Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur
-
Actualités Politiques
Nicolas Sarkozy, huit ans de "déclarations de guerre" Le Monde http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/07/21/nicolas-sarkozy-huit-ans-de-declarations-de-guerre_1390764_823448.html#ens_id=1389094
-
Un TGV percute un camion de shampooing...
Oh tu peux rajouter France 2 et quelques autres... (même la radio...) Parisien et j'ajouterais, du Figaro sans parler de bien d'autres organes de presse en particulier la presse régionale...
-
Actualités Politiques
C'est la crise... Mais pas pour tout le monde... Les recettes de l'ISF en légère hausse en 2010 Le nombre de déclarations pour l'Impôt de solidarité sur la fortune (ISF) et les recettes pour 2010 sont en légère augmentation par rapport à 2009, selon un premier bilan publié mercredi par le ministère du Budget. Au début du mois de juillet 2010, le nombre de déclarations concernant l'ISF est de 562.000, contre 539.000 à la même date l'an dernier, précise le ministère sur son site. Le montant de l'impôt total déclaré s'élève cette année à 3,29 milliards d'euros contre 3,13 milliards à la même époque en 2009. Parallèlement, les réductions d'impôts prévues par la loi en faveur du travail, de lemploi et du pouvoir d'achat progressent avec 140.043 réductions pour investissement dans une PME ou pour don à un organisme d'intérêt général. Elles ont généré un montant total de réductions d'impôts de 838 millions d'euros (102.000 réductions et 718 millions d'euros en 2009). "Ainsi, grâce à ce mécanisme d'incitation fiscale, plus de 1,1 milliards d'euros ont été investis dans les fonds propres des PME", selon le ministère. Gérard Bon 562.000 foyers/déclarations sur 30 millions à peu près... soit 2%...
-
Un TGV percute un camion de shampooing...
Bon le shampooing... c'est quelle marque ?
-
répression anti-syndicale à ECR
répression anti-syndicale à ECR Communiqué CGT rassemblement 26 Juillet 2010 2010-07-21-cgt-2010.07.20 CCP- Dominique JACQUET.doc 2010-07-21-cgt-20100720_dominique_jacquet.pdf
-
Actualités Politiques
Et Hop c'est reparti pour un tour... Bettencourt aurait reçu 100 milllions d'Euros grâce au bouclier fiscal L'héritière de L'Oréal Liliane Bettencourt s'est fait rembourser 100 millions d'euros en quatre ans au titre du "bouclier fiscal", écrit le Canard enchaîné dans son édition de mercredi. L'hebdomadaire satirique cite Pascal Wilhelm, l'avocat du gestionnaire de fortune de la milliardaire, Patrice de Maistre. Selon le Canard enchaîné, les premiers remboursements sont intervenus en 2007 avec la création du "bouclier fiscal" par le Premier ministre d'alors, Dominique de Villepin. Le remboursement s'est élevé à 30 millions d'euros pour la seule année 2008. Le "bouclier fiscal" permet à tout contribuable dont les contributions directes excèdent 50% des revenus déclarés au fisc après déduction de réclamer un remboursement. Elizabeth Pineau, édité par Yves Clarisse
-
Journée d'action syndicale pour les retraites
Il y a de l'eau dans le gaz à l'UMP comme quoi rien n'est totalement perdu si les salariés et retraités continuent de se mobiliser Retraite à taux plein pour les mères: gouvernement et UMP mis en minorité en commission Gouvernement et UMP ont été mis en minorité mardi sur la réforme des retraites avec l'adoption par la commission des Finances, saisie seulement pour avis, d'un amendement maintenant à 65 ans l'âge pour une retraite à taux plein pour les mères d'au moins deux enfants. Un amendement en ce sens de Chantal Brunel (UMP), responsable de l'Observatoire de la parité hommes-femmes, a été adopté, contre l'avis du rapporteur UMP, avec les voix du PS, du Nouveau Centre et des députés UMP villepinistes. Alors que le projet de loi sur la réforme des retraites prévoit le passage de l'âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans et de 65 à 67 ans pour une retraite sans décote, cet amendement maintient à 65 ans l'âge permettant de bénéficier d'une pension à taux plein pour les femmes ayant deux enfants ou plus. A gauche comme à droite, nombre de voix s'élèvent pour estimer que la réforme du gouvernement va creuser les inégalités hommes-femmes, les femmes étant pénalisées par des interruptions de carrière liées à leur maternité. Selon une source UMP, cet amendement ne devrait toutefois pas être adopté par la commission des Affaires sociales, qui est elle saisie sur le fond.
