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Dom Le Trappeur

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Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur

  1. Et quand Sarko ou Fillon ou les ministres invitent les syndicats : ils doivent y aller ou pas...?
  2. à l'ouest, le breton sera obligatoire à l'est ce sera l'alsacien... mdrmdr
  3. Et il y aura même un stand du Comité Central d'Entreprise de la SNCF dès fois que des cheminots actifs et retraités ainsi que leurs ayants droits fassent un tour à la fête de l'Huma...
  4. "Opérateur " et "technicien" sont des termes génériques utilisés par la direction sncf pour les opérations de recrutement. On les retrouve ensuite dans le grade de l'agent si celui est attaché : attaché opérateur ou auuacté technicien. mais cela n'a rien à voir avec la fonction, le métier, la filière.
  5. C'est sûr il est plus facile de retrouver une agréable agent d'accueil ou une belle aiguilleuse ou une sympathique Dpx... Bon courage dans ta quête...
  6. Ah si Sarko se pointe à la fête de l'Huma... que 'en dira-t-on ? En plus il en est capable le bougre...
  7. Je ne sais pas si c'est réellement possible car la structure sncf parle en grades et filières rarement en terme de "fonctions".
  8. Si j'ai bien compris il est de nationalité marocaine (envisage-t-il une naturalisation ?) Tenter Contractuel CDI (ex PS25) dans un métier recherché (RH - Management - Fret... Il peut faire pousser des céréales et les faire transporter par la SNCF... Non sans rire : si il a des compétences dans le domaine céréalier...
  9. Suite convention encadrement sncf Echange de courriers Rappel compte-rendu UFCM-CGT de la convention encadrement Lettre de Bon à Pépy Lettre de Pépy à Garrel (UFCM-CGT) Lettre de Garrel (secrétaire UFCM-CGT) à Pépy 2008_09_01_cgt_fede_Convention_encadrement_juin_2008.pdf 2008_09_01_cgt_fede_2008.06.23_Lettre_de_Michel_BON___G.P_py.pdf 2008_09_01_cgt_fede_2008.06.30_lettre_de_Guillaume_PEPY___Gilbert_GARREL_sur_tract_encadrement.pdf 2008_09_01_cgt_fede_2008.08.14_GG.SB__lettre___G_Pepy_reponse_lettre_M.BON.pdf
  10. Le buzz journalistique de l'année http://www.zigonet.com/video/accident-des-...it_art1343.html
  11. Rentrée des classes... Les paris sont ouverts " Sarko va-t-il faire la rentrée des classes ?"
  12. Actionnaires : Total ment... France: les prix des carburants repartent à la hausse dans le sillage du brut PARIS (AFP) - Les prix des carburants ont augmenté à nouveau la semaine dernière, à la suite d'un rebond des cours du brut fin août, selon les données mises en ligne lundi sur le site internet de l'Union française des industries pétrolières (Ufip). Ils baissaient régulièrement depuis la mi-juillet, dans le sillage des cours du brut, mais sont repartis fin août à la hausse. Les prix du baril ont rebondi depuis la mi-août, dépassant le seuil des 120 dollars le 21 août, dopés notamment par des tensions dans le Caucase, puis alimentés par l'approche de l'ouragan Gustav. Le litre de gazole, carburant le plus consommé en France, s'est vendu en moyenne la semaine dernière 1,3361 euro le litre, contre 1,3249 euro la semaine précédente, selon les données de l'Ufip. Fin mai, il avait enregistré un record à 1,4541 euro. Le litre de super sans plomb 95 valait en moyenne la semaine dernière 1,4364 euro, contre 1,4210 euro la semaine précédente. Son dernier record date de fin juin à 1,4971 euro. Quant au fioul domestique, il est encore au-dessus de la barre de 0,90 euro, à 0,9053 euro le litre, contre 0,9016 euro la semaine précédente. Il avait atteint un record début juillet, à 1,0143 euro. Les prix de l'Ufip correspondent à des moyennes hebdomadaires, mais ils peuvent varier d'un jour à l'autre ou d'une station-service à l'autre. Les carburants sont souvent vendus à prix coûtant dans les hypermarchés, comme un produit d'appel. Selon l'Ufip, l'évolution du prix du baril est répercutée sur les prix à la pompe en France dans un délai variant de 10 à 15 jours et une évolution du prix du baril de brut de 10 dollars se traduit par une variation des prix à la pompe de 5 centimes.
