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baston ==>> parfois sur le forum... controleursncf
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volontariat:que vont faire les OS?
Dom Le Trappeur a répondu à CHRIS 13 situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Tu as tout à fait raison... Oui mais comme LES partis politiques et LES syndicats ont toujours chacun des avis divergents et opposés il y en a donc toujours UN qui pense avoir raison. Oups je me suis un peu mal exprimé... Faudrait que Dom il se relise un peu des fois... Salut Bandaa Bono, mon Ami... -
volontariat:que vont faire les OS?
Dom Le Trappeur a répondu à CHRIS 13 situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
remarques en ce moment il y a un parti politique (l'UMP pour ne pas le citer) qui pense avoir raison sur tout et ça cartonne sur tout ce qui bouge, il pense avoir raison et pourtant il nous entraîne direct dans le mur (c'est ce que je pense au regard de mon pouvoir d'achat, de ma protectyion sociale, du vécu dans mon entreprise etc etc... -
volontariat:que vont faire les OS?
Dom Le Trappeur a répondu à CHRIS 13 situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Il y en a sûrement un (parti politique) ou une (organisation syndicale) qui PENSE avoir raison... Le tout est de savoir vers quelle direction on regarde... -
volontariat:que vont faire les OS?
Dom Le Trappeur a répondu à CHRIS 13 situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Bien sûr que ce gouvernement et cette direction aux ordres va essayer mais tout dépendra de l'opposition à ce(s) projets antisociaux, de la construction d'un projet social alternatif donc de perspectives nouvelles et de la mobilisation, du rassemblement qui pourra se réaliser autour. Pas simple mais ce qui se passe avec le Projet Edvige prouve qu'il y a de l'espace (même si la Sinistre de l'Intérieur remet le couvert...) malgré la chappe de plomb médiatique (heu plutôt même propagandiste...) -
volontariat:que vont faire les OS?
Dom Le Trappeur a répondu à CHRIS 13 situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Oui mais comme LES partis politiques et LES syndicats ont toujours chacun des avis divergents et opposés il y en a donc toujours UN qui a raison. Suffit d'observer le sens du vent... et pour certains d'avoir les oreilles dans le bon sens et le p'tit doigt sur la couture du pantalon... -
volontariat:que vont faire les OS?
Dom Le Trappeur a répondu à CHRIS 13 situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Le blog d'un Agent de Conduite SNCF http://fret-jacassons-un-peu.blogspot.com/ -
Et j'oubliai dans la promo : un écran plat type 22 pouces voir plus... HiHiHi ...
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La nouvelle version d'Edvige sur les rails, les opposants pas calmés Par Jean-Louis PANY AFP - PARIS (AFP) - La version révisée d'Edvige, amputée notamment des références à la santé ou la sexualité, a été mise au point vendredi par le gouvernement sans faire taire les opposants à ce fichier qui réclament surtout le retrait de l'inscription, dès 13 ans, des mineurs. Après quatre mois de polémique, il n'y avait guère que les syndicats de policiers pour regretter l'abandon, "sur l'autel du bruit médiatique" de cet "outil moderne et transparent" adapté "à la demande de renseignements des gouvernements de gauche comme de droite". Le projet de nouveau décret a été transmis vendredi soir par le ministère de l'Intérieur à la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil). La Cnil, qui avait émis des réserves sur Edvige, mettra un mois à étudier le texte avant que le Conseil d'Etat n'en soit saisi à son tour et ne formule, au bout de quelques jours, un avis qui sera exceptionnellement rendu public, à la demande du président Nicolas Sarkozy. C'est le Premier ministre, François Fillon, qui a enjoint son ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, de revoir sa copie, en évacuant les points qui faisaient hurler le plus fort l'opposition et les défenseurs des droits de l'homme. Le nouveau fichier ne recensera donc plus les "informations relatives" aux personnalités qui "exercent un