-
Actualités Politiques
Au moment de l'affaire Bettencourt et au même moment où Franck Ribéry et Karim Benzéma sont mis en garde à vue... Il y a parfois des rapprochements sensibles La légalité de la garde à vue devant le Conseil constitutionnel Les avocats français ont soutenu mardi devant le Conseil constitutionnel une demande d'invalidation du régime de la garde à vue policière, un mode d'interrogatoire coercitif banalisé ces dernières années. Saisi d'une "question prioritaire de constitutionnalité", une nouvelle procédure qui lui permet pour la première fois d'annuler ou de modifier des textes en vigueur, le Conseil a mis sa décision en délibéré au 30 juillet. Dix avocats venus symboliquement de toute la France ont plaidé en audience publique devant huit membres du Conseil, où ne siégeaient pas les anciens présidents de la République Valéry Giscard d'Estaing ou Jacques Chirac, membres de droit. Invoquant notamment le "droit à la liberté individuelle et à une procédure juste et équitable", les avocats demandent l'annulation de six articles du code de procédure pénale. La garde à vue, procédure policière coercitive avec fouille à nu possible, placement en cellule et menottes s'est banalisée ces dernières années en France, avec 900.000 utilisations par an par si l'on compte les affaires d'infraction routière. Elle peut durer jusqu'à 48 heures, et même quatre jours en matière de terrorisme et de trafic de drogue. L'avocat a un accès limité à son client au début de la garde à vue mais n'a pas accès au dossier et ne peut l'assister lors des interrogatoires. Selon les avocats, la garde à vue devrait être placée sous le contrôle d'un magistrat indépendant et non du procureur ou de la police comme actuellement. Le défenseur devrait avoir accès au dossier et pouvoir assister aux interrogatoires. Ils demandent par ailleurs la suppression des régimes dérogatoires visant le terrorisme et le trafic de drogue. François Seners, un fonctionnaire représentant le gouvernement, a répondu qu'à ses yeux la législation française était conforme à la Constitution et au droit européen. Le gouvernement prépare actuellement une réforme de la garde à vue créant un accès limité au dossier et aux interrogatoires pour l'avocat et un régime d'interrogatoire plus léger pour les petits délits. Thierry Lévêque, édité par Yves Clarisse
-
Actualités Politiques
Boutefeux hier à St-Aignan... Hortefeux: "Nous enregistrons des résultats spectaculaires dans la lutte contre la délinquance" http://www.lepost.fr/article/2010/07/19/2157412_brice-hortefeux-nous-enregistrons-des-resultats-spectaculaires-de-lutte-contre-la-delinquance.html#xtor=AL-235
-
Actualités Politiques
Je crois que nous ne sommes pas au bout de nos surprises... Au service de « Madame », un as de l’argent et surtout de l’entregent Descendant d’un contre-révolutionnaire et mari de l’ex-femme de Bernard Arnault, Patrice de Maistre gère les «petits cadeaux» de Liliane Bettencourt... Et ses affaires à lui ! Descendant du fameux contre-révolutionnaire Joseph de Maistre – « Il y a dans la Révolution française un caractère satanique qui le distingue de tout ce qu’on a vu et peut-être de tout ce qu’on verra », affirmait-il, par exemple, en 1797 –, Patrice de Maistre vient, bien malgré lui, de réussir à se faire un prénom. Directeur des fonds gérant la faramineuse fortune de Liliane Bettencourt après avoir été longtemps chargé d’auditer les comptes de L’Oréal au cabinet Deloitte, et patron de ses « bonnes œuvres » à la Fondation Bettencourt-Schueller, l’homme de l’ombre est devenu, après le piratage et la révélation par Mediapart et le Point de ses conversations avec la richissime héritière, l’une des vedettes du feuilleton Bettencourt-Woerth. Un invisible, soucieux de discrétion, qui, la semaine dernière, a fini en garde à vue sous les feux de la rampe (lire page 4). Dans les conversations avec Liliane Bettencourt enregistrées clandestinement par l’ex-majordome employé par la milliardaire et versées au dossier, Patrice de Maistre apparaît comme un as de la spéculation financière et de l’évasion fiscale, mais surtout comme un pilier du gratin du gotha. Membre du très sélect Jockey Club et de l’Automobile Club de France, il fréquente du beau monde : après un premier mariage avec la fille d’un industriel français exploitant forestier au Gabon, il épouse en secondes noces Anne Dewavrin, héritière d’une grande famille du textile du Nord et première femme de Bernard Arnault, le patron de LVMH ; il joue au golf avec Lindsay Owen-Jones, le PDG de L’Oréal qui, en 2003, l’introduira auprès de Liliane Bettencourt ; il chasse avec Robert Peugeot, PDG de la holding familiale qui détient les actifs familiaux de PSA. Comme le démontrent les enregistrements pirates ainsi que les premières auditions par la brigade financière, Patrice de Maistre n’hésite pas à verser son écot à l’UMP. « Je pense que c’est bien, c’est pas cher et ils apprécient », argumente-t-il ainsi au côté de Liliane Bettencourt afin d’encourager ses dons. Côté affaires, le nom de Patrice de Maistre apparaît dans une dizaine de holdings toutes liées au « conseil financier » et aux « services financiers ». Au-delà d’Eugenia, dans un premier temps, puis surtout de Clymène et de Tethys qui gèrent la fortune de Liliane Bettencourt, le gentleman-farmer, propriétaire d’une chasse en Sologne et d’un voilier – un peu petit, visiblement, puisqu’il a tenté ces derniers mois de s’en faire offrir un autre par Liliane Bettencourt –, investit, d’après le Point, une partie de ses revenus annuels (il a touché 2,2 millions d’euros d’honoraires l’année dernière), dans sa petite affaire personnelle, Brinon Investissement, avec quelques amis gabonais et quelques figures de la Françafrique. Décoré de la Légion d’honneur par Éric Woerth lui-même, le 23 janvier 2008, et présenté dans le discours ministériel, de manière pour le moins piquante vu son ancêtre, comme incarnant la « synthèse si souhaitable pour notre pays entre l’Ancien Régime et la Révolution », Patrice de Maistre incarne surtout aujourd’hui une véritable collusion entre le capitalisme d’État financiarisé et le pouvoir sarkozyste. Thomas Lemahieu http://www.humanite.fr/18_07_2010-au-service-de-%C2%AB%C2%A0madame%C2%A0%C2%BB-un-de-l%E2%80%99argent-et-surtout-de-l%E2%80%99entregent-450004
