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Le Web des Cheminots

Dom Le Trappeur

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Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur

  1. Durant le mouvement anti-cpe, l'officine en question et quelques autres ont fait circuler des documents bourrés d'inexactitude selon l'adage "plus le mensonge est gros, plus il sera cru, plus il en restera quelque chose". Devant le tollé provoqué par les mailings (ça dure quand même depuis 1995 ...) la direction a parait-il porter plainte... Depuis c'est le grand silence. Il y avait même eu une double page centrale dans les infos elles-mêmes très ambigües puisque la direction en profitait pour taper sur les cheminots... Alors n'attendons pas trop de ce côté là (ni juridique, ni direction - ce sera même encore pire avec Idrac...). Ne comptons que sur nous mêmes pour répondre à ces attaques.
  2. Sur la question des guichetiers des informations complémentaires dans une dépêche de presse en ayant à l'esprit que c'est une affaire complexe... mardi 7 novembre 2006, 17h21 SNCF: les cheminots en grève, mercredi PARIS (AP) - Lors d'une conférence de presse commune, lundi à Paris, les six syndicats de cheminots ont dénoncé "une multitude de réorganisations, de restructurations, que plus personne ne semble être en capacité d'expliquer", et qui "fleurissent dans tous les secteurs d'activité de l'entreprise". Ces réorganisations aboutissent, selon eux, à "l'augmentation de la productivité qui vise en premier lieu l'emploi et les rémunérations, l'abandon des activités estimées non rentables, la filialisation ou l'externalisation d'activités". Sur le plan de l'emploi, les fédérations de cheminots protestent contre la suppression de 14.000 postes depuis 2002, dont 7.000 pour le fret. Sur les salaires, ils exigent la mise en place d'un "véritable 13e mois". Les syndicats veulent également obtenir des assurances quant au maintien de leur régime de retraites, et "tiennent à rappeler leur détermination à combattre toute remise en cause, par quelque gouvernement que ce soit", du "régime spécial de protection sociale", des cheminots. Ils demandent aussi la suspension des révocations décidées à l'encontre de certains guichetiers, suite aux enquêtes lancées pour des fraudes sur la vente de billets gérés par le réseau informatique Mosaïque, en Ile-de-France. "Des conseils de discipline se poursuivent et des gens sont révoqués alors qu'ils ont été innocentés par la justice. Nous voulons que ces procédures soient suspendues le temps que l'enquête aille à son terme. La SNCF ne peut pas avoir sa propre justice", explique le secrétaire général de FO-Cheminots Eric Falempin.Les syndicats rappellent que tous ces problèmes ont été soulevés lors de réunions qui se sont tenues régulièrement avec la direction depuis la fin du mois d'août. "Nous n'avons obtenu des réponses sur rien", martèlent les représentants des fédérations de cheminots. La nouvelle présidente de la SNCF, Anne-Marie Idrac, nommée le 12 juillet dernier à la tête de l'entreprise publique, va donc devoir gérer son premier conflit social et s'est, jusqu'à présent, mis à dos la majorité des syndicats qui lui reprochent une "absence totale de dialogue". "Mme Idrac n'entend rien et ne veut discuter avec personne", affirme le secrétaire général adjoint de la fédération CGT des cheminots, Jean-Michel Sgorlon. Il faut dire qu'en septembre dernier, lors d'un séminaire de presse à Séville, Mme Idrac a fait référence à la "guerre froide", et au "mur de Berlin", pour évoquer l'attitude des syndicats de cheminots, qualifiant leur appel à cesser le travail de "grève préventive". "On ne peut pas assimiler les syndicats au mur de Berlin et dans le même temps prôner le dialogue social", a déclaré le porte-parole de la Fédération générale autonome des agents de conduite (FGAAC) William La Rocca. Les fédérations laissent d'ores et déjà planer la menace d'une suite à la journée de grève de mercredi. "Les syndicats seront forcément amenés à se réunir pour faire le point après ce mouvement", explique ainsi M. Falempin. "S'il n'y a pas de réponse, on en tirera toutes les conséquences pour la suite". AP
  3. Bolkenstein de la directive du même nom et du fameux plombier polonais Rocard ancien premier minsitre , célèbre pour la roc'taxe la CSG dans les années 85 : depuis on déclare aux impôts une somme qu'on ne gagne même pas sur notre salaire net... Les couples s'assemblent et se ressemblent... et Hop un 2ème ... cartonrouge
