Aller au contenu

Dom Le Trappeur

Membre SNCF
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur

  1. Tout va très bien Monseigneur... Dialoguons Très Cher sur l'emploi des D'Jeunes et des Séniors On observe une stabilité certaine et conséquente dans la tendance dure à un ralentissement structurel de l'augmentation du nombre de personnes à la recherche d'un emploi. Cette orientation, conforme aux prévisions laisse grande ouverte la certitude possible à une décélération prochaine et progressive de l'accroissement de cette population à laquelle nous apportons toute notre attention.Pcc Christine Lagarde et qqs autres... Hausse du nombre de demandeurs d'emploi pour le deuxième mois consécutif Le nombre de demandeurs d'emploi a augmenté en septembre pour le deuxième mois consécutif et après deux mois de baisse, selon les données publiées mardi 25 octobre par le ministère de l'économie et Pôle emploi. 4 600 personnes supplémentaires n'ont eu aucune activité (catégorie A), ce qui porte le nombre de demandeurs d'emploi de cette catégorie à 2,697 millions personnes. En incluant les personnes qui ont eu "une activité réduite" (catégories B et C), ce sont 28 300 personnes supplémentaires qui étaient à la recherche d'un emploi en septembre, portant leur nombre à 3,999 millions de personnes. La progression du nombre des demandeurs d'emploi à la recherche de tout type de contrat, n'ayant pas du tout travaillé dans le mois est donc de 0,2 % sur le mois de septembre, après une hausse de 0,6 % en août et de 3,9 % par rapport à septembre 2009, malgré un léger recul en juillet (- 0,5 % en juillet). En incluant les personnes ayant exercé une activité réduite, courte ou longue, le nombre de demandeurs d'emploi tenus de faire des "actes positifs de recherche" a crû de + 0,7 % sur le mois, soit une hausse sur un an de 6,5 %. Si l'on y ajoute les demandeurs d'emploi en stage, en formation, ou en maladie et ceux en contrats aidés, 4,622 millions de personnes étaient inscrites à Pôle emploi fin septembre en France métropolitaine. Avec les DOM, 4,249 millions de personnes sont demandeurs d'emploi (y compris avec activité réduite) en France à fin septembre. Le nombre d'inscrits a en revanche reculé en septembre chez les moins de 25 ans, de 1,1 % pour ceux n'ayant eu aucune activité (444 400 personnes) probablement en raison de la fin des grandes vacances, propices aux jobs d'été. Il a aussi décliné de 1,1 % en incluant les jeunes ayant eu une activité réduite (630 000). http://www.lemonde.f...31617_3224.html
  2. croquis ====> caricature
  3. Mais que fait la police...? Plainte de Bernard Thibault pour des pneus crevés Entre jeudi et vendredi, les pneus des véhicules de l’épouse de Bernard Thibault, et ceux de son fils ont été crevés, devant le domicile familial du secrétaire général de la CGT, à Draveil, dans l’Essonne.<br style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; padding-top: 0px; padding-right: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; "><br style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; padding-top: 0px; padding-right: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; ">Bernard Thibault a porté plainte pour ces actes de « vandalisme ». Le commissariat de Draveil, qui est chargé de l’enquête, a indiqué qu’aucun élément ne permettait « d’affirmer qu’il s’agissait d’actes en lien avec la qualité de responsable syndical » de Bernard Thibault. Ni en relation avec le mouvement de protestation contre la réforme des retraites ? Va savoir ! http://www.lepost.fr/article/2010/10/26/2282244_bernard-thibault-porte-plainte-pour-des-pneus-creves.html#xtor=AL-235
  4. Retraites : quand la gauche accuse Nicolas Sarkozy de rouler pour son frère http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/retraites-quand-gauche-accuse-nicolas-sarkozy-rouler-frere-49108 http://www.publicsenat.fr/
  5. Eric Aubin, chargé des retraites à la CGT CGT : "Dans ce pays, pour avoir une négociation, il faut un conflit" LEMONDE.FR | 26.10.10http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/10/26/dans-ce-pays-pour-avoir-une-negociation-il-faut-un-conflit_1431534_823448.html#ens_id=1305816Lundi soir, à la veille du vote de la réforme des retraites, la CFDT a proposé une négociation sur l'emploi des seniors et des jeunes. La main tendue par son leader, François Chérèque, a aussitôt été saisie par la présidente du Medef, Laurence Parisot. Alors que des ministres ont applaudi ce "retour à la raison" et à la négociation, comment la CGT réagit-elle ? Eric Aubin, chargé des retraites à la CGT, accepte l'idée d'un négociation sur l'emploi mais formule dans le même temps des nuances. Etes-vous favorable à la proposition de François Chérèque de négocier avec le Medef sur l'emploi ?A la CGT, nous avons mis la question de l'emploi au cœur du