-
Actualités Politiques
Le tourni... Le vrai « job » de Florence Woerth chez Clymène Les comptes de la société qui gère pour 436 millions d’euros de titres de placement de Liliane Bettencourt révèlent qu’il s’agit d’une pure machine à spéculer. L’épouse du ministre Éric Woerth était chargée, jusqu’à sa démission récente, de placer l’argent notamment dans les fameux « hedge funds ». Beaucoup de questions se posent à la lecture des comptes de la société Clymène, que nous nous sommes procurés. Il apparaît clairement que cette holding, dont le directeur général est Patrice de Maistre et Liliane Bettencourt la présidente, a pour unique fonction de spéculer sur les marchés financiers, de faire de l’argent avec l’argent. Clymène, domiciliée à Neuilly, non loin de la résidence de la milliardaire, dispose d’un portefeuille de titres de placement évalué au bilan à 436 millions d’euros. Des actifs « pourris » Dans quoi ce pactole est-il placé ? Ni les rapports des commissaires aux comptes du cabinet britannique PricewatherhouseCoopers, ni le rapport d’activité signé par Liliane Bettencourt elle-même ne le précisent, mais ils lèvent un coin du voile. Dans la partie consacrée aux « principes et méthodes comptables », il est indiqué que des placements dans des fonds de private equity (capital-investissement) et de hedge funds (fonds spéculatifs) à haut rendement mais très risqués sont effectués. Dans quelles proportions ? Cela, on ne le sait pas. On peut seulement remarquer que l’importance des pertes affichées par Clymène en 2008 donne à penser que la société disposait d’importants actifs « pourris » à caractère spéculatif. Toutes les hypothèses sont permises et l’on peut même se demander, par exemple, si en 2009 la société n’a pas spéculé contre les titres de dette publique européenne, grecque notamment. Au total, les placements effectués ont permis cette année-là de dégager un résultat net de 20 millions d’euros contre une perte de 66 millions d’euros en 2008. Justement la fonction de Florence Woerth, embauchée chez Clymène en novembre 2007 par Patrice de Maistre à la demande d’Éric Woerth, l’actuel ministre du Travail, était de concourir à organiser ces placements afin d’en tirer le plus grand profit pour les intérêts de la fortune de Liliane Bettencourt. Autre aspect notable qui ressort des comptes, c’est l’importance des salaires versés. En 2008, les rémunérations brutes des cinq salariés de l’entreprise se sont élevées à 1,5 million d’euros, soit une moyenne par personne de 300 000 euros par an et de 25 000 euros par mois. En 2009, la masse salariale versée a reculé, tombant à 462 346 euros, une chute qui s’explique probablement par une réduction de l’effectif de la société, effectif qui, cette année-là, n’a pas été précisé. Une vraie vache à fric Clymène cependant n’est qu’une dépendance réduite de l’empire Bettencourt. Elle est la filiale d’une société bien plus importante : Téthys. Cette holding, domiciliée dans le 8e arrondissement de Paris, également dirigée par Patrice de Maistre, assisté cependant par Jean-Pierre Meyers, mari de Françoise Bettencourt, la fille des Bettencourt, rassemble les titres de participation de Liliane et Françoise Bettencourt au sein du numéro 1 mondial des cosmétiques, L’Oréal. Téthys, c’est en 2009 1,1 milliard d’euros de titres de participation, 118,5 millions d’euros de valeurs mobilières de placement, aucune dette financière, 2,3 millions d’euros de salaires bruts annuels versés à trois salariés. Depuis cinq ans, Téthys a dégagé plus de 700 millions d’euros de bénéfices : 86 en 2004, 112 en 2006, 145 en 2007, 192 en 2008, 180 millions d’euros en 2009. La société est une vraie vache à fric. Elle n’a pourtant aucune activité, son chiffre d’affaires dépasse à peine les 300 000 euros, tout est tiré de la finance : 267 millions d’euros de produits financiers de participation, 4 millions d’euros d’intérêts sur les prêts accordés à Clymène, près de 10 millions d’euros de gains de change et 485 000 euros de produits de cessions de titres de placement, soit un total de 281,5 millions d’euros de produits financiers ! D’où vient cette manne ? 267 millions d’euros sont des dividendes versés en rémunération de parts du capital de L’Oréal possédées par la famille Bettencourt au titre de l’exercice 2008. Téthys SAS contrôle 18,2 % du capital de la multinationale. En effet, plus de 90 % du patrimoine réel réévalué de la société est constitué de ces titres. Une précision encore, le montant des jetons de présence que se sont votés les membres du conseil de surveillance pour 2010 est de 71 000 euros. Une bonne année tout de même ! L’examen des comptes officiels de Clymène et de Téthys confirme une chose très importante quant au rôle joué par Florence Woerth dans la nébuleuse Bettencourt : contrairement à ce qui a été affirmé, déclaré, imprimé, sa fonction jusqu’à sa démission récente et forcée n’a pas consisté à gérer d’une façon générale la fortune de Liliane Bettencourt. Son rôle était plus précis. Il s’agissait pour elle de faire fructifier ce capital par tous les moyens offerts par les marchés financiers. En bon français, cela s’appelle de la spéculation sur titres. Pierre Ivorra http://www.humanite.fr/18_07_2010-le-vrai-%C2%AB%C2%A0job%C2%A0%C2%BB-de-florence-woerth-chez-clym%C3%A8ne-450002