  13. Encore une bonne mauvaise idée qui va finir en eau de boudin... Depuis la mi-2007 : 50% des lois votées au parlement sont inapplicables fautes de décrets d'application... Le gouvernement exclut de retirer du bouclier fiscal la taxe RSA Par Martine VERON AFP - PARIS (AFP) - Le gouvernement exclut de retirer du bouclier fiscal la taxe pour le RSA, contrairement au souhait initial de Martin Hirsch, et malgré les critiques du Parti socialiste et de syndicats qui estiment injuste un dispositif qui "exclut les plus hauts revenus". La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a affirmé, dans un entretien au quotidien La Tribune lundi, que la taxe sur les revenus des capitaux de 1,1%, prévue pour financer le revenu minimum de solidarité, entrera dans le calcul du bouclier fiscal. "Je crois qu'il ne faut pas changer la logique du bouclier, parce qu'elle est bonne. Cela conduit naturellement à inclure la nouvelle contribution RSA dans le bouclier fiscal", a déclaré la ministre. Le gouvernement a donc arbitré et le projet de loi, examiné mercredi par le Conseil des ministres, ne prévoit pas d'exclure la taxe du calcul du bouclier fiscal, contrairement au souhait initial du concepteur du RSA, Martin Hirsch. Vendredi, le Haut commissaire aux Solidarités actives avait en effet affirmé que le projet de loi mettait "pour l'instant", la taxe "hors bouclier fiscal". Il ajoutait qu'il était "intéressant de regarder comment le débat se noue là-dessus". "On fait passer les prélèvements sociaux de 11% à 12,1%, c'est normal que le bouclier fiscal qui prenait les 11% prenne 12,1%, on prend tous les impôts directs, donc il n'y a aucune raison de faire une exception pour ce prélèvement là", a-t-on expliqué à Bercy. Le dispositif du bouclier fiscal plafonne à 50% des revenus le niveau des impôts directs, CSG (contribution sociale généralisée) et CRDS (contribution au remboursement de la dette sociale) comprises. Le parti socialiste et plusieurs syndicats (CFDT, FO, CFE-CGC notamment) ont estimé qu'une taxation du capital pour financer le RSA était justifiée, mais à condition que les plus hauts revenus soient concernés et que les épargnants aux revenus modestes en soient exonérés. L'ex-ministre des Affaires sociales, Martine Aubry, a déclaré à l'université d'été du PS vendredi que "faire payer les revenus du capital est une bonne chose", mais que le gouvernement "aurait pu prendre des mesures justes, par exemple exonérer ceux qui ont des faibles revenus ou un petit patrimoine et appliquer (la taxe) à ceux qui bénéficient du bouclier fiscal et qui ne vont pas payer". "Si une mesure va dans le bon sens, il faut la voter. Mais aujourd'hui, il y a trop d'interrogations", a estimé Mme Aubry. A gauche, on regrette aussi que la généralisation du RSA ne prenne pas en compte les jeunes de moins de 25 ans. Certains s'inquiètent par ailleurs de voir les bénéficiaires du RSA, souvent des personnes cumulant les difficultés, contraints aux même exigences que l'ensemble des demandeurs d'emploi. Le secrétaire d'Etat à l'Emploi, Laurent Wauquiez, a confirmé dimanche qu'un "allocataire du RSA inscrit à l'ANPE et qui refuse deux emplois, évidemment on lui appliquera le même dispositif" de sanctions, estimant cependant qu'il lui faudrait un accompagnement plus long. Reconnaissant par ailleurs qu'il existe un risque que le RSA n'encourage les entreprises à abuser du temps partiel, puisque les salariés bénéficieront d'un complément de revenus, Laurent Wauquiez a proposé une évaluation "au bout d'un certain nombre de mois, voire un an". Ces critiques nourriront les débats au Parlement, qui va s'y consacrer lors de sa session extraordinaire, à partir du 22 septembre.