  4. lotrela C'est une officine groupusculaire issue de l'UMP en lien direct avec Madelin... Ce sont des extrémistes de la droite libérale... Si certains n'ont pas compris ce que nous prépare Sarko, qu'ils relisent les écrits de cette officine et aillent faire un tour sur leur site internet... que je ne mettrai pas en lien ! cartonrouge
  5. Tu mets un bandeau jaune sur ta casquette avec inscrit "non-gréviste"... sinon tu mets aussi un badge cfdt ou unsa, mais ... ça te t'empêchera pas d'être traitée de privilégiée...par nos chers et adorables "clients" devenus "usagers" l'espace d'une journée par notre grande et magnanime direction... Au fait c'est du travail bénévole ou tu seras payée ?
  6. Et si le problème était encore plus complexe que ça : 50% des recettes de la SNCF correspondent à des subventions des collectivités (Etat, régions, département) et de contrats avec RFF (travaux effectués pour le compte de RFF) et d'autres travaux, des ventes de patrimoines et cessions d'actifs, des résultats financiers etc... 50 % des recettes viennent directement des "clients" voyageurs et marchandises (j'utilise le terme "client" puisque il distingue là l'individu de la notion d'usager elle même indéfinissable car l'usager n'a pas obligation de prendre le train, l'usager c'est le citoyen mais aussi le contribuable etc... un peu dans le même sens que pour la redevance télévisée: je paye ma taxe mais je peux ne pas regarder France 2 par exemple par contre j'ai le droit de prendre un abonnement x pour regarder des chaînes du bouquet y) La SNCF dégage un petit résultat positif extrèmement fragile au final (recettes - dépenses) Donc une grande partie de nos activités sont contractualisées et financées par des collectivités (mettons RFF dans le lot puisque c'est une entreprise publique appartenant à l'Etat) Il est bien évident que dans ces contrats sont inclus des clauses de qualité puisque l'activité finale est de transporter des voyageurs (sécurité, ponctualité, confort, sûreté, information, accueil etc...) et des marchandises (RFF paye autant pour du transport de voyageur que du fret et envoie la facture des péages pour les sillons en conséquence du trafic...). Aujourd'hui la SNCF est toujours une entreprise nationalisée appartenant à l'Etat. En toute logique l'actionnaire principal, l'Etat, définit une politique des transports dans laquelle il fixe à la SNCF (et aux autres entreprises dont il est propriétaire ou qu'il subventionne) des objectifs. Il en est de même aujourd'hui pour les régions qui fixent par contrat à la SNCF des objectifs et dont ils financent des moyens. Et cela sur le plan technique (matériel, infrastructures...) et humain... car on ne le dit jamais assez : les contrats fixent des objectifs en prenant en compte des indicateurs en matière d'emploi, de rémunération etc... La finalité et je suis d'accord avec toi c'est bien de répondre aux besoins de déplacements voyageurs et marchandises. Mais le transport ferroviaire comme le transport routier, l'aérien, le fluvial, le maritime répondent à d'autres exigences comme l'environnement, l'aménagement du territoire, la sécurité (accidents, morts, blessés, santé publique) etc... Ils contribuent tous également à la taxation des activités (TIPP, impôts locaux, impôts sur les sociétés, fiscalité, cotisations sociales...). Ils contribuent aussi au développement des activités de recherche, de construction en matière d'infrastructures ou de matériel, d'informations, etc... Le débat est donc normal entre ceux qui souhaitent que le libéralisme s'étende à toute la sphère des transports par la privatisation et la concurrence du marché et ceux qui prônent que les transports en tout ou partie restent dans la sphère publique avec maîtrise de la gestion par la collectivité. Entre les deux, il y a également la place à d'autres politiques disons mixtes publiques/privées. Je crois que c'est dans ce débat qu'il faut parler d'entreprise publique et de statut public (réponse aux besoins des usagers voyageurs et marchandises -voir plus haut - définis par la collectivité) donc de statut et d'intérêts du personnel sur la base qu'une entreprise publique donc nationale se doit de montrer l'exemple en terme de politique sociale intégrée à sa politique économique.