mandat ou jouant un rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif", ni les mentions sur l'orientation sexuelle ou la santé. Tout au plus sera-t-il institué un "répertoire administratif des personnalités", tenu dans les préfectures. Les politiques opposés à Edvige, comme le Premier secrétaire du PS, François Hollande, ou le président du MoDem, François Bayrou, se sont félicités, qui de cette "marche arrière du gouvernement", qui de cette "victoire de la démocratie". Mais les syndicats et associations qui avaient lancé le mouvement pour la suppression d'Edvige, déposant des recours au Conseil d'Etat et recueillant plus de 200.000 signatures à leur pétition, sont loins d'être rassurés. C'est le fichage des mineurs dès 13 ans, simplement parce qu'ils sont susceptibles de "porter atteinte à la sécurité publique", qui concentre leurs critiques. Et ce, même s'ils bénéficient dans la nouvelle version d'un "droit à l'oubli", c'est-à-dire qu'ils seront rayés du fichier à leur majorité s'ils n'ont commis aucun délit. Mais, si entre 16 et 18 ans, le mineur fait l'objet d'un nouvel enregistrement pour des raisons de sécurité publique, son effacement n'interviendra qu'à l'âge de 21 ans, a-t-on précisé au ministère de l'Intérieur. "Un droit à l'oubli certes, mais l'oubli de quoi lorsque l'on n'a rien fait?", dénonçait Emmanuelle Perreux, présidente du Syndicat de la magistrature (SM, gauche), membre avec la CGT, la CFDT, la Ligue des droits de l'Homme, la FSU ou Aides du collectif "Non à Edvige", qui a réitéré sa demande de "retrait" du texte. Le Défenseur des enfants, Dominique Versini, a "demandé instamment que les données relevant d'une appréciation subjective des actes d'un mineur ne puissent être inscrites..." au nom de la Convention internationale des droits de l'enfant. Les opposants soulignent aussi que le nouveau texte permet le fichage d'un nombre beaucoup plus grand de personnes. Le décret d'octobre 1991 autorisait jusque-là les Renseignements généraux à ficher les personnes majeures susceptibles de porter atteinte à la sécurité publique "par le recours ou le soutien actif à la violence", une mention qui a sauté dans le nouveau projet, remarque le SM. Beaucoup, comme le Parti communiste, regrettent enfin que pour un texte touchant aux libertés publiques, le gouvernement ait choisi la voie réglementaire, ignorant le Parlement.
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Félicitations au bébé et à la Maman ainsi qu'au Papa qui a fait l'essentiel... :blush:
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Bon là va peut être falloir carrément penser à investir dans une machine un peu plus moderne (on trouve des choses pas mal aux alentours de 400/500 euros...) et un DDExterne (une centaine d'euros) c'est bientôt Noël : les promos vont fleurir...
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Un peu vrai : c'est un truc où il faut être un peu archéologue...
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Le ou les enfants de cheminots bénéficient des facilités de circulation (un avantage et non un privilège, on le paye assez cher...) jusqu'à leurdate anniversaire des 21 ans. Ensuite si ils poursuivent leurs études et restent rattachés au foyer familial, et à condition de le justifier ils peuvent prétendre à des facilités de circulation normalement jusqu'à la fin de leurs études.
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J'vous l'avais bien dit : y'a un blème qu'est-ce que ça veut dire "ficher les gens susceptibles de..." ??? EDVIGE: la CNIL sinquiète de la "part de subjectivité" en matière de fichage AP - PARIS - Le président de la CNIL Alex Türk s'est inquiété vendredi de la "part de subjectivité" qu'il y a à déterminer quels individus sont "susceptibles de porter atteinte aux personnes et aux biens", et qui seront de ce fait fichés dans la nouvelle version d'EDVIGE que le gouvernement doit lui présenter. La CNIL assurera "un contrôle" en la matière, a-t-il promis. Le président de la Commission nationale de l'informatique et des libertés souhaite par ailleurs une modification de la Constitution pour faire reconnaître "le droit à la protection