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http://www.cheminots.net/forum/index.php?s...amp;hl=intranet Voir le lien ci-dessus les choses évoluent accès possible vers intranet RH
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Je me permets de mettre le texte complet de la dépêche ci-dessus pour éviter à terme de perdre dle lien. Par contre je suis très surpris par le contenu de l'article sur le "défaut de réglage d'une caténaire sur une voie de garage" Si quelqu'un peut nous donner des explications parce que si c'est un défaut de réglage : c'est donc normalement une défaillance de la maintenance préventive ou un incident sur le matériel caténaire... Autre question le TGV vide immobilisé était sur une voie de service ou sortait d'une voie de service ??? 400m de caténaire arraché : bizzare non ? Incident caténaire dans le Sud-Est: la SNCF admet une série de défaillances AFP - Vendredi 22 août, 17h56 PARIS (AFP) - La SNCF a reconnu vendredi une série de défaillances internes (problème technique et défaut d'information aux voyageurs) dans les retards causés dimanche et lundi à 82 trains à la suite de l'arrachement d'une caténaire près d'Aubagne (Bouches-du-Rhône). A l'origine, il a y eu "un défaut de réglage" d'une caténaire sur une voie de garage où stationnait provisoirement un TGV sans voyageurs, a expliqué à l'AFP un porte-parole de la compagnie nationale, détaillant les conclusions d'un rapport interne sur cet incident qui a affecté des milliers d'usagers. Non adapté à un TGV, le câble a été arraché par la rame sur 400 mètres interrompant du même coup toute l'alimentation électrique vers midi dimanche, a-t-il poursuivi. Les équipes de la SNCF ont ensuite dégagé une voie pour faire rouler les trains en alternance à partir de 15H00. Mais "ils ne pouvaient circuler qu'à 70 km/h, à raison de deux ou trois trains par heure" alors que 28 rames devaient emprunter le tronçon. Or les personnels de la SNCF "ont sous-estimé le temps qu'allait prendre le désengorgement", a reconnu le porte-parole de la compagnie ferroviaire. "Ils auraient dû anticiper dès 15H00" et "informer les voyageurs d'un retard de 5 à 6 heures et leur laisser le choix" de rester dans les trains ou de voyager par leurs propres moyens. "Il y a eu un défaut d'information tant vers les voyageurs que vers les médias", a-t-il aussi admis, assurant qu'une "action de fond est en cours sur l'amélioration de l'information dans les gares". La compagnie nationale a en revanche catégoriquement réfuté les accusations d'une maintenance défaillante, avancées par la CGT Cheminots. "Il ne s'agit pas d'un problème d'entretien" et "il n'y avait aucune faiblesse technique de la caténaire ni d'usure", a ainsi affirmé le porte-parole de la SNCF. La SNCF avait déjà connu une série noire au printemps avec des Eurostar et des TGV enregistrant plusieurs heures de retard. A chaque fois, la compagnie avait promis d'améliorer l'information aux voyageurs. Selon la SNCF, au premier semestre, 112 TGV ont subi des retards d'au moins trois heures, contre 103 sur les six premiers mois de 2007, soit une hausse de 8,7%. Une progression qui devrait accélérer sur l'année puisque des dizaines de trains ont été touchés par les retards de dimanche et lundi derniers. 140.000 TGV ont circulé au premier semestre, à raison de 800 par jour. La SNCF compte environ 400 incidents de caténaire par an sur le réseau ferré grandes lignes.
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http://www.bakchich.info/article4763.html L’attente, dans une boutique SNCF Temps perdu / samedi 23 août par Akram Belkaïd
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Et oui sauf que la Direction de la SNCF utilise ce moyen : dans une agre un AC est de journée 8/12+13/17, il effectue toute la journée des manoeuvres et depuis quelques semaines une fois par semaine il travaille jusqu'à 19/20h pour sortir un train Fret d'un Embranchement particulier... ça évite à la direction de mettre un renfort pour le train complet... alors que cette situation n'a rien d'accidentelle, elle est bien prévisible... et je ne me fais aucune illusion, cette situation doit exister dans nombre d'endroits sur le territoire national...
