura réussi (si il y arrive, mais il y a fort à parier que ce sera le cas, sauf à faire une vrai révolution) à passer tous ( enfin presque tous, l'assemblée Nationale n'étant manifestement pas sur le territoire Français ) les régimes spéciaux à 40 ans, le reste suivra sans aucun doute, c'est à dire 41 ans presque tout de suite derrière et 42,43,44 et 45 ans sûrement peu de temps après, puisque le MEDEF le veut et ce que MEDEF veut .... le Gouvernement exécute !

J'espère me tromper ...

Modifié par pasdid84
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J'aimerai que l'on profite de cette réformette pour remettre à plat un système obscur.

Pourquoi aucune régime complémentaire AGIRC, ARCO bien que notre direction s'en est vantée en juillet 07 lors de la normalisation des taux T1 et T2?

En cas de rupture avec la boite, on doit racheter ses cotisations alors que globalement on est taxé à +42% pour les retraites?

Ce fameux taux T2 de 12% justifié à l'embauche par un départ avancé à 55 ans, ce sont des miliers d'euros perdu avec la réforme sauf si le gvt convertissait cela en complémentaire et préfon.

Que reste-t-il des fameux avantages des cheminots? retraites complémentaire abondée, mutuelle gratuite, tiquets restaurants, chèque vacances, CE hyperdynamique _ CenterParc à 100 euros la semaine_?

Le frêle équilibre actuel devient viellot et obsolète après cette attaque en règle contre un régime indigne.

Que penser d'une remise en cause unilatéral du contrat d'embauche où le départ à 55 ans comme la garantie de l'emploi faisaient parti de l'ensemble?

Peut-on continuer à faire confiance aveuglément?

Un dernier point: comment rester attractif vis à vis des futurs embauchés et, comment retenir ceux qui possédent un atout dans la boite (certificat de conduite, expert ferroviaire, compétence manquante à RFF, ...)?

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Ta prise de position est courageuse surtout sur un forum de cheminots.

Je partage une partie de ton analyse sur l'augmentation des la durée des cotisation necessaires et ses consequences sur le personnel des entreprises dont certaines n'hésiterons pas a se séparer pour des question de coût et de productivité. Ce qui manque en France, ce sont des mesures contraignantes pour les entreprise afin qu'elle garde leur personnel âgés, car cela va devenir un vrai problème dans quelques années.

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En effet il y a toujours le meme discours contradictoire .

Reculer la retraite ....

Mais quand tu as 55 ans , et quand ca arrange l'employeur , il te met d'office dehors ...

Surtout quand tu sais que maintenant la retraite est calculée sur les 20 dernieres années , jolie decote

si tu es a l'ANPE de 55 a 60 ans ... ( puisque personne embauche les "vieux " )

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En effet il y a toujours le meme discours contradictoire .

Reculer la retraite ....

Mais quand tu as 55 ans , et quand ca arrange l'employeur , il te met d'office dehors ...

Surtout quand tu sais que maintenant la retraite est calculée sur les 20 dernieres années , jolie decote

si tu es a l'ANPE de 55 a 60 ans ... ( puisque personne embauche les "vieux " )

Tu as parfaitement bien résumé le problème KM315....Travailler plus, Oui mais il faudrait aussi que les entreprise ai l'obigation de garder les salariers les plus anciens peut-etre sous une forme de quotas (je n'aime le termes) suivant le même principe que pour les handicapés.

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Tu as parfaitement bien résumé le problème KM315....Travailler plus, Oui mais il faudrait aussi que les entreprise ai l'obigation de garder les salariers les plus anciens peut-etre sous une forme de quotas (je n'aime le termes) suivant le même principe que pour les handicapés.

un quotas ou autre ???

pourquoi virer ou garder en fonction de l'age ?

pourquoi ne pas appliquer la disrimination positive en fonction de l'age ?

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un quotas ou autre ???

pourquoi virer ou garder en fonction de l'age ?

pourquoi ne pas appliquer la disrimination positive en fonction de l'age ?

Le but de la réflexion est de trouver une solution applicable pour que les entreprises ne cherchent plus a se débarraser de leurs salaries les plus agés.

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Tu as parfaitement bien résumé le problème KM315....Travailler plus, Oui mais il faudrait aussi que les entreprise ai l'obigation de garder les salariers les plus anciens peut-etre sous une forme de quotas (je n'aime le termes) suivant le même principe que pour les handicapés.

Tou le monde est susceptible de devenir salarié âgé, mais pas d'être qu'handicapé... Il parait difficile de définir des quotas d'anciens...