-
Actualités Politiques
Et pendant ce temps là, un enfant sur trois ne part pas en vacances... Suite royale (rien à voir avec Ségolène...) , massages : voyage ordinaire aux frais de la Pécresse http://www.rue89.com/2010/07/19/suite-royale-massages-voyage-ordinaire-aux-frais-de-la-pecresse-159267 Un voyage d'affaires à l'étranger, cela coûte toujours très cher. Celui de Valérie Pécresse en Asie en juin 2008 ne fait pas exception. Mais certaines dépenses de la ministre et de son équipage soulèvent des questions. Nous les avons soumises au ministère, sans obtenir toutes les réponses que nous souhaitions. Dans certains pays comme la Suède, il est très facile, pour tout citoyen, de vérifier les notes de frais des ministres et autres représentants de la collectivité. En France, la transparence est encore un concept « en devenir ». C'était en juin 2008. A une autre époque… Juste avant la crise économique, un temps où les membres du gouvernement profitaient sans souci des petits et grands privilèges de la République. Les 13 et 15 juin, la ministre Valérie Pécresse représente la France, qui préside le G8 de la Science et de la Technologie, pour une réunion prévue à Okinawa au Japon. Crown Suite pour deux nuits : 1 564 euros Les organisateurs japonais ont prévu de transporter et d'héberger les délégations, sur la base de deux personnes, dans deux chambres ordinaires : la ministre et un « accompagnant », son conseiller diplomatique François Decoster. Problème : le 13 juin, Valérie Pécresse débarque avec deux autres « accompagnants », un officier de sécurité et le conseiller presse, Jean-Marc Zakhia. Ce dernier confirme : « Oui, nous étions quatre. Mais c'est normal pour un tel déplacement : l'officier de sécurité en fait toujours partie et deux conseillers, ce n'est pas énorme. » Les dépenses vont bien être plus élevées que prévu. La délégation a d'abord besoin de deux chambres supplémentaires, pour deux nuits, dans l'hôtel Okinawa Marriott Resort&Spa : 556 euros Sans oublier le transport aéroport/hôtel pour les « accompagnants » supplémentaires (voitures et péage) : 452 euros La ministre, elle, prend plus d'espace que prévu en s'installant dans la Crown Suite (la plus belle) : 1 564 euros les deux nuits. Commentaire du cabinet de Valérie Pécresse : « C'est l'ambassade qui s'est occupée du logement et du transport. Madame Pécresse n'a jamais demandé une chambre particulière, ni avant le voyage, ni à son arrivée à l'hôtel. Elle ne s'occupe pas de ce genre de chose. » Deux massages pour la suite 1180 Dans les faux frais (348 euros), la facture de l'hôtel fait état d'un « マッサージ ». Comprenez un « massage » et même deux -un chaque jour- au bénéfice de la chambre 1180 (la chambre occupée par Valérie Pécresse), pour un total de 12 600 yens (75 euros). Ainsi qu'un coiffeur/maquilleur pour 10 500 yens (63 euros). Explication du cabinet : « Effectivement, ces extras figurent bien sur la facture. Dans le cas d'une dépense personnelle, soit c'est payé directement par la ministre, soit c'est remboursé a posteriori. C'est ce qui s'est passé, elle a remboursé les deux massages et le coiffeur. » A la question de savoir si Rue89 peut consulter le bordereau de remboursement, le cabinet répond : »Il faut nous croire sur parole, mais je vous assure, vous vous trompez de client, ce n'est pas du tout son genre : il y a une séparation claire entre les choses. » L'histoire ne s'arrête pas là. Comme l'a révélé le Canard Enchaîné, l'hôtel d'Okinawa a dû batailler quelques semaines pour se faire payer -via l'office du tourisme japonais-, car personne ne voulait prendre en charge le reliquat de l'escapade : 2 921 euros. Ni les Japonais, ni l'ambassade de France à Tokyo, ni l'ambassade du Japon à Paris, ni même le ministère… Après quelques allers-retours, la douloureuse a finalement été réglée à l'automne 2008. Question : pourquoi la délégation n'avait-elle pas de quoi payer l'addition ? Simplement parce qu'elle est arrivée au Japon les poches vides. Un hélicoptère russe pour visiter la baie d'Halong La veille, Valérie Pécresse était au Vietnam. Une escale de 24 heures, les 11 et 12 juin, juste après une étape à Singapour, les 10 et 11 juin, où elle a inauguré un cargo du groupe Louis Dreyfus. Arrivée mercredi soir à Hanoï, la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche enchaîne jeudi matin trois rendez-vous protocolaires avec ses homologues, ainsi que l'indique son agenda officiel. Puis plus rien pour l'après-midi. En fait, comme le raconte Franck Renaud dans son livre « Nos amis les Diplomates », elle profite de ce temps libre pour faire une virée en hélicoptère en baie d'Halong. Départ : 12h45, pour trois-quarts d'heure de vol. Retour : 17h45. Officiellement, il s'agit d'effectuer une visite de terrain consacrée à la biodiversité, avec un spécialiste du sujet… en milieu forestier, pas en milieu marin. Or, les arbres sont rares sur les îlots de la baie d'Halong. La délégation, raconte Franck Renaud, compte une quinzaine de personnes. Entre les deux vols en hélico, l'équipage a surtout profité de la douceur locale pour déguster un plat de fruits de mer sur une jonque. Ce genre de plaisirs est localement facturé 554 dollars (428 euros) par personne, y compris la location de l'hélicoptère russe de type MI17. Qui a payé la facture ? Réponse du cabinet : « Je ne vous donnerai pas le coût de ce déplacement qui a été pris en charge par le ministère. Pour l'instant, la ligne “déplacement” est annuelle. Le jour où le détail sera demandé, nous le donnerons. » Chiche, mais « demandé » par qui ? Pas par nous, visiblement.