  7. Excusez-moi de m'incruster mais juste une dépêche AFP pour polluer un peu ce fil....HiHiHi ! lundi 6 novembre 2006, 14h24 La présidente de la SNCF "ne veut écouter personne", selon les syndicats PARIS (AFP) - Les syndicats de la SNCF qui appellent à une grève nationale mercredi, ont dénoncé lundi la détérioration du dialogue social depuis l'arrivée de la nouvelle présidente Anne-Marie Idrac en juillet, et se sont inquiétés de la situation "catastrophique" du transport de marchandises. A la SNCF, "on ne peut pas discuter, il n'y a plus rien à discuter. Mme Idrac ne veut écouter personne, elle n'entend rien", a affirmé Jean-Michel Sgorlon, secrétaire-général adjoint de la CGT-Cheminots lors d'une conférence de presse commune à Paris des six syndicats, destinée à présenter les "motivations profondes" de la grève. "Le dialogue social s'est complètement détérioré au sein de l'entreprise, sinon comment expliquer que six syndicats sur huit appellent à la grève du 8 novembre", a-t-il poursuivi. Il a souligné que le dialogue social "ne se mesure pas au nombre de réunions tenues mais à l'ouverture de véritables négociations". Le mouvement de grève des cheminots -- à l'appel de la CGT, Sud Rail, Fo, CFE-CGC, CFTC, et Fgaac, mais pas de la CFDT ni de l'Unsa-- débute mardi à 20H00 pour se terminer jeudi à 08H00. En attendant le trafic prévisionnel officiel de la SNCF, on craint d'importantes perturbations, avec en moyenne 2 TGV sur 3, et en Ile-de-France 1 Transilien sur 2 aux heures de pointes, selon des sources proches du dossier. Les revendications des cheminots sont multiples et vont de la défense du Fret, à leur statut en passant par l'emploi, l'amélioration des salaires ou le réglement du contentieux traction et l'arrêt des procédures disciplinaires à l'encontre des guichetiers. Demandant des "mesures concrètes" à Mme Idrac, qu'elle accuse de vouloir filialiser le Fret, l'intersyndicale estime que "la libéralisation du Fret favorise la concurrence et le dumping social". "La situation catastrophique du plan Fret 2004-2006 avec sa désorganisation, la fermeture des gares, des triages, l'écrémage du trafic, l'anticipation à la concurrence et la suppression de 7.000 emplois entérine de lourdes conséquences sur le fonctionnement et l'emploi", estime-t-elle. Selon les syndicats, la direction "cache les prévisions Fret" qui envisageraient un trafic 2006 de 40 milliards de tonnes/kilomètres, à comparer aux 55 de 2000. Les organisations syndicales entrevoient dans les "non-réponses préoccupantes de Mme Idrac", une "non-volonté de négocier" et menacent de "tirer les conclusions si des réponses claires et précises ne sont pas apportées à leurs questions" mercredi. "On ne peut pas prétendre avoir le dialogue social en tête et penser à affronter les syndicats", a fait valoir William La Rocca de la Fgaac. Lors du séminaire annuel de presse organisé mi-septembre par la SNCF à Séville (Espagne), Mme Idrac a fait état de son "incompréhension" face à l'appel à la grève du 8 novembre, elle a évoqué "la guerre froide" et le "mur de Berlin", déclenchant la colère des syndicats.
