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Le Web des Cheminots

Dom Le Trappeur

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Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur

  1. L'autre affaire dont les médias parlent peu mais qui démontre que nous sommes bien dans un système qu'on pourrait qualifier de clanique et mafieux... Une veuve, des paradis fiscaux, des dons à l'UMP: c'est l'affaire… Wildenstein Par LIBÉRATION.FR Une affaire où il est (encore) question de grosses fortunes, de querelle de famille et de paradis fiscaux... Après le feuilleton Bettencourt qui n’en finit plus de malmener le ministre du Travail, Eric Woerth, la succession Wildenstein pourrait aussi embarrasser le pouvoir. Une information judiciaire a été ouverte à Paris à la suite d’une plainte avec constitution de partie civile de Sylvia Roth, la veuve du richissime collectionneur, Daniel Wildenstein, qui s’estime lésée par des fonds chargés de gérer la succession de son époux. C’est l’avocate de celle-ci, Me Claude Dumont-Beghi qui l’a annoncé, ce jeudi à l’AFP, confirmant une information du Canard Enchaîné. L’information judiciaire pour «abus de confiance» a été confiée le 9 juillet au juge d’instruction du pôle financier du palais de justice de Paris, Guillaume Daieff. «Comme dans l’affaire Bettencourt, l’administration fiscale est restée inerte» L’affaire n’en est pourtant pas à son premier développement. Une première plainte, simple cette fois, avait été déposée en 2009 par l’avocate de Sylvia Roth, mais, explique-t-elle à l’AFP, «devant le manque d’empressement du parquet de Paris à ouvrir une enquête, nous avons déposé une plainte avec constitution de partie civile qui a débouché sur l’ouverture de cette information judiciaire». En conflit ouvert avec les deux fils de son mari, la veuve de Daniel Wildenstein, décédé le 23 octobre 2001, leur reproche notamment d’avoir dissimulé une partie de l’immense fortune du père dans des trusts, ces structures opaques basées dans des paradis fiscaux - ici, il s’agirait de Guernesey, des îles Caïman et des Bahamas - et dont il est impossible de savoir qui sont les vrais propriétaires. D’après le JDD, les investigations de Sylvia Roth et de Me Claude Dumont-Beghi auraient fait apparaître que la fortune de Daniel Wildenstein a ainsi été considérablement minimisée dans la déclaration faite au fisc lors du décès de Daniel Wildenstein: elle aurait été portée à 42 millions d’euros. Les Wildenstein, dont la galerie est à New York, forment la plus importante dynastie de marchands d’art au monde, qui a constitué depuis le XIXe siècle, un stock fabuleux de tableaux et leur fortune tournerait plutôt autour de quelque 4 milliards d’euros. «Comme dans l’affaire Bettencourt, l’administration fiscale a été informée de l’existence de sociétés écrans. Comme dans l’affaire Bettencourt, la justice a pu constater l’évasion du patrimoine dans des sociétés étrangères et des trusts (...) Comme dans l’affaire Bettencourt, l’administration fiscale est restée totalement inerte à ce jour... », avait dénoncé le député (PS) Alain Vidalies, lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, le 6 juillet dernier. Le fisc a, en effet, été alerté et l’avocate de la veuve avait adressé deux courriers en 2009 à Eric Woerth, alors ministre du Budget, dans lesquelles elle évoquait ces trusts. Sans réponse. Donateurs fortunés de l’UMP Comme le rappelait Alain Vidalies, il se trouve que le fils du collectionneur, Guy Wildenstein, a su soigner son carnet d’adresses. Membre du très privé «Premier Cercle», qui réunit, sous la présidence d’Eric Woerth, les donateurs fortunés de l’UMP -ceux qui versent de 3.000 à 7.500 euros chaque année au parti présidentiel-, on a pu l’apercevoir en janvier 2007, à une réunion du Premier Cercle, présidée par le trésorier de l’UMP. Le Monde détaille ses liens avec le pouvoir: Guy Wildenstein, qui habite aux Etats-Unis, est membre fondateur de l’UMP, conseiller à l’Assemblée des Français de l’étranger, et Nicolas Sarkozy le consulte réguilèrement. Il a été élevé au grade de commandeur de la légion d’honneur en janvier 2009, sur la liste du Quai d’Orsay. L’ouverture de cette information judiciaire permettra-t-elle de relancer cette affaire qui traîne depuis neuf ans? En juin dernier, la cour d’appel de Paris avait débouté en juin Sylvia Roth, qui réclamait 50 millions d’euros «en réparation de ses préjudices matériel et moral» et l’avait condamnée à verser, pour procédure abusive, à chacun des deux fils Wildenstein et à la veuve d’un troisième fils décédé, la somme de 50.000 euros au titre des dommages et intérêts.
