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Le Web des Cheminots

Les catastrophes ferroviaires


IGS4

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Pour celui ou celle que cela intéresse, j'ai le rapport complet de l'accident de Lagny, rapport qui finît à la benne avant qu'une âme charitable ne s'en émeuve.

Tu le vends combien, ton rapport ?

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Invité 232S003

Photos d'agence Meurisse, déraillement du rapide de St Etienne le 30/07/1937.

Questions subsidaires: n° du train, sens PLY-SEN ou vice-versa & n° de loc concernée ???

Cdlt.

R.S.

Modifié par 232S003
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Invité 232S003

Travail remarquable des compagnons de l'équipe de relevage d'Oullins & des entreprises grutières; le plus impressionnant, les flèches de 3 grues oeuvrant de concert en pleine nuit.

Modifié par 232S003
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  • 4 mois plus tard...

Reprise de mon précédant post.

Extrait de Libération http://www.liberation.fr/societe/2013/07/12/les-precedents-deraillements-en-france_917947

4 JUIN 2000 Deux morts et douze blessés dans le déraillement dutrain Corail Vintimille-Calais à la sortie de la gare de Chasse-sur-Rhône (Isère), provoqué par des morceaux de rails disposés sur la voie. Un ouvrier de 33 ans qui a reconnu les faits sera déclaré irresponsable et interné dans un établissement psychiatrique.

535373-accidenttrain.jpg?modified_at=137Des techniciens s’apprêtent à relever la locomotive du train Vintimille-Calais, le 05 juin 2000 à Chasse-sur-Rhône, au lendemain du déraillement qui a provoqué la mort de deux personnes et des blessures pour 12 autres. (Photo Gérard Malie. AFP)

***************************************************************************************************************************

Dans de tels cas, on ne peut que rendre hommage à toutes les équipes qui travaillent, généralement d'une amplitude de 24 h, sur le terrain de manière à rendre au plus vite les voies à la circulation.

"Compagnons" des équipes relevage d'Oullins, service caténaires, ... entreprises privés de relevage, ainsi que tout ceux qui oeuvrent "dans l'ombre".

Modifié par 232S003
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Un certain 18 mars…
Bonjour à toutes et tous,

Je viens de découvrir ce fil au contenu historique très intéressant. Je me permettrai ainsi de l'émailler d'un article que j'avais rédigé pour ASW-forum en mars de l'an dernier, afin d'en faire profiter la communauté de Cheminot.net. Cet accident pourtant "spectaculaire", aura eu au moins la singularité d'être dépourvu de mortalité humaine. Singularité qui, le recul s'y ajoutant, permettent au moins d'en sourire…

"Je me le rappelle fort bien, j'avais 16 ans, j'étais en vacance chez ma grand-mère à Lille et découvrais, photo spectaculaire l'illustrant dans les colonnes de la Voix du Nord, l'histoire que voici:

Mr Gérard G…. , 26 ans, a regardé le match Saint-Étienne Kiev chez ses amis : trois à zéro pour les "verts"!
Peut-être un peu "chaud" mais sans plus, il quitte cette joyeuse compagnie et rentre chez lui, accompagné d'un de ces camarades. Il est au volant de sa vénérable Traction noire. Un petit virage à droite pour traverser le passage à niveau pourtant coutumier… mais curieusement, lors même qu'il roule très modérément, Gérard ne braque pas assez, quitte la route pour aller "se planter" lamentablement sur la voie! Immobilisé par les rails, plus possible d'avancer ni même de reculer!
- "Allo! Allo! Ici poste 110!" braille-t-il dans le combiné du téléphone d'alerte… là… en ce passage à niveau maudit… le P.N. 110 sur la célèbre Ligne 1 du réseau de l'Est, la ligne Paris-Strasbourg… juste en sortie de Bar le Duc, précisément au PK 255,65.
- "Nom de Dieu un train arrive! Circulera-t-il par chance sur l'autre voie?"
Eh non ; le sort s'acharne! Trop tard, déjà la voiture joue les aéronefs et s'élève à près de trente mètres pour atterrir à cinquante… tandis que la BB 15011 en tête du 58 008 en direction de la capitale déraille, passe le passage à niveau, détruit le petit pont métallique pour dégringoler avec ce dernier dans le canal… une bonne partie du convoi marchandise la mimant pour s'affaler à la suite dans cette pauvre voie d'eau!
Il est 2h30 ce fameux jeudi 18 mars 1976… il y a un peu plus de 37 ans.