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Le Télégramme de Brest
Dom Le Trappeur a répondu à Dom Le Trappeur situé dans Clients de SNCF Voyageurs & SNCF-Connect
Au Bureau Info Résa hier : Une brave dame se pointe, elle a commandé ses billets à l'avance sur Internet (3 voyageurs), billet Paris Marseille, achat par carte bleue environ 250 euros et choisit l'envoi à domicile... Elle reçoit dans un premier temps confirmation de sa commande Or sans qu'elle le sache, elle a été débitée deux fois de sa CB le système informatique sncf le constate et annule son double paiement ainsi que ses billets réservations... elle a été informée par e-mail, délai de remboursement pour créditer son compte 15 jours. Mais comme elle n'a plus de billets, elle vient à la gare : L'agent du BIR lui retrouve ses trois places, les re-réserve et trouve une astuce pour retrouver un prix correspondant à l'achat de la dame... (parceque sur Internet les prix ne sont pas les mêmes qu'au guichet...) qui doit bien entendu repayer par CB ses trois billets en attendant d'être remboursée de ses 500 euros qui se baladent quelque part... -
La France est bien en guerre en Afghanistan
Dom Le Trappeur a répondu à Rail cassé situé dans Brin de causette
Moi la vraie question c'est toujours Qu'est-ce que la France fait la-bas ... ? L'Armée française est en Afghanistan depuis 2001/2002... Comment la situation a-t-elle évolué depuis ? S'est-elle améliorée ou dégradée tant sur place que sur le reste de la planète ? On voit bien déjà les dégâts de la décision de Sarkozy prise au printemps 2008 d'y envoyer des renforts militaires et surtout de modifier le niveau de cette intervention à ce qu'elle était auparavant. 24 morts français depuis le début de cette intervention... -
faire du sport avec la sncf
Dom Le Trappeur a répondu à samuel35 situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Faire du Sport avec les Associations de Cheminots de l'USCF en lien avec le Comité Central d'Entreprise : le CCE Cheminots Suivre le lien et cliquer sur USCF Union Sportive des Cheminots de France http://www.ccecheminots.com/ -
La vraie question ne serait-elle pas : Y-a-t-il des heures supplémentaires chez ECR actuellement ? avec deux hypothèses : - S'agit-il de dépassements accidentels de la durée du service (par exemple retard de trains, gestion d'incident..., absence dde personnel accidentel...) ? - S'agit-il d'Heures Supplémentaires organisées par ECR pour limiter le niveau de l'emploi (et faire des économies de charges sociales rendues possibles par la nouvelle loi sur les Heures Supp) Et dans ce cas quel est le risque sur les conditions de travail, de vie et de santé des personnels concernés, sur la sécurité des circulations ferroviaires ? (Bien entendu la question renvoie aussi au niveau des salaires chez ECR et à la situation personnelle du salarié concerné...) A la SNCF Les Heures supplémentaires sont payées à 125% + indemnité de dépassement de temps de service + éventuellement indemnité de dérogation (en fonction de la durée réelle du temps de service) + compensation quand le cas est prévu par la réglementation (N'oubliez pas de remplir le registre des observations à la réglementation du travail - pas seulement le cahier de dérogations...-) : les écrits restent, les paroles s'envolent... Et la réglementation prévoit que si on ne peut abandonner son poste et si on doit assurer la continuité de service, pour autant le Service (commande du personnel, encadrement, astreinte...) doit trouver des solutions pour remplacer le personnel concerné par le dépassement de temps de service le plus rapidement possible.