  2. Nouveaux épisodes la nuit dernière... faut suivre De maistre figurerait sur la liste des évadés fiscaux en Suisse ... Reuters http://fr.news.yahoo.com/4/20100723/tts-france-bettencourt-de-maistre-ca02f96.html La banque Dexia aurait refusé un retrait de 500.000 euros à Liliane Bettencourt de quoi me faire survivre 25 ans... Au fait pourquoi faire ces 500.000 euros ? dévinez ? http://fr.news.yahoo.com/76/20100723/tfr-la-banque-dexia-aurait-refus-un-retr-dbac7e9.html Le procureur Courroye ne saisira pas le juge des tutelles La maison est bien gardée http://fr.news.yahoo.com/73/20100723/tfr-affaire-bettencourt-le-procureur-cou-0e31ec3.html Le Point Affaire Woerth-Bettencourt : les soupçons de financement politique illégal étayés Le Monde http://fr.news.yahoo.com/64/20100723/tpl-affaire-woerth-bettencourt-les-soupo-b4551a8.html Tutelle pour Liliane Bettencourt ? Bataille de chiffonniers sur un tapis de milliards d'euros... pendant que le procureur enroule le dit tapis pour le planquer dans le placard ... Le Post http://fr.news.yahoo.com/63/20100723/tpl-toujours-pas-de-tutelle-pour-liliane-5cc6428.html Michèle Alliot-Marie appelle à la "retenue" Encore une qui aurait pu éviter de l'ouvrir... mais comme elle l'ouvre, profitons en... Le Point http://fr.news.yahoo.com/73/20100722/tfr-affaire-bettencourt-michle-alliot-ma-0e31ec3.html
  3. Dieu soit Loué... Et hop une nouvelle bonne polémique... http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/loue-pub-pour-les-poulets-la-police-sur-les-dents-22-07-2010-997862.php On savait qu'on ne pouvait plus rire de tout maintenant on ne peut même plus sourire du tout...
  4. ça frite dur... Affaire Bettencourt: le bras de fer Courroye-Metzner Par LIBÉRATION.FR L’affaire Bettencourt sera-t-elle étouffée par le parquet qui refuse toujours d’ouvrir une information judiciaire? Le parquet est-il aux ordres de l’exécutif? Ce jeudi matin, très remonté contre Philippe Courroye et sa conduite du dossier, Me Olivier Metzner, l’avocat de Françoise Bettencourt-Meyers, s’en est pris, sur RTL, au procureur de Nanterre et à Nicolas Sarkozy. Comme en réponse, Courroye réplique dans une interview au Figaro. Explications sur cette passe d’armes. «Ce qui est extraordinaire, c’est l’intrusion du pouvoir politique dans la justice. La justice doit être indépendante», a réclamé Me Metzner sur RTL. Egalement avocat de Dominique de Villepin dans l’affaire Clearstream, il accuse Sarkozy de récidive: «Le président de la République avait déjà démontré dans l’affaire Clearstream son immixtion permanente et là, on voit à nouveau qu’un Président prendrait la place des magistrats.» L’avocat de la fille de Liliane Bettencourt, qui poursuit le photographe François-Marie Banier pour abus de faiblesse à l’encontre de la milliardaire, met surtout en cause le procureur Courroye, hiérarchiquement sous l’autorité de la chancellerie et qui n’a pas caché sa proximité avec le chef de l’Etat. «Pendant dix-huit mois, M. Courroye a considéré que ma plainte était recevable. Tout d’un coup, après ce que l’on sait être un rendez-vous à l’Elysée avec Patrick Ouart, conseiller de M. Sarkozy, il a changé d’attitude, il a freiné cette affaire, il a classé sans suite et il a annoncé ce classement un mois et demi avant à l’entourage de Liliane Bettencourt», a-t-il dénoncé. Episode révélé par les fameuses écoutes pirates chez Liliane Bettencourt. «Tout cela relève du fantasme» «Tout cela relève du fantasme», balaie Philippe Courroye dans le Figaro, qui justifie sa décision de classer la plainte «simplement pour des motifs juridiques». Il rappelle que l’héritière de L’Oréal a refusé de se soumettre aux expertises psychiatriques: «On peut le regretter, mais c’était son droit.» Et le procureur de Nanterre de démentir un traitement du dossier au bénéfice du pouvoir: «Ceux qui connaissent mon caractère savent que je ne suis pas homme à céder aux pressions.» Alors que Me Metzner voit dans la détermination de Courroye à «conserver l’enquête entre ses mains» sans la confier «à un juge indépendant» la preuve qu’il veut «étouffer l’affaire», l’intéressé s’agace. «On voudrait faire passer le parquet pur une institution servile qui n’appliquerait pas le droit», déplore-t-il, assurant que ses enquêtes «sont conduites avec une entière détermination, une totale sérénité, un souci de rigueur procédurale». Répondant, au passage, à l’ancienne juge d’instrucion, l’eurodéputée (Europe Ecologie) Eva Joly, qui lui reproche d’être «aux ordres», il cingle: «Après avoir lu son interview dans Le Monde, je suis allé voir Le Lac des cygnes. Face à tant de beauté et de grâce, le fiel de Mme Joly s’est désintégré pour rejoindre les particules du néant.» Mais interrogé sur son refus de transmettre les écoutes à la juge Isabelle Prévost-Desprez, il élude carrément: «Je ne souhaite pas répondre à cette question.»