De mémoire d'assurance automobile française, ce sera l'accident le plus coûteux de l'histoire! Fort heureusement, il s'agit d'un convoi de fret, mieux : le conducteur électricien et son accompagnateur s'en sortent avec quelques fractures! Pas de morts à déplorer donc… pas même les passagers de la vénérable Citroën… un miracle!
Bilan matériel? Quelques trois milliards d'anciens francs de l'époque (20,25 M€ d'aujourd'hui, en ajusté!), soit le plus gros sinistre de l'histoire des assurances automobiles françaises.
Qui prend alors l'énorme "ardoise" à sa charge? La MAIF: Mutuelle d'Assurance des Instituteurs de France!
Matériel roulant détruit et infrastructure endommagée, dérangements majeurs sur la ligne pour la SNCF… dérangements conséquents aussi pour le trafic fluvial important sur cet axe à l'époque (canal de raccordement de la Marne au Rhin)… jusqu'à la société de pêche du coin qui réclame un certain dédommagement! Pensez: les 21 wagons (parmi les 38 du convoi) qui se sont entassés dans le canal ont perdu pour l'essentiel une cargaison de plusieurs milliers de canettes de Kronenbourg et quelques tonnes de sachets de soupe Knor… cocktail douteux qui n'a visiblement pas été du goût des gardons et autres brèmes du lieu ; eux par contre en sont tous morts, gavés à l'excès!"


- Photo de l'accident parue dans Paris-Match :
120317041922517789592658.jpg

- La maison de garde du PN110, vue réalisée avec GoogleStreetView :
120317041922517789592657.jpg

- Le site en question, aujourd'hui, en vue satellite (d'après GoogleMaps) :
120317041922517789592659.jpg

- Vue aérienne argentique des lieux tels qu'ils étaient à l'été 1971, presque cinq années avant le drame:
1209221042445177810346767.jpg

Si vous comparez cette dernière vue IGN avec l'image plus haut issue de GoogleMaps, vous ne manquerez pas d'observer que le PN a disparu depuis et remarquerez la présence d'un embranchement desservant quelques entreprises sises sur la rive droite du canal, embranchement tout autant disparu aujourd'hui…
Un grand merci à l'Institut Géographique National qui permet dorénavant, via le site Geoportail, de disposer de photos aériennes anciennes, précieux clichés fort utiles aux recherches et comparaisons historiques!

Cordialement, Jean-Michel

Modifié par Jimidi
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Un ouvrier de 33 ans qui a reconnu les faits sera déclaré irresponsable et interné dans un établissement psychiatrique.

Il a voulu faire un remake de la catastrophe de St Leu d'Esserent. Vous vous souvenez ? Le lycéen qui a posé une plaque de dilatation sur les rails "pour voir ce que ça ferait"

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Invité technicentre

Un certain 18 mars…

Bonjour à toutes et tous,

Je viens de découvrir ce fil au contenu historique très intéressant. Je me permettrai ainsi de l'émailler d'un article que j'avais rédigé pour ASW-forum en mars de l'an dernier, afin d'en faire profiter la communauté de Cheminot.net. Cet accident pourtant "spectaculaire", aura eu au moins la singularité d'être dépourvu de mortalité humaine. Singularité qui, le recul s'y ajoutant, permettent au moins d'en sourire…

"Je me le rappelle fort bien, j'avais 16 ans, j'étais en vacance chez ma grand-mère à Lille et découvrais, photo spectaculaire l'illustrant dans les colonnes de la Voix du Nord, l'histoire que voici:

Mr Gérard G…. , 26 ans, a regardé le match Saint-Étienne Kiev chez ses amis : trois à zéro pour les "verts"!

Peut-être un peu "chaud" mais sans plus, il quitte cette joyeuse compagnie et rentre chez lui, accompagné d'un de ces camarades. Il est au volant de sa vénérable Traction noire. Un petit virage à droite pour traverser le passage à niveau pourtant coutumier… mais curieusement, lors même qu'il roule très modérément, Gérard ne braque pas assez, quitte la route pour aller "se planter" lamentablement sur la voie! Immobilisé par les rails, plus possible d'avancer ni même de reculer!

