Aller au contenu
Le Web des Cheminots

Dom Le Trappeur

Membre SNCF
  • Compteur de contenus

    14 623
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur

  1. MouvementSocial Retraites Quelques infos glanées ici ou là dans la presse ... Les grèves, arrêts de travail, manifestations et rassemblements, actions et mouvements sociaux sporadiques se poursuivent en France ce mercredi... Le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo a annoncé ce mercredi à l'Assemblée nationale que "sur 12 311 stations-service" en France, "3190 se déclarent momentanément vides". 7.000 à 8.000 tonnes d'ordures s'amoncellent sur les trottoirs de la ville de Marseille... 9ème journée de grève des éboueurs Bravant des interventions de la police pour débloquer sites pétroliers et axes routiers, les opposants au projet de réforme des retraites ont riposté mercredi en multipliant les actions dans le pays. "On est parti pour reconduire la grève tous les jours et aller jusqu'au bout", a dit à Reuters un délégué CGT de la raffinerie LyondellBasell de l'étang de Berre, près de Marseille. les lycéens restent mobilisés et un rassemblement s'est tenu à Paris devant le Sénat. À Marseille, des barrages ont été dressés aux entrées des trois principaux tunnels routiers de la ville Les syndicats considèrent que le gouvernement est responsable de la situation. "Ils sont enfermés dans leur tour d'ivoire, ce sont eux qui sont complètement bloqués", a dit le secrétaire général de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly, sur Canal+. Selon une enquête Viavoice pour Libération, une majorité de Français souhaite que le projet de loi soit partiellement modifié (61%) ou profondément modifié (60%) et 79% souhaitent une reprise des négociations avec les syndicats. Les organisations syndiacles se rencontrent jeudi 21 octobre au niveau national De's dizaines d'opérations escargot ont été menées aujourd'hui en France Hortefeux chahuté lors de sa visite à Lyon Une réunion de travail sur les violences urbaines devait se tenir en début d'après-midi à l'hôtel de police de Lyon. Le sénateur-maire PS de Lyon Gérard Collomb, devant l'afflux de journalistes a refusé de participer à une "opération de communication". Au bout d'une heure de réunion, raconte Lyon Capitale, "le ministre de l'intérieur a quitté l'hôtel de police de Lyon avec deux minibus de journalistes dans son sillage, direction la rue Victor-Hugo. Michel Mercier, ministre de l'espace rural et de l'aménagement du territoire, Philippe Cochet, député-maire de Caluire, président de la fédération UMP du Rhône et le préfet du Rhône, Jacques Gérault"l'accompagnant. "Il a passé dix minutes avec les commerçants de la rue, victimes lundi d'importants pillages et de saccages dans leurs commerces (Le Monde)" Toutes les poubelles et autres objets pouvant être utilisés comme projectiles par les casseurs ont par ailleurs été retirés des rues commerçantes à la demande du maire. La police aurait dénombré mardi quelque "1 300 casseurs" dans l'agglomération en marge de la manifestation contre la réforme des retraites. Six voitures ont été incendiées, 21 retournées, neuf commerces ont été pillés, huit autres dégradés et six abribus détruits, selon la préfecture. «La France n'appartient pas aux casseurs, aux pilleurs, ni aux caillasseurs, a déclaré Boutefeux mercredi à Lyon. La France appartient aux honnêtes gens qui veulent travailler paisiblement.» La France est contrainte d'importer des quantités massives d'électricité, en raison des baisses de production décidées par les grévistes d'EDF et de l'arrêt de nombreux réacteurs nucléaires pour maintenance et incident. Par exemple: le pays devait importer 5.990 mégawatts d'électricité entre 13 et 14 heures, soit l'équivalent de la production de 6 réacteurs nucléaires, selon les prévisions du site internet du Réseau de transport d'électricité (RTE), filiale d'EDF. Le blocage de l'université Lille III (lettres et sciences humaines) est voté pour jeudi, lors d'une assemblée générale qui a réuni 600 étudiants. La circulation des voitures et cars reprend à l'aéroport de Roissy, après avoir été perturbés par des manifestants réunis à l'appel de la CGT-Transports Les présidents des trois groupes de gauche au Sénat, où le vote sur le projet de réforme est prévu demain soir, demandent solennellement au président de la République de suspendre le débat et d'ouvrir une «très large concertation» avec tous les partenaires.«Suspendez le débat, reprenez le chantier, saisissez ce moment, agissez avec sagesse», implore le chef de file des sénateurs PS, Jean-Pierre Bel.«Nous ne suspendrons pas les débats au Sénat», répond Eric Woerth. Des policiers évacuent quelques 300 manifestants avec drapeaux aux couleurs de la CGT, FSU, Sud et FO, qui bloquaient les voies à la gare de Clermont-Ferrand. L'aéroport d'Aulnat, à Clermont-Ferrand, a, lui, été évacué en fin de matinée mais plusieurs vols ont dû être annulés. Près de 500 manifestants en avaient bloqué les accès, ce matin, empêchant des avions de décoller. A Rennes, des chauffeurs de bus cessent le travail après avoir été victimes de gaz lacrymogènes tirés par les forces de l'ordre venues libérer l'accès du principal dépôt de bus de la ville. Toulouse, les éboueurs intensifient leur mouvement en bloquant quatre de leurs cinq dépôts, Dans les Bouches-du-Rhône, les manifestants bloquent depuis le petit matin, à l'appel de la CGT, l'entrée du dépôt pétrolier ODC (oléoducs de défense commune) de Port-de-Bouc. Près d'un millier de lycéens et militants de syndicats et partis de gauche manifestent, dans une ambiance festive, devant le Sénat. Une centaine de manifestants envahit la chambre de commerce et d'industrie Marseille Provence (CCIMP), à l'appel de la CGT. Cheminots, postiers, agents des impôts et enseignants de la FSU suspendent des banderoles et agitent des fumigènes, en forme d'«action symbolique contre le patronat». La direction de la SNCF comptabilise, au neuvième jour de grève reconductible, un taux de grévistes de 15,68% et de 28,7% selon la CGT. Chiffre en baisse sur celui de la journée interprofessionnelle de mardi, mais en hausse par rapport à lundi, d'après la direction. Le trafic SNCF est toujours perturbé sur l'ensemble du réseau, mais moins que la semaine dernière: 2 TGV sur 3 en moyenne au départ et à l'arrivée de Paris et 1 sur 2 de province à province. Pour les Transilien, 6 trains sur 10 doivent être assurés en heures de pointe, et plus d'un TER sur 2. L'accès à l'aéroport de Toulouse, perturbé pendant près de 4 heures par plus de 600 manifestants, A Nantes, des manifestants ont bloqué les voies de la SNCF et les voies de tramway, de même que les accès à l'aéroport Le dépôt de carburant de la société SFDM, voisin de la raffinerie de Donges bloqué depuis le 13 octobre, a été débloqué la nuit passée par les forces de l'ordre. Depuis, les manifestants ont érigé des barrages sur les ronds-points d'accès à la zone portuaire, empêchant les camions-citernes d'accéder au site. Peu après 11 h, le sous-préfet a donné 45 minutes aux manifestants rassemblés sur le port de Brest depuis 5 h ce matin, et qui bloquaient les accès au dépôt pétrolier, pour lever les barrages. Vers 13 h, des bombes lacrymogènes ont commencé à être lancées. Vers 13 h 30, les accès au dépôt étaient libérés. Mais l'activité n'a repris que vers 14 h. Le dépôt ayant été perturbée par une coupure de courant sans lien établi avec la manifestation.
