Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur
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"Il y a plus grave qu'Edvige: les fichiers illégaux des gendarmes..." Par LePost Le Post - Qui ficherait 60 millions de Français? Ce n'est pas la police avec Edvige. Ce serait les gendarmes si l'on en croit les accusations formulées sur Le Post par un officier de police. Alors que de plus en plus de voix s'élèvent pour exprimer leur inquiétude vis-à-vis du fichier Edvige -qui créé des remous jusqu'au sein de l'UMP comme du gouvernement- il y aurait en fait "plus grave" en terme de collecte d'informations personnelles... Sur Le Post, Patrice Ribeiro, secrétaire général adjoint du syndicat de police Synergie officiers, met en cause les gendarmes qui "collectent des infos personnelles en secret depuis une dizaine d'années". Des gendarmes. 1. "Les gendarmes nous fichent en secret" Patrice Ribeiro remarque: "On parle beaucoup d'Edvige alors qu'il y a beaucoup plus grave du côté des gendarmes. Les gendarmes nous fichent, en toute illégalité, sans que ce soit déclaré nulle part". "Depuis une bonne dizaines d'années, dans toutes les gendarmeries de France, on collecte des informations personnelles identiques à celles que contiennent le fichier Edvige. Tout cela en secret bien sûr", selon Patrice Ribeiro. Le hic: "Ces fichiers ne sont pas déclarés à la CNIL [Commission nationale de l'informatique et des libertés, ndlr]. En gros, c'est secret: on ne sait pas ce qui est écrit sur les citoyens sur ces fichiers des gendarmes", précise le policier. D'après lui, les gendarmes collecteraient ces infos car "ils sont rentrés en concurrence avec la police pour fournir des indications aux préfets et ainsi montrer à ces derniers qu'ils peuvent étendre leur champ de compétence." 2. Contexte de rivalité entre la police et la gendarmerie La rivalité entre les services de police et de gendarmerie ne peut pas justifier, à elle seule, les propos tenus par ce responsable syndical. Car, renseignements pris, il semble que les gendarmes collectent bien des infos en secret... 3. Les fichiers de gendarmerie "non déclarés" Le spécialiste des questions de sécurité, Alain Bauer, a publié un rapport très critique consacré aux "Fichiers de police et de gendarmerie" fin 2006. D'après ce rapport, il existe des fichiers de gendarmerie non déclarés, et ne disposant donc toujours pas de base légale. Parmi ces fichiers, les plus inquiétants seraient le "fichier alphabétique de renseignements" (FAR) et le "fichier des personnes nées à l'étranger" (FPNE), selon le Big Brother Awards, un jury qui décerne chaque année des prix aux institutions mettant le plus en danger les libertés individuelles. - Le "fichier alphabétique de renseignements" (FAR) -dont parle le rapport Bauer aux pages 66 et 67- a pour vocation de "permettre aux militaires des unités opérationnelles d'acquérir une connaissance approfondie de leur population résidente, en particulier sur leur dangerosité". "Le volume exact du FAR n'est pas connu car c'est un fichier mécanographique. On l'estime à 60 millions de fiches. Le nombre de consultations n'est pas comptabilisé", d'après le rapport. - Quant au "fichier des personnes nées à l'étranger" (FPNE), il a été créé en 1975 et comprend "7 millions de fiches cartonnées individuelles" (pages 68 et 69 du rapport). 4. Quel avenir pour ces fichiers? Ils seraient en cours de normalisation, voire de destruction si l'on en croit le rapport Bauer. À propos du FAR, il est écrit dans le rapport Bauer: "Les fiches détenues dans les brigades seront détruites avant octobre 2010". Quant au FPNE, "À l'issue de la période de mise en conformité des fichiers manuels dont l'échéance est octobre 2010, ce fichier sera définitivement supprimé", d'après le rapport. 5. Qu'en pensent les membres du Post? Pour Marina06, les gendarmes nous fichent depuis bien longtemps: "Fille d'un syndicaliste décédé en 1962, j'ai eu la désagréable [surprise, ndlr] en 1981 de découvrir que mes frères et moi même étions fichés à la gendarmerie, alors que nous n'étions pas encartés. En 1991, je me suis présentée à une gendarmerie arrivant dans une petite ville de l'Ain, première question : état civil remontant jusqu'à mes grands parents." TigerBalm est favorable à un fichage généralisé: "Il faut des fichiers sur l'ensemble de la population, ne fut-ce que pour savoir qui peut voter ou qui a atteint l'âge de la retraite". Pour ce membre du Post, "on pourrait aller plus loin : vivant seul, j'aimerais qu'en cas d'accident, les ambulanciers puissent vite savoir que j'ai un peu de diabète mais pas de cholestérol". Avant de nuancer son propos: "Le problème, c'est quand ces fichiers sont secrets et non contrôlés par la CNIL !"