  14. http://www.cheminots.net/forum/index.php?s...c=14622&hl= Suffit d'utiliser la fonction recherche du forum...
  15. Et moi comme agent circulation en plus du poste d'aiguillage je fais de la manoeuvre, j'accroche les wagons, fais les essais de freins, m'occupe de la formation, compo et bulletin, graissage des aiguiilles, en plus je vends des billets de trains, fais la compta et nettoie les wawa... et la stem...(Surveillance des Trains en Marche...) alors côté polyvalence, j'suis pas mauvais...
  16. Afghanistan: les soldats français tués ont été pris en embuscade par 170 rebelles Par Francis CURTA AFP - Dimanche 31 août 2008 -17h30 SAROUBI (Afghanistan), (AFP) - Les soldats français pris en embuscade le 18 août à l'est de Kaboul se sont trouvés confrontés à quelque 170 rebelles bien armés qui tenaient une ligne de crête sur plusieurs kilomètres, ont indiqué dimanche à l'AFP des officiers des unités concernées. L'affrontement, qui a duré plusieurs heures dans la vallée d'Uzbeen, s'est soldé par la mort de 10 soldats français, dont neuf directement au combat. Vingt-et-un soldats ont été blessés dans cet accrochage, le plus meurtrier pour les troupes internationales depuis la chute du régime des talibans fin 2001. Il s'agissait par ailleurs du premier combat livré par ces unités françaises, pour la plupart appartenant au 8e Régiment de parachutistes d'infanterie de marine (RPIMa), depuis leur arrivée début août dans le secteur, situé à quelque 65 kilomètres de la capitale afghane, dans un paysage désertique où le moindre souffle de vent soulève des nuages de poussière ocre. "Ca a été la surprise", reconnaît Sébastien, 37 ans, un commandant du détachement parachutiste dont le nom de famille ne peut être cité pour des raisons de sécurité. "Jusqu'alors, les rebelles avaient pour habitude de passer à l'assaut avec des groupes constitués de 30 à 50 hommes, dont une vingtaine seulement étaient au contact direct", selon ce commandant. "Mais ce coup-ci, ils se sont regroupés et se sont coordonnés", selon le commandant, qui estime que les rebelles, au nombre de 170, appartenaient à plusieurs groupes, dont des talibans. Les militaires français estiment à entre 40 et 70 le nombre de tués chez les rebelles, mais reconnaissent n'avoir trouvé qu'un seul corps laissé par l'ennemi sur le terrain lorsqu'ils ont décroché à la faveur de la nuit. Le lendemain, des forces américaines engagées plus à l'est ont tué une trentaine de rebelles en provenance du district de Saroubi, selon les militaires français. Interviewés sur leur base, à sept kilomètres de la ville de Saroubi et à une quinzaine de kilomètres du lieu de l'embuscade, les soldats engagés dans le combat racontent comment un groupe dépêché en renfort après le début des combats s'est lui-même retrouvé à un moment encerclé. "Il nous a fallu une heure et demie pour arriver sur les lieux" en raison du mauvais état des pistes, raconte Guillaume, 25 ans, chef de groupe au 8e RPIMa. "Le terrain n'était pas bon. On n'avait pas de visuel sur l'ennemi et on ne connaissait pas son volume", ajoute-t-il. "On est monté, mais 20 minutes plus tard on a été pris par des tirs dans le dos. On était encerclés", dit Guillaume. "On a tenu sur place toute la nuit", ajoute Christian, 26 ans, un caporal-chef. Les derniers éléments n'ont finalement été dégagés que le lendemain matin. Tous les soldats français qui faisaient partie de la première patrouille prise en embuscade ont été rapatriés, ainsi qu'"un ou deux autres" qui avaient été chargés de récupérer les morts et qui ont été marqués par l'expérience. Les soldats sur place affirment toutefois que l'esprit de corps a joué et leur a permis de surmonter l'épreuve. "On en a tous parlé entre nous. Et la camaraderie a joué entre sections", souligne Nathan, 20 ans. Les patrouilles se poursuivent normalement, "mais on est plus vigilant", dit Nathan. "On a vu la puissance de feu qu'ils peuvent nous mettre d'un seul coup", ajoute-t-il. Cette guerre, "c'est un peu comme la guerre d'Algérie", souligne pour sa part Sébastien. "Mêmes méthodes de guérilla, même type de terrain", dit-il en désignant les montagnes rocailleuses et les vallées désertiques qui entourent la base isolée sur un piton, sous un soleil de plomb.