dossier des retraites depuis le début. Car il y a besoin de nouveaux financements pour assurer la pérennité du financement des retraites. Et nous avons considéré que 50 % de ce besoin pourrait être rempli si l'on revenait à une situation de plein emploi. Nous avons donc demandé qu'on puisse, dans le dossier des retraites, discuter d'une nouvelle politique de l'emploi, différente de celle menée depuis des années : exonérer de cotisations sociales les entreprises. En quoi consisterait cette "nouvelle" politique ? Nous proposons notamment que la politique de l'emploi soit prise en compte dans la règle de calcul des cotisations sociales, et donc que ces dernières soient modulées en fonction des critères d'emploi et de salaires dans l'entreprise : le taux de discrimination entre les hommes et les femmes, le rapport entre la masse salariale et la valeur ajoutée... Donc, la CGT se réjouit de la main tendue de la CFDT au Medef ? Certes, depuis le début, nous posons la question de l'emploi... Mais si la proposition de la CFDT vise à dire 'le dossier des retraites, c'est fini et on passe à autre chose', nous ne sommes pas du tout sur ce terrain. Négocieriez-vous avec le Medef et la CFDT sur l'emploi des seniors et des jeunes? Nous n'avons jamais refusé de négocier. C'est notre responsabilité en tant qu'organisation syndicale. Je fais pourtant attention car Laurence Parisot a notamment parlé d'une "délibération" sociale : c'est essayer d'avoir un constat partagé sur une question. Une "négociation", en revanche, c'est chercher une solution à un grave problème : le chômage. Or, il n'y a pas besoin de se voir avec le Medef pour savoir que la situation est grave pour les jeunes et les seniors. N'est-ce pas délicat pour vous d'envoyer deux signaux en même temps : se dire ouvert à la négociation tout en s'affirmant déterminé sur la suite du mouvement social ? Non. Dans ce pays, on voit bien que pour avoir une négociation, il faut un conflit social. La situation de blocage actuel est liée au manque de dialogue social, notamment de la part de l'Elysée et du gouvernement. Bernard Thibault reconnaît qu'avec le vote de la loi, attendu mercredi, il faut changer de stratégies de lutte. Qu'est-ce que cela veut dire concrètement ? Le conflit s'inscrit dans la durée. On doit en tenir compte. On ne peut pas maintenir les salariés en grève reconductible pendant des semaines. C'est pour cela que certains, notamment dans la chimie, dans les raffineries, ont choisi de reprendre le travail et vont désormais discuter de comment continuer le mouvement sous d'autres formes. N'est-ce pas simplement une victoire pour Nicolas Sarkozy ? Si on regarde tous les sondages, on voit que les opposants à la réforme ont fait bouger l'opinion, jusqu'à ce que trois personnes sur quatre disent soutenir le mouvement et que la cote de Sarkozy tombe très bas. Ce n'est pas Sarkozy et le gouvernement qui ont marqué des points mais les syndicats et le mouvement. Même si le résultat n'est pas au bout pour l'instant, cela va dans le bon sens pour la suite des choses et pour le syndicalisme en France. Propos recueillis par Alexandre Picard
  6. On n'en a pas encore fini avec le mouvement social sur les retraites que l'affaire Woerth-Bettencourt revient sur le tapis Un journaliste du Point, qui couvre l'affaire Woerth-Bettencourt, s'est (aussi) fait voler son ordinateur http://www.lepost.fr/article/2010/10/26/2282069_un-journaliste-du-point-qui-couvre-l-affaire-woerth-bettencourt-s-est-aussi-fait-voler-son-ordinateur.html#xtor=AL-235 Changement de magistrats en vue sur l'affaire Bettencourt http://fr.news.yahoo.com/4/20101026/tts-france-justice-bettencourt-ca02f96.html
  7. Incident à l'Assemblée à propos du frère de Nicolas Sarkozy Un incident s'est produit mardi à l'Assemblée nationale lors des questions au gouvernement quand un député communiste a brandi dans l'hémicycle une photo montrant Nicolas Sarkozy et son frère Guillaume. Le député du Rhône André Gérin a refuse de remettre aux huissiers qui le lui demandaient la photo détournant une affiche électorale de l'UMP utilisant le slogan "ensemble". Les députés de la majorité ont protesté et la séance a été brièvement suspendue. Le parlementaire mettait en rapport la réforme des retraites et le fait que le groupe d'assurance Malakoff-Médéric, dont Guillaume Sarkozy est le délégué général, développe des produits d'épargne de retraite complémentaire privés, avec le soutien de la Caisse des Dépôts et Consignations, institution contrôlée par l'Etat. Georges Tron, secrétaire d'Etat à la Fonction publique, a répondu au député communiste que la gauche avait déjà combattu les précédentes réformes des retraites en 1993 et 2003, sans les remettre en cause ensuite. La société Malakoff-Méderic s'était déclarée "injustement mise en cause", lorsque le site internet d'information Mediapart a mis en avant la semaine dernière la fonction du frère du chef de l'Etat, en pleine protestation nationale contre la réforme des retraites. Sur le site internet de la société, Guillaume Sarkozy déclare: "Pour demain, Malakoff-Médéric va proposer de nouveaux produits, va vouloir expérimenter, va vouloir innover et nous offrirons à nos clients (...) une vision cohérente, globale, transparente, lisible, de leur protection sociale". Thierry Lévêque, édité par Yves Clarisse Reuters