- "Allo! Allo! Ici poste 110!" braille-t-il dans le combiné du téléphone d'alerte… là… en ce passage à niveau maudit… le P.N. 110 sur la célèbre Ligne 1 du réseau de l'Est, la ligne Paris-Strasbourg… juste en sortie de Bar le Duc, précisément au PK 255,65.

- "Nom de Dieu un train arrive! Circulera-t-il par chance sur l'autre voie?"

Eh non ; le sort s'acharne! Trop tard, déjà la voiture joue les aéronefs et s'élève à près de trente mètres pour atterrir à cinquante… tandis que la BB 15011 en tête du 58 008 en direction de la capitale déraille, passe le passage à niveau, détruit le petit pont métallique pour dégringoler avec ce dernier dans le canal… une bonne partie du convoi marchandise la mimant pour s'affaler à la suite dans cette pauvre voie d'eau!

Il est 2h30 ce fameux jeudi 18 mars 1976… il y a un peu plus de 37 ans.

De mémoire d'assurance automobile française, ce sera l'accident le plus coûteux de l'histoire! Fort heureusement, il s'agit d'un convoi de fret, mieux : le conducteur électricien et son accompagnateur s'en sortent avec quelques fractures! Pas de morts à déplorer donc… pas même les passagers de la vénérable Citroën… un miracle!

Bilan matériel? Quelques trois milliards d'anciens francs de l'époque (20,25 M€ d'aujourd'hui, en ajusté!), soit le plus gros sinistre de l'histoire des assurances automobiles françaises.

Qui prend alors l'énorme "ardoise" à sa charge? La MAIF: Mutuelle d'Assurance des Instituteurs de France!

Matériel roulant détruit et infrastructure endommagée, dérangements majeurs sur la ligne pour la SNCF… dérangements conséquents aussi pour le trafic fluvial important sur cet axe à l'époque (canal de raccordement de la Marne au Rhin)… jusqu'à la société de pêche du coin qui réclame un certain dédommagement! Pensez: les 21 wagons (parmi les 38 du convoi) qui se sont entassés dans le canal ont perdu pour l'essentiel une cargaison de plusieurs milliers de canettes de Kronenbourg et quelques tonnes de sachets de soupe Knor… cocktail douteux qui n'a visiblement pas été du goût des gardons et autres brèmes du lieu ; eux par contre en sont tous morts, gavés à l'excès!"

Cordialement, Jean-Michel

Je suis assuré MAIF et fils d'assuré MAIF...

Non, ce n'est pas le plus gros sinistre automoble français, mais le deuxième... Le plus gros est et reste celui de la mort de l'Aga Khan et de Rita Hayworth à Suresne...

La MAIF a payé non seulement une fortune pour les 2 décès, mais en plus, a payé une rente astronomique à leur fille pendant X années...

Elle venait de finir de payer ce dossier quelques mois avant Bars le Duc...

Pour info, tu as oublié de citer aussi les 9 péniches coulées dans le canal qu'il a fallut renflouer indeminser ainsi que leurs cargaisons...

Pour ces 2 sinistres, les assurés MAIF étaient responsables à 100%... Ce sont toutes les assurances françaises qui se sont réunies pour payer les deux sinistres et les primes d'assurance de tout les automobilistes français ont été majorées pendant pas mal de temps pour payer...

Le 3e sinistre le plus cher fut aussi à un PN... Une 7200 tirant 2 autres machines en remorque plus un marchandise qui a déraillé alors qu'une 4e nez cassé arrivait en face, plus la maison de garde... Là, par contre, je ne me rappelle plus si c'était la MAIF...

Modifié par technicentre
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Ouhla Techni, tu as mélangé quelques pinceaux. ;)

Le prince Ali Kahn (qui ne devint jamais Aga Kahn) se tua effectivement à Suresnes mais Rita Hayworth n'était pas à ses côtés (ils avaient déjà divorcé). Le prince fut la seule personne à perdre la vie dans cet accident de la route en 1960 (sa femme d'alors, son chauffeur ainsi que le sociétaire de la MAAIF, conducteur de l'autre véhicule impliqué et responsable (?), furent blessés).

Modifié par leBQTT
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Bonjour,

... Pour info, tu as oublié de citer aussi les 9 péniches coulées dans le canal qu'il a fallut renflouer indeminser ainsi que leurs cargaisons...

Pour ces 2 sinistres, les assurés MAIF étaient responsables à 100%... Ce sont toutes les assurances françaises qui se sont réunies pour payer les deux sinistres et les primes d'assurance de tout les automobilistes français ont été majorées pendant pas mal de temps pour payer...

