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Le Web des Cheminots

Dom Le Trappeur

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Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur

  1. Vous avez fait votre boulot dans des conditions difficiles et à la limite de l'extrème. Sur le fond ce n'est pas un problème nouveau, il y a 25/30 ans le même type de problème survenait déjà. C'est surtout sa fréquence et sa massification qui a changé. Un ou plusieurs voyageurs sont intervenus de votre côté, il faut le souligner. Pour moi il était effectivement préférable de faire intervenir Suge, police ou gendarmerie à la première gare d'arrêt normale (ou possible d'intervention): délai d'intervention, assurance d'une intervention adéquate, éviter aussi un problème supplémentaire à gérer dans la rame (retard etc...), Dans l'attente, il est sûrement préférable de laisser l'individu seul tout en le surveillant et éviter d'envenimer la situation. Faut-il utiliser dans ce cas le terme générique "voyageur" pour qualifier cet individu dans une annonce ou un message, y compris un post sur ce forum ? Si j'ai bien compris il y avait dans le train 899 voyageurs et un individu non respectueux des règles et des autres... En tout cas il vous faut garder tout votre sang froid... Respect.
  2. Je viens de relire ce post CINQ fois, en décortiquant les phrases et le moins que je puisse dire c'est l'ambiguité du discours qui y réside... Droit de réponse : ce forum est libre, donc il est possible sur tous les fils de discussions d'apporter réponses et arguments si on reste correct et courtois dans ses propos (les modérateurs veillent) Propos diffamatoires : seul un tribunal peut juger qu'un propos est diffamatoire et en condamner l'auteur. Il appartient à celui qui se considère attaquer d'apporter la preuve argumentée de la "diffamation". Il ne suffit pas de dire qu'on se sent diffamer, il faut surtout le justifier et le prouver. "Un agent de conduite de chez Seco-Rail aurait franchi un carré à St Pierre des Corps, le même ou un autre ADC de cette entreprise aurait franchi un signal , suite à une erreur d'interprétation dans l'autorisation de départ, donnée par l'agent de circulation des Aubrais. Lui et son chef ont été renvoyés par cette EF." J'adore l'emploi du conditionnel : "aurait franchi" (deux fois) pour finir par la formule "Lui et son chef ont été renvoyés par cette EF". Y-a-t-il eu franchissement de carré fermé , oui ou non ? Pourquoi, dans quelle conditions etc ? Quelles sont les causes et l'origine de cet incident ? quelles sont les propositions et mesures à mettre en oeuvre ? La sécurité ferroviaire est une exigence pour laquelle les évolutions technologiques , les choix économiques et financiers, l'environnement social et les facteurs humains doivent être pris en compte et analysés en permanence. Chacun sait sur ce forum qu'il y a en moyenne par semaine une vingtaine d'incidents, quasi incidents ou accidents sur l'ensemble du réseau ferroviaire français, qu'il y a une veille permanente au niveau de la sécurité, qu'il existe des organismes et structures chargés de cette veille. Mais chacun sait aussi que ce n'est pas en stressant les hommes et les femmes qu'on améliorera la sécurité ferroviaire. Notons qu'à la SNCF si une erreur est commise, on commence par suspendre l'habilitation professionnel de l'agent concerné (agent circulation, conducteur, agent SES ou voie...) mais on ne licencie pas... L'EF concernée a décidé de licencier deux personnes, est-ce que cela change la situation des autres salariés et diminue les risques collectifs pour autant ? On commence à avoir de plus en plus d'informations sur les évènements qui concernent les opérateurs ferroviaires privés malgré la chappe de plomb dressée par la direction sncf et rff.(*)Il est évident qu'il faut beaucoup plus de transparence et de vérité tout simplement. La direction diffuse et affiche la liste et les REX des incidents qui surviennent à la SNCF. Pourquoi en serait-il autrement pour les autres EF ? La vérité permet d'éviter la propagation de la rumeur et les fausses informations... Sans trop me préoccuper des dires de cette ultra minorité, victime de sa doctrine, je continuerai à exercer pleinement mon beau métier de cheminot. Les métiers de "chauffeur routier", "policier" ou "pompier"... sont aussi de beaux métiers... Chacun a ses propres intérêts à défendre, en n'omettant jamais de lier sa propre situation à celle des autres... je conseille la lecture du document joint... http://www.cheminots.net/forum/index.php?s...ic=6925&hl= Sur le fait qu'un ancien cheminot travaille maintenant chez un employeur privé, je ne me permettrais pas de juger les situations individuelles et les raisons, motivations de la personne concernée mais ma position est simple : pas de cumul retraite / salaire. Tu travailles : tu touches un salaire Tu es en retraite, : tu touches ta pension mais tu ne travailles pas. Ceci dit moi quand j'aurais fait quasiment mes 37,5 annuités j'essaierai de profiter de ma future vie de retraité ... * Ainsi : un train d'un opérateur privé a mis 45 minutes pour sortir d'un embranchement en ligne...(entre la demande et la sortie) un espress a été touché (+15 minutes au passage dans la gare suivante et au terminus à l'arrivée) Zarbi : quand on demande des explications officielles : l'express est à l'heure dans les statistiques... et évidemment le train "privé" n'a pas répondu à la radio sol train...!!
