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Le Web des Cheminots

Les catastrophes ferroviaires


IGS4

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Commune de Curis-au-Mont-d'Or (Métropole de Lyon)

Retour 25 ans en arrière . . .

Le 16 septembre 1992, à Curis-au-Mont-d'Or (Rhône) : rattrapage d’un train
Corail qui reliait Lyon à Dijon sur un train de marchandises. Bilan : 1 mort.

Source

Le rattrapage de Curis-au-Mont-d'Or du 16 septembre 1992.
Le conducteur du Corail (Train 5072), Jacky Brun, est décédé dans l’accident.

Source :

Un message du Forum LR Presse du mardi 31 mars 2015 à 14h06 (texte + 4 photos).

Un article du Progrès de ce jour :

L'actu de la semaine dans le rétro... en 1992

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Terrible collision entre un train corail et un convoi de marchandises à Curis-au-Mont-d'Or... / 16 septembre - Archives Le Progrès

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Sur cette catastrophe de Curlis au Mont d'Or, il y a eu un énorme "coup de chance", si l'on peut dire.... la veille, il y avait eu un incident qui avait amené à utiliser une autre rame que la rame titulaire au départ de Dijon vers le Sud. Cette rame comportait les deux fourgon MC76 côté Nord, ceux la même qui ont amorti le choc lors de l'accident du 16 septembre lorsque la rame remontait vers Dijon... avec la rame normale du 5072, sans les fourgons, il y a fort à parier que le bilan aurait été beaucoup plus lourd que le décès du conducteur du 5072....

Les matériels accidentés sont restés stockés en contre bas de la plateforme côté des voies paires de nombreuses semaines....

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Le 05 septembre 1966 le train de nuit Paris gare de Lyon Briançon , heurte un camion à un passage à niveau situé à Andancette ( Drôme ) , le convoi déraille tout en se faisant happer , par un train de marchandises croiseur . Le bilan humain qui aurait pu être plus lourd , compte tenu des chocs , s'élève à 5 morts et 15 blessés . Question plus bassement matérielle , la BB 9249 qui assurait ce train , ne sera pas jugée réparable , sa réforme sera prononcée le 18 avril 1967 .

 

http://www.memoire-drome.com/recherche-detail.html?id=69117

 

 

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Chouzy-sur-Cisse (Loir-et-Cher)
 
Le 21 octobre 1904, à 1h30, entre Onzain et Chouzy-sur-Cisse (Loir-et-Cher) : sur la ligne Bordeaux - Paris, le rapide 31 Paris - Bordeaux (dans lequel voyage Armand Fallières, alors Président du Sénat) déraille par suite d'un sabotage (éclisses d'un rail ôtées). Sa machine engage le gabarit sur la voie opposée, et est heurtée par l'omnibus n° 18 remontant de Nantes sur Paris.
 
C'est dans ce train que l'on déplorera l'essentiel des victimes (4 morts et 12 blessés), et plus spécialement dans sa voiture de tête, venue s'éventrer contre le fourgon qui la précédait. Lors du déblaiement, on trouvera sous la locomotive du train 18 le corps d'une cinquième victime, un bijoutier parisien descendu du rapide de Bordeaux immédiatement après son déraillement et fauché par le train croiseur. La compagnie d'Orléans offrira en vain une prime de 10 000 francs afin d'obtenir des renseignements permettant d'identifier les coupables.
 
 
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Saint-Benoît (Vienne)
 
Le 25 mars 1925, sur la ligne Bordeaux-Paris, vers 2h00, le rapide Bordeaux-Paris déraille
à l'entrée d'un pont sur le Clain, près de Saint-Benoît, à 3 kilomètres de Poitiers, sans doute
à la suite d'une rupture de rail. Sept voitures se renversent, dont une de première classe
qui tombe dans la rivière. L'accident fera 5 morts et 40 blessés.
 
 
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Gare de Villepreux-Les Clayes (Yvelines)
 
Le 18 juin 1910, à 18h00, un omnibus pour Dreux prolongeant son arrêt en gare de
Villepreux-Les Clayes pour cause d'avarie sur la locomotive est percuté par l'express
de Granville. Un incendie dévaste les voitures broyées encore éclairées au gaz.
 
On dénombrera 22 morts et une quarantaine de blessés. Pour n'avoir pas freiné à temps, le
mécanicien du train tamponneur sera, au terme d'un procès qui s'étalera sur plusieurs mois,
tenu pour seul pénalement responsable par le Tribunal correctionnel de Versailles et condamné
à 2 ans de prison avec sursis et à 500 francs d'amende.
 
 
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Il y a 9 heures, IGS4 a dit :
Gare de Villepreux-Les Clayes (Yvelines)
 
Le 18 juin 1910, à 18h00, un omnibus pour Dreux prolongeant son arrêt en gare de
Villepreux-Les Clayes pour cause d'avarie sur la locomotive est percuté par l'express
de Granville. Un incendie dévaste les voitures broyées encore éclairées au gaz.
 