des données". "Aujourd'hui, chacun a enfin reconnu qu'il y avait un vrai problème. Ce que j'espère, c'est que ce sera l'occasion d'une prise de conscience plus large", a-t-il indiqué sur Europe-1. "La CNIL s'est fait entendre. La preuve, c'est qu'aujourd'hui le décret va être modifié". Même si "c'est à vérifier dans le texte, les choses prennent une bonne tournure. L'essentiel, c'est que les points qui paraissaient déterminants aient été réglés", a-t-il ajouté. Le nouveau projet de décret, qui doit être transmis dans la journée à la CNIL pour avis, ne prévoit plus de recensement des personnalités politiques, syndicales et religieuses, plus de mention quant à la santé et à la sexualité. Les mineurs pourront être fichés à partir de 13 ans mais les données les concernant pourront être effacées à leur majorité. La CNIL conserve toutefois une inquiétude sur la manière de déterminer quels individus sont "susceptibles de porter atteinte aux personnes et aux biens", comme le prévoit le nouveau décret. "La difficulté, c'est qu'il y a forcément une part de subjectivité. C'est la raison pour laquelle il est essentiel qu'il y ait un contrôle sur cette action. C'est la CNIL qui fera ce contrôle dans les mois et les semaines qui viennent", a précisé M. Türk. Mais "si on s'arrête à EDVIGE, je pense qu'on n'aura pas gagné", a-t-il par ailleurs déclaré, évoquant notamment le fichier CRISTINA (Centralisation du renseignement intérieur pour la sécurité du territoire et les intérêts nationaux) utilisé par la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI). Ce fichier, classé "secret défense", est la nouvelle version de l'ancien fichier de la DST. "Il y a une possibilité de modifier le préambule de la Constitution dans les mois qui viennent pour reconnaître le droit à la protection des données. Je souhaiterais que ce soit le cas", a enfin souhaité Alex Türk. AP
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Assouan : ton disque dur il fait combien de gigas ? Tu devrais te payer un Disque dur externe (y'en a à tous les prix ) : tu y mettrais tous tes fichiers (musiques, films, vidéos, photos, word, excell etc...) (tu peux même envisager deux disques durs externes pour améliorer le classement) voir un disque dur multimédia pour ensuite l'utiliser sur ta télé (ben faudra juste qu'elle soit compatible et date pas de Mathusalem...) Un disque dur externe peut être emmener en voyage... et sur le disque dur de ton ordi ne resterait que le système d'exploitation (windaube si tel est ton choix) ainsi que les logiciels que tu utilises. Donc rien à supprimer suffirait que tu transfers les fichiers du disque dur de ton ordi vers le disque dur externe
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On pourrait aussi s'éclairer à la bougie... voilà une idée neuve...
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Mais, car il y a un Mais... Carla Bruni: "On ne peut pas accueillir tout la misère du monde" Par LePost Le Post - Rédactrice en chef du Grand Journal de Canal+, la première dame de France commente des images choisie par elle même sur la pauvreté. Jean Michel Apathie l'interroge sur la pauvreté qui suscite l'immigration "Les pays riches ne sont pas toujours généreux dans l'accueil de ces gens là. Il y a une contradiction. Vous la vivez comment cette contradiction?" Carla Bruni répond en citant une phrase, devenue célèbre, de l'ancien premier ministre socialiste Michel Rocard. "Comme dirait M. Rocard, on en peut pas, malheureusement, accueillir toute la misère du monde... On voudrait pouvoir l'accueillir, j'imagine, mais c'est difficile d'accueillir les gens sans pouvoir leur offrir une vie décente." Sauf qu'elle en oublie une partie. Ce que ne manque pas de lui rappeler Jean-Michel Apathie. "Michel Rocard disait : on ne peut pas accueillir toute la misère du monde, mais nous devons en prendre notre part." - "Oui, c'est vrai", reconnait Carla Bruni-Sarkozy. S'en suit un flottement gêné... interrompu par Michel Denisot, qui enchaîne, en bon meneur d'émission. Bon perso j'aime pas Rocard (la Roc'taxe c'est lui...CSG...1985) mais c'est vraiment pas bô de lui tronquer ses phrases...