  3. Philosophie Magazine A la source... http://www.philomag.com/article,dialogue,n...ennemis,288.php
  4. Un article Eric Fassin sociologue dans le monde Sarkozy, ou l’art de la confusion Sur la génétique notamment, le candidat évite, par ses discours contradictoires, la critique raisonnée La réflexion de Nicolas Sarkozy "on naît pédophile ", dans un échange avec Michel Onfray que publie Philosophie Magazine, fait scandale aujourd’hui. Le candidat à l’élection présidentielle prétend en effet expliquer par le déterminisme génétique aussi bien le suicide des jeunes que le cancer du fumeur. D’ailleurs, pour lutter contre la délinquance dès l’école maternelle, ce ministre de l’intérieur s’autorisait déjà l’an dernier d’un rapport sulfureux de l’Inserm, condamné récemment par le Comité national d’éthique, sur "l’héritabilité (génétique) du trouble des conduites ". Pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Aux Etats-Unis, La Courbe en cloche, best-seller pour la révolution conservatrice de Newt Gingrich en 1994, affirmait démontrer, en superposant quotient intellectuel, race, et gènes, que l’intelligence serait innée, et inégalement répartie selon la couleur de peau. Or, si l’ordre social repose sur l’ordre biologique, pourquoi s’entêter à vouloir le modifier ? On comprend le succès du déterminisme génétique chez les ennemis de l’Etat-providence. Les inégalités seraient fondées en nature : chacun est bien à sa place. Que le candidat de l’UMP puise ses idées dans les eaux troubles d’une idéologie réactionnaire qui rappelle les années 1930 ne doit pourtant pas masquer l’autre face de ce danger, non moins grave, qui tient à la confusion de sa rhétorique, ou plutôt à sa rhétorique de la confusion. Il dit systématiquement une chose et son contraire. Revenons à son dialogue philosophique. Nicolas Sarkozy déclare d’abord : "Il n’y a pas d’un côté des individus dangereux et de l’autre des innocents. "Et d’expliquer : "C’est d’ailleurs pour cette raison que nous avons tant besoin de la culture, de la civilisation. "Puis, lorsque Michel Onfray lui répond que "ce sont les circonstances qui fabriquent l’homme ", il se cabre et change de position : "Mais que faites-vous de nos choix, de la liberté de chacun ? " Et comme le philosophe enfonce le clou du déterminisme sociologique, c’est finalement en réaction que le candidat s’approprie la génétique - au mépris des arguments qu’il vient d’avancer lui-même : "Je ne suis pas d’accord avec vous. J’inclinerais, pour ma part, à penser qu’on naît pédophile, et c’est d’ailleurs un problème que nous ne sachions soigner cette pathologie. "Bref, en trois paragraphes, trois arguments différents : la culture, la liberté individuelle, et la nature. Une chose, une autre, et leur contraire. N’allons pas nous rassurer en ironisant sur cet homme politique qui ferait un piètre philosophe : ce serait reconduire un antagonisme entre la pensée et l’action, dont celui-ci ne s’accommode que trop bien. En réalité, l’incohérence est aussi une politique. C’est d’abord une question d’opportunisme intellectuel. Ainsi, interpellé le 5 février 2007 à la télévision sur son refus d’ouvrir le mariage aux couples de même sexe, Nicolas Sarkozy déclarait : "Je n’ai pas fait le choix de l’hétérosexualité, je suis né hétérosexuel. "Pourquoi ce coming out, qu’on eût cru superflu ? C’est que le candidat, dont la position est dictée par la crainte de déplaire à son électorat conservateur, n’avait aucun argument à objecter aux revendications d’égalité - sinon, simple tautologie, qu’on "donne alors à la société une image de la famille qui n’est pas celle que je souhaite que l’on donne ". Aussi est-il réduit à invoquer, au principe d’une conviction forcément intime, sa nature hétérosexuelle. "Naître "(hétérosexuel, pédophile ou délinquant, mais aussi français ou étranger, riche ou pauvre, blanc ou pas), c’est le degré zéro du raisonnement, un "c’est ainsi "génétique, à défaut d’autres arguments. Mais cette faiblesse intellectuelle est aussi une force rhétorique. Car à force de dire tout et l’inverse de tout, Nicolas Sarkozy parvient à son but : on ne sait plus où on en est. On rassure les parents (des jeunes