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Le Web des Cheminots

Dom Le Trappeur

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Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur

  1. SNCF : des chargeurs réclament un report de la réforme du wagon isolé http://www.wk-transport-logistique.fr/actualites/detail/28669/sncf-des-chargeurs-reclament-un-report-de-la-reforme-du-wagon-isole-.html Plusieurs fédérations professionnelles de l'industrie et des transports ont appelé le 23 juin la SNCF à revoir son projet d'abandon du "wagon isolé". Ces chargeurs demandent un report de la réforme. La nouvelle offre de Fret SNCF tend à supprimer la possibilité pour un chargeur de disposer d'un wagon à la demande au profit d'une massification. Décidément, l'abandon partiel de l'activité de "wagon isolé", déficitaire pour la SNCF, prévue pour décembre 2010, a du mal à convaincre ses principaux clients. Un certain nombre de fédérations professionnelles de chargeurs et de spécialistes de transport demandent donc purement et simplement son report : l'Association française des wagons particuliers, la Confédération française pour l'habitat, l'urbanisme et l'aménagement du territoire, le Comité des constructeurs français d'automobiles, la Fédération française de l'acier, l'Association européenne de l'acier, l'Union des industries chimiques, la Fédération des entreprises de transport et de logistique de France (TLF) et le Groupe des fédérations industrielles. Les arguments des différents groupes sont divers, mais tous veulent un report du démarrage de la nouvelle offre de Fret SNCF, dite "multi-lots multi-clients", "à échéance beaucoup plus lointaine". Un transfert massif vers la route en vue ? La compagnie ferroviaire publique a prévu de mettre en place ce nouveau système à la fin 2010. Il consistera à regrouper des envois à destination de différentes entreprises, au détriment du service de wagon à la demande en vigueur jusque là. Les "wagons isolés" permettent en effet d'acheminer un nombre limité de wagons, plusieurs affréteurs étant nécessaires pour constituer un train complet. "Le multi-lots multi-clients n'est pas une réponse aux besoins des chargeurs" et "sa mise en place va entraîner un transfert massif de l'activité vers le transport routier", estiment encore les différentes fédérations dans leur communiqué commun. Des parlementaires et élus régionaux ont également signé un appel lancé par l'Association nationale des élus communistes et républicains pour demander que le plan de la SNCF concernant le transport de marchandises soit revu, et notamment sa partie portant sur le wagon isolé. Accord entre RFF et la grande distribution pour le fret ferroviaire Réseau ferré de France (RFF), gestionnaire des voies ferrées françaises, a annoncé le 24 juin 2010 la signature d'une convention avec des entreprises de la grande distribution pour développer l'utilisation du transport par rail dans ce secteur. RFF et ces entreprises (Auchan, Conforama, Casino, Castorama, Ikea, Intermarché, Leroy-Merlin) veulent "relancer le fret ferroviaire, largement sous utilisé dans le secteur", indique RFF dans un communiqué. Les partenaires ont signé le 18 juin une convention de financement pour des études de faisabilité pour la mise en place de services de transport combiné sur les axes Rennes-Lyon et Dourges (Pas-de-Calais)-Lyon dès 2011. Si les études techniques sont positives, les chargeurs devront ensuite choisir "les acteurs de la chaîne logistique, dont l'entreprise ferroviaire qui assurera le service de transport combiné". L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) s'est associée au projet, précise RFF.