  8. Ça chauffe au Sénat sur les retraites : « Soyez polis…Votre conduite est indigne ! » http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/chauffe-senat-retraites-soyez-polis-votre-conduite-indigne-48968
  9. Tiens y'en a qui s'invitent à l'Elysée... Quand la porte est ouverte ... Retraites: des élus de gauche reçus à l'Elysée Environ une quarantaine d'élus de gauche, ceints de leur écharpe tricolore, s'étaient retrouvés auparavant devant le théâtre Marigny, non loin du palais de l'Elysée, à l'initiative du Front de gauche PCF-Parti de gauche. Une délégation de six personnes, composée de Marie-George Buffet ex-numéro un communiste, Pierre Laurent, Cécile Duflot, des députés Yves Cochet (Verts), Martine Billard (Parti de gauche), ainsi que de Christian Picquet (Gauche unitaire), s'est ensuite rendue à l'Elysée où elle a été reçue par Christian Frémont, directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy et Marguerite Bérard, collaboratrice de Raymond Soubie, conseiller social de l'Elysée. A l'issue d'un entretien d'une demi-heure, Marie-George Buffet a déclaré à la presse: « On a eu la confirmation d'une volonté de ne pas négocier », « ça a été dit très clairement ». Son successeur à la tête du PCF, Pierre Laurent, a expliqué que « le gouvernement persiste dans sa surdité totale ». La négociation selon Nicolas Sarkozy, c'est « d'abord être d'accord avec ses principes et après on peut discuter! », a-t-il ironisé, invitant « les pronostiqueurs d'essoufflement du mouvement à un peu de prudence » à deux jours de la septième journée nationale de mobilisation. « Refuser les négociations est la pire des méthodes », a fait valoir Cécile Duflot pour qui « la responsabilité du chef de l'Etat devrait être de prendre des gestes d'apaisement » et de « reprendre les discussions » avec les syndicats. Yves Cochet a également estimé que « le gouvernement n'a pas conscience qu'au-delà du problème des retraites, la méthode brutale et policière qu'il utilise n'est pas la bonne ». Pour Martine Billard, porte-parole du Parti de gauche, il est temps de « réinterpeller le gouvernement » sur la question d'un référendum sur les retraites. « Que Nicolas Sarkozy aille devant le peuple! », a-t-elle lancé. http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/retraites-des-elus-gauche-recus-lelysee-49019
  10. 1/ le lien internet n'est pas accessible, si tu peux nous mettre une copie de l'article... 2/ Les différents Secrétaires Généraux ou Présidents ou autres dénominatiopns (actuels et précédents) de la CGT, de la CFDT, de FO, de la CFTC, de la CGC, de l'UNSA, de la FSU et même de SUD ainsi que du CNPF devenu MEDEF sont tous reçus à l'Elysée ou à Matignon... pour discuter et parfois négocier ou en tout état de cause en début d'années pour les voeux... Le problème c'est que dans le cadre du projet de réforme des retraites il n'y a pas eu de négociations sociales ...L'Elysée est restée portes fermées...
  11. Sur des oeufs...Boutefeux... Hortefeux juge «inadmissible» que Mélenchon accuse la police Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a jugé mardi «inadmissibles» les propos du président du Parti de Gauche Jean-Luc Mélenchon qui a accusé les policiers d'«infiltrer» les manifestations. Ces propos sont «tout simplement inadmissibles» et relèvent de «rumeurs indignes qui circulent sur internet et visent à salir l'honneur de la police», a dit le ministre qui recevait les syndicats pour «soutenir» les policiers mobilisés sur la voie publique lors du mouvement contre la réforme des retraites. Selon le syndicat Synergie Officiers, Brice Hortefeux ne compte toutefois pas porter plainte, comme plusieurs organisations le lui avaient demandé. «Le ministre estime que ce n'est pas opportun dans la mesure ou cela donnerait une caisse de résonance et une publicité à M. Mélenchon», a expliqué à l'AFP le secrétaire général de Synergie Officiers Patrice Ribeiro. Jean-Luc Mélenchon avait dénoncé dimanche la «présence dans les cortèges de personnes infiltrées qui jettent des pierres, brisent des vitrines et ensuite sortent des brassards de police». «Qui donne de tels ordres? Je pense que le ministre de l'Intérieur est au courant», avait ajouté le sénateur. «Brice Hortefeux préfère faire des déclarations fermes de soutien aux policiers. S'il le fait ce sera déjà une bonne chose, mais nous on aurait aimé des poursuites. On peut pas laisser dire n'importe quoi», a ajouté Patrice Ribeiro. Demandant la création d'une commission d'enquête parlementaire sur le sujet, les députés communistes et du parti de gauche ont évoqué des «doutes sérieux» sur «l'implication possible d'agents de la force publique dans les actes de violence dont ont été victimes des manifestants et notamment des jeunes». (Source AFP)