suicidés), déclarés non responsables, et on stigmatise les parents irresponsables (des jeunes délinquants). On dénonce les violences (à la gare du Nord), et on justifie les violences (des marins qui incendient le Parlement de Bretagne). On s’affiche en défenseur des classes populaires, et on redistribue l’argent aux riches. On fait miroiter des régularisations, et on donne en spectacle des expulsions. On se pose en ami des minorités raciales, et l’on couvre les violences policières racistes. On invoque l’identité nationale et ses relents maurrassiens, pour la définir ensuite par l’égalité républicaine entre les sexes. Dans les banlieues, on manipule tour à tour le lexique de la eracaille eet de la ediscrimination positive e. Sur les boulevards, sous couvert de sauver les prostituées de la traite, on les persécute au quotidien. Et de même sur l’école et le travail, l’islam et la laïcité, l’économie et l’écologie, l’Amérique et l’Europe, bref, sur tous les sujets. La rhétorique de Nicolas Sarkozy participe ainsi d’une politique d’affolement, au même titre que son agitation tourbillonnante et sa fébrilité vibrionnante. En ne respectant jamais le principe de non-contradiction, le candidat rend la contradiction impossible : comment s’opposer à lui quand il dit tout et son contraire ? Le discours politique n’a plus aucun sens, et toute réponse, critique ou solution alternative, est piégée d’avance - récupérée et discréditée par la logorrhée du candidat. Combattez la double peine ou proposez le vote des résidents non communautaires ? Le candidat vous répondra : "Pardonnez-moi ", il s’est lui-même engagé sur ces thèmes qu’il faut "avoir le courage ", il n’hésite pas à le dire, d’aborder de front. L’incohérence se présente ainsi comme "parler vrai ". Même Jean-Marie Le Pen semble déboussolé : réagissant aux propos de Nicolas Sarkozy sur la pédophilie, il estime que celui-ci "a dû se tromper, ce n’est pas possible ". Cette confusion politique est une politique de la confusion : désorienter la politique par un discours désordonné, c’est créer les conditions de l’avènement d’une droite de dérive, plutôt que de rupture. On l’a vu avec l’insécurité depuis 2001. La présidence de George W. Bush a démontré qu’on pouvait à loisir brandir l’épouvantail terroriste pour susciter la peur et prétendre y répondre ensuite. La leçon n’a pas été perdue pour Nicolas Sarkozy : attiser l’insécurité, du terrorisme aux violences urbaines, c’est faire le jeu de la politique sécuritaire. Il en va de même dans le discours. Aujourd’hui, Nicolas Sarkozy, c’est celui par qui le désordre arrive, dans la société, et dans les esprits. Et c’est sur cette stratégie du désordre, tant social qu’intellectuel, qu’il bâtit sa politique d’ordre. Malheur à lui - ou malheur à nous, démocrates de peu de foi ? Car il faudrait avoir la mémoire bien courte pour ne pas trembler devant cette irrationalité stratégique. Si le vocabulaire politique ne veut plus rien dire aujourd’hui, alors, quel sens la démocratie pourrait-elle encore préserver demain ? Eric Fassin, sociologue. Le blog de Michel Onfray avec deux articles sur "le cerveau d'un homme de droite" après ses deux rencontres avec Sarko. http://michelonfray.blogs.nouvelobs.com/ar...4/03/index.html
  5. On fait voter les morts ici ? lapleunicheuse
  6. mercredi 11 avril 2007, 8h53 Le trafic des TGV perturbé au départ et à l'arrivée de Lyon LYON (AP) - Le trafic de certains trains à grande vitesse (TGV) et trains express régionaux (TER) au départ et à l'arrivée des gares de Lyon-Part-Dieu et Lyon-Perrache était perturbé mercredi matin en raison d'un incendie volontaire perpétré lundi soir dans un poste d'aiguillage, a-t-on appris auprès de la direction régionale de la SNCF à Lyon. Entre 10 et 30 minutes de retard sont enregistrés pour les TGV à destination et en provenance de Paris, Lille, Rennes, Bruxelles. Sur les axes Lyon-Ambérieu-Genève et Lyon-Bourg-en-Bresse, les retards sont également de l'ordre de 10 à 30 minutes. "Compte tenu de l'importance de l'incendie, ces mesures sont susceptibles d'être reconduites dans les jours suivants", précise encore la SNCF dans un communiqué. AP Des Informations supplémentaires ?