  2. Fret SNCF, le réquisitoire des clients L'Humanité 6 juillet 2010 Les organismes représentatifs des principaux chargeurs dénoncent avec virulence la restructuration du fret et demandent « une médiation » au gouvernement. Alors que la mobilisation des défenseurs du rail franchit un cran supplémentaire avec l’organisation, cet après-midi à 15 heures devant l’Assemblée nationale, d’un rassemblement « pour revoir d’urgence la copie du plan fret » (voir encadré), la direction de la SNCF et le gouvernement semblent de plus en plus isolés. Après les syndicats de cheminots, les élus de nombreuses collectivités locales, en particulier des conseils régionaux et les partis de gauche, ce sont les principaux clients de Fret SNCF et plusieurs grandes organisations patronales qui, à leur tour, tapent du poing sur la table et «demandent aux autorités publiques, nationales et européennes, d’organiser une médiation entre les attentes des chargeurs et les propositions de la SNCF». la réorganisation :Multi-lots Multi-clients Dans un communiqué commun, l’Association française des wagons particuliers, la Confédération française pour l’habitat, l’urbanisme et l’aménagement du territoire, le Comité des constructeurs français d’automobiles, la Fédération française de l’acier, l’Association européenne de l’acier, l’Union des industries chimiques, la Fédération des entreprises de transport et de logistiques de France et enfin le Groupe des fédérations industrielles affirment que la réorganisation de Fret SNCF, baptisée Multi-lots Multi-clients, « n’est pas une réponse aux besoins des chargeurs ». un abandon du mode ferroviaire Dans leur déclaration qui ne compte pas moins de quatre pages, les organisations représentatives des chargeurs énumèrent les griefs qu’ils portent au projet de la SNCF. Pour la sidérurgie, ils déplorent « une situation malheureusement orientée vers une réduction de l’offre, une dégradation du service et une détérioration de la compétitivité du fer par rapport à la route ». Cet état de fait conduit, disent-elles, à « un abandon du mode ferroviaire ». Ce faisant, elles corroborent les accusations portées par les syndicats de cheminots et en particulier par la CGT qui dénoncent les conséquences des restructurations successives sur la qualité de l’offre de Fret SNCF. Comme les fédérations de cheminots, les organisations patronales pointent ainsi l’inadaptation de la nouvelle offre fret de l’entreprise publique aux besoins des chargeurs. Alors que celle-ci prévoit l’abandon du wagon isolé, elles notent que le secteur de l’automobile « ne pourra pas généraliser le transport de véhicules par les seuls trains complets » et que dans, celui de la chimie, « pour des raisons de sécurité, un certain nombre de matières dangereuses ne peuvent pas basculer sur la route ». Le communiqué des représentants des industriels prend également les allures d’un réquisitoire contre la stratégie de la SNCF. Outre qu’il réaffirme la nécessité du maintien du wagon isolé, il relève que « du fait de l’importance de son réseau, Fret SNCF devrait avoir un réel avantage compétitif sur les autres opérateurs ». Il pointe enfin la « contradiction flagrante » entre « le cadre du Grenelle 1 pour redynamiser le transport ferroviaire » et l’orientation qui prévaut à la gestion de cette activité par l’entreprise publique. Pierre-Henri Lab http://www.humanite.fr/05_07_2010-fret-sncf-le-r%C3%A9quisitoire-des-clients-449199
  3. 2010-07-09-loreal-ump.bmp Vous le valez bien... Ou l'argent n'a pas d'odeur...
  4. Il fume le cigare ?
  5. Sur le blog de Jean-Luc Mélenchon... Woerth, Didier Porte, Parti socialiste, racket européen sur les Français Il fait trop chaud, c’est la faute à Sarkozy ! http://www.cheminots.net.fr/2010/07/il-fait-trop-chaud-cest-la-faute-a-sarkozy/ Les Français sont ceux qui contribuient le plus par tête de pipe au budget européen et il parait qu'on est les plus mauvais des travailleurs...
  6. Décryptage sur AgoraVox http://www.agoravox.fr/actualites/medias/article/nouveau-bain-de-foule-sarkozyen-78164 Nouveau « bain de foule » sarkozyen factice au 20H de France 2 ! 6 juillet 2010
  7. retour au feuilleton de l'été qui sera chaud... Une ancienne secrétaire d'André Bettencourt confirmerait les accusations de la comptable http://www.liberatio...ntielle-de-2007 Sur AgoraVox Mediapart-SarkoGate et un trait de Chomsky s’il vous plait ! http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/mediapart-sarkogate-et-un-trait-de-78190
  8. Reclassement... A nos lecteurs http://www.liberation.fr/societe/0101646107-a-nos-lecteurs Dans l'édition de ce matin, nous avons écrit que Mireille Faugère, qui est pressentie pour diriger les hôpitaux de Paris, est la femme de ... Jean-Paul Faugère, directeur de cabinet de rançois Fillon. En dépit d'une homonymie parfaite, il n'y a aucun lien de famille. Nous nous sommes trompés. Mille excuses. L'article initial ne semble plus disponible...