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EDVIGE: Associations et syndicats exigent toujours le retrait du fichier Par JeanMarie Godard AP - "Le retrait, pas quelques aménagements." Tout en se "félicitant" du "premier recul" du gouvernement après l'intervention du Chef de l'Etat, le collectif "Non à EDVIGE" a appelé mercredi à poursuivre la mobilisation jusqu'à l'annulation du décret instituant le fichier contesté, et demandé l'ouverture d'un débat public. Les manifestations prévues le 16 octobre devant les préfectures sont pour l'heure maintenues et la pétition lancée par le collectif le 10 juillet continue à engranger des signatures. Mercredi après-midi, selon le collectif, la pétition avait recueilli près de 140.000 signatures individuelles et 800 d'associations, organisations syndicales ou politiques, parmi lesquelles les grandes confédérations, les organisations de défense des droits de l'Homme, celles de la communauté homosexuelle, les partis de gauche ou encore les associations de défense des malades du SIDA. Le décret instituant EDVIGE (Exploitation documentaire et valorisation de l'information générale), paru au Journal officiel le 1er juillet dernier, fait par ailleurs l'objet de 13 recours en annulation devant le Conseil d'Etat. Mercredi matin, Nicolas Sarkozy a rappelé son équipe à "la cohésion", tout en exigeant que le recadrage du texte qu'il a lui-même demandé épargne le fichage des mineurs autorisé par le décret à partir de 13 ans. La veille, face à l'ampleur d'une polémique devenue nationale et semant le trouble jusque dans la majorité et au sein du gouvernement, le président avait demandé à la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie d'ouvrir "rapidement" une concertation "suivie de décisions pour protéger les libertés". L'idée de collecter des données concernant la santé ou la vie sexuelle ou de ficher les personnalités pourrait être abandonnée, mais Nicolas Sarkozy souhaite en revanche que les dispositions concernant les mineurs restent dans le texte et défend l'existence des fichiers. Estimant que "cette affaire a été mal conduite", le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer demande de son côté que les députés soient désormais saisis du problème. La mobilisation "a enfin été entendue et le président de la République a souhaité que les libertés publiques soient préservées", s'est félicité le collectif dans un communiqué diffusé mercredi. Les associations et les syndicats du collectif exigent d'être reçus par la ministre de l'Intérieur dans le cadre d'une concertation et avertissent qu'une "mise à l'écart" apparaîtrait "incompréhensible aux yeux de l'opinion publique", et "de nature à jeter un total discrédit sur l'action de la ministre de l'Intérieur, comme sur la parole du président de la République". En outre, pour les membres du collectif, "le retrait du décret est un préalable à l'ouverture d'un débat parlementaire sur le respect des libertés publiques". Car c'est bien le retrait pur et simple du décret que vise le collectif. Outre les questions soulevées par le président de la République, "tout le reste pose problème. Nicolas Sarkozy a pointé quelques-uns des dangers très graves qui menacent le citoyen. Il est sur la bonne voie mais il faut qu'il continue", a déclaré mercredi à l'Associated Press le président de la Ligue des droits de l'Homme Jean-Pierre Dubois. Le collectif dénonce notamment la disposition permettant désormais de ficher tout individu ou groupe simplement "susceptible de troubler l'ordre public" alors que, dans l'ancien fichier des RG, ce fichage visait les personnes pouvant "porter atteinte à la sûreté de l'Etat ou à l'ordre public" par le "soutien actif" à la violence ou son usage. "On a d'aimables paroles mais on attend des actes, c'est-à-dire le retrait. Le reste n'est que de la communication gouvernementale", a précisé M. Dubois. Quant à la "concertation" annoncée, "le collectif ira voir la ministre de l'Intérieur si elle souhaite nous rencontrer, et nous lui répéterons que ce que nous attendons, c'est le retrait du décret". AP
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Le retour du trou de la sécu... La Cour des comptes souhaite une hausse des recettes de la Sécu PARIS (Reuters) - La Cour des comptes souligne la nécessité de maîtriser la dérive des comptes sociaux dans une conjoncture de ralentissement économique et propose des mesures pour les redresser. Lors de la présentation de son rapport annuel sur les comptes de la Sécurité sociale, elle a ainsi souhaité que les seuils déclenchant les exonérations de charges soient révisés et a mis en cause des outils de pilotage défaillants, comme l'Objectif national de dépenses de l'assurance-maladie (Ondam). "Compte tenu de la situation économique actuelle et prévisible pour 2009, il est indispensable de rechercher toutes les solutions permettant d'augmenter les recettes", a dit son premier président, Philippe Séguin, lors d'une conférence de presse. Alors que l'objectif du gouvernement (la droite est au pouvoir depuis 2002) est d'équilibrer les comptes sociaux avant 2012, le déficit cumulé des régimes et des fonds de financement a atteint 11 milliards d'euros en 2007 contre 10,2 milliards en 2006. Pour accroître les recettes, "il faut revenir sur le maquis des multiples exonérations, abattements, déductions et réductions aux finalités diverses qui créent de forte inégalités et constituent une perte de ressource publique alors que leur intérêt économique n'est pas ou n'est plus démontré", a dit Philippe Séguin. La Cour recommande notamment de "resserrer la plage de mise en oeuvre des exonérations générales en abaissant le seuil de rémunération concernée et en le déconnectant de la référence au smic". L'abaissement de ce seuil de 1,6 smic à 1,3 représenterait 7 milliards d'euros de recettes supplémentaire, selon les experts de la Cour. Côté dépenses, la Cour regrette que l'objectif national des dépenses de l'assurance maladie (Ondam) ait été à nouveau dépassé. Elle juge que le dépassement de 3 milliards d'euros s'explique par l'objectif "manifestement irréaliste" d'une réduction de 2,5% de la dépense en médicament, qui a au contraire augmenté de 5%. Plus largement, l'Ondam "ne constitue toujours pas l'outil d'encadrement des revalorisations tarifaires accordées aux professions de santé dont on aurait besoin", a dit Philippe Séguin. "Les négociations avec les professions de santé, largement déléguées à Union nationale des caisses d'assurance maladie sont menées sans articulation définie avec l'enveloppe fixée par le Parlement", a-t-il regretté. De plus, "l'Etat approuve les accords sans toujours en connaître l'impact financier. Parfois même, il intervient dans le domaine des partenaires conventionnels pour inciter les caisses à accorder des majorations d'honoraires". "Dans ces conditions, il ne faut pas s'étonner que l'Ondam ne soit pas respecté", a souligné Philippe Séguin. Jean-Baptiste Vey, édité par Marc Joanny