  2. Liberté de la presse : RSF fustige la France de « la honte » Reporters sans frontières publie ce mercredi son classement mondial de la liberté de la presse, et les nouvelles ne sont pas bonnes : la France, 44e, recule encore d'une place. Elle en a perdu 33 depuis la création du classement en 2002 ! « Le modèle européen se fragilise », écrit l'association en constatant que l'Union européenne a « perdu son statut de leader » au profit des pays d'Europe du nord. « Si elle ne se ressaisit pas, l'Union européenne risque de perdre son statut de leader dans le domaine du respect des droits de l'homme », note RSF en commentaire de ce classement établi en notant scrupuleusement toutes les attaques judiciaires, ou plus graves encore, contre des médias et des journalistes : « Sur les vingt-sept pays membres de l'UE, treize pays se trouvent dans les vingt premiers. Quatorze pays sont sous la vingtième place et certains se retrouvent même très bas dans le classement : Grèce (70e), Bulgarie (70e), Roumanie (52e), Italie (49e). L'Union européenne n'est pas un ensemble homogène en matière de liberté de la presse. Au contraire, l'écart continue de se creuser entre les bons et les mauvais élèves. » Le jugement est particulièrement sévère concernant la France et l'Italie, qui sont surclassées par des pays ayant souvent mauvaise presse, comme la Jamaïque ou le Mali : « Plusieurs pays démocratiques, où Reporters sans frontières avait signalé un certain nombre de problèmes, ne connaissent aucune progression. Il s'agit, en premier lieu, de la France et de l'Italie où incidents et faits marquants ont jalonné l'année en cours, confirmant leur incapacité à renverser la tendance. » « La majorité présidentielle a eu des mots très menaçants » Après l'ONU ou l'Union européenne, RSF relève la dégradation de l'image de la France à l'étranger. Jean-François Julliard, secrétaire général de l'association : « L'année 2010 a été marquée par plusieurs agressions contre des journalistes, des mises en examen, des violations ou tentatives de violations du secret des sources et surtout un climat lourd de défiance envers la presse. La majorité présidentielle a eu des mots très menaçants, parfois insultants, envers certains médias. Ces déclarations ont eu une résonance mondiale et, dans beaucoup de pays, le gouvernement français n'est plus considéré comme respectueux de la liberté d'information. » Cette nouvelle dégradation conduit Reporters sans frontières à attaquer fort, dans sa nouvelle campagne de communication intitulée « La honte », dont Rue89 révèle le visuel : un Nicolas Sarkozy honteux se cachant derrière le drapeau tricolore. Pour le reste, pas de changements ou presque, ni en tête ni en queue de classement : 1. Finlande, Islande, Norvège, Pays-Bas, Suède, Suisse ; 7. Autriche […] 14. Belgique, Luxembourg, Malte ; 17. Allemagne ; 18. Australie ; 19. Royaume-Uni ; 20. Etats-Unis (territoire américain) ; 21. Canada […] 39. Espagne ; 40. Portugal […] 44. France [...] 86. Israël (territoire israélien) […] 99. Etats-Unis (hors territoire américain) […] 132. Israël (hors territoire israélien) […] 171. Chine ; 172. Soudan ; 173. Syrie ; 174. Birmanie ; 175. Iran ; 176. Turkménistan ; 177. Corée du Nord ; 178. Erythrée.
  3. Sauf si Sarko rouvre les mines de sel... ou décide de creuser un tunnel sous leMassif Central...vers le centre de la Terre
  4. Bah si tu mets un cheminot au comptage... il commence à 7... 8...9...10... et continue par Valet Dame Roi As... Atout Tout Atout...
  5. Les élections présidentielles de 2012 auront-elles lieu ?
  6. Un début d'analyse... Sarkozy pris au piège de la rue ANALYSE En refusant le dialogue social pour réformer les retraites, le Président a créé les conditions de la surenchère actuelle. http://www.liberation.fr/economie/01012297342-sarkozy-pris-au-piege-de-la-rue
  7. 19 octobre - Déclaration d ela CGT Une nouvelle mobilisation toujours aussi déterminée ! mardi 19 octobre 2010 La 6ème journée de mobilisation interprofessionnelle unitaire de manifestations et de grèves depuis la rentrée est sans appel : cette réforme des retraites, les salariés n’en veulent pas ! Avec 3,5 millions de manifestants dans 277 manifestations et une participation à la grève impliquant très largement différentes professions du privé comme du public, la mobilisation s’installe. Rien n’y fait : ni les basses manœuvres du gouvernement, ni les pressions du patronat, pas plus que la répression faite sur les salariés en lutte depuis plusieurs jours ou envers les jeunes lycéens et étudiants qui manifestent et prennent ainsi leur avenir en main. Les salariés, les retraités, les jeunes de plus en plus nombreux dans les cortèges, confirment, encore et toujours, leur détermination à gagner une autre réforme des retraites. Le Gouvernement et les organisations patronales ne peuvent y répondre par le mépris, la répression, et les atteintes au droit de grève. Cela est dangereux. Les mobilisations en cours ne peuvent être qualifiées « d’intimidation, de prise d’otage d’un pays tout entier » comme l’a déclaré aujourd’hui le Premier ministre. La négation de la démocratie c’est lorsqu’un gouvernement et la majorité parlementaire refusent d’entendre les 71% de la population qui rejettent cette réforme et qui exigent l’ouverture de négociations sur d’autres alternatives possibles. Le chef de l’Etat, le Gouvernement, les élus et le Patronat doivent l’entendre ! La force, l’ancrage dans les entreprises du public comme du privé et le niveau de mobilisation en cours le démontrent, ce qui est maintenant installé dans le pays c’est un vaste mouvement unitaire qui porte l’exigence de justice sociale. Les salariés expriment au-delà de la question des retraites, leurs exigences d’ouvertures de négociations pour l’emploi, les salaires, l’amélioration des conditions de vie et de travail, le développement des services publics. Ils savent que le financement des retraites passe aussi par là ! Ce qui est à l’ordre du jour, dans le prolongement des mobilisations de 2009 et des exigences de sortie de la crise financière, c’est une tout autre répartition des richesses du pays pour une réforme des retraites juste et efficace. La CGT réaffirme que le vote de la loi n’est pas d’actualité. Dans toutes les entreprises, les services, avec l’ensemble des organisations syndicales présentes, sous toutes les formes, y compris la grève, décidons massivement des formes de la poursuite permettant d’élargir encore plus le mouvement et exigeons l’ouverture des négociations sur nos revendications. La CGT appelle les salariés à prolonger cette mobilisation sous toutes les formes sans attendre. Montreuil, le 19 octobre 2010
  8. Dom Le Trappeur

    Réquisition...