  17. ça s'frite... Martin Hirsch défend son RSA face aux "girouettes" de la majorité MONTELIMAR (AFP) - Le Haut-commissaire des solidarités actives, Martin Hirsch, invité samedi à Montélimar de l'université d'été du Parti radical de Jean-Louis Borloo, a défendu son projet de RSA, s'en prenant aux "girouettes" de la majorité qui "étaient pour" et "sont contre aujourd'hui". "Je n'ai pas changé un iota de position. En revanche, ceux qui étaient pour, à un moment donné, et qui sont contre ou mi-figue mi-raisin, aujourd'hui, c'est eux qui jouent les girouettes", a lancé le ministre proche de Jean-Louis Borloo. L'expérimentation du RSA avait été inscrite par Jean-Louis Borloo en 2005 dans son Plan de Cohésion sociale, alors qu'il était membre du gouvernement Raffarin. M. Hirsch répondait aux critiques exprimées ces derniers jours par plusieurs députés de la majorité, opposés au financement du dispositif par une taxation du revenu du capital, notamment le député UMP de la Drôme, Hervé Mariton. A ce dernier qui se dit favorable au RSA mais contre son mode de financement M. Hirsch a répondu : "Mais l'un va avec l'autre. C'est un effort". "On ne lutte pas contre la pauvreté sans effort, ni sans partage! a-t-il lancé à la tribune", devant ses collègues Rama Yade et Jean-Marie Bockel, le conseiller de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino, et 800 militants valoisiens réunis jusqu'à dimanche à Montélimar. "C'est pour ça qu'on pouvait se battre, et qu'on devait se battre sur cette idée qui consiste à mettre la petite marche suivante au moment du retour au travail. Pour ne pas faire en sorte qu'on dégringole un an après", a ajouté l'ex responsable d'Emmaüs. Selon lui, le RSA c'est "intégrer dans le marché du travail beaucoup plus de personnes sans les condamner à être des travailleurs pauvres". Quant à la taxe supplémentaire : "La moitié des Français ne payeront rien et dans la moité des Français qui payeront quelque chose, il y en a 70% qui payeront moins de 20 euros par an". "Je peux vous garantir que le jeu en vaut la chandelle", a-t-il lancé sous les applaudissements. Il a souligné que cette idée émanait d'une "commission dans laquelle il y avait des syndicats, des associations, des responsables politiques de droite et de gauche". Après le secrétaire général, Laurent Hénart, le porte-parole du Parti radical a promis à M. Hirsch "la solidarité" des "valoisiens" "dans le combat qui va devoir être mené pour la mise en place définitive de cette mesure". "La moitié des Français ne payeront rien et dans la moité des Français qui payeront quelque chose, il y en a 70% qui payeront moins de 20 euros par an". Donc là ça fait déjà au moins 33 % des fr'ançais qui vont devoir payer quelque chose sachant que ce sont "les intérêts" des revenus du patrimoine qui sont touchés : Ce seront bien en bout de course tous les français, chaque français qui sera individuellement touché : assurance vie ou argent placé en banque (PEL, LEP...), petits actionnaires = vous touchez les intérêts sur votre capital placé et hop : + 1% de taxes... par contre ceux qui sont protégés par le bouclier fiscal c'est à dire les plus riches d'entre les riches ne seront pas touchés du tout... Ah au fait il parait qu'ils veulent taxer l'intéressement et la participation à au moins 5%... mais ça n'ira pas dans la caisse de la sécu...