  9. Et pendant ce temps là, ici en france Une nuit en cellule parce que sa « tête est pleine de cheveux » http://www.rue89.com/2010/07/08/une-nuit-en-cellule-parce-que-sa-tete-est-pleine-de-cheveux-158065
  10. Simple mais efficace... http://www.liberation.fr/politiques/0101646029-revenir-aux-faits Revenir aux faits Par LAURENT JOFFRIN Directeur de «Libération» Il y a quelque chose d’insupportable dans la manière dont certains aboyeurs de l’UMP réagissent à l’affaire Woerth-Bettencourt. Parler de «méthodes fascistes», c’est ignorer ce qu’est le fascisme et appliquer à des journalistes une injure gratuite et totalement outrancière. Non pas que les journalistes soient nécessairement au-dessus de la critique. Mais ce vocabulaire est étranger à toute tradition républicaine et dénote surtout l’embarras de ceux qui l’emploient. Une nouvelle fois, il faut revenir aux faits. L’ex-comptable de Liliane Bettencourt a de toute évidence corrigé les déclarations rapportées par le site d’information Mediapart. Elle estime seulement «possible» la remise d’enveloppes à Nicolas Sarkozy, comme à d’autres responsables politiques, ce qui rend l’accusation pour le moins incertaine et floue. En revanche, elle a maintenu que 150 000 euros ont été remis à ses patrons, qui les ont ensuite, selon elle, transmis à Eric Woerth. Patrice de Maistre, l’homme de confiance des Bettencourt, dément avec virulence l’accusation. Nous en sommes là. Dans ce choc des affirmations, l’une des deux parties ment ou se trompe. Seule une enquête sereine peut faire progresser la vérité. Le plus simple et le plus juste, à ce stade serait de transmettre la procédure à un juge d’instruction indépendant, seul susceptible d’assurer l’impartialité des investigations. Le fera-t-on?
  11. La suite de notre feuiileton quotidien... sur Libération Des perquisitions en cours chez de Maistre et au siège de Clymène Villepin cartonne l'UMP L'Elysée a sûrement criée victoire trop tôt... Les Ministres continuent de charger Médiapart de tous les maux http://www.liberation.fr/politiques/0101646066-l-ex-comptable-des-bettencourt-a-retire-380-000-euros-en-liquide-avant-la-presidentielle-de-2007 et sur Libé tous les liens vers l'affaire (enfin ...les affaires...)
  12. 13 Juillet 2010 Rassemblements devant les Préfectures (et sous-préfectures selon départements) Pour le Finistère "Mardi 13 juillet la loi sur la réforme des retraites sera présentée au conseil des ministres. Pour continuer à montrer leur opposition à cette réforme les syndicats CGT - CFDT - FSU - SOLIDAIRES - CFTC organisent dans le Finistère, deux rassemblements unitaires . le mardi 13 juillet devant la sous préfecture de Brest ( 11 h 30) devant la préfecture de Quimper (11 h 30) avec dépôt d’une motion, conférence de presse, et pique nique revendicatif.""