    Dans l'actualité... Sur que Sarko va nous pondre une nouvelle loi après le service minimum " les grèves...? plus personne ne les voit..." Réquisitions chez Total, une atteinte au droit de grève ? DECRYPTAGE Depuis dimanche, des salariés sont sommés de reprendre le travail à la raffinerie de Grandpuits, qui alimente l'Ile-de-France. Les syndicats réclament la suspension de cette pratique, «parfaitement légale» selon l'UMP. http://www.liberation.fr/societe/01012297179-requisitions-chez-total-une-atteinte-au-droit-de-greve Plus de deux mille stations-service à sec, les douze raffineries à l'arrêt, mais pas de panique «il n'y aura pas de pénurie de carburant». Les ministres le répètent à qui mieux mieux. Point d'orgue dimanche soir sur TF1 avec un François Fillon déterminé à ne pas «laisser l’économie française étouffer par un blocage de l’approvisionnement en carburant».Quitte à réquisitionner le personnel. Dimanche, trois salariés grévistes de la raffinerie Total de Grandpuits, en Seine-et-Marne, se sont ainsi vu signifier par huissier leur réquisition, par arrêté nominatif de la préfecture. Hier lundi, ils étaient une trentaine, selon la CGT industries chimiques (Fnic), à avoir reçu l'ordre de reprendre le chargement et la livraison. S'ils refusent, c'est «cinq ans de prison», leur aurait dit la direction, selon la CGT du site, pour qui «c'est une première». A l'UMP, on assume sans problème: «S'il faut faire des réquisitions, on fera des réquisitions», a prévenu le porte-parole Frédéric Lefebvre. «Le droit de grève n'a jamais été le droit de bloquer. L'Etat a à sa disposition une réponse parfaitement légale qui est la réquisition si c'est indispensable.» «Manifestement illégal» Parfaitement légale ? Il y a au contraire «atteinte caractérisée au droit de grève», pour la CGT, qui a déposé une requête hier soir auprès du tribunal administratif de Melun pour demander la suspension de l'arrêté en référé. <br style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; padding-top: 0px; padding-right: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; ">«On est en plein coup de force», s'insurge Emmanuel Lépine, secrétaire fédéral CGT chargé de la branche pétrole. «Réquisitionner des grévistes d'une branche de droit privée est purement anticonstitutionnel.» Que dit le droit ? «Le droit de grève est absolu et constitutionnel. Aucun texte du droit du travail n'autorise un employeur à réquisitionner ses salariés», rappelle Eric Rocheblave, avocat spécialiste en droit du travail au barreau de Montpellier. En revanche, les autorités le peuvent dans certains cas: «Par exemple à l'hôpital au nom de la santé publique.» Dans le privé, «c'est plus complexe». Mais pas impossible. Le code général des collectivités territoriales (article 2215-1-4, modifié par la loi sur la sécurité intérieure de 2003) autorise le préfet à «requérir» «en cas d'urgence, lorsque l'atteinte constatée ou prévisible au bon ordre, à la salubrité, à la tranquillité et à la sécurité publique l'exige», toute personne«nécessaire au fonctionnement» d'un service ou d'un bien. Y compris l'essence ? Oui, semble considérer la préfecture, qui fait valoir«l'urgence», sans plus de précisions, et les «difficultés d'approvisionnement en carburant». Emmanuel Gayat, avocat de l'un des salariés réquisitionnés, objecte que l'arrêté est «manifestement illégal»car «non motivé» et ne répondant à «aucune circonstance de type trouble à l'ordre public ou menace pour les besoins essentiels de la nation». «Hors de question de lever le barrage» «La grève est un droit fondamental. D'ailleurs l'Organisation internationale du travail considère que seuls des motifs impérieux comme la sécurité et la santé peuvent venir le limiter», fait aussi remarquer Pascal Rennes, juriste à la CGT, qui en veut pour preuve la jurisprudence: en 2003, le Conseil d'Etat avait donné tort au préfet de l'Indre-et-Loire qui avait voulu requérir les sages femmes d'une clinique privée «sans rechercher si les besoins essentiels de la population ne pouvaient être autrement satisfaits», selon la décision (en pdf ici). Dans l'affaire de Grandpuits, «la réquisition pourrait se justifier s'il s'agissait d'alimenter les véhicules prioritaires, mais les stations-service, non», poursuit Pascal Rennes. Ce que ne contestent pas les grévistes. Franck Manchon, délégué CGT de la raffinerie: «Nous voulons bien alimenter les hôpitaux, les services publics, mais il est hors de question de lever le barrage pour alimenter les stations-services de Total dans un but lucratif.» Ce matin, la raffinerie est à l'arrêt et les accès toujours bloqués, mais les salariés réquisitionnés ont donc repris le travail pour«l'approvisionnement pour les services publics de santé et de sécurité»,selon la CGT.
  9. Les Français demandent à Nicolas Sarkozy de «négocier avec les syndicats» http://www.liberation.fr/politiques/01012297235-les-francais-demandent-a-nicolas-sarkozy-de-negocier-avec-les-syndicats
  10. Et rendons à César ce ce qui appartient à 2D2...M%erci à lui
  11. C'est vrai qu'avec les posteurs fous qui traînent sur ce forum...
  12. Selon Libération http://www.liberatio...ie-de-carburant 18h50. Gérard Depardieu, dans la manif malgré lui. L'acteur, chevauchant un puissant scooter, s'est retrouvé bloqué par les manifestants, boulevard des Invalides. Il a été gentiment chahuté alors qu'il déclarait dimanche que le mouvement social était «ridicule», parlant d'une «manipulation des syndicats».
  13. Comme pour le nombre de grève ou de grévistes, de manifestations ou de manifestants il n'y a pas pénurie pour la guerre des chiffres... Plus de 2500 stations en pénurie d'essence http://www.liberation.fr/economie/01012297128-plus-de-2500-stations-en-penurie-d-essence
  14. Populisme de gauche, et quelques claques pour amuser la galerie... mais ça le vaut bien... Mélenchon contre «médiacrates»,«bande du Fouquet’s» et autres «puissants» Le président du Parti de gauche, qui tenait un meeting à Paris pour la sortie de son livre, s'est posé en «porte-parole» du peuple et a de nouveau appelé à la mobilisation sur les retraites. http://www.liberation.fr/politiques/01012297114-melenchon-en-promo-contre-mediacrates-bande-du-fouquet-s-et-autres-puissants
  15. 1/ Note de la Direction CGT (Fédération Cheminots CGT) à ses militants... Point de la situation au 18 octobre, calendrier, perspectives... 2/ Information Fédération des cheminots sur taux de grévistes 3/ Dépêche AFP 17/10/2010 2010-10-19-2010.10.18-Communiqu- militants-retour BF.pdf 2010-10-19-152046_2010.10.18-Declataration_federation__chiffres_.pdf 2010-10-19-AFP.pdf
  16. La lettre d'Audrey Pulvar. http://sites.radiofrance.fr/franceinter/chro/a-rebousse-poil/index.php?id=96625
  17. Marrant... Cette info ne transpire nulle part dans la presse... mais quelques liens intéressants... http://www.senioract...rnes_a7894.html http://www.regimesspeciaux.org/ où on apprend des choses... Actuellement, rappelle une dépêche de l’AFP, « les marins comptent environ 40.000 cotisants pour quelque 72.000 pensionnés de droit direct. Ils partent en retraite entre 50 et 55 ans ». De son côté, le régime des mineurs ne compte que 13.000 cotisants pour 370.000 pensionnés. Et l'âge de départ en retraite est également compris entre 50 et 55 ans. Au fait les agriculteurs, les artisans, commerçants, professions libérales ?
  18. Non non ils donnaient dans un autre genre... mais Marchais reste une figure médiatique... même si il s'est complètement planté politiquement... Séguy doit bien avoir 83 ans maintenant...