  5. 6.325ème épisode... Il y a donc maintenant deux enquêtes parallèles le Procureur Courroye qui refuse de transmettre SON affaire à un juge d'instruction la juge Isabelle Prévost-Desprez qui instruit dans le cadre d'un complément d'enquête demandé par le tribunal... La fille de Liliane Bettencourt entendue par la juge Isabelle Prévost-Desprez Le Point La fille de Liliane Bettencourt a été entendue mardi par la juge Isabelle Prévost-Desprez, dans le cadre d'un complément d'information dans le procès pour "abus de faiblesse" intenté par Françoise Bettencourt-Meyers au photographe François-Marie Banier. Selon France Info, Françoise Bettencourt-Meyers a brossé, lors de cette audition, le portrait de François-Marie Banier, photographe proche de sa mère et qu'elle soupçonne d'abus de faiblesse. "François-Marie Banier est arrivé dans notre famille un peu comme un bouffon qui s'est transformé en confident. Puis le confident s'est transformé en Raspoutine", aurait-elle expliqué devant la magistrate. Selon le site, la fille unique de Liliane Bettencourt dénonce aussi la cupidité de l'homme de confiance de sa mère et ses demandes répétées pour obtenir de l'argent ou des bijoux. "Il voulait les bijoux de ma mère, il voulait son argent." Et d'insister : "Il m'a dénigrée, car j'étais malheureusement la seule personne qui pouvait le déranger." Selon elle, l'emprise de François-Marie Banier sur sa mère est toujours très forte. "C'est lui qui gère la maison désormais. Ma mère est isolée, on gère sa vie." "Je n'ai payé personne pour faire un témoignage" (Françoise Bettencourt-Meyers) Françoise Bettencourt-Meyers s'est aussi expliquée sur les 400.000 euros donnés en 2008 à Claire Thibout. L'ex-comptable de l'héritière de L'Oréal s'est retrouvée ces dernières semaines au centre de la tempête politique et médiatique qui s'est abattue sur le ministre du Travail, Éric Woerth, en évoquant un financement politique occulte. "Je n'ai payé personne pour faire un témoignage, je n'ai jamais versé d'argent à personne d'autre", s'est défendue Françoise Bettencourt-Meyer, toujours selon France Info. Cette dernière a ainsi évoqué la promesse faite à son père, André Bettencourt, mort en 2007. "J'ai respecté son voeu, il m'avait demandé de veiller sur elle et de penser à elle si elle était renvoyée", a insisté la fille de l'héritière de L'Oréal. Et elle a précisé : "C'est (Claire Thibout) qui m'a alertée, qui a subi toutes les pressions et qui a résisté." Isabelle Prévost-Desprez, présidente de la 15e chambre du tribunal de Nanterre, s'est saisie, le 1er juillet, d'un supplément d'information sur les enregistrements secrets, dans l'affaire opposant Françoise Bettencourt-Meyers à François-Marie Banier, accusé d'abus de faiblesse sur la milliardaire. Amenée à se prononcer sur un appel du parquet de Nanterre, opposé à ce supplément d'information, la cour d'appel de Versailles a autorisé la juge, la semaine dernière, à mener sa propre enquête sur les enregistrements, limitée aux faits d'abus de faiblesse suggérés par les écoutes.
  6. Rassemblement de cheminots opposés à "la casse du fret ferroviaire" Mardi 20 juillet, Quelque 200 cheminots réunis mardi devant le siège du fret ferroviaire SNCF à Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine) ont dénoncé "la casse" de ce secteur, qui pénalise selon eux un mode de transport économique et respectueux de l'environnement. "La SNCF reste engluée dans une stratégie de repli de l'activité et obnubilée par la logique financière", a notamment déclaré Gilbert Garrel (CGT), au nom de l'intersyndiciale CGT-Unsa-SudRail-CFDT qui appelait au rassemblement le jour de la tenue d'un comité d'entreprise. "La direction tente de faire passer en force pendant l'été son funeste projet", a dit M. Garrel, qui devrait succéder en novembre prochain à Didier le Reste au poste de secrétaire général de la CGT-Cheminots. Il a appelé à "de véritables négociations face à cette spirale du déclin" du fret, illustrée par "un plan de rigueur 2010-2015 qui est un véritable pan d'austérité". Une délégation de l'intersyndicale a été reçue par la direction, afin de demander en vain le retrait de l'ordre du jour du CE de "l'abandon" d'une partie de l'activité "wagon isolé" ou "messagerie ferroviaire" (permettant d'assembler des wagons de marchandises de clients différents). Les cheminots ont également réclamé que ne soit pas abordée la question de "la prochaine fermeture" de la gare de triage de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-marne) menacée d'être fermée. A la SNCF, qui parle d'une "évolution du chantier fret" de Villeneuve et de "la nouvelle offre wagon isolé fret", la direction précise qu'"il n'est pas question d'abandonner cette dernière activité, dont la moitié n'est pas rentable, mais de l'adapter". Pierre Blayau, le directeur générale de SNCF Geodis, la branche qui chapeaute le fret, avait récemment estimé que "le service actuel est ruineux et inefficace", affirmant que l'entreprise allait revoir "complètement (son) offre".
  7. Nicolas Sarkozy, huit ans de "déclarations de guerre" Le Monde http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/07/21/nicolas-sarkozy-huit-ans-de-declarations-de-guerre_1390764_823448.html#ens_id=1389094
  8. Oh tu peux rajouter France 2 et quelques autres... (même la radio...) Parisien et j'ajouterais, du Figaro sans parler de bien d'autres organes de presse en particulier la presse régionale...