-
Actualités Politiques
L'organiste Jean Guillou refuse la Légion d'honneur Par LIBÉRATION.FR L'organiste et compositeur Jean Guillou, 80 ans, a fait savoir lundi qu'il refusait la Légion d'honneur, «à l'heure où la musique dite savante ou classique voit sa place diminuée par toutes les instances officielles». «Découvrant avec stupeur son nom parmi la promotion du 14 juillet de la Légion d'honneur», le musicien, nommé chevalier, «a pris la décision de refuser cette distinction qu'il n'a jamais sollicitée», écrit dans un communiqué l'association «AUGURE-Autour de Jean Guillou», porte-parole de l'artiste. «Il lui apparaît que sa dignité de musicien impose de repousser cet accessoire honorifique», poursuit cette association assurant la promotion de l'oeuvre et des activités de Jean Guillou, titulaire depuis 1963 du grand orgue de l'église Saint-Eustache à Paris. Indépendance viscérale «Son indépendance viscérale l'a toujours maintenu hors des circuits officiels, et l'ironie veut que l'Etat lui confère un brevet de reconnaissance à l'occasion de ses 80 ans, comme si son talent se trouvait majoré par ce chiffre rond», ajoute le texte signé par la présidente de l'association, la musicologue Sylviane Falcinelli. «Mais la seule consécration qui vaille pour un artiste est la diffusion publique des fruits les plus innovants de son imagination: or on continue d'ignorer dans les cités françaises ses compétences organologiques - alors que l'Europe se couvre d'instruments originaux conçus par lui -, et les programmations des scènes nationales tardent à reconnaître la diversité de son oeuvre de compositeur, pourtant accueillie dans les grandes salles de concert étrangères», poursuit-on de même source. Organiste mondialement connu, compositeur prolixe, inventeur d'instruments, longtemps pédagogue, Jean Guillou a fêté ses 80 ans en avril sans le moindre concert organisé en France en son honneur. Avant lui, Geneviève de Fontenay et Claude Monet Jean Guillou n'est pas le premier à avoir refusé la Légion d'honneur, d'après Wikipédia. Il y a ceux qui, par humilité et souci d'indépendance, refusent la prestigieuse décoration. Ce fut le cas, début 2009, des journalistes politiques Françoise Fressoz (Le Monde) et Marie-Eve Malouines (France Info). Dans la même catégorie se classent les collaborateurs du Canard enchaîné. L'horreur des honneurs en tout genre figure en bonne place parmi les motifs de refus. L'écrivain Marcel Aymé eut à ce propos les mots suivants: «[...] pour ne plus me trouver dans le cas d'avoir à refuser d'aussi désirables faveurs, ce qui me cause nécessairement une grande peine, je les prierais qu'ils voulussent bien, leur Légion d'honneur, se la carrer dans le train, comme aussi leurs plaisirs élyséens.» L'énumération des réfractaires au ruban rouge pourrait être longue, si l'on en croit Wikipédia. On peut encore citer, pêle-mêle, Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Emile Littré, Geneviève de Fontenay, Claude Monet, Maupassant, Maurice Ravel, Albert Camus, Brigitte Bardot, Pierre et Marie Curie, Catherine Deneuve, Jacques Prévert, Georges Brassens et Léo Ferré.
-
Actualités Politiques
J'suis d'accord pour qu'on lui accorde un dernier voyage en avion avec un parachutage sur les kerguelen et un stage de 5 ans avec les moutons...
-
Agression d'une controleuse
Un mois à gratter du ballast en plein cagnard... Mais que fait Sarko... sécurité...sécurité... ça confirme bien qu'il faut tout simplement remettre du monde dans les gares et dans les trains, sur le terrain... pensée pour la collègue...