  19. L'Histoire ne repasse jamais le même plat deux fois mais quand même... Le 19 Octobre 1812...il y a 198 ans... Napoléon entamait sa Retraite de Russie en quittant Moscou http://fr.wikipedia.org/wiki/Retraite_de_Russie
  20. Les mensonges du gouvernement sur les mesures en direction des Femmes... Information CGT Publicité mensongere du gouvernement La Cgt rétablit la vérité !!! lundi 18 octobre 2010, par Alessandro Vitagliano À grand coup de propagande, le gouvernement s’essaie à faire prendre des vessies pour des lanternesaux salarié(e)s. Sur les onze mesures qu’il présente comme des avancées en faveur des femmes, neuf existent déjà, une est un recul, une seule constitue une avancée. 2010-10-18-cgt-pub_gouvt.pdf
  21. Il me semble qu'on en parlait déjà en 2001/2003 du Guillaume frère Sarkozy, ex dirigeant du Medef... En cherchant bien internet a du en garder des traces...
  22. Une étude conseille le streaming musical aux opérateurs mobiles FRANCFORT (Reuters) - Les opérateurs mobiles feraient bien de remiser leurs kiosques de téléchargement de musique et nouer des partenariats dans le 'streaming' pour accroître leurs revenus et fidéliser leurs clients, selon une étude publiée lundi. Un opérateur-type d'Europe de l'Ouest, avec 20 millions d'abonnés, pourrait dégager 77,7 millions d'euros de chiffre d'affaires supplémentaire par an grâce à la lecture de musique en flux continu, selon le cabinet Informa Telecoms & Media. A l'inverse du téléchargement, la lecture en flux continu se fait à partir de plusieurs sites et ne permet pas de stocker les morceaux écoutés. Ce service permettrait d'attirer de nouveaux clients, d'augmenter le trafic de données et les ventes de smartphones et de limiter les désabonnements, soutenant ainsi les ventes du groupe. "Notre étude montre qu'un grand opérateur d'Europe occidentale pourrait dégager plusieurs millions de chiffre d'affaires chaque année en signant un partenariat avec un service musical tiers, sensiblement plus qu'en proposant sa propre offre", affirme Giles Cottle, analyste chez Informa. Les opérateurs mobiles et les fabricants de combinés, comme le leader mondial Nokia, ont développé des offres de téléchargement de musique afin de fidéliser les consommateurs et d'augmenter leurs ventes face à la domination du kiosque iTunes d'Apple. "La plupart des services de téléchargement musicaux lancés par les opérateurs ces dernières années n'ont pas tenu leurs promesses", estime Adrian Blair, responsable du développement en Europe du service de streaming musical en ligne Spotify, basé à Stockholm. L'étude cite les expérimentations réussies du danois TDC, du sud-coréen SK Telecom ou du suédois TeliaSonera qui ont, soit développé leur propre service de streaming, soit, comme TeliaSonera, noué un partenariat avec Spotify. Ce type d'accord pourrait aussi permettre à ces sites musicaux, comme Pandora, Rhapsody ou Deezer, de trouver enfin un modèle économique viable. Comptant des millions d'utilisateurs, ces services reposent généralement sur la gratuité et la publicité, ou bien, de plus en plus, sur un système d'abonnement. Fin août, Deezer, numéro un français de la diffusion de musique sur internet, s'est allié à Orange pour donner un nouveau souffle à ses abonnements payants. Nicola Leske, Jean Décotte pour le service français, édité par Danielle Rouquié </h1>
  23. Un argumentaire intéressant... lundi 15 février 2010 par Gérard Filoche (Fondation Copernic, inspecteur du travail), Jean-Jacques Chavigné (co-auteur de « SOS sécu ! » 10 questions, 10 réponses sur nos retraites 1. Quel est le bilan des contre-réformes des retraites depuis 1993 pour les retraités et les futurs retraités ? La chute du montant des retraites ressemble à un film au ralenti. Ce n’est que très progressivement que ces réformes produiront toutes leurs conséquences. Mais à terme, ces conséquences seront catastrophiques. La « réforme » Balladur-Veil de 1993 s’est attaquée, en plein mois d’août, à la retraite du régime général des salariés du secteur privé. Elle a augmenté la durée de cotisation de 2,5 annuités (de 37,5 à 40). Elle a fait passer le nombre des meilleures années prises en compte pour le calcul de la retraite de 10 à 25. Enfin, l’évolution des retraites n’étaient plus indexée sur les salaires mais sur les prix. Les réformes de 1993, 1994, 1996 et 2003 des retraites complémentaires (Arrco pour l’ensemble des salariés et Agirc pour les cadres) se sont traduites par une augmentation du prix d’achat de la valeur du point et une baisse de la valeur du point servant de base au calcul de la retraite et donc par une baisse du montant de ces retraites. Aujourd’hui, déjà, plus d’1 million de retraités vivent sous le seuil de pauvreté et 50 % des retraités ont une retraite inférieure à 1 000 euros. Les mesures prises par la droite et le Medef ont aggravé les inégalités pour toutes les personnes dont la carrière n’a pas été un long fleuve tranquille. Les femmes en particulier, dont les retraites sont déjà inférieures de 40 % à celle des hommes et qui sont maintenant pénalisées par l’allongement de la durée de cotisation et par la sévérité des décotes. Dans son rapport 2007, le Conseil d’Orientation des Retraites (COR) estimait à 19 points la baisse du montant moyen des retraites en 2030 sous l’effet des « réformes » de 1993 à 2003. En 1993, la retraite nette moyenne s’élevait à 78 % du salaire moyen net. En 2030, elle ne s’élèvera plus qu’à 59 % de ce salaire moyen net. Le Conseil de l’Emploi, des revenus et de la Cohésion sociale (CERC) évalue, quant à lui, la baisse du pouvoir d’achat des retraités de la fonction publique à 0,5 % par an et celles des salariés du secteur privé à 0,9 % (0,3 % pour le régime général et 0,6 % pour les retraites complémentaires). Mais cela ne suffit pas à la droite et au Medef qui veulent continuer à faire baisser le montant des retraites par répartition tout en affirmant le contraire, la main sur le cœur. Si nous les laissons faire, en 2030, c’est la grande majorité des retraités qui se retrouveront sous le seuil de pauvreté. 2. Pourquoi faut-il défendre avec acharnement la retraite à 60 ans ? Beaucoup de beaux esprits (à droite mais, malheureusement, aussi à gauche) nous expliquent que l’âge de la retraite n’a plus d’intérêt, maintenant que la durée de cotisation est passée à 40 et bientôt 42 annuités. En considérant que les régressions imposées par la droite font désormais parties du paysage des retraites, il est, en effet, difficile de concevoir comment un jeune qui commencerait à travailler à 25 ans et qui devrait cotiser pendant 42 ans pourrait espérer prendre sa retraite à 60 ans. Une simple addition montre qu’il ne pourrait pas prétendre à une retraite à taux plein avant 67 ans. Mais si cela ne sert à rien de débattre de l’âge légal de la retraite, pourquoi la droite tient-elle tant à faire bouger le curseur ? Parce qu’ils savent très bien que tant que ce droit existera, tant que ce point de repère sera maintenu, les salariés pourront exiger que ce droit ne soit pas un simple droit virtuel mais que soient mises en place les modalités concrètes qui permettraient à la très grande majorité des salariés de pouvoir prendre leur retraite à taux plein à 60 ans. Deux autres raisons militent également dans le sens du maintien du droit à la retraite à 60 ans. Plus d’un million de salariés, tout d’abord, disposent de la totalité des annuités nécessaires à une retraite