  9. C'est la crise... Mais pas pour tout le monde... Les recettes de l'ISF en légère hausse en 2010 Le nombre de déclarations pour l'Impôt de solidarité sur la fortune (ISF) et les recettes pour 2010 sont en légère augmentation par rapport à 2009, selon un premier bilan publié mercredi par le ministère du Budget. Au début du mois de juillet 2010, le nombre de déclarations concernant l'ISF est de 562.000, contre 539.000 à la même date l'an dernier, précise le ministère sur son site. Le montant de l'impôt total déclaré s'élève cette année à 3,29 milliards d'euros contre 3,13 milliards à la même époque en 2009. Parallèlement, les réductions d'impôts prévues par la loi en faveur du travail, de lemploi et du pouvoir d'achat progressent avec 140.043 réductions pour investissement dans une PME ou pour don à un organisme d'intérêt général. Elles ont généré un montant total de réductions d'impôts de 838 millions d'euros (102.000 réductions et 718 millions d'euros en 2009). "Ainsi, grâce à ce mécanisme d'incitation fiscale, plus de 1,1 milliards d'euros ont été investis dans les fonds propres des PME", selon le ministère. Gérard Bon 562.000 foyers/déclarations sur 30 millions à peu près... soit 2%...
  10. Bon le shampooing... c'est quelle marque ?
  11. répression anti-syndicale à ECR Communiqué CGT rassemblement 26 Juillet 2010 2010-07-21-cgt-2010.07.20 CCP- Dominique JACQUET.doc 2010-07-21-cgt-20100720_dominique_jacquet.pdf
  12. Et Hop c'est reparti pour un tour... Bettencourt aurait reçu 100 milllions d'Euros grâce au bouclier fiscal L'héritière de L'Oréal Liliane Bettencourt s'est fait rembourser 100 millions d'euros en quatre ans au titre du "bouclier fiscal", écrit le Canard enchaîné dans son édition de mercredi. L'hebdomadaire satirique cite Pascal Wilhelm, l'avocat du gestionnaire de fortune de la milliardaire, Patrice de Maistre. Selon le Canard enchaîné, les premiers remboursements sont intervenus en 2007 avec la création du "bouclier fiscal" par le Premier ministre d'alors, Dominique de Villepin. Le remboursement s'est élevé à 30 millions d'euros pour la seule année 2008. Le "bouclier fiscal" permet à tout contribuable dont les contributions directes excèdent 50% des revenus déclarés au fisc après déduction de réclamer un remboursement. Elizabeth Pineau, édité par Yves Clarisse
  13. Il y a de l'eau dans le gaz à l'UMP comme quoi rien n'est totalement perdu si les salariés et retraités continuent de se mobiliser Retraite à taux plein pour les mères: gouvernement et UMP mis en minorité en commission Gouvernement et UMP ont été mis en minorité mardi sur la réforme des retraites avec l'adoption par la commission des Finances, saisie seulement pour avis, d'un amendement maintenant à 65 ans l'âge pour une retraite à taux plein pour les mères d'au moins deux enfants. Un amendement en ce sens de Chantal Brunel (UMP), responsable de l'Observatoire de la parité hommes-femmes, a été adopté, contre l'avis du rapporteur UMP, avec les voix du PS, du Nouveau Centre et des députés UMP villepinistes. Alors que le projet de loi sur la réforme des retraites prévoit le passage de l'âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans et de 65 à 67 ans pour une retraite sans décote, cet amendement maintient à 65 ans l'âge permettant de bénéficier d'une pension à taux plein pour les femmes ayant deux enfants ou plus. A gauche comme à droite, nombre de voix s'élèvent pour estimer que la réforme du gouvernement va creuser les inégalités hommes-femmes, les femmes étant pénalisées par des interruptions de carrière liées à leur maternité. Selon une source UMP, cet amendement ne devrait toutefois pas être adopté par la commission des Affaires sociales, qui est elle saisie sur le fond.
  14. Au moment de l'affaire Bettencourt et au même moment où Franck Ribéry et Karim Benzéma sont mis en garde à vue... Il y a parfois des rapprochements sensibles La légalité de la garde à vue devant le Conseil constitutionnel Les avocats français ont soutenu mardi devant le Conseil constitutionnel une demande d'invalidation du régime de la garde à vue policière, un mode d'interrogatoire coercitif banalisé ces dernières années. Saisi d'une "question prioritaire de constitutionnalité", une nouvelle procédure qui lui permet pour la première fois d'annuler ou de modifier des textes en vigueur, le Conseil a mis sa décision en délibéré au 30 juillet. Dix avocats venus symboliquement de toute la France ont plaidé en audience publique devant huit membres du Conseil, où ne siégeaient pas les anciens présidents de la République Valéry Giscard d'Estaing ou Jacques Chirac, membres de droit. Invoquant notamment le "droit à la liberté individuelle et à une procédure juste et équitable", les avocats demandent l'annulation de six articles du code de procédure pénale. La garde à vue, procédure policière coercitive avec fouille à nu possible, placement en cellule et menottes s'est banalisée ces dernières années en France, avec 900.000 utilisations par an par si l'on compte les affaires d'infraction routière. Elle peut durer jusqu'à 48 heures, et même quatre jours en matière de terrorisme et de trafic de drogue. L'avocat a un accès limité à son client au début de la garde