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A mon avis, malgré le brassage d'air auquel nous assitons, nous n'en avons pas encore fini avec Edvige... Alliot-Marie priée par Fillon de revoir de fond en comble le fichier Edvige AFP - PARIS (AFP) - Sans craindre de la désavouer, François Fillon a demandé jeudi à sa ministre de l'intérieur Michèle Alliot-Marie de revoir de fond en comble le décret instituant le fichier Edvige, évacuant les points les plus sensibles, notamment sur les orientations sexuelles et sur les mineurs. Exit les "informations relatives" aux personnalités qui "exercent un mandat ou jouant un rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif". Autre modification majeure : Edvige nouvelle version ne pourra comprendre "aucune donnée touchant à l'orientation sexuelle ou à la santé des personnes" et ce "même à titre exceptionnel". Concernant les mineurs, si la possibilité de collecter des informations sur ceux qui sont "susceptibles de porter atteinte à la sécurité publique" est maintenue, elles seront effacées à leur majorité "sauf si un élément nouveau est intervenu". Ce "droit à l'oubli" était une revendication des anti-Edvige. L'annonce du Premier ministre est intervenue au moment même où Mme Alliot-Marie se présentait devant les députés de la commission des Lois, qui avaient déjà souhaité mercredi soir une modification en profondeur du fichier, dans le sens annoncé par Matignon. Ce que la ministre n'a pu que confirmer. M. Fillon lui a demandé de saisir dès vendredi la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) sur ce nouveau décret. Les règles encadrant le fichier seront beaucoup plus strictes. Les données ne pourront être collectées que pour des personnes "dont l'activité individuelle ou collective" peut "porter atteinte à la sécurité publique", celles "entretenant ou ayant entretenu des relations non fortuites avec elles", ou "des personnes travaillant dans des secteurs ou des domaines sensibles". Mme Alliot-Marie a indiqué jeudi qu'un "répertoire administratif des personnalités pourra être tenu dans les préfectures", aux informations limitées. Elle était pressée de toutes parts de revoir sa copie, les critiques se multipliant, de l'opposition, des associations -qui revendiquent 200.000 pétitionnaires- mais également de la majorité et même du gouvernement, au nom de la défense des libertés publiques. Le ministre de la Défense Hervé Morin s'en était le premier ému, suscitant un commentaire acerbe de sa collègue de l'Intérieur. Mais Michèle Alliot-Marie n'a pas non plus trouvé de réconfort du côté de l'Elysée. Pour éteindre l'incendie, le président Nicolas Sarkozy l'avait désavouée la semaine dernière exigeant "une solution dans les tout prochains jours" avec "une règle très simple: tout ce qui n'est pas indispensable à la sécurité des Français, il faut l'enlever". Les députés s'en sont aussi mêlés, la commission des lois, comprenant des députés de droite et de gauche, formulant neuf recommandations qui de fait vidaient de sa substance le décret initial. Le dernier désaveu est donc venu de Matignon. François Fillon, dont l'entourage indique qu'il "s'est personnellement impliqué" dans ce dossier, a reçu jeudi matin à sa ministre de l'Intérieur. Le patron du Parti socialiste, François Hollande s'est félicité d'une "marche arrière" du gouvernement, tout en regrettant l'absence de tout débat au Parlement -le fichier étant créé par décret- et en regrettant que subsistent selon lui "des points d'ombre" sur la consultation des fichiers. François Bayrou, président du MoDem, qui avait appelé à un "mouvement de refus républicain" du fichier Edvige, a immédiatement salué sa "disparition", y voyant "une victoire pour la démocratie".
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Nouvelle affaire d'Etat en perspectives... Il écrase le pied d'une proche de Nicolas Sarkozy et passe 10 heures en garde-à-vue Par tian - LePost Le Post - il y a 1 heure 34 minutes C'est RTL qui révèle ce matin cette info étonnante... Un artiste peintre parisien n'en revient toujours pas. A 78 ans, il a été placé en garde-à-vue plus de 10 heures.Et qu'avait fait ce "dangereux" septuagénaire ? Ben... Il avait roulé accidentellement sur le pied d'une fillette de 8 ans, mardi dans le 14ème arrondissement à Paris... Que ça ? Ben oui... Mais quelle est la raison de cette procédure bien lourde pour un simple incident? Aucune explication précise... Si ce n'est, que le pied sur lequel a roulé accidentellement le septuagénaire appartient à la fille de la demi-sœur de... Nicolas Sarkozy.Mais bon là ce n'est que supputation...La jeune victime ne souffre que d'un léger hématome. Dix heures de garde-à-vue pour un hématome ? Heureusement que notre artiste peintre ne lui a pas cassé le pied. Là, il était quitte pour de la prison ferme..."C'est une procédure classique en cas de délit. La fillette était sur un passage piéton, l'homme a commis une faute de conduite. Il y a une non-observation des règles de prudence, ce qui est répréhensible. Il a été placé en garde à vue le temps qu'on procède aux examens de la fillette et aux dépistages sur lui." explique néanmoins sur 20minutes.fr un officier de police. Aucun rapport, donc avec le président de la République? «Les policiers ont été informés très rapidement de ça, il y a eu pas mal de coups de téléphone au commissariat", confie encore l’officier à 20 Minutes. Quand le membre d’une famille connue est concernée, ça provoque toujours ce genre d’animation. Mais ça n’a pas eu de conséquences sur la procédure, qui est celle d’un accident de la circulation avec une sérieuse faute de conduite. Tout ça n’a rien à voir avec l’affaire Clavier, où il y a eu une intervention directe du ministère de l’Intérieur.» "Il y a des histoires de ce type tous les jours en France et en Navarre." confie au même site, le secrétaire général de l’Union syndicale de la magistrature, Laurent Bedouet.