à taux plein mais ne peuvent pas prendre leur retraite parce qu’ils n’ont pas encore 60 ans. Il leur faut encore travailler 2 ou 3 ans. Avec un âge légal à 62 ans, c’est 4 ou 5 ans qu’il leur faudrait rester au travail. Ensuite, parce que le recul ou la disparition du droit à la retraite à 60 ans ferait presque automatiquement sauter le verrou des 65 ans. Or, ce verrou est essentiel. Il permet à un salarié dont la carrière est incomplète de pouvoir bénéficier d’une retraite à taux plein lorsqu’il atteint l’âge de 65 ans. Ce sont, aujourd’hui, surtout les femmes qui sont concernées puisque 23 % des femmes ne peuvent bénéficier d’une retraite à taux plein avant 65 ans. Si l’âge légal de la retraite disparaissait ou passait à 62 ans, le Medef utiliserait aussitôt ce recul comme levier pour imposer la disparition du butoir que constitue l’âge de 65 ans. Pour ceux qui douteraient des intentions du Medef, il faudrait qu’ils se souviennent que le Medef appelle de ses vœux la disparition de ces deux âges butoirs 60 et 65 ans. Il faudrait également qu’ils se rappellent qu’en décembre 2000, le Medef avait refusé de contribuer au financement des retraites complémentaires entre 60 et 65 ans et que seule la mobilisation de plus de 2 millions de salariés l’avaient obligé à reculer. Il faudrait, enfin, qu’ils n’oublient pas que le Medef avait récidivé son chantage en 2009 et qu’une nouvelle négociation sur les retraites complémentaires est prévue à la fin de l’année 2010. 3. Une fatalité démographique pèse-t-elle sur nos retraites ? Il y avait 11 millions de retraités en 2000, ils seront 21 millions en 2040. C’est un fait, un ordre de grandeur incontournable. Mais ce fait demande à être analysé en détail et dans son contexte pour en tirer toutes les conséquences. Tout d’abord, cette augmentation du nombre de retraités sera due à deux facteurs qui pèsent tous les deux le même poids : l’allongement de la durée de la vie et l’arrivée à l’âge de la retraite de la génération du « baby-boom », née entre 1946 et 1976. Mais les derniers nés de la génération du « baby-boom » arriveront à l’âge de la retraite entre 2036 et 2040. Ce seront ensuite des « classes creuses » qui arriveront à l’âge de la retraite et à partir de 2036-2040, le nombre de retraités se mettra à diminuer. L’allongement de la durée de la vie n’est pas de 1 trimestre par an comme le proclament haut et fort Sarkozy, Guéant et Parisot mais de 0,44 trimestre par an comme l’estime le rapport du COR de 2007, s’appuyant sur les dernières données de l’INSEE. Quant au taux de fécondité des femmes il ne serait pas de 1,7 comme le prévoyait les premiers scénarios du COR mais plus près de 2. Au total, la population en âge de travailler ne subirait pas une diminution de 2,2 millions de personnes entre 2006 et 2050 comme dans les précédents scénarios du COR mais resterait stable. Quant à l’augmentation du nombre de personnes âgées, elle serait moindre car la mortalité baisserait moins rapidement que prévue. Le nombre de retraités seraient inférieur de 650 000 en 2050 par rapport à la moyenne des deux précédentes hypothèses retenues par le COR. Il ne suffit pas, ensuite, que la population en âge de travailler augmente. Encore faut-il qu’elle ait effectivement un travail. Ce n’est pas le chemin qui est pris aujourd’hui avec l’augmentation considérable du nombre de chômeurs du fait de la crise économique. Pour faire reculer le chômage de masse, la reprise de la croissance ne sera pas suffisante. A moyen terme, en effet, l’augmentation de la productivité du travail viendra annihiler les effets de la croissance et ne permettra pas au chômage de reculer. Il nous faut tirer toutes les leçons des lois sur les 35 heures. Malgré toutes les concessions faites au patronat qui ont limité fortement ses effets, elles avaient permis de créer 500 000 emplois supplémentaires et de commencer, pour la première fois depuis 20 ans, à vraiment faire reculer le chômage de masse. Réduire le temps de travail est une mesure incontournable : elle seule permettra d’en finir avec le chômage et du même coup d’améliorer l’équilibre financier de nos régimes de retraites. Le doublement du nombre de retraités, enfin, ne se fera pas dans une France dont la richesse resterait la même qu’aujourd’hui. En 40 ans, avec un taux de croissance (modeste) de 1,7 % par an, le PIB de notre pays doublera. En 2050, le montant de la richesse nationale passera donc de 1 900 milliards d’euros à plus de 3 800 milliards euros. 3 800 milliards d’euros, une fois neutralisée l’inflation, c’est-à-dire des euros qui auront la même valeur que les euros actuels, de vrais euros. Le doublement du nombre des retraités implique, si l’on veut revenir sur les « réformes » qui ont frappé nos retraites depuis 1993, d’augmenter de 6 points la part du PIB affectée au financement de nos retraites. 6 points de PIB en 2050, cela représente environ 230 milliards d’euros. Avec une augmentation de la richesse de notre pays de 1 900 euros à cette date, cela laisserait plus de 1 650 milliards d’euros pour l’augmentation des salaires directs, des cotisations de l’assurance-maladie, des investissements publics et privés, de la réduction du temps de travail et même des profits. Il y a cependant une condition à cela, c’est que les profits ne captent pas la plus grande partie de ces 230 milliards qui devraient revenir aux retraités. C’est pourtant exactement l’intention du Medef et du gouvernement Sarkozy. C’est le but de toutes les « réformes » de nos retraites depuis 1993. 4. L’allongement de la durée de cotisation permet-il de maintenir le montant des pensions ? Non. Le Medef et le gouvernement mentent délibérément. Ils nous disent : « Soit l’augmentation de la durée de cotisation, soit la baisse du niveau des pensions ». En fait, les salariés ont récolté l’une et l’autre depuis 1993. En effet, loin du monde des abstractions où semble se complaire Sarkozy, avec une durée de 40 ans de cotisation, les 2/3 des salariés du secteur privé qui prennent leur retraite ne sont plus au travail. Ils sont soit au chômage, soit en maladie, soit en invalidité. Avec un passage à 41 ans, ce sont plus des ¾ des salariés qui se retrouveraient dans cette situation au moment de leur départ en retraite. Comment quand on n’est au chômage, en maladie, en invalidité pourrait-on bien pouvoir choisir de rester au travail ? C’est un mystère dont le gouvernement garde jalousement le secret. Quand au Medef, il n’est pas à une contradiction près, il exige l’allongement à 45 ans de la durée de cotisation au moment même où les entreprises ne permettent plus aux jeunes d’accéder à un travail à temps plein que vers 25-30 ans (dans le meilleur des cas) et où elles licencient à tour de bras les salariés de plus de 55 ans (voire de 50 ans). Dans ces conditions, allonger la durée de cotisation revient à augmenter la période de chômage, de maladie ou d’invalidité et donc à diminuer le montant des retraites. En effet, les annuités validées au titre des périodes de chômages et de maladie ou d’invalidité ne seront évidemment pas être prises en compte les 25 meilleures annuités. Il faudra donc remonter aux années précédant le chômage, la maladie ou l’invalidité pour trouver ces 25 meilleures années. Mais avec la réévaluation des salaires pris en compte pour le calcul de la retraite en fonction de l’évolution des prix et non plus des salaires, le montant de la retraite en prendra un sacré coup. La durée moyenne d’une carrière dans le secteur privé est inférieure à 37 ans. Décider, dans ces conditions, qu’il faut 40 annuités de cotisation pour bénéficier d’une retraite à taux plein, c’est diminuer dans d’importantes proportions (avec le système des décotes) le montant de leur retraite. Le passage à 41 annuités de cotisation aggraverait encore le problème. 