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Ce qui met deux heures : c'est souvent la possibilité et la décision de faire une VUT par le CRO (Centre Régional Opérationnel) au vu des informations en sa possession. Là les deux voies étaient plantées et il y avait coupure de la tension sur les deux voies et manifestement au vu des images télé une protection sur la voie contigüe au train arrêté pour effectuer les premières réparations. C'est donc seulement à la reddition de la voie par l'Equipement que la VUT a pu commencer. L'organisation de la VUT "elle-même" par les deux agents circulation prend entre 10 et 15 minutes (fermeture de voie, dépêches). Ensuite il faut voir les Installations de Sécurité existantes (commandes sur le terrain ou d'un poste...), Pour le premier train : l'information des agents travaillant sur la voie de l'organisation de la VUT donc limitation de la vitesse du premier train, la longueur de la VUT Les choix de la régulation pour les passages de trains sur la VUT.... Voir doc joint : Plus de 80 trains concernés par la "compensation tarifaire" Ce qui veut dire sûrement le double voir le triple de trains touchés par l'incident (TGV, GL, TER, Banlieue, Marchandises...) 2008_08_22_001_paca_IncidentCatenaire.pdf
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ça fait tout drôle de lire la dépêche précédente et de lire celle-ci quelques minutes plus tard... Tornade : nouvelles aides d'un million d'euros pour les communes sinistrées HAUTMONT (Nord) (AFP) - La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a annoncé vendredi à Hautmont (Nord) l'octroi de nouvelles aides, à hauteur d'environ un million d'euros, pour aider les communes sinistrées par la tornade dans le Nord dans la nuit du 3 au 4 août. "Pour aider les communes à reloger un certain nombre de familles sinistrées soit dans le secteur privé, soit dans le secteur public, j'ai mobilisé le fonds d'aide d'urgence du ministère de l'Intérieur à hauteur de 600.000 euros, qui peut permettre aux communes de réagir", a déclaré la ministre lors d'un point-presse en mairie d'Hautmont. "En ce qui concerne les problèmes de voirie, j'ai souhaité recourir au fonds de solidarité aux collectivités locales. D'ores et déjà, 343.000 euros des dépenses des communes ont été préparés pour être pris en charge par l'Etat", a ajouté la ministre, qui a visité vendredi matin les quatre communes, Hautmont, Maubeuge, Boussières-sur-Sambre et Neuf-Mesnil (Nord), touchées par la tornade. "Si des besoins supplémentaires existent une fois que les assurances seront intervenues, nous pourrons envisager d'augmenter cela", a-t-elle poursuivi. "Sur le moment, j'avais annoncé le déblocage d'une somme de 300.000 euros de crédits d'urgence. Cette somme a été augmentée au vu des besoins jusqu'à 700.000 euros", a également déclaré Mme Alliot-Marie. Une aide de trois millions d'euros du ministère du Logement avait par ailleurs été débloquée pour installer des mobile homes pour les sinistrés de la tornade qui a endommagé environ un millier de logements. A Hautmont, quatre familles s'installaient vendredi après-midi dans les premiers mobile homes au coeur du quartier le plus touché de la ville. Trois personnes ont été tuées et dix-huit autres ont été blessées par une tornade qui a provoqué d'importants dégâts dans la nuit du 3 au 4 août à Hautmont, Maubeuge, Boussières-sur-Sambre et Neuf-Mesnil. Maintenant reste à connaître le coût réel total de cette tornade ce qui sera pris en charge par les assurances les diverses collectivités locales éventuellement la solidarité et ce qu'il va rester sur les bras des habitants...