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accepter 40 ans aujourd'hui c'est dire oui à 45 ans (d'ailleurs l'augmentation à 41 ans est annoncée).

Quand même les plus sceptiques auront compris ça, on verra bien dans quelle direction le vent va tourner. mdrmdr

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Le but de la réflexion est de trouver une solution applicable pour que les entreprises ne cherchent plus a se débarraser de leurs salaries les plus agés.

le gouvernement actuel fait des petites lois pour le moindre "pet" de travers...là il y a matière ... et on en entend pas parler!

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Ce que je voulais dire aussi c'est que l'augmentation du nombre d'années de cotisation ne peut être le seul moyen d'assurer le financement des retraites. Il y a un seuil au dela duquel pratiquement aucun salarié ne l'atteindra. Je pense que le seuil de 40 ans est un maximum. Seul problème, il n'est pas suffisant pour garantir l'équilibre. Le gouvernement dit qu'il y a trois façons de garantir le financement :

1) augmenter les cotisations

2) réduire le montant des retraites

3) allonger la durée de cotisation

Il prone la troisieme solution mais dans les faits il y aura à la fois allongement de la durée de cotisation et réduction du montant des retraites.

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Ce que je voulais dire aussi c'est que l'augmentation du nombre d'années de cotisation ne peut être le seul moyen d'assurer le financement des retraites. Il y a un seuil au dela duquel pratiquement aucun salarié ne l'atteindra. Je pense que le seuil de 40 ans est un maximum. Seul problème, il n'est pas suffisant pour garantir l'équilibre. Le gouvernement dit qu'il y a trois façons de garantir le financement :

1) augmenter les cotisations

2) réduire le montant des retraites

3) allonger la durée de cotisation

Il prone la troisieme solution mais dans les faits il y aura à la fois allongement de la durée de cotisation et réduction du montant des retraites.

Une petite remarque: le jour où tous les salariés cotiseront autant que les cheminots c'est à dire à hauteur de 42% de la masse salariale, le jour où les non-salariés cotiseront aussi à 42% alors il y aura moins de déficit.Mais ne pas compter dessus, même pas en rève.

Une quatrième solution réside dans une tva sociale de 4% qui n'épargnera pas les importations.

Quant à nous vendre une prolongation de la durée de vie, quel pari stupide sur l'avenir !

Après Tchernobyyyl, le stress inconnu dans les 30 glorieuses, la malbouffe, la chute démographique en Europe contre balencée par la surpopulation du Sud, ...

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Une petite remarque: le jour où tous les salariés cotiseront autant que les cheminots c'est à dire à hauteur de 42% de la masse salariale, le jour où les non-salariés cotiseront aussi à 42% alors il y aura moins de déficit.Mais ne pas compter dessus, même pas en rève.

Est ce que tu connais le détail de ces 42 % ?

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Est ce que tu connais le détail de ces 42 % ?

Ils sont sur ta fiche de paye, le nom a changé mais c'est toujours la meme chose

Avant

caisse des retraites 7,85 % salariale + 28,440 % patronal + cotisation supplementaire 5,180 % = 41,47

Maintenant

caisse de retraite T1 7,85 % + 22,490 + caisses de retraite T2 11,960 % = 42,30

Dans les 2 cas du salaire liquidable et non pas le salaire imposable

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La réforme des régimes spéciaux ne règle absolument pas le problème du financement des retraites.

Et quelle est ton opinion justement sur la question du financement des retraites ?

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En effet il y a toujours le meme discours contradictoire .

Reculer la retraite ....

Mais quand tu as 55 ans , et quand ca arrange l'employeur , il te met d'office dehors ...

Surtout quand tu sais que maintenant la retraite est calculée sur les 20 dernieres années , jolie decote

si tu es a l'ANPE de 55 a 60 ans ... ( puisque personne embauche les "vieux " )

Ce ne sont pas les 25 meilleures années dans le privé?

Par contre même en étant aligné à 40 années de cotisation, avec ou sans décôte, on passera toujours pour des nantis puisqu'on aura toujours l'assurance de pouvoir faire ces 40 années alors que dans le privé il faut faire face à la précarité de l'emploi, le chomage, etc.....

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Et quelle est ton opinion justement sur la question du financement des retraites ?

Je pense que l'allongement de la durée de cotisation ne doit pas être la seule solution mais qu'il faut en complément trouver d'autres formes. Je n'ai pas de solution toute faite sur le sujet.