5. Le maintien au travail des salariés de plus de 60 ans est-il une réponse au problème de nos retraites ? Le Plan d’emploi national pour l’emploi des seniors 2006-2010 qui s’inscrit dans la droite ligne de la stratégie de Lisbonne adoptée par l’Union européenne, s’est fixé comme objectif prioritaire de parvenir à un taux d’emploi des 55-64 ans de 50 % en 2010. Cet objectif est inacceptable pour au moins 3 raisons. D’abord parce qu’il est insupportable de forcer les salariés de plus de 60 ans à rester au travail. Il ne faut pas confondre les hauts fonctionnaires, les professions libérales, les dirigeants d’entreprises, les universitaires qui ont la chance d’avoir un travail créatifs et l’immense majorité des salariés pour qui le travail est avant tout fastidieux, pénible et, avec le durcissement continuel des conditions de travail, de plus en plus néfaste à leur la santé. Le Medef, la droite et parfois malheureusement aussi une partie de la gauche, s’appuient sur l’allongement de l’espérance de vie pour en conclure qu’il est normal que la durée de travail augmente. Ils oublient qu’à 35 ans, un cadre peut espérer vivre 46 ans et un ouvrier 39 ans. Ils oublient que l’espérance de vie « en bonne santé », c’est-à-dire sans incapacité majeure n’est que 64,2 ans pour les femmes et 63, 1 ans pour les hommes, selon une note récente de l’INSEE. Ensuite parce que ceux qui avancent cette « solution » ont une attitude de « spécialistes », une attitude autiste consistant à isoler ce problème comme s’il n’avait aucune interaction sociale. Or, si on oblige des centaines de milliers de salariés de plus de 60 ans à travailler, ce sont des centaines de milliers de jeunes qui ne trouveront pas de travail. La persistance du chômage de masse exclut, à lui seul, la possibilité de retenir cette solution. Enfin, parce que l’avenir qui est promis aux salariés âgés est tout sauf pavé de roses. Non seulement les conditions de travail se détériorent, la souffrance au travail se développe, atteignant plus cruellement les salariés les plus âgés. Mais, en plus, pour inciter le patronat à embaucher des « seniors », la droite a mis en place des « emplois vieux », des CDD de 18 mois renouvelables un fois. C’est donc la précarité qui ouvre grand ses bras aux salariés âgés. Ils sont licenciés d’un travail à plein temps en CDI à 55 ans pour être réembauchés, deux ans et demi plus tard, en CDD à temps partiel. Pour être bien sûr qu’ils ne puissent y échapper, la ministre de l’Emploi Christine Lagarde se déclare prête à supprimer, progressivement, la dispense de recherche d’emploi pour les chômeurs de plus de 57 ans et demi car, affirme-t-elle, avec toute l’humanité qui la caractérise, à cet âge là « on n’est pas fichu ». Qu’on se le dise, pour Madame Lagarde, il est temps de prendre sa retraite quand on est fichu ! Le chiffre (que l’on nous ressasse sans cesse) de 38,1 % est un chiffre global concernant l’emploi des salariés de 55-64 ans (dans les statistiques, on a 64 ans la veille de ses 65 ans…) Il faudrait pourtant distinguer entre l’emploi des 55-60 ans qui devrait augmenter dans le cadre d’un recul généralisé du chômage et l’emploi des 60-64 ans qui devrait être réduit au maximum. C’est pour les salariés entre 55 et 60 ans qu’il faut, avant tout, « aménager les postes de travail » et permettre d’accéder à la formation. La priorité pour les salariés de 60 ans devrait être bien différente : permettre à tous ceux qui le voudraient de partir à la retraite avec une retraite à taux plein. 6- Le système des « comptes notionnels » adopté par la Suède est-il une solution pour nos retraites ? François Fillon vient de déclarer qu’il n’était pas question de remettre tout le système des retraites à plat. Il est cependant tout à fait possible d’en douter. Pourquoi, en effet, Sarkozy aurait-il dit exactement l’inverse il y a 6 mois, transformant ce qui devait être un simple « point d’étape » entre partenaires sociaux et gouvernement en un « rendez-vous capital » ? Pourquoi le gouvernement aurait-il demandé au COR un rapport spécifique sur la possibilité d’un remplacement de notre régime par annuités par un régime en points ou en compte notionnels comme en Suède ? Le plus probable est que le gouvernement ne veut pas faire de vague avant les élections régionales de mars et qu’il attend que le congrès de la CFDT soit terminé pour laisser les mains libres à François Chérèque. Le rapport 2010 du COR paraîtra après les régionales et on peut compter sur le gouvernement et le Medef pour en faire la lecture la plus noire possible afin, si les salariés lui laissent les mains libres, de faire voter (comme d’habitude pour les retraites) une loi en plein mois de juillet. Pour le COR, l’incidence de l’adoption du système suédois sur le niveau des retraites dépendrait des paramètres fixés par les responsables politiques. Pour lui, aucun système ne permet, en effet, par la simple vertu de la technique, de redresser des comptes déséquilibrés. Pour retrouver l’équilibre, le COR renvoie donc les décideurs aux « trois leviers » traditionnels : « le niveau des ressources, le niveau des pensions et l’âge moyen effectif de départ en retraite ». La Suède est passée d’un mécanisme de prestations définies à un régime de cotisations définies. Dans l’ancien système, les salariés étaient sûrs du montant de leur retraite, le taux de cotisation s’adaptant pour équilibrer le système. Aujourd’hui, les salariés ne sont sûrs que du montant - à moyen et à long terme - de leurs cotisations. Le montant de leur retraite dépendra de l’évolution de la masse salariale et de l’espérance de vie au moment de leur départ en retraite. Le gouvernement n’a plus, en principe, aucune responsabilité politique à prendre, c’est le système mis en place en 1998 qui a, une fois pour toute, décidé de la part de la richesse nationale qui sera attribuée aux retraites. Cela ne l’empêche pas d’intervenir quand le choc est par trop important et pourrait provoquer une riposte sociale. Ainsi, avec la récession et la diminution de la masse salariale en 2009, les retraites auraient du diminuer 4,5 % en 2010, l’Etat est intervenu pour que cette baisse soit limitée à 3 % ! Si l’espérance de vie (mesurée par les mêmes tables de mortalité que celles des assurances privées) augmente, le montant de la retraite baissera, sans que, là encore, le gouvernement ait la moindre responsabilité politique à prendre, sans le moindre débat public. Chaque salarié, seul dans son coin, choisira « librement » son âge de départ en retraite mais avec un révolver sur la tempe, celui d’une retraite qui ne lui permettra pas de vivre s’il part trop tôt. Avec ce système, tout repère collectif disparaît et toute revendication collective également. Il est vrai que la succession des contre-réformes depuis 1993 aboutit, aujourd’hui, à peu près au même résultat : personne ne sait quel sera le montant de sa retraite dans 10 ou même 5 ans. Ce n’est pas, pour autant, une raison pour adopter un système aussi opaque que le système suédois. Il faut, au contraire, redonner confiance en notre système de retraite par répartition en permettant à la très grande majorité des salariés de prendre sa retraite à taux plein à 60 ans. Dans le système suédois comme dans la retraite par point, si chère au Medef, c’est l’intégralité de la carrière qui est prise en compte pour le calcul de la retraite et non pas comme aujourd’hui, les 6 derniers mois dans la fonction publique ou les 25 meilleures années dans le régime de base des salariés du secteur privé. Dans les deux systèmes également, les périodes de maternité, de chômage, de maladie ou d’invalidité n’ont pas vocation à être prise en compte. Au total, le taux de remplacement du salaire par la retraite ne peut que baisser. La solidarité a laissé la place au taux de croissance et aux tables de mortalité. 