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Dans le temps dans les fermes bretonnes (et peut être ailleurs...), les tables étaient creusées : la soupe y était servie directe et le convive utilisait une cuillère en bois personnelle qu'il mettait dans sa poche en quittant la table... finie la corvée... :Smiley_36:
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off ==>> ice
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Hop... Les copains et les coquins...
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"Il y a plus grave qu'Edvige: les fichiers illégaux des gendarmes..." Par LePost Le Post - Qui ficherait 60 millions de Français? Ce n'est pas la police avec Edvige. Ce serait les gendarmes si l'on en croit les accusations formulées sur Le Post par un officier de police. Alors que de plus en plus de voix s'élèvent pour exprimer leur inquiétude vis-à-vis du fichier Edvige -qui créé des remous jusqu'au sein de l'UMP comme du gouvernement- il y aurait en fait "plus grave" en terme de collecte d'informations personnelles... Sur Le Post, Patrice Ribeiro, secrétaire général adjoint du syndicat de police Synergie officiers, met en cause les gendarmes qui "collectent des infos personnelles en secret depuis une dizaine d'années". Des gendarmes. 1. "Les gendarmes nous fichent en secret" Patrice Ribeiro remarque: "On parle beaucoup d'Edvige alors qu'il y a beaucoup plus grave du côté des gendarmes. Les gendarmes nous fichent, en toute illégalité, sans que ce soit déclaré nulle part". "Depuis une bonne dizaines d'années, dans toutes les gendarmeries de France, on collecte des informations personnelles identiques à celles que contiennent le fichier Edvige. Tout cela en secret bien sûr", selon Patrice Ribeiro. Le hic: "Ces fichiers ne sont pas déclarés à la CNIL [Commission nationale de l'informatique et des libertés, ndlr]. En gros, c'est secret: on ne sait pas ce qui est écrit sur les citoyens sur ces fichiers des gendarmes", précise le policier. D'après lui, les gendarmes collecteraient ces infos car "ils sont rentrés en concurrence avec la police pour fournir des indications aux préfets et ainsi montrer à ces derniers qu'ils peuvent étendre leur champ de compétence." 2. Contexte de rivalité entre la police et la gendarmerie La rivalité entre les services de police et de gendarmerie ne peut pas justifier, à elle seule, les propos tenus par ce responsable syndical. Car, renseignements pris, il semble que les gendarmes collectent bien des infos en secret... 3. Les fichiers de gendarmerie "non déclarés" Le spécialiste des questions de sécurité, Alain Bauer, a publié un rapport très critique consacré aux "Fichiers de police et de gendarmerie" fin 2006. D'après ce rapport, il existe des fichiers de gendarmerie non déclarés, et ne disposant donc toujours pas de base légale. Parmi ces fichiers, les plus inquiétants seraient le "fichier alphabétique de renseignements" (FAR) et le "fichier des personnes nées à l'étranger" (FPNE), selon le Big Brother Awards, un jury qui décerne chaque année des prix aux institutions mettant le plus en danger les libertés individuelles. - Le "fichier alphabétique de renseignements" (FAR) -dont parle le rapport Bauer aux pages 66 et 67- a pour vocation de "permettre aux militaires des unités opérationnelles d'acquérir une connaissance approfondie de leur population résidente, en particulier sur leur dangerosité". "Le volume exact du FAR n'est pas connu car c'est un fichier mécanographique. On l'estime à 60 millions de fiches. Le nombre de consultations n'est pas comptabilisé", d'après le rapport. - Quant au "fichier des personnes nées à l'étranger" (FPNE), il a été créé en 1975 et comprend "7 millions de fiches cartonnées individuelles" (pages 68 et 69 du rapport). 4. Quel avenir pour ces fichiers? Ils seraient en cours de normalisation, voire de destruction si l'on en croit le rapport Bauer. À propos du FAR, il est écrit dans le rapport Bauer: "Les fiches détenues dans les brigades seront détruites avant octobre 2010". Quant au FPNE, "À l'issue de la période de mise en conformité des fichiers manuels dont l'échéance est octobre 2010, ce fichier sera définitivement supprimé", d'après le rapport. 