à vue mais n'a pas accès au dossier et ne peut l'assister lors des interrogatoires. Selon les avocats, la garde à vue devrait être placée sous le contrôle d'un magistrat indépendant et non du procureur ou de la police comme actuellement. Le défenseur devrait avoir accès au dossier et pouvoir assister aux interrogatoires. Ils demandent par ailleurs la suppression des régimes dérogatoires visant le terrorisme et le trafic de drogue. François Seners, un fonctionnaire représentant le gouvernement, a répondu qu'à ses yeux la législation française était conforme à la Constitution et au droit européen. Le gouvernement prépare actuellement une réforme de la garde à vue créant un accès limité au dossier et aux interrogatoires pour l'avocat et un régime d'interrogatoire plus léger pour les petits délits. Thierry Lévêque, édité par Yves Clarisse
  15. Boutefeux hier à St-Aignan... Hortefeux: "Nous enregistrons des résultats spectaculaires dans la lutte contre la délinquance" http://www.lepost.fr/article/2010/07/19/2157412_brice-hortefeux-nous-enregistrons-des-resultats-spectaculaires-de-lutte-contre-la-delinquance.html#xtor=AL-235
  16. Je crois que nous ne sommes pas au bout de nos surprises... Au service de « Madame », un as de l’argent et surtout de l’entregent Descendant d’un contre-révolutionnaire et mari de l’ex-femme de Bernard Arnault, Patrice de Maistre gère les «petits cadeaux» de Liliane Bettencourt... Et ses affaires à lui ! Descendant du fameux contre-révolutionnaire Joseph de Maistre – « Il y a dans la Révolution française un caractère satanique qui le distingue de tout ce qu’on a vu et peut-être de tout ce qu’on verra », affirmait-il, par exemple, en 1797 –, Patrice de Maistre vient, bien malgré lui, de réussir à se faire un prénom. Directeur des fonds gérant la faramineuse fortune de Liliane Bettencourt après avoir été longtemps chargé d’auditer les comptes de L’Oréal au cabinet Deloitte, et patron de ses « bonnes œuvres » à la Fondation Bettencourt-Schueller, l’homme de l’ombre est devenu, après le piratage et la révélation par Mediapart et le Point de ses conversations avec la richissime héritière, l’une des vedettes du feuilleton Bettencourt-Woerth. Un invisible, soucieux de discrétion, qui, la semaine dernière, a fini en garde à vue sous les feux de la rampe (lire page 4). Dans les conversations avec Liliane Bettencourt enregistrées clandestinement par l’ex-majordome employé par la milliardaire et versées au dossier, Patrice de Maistre apparaît comme un as de la spéculation financière et de l’évasion fiscale, mais surtout comme un pilier du gratin du gotha. Membre du très sélect Jockey Club et de l’Automobile Club de France, il fréquente du beau monde : après un premier mariage avec la fille d’un industriel français exploitant forestier au Gabon, il épouse en secondes noces Anne Dewavrin, héritière d’une grande famille du textile du Nord et première femme de Bernard Arnault, le patron de LVMH ; il joue au golf avec Lindsay Owen-Jones, le PDG de L’Oréal qui, en 2003, l’introduira auprès de Liliane Bettencourt ; il chasse avec Robert Peugeot, PDG de la holding familiale qui détient les actifs familiaux de PSA. Comme le démontrent les enregistrements pirates ainsi que les premières auditions par la brigade financière, Patrice de Maistre n’hésite pas à verser son écot à l’UMP. « Je pense que c’est bien, c’est pas cher et ils apprécient », argumente-t-il ainsi au côté de Liliane Bettencourt afin d’encourager ses dons. Côté affaires, le nom de Patrice de Maistre apparaît dans une dizaine de holdings toutes liées au « conseil financier » et aux « services financiers ». Au-delà d’Eugenia, dans un premier temps, puis surtout de Clymène et de Tethys qui gèrent la fortune de Liliane Bettencourt, le gentleman-farmer, propriétaire d’une chasse en Sologne et d’un voilier – un peu petit, visiblement, puisqu’il a tenté ces derniers mois de s’en faire offrir un autre par Liliane Bettencourt –, investit, d’après le Point, une partie de ses revenus annuels (il a touché 2,2 millions d’euros d’honoraires l’année dernière), dans sa petite affaire personnelle, Brinon Investissement, avec quelques amis gabonais et quelques figures de la Françafrique. Décoré de la Légion d’honneur par Éric Woerth lui-même, le 23 janvier 2008, et présenté dans le discours ministériel, de manière pour le moins piquante vu son ancêtre, comme incarnant la « synthèse si souhaitable pour notre pays entre l’Ancien Régime et la Révolution », Patrice de Maistre incarne surtout aujourd’hui une véritable collusion entre le capitalisme d’État financiarisé et le pouvoir sarkozyste. Thomas Lemahieu http://www.humanite.fr/18_07_2010-au-service-de-%C2%AB%C2%A0madame%C2%A0%C2%BB-un-de-l%E2%80%99argent-et-surtout-de-l%E2%80%99entregent-450004