-
Nelson Mandela 92 ans
Mandela, icône mondiale de la liberté AFP 19 juillet 2010 Les 92 ans du leader anti-apartheid, hier, ont été autant fêtés à l'étranger qu'en Afrique du Sud. « Madiba » est devenu « Tata », le grand-père. Les surnoms ont évolué, mais Nelson Mandela reste le héros de la liberté et de la paix pour l'éternité. Les célébrations de ses 92 ans, hier, ont dépassé les grilles de sa maison où il a tranquillement partagé un gâteau avec des enfants, ce qui lui a le plus manqué lors de ses 27 ans d'incarcération.Devant sa propriété, se sont pressés des centaines de Sud-Africains, comme Jessy Martina, « pour avoir la simple chance de le voir ». À Mvezo, quartier très pauvre où est né le leader historique de l'ANC, le Président Jacob Zuma a dirigé la seule cérémonie officielle du pays. À l'image du footballeur Ryan Botha, les Blancs y voient « un leader qui a su inspirer le pays », et qui a su éviter une guerre civile à la fin de l'apartheid, en insufflant un esprit de réconciliation. Dernier héros du XXe siècle De nombreux artistes noirs du pays ont promis de consacrer 67 minutes de leur temps à des travaux d'intérêt général, en hommage aux 67 ans sacrifiés par Mandela pour changer le monde. Une semaine après la fin de la Coupe du monde, sa dernière victoire, Mandela a été célébré partout sur la planète. En mettant la lumière sur l'Afrique du Sud, cette compétition a rappelé son incroyable destin. Une « journée internationale Nelson Mandela » a même été fixée tous les 18 juillet par l'Onu. Marche caritative à Madrid, tournoi de foot au Darfour, de nombreux événements ont été organisés pour rendre hommage à son combat pour la liberté et pour la paix. « Personne ne mérite mieux que lui cette reconnaissance internationale sans précédent », a déclaré Hillary Clinton, à propos de celui qu'un journaliste du New York Times a qualifié de « dernier héros du XXe siècle ».
-
Actualités Politiques
ça pète de partout : Grenoble, Saint-Aignan ... Mais que fait notre très Cher président de la République ?
-
Naissancec dans un train
Des jumeaux...? déjà là : http://www.cheminots.net/forum/index.php?/topic/24908-naissancec-dans-un-train/page__pid__317811__st__0&#entry317811
-
Actualités Politiques
J'suis étonné que Sarko n'ait pas décidé d'inonder nos boîtes aux lettres électroniques de spam aux couleurs mpistes... Bon j'vais à la plage j'espère ne pas être importuné par les d'jeunes propagandistes de l'ump...
-
Actualités Politiques
ça sent la gamelle... Sarkozy se fait-il offrir une campagne de pub perso de 120 millions d'euros aux frais de l'Etat ? Le Post Allez donc acheter en kiosque le Libération de ce jour ! Le journal publie une passionnanteenquête de Guillaume Dasquié et Lilian Alemagnaconsacré au contrat publicitaire passé entre l'Etatet l'agence Aegis. http://www.liberation.fr/politiques/0101647247-sarkozy-repart-en-campagne-marketing Ce contrat a pour objectif de transformer dans les faits, le vénérable SIG (service information du gouvernement ) en agence de pub spécialisée dans le storytelling destiné à chanter les louanges du gouvernement et de... et de... Et de qui vous savez en vue de ce que vous savez pour 2012. C'est l'éditorialiste deLibé, Paul Quinio, qui le dit : avec ce contrat, le SIG va se transformer en « plaque tournante de la communication élyséenne ». Objectif : « storyteller » à donf' les années 2011 et 2012, notamment sur le Web et à la télé, autour de la personne de l'actuel chef de l'Etat et de son action. En clair raconter des histoires aux Français, car le storytelling, qui peut être une façon de mettre en scène de l'authenticité compte tenu des impératifs de la communication politique moderne, est souvent employée comme usine à bobards. Seul souci, ces bobards ne trompent plus personne lorsque qu'ils vantent des mérites ou des personnes au mépris de toute réalité. Le storytelling ça marche quand ce que l'on raconte est authentique, sinon, grande est la désillusion. On notera aussi le coût du contrat : 120 millions d'euros par an ! Oui, 120 millions d'euros qui s'en vont dans les poches d'une boîte de com' privée pour que celle-ci métamorphose de fait un organisme de service public en annexe de la pré-campagne présidentielle du président sortant. On s'en voudrait de faire de l'horrible innommable insupportable populisme « sur les blogs, sur les twitts qui font le jeu du Front National » comme dirait Baroin, mais tout de même ! Faire payer au contribuable français, en toute légalité bien évidemment, une campagne de pub personnelle (de 120 millions d'euros annuels) étalée sur deux ans avant d'entamer la dernière ligne droite de l'élection présidentielle, il fallait oser ! Car il faut bien distinguer deux éléments dans cette affaire. D'une part, on peut se poser bien des questions sur le recours au storytelling, et de ce point de vue, nous laisserons le dernier mot à Paul Quinio : « si l'art du storytelling appliqué à la politique peut être un outil redoutable, la meilleure com du monde finira toujours par se heurter à la réalité ». D'autre part, on s'interrogera sur ce que cette affaire révèle, une fois de plus, de la haute idée de la morale et de la vertu républicaine que se font les élites de l'actuel régime : 120 millions d'euros payés par le contribuable afin de financer de fait, mais en toute légalité bien sûr, personne n'en doute, une pré-campagne présidentielle, c'est du jamais vu ! On lira à ce sujetl'entretien que publie Libération avec l'actuelpatron du SIG, Thierry Saussez, le publicitaire le plus bronzé (été comme hiver) des années 80 à nos jours, auteur des campagnes de pub les plus tartes de toute l'histoire de la communication politique française, et qui déclare sans se rendre compte de l'énormité de ce qu'il profère : « La maîtrise de l'information fait partie de l'exercice du pouvoir ». Relisez bien cette petite phrase. Méditez-là. Tout est dit. «La maîtrise de l’information fait partie de l’exercice du pouvoir» http://www.liberation.fr/politiques/0101647249-la-maitrise-de-l-information-fait-partie-de-l-exercice-du-pouvoir
-
Naissancec dans un train
Pour fêter cet heureusement évènement, Transilien offrira un bouquet de fleurs à la maman et un week-end "train+hôtel" à la famille, désormais agrandie.