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La CGT appelle à poursuive la mobilisation contre EDVIGE et réclame l'annulation du fichier AP - PARIS - La CGT a salué mercredi dans un communiqué un "premier recul du gouvernement" au sujet du fichier EDVIGE, mais appelle à poursuivre la mobilisation pour obtenir l'annulation du décret qui l'a instauré. "Pour la CGT, la sûreté de l'Etat et la sécurité publique ne nécessitent pas une mise en fiche généralisée, écrit l'organisation syndicale dans un communiqué. Selon elle, "un préfet n'a pas besoin de connaître la vie privée d'un militant syndical avant de négocier un plan social, d'autant que les responsables syndicaux, associatifs sont officiellement déclarés aux services préfectoraux". De même, "il n'y a aucune raison de ficher des enfants de 13 ans parce qu'ils sont des enfants de militants ou parce qu'ils ont participé à un mouvement contre des fermetures de classe. C'est indigne de la démocratie", poursuit la confédération. "L'accès à l'emploi n'a pas à être soumis au contenu aléatoire de fiche de police. Il n'y a aucune raison de connaître le patrimoine ou la vie sexuelle des élus des Comités d'hygiène et de sécurité", ajoute encore le syndicat. La CGT rappelle qu'être syndiqué "est un droit constitutionnel", et que, d'après elle, "50% des salariés du privé ne se syndiquent pas, par peur de représailles". "Il est temps que le gouvernement choisisse entre des paroles qui indiquent la volonté de plus de dialogue, de démocratie sociale et des actes qui assimilent les syndicalistes à de dangereux délinquants", ajoute la CGT, qui appelle "à poursuivre la mobilisation et à faire signer massivement la pétition contre le fichier EDVIGE". Elle réaffirme avec le collectif "Non à EDVIGE", dont elle est membre, sa volonté "d'obtenir l'annulation du décret" et "son exigence d'un débat public sur la protection des libertés publiques et individuelles". Le président Nicolas Sarkozy a demandé mardi soir à la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie "d'ouvrir rapidement une concertation" sur le fichier de renseignement afin de "protéger les libertés". Des rassemblements devant les préfectures sont prévues le 16 octobre dans toute la France pour obtenir l'annulation du fichier. AP ******************************************************* Fichier Edvige: face au tollé, Nicolas Sarkozy contraint de reculer Par Amer OUALI AFP - PARIS (AFP) - Le président français Nicolas Sarkozy a été contraint de reculer face au tollé suscité par un projet de super-fichier de police nourri de données privées de centaines de milliers d'individus, qui mobilisait contre lui une large partie de l'opinion. Alors que la polémique enflait autour du fichier "Edvige", le chef de l'Etat, dont la cote de popularité commence à remonter à la faveur d'une intense activité diplomatique, a repris le dossier en main. Tout juste rentré de Géorgie, M. Sarkozy a organisé une réunion spécialement consacrée à cette base de données informatique jugée "liberticide". Il a demandé mardi soir à la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie d'ouvrir rapidement "une concertation avec des personnes qualifiées", qui "sera suivie de décisions pour protéger les libertés". "Edvige", pour Exploitation documentaire et valorisation de l'information générale, a été créé par un décret publié le 1er juillet et sera géré par la Direction centrale de la sécurité publique (DCSP), héritière depuis l'été des Renseignements généraux, longtemps considérés comme une police politique. Il s'agit de ficher des personnalités publiques --responsables, politiques, économiques--, mais aussi des mineurs de plus de 13 ans pouvant présenter une menace pour l'ordre public. Les détracteurs d'Edvige estiment qu'il pourrait conduire au stockage de données aussi sensibles que le patrimoine, la santé ou l'orientation sexuelle des personnes fichées. "Edvige: Sarkozy revoit ses fiches", titrait mercredi le quotidien Libération (gauche). Ce qui n'empêche pas les contestataires de rester vigilants, car le pouvoir ne promet pas pour l'instant un retrait du projet, mais seulement des garanties sur les libertés. A la pointe de la fronde, le président de la Ligue des droits de l'homme (LDH), Jean-Paul Dubois, s'est réjoui de cette "première victoire". Mais, prévient-il aussitôt, "pour l'intant on n'a rien obtenu, les mots ne suffisent pas". Et de demander que le décret "soit retiré". Les socialistes, première force d'opposition dans le pays, parlent aussi de "première victoire". Ils réclament un débat parlementaire débouchant sur l'adoption d'une loi sur les fichiers de renseignements. Nicolas Sarkozy a manifestement voulu éteindre la polémique, au moment où son image semble se redresser. La présidence de l'Union européenne, qu'il exerce jusqu'en décembre, lui a permis de renforcer sa stature internationale, le plaçant au premier rang des efforts de règlement du conflit russo-géorgien. Car l'émotion a gagné les rangs de sa majorité de droite. Première voix dissonante au sein de la majorité, le ministre de la Défense Hervé Morin s'était interrogé publiquement sur certains contenus du fichier, y voyant "un curieux mélange des genres". Le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer, membre du parti majoritaire UMP, a enfoncé le clou mercredi en estimant que le fichier Edvige a été "une affaire mal conduite" par le gouvernement. "Nous allons à l'Assemblée reprendre les choses en main", a-t-il déclaré. Dans la presse, même le quotidien conservateur Le Figaro ne prend pas de pincettes: "le bien-fondé d'Edvige n'est pas évident", écrit son éditorialiste qui souligne que les libertés individuelles des citoyens peuvent être sacrifiées "seulement à certaines conditions, en toute transparence et sans arbitraire". Selon le décret officiel du gouvernement, le fichier contient des données relatives aux personnes "ayant sollicité, exercé ou exerçant un mandat politique, syndical ou économique", ou jouant un "rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif". La police pourra y puiser des "données à caractère personnel" concernant des personnes physiques à partir de 13 ans.