  18. On attend la réaction de notre "cher" Président de la République... La Grande-Bretagne fait face aux pires conditions économiques depuis 60 ans LONDRES (AFP) - Le ministre britannique des Finances a averti que son pays et le reste du monde étaient confrontés à ce qui semble "certainement le pire" déclin économique depuis 60 ans et que celui-ci serait "plus profond et plus long" que prévu. Le chancelier de l'Echiquier, Alistair Darling, a également admis, dans une interview parue samedi dans le quotidien The Guardian, n'avoir aucune idée de la profondeur réelle de la crise du crédit. "Notre travail est réduit à néant. Les douze prochains mois seront les douze mois les plus difficiles qu'a rencontrés le Parti travailliste (au pouvoir) depuis une génération, franchement", a-t-il déclaré. M. Darling a également concédé que le parti travailliste au pouvoir, cible de nombreuses critiques, avait une part de responsabilité dans les problèmes auxquels il fait face. "Nous devons retrouver l'ardeur qui nous a fait gagner trois élections (législatives), et c'est un énorme problème pour nous en ce moment. Les gens ont en marre de nous", a-t-il admis. Selon de récentes statistiques officielles, l'économie britannique a enregistré une croissance nulle au cours du deuxième trimestre 2008 et un responsable de la Banque d'Angleterre a averti cette semaine que le chômage pourrait toucher deux millions de personnes d'ici la fin de l'année.
  19. Polyvalent ou flexible de la colonne vertébrale ? En tout cas ce matin : j'ai vu passer 12 trains fret sncf bien chargés, zéro du privé... Ah ouai on est samedi...
  20. Ah OK Sur le site de la Fédération des Cheminots CGT il y a les comptes-rendus des 16 réunions http://www.cheminotcgt.fr/new_site/accueil...ntiel_actu.html cliquez sur la colonne gauche "négociations ccn" mais il faudra ouvrir chacun des comptes-rendus par contre je n'ai pas trouvé de texte officiel.
  21. De rien J'ai quelques futurs retraités dans mon entourage qui tombent des nues au vu des démarches à effectuer...
  22. Tract unitaire sur le sujet en lien Les Fédérations Syndicales des Cheminots CGT – CFDT – CFTC – UNSA – CFE/CGC – FGAAC appellent à la mobilisation le 03 septembre 2008 à PARIS Le transport ferroviaire a besoin de garanties sociales de haut niveau !!! Communiqué sud http://www.cheminots.net/forum/index.php?showtopic=14598 2008_08_28_cgt_secteur_2008.08.22_Tract_unitaire_sur_le_03_septembre___RFF.pdf
  23. Financement du RSA: "les classes moyennes ciblées", selon Bayrou PARIS (AFP) - François Bayrou a critiqué jeudi la décision de financer le Revenu de solidarité active (RSA) par une nouvelle taxe de 1,1% sur sur les revenus du capital, qui cible selon lui "les classes moyennes" et "enlève toute logique à la politique du gouvernement". Cette annonce est "révélatrice des hésitations et des incertitudes de la politique suivie par Nicolas Sarkozy", a déclaré à l'AFP le président du Mouvement démocrate (MoDem). "C'est, si je compte bien, le 7e ou 8e impôt supplémentaire créé depuis quelques mois", a-t-il souligné en citant "la taxe sur les mutuelles, la taxe sur les complémentaires santé, la taxe sur l'intéressement, la contribution transport des entreprises, la taxe sur le poisson, les franchises médicales". "C'est évidemment en contradiction directe avec les promesses qui avaient été faites par Nicolas Sarkozy". "Deuxièmement, cette taxe n'est pas une taxe sur le capital, c'est une taxe sur les