  8. nonmais Bon Anniversaire Oror :Smiley_45:
  9. salut Pepe. Courage au collègue. Comment faites vous chez vous dans ce cas pour le conducteur : Relève ou accompagnement ? Accident du travail ? Choc psychologique ? Arrêt de travail Enquête CHSCT ?
  10. le calendrier des élections 2007 Pour ceux qui voudraient poser des congés entre Avril et Juin...
  11. Hop Pas content Alstom... jeudi 2 novembre 2006, 22h17 Alstom demande la suspension du contrat Bombardier pour le Transilien Par Sophie LAUBIE PARIS (AFP) - Le groupe français Alstom a demandé à la justice de se prononcer sur la régularité de l'attribution par la SNCF, à son concurrent canadien Bombardier, du méga-contrat pour le remplacement des trains du réseau Transilien de la banlieue parisienne. "Nous avons engagé un recours auprès du juge pour vérifier la régularité des conditions dans lesquelles l'appel d'offre a été conduit", a indiqué à l'AFP une porte-parole d'Alstom Transport, division équipement ferrovaire du groupe français. Alstom a introduit une "requête en référé pré-contractuelle auprès du tribunal administratif de Paris concernant le marché (du Transilien). Le groupe demande la suspension de la signature du marché" octroyé le 25 octobre, a précisé à l'AFP un porte-parole de la SNCF. Interrogé par l'AFP, Alstom n'a pas détaillé les motifs de ce recours, qui suspend la signature effective du contrat. Toutefois, le groupe français, fournisseur historique de la SNCF, soupçonne Bombardier de profiter de ses contrats au Canada, notamment pour les métros de Montréal et de Toronto emportés sans appel d'offres, pour proposer des prix inférieurs sur les marchés étrangers. Seul constructeur ferroviaire au Canada, Bombardier n'avait pas hésité à jouer la carte du "patriotisme économique" et de la création d'emplois locaux pour obtenir ces contrats sans passer par la procédure habituelle d'appel d'offres. Alstom a introduit des recours au Canada pour faire vérifier par les tribunaux la légalité de ces décisions politiques. "J'ai demandé à mes équipes d'examiner la situation et en particulier les conditions d'attribution de ce contrat (...) et d'en tirer les conclusions qui s'imposent", avait déclaré fin octobre à l'AFP le PDG d'Alstom, Patrick Kron. Le vaste chantier du renouvellement du Transilien coûtera au total près de 4 milliards d'euros à la SNCF et au Syndicat des transports d'Ile-de-France (Stif), dont 2,7 milliards ont été attribués à Bombardier pour l'achat de matériel roulant neuf. La première tranche porte sur la fourniture d'ici 2009 de 172 trains, soit 20% des trains du réseau, pour un montant global de 1,85 milliard, dont 1,35 milliard pour Bombardier. Ce méga-contrat comprend aussi une option sur 200 rames supplémentaires, livrables à partir de 2016. Les Transiliens nouvelle génération, au nez profilé et aux banquettes multicolores, commenceront à remplacer les vieilles rames en inox dites "petits gris" à partir de 2009. Les livraisons sont prévues jusqu'en 2015, à raison de 30 rames par an en moyenne. Alstom doit en principe récupérer une partie non encore déterminée du marché en sous-traitance. Bombardier a assuré vouloir associer son concurrent "de manière très significative", en particulier le site de production alsacien d'Alstom à Reichshoffen (Bas-Rhin). Des négociations devaient reprendre entre les deux groupes sur cette question, après la signature du contrat qui devait intervenir cette semaine. Au lendemain de l'annonce de ce méga-contrat, le Premier ministre Dominique de Villepin s'était dit "convaincu" qu'Alstom aurait une part du contrat remporté par Bombardier. Des voix politiques et syndicales s'étaient élevées, au nom du "patriotisme économique", pour dénoncer l'octroi de ce contrat au constructeur canadien. De son côté, Laurence Parisot, présidente de l'organisation patronale française Medef, avait estimé que l'absence d'appels d'offres au Canada était un point qui devait être examiné "dans le cadre de l'OMC" (Organisation mondiale du commerce) pour savoir s'il y avait "équité de traitement en matière de marché et dans les règles du jeu de la concurrence".