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Mobilisation grandissante contre le fichier Edvige, l'Elysée intervient PARIS (AFP) - L'Elysée a tenté mardi la carte de l'apaisement sur le fichier Edvige, Nicolas Sarkozy demandant à la ministre de l'Intérieur "d'ouvrir rapidement une concertation" face à la vague de protestations que suscite ce fichier policier, tandis que Michèle Alliot-Marie a proposé "une loi" garantissant les libertés publiques. L'Elysée a indiqué à l'AFP que le président Sarkozy avait demandé à Mme Alliot-Marie d'"ouvrir rapidement une concertation" qui devra être "suivie de décisions pour protéger les libertés". Le fichier Edvige (pour "exploitation documentaire et valorisation de l'information générale"), institué par un décret paru le 1er juillet, permet une large collecte d'informations "à caractère personnel" sur toute personne "susceptible de porter atteinte à l'ordre public", dès 13 ans, ainsi que sur les responsables politiques et syndicaux. Selon une source proche du dossier, pourraient être "évacués" du fichier les renseignements concernant l'orientation sexuelle et la santé des personnes. De même source, "l'opportunité" de ficher "les personnalités" est également "largement mise en cause". Parallèlement, Mme Alliot-Marie a déclaré mardi sur RTL : "les libertés publiques relèvent souvent de la loi. J'ai un certain nombre de lois en préparation et nous pourrions inscrire ces garanties (protégeant les libertés publiques) dans la loi". Plus tôt dans la journée et alors que les opposants ont appelé à accentuer la mobilisation, notamment le 16 octobre pour la Sainte-Edwige, la ministre s'était dite prête à accorder "le droit à l'oubli" pour les mineurs recensés dans le fichier dès lors qu'ils n'auraient pas commis d'infraction au bout d'un certain temps. Ce geste répond à une demande de la Commission nationale de l'Informatique et des libertés (Cnil). Au contraire de l'ancien fichier des Renseignements généraux (RG) qu'il remplace, Edvige permet de recenser les mineurs dès leur âge de responsabilité pénale (13 ans) et centralise des données informatiques, là où les anciennes fiches RG étaient collectées au niveau départemental et sur papier. Le 1er juillet est également paru un décret instituant un autre fichier, secret-défense celui-là, baptisé Cristina (pour "centralisation du renseignement intérieur pour la sécurité du territoire et les intérêts nationaux") et mis à la disposition des services policiers antiterroristes. L'UMP a demandé lundi de ne pas "caricaturer" le débat et le Premier ministre François Fillon a rappelé à l'ordre le ministre de la Défense Hervé Morin, qui a dit se "poser un certain nombre de questions". L'opposition, gauche et Modem, les centrales syndicales, les organisations de défense des droits, ont réclamé le retrait d'un fichier symbole d'une "société du flicage", selon le leader de la CGT, Bernard Thibault. Le bureau national du PS a estimé mardi soir que le "début de changement de pied du gouvernement ne répond pas du tout à ce qui est dénoncé" par les opposants à ce dispositif. La présidente du Medef Laurence Parisot a demandé des "explications", exprimant des réserves entendues dans la majorité, également chez la secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme Rama Yade. Mais les douze organisations du collectif "Non à Edvige" (LDH, CFDT, CGT, Aides...) ne désarment pas. "Nous continuons de demander très fermement le retrait pur et simple" du fichier, a assuré Hélène Franco, du Syndicat de la magistrature. Une pétition en ligne avait recueilli mardi 130.000 signatures pour l'abandon d'Edvige. Des recours en annulation d'Edvige et Cristina ont été déposés devant le Conseil d'Etat, qui doit rendre sa décision à la fin de l'année.