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C'est pas une vanne ... Impôt sur la fortune. Il rapporte toujours plus Le nombre de ménages payant l’impôt sur la fortune a augmenté de 15,5 % l’an dernier. Une hausse qui concerne aussi la Bretagne. Voilà un impôt qui continue de rapporter toujours plus : en 2007, l’ISF (Impôt de solidarité sur la fortune) a permis à l’Etat de collecter 4,42 milliards d’euros contre 3,68 milliards en 2006 et trois milliards en 2005. Normal : de plus en plus de ménages français sont assujettis à cet impôt dont le seuil de déclenchement avait été fixé pour 2007 à 760.000 euros de patrimoine. Selon le constat que dresse la direction des Impôts à la lecture des déclarations effectuées (les chiffres publiés prennent en compte les villes de plus de 20.000 habitants ayant plus de 50 redevables à l’ISF), cet impôt a touché l’an dernier 527.866 personnes en France contre 456.900 en 2006 et 394.000 en 2005. Toujours l’immobilier Comme les années précédentes, l’envolée des prix de l’immobilier, qui s’est poursuivi en 2006, est la principale cause de l’augmentation du nombre de ménages assujettis. Les déclarations 2008 prenant en compte la valeur des patrimoines au 1 e r janvier, la hausse devrait se poursuivre cette année. Elle sera toutefois modérée par la réduction d’ISF accordée dans le cadre du paquet fiscal de l’été 2007 : elle peut aller jusqu’à 50.000 euros par an pour les ménages qui ont contribué au financement de PME ou des entreprises d’insertion, ou aux œuvres d’intérêt général, comme la recherche ou les universités. Bercy a fait savoir hier que 930 millions d’euros avaient été orientés vers des PME dans le cadre du panier fiscal. Et c’est à Vannes que l’augmentation du nombre de ménages est la plus forte (+ 21,79 %). Le télégramme de Brest
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A ma connaissance, dans ce cas, accès à la qualification D niveau 1 Position 13 (ou + 1 position si tu serais classée sur position Sur C2- Position 13,14 ou 15 : on gagne toujours 1 position en cas de promotion...) par le jeu normal du Tableau de Notation Catégorielle (chaque année en février-mars se déroule le processus des commissions de notations). Rapproches-toi de tes Délégués du personnel. Une attachée TS, dans le cadre de ta formation d'attachée, en cas d'échec à l'accès de la qualif E, devrait être régularisée au minimum sur la première position acquise : "lorsqu’un agent X ne satisfait pas aux exigences de formation à la SNCF et que celui-ci est sorti de sa promotion, son point de sortie en terme de position de rémunération ne peut être inférieur au point de départ" C'est le cas par exemple d'une att TS recrutée à la position 13 qui échouerait à l'examen de qualif E, elle serait régularisée au minimum sur 13 Dans ton cas tu restes à la position 10 Voir l'Arrêt Berton du Conseil d'Etat http://www.cheminots.net/forum/index.php?showtopic=14336
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RER D, moins de trains pour moins de retards
un sujet a répondu à Dom Le Trappeur dans Clients de SNCF Voyageurs & SNCF-Connect
Les rames feront demi-tour dans la station Châtelet Quelle sera la durée du crochet (changement de bout) ? Sur d'autres lignes où la direction annonce le cadencement on constate que le changement de bout passe de + de 20minutes à - de 10 minutes Donc quasi impossibilité de remise à l'heure en cas de retard supérieur à 5 et inférieur à 15 minutes... alors même que la durée des crochets avait été augmentée ces dernières années après justement les situations catastrophiques des années 90... -
La France est bien en guerre en Afghanistan
Dom Le Trappeur a répondu à Rail cassé situé dans Brin de causette
Le Figaro Révélations : le récit détaillé de l'embuscade en Afghanistan http://www.lefigaro.fr/international/2008/...fghanistan-.php -
arret maladie grossesse
Dom Le Trappeur a répondu à litche situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Si tu es dans un établissement exploitation, il y a toujours possibilité de t'utiliser au siège de l'Etablissement, de l'Uo, ou de faire un truc calme dans une gare ou dans un poste, ne serait-ce que de classer la réglementation ou autre. Va voir rapidement ton médecin du travail. (sur le temps de servicel...) De toute façon,, ce n'est pas un Dpx qui décide de se genre de chose mais pour balancer ce type de réponse faut quand même oser !! okok -