En ce qui concerne notre régime, je suis pour un alignement à 40 ans (pas plus) et une modification des autres paramètres (réduction de notre taux de cotisation pour créer retraite complémentaire et augmentation des salaires...) Mais comme je le disais, accepter 40 ans aujourd'hui c'est certainement créer un dynamique pour le gouvernement afin d'aller bien plus loin dans le nombre d'annuités.

Je pense que plutot que de demander 37,5 années pour tous, nous ferrions mieux d'éclairer les autres sur les risques de dégradation générale pour tous les retraités. Pas pour un statut quo sur notre régime (c'est indéfendable bien que compréhensible d'essayer de le faire) mais pour éviter une génération de salariés sacrifiés.

Modifié par thierel
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Quant à nous vendre une prolongation de la durée de vie, quel pari stupide sur l'avenir !

Tout à fait d'accord.

Surtout que pour l'instant, les statistiques sur l'augmentation de la durée de vie sont faites sur des personnes qui sont déjà en retraite et qui ont eu une vie nettement moins polluée que nous à tous points de vue ( nourriture, air respiré, vie moins stressante, etc ... ).

En ce qui nous concerne, ça ne sera sûrement pas la même chose !

Mais bon pour faire passer des réformes impopulaires, rien de mieux que de manipuler l'opinion avec des chiffres qui ne veulent pas forcément dire grand chose à long terme.

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Je pense que l'allongement de la durée de cotisation ne doit pas être la seule solution mais qu'il faut en complément trouver d'autres formes. Je n'ai pas de solution toute faite sur le sujet.

En ce qui concerne notre régime, je suis pour un alignement à 40 ans (pas plus) et une modification des autres paramètres (réduction de notre taux de cotisation pour créer retraite complémentaire et augmentation des salaires...) Mais comme je le disais, accepter 40 ans aujourd'hui c'est certainement créer un dynamique pour le gouvernement afin d'aller bien plus loin dans le nombre d'annuités.

Je pense que plutot que de demander 37,5 années pour tous, nous ferrions mieux d'éclairer les autres sur les risques de dégradation générale pour tous les retraités. Pas pour un statut quo sur notre régime (c'est indéfendable bien que compréhensible d'essayer de le faire) mais pour éviter une génération de salariés sacrifiés.

Pour augmenter les recettes des caisses sociales, il n'y a pas que la solution de rallonger la durée de cotisations... Actuellement le principe de solidarité s'appuie sur les salaires : donc moins une entreprise a de salariés, et plus elle réduit son personnel, moins elle paie de ces "charges" qui ne sont que des salaires différés.

Dans les comptes de la sécu, l'actuel gouvernement a inclus un prélèvement (léger) sur les dividendes dont auparavant il avait soulagé (fortement) la fiscalité. C'est sasn doute un ballon d'essai comme faire contribuer sur les stock-options.

Plusieurs sources économiques, et plusieurs organisations syndicales préconisent une cotisation sociale de toutes les entreprises sur la base de la valeur ajoutée, d'autant plus forte que la part de la masse salariale est faible dans le prix de revient du produit ou de la prestation. Il est clair qu'avec la fédération des services à la tête du MEDEF, cette mesure n'est guère populaire avenue Bosquet...

C'est pourtant dans cette direction qu'il faut regarder. A tous les niveaux de taille d'entreprises : Récemment, un coiffeur m'expliquait qu'il ne voyait vraiment pas pourquoi il embaucherait un salarié... en fixant la coupe au même prix que ses confrères, sans payer de salaire ni de charges sociales, sa marge nette est enviable, même si son CA n'est pas mirobolant...

Modifié par michael02
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Ce ne sont pas les 25 meilleures années dans le privé?

Par contre même en étant aligné à 40 années de cotisation, avec ou sans décôte, on passera toujours pour des nantis puisqu'on aura toujours l'assurance de pouvoir faire ces 40 années alors que dans le privé il faut faire face à la précarité de l'emploi, le chomage, etc.....

Pour éviter d'être des "nantis" il faut "se mettre en grève" pour exiger que le taux de cotisation salarial soit aligné avec les copains du privé soit un passage de 7,85% à 11% !

C'est possible en tapant dans le taux T2 de 12% que notre direction désire supprimer rapidement pour devenir plus compétitif.

Une gaffe de G.Pépy repris dans la presse et yahoo:

"on peut créer une retraite complémentaire qui n'existe pas à la SNCF mais qui existe dans le privé"

http://fr.news.yahoo.com/rtrs/20071031/tts...-ca02f96_1.html

Dont acte sur notre statut hyper avantageux et nos avantages acquis: pas de retraite complémentaire en 2007 à la SNCF

On doit être une des rare grosse boite de France sans complémentaire, ni mutuelle, ni....

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