  17. Le tourni... Le vrai « job » de Florence Woerth chez Clymène Les comptes de la société qui gère pour 436 millions d’euros de titres de placement de Liliane Bettencourt révèlent qu’il s’agit d’une pure machine à spéculer. L’épouse du ministre Éric Woerth était chargée, jusqu’à sa démission récente, de placer l’argent notamment dans les fameux « hedge funds ». Beaucoup de questions se posent à la lecture des comptes de la société Clymène, que nous nous sommes procurés. Il apparaît clairement que cette holding, dont le directeur général est Patrice de Maistre et Liliane Bettencourt la présidente, a pour unique fonction de spéculer sur les marchés financiers, de faire de l’argent avec l’argent. Clymène, domiciliée à Neuilly, non loin de la résidence de la milliardaire, dispose d’un portefeuille de titres de placement évalué au bilan à 436 millions d’euros. Des actifs « pourris » Dans quoi ce pactole est-il placé ? Ni les rapports des commissaires aux comptes du cabinet britannique PricewatherhouseCoopers, ni le rapport d’activité signé par Liliane Bettencourt elle-même ne le précisent, mais ils lèvent un coin du voile. Dans la partie consacrée aux « principes et méthodes comptables », il est indiqué que des placements dans des fonds de private equity (capital-investissement) et de hedge funds (fonds spéculatifs) à haut rendement mais très risqués sont effectués. Dans quelles proportions ? Cela, on ne le sait pas. On peut seulement remarquer que l’importance des pertes affichées par Clymène en 2008 donne à penser que la société disposait d’importants actifs « pourris » à caractère spéculatif. Toutes les hypothèses sont permises et l’on peut même se demander, par exemple, si en 2009 la société n’a pas spéculé contre les titres de dette publique européenne, grecque notamment. Au total, les placements effectués ont permis cette année-là de dégager un résultat net de 20 millions d’euros contre une perte de 66 millions d’euros en 2008. Justement la fonction de Florence Woerth, embauchée chez Clymène en novembre 2007 par Patrice de Maistre à la demande d’Éric Woerth, l’actuel ministre du Travail, était de concourir à organiser ces placements afin d’en tirer le plus grand profit pour les intérêts de la fortune de Liliane Bettencourt. Autre aspect notable qui ressort des comptes, c’est l’importance des salaires versés. En 2008, les rémunérations brutes des cinq salariés de l’entreprise se sont élevées à 1,5 million d’euros, soit une moyenne par personne de 300 000 euros par an et de 25 000 euros par mois. En 2009, la masse salariale versée a reculé, tombant à 462 346 euros, une chute qui s’explique probablement par une réduction de l’effectif de la société, effectif qui, cette année-là, n’a pas été précisé. Une vraie vache à fric Clymène cependant n’est qu’une dépendance réduite de l’empire Bettencourt. Elle est la filiale d’une société bien plus importante : Téthys. Cette holding, domiciliée dans le 8e arrondissement de Paris, également dirigée par Patrice de Maistre, assisté cependant par Jean-Pierre Meyers, mari de Françoise Bettencourt, la fille des Bettencourt, rassemble les titres de participation de Liliane et Françoise Bettencourt au sein du numéro 1 mondial des cosmétiques, L’Oréal. Téthys, c’est en 2009 1,1 milliard d’euros de titres de participation, 118,5 millions d’euros de valeurs mobilières de placement, aucune dette financière, 2,3 millions d’euros de salaires bruts annuels versés à trois salariés. Depuis cinq ans, Téthys a dégagé plus de 700 millions d’euros de bénéfices : 86 en 2004, 112 en 2006, 145 en 2007, 192 en 2008, 180 millions d’euros en 2009. La société est une vraie vache à fric. Elle n’a pourtant aucune activité, son chiffre d’affaires dépasse à peine les 300 000 euros, tout est tiré de la finance : 267 millions d’euros de produits financiers de participation, 4 millions d’euros d’intérêts sur les prêts accordés à Clymène, près de 10 millions d’euros de gains de change et 485 000 euros de produits de cessions de titres de placement, soit un total de 281,5 millions d’euros de produits financiers ! D’où vient cette manne ? 267 millions d’euros sont des dividendes versés en rémunération de parts du capital de L’Oréal possédées par la famille Bettencourt au titre de l’exercice 2008. Téthys SAS contrôle 18,2 % du capital de la multinationale. En effet, plus de 90 % du patrimoine réel réévalué de la société est constitué de ces titres. Une précision encore, le montant des jetons de présence que se sont votés les membres du conseil de surveillance pour 2010 est de 71 000 euros. Une bonne année tout de même ! L’examen des comptes officiels de Clymène et de Téthys confirme une chose très importante quant au rôle joué par Florence Woerth dans la nébuleuse Bettencourt : contrairement à ce qui a été affirmé, déclaré, imprimé, sa fonction jusqu’à sa démission récente et forcée n’a pas consisté à gérer d’une façon générale la fortune de Liliane Bettencourt. Son rôle était plus précis. Il s’agissait pour elle de faire fructifier ce capital par tous les moyens offerts par les marchés financiers. En bon français, cela s’appelle de la spéculation sur titres. Pierre Ivorra http://www.humanite.fr/18_07_2010-le-vrai-%C2%AB%C2%A0job%C2%A0%C2%BB-de-florence-woerth-chez-clym%C3%A8ne-450002