7- La droite et le gouvernement ont-ils abandonné l’idée de nous imposer des fonds de pension ? Non, le Medef rappelle constamment la nécessité de « compléter » la retraite par répartition au moyen de retraites par capitalisation, c’est-à-dire des fonds de pension, qu’ils soient ou non « à la française ». Quant à la droite, son rôle est de mettre de l’huile dans les rouages pour aider les solutions du Medef à s’imposer. En France, les fonds de pension ont pris le nom d’ « épargne-retraite » en vue de rassurer les salariés. Mais cette « épargne-retraite présente les mêmes défauts que les fonds de pensions classiques. Elle est profondément inégalitaire. Seuls les cadres et une partie des salariés des grandes entreprises ont une réelle capacité d’épargne. Pour la grande majorité des salariés, il est déjà difficile de joindre les deux bouts à la fin de chaque mois. Et le patronat en abondant les sommes ainsi versées (2 milliards chaque année) ajoutera encore à l’inégalité initiale. L’épargne-retraite est profondément risquée : c’est accepter de jouer sa retraite en bourse car les fonds collectés sont placés en bourse et bien souvent en actions puisque, selon les » « experts financiers » qui ont tout intérêt à favoriser ce type de placement, leur rendement serait meilleur que celui des obligations et des emprunts d’Etat. Pourtant, après l’éclatement de la bulle des nouvelles technologies en 2000 et après la récente crise financière qui a réduit à néant l’épargne-retraite de centaines de milliers de salariés américains, très peu de salariés sont, dans notre pays, prêt à prendre ce risque. C’est l’une des deux raisons pour lesquelles le recul de la retraite par répartition est aussi important pour le Medef. Il veut, bien entendu, en premier lieu, ne pas augmenter le montant des cotisations sociales patronales pour que le patronat et en particulier les grands groupes puissent engranger le maximum de profits. Mais il souhaite aussi le recul de la retraite par répartition pour faire une place aux fonds de pension « à la française » qui sont un enjeu de taille pour les compagnies d’assurance et le capital financier. Laisser un champ de plusieurs centaines de milliards à un salaire indirect mutualisé leur est totalement insupportable. Plus la retraite par répartition reculera, plus les salariés auront peur pour le montant de leur future retraite et plus les fonds de pension, malgré tous leurs défauts, se présenteront comme un recours ultime pour les salariés. 8. Le fonds de réserve est-il une solution pour nos retraites ? Créé en 1999 par Lionel Jospin, le fonds de réserve des retraites devait avoir une vie de 40 ans avec une première phase d’accumulation des fonds, de 2000 à 2020, et une deuxième phase d’utilisation des fonds, de 2020 à 2040. La première phase devait permettre d’accumuler 1 000 milliards de francs (150 milliards d’euros) dont l’essentiel serait venu des excédents de la Caisse nationale d’Assurance vieillesse, de ceux du Fonds de solidarité vieillesse et des revenus financiers issus de leur placement. Mais pour que ces fonds aient des excédents, il aurait fallu augmenter les ressources des retraites par répartition et abroger la réforme Balladur-Veil de 1993. Cela n’a été fait ni par la gauche, ni bien sûr par la droite. Il ne faut donc pas s’étonner que le fonds de réserve n’ait recueilli que 35 milliards d’euros avant la crise financière. Quant aux 330 milliards de francs (50 milliards d’euros) qui devaient être le fruit du placement en bourse des fonds accumulés, ils se sont transformés, avec la crise financière, en une perte de 7 milliards d’euros. Au total, le Fonds de réserve n’a permis d’accumuler que 28 milliards d’euros. S’il avait été alimenté comme le souhaitait Lionel Jospin, ce fonds n’aurait, de toute façon pas permis de répondre au besoin de financement de nos retraites. En effet, utilisé sur 20 ans, les 150 milliards d’euros accumulés auraient représenté un flux de 7,5 milliards d’euros par an. Un flux très éloigné des besoins de financement réel de notre système de retraite : 65 milliards d’euros par an en 2050 si l’on laisse les réformes déjà mises en place par la droite produire tous leurs effets et 200 milliards si l’on veut que la retraite nette (moyenne) revienne à 78 % ou 75 % du salaire net (moyen) comme avant la réforme de 1993. C’est pourquoi ce fonds avait toujours été présenté comme un simple « fonds de lissage » permettant simplement d’étaler l’augmentation des cotisations retraites dans le temps en cas de croissance soudaine du nombre de retraités. Il reste 10 ans pour alimenter ce fonds. Ce ne sont pas les excédents de la CNAV (10,7 milliards de déficit prévus en 2010) ou du Fonds de solidarité vieillesse (3,9 milliards d’euros de déficit en 2009) qui lui permettront d’accumuler les 122 milliards d’euros manquant. Les placements en bourse pourront, sans doute, permettre d’accumuler quelques milliards mais ces gains se transformeront inéluctablement en lourdes pertes lors de la prochaine crise financière. Que reste-t-il ? Alimenter le fonds de réserve avec le produit des nationalisations comme certains le proposent ? Ce serait aller à l’encontre de la préservation et l’élargissement des services publics. Il n’y a donc pas de miracle à attendre de ce Fonds de réserve et il faudra trouver ailleurs les moyens de financement de nos retraites. 9. Comment financer nos retraites ? Le déficit du régime général (branche vieillesse) devrait, selon les prévisions du gouvernement, être de 10,7 milliards d’euros en 2010 après 8,2 milliards en 2009 et 14,5 milliards en 2013. L’augmentation de ce déficit est liée, en partie, à des raisons conjoncturelles : la crise économique qui a réduit la masse salariale et donc le montant des cotisations retraites. Mais ce déficit a une explication structurelle évidente : la stagnation des cotisations patronales depuis 30 ans, alors qu’augmente le nombre de retraités. En 2050, si ces ressources n’augmentent pas et si nous refusons que la grande majorité des salariés se retrouvent dans la misère, le besoin de financement de nos retraites par répartition s’élèvera à 200 milliards d’euros (constants) par an. 200 milliards d’euros par an, dans un pays dont le PIB aura doublé, cela représente 6 points de PIB. Entre 1960 et 2000, la part du PIB consacrée au financement des retraites par répartition avait augmenté de 8 points, pourquoi serait-il impossible de l’augmenter de 6 % entre 2010 et 2050 ? Encore faut-il préciser comment ces 6 % pourraient être mobilisés. La priorité des priorités est d’en finir avec le chômage de masse. Mais cela ne serait pas suffisant pour financer nos