Merci beaucoup pour toutes ces précisions à "Technicentre" comme à "leBQTT". ;-)

Si je n'ai rien précisé pour "les 9 péniches", c'est parce que je ne connait pas du tout ce détail...

Pourrais-tu nous en dire plus et avec précisions, s'il te plait? Attendu qu'il s'agit d'une question relevant du "fluvial", ça m'interpelle et m'intéresse au plus haut point.

Merci d'avance, Jean-Michel

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Invité technicentre

Ouhla Techni, tu as mélangé quelques pinceaux. ;)

Le prince Ali Kahn (qui ne devint jamais Aga Kahn) se tua effectivement à Suresnes mais Rita Hayworth n'était pas à ses côtés (ils avaient déjà divorcé). Le prince fut la seule personne à perdre la vie dans cet accident de la route en 1960 (sa femme d'alors, son chauffeur ainsi que le sociétaire de la MAAIF, conducteur de l'autre véhicule impliqué et responsable (?), furent blessés).

De souvenir, Pour Rita Hayworth, oui, elle n'était pas à bord de la voiture, mais elle obtint de la justice une rente à vie pour palier à la disparition de son ancien mari... Si on rajoute aussi la rente pour leur fille, ça fait deux ou trois fortunes que la MAIF a eu bien du mal à payer...

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Invité technicentre

Bonjour,

Merci beaucoup pour toutes ces précisions à "Technicentre" comme à "leBQTT". ;-)

Si je n'ai rien précisé pour "les 9 péniches", c'est parce que je ne connait pas du tout ce détail...

Pourrais-tu nous en dire plus et avec précisions, s'il te plait? Attendu qu'il s'agit d'une question relevant du "fluvial", ça m'interpelle et m'intéresse au plus haut point.

Merci d'avance, Jean-Michel

Pour ces barges (pas de moteur) l'addition fut négligeable par rapport au reste du dossier... Les opérations de renflouement coutèrent bien plus cher...

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Invité 232S003

Chaque déraillement important faisait l’objet de cartes postales & photos sans que quiconque ne trouve à y redire; est-ce pour autant que les gens de cette époque refusaient de prendre le train après de telles catastrophes ???

Non bien sûr, mais de tels événements n'étaient pas médiatisés comme à ce jour, tout au plus de gros pavés dans les journaux d'époque.

Comparés aux guerres que nos anciens ont connues, & ses millions de morts, ces accidents faisaient partie de la vie, tout simplement.

Régulièrement, procédures, règlements, métallisation du MR, ... permettaient d'améliorer tout simplement le transport ferroviaire.

R.S.

Retouche photo Jimidi :Smiley_37:

Modifié par 232S003
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Effectivement médias moins dévellopés obligent, ces accidents n'étaient que drames regrétables, certes, mais loin de générer la polémique durant des mois......comme actuellement !

Autre époques autes mentalités....où il était encore de mise de considérer qu'un accident pouvait arriver...pas comme de nos jours ou tout doit être parfait.

(toujours pour les autres bien sur, jamais pour sois même bien sur !) ! :Smiley_16:

  • J'adore 1
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Tout à fait, à cette époque la mort était encore une chose normale, l'accident c'était le destin, on ne cherchait pas toujours la petite bête comme aujourd'hui... Et ça donnait de quoi discuter durant les veillées...

1907, Ambérieu, visez la taille du "précipice" !

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Bonjour,

Même si ça fait un peu De la Palisse, on ne le martèle pas suffisamment :

- "Vivre est indéniablement très dangereux! La preuve : ça se termine toujours par la mort!"

Désolé, :jesuisdehors:

  • J'adore 3
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Bonjour,

Quel manque de savoir vivre !

Ehh!

[HS][mode "humour des enfants d'Alphonse Allais" ON]

Comme pierre Dac le disait en effet :

-"La mort est un manque de savoir vivre"

Et son acolyte Francis Blanche d'appuyer :

-"Je préfère le vin d'ici à l'eau de là"

[mode "humour des enfants d'Alphonse Allais" OFF]

Et je vous fais cadeaux des réflexions de mon regretté Pierre Desproges...