  12. Photos et Icônes Mouvement Social Retraites et photographies... Marianne, poing levé, figure de la contestation http://www.lemonde.fr/societe/portfolio/2010/10/24/marianne-poing-leve-figure-de-la-contestation_1429679_3224.html#ens_id=1305816
  13. Histoire Belge... En Belgique, des dépôts bloqués contre Total "qui a choisi le camp de Sarkozy" http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/10/26/en-belgique-des-depots-bloques-contre-total-qui-a-choisi-le-camp-de-sarkozy_1431234_3214.html#ens_id=1305816
  14. Ce livre fait un malheur... Obligé de remonter à la page 11 du forum de "voir le nouveau contenu" pour en retrouver le fil... et sur Le Monde l'article est bloqué (lui aussi)...et payant ... Heureusement j'ai un voisin qui lit Le Monde et qui a découpé l'article malheureusement ... sans intérêt aucun ... SNCF, l'honneur bafoué Article publié le 05 Octobre 2010 Par Jean-Michel Normand Source : LE MONDE Taille de l'article : 510 mots Extrait : . Pauvre SNCF ! L'Etat la traite comme s'il s'agissait d'un arsenal, voire d'un appendice administratif, mais lui reproche de ne pas se comporter comme une entreprise privée. Impatients, les usagers devenus consommateurs ne supportent plus retards et incidents sans avoir conscience de la complexité que constitue désormais le fait de faire circuler un TGV ou un train de banlieue. Ancien journaliste devenu conseiller de la direction de la SNCF, François Regniault veut restaurer l'honneur bafoué d'un grand service public auquel les Français témoignent une sorte d'attachement critique. Pour lui, il ne fait pas de doute que le salut de la SNCF passe par son émancipation. http://www.lemonde.fr/web/recherche_resultats/1,13-0,1-0,0.html?dans=dansarticle&num_page=1&booleen=et&ordre=pertinence&periode=30&sur=LEMONDE&query=sncf+honneur+bafou&x=8&y=12
  15. Tu regarderas Mélenchon à Vivement Dimanche du 7 Novembre avec Mimi Drucker... koiquesse
  16. Saluons la reprise du dialogue selon Lagarde... Y'a de l'électricité dans l'air...
  17. Tiens j'croyais que les grèves ne se voyaient plus... Le trafic ferroviaire allemand fortement perturbé par des grèves http://fr.news.yahoo.com/64/20101026/twl-le-trafic-ferroviaire-allemand-forte-acb1c83.html Des grèves d'avertissement perturbaient fortement le trafic ferroviaire en Allemagne, mardi 26 octobre au matin, tout particulièrement les liaisons régionales, sur fond de conflit sur les salaires. Les débrayages ont commencé dans la nuit, et devaient se prolonger jusqu'à 11 heures, affectant les mouvements pendulaires autour des grandes villes. Le mouvement touche la compagnie publique Deutsche Bahn et six opérateurs privés plus petits. Pratiquement aucun train ne circulait vers la capitale financière, Francfort, ont indiqué les syndicats de cheminots Transnet et GBDA, à l'origine du mouvement. Le trafic était également fortement perturbé autour de Cologne et Düsseldorf. Deutsche Bahn transporte environ cinq millions de passagers par jour sur ses lignes régionales. Certaines grandes lignes, par exemple depuis le bassin de la Ruhr vers Berlin, ou encore entre Munich et Nuremberg au sud, étaient également touchées, mais pas les liaisons internationales de Deutsche Bahn. GDBA et Transnet veulent faire monter la pression alors que les négociations pour une grille salariale unique pour tous les salariés du secteur ferroviaire, qu'ils travaillent pour la compagnie publique Deutsche Bahn ou pour les compagnies privées concurrentes, sont dans l'impasse. Les syndicats s'inquiètent de voir les compagnies privées, qui payent moins leurs salariés, rafler des contrats pour des liaisons régionales au détriment de Deutsche Bahn. Ils critiquent aussi l'attitude de la compagnie publique, qui selon eux profiterait du système via des filiales à bas salaires.
  18. - Je suis surpris que "l'autre ???? " soit resté aussi longtemps dans le conflit Peut être parceque sa base (militants, adhérents, sympathisants, manifestants....) poussait, poussait, poussait...
  19. Extrait de la présentation : A l’initiative du Comité d’établissement des cheminots de la région PACA dans le cadre de son action culturelle, ce film documentaire long-métrage interroge l’histoire de l’entreprise et de ses valeurs et met en relief les conséquences des grandes mutations qu’elle connaît actuellement. Le film semble être sorti en fin d'année 2009...