On dénombrera 22 morts et une quarantaine de blessés. Pour n'avoir pas freiné à temps, le
mécanicien du train tamponneur sera, au terme d'un procès qui s'étalera sur plusieurs mois,
tenu pour seul pénalement responsable par le Tribunal correctionnel de Versailles et condamné
à 2 ans de prison avec sursis et à 500 francs d'amende.
 
 
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Pourquoi "encore éclairée au gaz" ?

A l'époque c'était très moderne, la solution antique c'était la lampe à pétrole !

Le facteur aggravant à sans doute été la construction bois...

Il faut se rappeler qu'à Paris tous les lampadaires étaient au gaz, des omnibus et des tramways à chevaux existaient encore jusqu'en 1913...

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  • 2 semaines plus tard...
  • 2 semaines plus tard...

 

Ligne de Bondy à Aulnay-sous-Bois.

Pont des Coquetiers (Seine-Saint-Denis)

Le 6 janvier 1912, dans la banlieue Est de Paris, sur la ligne allant de Bondy à Aulnay-sous-Bois,
vers 20h00, un semi-direct vers Gargan attendant au pont des Coquetiers que la voie (encore
unique) se libère est percuté par l'omnibus qui le suit.

Le fourgon de queue du train tamponné et la voiture à impériale qui le suit sont broyés, de même
que le fourgon de tête et la première voiture du train tamponneur. L'accident fera 7 morts et une
vingtaine de blessés, dont trois succomberont les jours suivants.

Source (texte)

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Cette rubrique me fait repenser que demain (29 octobre) c'est le 95ème anniversaire de la catastrophe ferroviaire de Chatelaudren (Côtes du Nord, aujourd'hui Côtes d'Armor).

image.thumb.png.1acbe09d416d56cad6a2fc5de0d92232.png(Wikipédia)

Ce qui m'a fait me souvenir de la date, c'est d'avoir vu (il y a longtemps) une plaque mémoriale dans la gare. 

Incroyable le nombre d'accidents majeurs ou de catastrophes ferroviaires qu'il y avait dans ces années là. J'en compte pas moins de 15 en 1922 ! 

Modifié par PLANONYME
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Il y a 11 heures, PLANONYME a dit :

Cette rubrique me fait repenser que demain (29 octobre) c'est le 95ème anniversaire de la catastrophe ferroviaire de Chatelaudren (Côtes du Nord, aujourd'hui Côtes d'Armor).

Ce qui m'a fait me souvenir de la date, c'est d'avoir vu (il y a longtemps) une plaque mémoriale dans la gare. 

Incroyable le nombre d'accidents majeurs ou de catastrophes ferroviaires qu'il y avait dans ces années là. J'en compte pas moins de 15 en 1922 ! 

 
Gare de Châtelaudren-Plouagat (Côtes-d'Armor)
 
Le 29 octobre 1922, sur la ligne Paris - Brest, vers 6h00, dans une tempête de neige bloquant le fonctionnement
des signaux, en gare de Châtelaudren-Plouagat, le rapide Paris - Brest percute un train de marchandises manœuvrant
pour lui laisser la voie libre. Les trois voitures de tête du train tamponneur s'écrasent contre sa locomotive déraillée.
 
On en tirera quatorze morts et une quarantaine de blessés dont cinq succomberont par la suite. Le 31 juillet 1923, la
cour d'appel de Rennes condamnera pour homicide involontaire le sous-chef de gare de Saint-Brieuc et un agent de la
gare de Châtelaudren-Plouagat respectivement à trois mois de prison ferme et un mois avec sursis.
 
 
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Un accident de PN parmi tant d'autres . . .
 
Ploudaniel (Finistère)
 
 
Le 1er août 1931, sur la ligne Landerneau - Lesneven, à la sortie de Ploudaniel en direction de Lesneven.
 
Un véhicule Hotchkiss à 4 places conduite intérieure dont le compteur marquait 50 km/h a percuté
au passage à niveau 170, l'automotrice de la Compagnie des Chemins de Fer départementaux.
Bilan : 1 blessé (le chauffeur de la voiture) et 5 légèrement atteints non hospitalisés.
 
 
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  • 3 semaines plus tard...
Ligne de Béziers à Neussargues (ligne des Causses).
 
Gare de Banassac-La Canourgue (Lozère)
 
Le 13 octobre 1913, vers 13h50, un train de voyageurs venant de Béziers heurte en gare de Banassac,
la machine d'un train de marchandises en manœuvre. L'accident fait trois morts et une dizaine de blessés.
 
Le 5 février 1914, le Tribunal correctionnel de Marvejols déclarera responsables de l'accident le chef de gare
intérimaire et le comptable de la gare en les condamnant respectivement à un mois de prison et 16 francs
d'amende pour l'un et deux mois de prison avec sursis et 16 francs d'amende pour l'autre.
 
 
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  • 3 semaines plus tard...
Paray-le-Monial - Lamure-sur-Azergues - Lozanne
 
 
Gare de Saint-Nizier-d'Azergues (Rhône)
 
Le 10 novembre 1906, à 18h20, un train de marchandises de 23 wagons se dirigeait vers Paray-le-Monial.
Après la boucle de Claveisolles, le train arrivait à la gare de Poule-les-Echarmeaux (PK 50,7), lorsque
la barre d'attelage du wagon de tête s'est rompu.
 