-
Le Bar de la Rotonde
Et une marée noire et un désastre écologique (pire que celui du Golf du méxique) touchent les côtes nigériannes...
-
Actualités Politiques
Débat philosophique... http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/07/17/marcel-gauchet-cette-affaire-reactive-le-contentieux-entre-le-peuple-et-les-elites_1389208_3224.html Marcel Gauchet : "L'affaire Woerth réactive le contentieux entre le peuple et les élites" Le philosophe et historien Marcel Gauchet, co-fondateur de la revue "Le Débat", réagit à l'affaire Woerth-Bettencourt dans un entretien au "Monde". Historien et philosophe, Marcel Gauchet, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales réagit à l'affaire Bettencourt et à ses répercussions politiques dans un entretien au Monde. Extraits. L'affaire Woerth-Bettencourt n'est-elle, selon vous, qu'une affaire parmi d'autres ? Marcel Gauchet : La dimension "affaire" me paraît secondaire par rapport à une remise en question, plus diffuse et plus large, du pouvoir sarkozien. Comme souvent en politique, il s'est produit une cristallisation conjoncturelle à partir d'un accident judiciaire qui, en principe, ne concernait en rien le pouvoir politique. Par ricochets, on aboutit à une situation qui permet l'expression de reproches et de frustrations qui étaient dans l'air mais ne trouvaient pas de support pour se formuler de manière directe. La dimension "affaire" peut passer, mais l'effet d'image, lui, demeurera. Cette affaire marque-t-elle une étape dans le mandat de Nicolas Sarkozy ? Elle me semble marquer l'arrivée de la facture de la crise. C'est ce qui explique son retentissement. La crise prend complètement à contre-pied le dispositif politique de Sarkozy, à savoir le projet d'une banalisation libérale de la France, pour sortir d'une exception jugée dommageable par les élites. Cela se résumait dans l'idée chère à Sarkozy de décomplexer le rapport des Français à l'argent, sur le thème "laissez faire les gens bien placés pour gagner beaucoup d'argent, et vous en profiterez tous". Son tour de force a été de présenter cela comme une forme de justice : "Si vous vous donnez du mal, vous gagnerez, seuls les paresseux perdront." Il avait trouvé un thème de campagne très efficace, en conciliant libéralisme et justice. La crise a réduit à néant cette belle construction. Dans un premier temps, Sarkozy s'en est très bien tiré, en affichant son volontarisme. Mais les belles paroles n'ont pas eu de suite. Nous savons que la facture de la rigueur va être lourde et que nous allons tous devoir payer plus d'impôts. Cela repose le problème de la justice fiscale et sociale en de tout autres termes, et cela jette une autre lumière, rétrospectivement, sur les intentions initiales. L'affaire Woerth-Bettencourt restera peut-être sans aucune suite, mais elle révèle quelque chose de profond. Elle fait surgir au grand jour la désillusion de l'opinion à l'égard de la promesse sarkozienne. Au-delà de cette affaire, avez-vous le sentiment d'une remise en question des principes démocratiques ? Non, au contraire. Ce n'est pas la démocratie en tant que telle qui est remise en question, c'est la manière dont certains en profitent. Le culte de la chose publique est plus fortement intériorisé en France que partout ailleurs. Les gens sont donc très choqués quand les individus au pouvoir se comportent en individus privés. La plus grande faille de Nicolas Sarkozy, c'est qu'il n'a pas le sens de l'institution. Le côté privé du personnage prend toujours le dessus. Il n'arrive pas à être un homme d'Etat.
-
Actualités Politiques
...un scandale de plus... <h1>Le procureur de Nanterre conserve la main sur le dossier Bettencourt - LEMONDE.FR avec AFP | 18.07.10 http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/07/18/le-procureur-de-nanterre-conserve-la-main-sur-le-dossier-bettencourt_1389418_3224.html#xtor=AL-32280184 </h1> **** Affaire Bettencourt: guerre entre le procureur et la juge, round 1 LePost L'animosité entre le procureur de Nanterre Philippe Courroye et la juge de Nanterre Isabelle Prévost-Desprez, tous deux en charge de l'affaire Bettencourt, n'est un secret pour personne. La "guerre" semble désormais déclarée. Le premier mène trois enquêtes préliminaires sur l'affaire Bettencourt et s'occupe notamment du volet fiscal de l'affaire, dans laquelle Eric Woerth est nommé. La seconde est chargée du volet "abus de confiance" dans lequel François-Marie Banier est mis en cause. Le teasing Récemment dans une interview accordée au quotidien Le Monde, le procureur de Nanterre Philippe Courroye affirmait qu'il n'accepterait pas d'être déchargé ou de transmettre des documents à ce qui à trait à l'affaire Bettencourt. Il a tenu parole. Premier round Selon le Mediapart, le parquet de Nanterre a refusé vendredi de transmettre à la juge Isabelle Prévost-Desprez la retranscription des enregistrements pirates réalisés par le majordome de l'héritière de L'Oréal Liliane Bettencourt. Suite au report du procès de François-Marie Banier, la juge a pourtant obtenu mardi l'autorisation de la cour d'appel de Versailles de poursuivre son enquête. Alors comment faut-il interpréter cette décision du parquet? Nouvelles interrogations En refusant de se soumettre à la décision de la cour d'appel, le procureur déclare donc la guerre à la juge et pose une nouvelle fois la question de son indépendance. Soumis hiérarchiquement à la Chancellerie de part son statut de procureur, il n'a en outre jamais caché son amitié pour Nicolas Sarkozy. Cette semaine, l'ex-juge d'instruction Eva Joly soulignait encore que le procureur Courroye n'était l'homme de la situation dans ce genre d'affaire.