  20. Sur le blog de Jean-Luc Mélenchon... http://www.cheminots.net.com/2010/10/en-preparant-la-manifestation-et-la-greve-de-jeudi/#more-4604 De cette émission d’une heure,dimanche soir, la machine médiatique a tiré une dépêche sensationnaliste de quelques mots et quarante secondes d’extraits à propos de mes prétendues accusations contre « la police », en général. Il s’agit évidemment de nuire. Je n’accuse pas « la police », ni « les policiers », en général, tout le monde peut s’en rendre compte en écoutant mon intervention. Et même en se contentant de l’extrait tendancieux qui est mis en boucle. Ou en lisant la transcription de mes propos. On voit aussitôt le montage. Loin de mettre en cause « la police » je mets en cause ceux qui organisent ces infiltrations et donnent les ordres. Le journaliste, et non moi cite le ministre de l’intérieur de la même manière que c’est le journaliste et non moi qui évoque le rôle des policiers dans les incidents et que c’est l’autre journaliste qui essaie de me faire dire que ces policiers sont des provocateurs. De mon côté, je dis, au contraire que la police et les policiers agissent sur ordre et non de leur propre initiative et je demande qui donne ces ordres ! Mais pour la meute, j’aurais accusé « la police », « les policiers » etc.… On connait la musique. D’abord il s’agit de faire du bruit, du scandale, du spectaculaire. Une armée de fainéants va recopier sans se soucier de savoir ce que j’ai dit réellement. Les mêmes perroquets et perruches qui répètent les argumentaires de l’UMP selon lesquels « le mouvement s’essouffle », « l’approvisionnement en essence est normal », « les syndicats se divisent » et autres mensonges ordinaires. Ce procédé est destiné à diaboliser toute parole non orthodoxe. Je ne pourrai plus dire un mot si je m’en tenais à leurs injonctions. Voici donc mes propos exacts, vérifiables à l’écoute de la vidéo. Emission Dimanche soir politique - 24 octobre 2010. Je suis interrogé par Jean-Jérôme Bertolus (i-télé), Françoise Fressoz (Le Monde) et Jean-François Achilli (France Inter). Extrait du passage sur les violences dans les manifestations. (…) Jean-Jérôme Bertolus : « Jean-Luc Mélenchon, parlons un petit peu des incidents en marge des mobilisations, qui ont émaillé les dernières manifestations. Qui est responsable ? Est-ce que ce sont les jeunes qui sont jugés immédiatement et qui pour certains ont pris de la prison ferme ou est-ce qu'il faut voir autre chose derrière des incidents ? Les policiers ? » JLM : « Là vous m'interrogez sur quelque chose de grave. D'abord je désapprouve totalement ces condamnations en urgence de jeunes, notamment de mineurs, à des peines de prison ferme, ce qui est un fait inouï. Pour autant notre intérêt est de bien comprendre ce qui se passe. La police nationale est une police républicaine, et nous n'avons pas, nous gens responsables à la considérer comme une armée d'occupation. Maintenant il faut que les policiers républicains, qui pour beaucoup d'entre eux marquent une distance avec les ordres qui leur sont donnés, certains ont fait valoir leur droit de retrait tant ils sont épuisés, affirment de manière beaucoup plus forte leur opposition à un certain nombre de consignes et de pratiques. Les pratiques dont je parle, c'est cette présence, dans les cortèges de manifestants, de personnes infiltrées qui jettent des pierres, brisent des vitrines et ensuite sortent des brassards de police. » Françoise Fressoz : « Vous avez des preuves de ça ? » Jean-Jérôme Bertolus : « Vous parlez des policiers ? Vous voulez dire qu'il y a des policiers qui jettent des pierres, qui brisent des vitrines ? » JLM : « Oui, parce que j'ai même mis une photo sur mon blog, qui a été prise en Savoie par des amis et hier sur la place Beaubourg, là où nous étions en train de collecter les sous, un jeune dirigeant étudiant a expliqué comment il a vu de ses propres yeux des gens qui étaient les plus ardents à jeter des pierres ensuite sortir des brassards. C'est d'ailleurs pas la première fois qu'on voit une chose comme celle-là. » Jean-François Aquili : « Ce sont des accusations lourdes … » JLM : « c'est un constat Monsieur, pas une accusation. Je pose la question de savoir qui donne de tels ordres … » Jean-Jérôme Bertolus : « alors qui ? » JLM : « je ne le sais pas, » Jean-Jérôme Bertolus : « vous pensez que ça remonte au ministre de l'intérieur pour être clair ? « JLM : « évidemment je ne pense pas que des décisions de … » Jean-Jérôme Bertolus : « c'est Brice Hortefeux qui .. ». JLM : « évidemment, vous ne croyez quand même pas que des policiers qui … » Jean-Jérôme Bertolus : « non je vous pose la question …. » JLM : « oui, mais personne ne peut croire que des policiers, de leur propre initiative, décident de se déguiser en manifestants, de jeter des pierres, pour ensuite interpeller, personne