arret maladie grossesse
Dom Le Trappeur a répondu à litche situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Par le médecin du travail ou par la direction de ton établissement ? Qu'est-ce que tu fais comme boulot pour qu'il ne puisse pas y avoir de poste adapté dans un établissement à ta situation ? Il faudrait trouver le référentiel RH qui traite de ta situation. Tu pourrais appeler le cabinet médical auquel tu es rattachée ? Je pense que l'infirmière ou le médecin du travail pourraient te renseigner. -
Bracelet électronique: "l'une des évolutions les plus dangereuses de notre société" pour le président de la CNIL AP - PARIS - Le président de la Commission nationale de l'informatique et des libertés s'inquiète de l'usage que l'on peut faire du bracelet électronique: "le double traçage dans le temps et dans l'espace" que permet cette technique constitue "en matière de liberté individuelle, l'une des évolutions les plus dangereuses de nos sociétés", estime Alex Türk, en soulignant que la CNIL n'a pas les moyens juridiques de s'opposer à de telles évolutions. Dans un entretien au quotidien "La Croix" de jeudi, il précise que la Commission "peut seulement émettre des préconisations d'usage et veiller au respect des principes de la loi", plaidant pour un durcissement des moyens d'autorisation et de contrôle. Pour Alex Türk, le bracelet électronique, comme les autres techniques de géolocalisation des personnes et des biens (ordinateurs, télépéage, téléphones mobiles, cartes bancaires, etc), marque un "véritablement changement de civilisation puisque, d'une certaine manière, il n'existe plus de droit à l'oubli". "On se réveillera un jour en se demandant: quelle société a-t-on fabriqué?", prédit-il, observant qu'il revient à la CNIL de "mettre en garde contre les dérives potentielles". Invité à se prononcer de l'usage du bracelet électronique dans des maternités et des services prenant en charge des malades d'Alzheimer, il considère que le bénéfice de cette technique "semble bien maigre" dans le cas des maternités. "On s'abandonne ainsi à l'idée que la technologie peut remplacer la surveillance humaine. Que se passe-t-il si le système ne fonctionne pas?", s'interroge-t-il. Pour ce qui est du recours au bracelet pour les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer, Alex Türk juge le cas "plus complexe". Si son usage "ne doit pas être l'occasion de desserrer les liens", la technologie "peut venir en aide aux familles et aux soignants", remarque-t-il. "Tout est en fait une question de seuil, de limite", "tout dépend de l'usage" que l'on fait du bracelet, "l'information et le consentement libre et éclairé constituent une condition sine qua non de l'utilisation" de ce dispositif. AP
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La mer au bout des rails AFP - Voyage à bord du "Train de la Côte Est" qui permet à une vingtaine de villages enclavés dans les hauts plateaux malgaches de survivre économiquement. http://fr.news.yahoo.com/afp/20080821/vide...ls-acb3f14.html
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Argentine: la compagnie aérienne Aerolineas Argentinas en voie d'être renationalisée
un sujet a été posté par Dom Le Trappeur dans Brin de causette
Argentine: la compagnie aérienne Aerolineas Argentinas en voie d'être renationalisée Par Olivier BAUBE AFP - BUENOS AIRES (AFP) - Les députés argentins devaient voter jeudi la renationalisation de la compagnie aérienne Aerolineas Argentinas, propriété du groupe espagnol Marsans, qui a jeté l'éponge en laissant une dette de 890 millions de dollars, ultime avatar d'une saga désastreuse entamée il y a près de vingt ans. Ce vote fait suite à l'accord conclu en juillet entre le gouvernement argentin et le groupe Marsans pour renationaliser la compagnie, privatisée en 1990 sous le mandat de l'ex-président Carlos Menem, quarante ans après sa fondation. Le groupe espagnol a préféré jeter l'éponge, accusant les syndicats d'avoir contribué à la quasi faillite de l'entreprise en multipliant les conflits, au terme de sept ans d'une gestion très critiquée en Argentine. Syndicats et partis politiques, de l'opposition comme du pouvoir en