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Edvige: Nicolas Sarkozy lâche du lest Par JeanMarie Godard AP PARIS - Nicolas Sarkozy lâche du lest devant la contestation grandissante contre Edvige. Alors que les opposants appellent à des rassemblements le 16 octobre, le chef de l'Etat a demandé mardi soir à la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie "d'ouvrir rapidement une concertation" sur le fichier de renseignement afin de "protéger les libertés". Le chef de l'Etat a organisé en fin de journée une réunion sur le fichier Edvige au cours de laquelle, tout en rappelant la priorité donnée à la lutte contre la délinquance, "il a demandé au ministre de l'Intérieur d'ouvrir rapidement une concertation qui doit être suivie de décisions pour protéger les libertés", selon l'Elysée. Outre Mme Alliot-Marie, participaient également à la réunion, François Fillon, Premier ministre, Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, Frédéric Péchenard, directeur général de la police nationale, et Bernard Squarcini, directeur central du renseignement intérieur. Selon une source proche du dossier, le chef de l'Etat a émis des doutes sur les références à la sexualité et la santé prévues par le fichier et sur l'opportunité de ficher des personnalités. De retour mardi matin d'une tournée de médiation en Russie et en Géorgie, Nicolas Sarkozy est donc très vite monté au créneau pour tenter d'apaiser la polémique sur Edvige, qui n'a cessé de prendre de l'ampleur ces derniers jours, semant le trouble jusqu'au sein du gouvernement. La pétition lancée le 10 juillet pour exiger l'abandon de ce fichier a recueilli plus de 130.000 signatures individuelles et celles de près de 800 associations, syndicats ou mouvements politiques. Le collectif "non à Edvige" à l'origine de cette campagne a invité mardi les citoyens à se rassembler devant les préfectures pour une action symbolique visant à y déposer "leur propre fiche afin de faciliter le travail de la police". Il a annoncé le dépôt de 13 recours en annulation devant le Conseil d'Etat contre Edvige et d'un autre recours concernant Cristina, un autre fichier, qui n'a pas été rendu public. Le décret créant Edvige (Exploitation documentaire et valorisation de l'information générale) a été publié le 1er juillet au Journal officiel. Il autorise les services de renseignement à collecter des informations sur tous les militants politiques, associatifs ou syndicaux, et sur toute personne ou groupe simplement "susceptible de porter atteinte à l'ordre public", et ce dès l'âge de 13 ans. Concernant l'atteinte à l'ordre public, le fichier déjà existant aux ex-RG précisait que le fichage des individus ou groupes concernait ceux susceptibles de porter atteinte à la "sûreté de l'Etat" par "l'usage" ou le "soutien actif" à la violence, références qui ont totalement disparu dans la nouvelle version. Le fichage peut comporter des informations sur l'état de santé ou l'orientation sexuelle de la personne concernée. "Ce fichier, contrairement à ce que dit le gouvernement, n'est pas le prolongement d'un fichier existant mais le passage à une véritable société de surveillance", a constaté le président de la Ligue des droits de l'Homme (LDH) Jean-Pierre Dubois, mardi lors d'une conférence de presse du collectif "Non à Edvige" à Paris. "Police politique, fichage politique global, ça existe en Tunisie, en Chine, mais pas chez nous. Le mélange du fichier EDVIGE, entre militants politiques, syndicaux, associatifs, et présumés délinquants n'est pas le fait du hasard, c'est une politique", a-t-il ajouté. Depuis le week-end dernier, la polémique a largement dépassé le cadre associatif et syndical. Le ministre de la Défense Hervé Morin a fait part de ses interrogations, tandis que le Parti radical, composante de l'UMP, réclamait la création d'une mission d'information parlementaire paritaire entre la majorité et l'opposition sur les fichiers mis en place par les pouvoirs publics. Par ailleurs, Yannick Paternotte, porte-parole des députés "réformateurs" (libéraux de l'UMP), a demandé lundi au gouvernement "de clarifier les objectifs et les critères d'inscription de certaines données dans le fichier". Quant à la secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme Rama Yade, elle a estimé mardi que le Conseil d'Etat devrait apporter des "précisions" et des "clarifications", "notamment sur la question des orientations" sexuelles. Face à la controverse, Michèle Alliot-Marie a laissé entendre mardi que le gouvernement pourrait faire des concessions, notamment pour limiter la durée de conservation des informations collectées au sujet des mineurs, sujet sur lequel la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) avait dès le début émis des réserves. Le Parti socialiste a salué mardi soir par la voix de Delphine Batho "une première victoire" de la mobilisation citoyenne contre Edvige. AP
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Caténaire arrachée sur Paris - Montparnasse
Pour en rajouter une louche... Ce même vendredi soir de la rupture caténaire à 1,5Km de Montparnasse (à hauteur de ouest ceinture) il y a eu également une demande de secours d'une rame TER Chartres Paris à Epernon voie 2 d'environ 17h30 à 21h00 : aucun train entre Chartres et Rambouillet.
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Encore un message supprimé de façon sauvage !
je crois que ce fil va également devenir invisible et je ne vous donnerai pas tord, chers amis modérateurs...
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Encore un message supprimé de façon sauvage !
Mode "Arrive après la bataille" Et juste comme ça parce que ce fil m'a échappé : "ça causait de quoi ce fil ?" et "ça concernait qui ?" et "pourquoi ça a dérapé au point d'être invisibilisé?"