-
Actualités Politiques
Allez je propose que les interrogatoires dse gardés à vue passent en direct sur TF1 Vive la téléréalité... L'audition de Patrice de Maistre met Eric Woerth en diffiulté Patrice de Maistre, gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt a déclaré qu'Eric Woerth était intervenu auprès de lui juste avant l'embauche de sa femme en 2007, selon le procès-verbal de sa déposition de police dont Le Monde publie des extraits. L'embauche de Florence Woerth fin 2007 dans la société Clymène, qui gérait la fortune de l'héritière de L'Oréal est l'un des points-clefs de l'enquête judiciaire. S'il s'avérait que le ministre a fait commerce de son influence, ce serait un délit. Le témoignage contredit par ailleurs Eric Woerth, resté très évasif sur ses relations avec Patrice de Maistre. Il avait assuré avoir dressé une "muraille de Chine" entre sa propre carrière et celle de son épouse. Dans sa déposition, Patrice de Maistre a déclaré : "je l'ai (M. Woerth) vu deux ou trois fois début 2007, parce qu'il m'a demandé de recevoir sa femme et ce pour essayer de la conseiller sur sa carrière alors, me disait-il, qu'elle n'était pas entièrement satisfaite". L'avocat d'Eric Woerth, Me Jean-Yves Leborgne ne conteste pas le contenu de la déposition mais estime qu'elle ne montre rien de frauduleux. Patrice de Maistre, placé en garde à vue jeudi avec trois autres protagonistes, est ressorti libre vendredi soir après 36 heures d'interrogatoires. Eric Woerth, qui a quitté la semaine dernière son poste de trésorier de l'UMP, entend rester au poste de ministre du Travail, où il pilote la réforme-clef des retraites. Eric Woerth était début 2007 trésorier de l'UMP et de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy et on sait par les enregistrements clandestins de la milliardaire que Liliane Bettencourt faisait des dons légaux à l'UMP, avec des chèques remis par Patrice de Maistre à Eric Woerth. LE COUPLE WOERTH DEVRAIT ÊTRE ENTENDU Tout en restant trésorier de l'UMP, Eric Woerth est devenu en mai 2007 ministre du Budget, son épouse a été embauchée chez Clymène fin 2007 pour 200.000 euros annuels. Patrice de Maistre a ensuite reçu la Légion d'honneur des mains d'Eric Woerth en janvier 2008. La fortune Bettencourt ne semble avoir fait l'objet d'aucune vérification fiscale de très longue date. La police a saisi chez Patrice de Maistre une note datée du 31 août 2007 avec cette mention "rémunération environ 200 000 euros (...) Je suis obligé d'en parler à LB vu le mari 120 000 euros", rapporte Le Monde. Dans sa déposition Patrice de Maistre a expliqué aux policiers qu'il s'agissait d'une note présentée au couple Bettencourt pour évoquer le recrutement de Mme Florence Woerth. "Cette démarche était due au fait que son mari était ministre, et que c'était donc sensible", a-t-il dit. Dans des enregistrements clandestins réalisés par un employé, Patrice de Maistre évoque avec Liliane Bettencourt l'embauche de Florence Woerth, et dit : "quand je l'ai fait, son mari était ministre. Il m'a demandé de le faire. Je l'ai fait pour lui faire plaisir.". Me Jean-Yves Leborgne ne voit pas dans la déposition de Patrice de Maistre d'élément à charge, car selon lui Patrice de Maistre cherchait de toutes façons à embaucher quelqu'un et avait contacté un "chasseur de têtes". "Les premiers contacts de Mme Woerth avec Patrice de Maistre l'ont été dans le cadre de son activité pour le compte de la banque pour laquelle elle travaillait alors", a-t-il ajouté. L'avocat dit que la présence de Mme Woerth dans les sociétés de gestion de la fortune de Mme Bettencourt n'ont entraîné aucune avantage pour ces sociétés. Me Leborgne rappelle qu'Eric et Florence Woerth ont demandé à être entendus dans l'enquête comme témoins. "Ils expliqueront sans difficultés les conditions d'embauche de Mme Woerth", dit-il. L'autorisation du conseil des ministres est requise pour l'audition du ministre. Me Pascal Wilhelm, avocat de Patrice de Maistre, a assuré sur Europe 1 que son client ne mettait pas en cause Eric Woerth. "Il n'y a rien de mal et rien à cacher dans les relations entre M. Woerth et M. de Maistre", a-t-il déclaré. Thierry Lévêque, édité par Nicole Dupont