ne peut croire ça. Ils ont des ordres, ce sont des fonctionnaires, ce sont des gens qui obéissent, et personne ici ne va dire la police doit faire ce qu'elle veut. » Jean-Jérôme Bertolus : « Brice Horetefeux, ministre de l'intérieur, demande à certains de ses policiers de se transformer en casseurs … c'est ça l'idée ? » JLM : « c'est vous qui le résumez comme ça. Moi je me suis contenté de faire des constats. » Jean-François Aquili : « Ce sont des provocateurs … au moins des provocateurs … » JLM : « Je connais très bien la manipe des médias pour faire dire quelque chose, pour ensuite … » Jean-Jérôme Bertolus : « c'est pas ce que vous avez dit ? » JLM : « non. J'ai posé la question. Vous m'avez posé la question de savoir s'il y a des policiers, j'ai répondu oui. Je vous ai ensuite dit que les policiers obéissent aux ordres car ils ne le font pas de leur propre initiative. Je vous le confirme, et donc je pense que le ministre de l'intérieur est au courant, c'est donc à lui qu'il faudra poser la question. » « Pourquoi je me méfie ? Parce qu'il y a quelques jours j'ai dit qu'il fallait que chacun sache bien que quiconque casse n'est pas de notre bord et se trouve … est un sarkozyste … Je n'ai jamais eu l'intention de dire que les membres de l'UMP allaient casser des vitrines ou jeter des pierres, ou de se mettre des cagoules pour le faire … je n'ai jamais voulu dire ça … c'est pourtant ça que j'ai lu, que j'aurais accuser l'UMP d'aller faire les casseurs, non ce n'est pas vrai, ce n'est pas sérieux, ce n'ai pas ce que je dis. » Françoise Fressoz : « Votre crainte pour cette semaine c'est la casse ? » JLM : « mais nous, la gauche, le mouvement social, nous redoutons ça plus que tout, parce que nous savons très bien que ça ne sert que nos adversaires. Qu'est-ce qu'on montre à la télé, des images de violence, on ne montre pas les gens dans les sites en grève, on ne montre pas la famille essayant de boucler ses fins de mois après trois ou quatre jours … » Jean-Jérôme Bertolus : « on montre, Jean-Luc Mélenchon … » JLM : « vous aimez beaucoup ces images là, on les montre pendant que je parle, on voit du feu, on voit des flammes … » Jean-Jérôme Bertolus: « non, non, il faut pas toujours caricaturer le travail des journalistes » JLM : « je ne caricature pas, c'est vous qui les défendez de manière corporatiste et systématique. »…
  21. Et je vous jure que ça marche , je viens de faire l'essai avec Firefox mais y'a quasiment plus rien à lire sur ce fil de discussion... Pour télécharger l'application... https://addons.mozil...fox/addon/8120/
  22. Mozilla propose un monde... sans Sarkozy ! Que serait le monde sans Nicolas Sarkozy et sa chère épouse? L'extension Sarkofree vous permet d'en avoir un bref aperçu le temps d'une navigation Internet. "Invisible", voilà le mot qui a fait naître chez le créateur du logiciel Sarkofree 1.6, le besoin de faire disparaître... Nicolas Sarkozy et Carla Bruni du Web. L'extension de Mozilla Firefox disponible gratuitement, offre à tous ceux que l'hyper-médiatisation du président de la République exacerbe la possibilité de faire abstraction, le temps d'une navigation internet, du couple Sarkozy. Sarkofree 1.6, appelé add-on dans le langage spécialisé, permet ainsi aux utilisateurs de Mozilla de bannir de leurs recherches Internet toutes références à Sarkozy ou à sa femme. Il procède en supprimant automatiquement lors de vos téléchargements les paragraphes contenant les noms et les photos des Sarkozy. Avec l'omniprésence du couple présidentiel à la télévision, dans la presse, et à la radio, Internet semble donc être le seul endroit pour vivre sans lui. Mais vous risquez de ne pas pouvoir lire grand chose... http://www.zigonet.com/nicolas-sarkozy/mozilla-propose-un-monde-sans-sarkozy_art16819.html
  23. Allez un p'tit coup pub "parce qu'il le vaut bien " (même si lui il ne reçoit pas d'enveloppes kraft de la part dela p'tite Liliane...) http://www.cheminots.net.com/
  24. Premier grand conflit social du XXIème siècle ? Et si c’était le premier grand conflit social français du XXIe siècle ? Par son contexte, son ampleur, ses formes et les aspirations qu’il révèle, le mouvement contre la réforme des retraites échappe à tous les anciens clichés. Les formes inédites du mouvement des retraites. Décryptage en dix points. 1. Le gouvernement a perdu la bataille d’idées. Le gouvernement n’est pas parvenu à convaincre. Le désaccord principal touche le coeur de sa réforme : le report de l’âge légal de départ en retraite à 62 ans et à 67 ans pour le taux plein. Cette opinion s’est doublée d’un fort soutien au mouvement social, jusqu’à 71 % d’opinions favorables. La dernière enquête BVA, réalisée les 20 et 21 octobre, parle d’un « soutien toujours massif », à 69 %. « La France en âge de travailler se montre favorable au mouvement social dans toutes ses dimensions (74 %). Les jeunes le soutiennent de façon écrasante (73 %) », analyse Gaël Sliman, directeur adjoint de l’institut de sondage. Hier, une enquête Ifop pour Ouest-France, montrait que la poursuite de la mobilisation est justifiée pour 63 % des sondés alors que la loi a été adoptée au Sénat. 