Jean-Michel, potache immature et indécrotable, suffisamment agé pour n'être qu'irrécupérable.[/HS]

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Sur la ligne de Loudun à Angers-Maître-École du réseau de l'État, le train no 407 à destination de Poitiers parti de la gare d'Angers Saint-Laud à 11 h 29 déraille dix mètres avant le pont sur la Loire, et, s'y engageant hors des rails, en défonce le tablier, qui s'effondre. La locomotive, le tender, le fourgon, et un wagon de troisième classe sont précipités 10 mètres plus bas dans le fleuve, profond à cet endroit de 3 à 4 mètres. Cet accident fera 27 morts, pour la plupart noyés. (Wiki)

Modifié par Fan MSTS
  • J'adore 2
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Bonsoir,

... Retouche photo Jimidi :Smiley_37:

Mais de rien. C'est avec grand plaisir que j'ai fait cette restauration. J'ai toujours eu un faible pour les photos anciennes, notamment en "sépia".

Jean-Michel

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  • 3 mois plus tard...
  • 1 année plus tard...
  • 5 mois plus tard...
Invité cri64

Le nez à nez de Misson-Habas (Landes)

 

Ligne Dax - Misson-Habas - Puyoô

 

Le 16 janvier 1909, un terrible nez à nez s'est produit entre le souterrain

d'Habas (288 m) et Puyoô. A l'époque la ligne de Dax à Puyoô était à voie unique

Le parcours du souterrain d'Habas au km 271.500 est en pente de 6.5 mm/m

 

L'express 516 venait de quitter Dax avec vingt-deux minutes de retard

Son mécanicien désirait rattraper le temps perdu, en accélérant son allure

dans la limite des règlements. L'express 516 en provenance de Dax est

rentré en collision avec le train omnibus 301 qui montait de Puyoô

 

Bilan 2 morts et de nombreux blessés

 

Les deux locomotives ont été littéralement englouties l'une dans l'autre

Le tender de la machine de l'express 516 est rentré entièrement dans sa chaudière

 

Messieurs Vialard et Blanc, mécanicien et chauffeur

de l'express 516 ont eu le temps de sauter sur le talus

 

Monsieur Caudelot, mécanicien de l'omnibus 301

est décédé la tête horriblement broyée

 

Fort heureusement, son chauffeur a eu le temps de sauter sur le talus

 

18914412.jpg

 

Message édité le mardi 19 juin 2012 pour mise à jour de l'illustration

(voir les messages n° 11 et 12 du 13 janvier 2010).

 

Source de l'illustration

​Bonjour IGS4, il se trouve que je connais le secteur. Ce qui m'intrigue c'est le nom du mécanicien Vialard, parce que je pense connaître son petit-fis ou arrière petit-fils! Avez-vous une idée de son dépôt d'attache (Bayonne, Hendaye, Pau, Morcenx, Tarbes)?

Par avance merci Cri64 (of course!!)

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Bonjour Cri64,

Le mieux encore est de prendre contact avec le Centre des Archives Historiques de la SNCF
situé à l'intérieur du Technicentre SNCF du Mans.

Tél public : 02 43 21 74 65.

Tél SNCF 7465 avec le préfixe 37 devant le 7465 si ma mémoire est bonne.
Le 377 étant de mémoire le préfixe (automatique SNCF) de la zone du Mans.

Personnellement, j'ai utilisé de nombreuses années leur salle de lecture pour consulter
de nombreuses archives, notamment les relevés successifs des ouvertures de lignes, ainsi
que des horaires des anciens indicateurs de Napoléon CHAIX. Le plus ancien indicateur
CHAIX remontant tout de même à avril 1858.

Pour mémoire le Centre des Archives Historiques de la SNCF (30 km d'archives) se visite chaque
année gratuitement à l'occasion des journées européennes du patrimoine (fin septembre).

Cordialement.

Un exemple d'indicateurs CHAIX disponibles d'avril 1858 à juin 1889.

chaix11.jpg

Un exemple de relevé successif des ouvertures de lignes de 1828 à 1840.

1828 (1) La région stéphanoise est incontestablement le berceau du rail français !

Sans oublier, et j'y tiens !  RGR (Rive-de-Gier) - Trèves-Burel - Givors (Rhône) !
Rive-de-Gier étant la première gare française à avoir délivrer un billet pour le transport des voyageurs !

(1) Paris - Saint-Germain (Le Pecq) : 19 km, le 26 août 1837 seulement !

 

relevy11.jpg

Modifié par IGS4
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