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Travail et Souffrance
Quand le travail devient souffrance : une consultation pour dire les maux Par Cécile AZZARO AFP - - "Je préfère me tuer plutôt que de retourner travailler": cette phrase, Marie Pezé, psychologue et psychanalyste, l'entend "toutes les semaines" dans sa consultation "Souffrance et Travail", qu'elle tient depuis 11 ans à l'hôpital Max Fourestier de Nanterre. Ouvriers, cadres, téléopératrices, infirmières ou juristes, ils ont en commun d'avoir un jour poussé la porte du bureau qu'elle occupe, au fond d'un long couloir, pour lui raconter leurs douleurs physiques et psychiques, et leur volonté parfois "d'envoyer leur voiture dans le mur". De ces histoires, celle qui a ouvert la première consultation hospitalière "Souffrance et Travail" en 1997, suivie depuis par une vingtaine d'autres dans toute la France, a écrit un livre intitulé "Ils ne mourraient pas tous, mais tous étaient frappés" (Edition Pearson). "Je rencontre des gens qui présentent le même tableau que des victimes d'un attentat dans le RER: crises d'angoisse, phobie du lieu de travail, troubles du sommeil, pertes des capacités cognitives", explique Marie Pezé, également expert près de la cour d'appel de Versailles en psychopathologie du travail. Ainsi, Solange, téléopératrice de 52 ans, "usée" par les multiples mutations, les changements de procédures, l'intensification des cadences, la surveillance permanente de sa hiérarchie, et qui, après un arrêt maladie de trois mois, s'effondre sur son lieu de travail en apprenant que sa supérieure a jeté pendant son absence toutes ses affaires personnelles, parce que "c'était sans importance". Elle décrit aussi Agathe, aide-soignante, qui tombe dans la paranoïa face aux conditions de travail qui se dégradent dans son service, Eliane, assistante de direction de 34 ans morte subitement au travail de surmenage, ou encore François, juriste d'entreprise, qui a tenté de se tuer face à la pression. "Des suicides liés au travail, il y en a partout et de plus en plus, il ne faut pas stigmatiser une entreprise", insiste Marie Pezé. Pour les salariés, "c'est souvent le seul moyen qu'ils ont trouvé pour arrêter le mécanisme d'hyperactivité de l'organisation du travail". Elle raconte ces ouvrières qui vissent 27 bouchons par minute et font des crises de nerf à cause du rythme. Mais leur direction a prévu brancards et barrettes de lexomil au vestiaire, pour qu'elles décompressent quelques minutes avant de retourner à la chaîne. "Il n'y a pas de pervers, de bourreaux, de victimes", soutient Marie Pezé, qui dénonce plutôt l'organisation du travail, le productivisme effréné et le management basé sur le stress, la pression, la concurrence, "les objectifs inatteignables, les évaluations rudes et le contrôle de l'activité". Elle déplore aussi "les techniques" qui font adhérer aux objectifs de l'entreprise et "déplacent en vous le curseur du bien et du mal", et "le sexisme ordinaire". Ainsi, cette femme cadre, victime du harcèlement sexiste de ses collègues, la poussant peu à peu à nier sa féminité, supprimant bijoux, jupes et cheveux longs, jusqu'à ne plus avoir ses règles. Obligée de s'endurcir, d'"endosser la panoplie guerrière", elle adopte à son tour le management par la peur. "On a atteint des seuils. Tout ce que l'on fait faire aux gens actuellement c'est au-delà de ce que l'organisme peut supporter", prévient Marie Pezé. Elle-même, face à ses 700 à 900 consultations par an, "la gravité de certains cas" et "son impuissance", a craqué, victime de troubles neurologiques qui lui ont fait perdre l'usage de son bras droit. Aujourd'hui rétablie mais sous médicament, elle avoue qu'elle ne se remet "toujours pas" de ces consultations "désespérantes".
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Air France lance ses TGV
Grèves ? fréquentes ? On doit pas avoir le même agenda ?
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Ficher les patrons ? "Troublée" par le fichier Edvige, Parisot veut des explications PARIS (Reuters) - La présidente du Medef, Laurence Parisot, se dit troublée par la création du fichier de police Edvige destiné aux responsables politiques, syndicaux, économiques et religieux et elle demande des explications au ministère de l'Intérieur. "C'est quelque chose qui me gêne beaucoup. Je suis assez troublée par ce que nous sommes en train de découvrir. Je note que nous n'avons pas été consultés alors que nous sommes concernés en tant que militants de l'entreprise", a-t-elle dit sur RTL. "Je souhaiterais que la ministre de l'Intérieur donne des explications. Je ne crois pas du tout que Michèle Alliot-Marie puisse être liberticide. Je crois qu'il faut que nous en sachions plus sur ce dossier qui est effectivement très, très important", a-t-elle ajouté. Cette voix s'ajoute à celles du ministre de la Défense, Hervé Morin, de responsables de la gauche et du Modem, de toutes les grandes centrales syndicales, de nombreuses associations et de plus de 100.000 signataires d'une pétition. Ces personnes demandent le réexamen, voire l'abandon de ce fichier de police. Edvige a été créé par un décret publié au Journal officiel le 1er juillet. Il permet de ficher les personnes "ayant sollicité, exercé ou exerçant un mandat politique, syndical ou économique ou qui jouent un rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif" et celles qui "en raison de leur activité individuelle ou collective, sont susceptibles de porter atteinte à l'ordre public". Il sera possible d'y faire figurer des informations sur les situations patrimoniales, fiscales, les relations, la santé et l'orientation sexuelle des personnes fichées. Les mineurs pourront être fichés dès 13 ans. Des recours ont été déposés au Conseil d'Etat qui les examinera en décembre. Le ministère de l'Intérieur assure qu'il ne s'agit que de la réactualisation d'un ancien fichier de police utilisé par les Renseignements généraux, aujourd'hui fondus dans la nouvelle Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI). Thierry Lévêque Big brother... Rappelons qu'avec les outils informatiques d'aujourd'hui... il est tout à fait possible de relier/croiser les différents fichiers existants et d'accéder à toutes sortes d'informations sur une personne: fichier bancaire, suivi comptes bancaires, cartes bleues,... fichier sécurité sociale, ursaff, carte vitale, CAF, retraite... suivi portable, téléphone, localisation en temps réel, fichier des armes à feu permis de conduire, passeports, cartes d'identité, fichier Etat civil (naissance, mariage, décès, divorce...) suivi par caméra de surveillance (protection ils appellent çà...), reconnaissance des visages... contrôle radar... adresse IP, ordinateur pro ou perso... et tous les fichiers existants dans les entreprises (commercial, fonctionnement ou organisation fichier du personnel par exemple), ou collectivités locales (mairie, conseil général, logement, transports, partis politiques, syndicats, mouvements religieux, associations... sans parler des fichiers de la police de la gendarmerie, de l'armée , de la justiceOn estime qu'un français est en moyenne "fiché" au moins 200 fois quelque part Il y a deux aspects essentiels à considérer : - l'encadrement légal des recherches sur une personne (ce qui se fait déjà) : justice, commission rogatoire, organisae chargé des recherches, organisme chargé de la surveillance et du contrôle de ces interventions - les dérives possibles qu'elles soient d'ordre légal (nouveau gouvernement, modifications des politiques de sécurité intérieure ou extérieure...) ou tout simplement dérives illégalles
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La petite semaine...