2. Un sentiment d’injustice qui déborde. Les salariés ont vite fait les comptes : le relèvement brutal de l’âge de départ à 62 et 67 ans, c’est perdant-perdant. De plus, la réforme pénalise ceux qui ont commencé à travailler jeunes, qui subissent des carrières discontinues, c’est-à-dire les plus fragiles. Alors que le gouvernement a trouvé des milliards d’euros pour sauver les banques pendant la crise, il choisit de faire peser 80 % du financement de sa réforme des retraites sur les salariés. La contestation sociale s’ancre dans ce sentiment d’injustice et se cumule à une prise de conscience que l’argent existe. « Y a d’la tune chez L’Oréal » fait partie des slogans vedettes dans les manifestations. Un verrou a sauté. 3. Des salariés qui parlent des conditions et du sens du travail… « Envie de se poser avant de crever », ce slogan brandi dans les manifestations résume la question : derrière le refus de travailler au-delà de 60 ans, les salariés posent la question du sens du travail. La course à la rentabilité et le dogme du « court terme » ont développé de nouvelles pénibilités, physiques et morales. Les trente-cinq heures ont amené des espaces de liberté mais il a fallu, souvent, faire la même chose en moins de temps. Nicolas Sarkozy ne cesse de fustiger cette « erreur », mais il oublie de préciser que la France préserve un des plus forts taux de productivité horaire au monde. Sans compter que, depuis vingt ans, la flexibilisation des horaires, l’explosion de la précarité, les temps partiels imposés grignotent la maîtrise du « temps pour soi ». Dans ce cadre, la retraite incarne pour beaucoup un espace de liberté délié de la relation salariale, un temps où l’on peut faire ce que l’on n’a pas pu. Elle est devenue un horizon après le travail que le report de l’âge légal bouche. 4. Les femmes et la retraite, tout un symbole ! Souvent invisibles, les voilà aux premières loges. La réforme des retraites se révèle être particulièrement régressive pour les femmes. Voilà sans doute une des raisons qui fait des inégalités hommes/femmes un point de crispation contre le texte gouvernemental. Aujourd’hui, moins de la moitié des femmes valident une carrière complète à 65 ans. Pour ne pas subir de « décote » sur leur pension, beaucoup n’auront d’autre choix que de pousser jusqu’à 67 ans, soit bien au-delà de l’espérance de vie en bonne santé, calculée pour elles à 64 ans. La réforme les pénalise en premier lieu, elles qui occupent 83 % des emplois à temps partiel. Pire, elle s’ajoute aux réformes précédentes (1993 et 2003) qui ont déjà creusé l’écart sur les pensions (826 euros en moyenne contre 1 455 euros pour les hommes). En ce sens, le droit à la retraite pour les femmes montre qu’un statut quo serait porteur du creusement des inégalités de sexe. Aborder la question à partir d’elles amène inévitablement à la nécessité d’une « autre réforme des retraites ». 5. Un mouvement de solidarité intergénérationnel. Depuis le contrat d’insertion professionnelle (CIP) qu’Édouard Balladur avait dû remettre dans ses cartons en 1993, jusqu’au contrat première embauche de Dominique de Villepin en 2006, lui aussi remballé, les jeunes se mobilisent sur des thèmes qui touchent à leur avenir immédiat, en termes d’études (réforme scolaire) ou d’insertion professionnelle. Pour la première fois, les lycéens sont entrés dans le mouvement en portant l’idée du partage du travail entre les générations. La jonction avec les salariés révèle une forte anxiété sur leur avenir professionnel. Alors que le chômage touche 25 % des jeunes et que l’âge du premier emploi stable tourne autour de 28 ans, le report de l’âge de la retraite « bloque » les postes de travail. Le mépris avec lequel le gouvernement traite leur engagement, en considérant qu’ils sont manipulés par les adultes, n’a fait qu’attiser leur colère. Du coup, les lycéens manifestent de plus en plus fortement leur opposition à Nicolas Sarkozy. Le décrochage avec les 15-24 ans est profond. Entre 70 et 80 % désapprouvent la réforme des retraites et, dans les mêmes proportions, l’action du chef de l’État. 6. Les salariés du secteur privé sont entrés très massivement dans le mouvement. Certains commentateurs continuent de ne pas le voir mais, si le secteur public est fortement mobilisé, les salariés du privé le sont tout autant. La locomotive du mouvement s’incarne même dans la figure ouvrière puisque ce sont les salariés des 12 raffineries françaises qui mènent la grève. À la différence du conflit contre la réforme Juppé de 1995, les salariés du secteur privé ne font pas grève par procuration. Ils décident d’un arrêt de travail quand ils peuvent, comme ils peuvent, souvent sur des temps d’une à quatre heures pour sortir manifester où participer à une initiative. Ils manifestent très massivement, utilisant les journées de manifestation programmées le samedi pour se faire entendre. Les ouvriers font parti des plus sûrs soutiens au mouvement social : 84 % d’entre eux disent approuver les grèves et les manifestations, selon un sondage BVA pour Canal Plus publié vendredi dernier. 