retraites en 2050. Il serait donc, ensuite, nécessaire d’élargir l’assiette des cotisations retraites en s’attaquant aux « niches sociales » c’est-à-dire aux revenus salariaux qui ne subissent aucun prélèvement ou un prélèvement forfaitaire de 4 % au titre de l’ensemble des cotisations sociales. Le manque à gagner lié aux dispositifs d’association des salariés aux résultats de l’entreprise est évalué entre 6 et 8,3 milliards d’euros en 209 et, donc, au double en 2050 si ces revenus évoluent à la même vitesse que le PIB. Il faudrait, enfin, augmenter le taux des cotisations retraites. Sarkozy, le 25 janvier affirmait qu’il fallait « tout mettre sur la table ». Il promettait d’examiner toutes les pistes. Curieusement, toutefois, il n’a évoqué que « la perspective d’un allongement de la durée de cotisation » et jamais d’une hausse des cotisations retraites. Pourtant, dans son dernier rapport, le COR constate que « l’effet positif d’une hausse du taux de cotisation sur le solde du régime est immédiat et durable ». Dans son rapport de 2001, le COR estimait que, même avec un taux de chômage ramené à 4,5 % de la population active, il faudrait encore augmenter de 15 points le taux de cotisation retraite pour équilibrer nos régimes de retraites en 2040 et revenir à un taux de remplacement de l’ordre de 75 % du salaire (comme avant 1993). 15 point d’augmentation en 40 ans (de 2000 à 2040 ou de 2010 à 2050), cela représente une augmentation d’environ 0,37 point par an. A raison de 0,25 point pour les cotisations patronales et de 0,12 points pour les cotisations salariales, cette augmentation est, bien évidemment, préférable à la généralisation de la pauvreté chez les retraités que nous promet l’allongement continuel de la durée de cotisation. Cette option a, pourtant, d’emblée été exclue du débat public. Pour les salariés, l’augmentation de leurs cotisations serait compensée en partie par les sommes qui n’iraient plus financer l’épargne retraite et le retour à un taux de remplacement de 75 % du salaire net permettrait de réduire le recours à la solidarité familiale au profit des personnes âgées. Quant au patronat, s’il trouvait trop élevé l’augmentation de ses cotisations retraites, il pourrait toujours commencer par renoncer à financer les « retraites chapeaux » de ses dirigeants et alléger d’autant les sommes qu’il consacre au financement des retraites. Veolia Environnement aurait pu, ainsi, économiser les 30,2 milliards d’euros provisionné (et il s’agit des provisions d’une seule année) pour financer les « retraites chapeaux » de son Comité exécutif, dont 13,1 millions d’euros pour la seule « retraite chapeau » de son PDG, Henri Proglio. « Retraite chapeau » qui devait permettre à ce Monsieur, pourtant assez loin de la misère, de bénéficier d’une retraite supplémentaire de 700 millions d’euros par an. La compétitivité des entreprises de notre pays serait-elle remise en cause par cette augmentation progressive du taux des cotisations retraites ? Non si l’on remplaçait la « modération salariale » par la « modération financière » et si le montant des dividendes versés aux actionnaires diminuaient de façon à compenser l’augmentation des cotisations sociales. C’est tout à fait réalisable. Le montant des dividendes versés aux actionnaires a augmenté de 5,2 point de PIB depuis 1982, au détriment des salaires. Ces dividendes sont improductifs et ne servent qu’à alimenter la spéculation financière dont on a pu constater les redoutables effets. Une baisse des dividendes versés aux actionnaires n’affecterait pas l’investissement productif et permettrait de ne pas augmenter le prix des produits ou des services facturés par l’entreprise, malgré l’augmentation du taux des cotisations retraites. La compétitivité des entreprises ne serait donc pas affectée. 10. Quelles mesures concrètes pour sauver nos retraites par répartition ? Nos retraites par répartition sont aujourd’hui gravement menacées. Le recul continuel du montant de la retraite, les lourdes incertitudes pesant sur l’avenir des retraites sont en train de rompre le pacte entre générations. Comment les jeunes générations pourraient-elle, en effet, accepter que leurs cotisations aillent financer les retraites de la génération qui n’est plus au travail alors qu’eux-mêmes estiment qu’ils ne toucheront pas de retraite ou une retraite qui ne leur permettra pas de vivre ? Pour que les jeunes générations aient confiance dans notre système de retraite par répartition, il faut leur assurer qu’ils pourront bénéficier d’une retraite correcte, à un âge (60 ans) où ils auront encore l’espérance de vivre en bonne santé pendant plusieurs années. Cet objectif nécessite que soit pris un ensemble de mesures indissociables. D’abord, abroger les réformes de la droite depuis 1993 et obliger, par la loi, le patronat à financer les retraites complémentaires du secteur privé afin que cet objectif soit atteint. Assurer un taux de remplacement minimum de 75 % pour une carrière complète. Garantir qu’aucune retraite ne sera inférieure au Smic. Indexer l’évolution des salaires pris en compte pour le calcul de la retraite et l’évolution du montant de la retraite, une fois cette dernière liquidée, sur les salaires et non plus sur les prix. Considérer que les périodes non travaillées, liées à la maternité, aux accidents du travail et aux maladies professionnelles, aussi bien que le temps partiel imposé sont des périodes travaillées à temps plein que soit pris en compte, pour le calcul de la retraite, le salaire normalement versé. Revenir aux 37,5 annuités de cotisation pour pouvoir bénéficier d’une retraite à taux plein tant que la durée moyenne réelle d’une carrière ne sera pas supérieure à ce chiffre. Valider les périodes d’étude après 18 ans comme les périodes de recherche d’un premier emploi dès l’inscription au Pôle-emploi. Permettre aux salariés ayant effectué des travaux pénibles de prendre leur retraite à taux plein à 55 ans. Cette mesure, cependant, ne saurait dispenser d’agir en amont, sur les conditions de travail, pour que ces travaux nuisibles à la santé disparaissent. C’est uniquement à ce prix que la confiance des jeunes générations en notre système de retraites par répartition pourra être restaurée. Autrement, ce sera la porte grande ouverte aux fonds de pension et à la misère pour la grande majorité des retraités dans les décennies à venir.
  24. Réforme des retraites : le délicat exercice du Parti socialiste http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/10/12/reforme-des-retraites-le-delicat-exercice-du-parti-socialiste_1424638_823448.html extrait... Dès dimanche 10 octobre, Jean-Marie Le Guen, proche de DSK avait demandé à ses camarades de ne pas pousser à la radicalisation. "Ce ne serait pas forcément rendre service aux salariés, au mouvement social", avait prévenu le député de Paris. François Hollande avait lui aussi souligné sur Canal+ que "le PS n'a pas à appeler aux grèves". Pour l'ancien premier secrétaire, le "PS doit faire en sorte que ce mouvement trouve son débouché politique au Parlement et le moment venu, en 2012, à la présidentielle". "Le rôle du PS, ce n'est pas d'organiser des mouvements de rue, c'est de proposer des solutions. Quand les partis politiques font du syndicalisme, ils ne sont pas dans leur rôle, quand des syndicalistes font de la politique, ils ne sont pas dans leur rôle non plus."
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.