ECR La petite semaine http://eurocargorail.forumchti.com/general...-terrain-t9.htm sur http://eurocargorail.forumchti.com/forum.htm
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Caténaire arrachée: six TGV bloqués dans le Sud-Est, trafic perturbé
Dans le doute : "Pépy..." :Smiley_49:
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Grand Jeu
tous ensemble ==>> Les Cheminots ! (les vrais; les purs, les durs...)
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Grand Jeu
amoureux ==>> Dom... (mais de qui allez savoir... )
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Caténaire arrachée: six TGV bloqués dans le Sud-Est, trafic perturbé
Selon la "propa" de la direction (les Infos) l'accident caténaire serait du à l'emprunt par un TGV d'une voie d'évitement habituellement utilisée par les TER sur laquelle la caténaire n'était pas réglée pour la largeur des pantographes d'un TGV... ce qui fait que le panto serait passer au dessus de la caténaire et l'aurait ensuite arraché... (si un caténéraiste pouvait nous en dire plus...) Je vous conseille la lecture (critique de préférence...) de cet article, dans lequel il faut tenter de lire entre les lignes... A priori les délais de rétablissement donné par les équipes caténaires d'astreinte ont été respectés. Par contre c'est la gestion des passages des circulations sur la VUT d'une longueur de 16km et donc les retards qui ont été sous-estimés (délais de 20 minutes par circulation) et cela au moins au minimum au niveau de la cellule de crise CRO/CNO... (risques de retards estimés à 2/3h alors que certains retards ont dépassés les 5 heures...)
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RSA. Revenu de solidarité active
Ah si l'Abbé Pierre était encore en vie ... Martin Hirsch : "Si c’était l’Abbé Pierre, ça serait 10%..." http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=44085
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Grand Jeu
fond ==>> de poche (vide bien sûr)
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Caténaire arrachée sur Paris - Montparnasse
Inspection nationale du réseau après un nouvel incident de caténaire AP - PARIS - La SNCF a décidé d'inspecter à partir de mercredi prochain toutes ses caténaires sur les points les plus sensibles du réseau ferroviaire après l'incident de la gare Montparnasse, rapporte samedi france-Info. Cette inspection décidée par le président Guillaume Pepy va se concentrer sur "les points sensibles", à savoir les entrées et sorties des gares les plus importantes. Cette décision survient après plusieurs incidents, dont le dernier remonte à vendredi soir quand l'arrachage d'une caténaire à Montrouge (Hauts-de-Seine) a provoqué des retards importants sur le trafic d'une quarantaine de TGV en gare de Montparnasse, affectant environ 20.000 usagers. Certains TGV ont subi des retards de près de quatre heures, alors que le trafic a commencé à reprendre vers 20h. Le 17 août dernier, une caténaire arrachée sur plusieurs centaines de mètres à proximité d'Aubagne (Bouches-du-Rhône) avait causé de nombreuses perturbations sur la circulation des trains dans le Sud-Est, interrompant le trafic pendant plus de trois heures. Une douzaine de TGV avaient connu des retards entre 1h30 et 3h30. AP Précision : l'Incident caténaire semble s'être produit à hauteur de Ouest ceinture c'est à dire dans Paris intra-muros (entre la gare Montparnasse et le périphérique) et non à Montrouge. Voir également la vidéo et les photos en lien dans un post plus haut.
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Pepy à la fête de l'Humanité
A la fête de l'Huma, Pépy pourra parler des incidents caténaires et de l'entretien préventif du réseau... un bon sujet d'actualités... koiquesse
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Actualités Politiques
Une nouvelle carte grise pour "plus de simplicité et de sécurité" Par Charles SICURANI AFP - Vendredi 5 septembre, 14h47 PARIS (AFP) - La future carte grise, adaptée au nouveau système d'immatriculation des véhicules (SIV) attribué "à vie", entrera en vigueur au 1er janvier 2009, et apportera "plus de simplicité et de sécurité" aux automobilistes, selon la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie. Le nouveau SIV, qui restera attribué au véhicule toute sa vie même en cas de changement de propriétaire, comportera deux séries de deux lettres encadrant une série de trois chiffres, les unes séparées des autres par un tiret. Les nouvelles plaques porteront ou non un numéro de département surmonté du logo de la région correspondante, selon que le propriétaire le souhaitera. La ministre s'est dite vendredi "assez favorable à ce (qu'il) figure sur ces plaques". La délivrance de la nouvelle carte grise "sera facilitée", a souligné la ministre, précisant que la demande pourra être faite "partout en France, quel que soit le domicile de l'automobiliste". Une fois la demande effectuée, l'usager recevra un "certificat provisoire d'immatriculation, puis, dans un délai maximum d'une semaine, sa carte grise définitive lui sera adressée à domicile par un courrier sécurisé". Il en coûtera une somme "de 2,50 euros, prélevée en même temps que les taxes habituelles", a précisé la ministre. En cas de changement d'adresse, même en s'installant dans un autre département, il ne sera pas nécessaire de faire changer la carte grise, il suffira de signaler le déménagement pour recevoir "un autocollant sécurisé" à appliquer à l'emplacement de l'ancienne adresse. "Simplicité", mais aussi "sécurité", a insisté la ministre, notamment du fait d'une "production centralisée" et de l'envoi du document par courrier sécurisé, le tout "devant considérablement réduire les risques de vols de documents vierges", a-t-elle estimé. Le directeur du projet SIV Yves Massé a présenté divers dispositifs de sécurité. Un fil de sécurité, un filigrane de Marianne, un fond où l'on voit apparaître le sigle "RF" sous l'application d'une sorte de grille, des caractères avec des défauts volontaires, imprimés à l'encre noire devenant verte sous les rayons ultra violets (UV), en constituent certains. Figure également un hologramme qui laisse apparaître une voiture selon qu'on oriente la carte grise dans un sens, une carte de France dans un autre sens et une carte du monde dans un troisième. Enfin, outre le numéro d'immatriculation perforé au laser, une zone de lecture optique, au bas du recto de la carte grise, semblable à celle figurant sur les nouveaux passeports, facilitera les contrôles de police et de gendarmerie en automatisant l'interrogation de leurs fichiers. D'autres dispositifs encore plus sophistiqués sont insérés dans les nouvelles cartes, mais restent tenus secrets.