place, accusent le groupe Marsans d'avoir dilapidé le capital de la compagnie en cédant des actifs, ce que le groupe espagnol nie farouchement. L'un des directeurs de Marsans, l'Espagnol Vicente Munoz est venu s'en expliquer le 13 août devant le Congrès argentin, assurant que le retrait de son groupe s'expliquait par le "haut niveau de conflit" engendré par les syndicats, particulièrement ceux représentant les pilotes. Ces conflits à répétition ont fait perdre quelque 280 millions de dollars à la compagnie au cours des douze derniers mois, a-t-il affirmé. "Il est absolument faux de dire que Marsans a saigné à blanc la compagnie", a-t-il également assuré devant les parlementaires argentins. Ce n'est pas l'avis des syndicats et des partis politiques, unanimes pour dénoncer le comportement du groupe Marsans. Les syndicats du secteur des transports ont d'ailleurs lancé une campagne de boycott des entreprises espagnoles, qui pourrait avoir des conséquences pour la compagnie aérienne Iberia notamment, avec des retards par exemple dans la livraison des bagages. Majorité et opposition divergent néanmoins sur la solution à apporter au problème. Pour l'opposition, il convient de repartir de zéro en créant une nouvelle compagnie, afin d'éviter aux Argentins de prendre à leur charge la dette d'un groupe privé. "La solution ne peut pas consister à ce que nous, les Argentins, prenions en charge l'irresponsabilité et les activités délictueuses du groupe Marsans et de quelques fonctionnaires argentins", a ainsi déclaré Adrian Perez de l'ARI (opposition libérale chrétienne). Cette solution n'a pas la faveur du gouvernement, qui estime qu'une faillite d'Aerolineas Argentinas aurait pour conséquence directe une interruption des liaisons aériennes, au risque d'isoler des régions entières dans le huitième plus grand pays du monde. Le gouvernement prend d'ailleurs en charge les salaires des 9.000 employés d'Aerolineas Argentinas, qui a maintenu son activité et retrouvé un rythme normal, avec des vols décollant à l'heure, ce qui ne lui était pas arrivé depuis plus d'un an, ont relevé mercredi les voyagistes argentins. Le vote des députés, qui doit intervenir jeudi dans la journée ne devrait pas poser de problème après les modifications apportées par le gouvernement à son projet. Reste à fixer le prix à payer pour cette renationalisation, qui sera déterminé par le Congrès. Après le vote des députés, le texte gagnera ensuite le Sénat avant son approbation définitive. Aerolineas Argentinas a connu des déboires dès sa privatisation, très controversée en 1990, au profit de la compagnie espagnole Iberia. Celle-ci avait renoncé en 2001, laissant derrière elle 700 millions de dollars de dettes, entièrement épongées par le gouvernement argentin. Ce dernier avait ensuite cédé la compagnie nationale pour un dollar symbolique au groupe Marsans. Le groupe Aerolineas Argentinas, avec une flotte de 70 appareils, assure 80% du trafic intérieur et des liaisons internationales sur tous les continents. -
Put'... Je rêve... Devenir encore moins bureaucratique et centralisée. 3 000 cadres vont ainsi être prochainement redéployés pour rejoindre le terrain, les agents, et se rapprocher géographiquement des clients, mieux prendre en charge leur satisfaction et évaluer sur le terrain les progrès de l'entreprise . J'ai cru qu'il venait remplacer Madame et Monsieur "Non Tenu"
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L'article du Pélerin "Pépy'a ka..." SNCF Retards, prix, grèves... La SNCF s'explique Politique de prix incompréhensible, retards en série - dans le Sud-Est ce week-end, des usagers sont restés des heures à quai ! - priorité accordée au TGV, situation du fret ferroviaire... Guillaume Pepy, président de la SNCF, répond à Pèlerin sur l'avenir de l'entreprise publique. Un billet aller à 29 € de Paris à Reims et à 69 € de Paris pour Saint-Malo ! Voici, d'est en ouest, deux tarifs de train affichés en ce mois d'août. Avec de tels prix, n'avez-vous pas l'impression que la SNCF laisse beaucoup de monde à quai ? Guillaume Pepy : Non, car vous oubliez les deux règles absolues qui permettent de profiter des meilleurs tarifs : s'y prendre à l'avance ou être bénéficiaire d'une carte de réduction. A la SNCF, plus on anticipe, moins on paye cher. Premier