7. Des frontières public-privé qui s’effacent. Le nombre de manifestations est sans cesse plus grand, jusqu’à 260 lors des journées nationales d’action. On manifeste dans les grandes villes mais aussi, par exemple, sur l’île d’Ouessant où à Belle-Île au large des côtes bretonnes. Depuis début octobre, le conflit s’enracine dans les villes, les départements, où chaque jour se déroulent de multiples manifestations à caractère interprofessionnel. Cheminots, raffineurs, fonctionnaires et métallos se retrouvent à l’entrée des dépôts pétroliers, dans les gares, sur les places publiques. Les heures de grève sont mises à profit pour sortir, extérioriser la lutte, lui donner de la visibilité. Vendredi, par exemple, 200 métallurgistes du Bas-Rhin sont allés occuper le siège de l’UIMM, patronat du secteur, pendant que ceux de STX Lorient s’offraient une « balade nocturne » aux aurores jusqu’à l’embauche. * 8. Un mouvement qui s’organise pour durer. Depuis le 7 septembre, chaque journée de mobilisation compte entre 2 et 3 millions de participants, c’est du jamais-vu ! Les manifestants expriment une conscience claire qu’il en faudra beaucoup pour faire céder le gouvernement. Ils sont nombreux à dire : « On ira jusqu’au bout. » Mais il faut apprendre à durer dans des conditions nouvelles, car la crise rend plus difficile une longue grève et le pouvoir joue la tension pour tenter de rendre le mouvement minoritaire. Il s’agit donc de parvenir à gripper la machine économique sans perdre le soutien populaire. D’où, des opérations de blocage de « points stratégiques » de l’économie souvent très mouvantes, qui ne résistent pas face à une intervention policière, ne durent jamais très longtemps, et toujours rejettent la faute d’une radicalisation du mouvement sur le gouvernement. Dans les entreprises, le débat continue pour convaincre les hésitants. On s’organise pour être dans un mouvement permanent sans perdre trop d’argent. 9. L’unité syndicale, un élément de confiance. Pilier du mouvement, l’intersyndicale ne fléchit pas, bien que beaucoup lui prédisent des divisions à chacune de ses réunions. D’emblée les huit organisations ont travaillé ensemble. Unies sur le caractère injuste de la réforme, elles gardent des différences d’approche sur la question des retraites sans en faire des points de confrontation nuisibles à ce qui les rassemble. Bien que la réforme de la représentativité syndicale reste en embuscade, leurs relations ont gagné en maturité. Alors que depuis des décennies, les grands mouvements sociaux sont essentiellement défensifs, ils ont réussi cette fois-ci à imposer l’idée que des alternatives existent et qu’il faut négocier une autre réforme. 10. La démocratie, c’est entendre ce qui s’exprime dans la rue. Depuis son installation à l’Élysée, Nicolas Sarkozy considère que sa légitimité politique issue des urnes lui permet d’imposer un train de réformes socialement régressives. Sauf que la réforme des retraites n’était pas inscrite au programme du président. Il n’est donc pas « mandaté » pour liquider la retraite à 60 ans. Qu’il s’y autorise, en continuant de se réclamer de la même légitimité électorale, accélère la crise de confiance. La sortie du chef de l’État, lors du conseil national de l’UMP de juillet 2008, déclarant que « désormais, quand il y a une grève, personne ne s’en aperçoit », est restée dans les mémoires. Depuis, il ne cesse de prendre à rebours la conviction, très ancrée en France, que l’expression de la rue est aussi un exercice de la démocratie. Le gouvernement a imposé un calendrier serré. Il a refusé de prendre le temps nécessaire de la négociation. Les salariés viennent lui rappeler que le droit de grève et de manifester exprime l’opinion majoritaire que sa réforme n’est pas la bonne. Paule Masson L'Humanite.fr 25 octobre 2010
  25. Rendons à Isabelle ce qui lui appartient même si je ne regarde pas cette émission ne Mergaultons pas...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.

Configure browser push notifications

Chrome (Android)
  1. Tap the lock icon next to the address bar.
  2. Tap Permissions → Notifications.
  3. Adjust your preference.
Chrome (Desktop)
  1. Click the padlock icon in the address bar.
  2. Select Site settings.
  3. Find Notifications and adjust your preference.