  13. Mieux que Dallas, Dynastie, les feux de l'Amour... Affaire Bettencourt : les différents protagonistes http://www.lemonde.fr/politique/infographie/2010/07/07/affaire-bettencourt-les-differents-protagonistes_1384815_823448.html
  14. A qui le tour ? Portfolio diaporama sur Le Monde Les dix plus grandes fortunes de France en 2010 http://www.lemonde.fr/economie/portfolio/2010/07/08/les-dix-plus-grandes-fortunes-de-france-en-2010_1385054_3234.html
  15. Les dépités UMP ne perdent pas de vue l'essentiel : soutenir le MEDEF contre les salariés ! Le gouvernement mis en minorité par l'UMP à l'Assemblée sur les TPE Reuters Le gouvernement a été exceptionnellement mis en minorité jeudi matin à l'Assemblée nationale à propos d'un amendement au projet de loi sur le dialogue social dans les très petites entreprises (TPE). Le groupe UMP, conduit par son président, Jean-François Copé, a voté contre cet amendement du ministre du Travail, Eric Woerth, qui rétablissait une disposition supprimée par la commission des Affaires sociales. L'amendement proposait de rétablir la possibilité de créer des commissions paritaires territoriales afin de mettre en place un mode de représentation syndicale pour le personnel des entreprises de moins de onze salariés. Ce projet était fortement critiqué par les plus grandes organisations patronales, le Medef et la CGPME, et une partie de la droite, qui jugent que le fonctionnement des très petites entreprises serait perturbé. L'amendement du gouvernement a été rejeté par 70 voix, celles de l'UMP qui détient la majorité absolue au Palais-Bourbon, contre 25 de l'opposition et du Nouveau centre. Mercredi, les organisations syndicales ont quitté la séance de délibération au Medef sur l'avenir des institutions représentatives du personnel pour protester contre l'attitude du Medef et de la CGPME dans ce dossier. "La CGPME et le Medef peuvent sabler le champagne puisque leur lobbying pressant aura porté ses fruits. Cela ne peut qu'en rajouter sur les affaires de collusion entre le pouvoir politique et le pouvoir économique", écrit la CGT dans un communiqué. La CGT souligne d'autre part que l'UPA, qui représente les artisans, "a vivement critiqué le comportement du reste du patronat dénonçant l'hégémonie des grandes entreprises sur le dialogue social et déclarant que le ciel de la démocratie sociale s'assombrissait". Emile Picy et Jean-Baptiste Vey, édité par Yves Clarisse
  16. La comptable de Bettencourt réentendue, ses carnets saisis L'ex-comptable de l'héritière de L'Oréal Liliane Bettencourt, à l'origine d'une tourmente politico-judiciaire autour d'Eric Woerth et de l'Elysée, a été à nouveau entendue par la police dans la nuit de mercredi à jeudi, apprend-on de source proche du dossier. Selon Lemonde.fr, Claire Thibout a démenti devant les enquêteurs avoir dit que Nicolas Sarkozy recevait des enveloppes d'argent en espèces des Bettencourt chez eux entre 1983 et 2002, à l'époque où il était maire de Neuilly, comme l'a rapporté le site internet d'information Mediapart. "L'article de Mediapart me fait dire que j'aurais déclaré quelque chose concernant la campagne électorale de M. (Edouard) Balladur. C'est totalement faux. C'est de la romance de Mediapart. De même que je n'ai jamais dit que des enveloppes étaient remises régulièrement à M. Sarkozy", aurait-elle dit aux enquêteurs, selon les propos rapportés par le quotidien. Les enquêteurs, qui l'avaient déjà entendue lundi, se sont rendus mercredi soir dans le sud de la France, où l'ancienne comptable était partie se reposer, pour compléter sa déposition. Selon son avocat, Me Antoine Gillot, cité par plusieurs médias, elle a été priée de revenir à Paris jeudi pour une confrontation avec le gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, Patrice de Maistre, qui conteste ses dires. CARNETS MYSTÉRIEUX Les carnets de l'ancienne comptable, un temps introuvables, sont réapparus et ont été remis à la police par l'avocat de l'héritière de L'Oréal, Me Georges Kiejman. Ce dernier a montré des photocopies des carnets de caisse sur i-Télé, à la date indiquée par la comptable, le 26 mars 2007. Selon Claire Thibout, ces 50.000 euros auraient été remis à Eric Woerth, trésorier de la campagne Sarkozy, en même temps que 100.000 euros retirés en Suisse. Selon Me Kiejman, rien, sur cette page, ne vient confirmer