arrivé, premier servi, on n'a pas trouvé de règle plus équitable ! Nous venons par ailleurs de franchir le seuil de trois millions de voyageurs possédant une de nos cartes de réduction (Enfant plus, 12-25, Escapade, Senior) et deux millions de Français sont titulaires de la carte de Famille nombreuse. Autant de voyages à meilleur prix. Mais il est vrai que si vous n'avez pas de carte de réduction et achetez au dernier moment, par exemple le vendredi soir, un billet sur une ligne prise d'assaut, alors vous paierez le plein tarif. Pourtant, certaines personnes qui prennent leur billet au dernier moment bénéficient parfois d'un bien meilleur tarif que ceux qui se sont montrés prévoyants. Comme expliquez-vous cette injustice ? Ce n'est pas une injustice. Au contraire, ce sont des petits prix en plus, lorsqu'il reste de la place à bord des trains. Ces promotions ne concernent que quelques destinations, avec un choix restreint du jour et de l'horaire. Il s'agit en général de trains en semaine et à des heures de faible fréquentation. Allez-vous étendre encore les possibilités de réduction ? Oui, car nos offres doivent évoluer avec les besoins des voyageurs. On nous a souvent répété, à juste titre : « Le train, c'est bien, sauf pour les trajets en famille, qui sont plutôt moins chers en voiture. » Nous avons trouvé une réponse avec l'offre TGV « Prêt à partir », qui permet à ceux qui voyagent en groupe de 4 personnes de bénéficier d'une place gratuite. La grande vitesse populaire, c'est-à-dire pas chère et facile à utiliser, voilà mon credo ! Plus facile à dire qu'à faire... C'est vrai, mais on s'y emploie tous les jours et les résultats sont là. Avec un prix du billet TGV inférieur en moyenne à 50 €, la France possède la très grande vitesse la moins chère d'Europe. Vous parlez de rapidité, mais les retards s'accumulent comme l'ont montré les fortes perturbations du trafic dans le Sud-Est, le week-end dernier ! Je ne suis pas du tout satisfait de cette situation. Certes, les TGV accusent moins de retards cette année par rapport à 2007. Mais c'est moins bien sur les lignes classiques, en raison des chantiers qui se succèdent, notamment entre Paris et Le Havre, Paris et Clermont-Ferrand, Paris et Limoges. En ce moment, le réseau ferroviaire français est en passe d'être totalement reconstruit, avec mille kilomètres de voies renouvelées chaque année, du ballast aux aiguillages en passant par les rails. Priorité avait jusqu'ici été donnée à la construction de lignes TGV, au détriment du réseau classique. D'où la nécessité d'une rénovation qui provoque, c'est vrai, des retards regrettables. C'est pour la bonne cause... C'est notre seule consolation. Que répondez-vous aux voyageurs qui déplorent ces retards ? Les règles sont claires. Si la SNCF ne peut tenir son « engagement horaire garanti », elle rembourse, au-delà d'une demi-heure de retard, un tiers du prix du billet. En revanche, si le retard est causé par des événements à propos desquels nous n'avons aucune responsabilité (manifestations, intempéries, suicides), cet engagement ne joue pas. Quant à l'information donnée aux voyageurs, je reconnais que nous gérons mal certaines situations, par exemple les feux de talus intervenus cet été le long des voies. On ne sait à quel moment donner l'information car le rétablissement de la situation dépend, dans ce cas, des pompiers. Les voyageurs ont parfois le sentiment d'être laissés sans indication sur l'heure finale d'arrivée. Même si les contrôleurs annoncent souvent l'endroit précis où on peut les trouver dans la rame, nous avons encore de gros efforts de communication à faire. La SNCF utilise à plein Internet pour vendre ses billets. Mais vous souciez-vous de ceux qui n'ont pas d'outils informatiques ou qui les maîtrisent mal ? Oui, et la preuve en est que nous n'abandonnerons jamais les ventes en gare. Au contraire, nous avons entrepris une rénovation totale de tous nos guichets. La SNCF est la seule compagnie ferroviaire européenne à investir autant dans ses points de vente en gare. Votre entreprise semble se focaliser sur les TGV, qui ne sont pourtant pas, et de loin, les trains les plus utilisés... La SNCF transporte chaque année 1,3 milliard de passagers. Environ 10 % voyagent en TGV. L'immense majorité d'entre eux emprunte, c'est