  18. Et pendant ce temps là, un enfant sur trois ne part pas en vacances... Suite royale (rien à voir avec Ségolène...) , massages : voyage ordinaire aux frais de la Pécresse http://www.rue89.com/2010/07/19/suite-royale-massages-voyage-ordinaire-aux-frais-de-la-pecresse-159267 Un voyage d'affaires à l'étranger, cela coûte toujours très cher. Celui de Valérie Pécresse en Asie en juin 2008 ne fait pas exception. Mais certaines dépenses de la ministre et de son équipage soulèvent des questions. Nous les avons soumises au ministère, sans obtenir toutes les réponses que nous souhaitions. Dans certains pays comme la Suède, il est très facile, pour tout citoyen, de vérifier les notes de frais des ministres et autres représentants de la collectivité. En France, la transparence est encore un concept « en devenir ». C'était en juin 2008. A une autre époque… Juste avant la crise économique, un temps où les membres du gouvernement profitaient sans souci des petits et grands privilèges de la République. Les 13 et 15 juin, la ministre Valérie Pécresse représente la France, qui préside le G8 de la Science et de la Technologie, pour une réunion prévue à Okinawa au Japon. Crown Suite pour deux nuits : 1 564 euros Les organisateurs japonais ont prévu de transporter et d'héberger les délégations, sur la base de deux personnes, dans deux chambres ordinaires : la ministre et un « accompagnant », son conseiller diplomatique François Decoster. Problème : le 13 juin, Valérie Pécresse débarque avec deux autres « accompagnants », un officier de sécurité et le conseiller presse, Jean-Marc Zakhia. Ce dernier confirme : « Oui, nous étions quatre. Mais c'est normal pour un tel déplacement : l'officier de sécurité en fait toujours partie et deux conseillers, ce n'est pas énorme. » Les dépenses vont bien être plus élevées que prévu. La délégation a d'abord besoin de deux chambres supplémentaires, pour deux nuits, dans l'hôtel Okinawa Marriott Resort&Spa : 556 euros Sans oublier le transport aéroport/hôtel pour les « accompagnants » supplémentaires (voitures et péage) : 452 euros La ministre, elle, prend plus d'espace que prévu en s'installant dans la Crown Suite (la plus belle) : 1 564 euros les deux nuits. Commentaire du cabinet de Valérie Pécresse : « C'est l'ambassade qui s'est occupée du logement et du transport. Madame Pécresse n'a jamais demandé une chambre particulière, ni avant le voyage, ni à son arrivée à l'hôtel. Elle ne s'occupe pas de ce genre de chose. » Deux massages pour la suite 1180 Dans les faux frais (348 euros), la facture de l'hôtel fait état d'un « マッサージ ». Comprenez un « massage » et même deux -un chaque jour- au bénéfice de la chambre 1180 (la chambre occupée par Valérie Pécresse), pour un total de 12 600 yens (75 euros). Ainsi qu'un coiffeur/maquilleur pour 10 500 yens (63 euros). Explication du cabinet : « Effectivement, ces extras figurent bien sur la facture. Dans le cas d'une dépense personnelle, soit c'est payé directement par la ministre, soit c'est remboursé a posteriori. C'est ce qui s'est passé, elle a remboursé les deux massages et le coiffeur. » A la question de savoir si Rue89 peut consulter le bordereau de remboursement, le cabinet répond : »Il faut nous croire sur parole, mais je vous assure, vous vous trompez de client, ce n'est pas du tout son genre : il y a une séparation claire entre les choses. » L'histoire ne s'arrête pas là. Comme l'a révélé le Canard Enchaîné, l'hôtel d'Okinawa a dû batailler quelques semaines pour se faire payer -via l'office du tourisme japonais-, car personne ne voulait prendre en charge le reliquat de l'escapade : 2 921 euros. Ni les Japonais, ni l'ambassade de France à Tokyo, ni l'ambassade du Japon à Paris, ni même le ministère… Après quelques allers-retours, la douloureuse a finalement été réglée à l'automne 2008. Question : pourquoi la délégation n'avait-elle pas de quoi payer l'addition ? Simplement parce qu'elle est arrivée au Japon les poches vides. Un hélicoptère russe pour visiter la baie d'Halong La veille, Valérie Pécresse était au Vietnam. Une escale de 24 heures, les 11 et 12 juin, juste après une étape à Singapour, les 10 et 11 juin, où elle a inauguré un cargo du groupe Louis Dreyfus. Arrivée mercredi soir à Hanoï, la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche enchaîne jeudi matin trois rendez-vous protocolaires avec ses homologues, ainsi que l'indique son agenda officiel. Puis plus rien pour l'après-midi. En fait, comme le raconte Franck Renaud dans son livre « Nos amis les Diplomates », elle profite de ce temps libre pour faire une virée en hélicoptère en baie d'Halong. Départ : 12h45, pour trois-quarts d'heure de vol. Retour : 17h45. Officiellement, il s'agit d'effectuer une visite de terrain consacrée à la biodiversité, avec un spécialiste du sujet… en milieu forestier, pas en milieu marin. Or, les arbres sont rares sur les îlots de la baie d'Halong. La délégation, raconte Franck Renaud, compte une quinzaine de personnes. Entre les deux vols en hélico, l'équipage a surtout profité de la douceur locale pour déguster un plat de fruits de mer sur une jonque. Ce genre de plaisirs est localement facturé 554 dollars (428 euros) par personne, y compris la location de l'hélicoptère russe de type MI17. Qui a payé la facture ? Réponse du cabinet : « Je ne vous donnerai pas le coût de ce déplacement qui a été pris en charge par le ministère. Pour l'instant, la ligne “déplacement” est annuelle. Le jour où le détail sera demandé, nous le donnerons. » Chiche, mais « demandé » par qui ? Pas par nous, visiblement.