un tel usage et il est fait état au contraire de dépenses domestiques, comme 12.861 euros d'achats pour la cuisine. Libération précise cependant qu'on remarque à la date de janvier 2007 une dépense de 100.000 euros avec la mention "Monsieur", apparente allusion à André Bettencourt. La comptable a déclaré à Mediapart qu'elle portait toujours cette mention lorsque l'argent était remis à des hommes politiques, pour qu'il n'en reste pas de trace écrite. L'enquête reste sous le contrôle du procureur de Nanterre Philippe Courroye, qui n'a pas caché dans le passé son amitié avec Nicolas Sarkozy. Ce point a suscité une réaction de l'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire), qui estime que le procureur devrait se dessaisir de l'affaire au profit d'un juge d'instruction. Le procureur n'a pas légalement les mêmes pouvoirs étendus qu'un juge d'instruction en matière d'arrestations, d'écoutes téléphoniques ou d'investigations à l'étranger. Thierry Lévêque, édité par Gérard Bon et Gilles Trequesser
  17. T'as pas signé quand même ... HiHiHi
  18. Droite UMP : l'affolement... Face à Mediapart, les ministres sortent « l'épouvantail Salengro » http://www.rue89.com/2010/07/07/face-a-mediapart-les-politiques-sortent-lepouvantail-salengro-157929
  19. Retraites > Rassemblement 13 juillet 2010 Tract confédéral CGT 2010-07-06-cgt-tract-13juillet.pdf
  20. ça cartonne chez les riches... L'ex-comptable des Bettencourt accuse Woerth et Sarkozy L'ancienne comptable de Liliane Bettencourt affirme mardi dans un entretien au site d'information Mediapart que Nicolas Sarkozy a bénéficié de remises d'argent en espèces de la part de l'héritière de L'Oréal. Dans une déposition faite à la police lundi soir, celle qui fut comptable de la milliardaire française de 1995 à 2008 a évoqué notamment un épisode qu'elle situe à mars 2007. Selon elle, 150.000 euros en espèces ont été retirés par le gestionnaire de fortune Patrice de Maistre, qui disait les destiner à la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy et donc à Eric Woerth, alors trésorier de cette campagne et aujourd'hui ministre du Travail. Interrogée par Mediapart après son audition par la police, l'ancienne comptable ajoute que le couple Bettencourt avait pour habitude de donner de l'argent en espèces à des personnalités politiques, dont Nicolas Sarkozy, avant son accession à l'Elysée, quand il était maire de Neuilly, entre 1983 et 2002. Le maire de Neuilly se voyait alors, dit-elle, remettre une enveloppe de billets. Ce dernier épisode a été vigoureusement contesté par l'Elysée. "C'est totalement faux", a déclaré un porte-parole. Concernant l'autre épisode relatif à la campagne de 2007, le même porte-parole a déclaré: "Cela semble infondé mais il faut voir avec le trésorier de la campagne." La comptable explique que Patrice de Maistre lui a demandé en mars 2007 de retirer 150.000 euros en espèces pour la campagne de Nicolas Sarkozy, ce qu'elle a refusé puisque son autorisation ne portait que sur 50.000 euros. Elle a donc retiré cette somme et l'a remise à Liliane Bettencourt. Selon le récit de la comptable à Mediapart, Fabrice de Maistre a fait retirer les 100.000 euros manquants sur les comptes détenus en Suisse par la milliardaire. "Ensuite, Maistre m'a dit qu'il allait très vite dîner avec Eric Woerth afin de lui remettre, 'discrètement' comme il m'a dit, les 150.000 euros. Et le dîner a bien eu lieu très rapidement", raconte la comptable à Mediapart. DES ENVELOPPES REMISES À DES ÉLUS ? Il s'agit du dernier développement d'une affaire commencée mi-juin par la publication d'enregistrements de conversations entre Liliane Bettencourt et son gestionnaire de fortune, réalisés clandestinement par un employé. Ces conversations ont fait apparaître des soupçons d'évasion fiscale de la troisième fortune de France et 17e fortune mondiale avec 17 milliards d'euros. Elles ont provoqué aussi une tempête politique sur Eric Woerth, trésorier de l'UMP et ancien ministre du Budget. Ce dernier est en effet soupçonné de complaisance envers la milliardaire. Son épouse travaillait chez le gestionnaire de fortune. Devant la police, l'ex-comptable, interrogée à la demande du procureur de Nanterre Philippe Courroye, a confirmé des déclarations antérieures, selon lesquelles elle retirait pour le compte de Liliane Bettencourt jusqu'à 50.000 