La rame partit en dérive jusqu'à Saint-Nizier-d'Azergues (PK 61,8), à 11 km de là, du fait de la forte
déclivité. La rame termina sa course dans la maison de la garde-barrière. Monsieur Barrès, le serre-frein,
eut un comportement héroïque et mourut dans la catastrophe.
 
 
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Le 24/01/2010 à 13:18, IGS4 a dit :

La catastrophe de Saint-Michel-de-Maurienne (Savoie)

 

Le 12 Décembre 1917 environ 1000 soldats rentraient à la maison en permission de

combats du Nord-est de l'Italie. Ces poilus d'Italie venaient de régiments fort différents

et des quatre coins de la France : les "biffins" y étaient largement représentés avec

le 39ème, le 107ème, le 340ème, le 78ème, le 311ème, le 120ème, le 140ème

 

Des hommes du 6ème génie, des chasseurs alpins des 63ème et 47ème, des artilleurs

de la 212ème AL et des gars du 34ème AM. Quelques officiers, une centaine, mêlés à

cette joie enfantine fraternisaient plus ou moins

 

Ils étaient transportés dans deux trains de Turin à Lyon. En raison des conditions

actuelles, il y avait une pénurie de locomotives. En effet, une seule était disponible

 

A Modane, il y avait soixante-cinq hommes par voiture. Le train 614 avait été constitué de

deux rames formant ainsi un train de 526 tonnes qui se composait d'un fourgon de tête, trois

voitures à boggies, deux voitures à essieu, douze voitures à boggies et un fourgon de queue

 

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Le bilan reste aussi mystérieux que les causes de l'accident, guère élucidées par

un conseil de guerre tenu en juillet 1918. En mars 1919, le bilan officiel fut arrêté

à 148 morts identifiés, 277 non identifiés individuellement (les 425 noms figurant

sur une liste d'état-civil à Saint-Michel de Maurienne), 207 blessés et 350 rescapés.

 

Avant d'être amplifié (800 morts) à l'occasion des anniversaires de la catastrophe.

Dans les hôpitaux de Modane, de Saint-Jean-de-Maurienne et de Chambéry,

plus de cent moururent des suites de leurs blessures, ou en cours de transfert.

 

La plupart des victimes décédées furent enterrés au cimetière de Saint-Michel

de Maurienne. Désormais, les corps des victimes non restitués aux familles ont

été transférés au cimetière de La Doua en banlieue lyonnaise.

https://www.francebleu.fr/infos/societe/cent-ans-apres-la-maurienne-commemore-la-plus-grande-catastrophe-ferroviaire-francaise-1512939652

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Le 11/12/2017 à 08:59, zoreglube a dit :

https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/savoie/il-y-100-ans-plus-grande-catastrophe-ferroviaire-france-saint-michel-maurienne-1383139.html

La catastrophe ferroviaire du 12 décembre 1917
Archives Pathé Gaumont et de la Commune de Saint-Michel de Maurienne Document France 3 Bourgogne Caroline Jouret

Il y a 100 ans, la plus grande catastrophe ferroviaire de France, à Saint-Michel de Maurienne

Dans un train long de 350 mètres, des wagons en bois bourrés à craquer de poilus qui rentrent du front d'Italie. Ils sont 1200.... Après enquête, le chiffre le plus réaliste approchera les 700 victimes.
 

Modifié par jackv
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Il y a 12 heures, Mak a dit :

 

Transport Express Régional ou Train (routier) d’Équilibre du Territoire...???? . heureusement en W

Modifié par jackv
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  • 2 semaines plus tard...

Voici un lien vers un reportage de Maurienne TV fait le 12 décembre 2017 pour la commémoration de la catastrophe ferroviaire du 12 décembre 1917.

https://www.maurienne.tv/index.php?tag/APMFS

 

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Commune de Saint-Gervais-sous-Meymont (Puy-de-Dôme)
 
Ligne de Pont-de-Dore (Puy-de-Dôme) à Darsac (Haute-Loire) "via" Sembadel.
 
 
Le 4 décembre 1911, sur la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Darsac, vers 9h00, rencontre frontale sous
un tunnel situé après la gare d'Olliergues, entre un train omnibus se rendant à Ambert et une locomotive
haut-le-pied venant de la gare de Vertolaye, dont le chauffeur et le mécanicien sont tués. L'accident fera
également 7 blessés, dont un décèdera peu après. On reprochera au chef de gare d'Olliergues d'avoir ouvert
la voie au train de voyageurs en retard alors qu'une machine y était déjà engagée.
 
 
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  • 1 mois plus tard...
Dijon-Perrigny (Côte-d'Or)
 
Le 22 août 1908, à Perrigny, près de Dijon, vers 22h30, un train de voyageurs pour Dole, dont
le mécanicien a mal compris la signalisation, prend en écharpe un train de marchandises à une
bifurcation. Une des voitures est écrasée. On en tirera un mort et une dizaine de blessés.
 
 
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Source : Cparama.
 
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