  7. helpsoso Excellente présentation.
  8. Gènes: les propos de Sarkozy ne sont pas scientifiquement fondés, pour les experts Par Annie HAUTEFEUILLE PARIS (AFP) - Attribuer aux gènes la responsabilité de la pédophilie et des suicides de jeunes, comme l'a fait récemment Nicolas Sarkozy, est "scientifiquement non fondé" et risque d'ouvrir la voie à une forme d'eugénisme, ont mis en garde ce week-end des spécialistes médicaux. "C'est une ineptie purement idéologique qui est totalement à côté des acquis actuels de la science et de la génétique en particulier", selon le Pr Bernard Golse, pédopsychiatre à l'hôpital Necker-Enfants malades. "Entamer une croisade sur l'aspect génétique de la pédophilie est scientifiquement non fondé", ajoute le Pr Golse, interrogé par l'AFP. Dans un récent entretien avec le philosophe Michel Onfray paru dans Philosophie magazine, M. Sarkozy assurait "incliner (...) à penser qu'on naît pédophile". A propos du suicide des jeunes, il déclarait: "Ce n'est pas parce que leurs parents s'en sont mal occupés! Mais parce que, génétiquement, ils avaient une fragilité". Assurant qu'"il n'y a pas de gène d'un destin malheureux", le généticien Axel Kahn a jugé dimanche "relativement grave" l'existence de "tout un courant qui prétend que les gènes sont tellement déterminants (...) qu'ils sont responsables de certains désordres de la société, et que par conséquent, la contrainte, les difficultés économiques, les malheurs sociaux n'y sont pour rien". Insistant sur la liberté de l'homme et pointant le risque d'eugénisme, Mgr André Vingt-Trois, archevêque de Paris, avait aussi critiqué samedi l'idée d'une éventuelle prédétermination génétique des pédophiles. "L'idée d'une pédophilie prédictible et génétique, c'est purement renouer avec le chromosome du crime de Cesare Lambroso", criminologue italien du XIXe siècle, relève le Pr Golse. Or, défendre l'idée d'un tel type de déterminisme est "extrêmement dangereux", met en garde Christine Bellas-Cabane, présidente du Syndicat national des médecins de la protection maternelle et infantile (SNMPMI), rappelant, elle aussi, les risques de dérives eugénistes. Elle avait été l'an dernier, ainsi que le Pr Golse, parmi les initiateurs de la pétition "Pas de zéro de conduite pour les enfants de 3 ans" s'opposant au projet, défendu par l'ex-ministre de l'Intérieur, de détection précoce de troubles du comportement pour prévenir la délinquance. Les récents propos de M. Sarkozy renvoient aussi à une "façon très linéaire, réductrice et faussement prédictible d'utiliser la génétique", note le Pr Golse. Or, dit-il, compte tenu des acquis de la science, on "n'est plus du tout dans une génétique causale reliant un gène et un effet comportemental", mais dans "une génétique beaucoup plus complexe, une génétique de vulnérabilité". Avoir des "facteurs de susceptibilité, de prédisposition, cela ne suffit pas pour devenir délinquant ou se suicider, il y a des effets de rencontres avec l'environnement au sens large: relationnel, psychologique, sociologique, politique, culturel", souligne-t-il. Il n'y a, dit-il, "aucune prédiction possible parce que, par définition, les effets de rencontres sont imprévisibles, sinon notre vie serait entièrement écrite à l'avance". En ce qui concerne la pédophilie, il n'y a "pas la moindre preuve" de gènes de susceptibilité, insiste-t-il. Une expression comportementale est "souvent reliée à plusieurs types de facteurs qui s'entrecroisent, qui s'articulent", souligne aussi le Pr Gérard Schmidt, président du Collège de pédopsychiatrie. "La maturation cérébrale continue jusqu'à l'adolescence" en interaction avec les expériences vécues, ajoute-t-il, mettant en garde contre toute prédiction sur la base de comportements précoces ou de caractéristiques purement génétiques.
  9. Pour 2008 le Stif aurait décidé d’augmenter sur la ligne C du RER les dessertes des gares de Issy, Issy val de seine, Meudon val Fleury et Chaville Vélizy, en passant de 8 trains par heure à 12 (prolongement de dessertes de Bd Victor à Chaville Vélizy ?) Quelqu'un en sait-il un peu plus Toute la journée ? heures creuses, de pointe ? Date de mise en place : sur le service hiver 2007/2008 ou le service d’été 2008 ? Modification roulement rames , effectifs ADC, ASCT, CV et Transport ? Impact commercial, dessertes, régularité, sécurité, gestion des circulations ?
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