  12. Bon ça continue ! En une semaine encore trois incidents recensés avec les 27300. Heureusement moins grave en conséquence que pour la 27304 du côté d'Houdan... (soit en gare Montparnasse, soit à Dreux...) Sauf que sur la ligne il n'y a pas que les 27300... En une semaine : samedi - un train à l'arrêt sous la section de séparation 25000/1500 volts à la bifur de Plaisir : 3 heures sans train , une quasi émeute dans la gare, voyageurs dans les voies la totale...Et une manoeuvre de corps d'armée évidemment sans personnel aucun...c'est plus facile! mardi 5h30 du mat : Rupture de caténaires à Plaisir et un panto par terre(enfin plutot trois d'un coup dont deux à Versailles par le même train ..) : 4 heures de bazard et circulation en IPCS...entre Plaisir et Versailles...en heures de pointe ! Hier jeudi 1er novembre : un W en panne en pleine voie entre Versailles et St cyr (des x72000) avec une banlieue arrêtée derrière : les voyageurs ont attendu 2h30 dans le train avant un mouvement à contre voie avec retour à Versailles... Bref on frise l'émeute... et les gars des postes et du CRO sont en train de craquer... Ajouter à tout ça les problèmes d'enrayage dès la première journée un peu humide la semaine dernière..., les pannes de matériel, les accidents de personne, les manques de personnel ADC..., les signaux d'alarme, un train qui heurte un containeur poubelle à 1h00 du matin... Bref ça tourne à la catastrophe ! Je ne sais pas comment c'est chez vous ou alors c'est que la ligne est maudite revoltages
  13. Merci à Tuco pour avoir apporter les précisions dans son dernier message. La responsabilité première ressort bien de la direction d'entreprise car c'est elle qui décide et fixe les objectifs et la stratégie. Malheureusement il n'y a rien de nouveau : équilibre des comptes, dégager un excédent pour améliorer l'auto-investissement dans le même temps ou les péages augmentent (pour couvrir les frais financiers dus à la dette du système ferroviaire), désengagement de l'état - baisse des subventions - qui pourtant impose des choix stratégiques, contractualisation avec les régions, décentralisation de l'état vers les régions sans les moyens financiers (aux régions de se débrouiller), la seule variable d'ajustement restant la masse salariale donc le nombre d'emplois et le niveau de la rémunération. Cette politique (quasi permanente sauf en 82/83 et en 1999/2000) mène depuis 40 ans tant à une augmentation des besoins de transport qu'à une baisse drastique des effectifs, à des ventes d'actifs, à des filialisation et privatisation (SERNAM), qu'à l'ouverture directe à la concurrence... Pour autant on a au jour le jour de plus en plus de difficultés à faire rouler les trains et offrir un service de qualité tant en voyageurs (TGV, GL, TER, banlieue) qu'en marchandises...La régularité s'eefondre et le nombre d'incidents augmente en permanence, la gestion des situations perturbées devenant de plus en plus difficile (tant sur le plan technique que sur le plan humain avec la prise en charge et l'information des voyageurs) Responsabilités des Organisations syndicales : sûrement. mais dans une situation de plus en plus tendue : division, apparition de nouvelles OS (UNSA et sud ces dernières années). perte d'influence, dénigration et polémique, intérêts particuliers ... J'ajouterait qu'il y a aussi un fossé entre la CGT et SUD-Rail tant dans les objectifs que dans la stratégie. Les relations ne sont pas au beau fixe entre les militants de ces deux Organisations en particulier au niveau local. Suffit de lire les tracts de SUD qui n'hésite pas à dénigrer toutes les autres OS (pourtant SUD = Solitaires, Unitaires, démocratiques) La mentalité et la culture des cheminots eux-mêmes se modifient rapidement