euros en espèces par semaine. "Je disposais de ce qu'on appelle un 'accréditif' à la BNP. D'abord, à l'agence Saint-James de Neuilly-sur-Seine, puis à celle de l'avenue de la Grande-Armée, dans le XVIe", explique-t-elle à Mediapart. L'argent était d'abord remis à André Bettencourt, mais lorsque son état de santé s'est dégradé et après son décès en 2007, c'est Fabrice de Maistre qui a reçu les enveloppes, destinées à payer des médecins, des coiffeurs, du petit personnel et des hommes politiques, dit la comptable. Les visiteurs les plus assidus étaient, selon elle, des responsables du Parti républicain mais elle dit aussi avoir eu connaissance d'un financement en espèces de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995. Entre 1983 et 2002, Sarkozy était souvent l'hôte des Bettencourt, toujours selon la comptable. "Nicolas Sarkozy recevait aussi son enveloppe, ça se passait dans l'un des petits salons situés au rez-de-chaussée, près de la salle à manger. Ca se passait généralement après le repas, tout le monde le savait dans la maison", raconte la comptable. Les Bettencourt étant sourds, les conversations à haute voix étaient entendues dans la maison, dit-elle. "Sarkozy était un habitué. Le jour où il venait, lui comme les autres d'ailleurs, on me demandait juste avant le repas d'apporter une enveloppe kraft demi-format, avec laquelle il repartait. Je ne suis pas stupide quand même, inutile de me faire un dessin pour comprendre ce qu'il se passait", raconte la comptable. Thierry Lévêque, édité par Pierre Sérisier
  21. Et hop la p'tite nouvelle du matin 8h30... la journée commence fort... Sur Libération http://www.liberation.fr/politiques/0101645404-woerth-aurait-recu-150-000-euros-en-liquide-pour-financer-la-campagne-de-sarkozy Woerth aurait reçu 150.000 euros en liquide pour financer la campagne de Sarkozy L'ex-comptable des Bettencourt, entendue par la police hier, livre auprès de Mediapart un témoignage qui, s'il se vérifiait, serait accablant pour le ministre du Travail. Par LIBÉRATION.FR A chaque jour ses révélations dans l'affaire Bettencourt-Woerthn et celle de ce mardi est explosive. C'est à nouveau le site Mediapart qui la livre, sous forme d'un entretien avec Claire T., l'ex-comptable de Liliane Bettencourt et de la société Clymène, qui gère la fortune de la milliardaire. Après avoir travaillé pendant douze ans au service de l'héritière et actionnaire principale de L'Oréal, Claire T. a démissionné de son poste de comptable à l'automne 2008. Un témoin clé, donc. Entendue dans la journée d'hier par la police, elle a affirmé dans la soirée à Mediapart qu'Eric Woerth a reçu en tant que trésorier de l'UMP la somme de 150.000 euros en liquide pour financer la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy au printemps 2007. L'entourage de Sarkozy a aussitôt démenti ce matin: «C'est totalement faux.» Selon le récit de Claire T. à Médiapart, Patrice de Maistre, homme de confiance des Bettencourt et gestionnaire de leur fortune, lui a demandé fin mars 2007 de retirer «une somme trois fois supérieure à l'habitude, à savoir 150.000 euros». L'ex-comptable affirme n'avoir retiré que 50.000 euros comme le lui permettait son accréditif, remis «à Liliane Bettencourt, qui, dit-elle, a ensuite donné l'enveloppe à Maistre, devant moi». Sarkozy «recevait aussi son enveloppe» «Et j'ai rempli le carnet de caisse, avec, en regard de la somme, la mention "Bettencourt", que j'ai écrite moi-même. Je faisais toujours comme ça lorsqu'il s'agissait de l'argent destiné aux politiques, car il ne fallait pas de trace écrite», explique-t-elle. «Si Liliane Bettencourt leur donne les carnets de caisse (rendus au moment de son départ fin 2008, ndlr), les policiers pourront vérifier mes dires. Je me souviens de la date de ce retrait destiné à la campagne de Sarkozy: c'était le 26 mars 2007.» Les 100.000 autres euros ont été sortis d'un compte en Suisse à l'initiative de Patric de Maistre, toujours selon Claire T. qui poursuit: «Ensuite, Maistre m'a dit qu'il allait très vite dîner avec Eric Woerth afin de lui remettre, "discrètement" comme il m'a dit, les 150.000 euros. Et le dîner a bien eu lieu très rapidement... » Elle affirme aussi que Nicolas Sarkozy, quand il était maire de Neuilly de 1983 à 2002 et «un habitué» de la table des Bettencourt, «recevait aussi son enveloppe».