vrai, les TER en région ou les RER et Transilien en Ile-de-France. Ces voyageurs de la vie quotidienne sont la priorité de mon mandat. Parmi mes premières décisions, figure le déblocage de 100 millions d'euros pour moderniser le RER D, la ligne la plus fréquentée d'Ile-de-France, y réduire les retards d'un tiers et offrir, avec 1 030 nouveaux écrans et panneaux, une meilleure information aux voyageurs. En région, un plan qualité se met en place avec plus de mille emplois supplémentaires en 2008 affectés au développement des lignes TER. Objectif : davantage de sécurité et de ponctualité. Neuf trains sur dix arrivent actuellement à l'heure. Ce n'est pas assez. Il faut atteindre 9 et demi sur 10. Ce qui représente un effort énorme ! Mais la Bretagne, la Lorraine et l'Alsace, régions championnes de France de la régularité avec 95 % des TER qui sont à l'heure à cinq minutes près, montrent que nous savons faire. Envisagez-vous de rouvrir des gares en région et de créer de nouvelles lignes ? Contrairement aux stéréotypes, le réseau ferroviaire français ne se réduit plus, il s'étend ! Les créations de kilomètres de lignes sont supérieures aux fermetures et les réouvertures de gare sont plus fréquentes que les fermetures. La ligne Cannes-Grasse, par exemple, a rouvert il y a deux ans, Nantes-Chateaubriant est en travaux pour réouverture. A ce titre, ce n'est pas la SNCF qu'il faut saluer, mais les conseils régionaux, qui gèrent désormais les TER, lancent des trams-trains et créent des RER de province connectant les bouts de ligne ferroviaire à la périphérie des villes grandes et moyennes. Ce nouveau réseau s'étendra-t-il aux régions très rurales ? Soyons francs ! On ouvre là où il y a de la fréquentation. Dans les endroits où un car ou un taxi collectif peut répondre à la demande des clients, c'est autant d'argent des contribuables qui est économisé. Le vrai service public de demain, c'est de créer avec la SNCF une véritable alternative à la voiture, à condition que nos trains soient raisonnablement fréquentés. Vous pensez vraiment que c'est l'avenir de votre entreprise ? Oui, parce que le train, par rapport à la voiture, c'est sept fois moins d'énergie utilisée et dix fois moins de production de gaz à effet de serre. La priorité donnée par le Grenelle de l'environnement aux transports collectifs est la meilleure nouvelle qui nous soit arrivée depuis des décennies. Une chance inouïe pour le train dont beaucoup pensaient, il y a trente ans, qu'il n'avait plus d'avenir. Puis est arrivé le TGV qui, il faut bien le dire, a sauvé la vie de la SNCF. Aujourd'hui, avec la crise de l'énergie, on change d'époque. Chacun réalise que la voiture ne peut plus être la réponse unique, universelle et naturelle à tous les besoins de déplacements. Une nouvelle façon de voyager se met en place, plus économique et responsable : l'avion pour les très longues distances, le train pour les grands et moyens trajets, la voiture ou le bus pour les derniers kilomètres. Et ce sont les gares qui doivent organiser ces nouveaux déplacements, ce sont elles les véritables plates-formes où arrivent et partent les trains, les cars, les bus de ville, le tramway, les vélos en libre-service, les véhicules loués ou en covoiturage, les voitures électriques... Quelles mutations internes la SNCF doit-elle entreprendre pour relever tous ces défis ? Devenir encore moins bureaucratique et centralisée. 3 000 cadres vont ainsi être prochainement redéployés pour rejoindre le terrain, les agents, et se rapprocher géographiquement des clients, mieux prendre en charge leur satisfaction et évaluer sur le terrain les progrès de l'entreprise. Quels progrès attendez-vous sur le front des grèves ? Les choses ont déjà beaucoup changé ! Le service minimum fonctionne désormais avec l'obligation d'une consultation des salariés préalable à tout mouvement social et une distribution de fiches horaires indiquant aux passagers les trains, de plus en plus nombreux, qui circulent les jours de grève. Mon but : donner davantage de valeur à ce qui est négocié dans l'entreprise par rapport à ce qui est arraché par le conflit. Ça bouge en ce sens et, quand je discute avec les cheminots, je vois que la place de la négociation augmente. Propos recueillis par Benoît Fidelin (photos : Gil Fornet)