5. Qu'en pensent les membres du Post? Pour Marina06, les gendarmes nous fichent depuis bien longtemps: "Fille d'un syndicaliste décédé en 1962, j'ai eu la désagréable [surprise, ndlr] en 1981 de découvrir que mes frères et moi même étions fichés à la gendarmerie, alors que nous n'étions pas encartés. En 1991, je me suis présentée à une gendarmerie arrivant dans une petite ville de l'Ain, première question : état civil remontant jusqu'à mes grands parents." TigerBalm est favorable à un fichage généralisé: "Il faut des fichiers sur l'ensemble de la population, ne fut-ce que pour savoir qui peut voter ou qui a atteint l'âge de la retraite". Pour ce membre du Post, "on pourrait aller plus loin : vivant seul, j'aimerais qu'en cas d'accident, les ambulanciers puissent vite savoir que j'ai un peu de diabète mais pas de cholestérol". Avant de nuancer son propos: "Le problème, c'est quand ces fichiers sont secrets et non contrôlés par la CNIL !"
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EDVIGE: Associations et syndicats exigent toujours le retrait du fichier Par JeanMarie Godard AP - "Le retrait, pas quelques aménagements." Tout en se "félicitant" du "premier recul" du gouvernement après l'intervention du Chef de l'Etat, le collectif "Non à EDVIGE" a appelé mercredi à poursuivre la mobilisation jusqu'à l'annulation du décret instituant le fichier contesté, et demandé l'ouverture d'un débat public. Les manifestations prévues le 16 octobre devant les préfectures sont pour l'heure maintenues et la pétition lancée par le collectif le 10 juillet continue à engranger des signatures. Mercredi après-midi, selon le collectif, la pétition avait recueilli près de 140.000 signatures individuelles et 800 d'associations, organisations syndicales ou politiques, parmi lesquelles les grandes confédérations, les organisations de défense des droits de l'Homme, celles de la communauté homosexuelle, les partis de gauche ou encore les associations de défense des malades du SIDA. Le décret instituant EDVIGE (Exploitation documentaire et valorisation de l'information générale), paru au Journal officiel le 1er juillet dernier, fait par ailleurs l'objet de 13 recours en annulation devant le Conseil d'Etat. Mercredi matin, Nicolas Sarkozy a rappelé son équipe à "la cohésion", tout en exigeant que le recadrage du texte qu'il a lui-même demandé épargne le fichage des mineurs autorisé par le décret à partir de 13 ans. La veille, face à l'ampleur d'une polémique devenue nationale et semant le trouble jusque dans la majorité et au sein du gouvernement, le président avait demandé à la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie d'ouvrir "rapidement" une concertation "suivie de décisions pour protéger les libertés". L'idée de collecter des données concernant la santé ou la vie sexuelle ou de ficher les personnalités pourrait être abandonnée, mais Nicolas Sarkozy souhaite en revanche que les dispositions concernant les mineurs restent dans le texte et défend l'existence des fichiers. Estimant que "cette affaire a été mal conduite", le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer demande de son côté que les députés soient désormais saisis du problème. La mobilisation "a enfin été entendue et le président de la République a souhaité que les libertés publiques soient préservées", s'est félicité le collectif dans un communiqué diffusé mercredi. Les associations et les syndicats du collectif exigent d'être reçus par la ministre de l'Intérieur dans le cadre d'une concertation et avertissent qu'une "mise à l'écart" apparaîtrait "incompréhensible aux yeux de l'opinion publique", et "de nature à jeter un total discrédit sur l'action de la ministre de l'Intérieur, comme sur la parole du président de la République". En outre, pour les membres du collectif, "le retrait du décret est un préalable à l'ouverture d'un débat parlementaire sur le