  19. L'organiste Jean Guillou refuse la Légion d'honneur Par LIBÉRATION.FR L'organiste et compositeur Jean Guillou, 80 ans, a fait savoir lundi qu'il refusait la Légion d'honneur, «à l'heure où la musique dite savante ou classique voit sa place diminuée par toutes les instances officielles». «Découvrant avec stupeur son nom parmi la promotion du 14 juillet de la Légion d'honneur», le musicien, nommé chevalier, «a pris la décision de refuser cette distinction qu'il n'a jamais sollicitée», écrit dans un communiqué l'association «AUGURE-Autour de Jean Guillou», porte-parole de l'artiste. «Il lui apparaît que sa dignité de musicien impose de repousser cet accessoire honorifique», poursuit cette association assurant la promotion de l'oeuvre et des activités de Jean Guillou, titulaire depuis 1963 du grand orgue de l'église Saint-Eustache à Paris. Indépendance viscérale «Son indépendance viscérale l'a toujours maintenu hors des circuits officiels, et l'ironie veut que l'Etat lui confère un brevet de reconnaissance à l'occasion de ses 80 ans, comme si son talent se trouvait majoré par ce chiffre rond», ajoute le texte signé par la présidente de l'association, la musicologue Sylviane Falcinelli. «Mais la seule consécration qui vaille pour un artiste est la diffusion publique des fruits les plus innovants de son imagination: or on continue d'ignorer dans les cités françaises ses compétences organologiques - alors que l'Europe se couvre d'instruments originaux conçus par lui -, et les programmations des scènes nationales tardent à reconnaître la diversité de son oeuvre de compositeur, pourtant accueillie dans les grandes salles de concert étrangères», poursuit-on de même source. Organiste mondialement connu, compositeur prolixe, inventeur d'instruments, longtemps pédagogue, Jean Guillou a fêté ses 80 ans en avril sans le moindre concert organisé en France en son honneur. Avant lui, Geneviève de Fontenay et Claude Monet Jean Guillou n'est pas le premier à avoir refusé la Légion d'honneur, d'après Wikipédia. Il y a ceux qui, par humilité et souci d'indépendance, refusent la prestigieuse décoration. Ce fut le cas, début 2009, des journalistes politiques Françoise Fressoz (Le Monde) et Marie-Eve Malouines (France Info). Dans la même catégorie se classent les collaborateurs du Canard enchaîné. L'horreur des honneurs en tout genre figure en bonne place parmi les motifs de refus. L'écrivain Marcel Aymé eut à ce propos les mots suivants: «[...] pour ne plus me trouver dans le cas d'avoir à refuser d'aussi désirables faveurs, ce qui me cause nécessairement une grande peine, je les prierais qu'ils voulussent bien, leur Légion d'honneur, se la carrer dans le train, comme aussi leurs plaisirs élyséens.» L'énumération des réfractaires au ruban rouge pourrait être longue, si l'on en croit Wikipédia. On peut encore citer, pêle-mêle, Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Emile Littré, Geneviève de Fontenay, Claude Monet, Maupassant, Maurice Ravel, Albert Camus, Brigitte Bardot, Pierre et Marie Curie, Catherine Deneuve, Jacques Prévert, Georges Brassens et Léo Ferré.
  20. J'suis d'accord pour qu'on lui accorde un dernier voyage en avion avec un parachutage sur les kerguelen et un stage de 5 ans avec les moutons...
  21. Un mois à gratter du ballast en plein cagnard... Mais que fait Sarko... sécurité...sécurité... ça confirme bien qu'il faut tout simplement remettre du monde dans les gares et dans les trains, sur le terrain... pensée pour la collègue...
  22. Mandela, icône mondiale de la liberté AFP 19 juillet 2010 Les 92 ans du leader anti-apartheid, hier, ont été autant fêtés à l'étranger qu'en Afrique du Sud. « Madiba » est devenu « Tata », le grand-père. Les surnoms ont évolué, mais Nelson Mandela reste le héros de la liberté et de la paix pour l'éternité. Les célébrations de ses 92 ans, hier, ont dépassé les grilles de sa maison où il a tranquillement partagé un gâteau avec des enfants, ce qui lui a le plus manqué lors de ses 27 ans d'incarcération.Devant sa propriété, se sont pressés des centaines de Sud-Africains, comme Jessy Martina, « pour avoir la simple chance de le voir ». À Mvezo, quartier très pauvre où est né le leader historique de l'ANC, le Président Jacob Zuma a dirigé la seule cérémonie officielle du pays. À l'image du footballeur Ryan Botha, les Blancs y voient « un leader qui a su inspirer le pays », et qui a su éviter une guerre civile à la fin de l'apartheid, en insufflant un esprit de réconciliation. Dernier héros du XXe siècle De nombreux artistes noirs du pays ont promis de consacrer 67 minutes de leur temps à des travaux d'intérêt général, en hommage aux 67 ans sacrifiés par Mandela pour changer le monde. Une semaine après la fin de la Coupe du monde, sa dernière victoire, Mandela a été célébré partout sur la planète. En mettant la lumière sur l'Afrique du Sud, cette compétition a rappelé son incroyable destin. Une « journée internationale Nelson Mandela » a même été fixée tous les 18 juillet par l'Onu. Marche caritative à Madrid, tournoi de foot au Darfour, de nombreux événements ont été organisés pour rendre hommage à son combat pour la liberté et pour la paix. « Personne ne mérite mieux que lui cette reconnaissance internationale sans précédent », a déclaré Hillary Clinton, à propos de celui qu'un journaliste du New York Times a qualifié de « dernier héros du XXe siècle ».
  23. ça pète de partout : Grenoble, Saint-Aignan ... Mais que fait notre très Cher président de la République ?
  24. Des jumeaux...? déjà là : http://www.cheminots.net/forum/index.php?/topic/24908-naissancec-dans-un-train/page__pid__317811__st__0&#entry317811
  25. J'suis étonné que Sarko n'ait pas décidé d'inonder nos boîtes aux lettres électroniques de spam aux couleurs mpistes... Bon j'vais à la plage j'espère ne pas être importuné par les d'jeunes propagandistes de l'ump...
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