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Caténaire arrachée sur Paris - Montparnasse
Côté presse L'arrachage d'une caténaire provoque des retards à la gare Montparnasse AP - Vendredi 5 septembre, 23h13 PARIS - L'arrachage d'une caténaire à Montrouge (Hauts-de-Seine) a provoqué des retards importants vendredi soir sur le trafic d'une quarantaine de TGV, affectant environ 20.000 usagers, a-t-on appris auprès de la SNCF. Certains TGV ont subi des retards de près de quatre heures, alors que le trafic a repris vers 20h, précisait-on de même source. Les réparations devaient être terminées en fin de soirée et le trafic revenir totalement à la normale samedi matin. AP Trois heures de retard pour les TGV à Paris-Montparnasse Reuters - Vendredi 5 septembre, 19h43 PARIS (Reuters) - Les trains à grande vitesse au départ de la gare Paris-Montparnasse devaient accuser environ trois heures de retard vendredi soir en raison d'une rupture de caténaire, annonce la SNCF. Perturbé à partir de 17h15, le trafic TGV devait reprendre progressivement à partir de 19h30. Une compensation intégrale est proposée aux clients, a précisé la SNCF. Jean-Baptiste Vey Gros retards à Montparnasse, TGV à nouveau victimes d'une caténaire arrachée AFP - Vendredi 5 septembre, 21h36 PARIS (AFP) - Moins de trois semaines après d'énormes perturbations du trafic ferroviaire dans le sud-est, un nouvel arrachage de caténaire a fortement retardé le trafic d'une quarantaine de TGV transportant quelque 20.000 voyageurs, vendredi soir à la gare Montparnasse à Paris. Le trafic a commencé à reprendre "doucement à partir de 19H30", selon la compagnie ferroviaire qui recommande "aux clients de différer leur voyage au départ de la gare Montparnasse". "La libération des deux voies concernées par l'arrachage ne sera complètement achevée qu'en fin de soirée", a précisé la SNCF. Selon le site infolignes de la SNCF, une trentaine de TGV au départ de Paris accusent des retards compris entre 1 heure et 4 heures. Et une quinzaine de TGV à destination de Paris sont annoncés avec un retard compris entre 1 heure 30 et 2 heures 30. Un TGV Paris-Brest a par ailleurs été annulé. A la Gare Montparnasse, des centaines de voyageurs attendaient patiemment leur train dans le calme vendredi soir, assis par terre ou dans les escaliers, selon un journaliste de l'AFP. Ils regardaient régulièrement le grand panneau des départs. Peu avant 21h00, les TGV de 17h35 pour Rennes et Brest et de 18h35 pour Rennes et Saint-Malo n'avaient toujours pas quitté leur quai. "Plusieurs dizaines d'agents SNCF sont sur place" pour procéder aux réparations", a indiqué la compagnie, qui a promis que les quelque 20.000 passagers concernés par les retards pourront bénéficier d'"une compensation intégrale". Ceux qui ne souhaitent pas voyager "peuvent se faire rembourser directement en gare", a-t-elle encore précisé. Les retards ont été provoqués par l'arrachement à 17H15 d'une caténaire, le câble électrique qui alimente la voie ferrée, par un TGV à Montrouge (Hauts-de-Seine). Pour gérer les départs et les arrivées en gare, la SNCF ne "dispose que de quatre voies pour les TGV au lieu des huit habituellement disponibles", a déclaré à l'AFP un porte-parole de la compagnie. Selon la SNCF, le trafic des TER et trains de banlieue s'est poursuivi "normalement". La compagnie a connu une série de couacs ces derniers mois. Lors de la fin du week-end du 15 août, plus de 80 trains grandes lignes avaient déjà subi d'énormes retards en raison de l'arrachement d'une caténaire près d'Aubagne (Bouches-du-Rhône). La circulation normale des trains avait repris 24 heures après l'incident et le PDG de la SNCF Guillaume Pépy avait présenté ses excuses aux milliers de voyageurs concernés. La SNCF compte environ 400 incidents de caténaire par an sur le réseau ferré grandes lignes. Fin juillet, la réservation des billets de train sur le site internet voyages-sncf.com avait par ailleurs subi une panne de plus de 30 heures.