respect des libertés publiques". Car c'est bien le retrait pur et simple du décret que vise le collectif. Outre les questions soulevées par le président de la République, "tout le reste pose problème. Nicolas Sarkozy a pointé quelques-uns des dangers très graves qui menacent le citoyen. Il est sur la bonne voie mais il faut qu'il continue", a déclaré mercredi à l'Associated Press le président de la Ligue des droits de l'Homme Jean-Pierre Dubois. Le collectif dénonce notamment la disposition permettant désormais de ficher tout individu ou groupe simplement "susceptible de troubler l'ordre public" alors que, dans l'ancien fichier des RG, ce fichage visait les personnes pouvant "porter atteinte à la sûreté de l'Etat ou à l'ordre public" par le "soutien actif" à la violence ou son usage. "On a d'aimables paroles mais on attend des actes, c'est-à-dire le retrait. Le reste n'est que de la communication gouvernementale", a précisé M. Dubois. Quant à la "concertation" annoncée, "le collectif ira voir la ministre de l'Intérieur si elle souhaite nous rencontrer, et nous lui répéterons que ce que nous attendons, c'est le retrait du décret". AP
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Le retour du trou de la sécu... La Cour des comptes souhaite une hausse des recettes de la Sécu PARIS (Reuters) - La Cour des comptes souligne la nécessité de maîtriser la dérive des comptes sociaux dans une conjoncture de ralentissement économique et propose des mesures pour les redresser. Lors de la présentation de son rapport annuel sur les comptes de la Sécurité sociale, elle a ainsi souhaité que les seuils déclenchant les exonérations de charges soient révisés et a mis en cause des outils de pilotage défaillants, comme l'Objectif national de dépenses de l'assurance-maladie (Ondam). "Compte tenu de la situation économique actuelle et prévisible pour 2009, il est indispensable de rechercher toutes les solutions permettant d'augmenter les recettes", a dit son premier président, Philippe Séguin, lors d'une conférence de presse. Alors que l'objectif du gouvernement (la droite est au pouvoir depuis 2002) est d'équilibrer les comptes sociaux avant 2012, le déficit cumulé des régimes et des fonds de financement a atteint 11 milliards d'euros en 2007 contre 10,2 milliards en 2006. Pour accroître les recettes, "il faut revenir sur le maquis des multiples exonérations, abattements, déductions et réductions aux finalités diverses qui créent de forte inégalités et constituent une perte de ressource publique alors que leur intérêt économique n'est pas ou n'est plus démontré", a dit Philippe Séguin. La Cour recommande notamment de "resserrer la plage de mise en oeuvre des exonérations générales en abaissant le seuil de rémunération concernée et en le déconnectant de la référence au smic". L'abaissement de ce seuil de 1,6 smic à 1,3 représenterait 7 milliards d'euros de recettes supplémentaire, selon les experts de la Cour. Côté dépenses, la Cour regrette que l'objectif national des dépenses de l'assurance maladie (Ondam) ait été à nouveau dépassé. Elle juge que le dépassement de 3 milliards d'euros s'explique par l'objectif "manifestement irréaliste" d'une réduction de 2,5% de la dépense en médicament, qui a au contraire augmenté de 5%. Plus largement, l'Ondam "ne constitue toujours pas l'outil d'encadrement des revalorisations tarifaires accordées aux professions de santé dont on aurait besoin", a dit Philippe Séguin. "Les négociations avec les professions de santé, largement déléguées à Union nationale des caisses d'assurance maladie sont menées sans articulation définie avec l'enveloppe fixée par le Parlement", a-t-il regretté. De plus, "l'Etat approuve les accords sans toujours en connaître l'impact financier. Parfois même, il intervient dans le domaine des partenaires conventionnels pour inciter les caisses à accorder des majorations d'honoraires". "Dans ces conditions, il ne faut pas s'étonner que l'Ondam ne soit pas respecté", a souligné Philippe Séguin. Jean-Baptiste Vey, édité par Marc Joanny