  22. Démissionnaires ou licenciés les "sinistres"? Les rats quitteraient le navire... Oh ils ont une bouée de sauvetage, ils vont retrouver leurs sièges de "dépités"
  23. 4 pages actions juillet 2010 Fédération des cheminots CGT Diffusion à l'ensemble des cheminots actifs et retraités 2010-07-05-cgt-2010.07.01-4PagesActions.pdf
  24. Fumeux... ou y'a pas de fumée sans feu... "Je n'ai pas volé les cigares de Christian Blanc" se défend son ex-chef de cabinet http://www.lepoint.fr/politique/je-n-ai-pas-vole-les-cigares-de-christian-blanc-se-defend-son-ex-chef-de-cabinet-04-07-2010-1210858_20.php L'ancien chef de cabinet de Christian Blanc, Guillaume Jublot, affirme dimanche qu'il n'a "pas volé les cigares" du secrétaire d'Etat au Grand Paris comme ce dernier, épinglé pour une facture de 12.000 euros de cigares au frais du contribuable, l'en accuse. M. Blanc a remboursé 4.500 euros correspondant, selon lui, à sa consommation personnelle. Pour le reste, il accuse M. Jublot d'avoir "organisé un système" pour mettre des cigares à disposition dans ses services. François Fillon a toutefois sommé son ministre de payer avec "ses deniers personnels la totalité de la dépense". Tous les cigares, assure M. Jublot dans un entretien au Parisien/Aujourd'hui en France, ont été "fumés par" Christian Blanc "ou pas ses invités". "Je n'ai rien détourné. Le jour de mon départ du ministère, le 27 mai, après mon licenciement, j'ai eu la bonne idée de faire procéder à un inventaire des quatre caves à cigares présentes au ministère, en présence du chef intendant qui a signé cet état des lieux", ajoute M. Jublot, qui a annoncé le 17 juin qu'il portait plainte contre M. Blanc pour diffamation. Rentrant dans le détail, Guillaume Jublot indique qu'il "restait 274 cigares". "Si on les soustrait aux 1.021 achetés et qu'on divise par 300 jours, on arrive à 2,49 cigares par jour, sans compter ceux qu'il offrait. C'est exactement la consommation qu'il a reconnue et je peux dire qu'il fumait même plus". M. Blanc fumait "des cigares de grande qualité" et était "très sourcilleux sur l'alimentation de ses caves", ajoute M. Jublot. "Sa secrétaire me gourmandait parfois quand elles n'étaient pas pleines. Il fallait que ce soit toujours rempli, on avait pour au moins un mois et demi de réserve". Les cigares étaient achetés dans les Yvelines, dans la circonscription de M. Blanc, et les livraisons étaient effectuées "avec la voiture du ministère", raconte M. Jublot, qui dit avoir été "démoli" par cette histoire: "je suis inscrit à Pôle emploi, je suis discrédité dans le monde politique, plus personne ne m'ouvre sa porte".
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