épargnants", et sur "les locataires qui en bout de chaîne devront assumer la part de la taxe" sur le foncier, a-t-il souligné. "Ce sont les classes moyennes qui vont être ciblées". "L'existence du bouclier fiscal fait que les plus riches seront mis à l'abri de cette taxe nouvelle", a-t-il souligné. Selon lui, cette décision "enlève toute logique à la politique du gouvernement. On a l'impression que les décisions sont prises au coup par coup, et cela porte atteinte à la nécessaire politique de long terme dont aurait besoin la France". Le RSA est "un tour de passe-passe médiatique" estime le socialiste Lamdaoui PARIS (AFP) - Faouzi Lamdaoui, secrétaire national du PS à l'égalité, a estimé jeudi que le projet de généralisation du Revenu de solidarité active (RSA) était "sous-financé" et constituait un "tour de passe-passe médiatique". "Le choix d'une taxe sur le capital pour financer le RSA est plus avisé que l'intention initiale du gouvernement de puiser dans les ressources de la Prime Pour l'Emploi (PPE)", reconnaît M. Lamdoui dans un communiqué. Mais, ajoute-t-il, il ne faut "pas oublier une réalité budgétaire : avec 1,4 milliards d'euros prévus, le RSA est sous-financé, et ni le président ni le gouvernement n'ont pris aucun engagement clair sur la date précise de généralisation du dispositif". "C'est cette réalité que Nicolas Sarkozy tente de faire oublier dans un tour de passe-passe médiatique", affirme-t-il, jugeant que "le temps est loin où Martin Hirsch (Haut commissaire aux solidarités actives) menaçait de démissionner s'il n'obtenait pas 3 milliards pour le RSA". Pour le responsable PS "le RSA actuel n'a plus rien à voir avec la promesse initiale de Martin Hirsch. La réforme actuelle est sous-financée, brouillonne et parfois inquiétante, notamment concernant les contrôles sur le train de vie des bénéficiaires. Il "met en garde Martin Hirsch: son RSA ne doit pas devenir le cache-misère de la politique antisociale de ce gouvernement, ni servir d'alibi social à des mesures injustes comme le paquet fiscal et les franchises médicales". Le PS a également estimé jeudi que la taxation du capital pour financer le RSA "peut se justifier", à condition "d'exonérer les épargnants les plus modestes" et de supprimer "le bouclier fiscal qui permettra aux plus faLvorisés d'y échapper". Dans un communiqué signé de Pascal Terrasse, secrétaire national à la Santé, et des responsables nationaux Jean Le Garrec et Claude Pigement, le parti déclare que "le gel de la prime pour l'emploi (PPE) en 2009 n'est pas admissible au moment où les salariés modestes subissent les effets de la hausse des prix". "Les solutions de financement (du RSA) avancées par le président de la République laissent également perplexes", lancent-ils. Ils mettent en garde contre "l'incertitude" qui "pèse sur l'avenir des finances locales", assurant qu'"aucune garantie pérenne n'est pour le moment donnée aux collectivités territoriales et en particulier aux départements pourtant au coeur du projet". Ils regrettent que la généralisation du RSA "ne prenne pas en compte les jeunes de moins de 25 ans" et "la faiblesse du taux de cumul entre le revenu d'activité et le revenu de solidarité (un peu plus de 60 %)". Les responsables socialistes appellent enfin à "la plus extrême vigilance afin que ce dispositif n'entraîne pas une logique de pression sociale et salariale à la baisse".
  24. tartine >> Petit déjeuner
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