du fait de la composition sociologique, de la disparition de la transmission des savoirs et savoirs-faire entre les anciens et les jeunes, de l'apparition du management d'entreprise dont on voit les dégâts dans les esprits, les comportements et les relations sociales (je n'ai pas dit relations hiérarchiques) Ceci dit je crois que la situation économique et sociale est difficile. Nous sommes tous en difficultés dans la compréhension et l'analyse des évènements dans un monde qui en l'espace de 30 ans s'est trouvé bouleversé par ce qu'il faut appeller la révolution informationnelle qui a débouché sur la mondialisation dans ses aspects positifs et négatifs. De plus l'état autant de la planète (démographie, environnement, climat, pollution, guerres et affrontements idéologiques, famine et richesses...) que locaux (emplois, sécurité sociale, retraites, banlieues, justice, etc...) nous inquiète tous avec juste raison. Mais nous voyons difficilement une issue à toutes ces crises. Aucun projet politique ne convainc sur ces questions. Il en est de même dans l'entreprise : la stratégie de la direction ne convainc personne mais le propre de la vie c'est d'avancer. Chacun y est tenu parce qu'il faut bien vivre...Certains sont un peu plus le petit doigt sur la couture du pantalon ou de la jupe, les oreilles dans le sens du vent... Il y a eu une expérience de référendum en 1999 sur l'accord 35 heures dans l'entreprise. Il est vrai que cela s'est fait dans l'urgence et dans la douleur. Mais cela a eu le mérite d'exister. Pour l'intéressement je regrette personnellement qu'il n'y ait pas eu un tel référendum car cela aurait certainement permis d'ouvrir un vrai débat tant sur le sujet de l'intéressement lui-même que sur la question des salaires dans l'entreprise. mais qui a refusé ce référendum : la direction et les signataires. Il est fort probable qu'ils avaient anticipé le rejet par les autres OS de cet accord par la forme légale imposé par la réforme Fillon (on n'est pas dans l'obligation de rechercher un accord majoritaire mais une majorité peut s'opposer à un accord signé par une minoroté). Donc signature stratégique pour faire exploser les OS majoritaires y compris l'UNSA ? Faut -il rappeler que lors de la première opposition des OS majoritaires à cet accord sur l'intéressement ce sont les "managers" qui sur ordre de la direction générale sont montés au créneau ... Comme quoi, tout est plus complexe et compliqué dès qu'on commence à gratter un peu...
  14. Dom Le Trappeur

    Finlande

    Un p'tit tour internet en Finlande Pour vous réchauffez... les premiers froids arrivent seulement ici http://vaunut.org/kuvat
  15. Si j'ai bien compris, Tuco. Tu fais parti d'une des 2 OS (Unsa si j'ai bien lu) qui ne sont pas parties prenantes de la journée d'action du 8/11. C'est ton droit, c'est ton choix. C'est respectable. Par contre je comprends moins la deuxième partie de ton message : "il existe bel et bien un mur idéologique entre OS et Direction" j'en conclue qu'il existe "un mur idéologique" donc entre la direction et l'Unsa... et que "l'existence de celui-ci nous empêche fortement d'avancer tous dans le bon sens" Si des responsabilités incombent à chaque Organisation syndicale prise séparément et à toutes les OS collectivement, il n'en demeure pas moins qu'il ne faut pas négliger les responsabilités essentielles de la direction SNCf puisque c'est quand même elle qui gère et dirige l'entreprise sous la tutelle du pouvoir politique qui n'est pas neutre. Idrac a ma connaissance a les mêmes idées politiques que son ministre, que le premier ministre et celui de l'Intérieur... Elle reprend des idées archaîques qui n'ont qu'uns seul objectif : renforcer le sentiment de peur vers la cible qu'est l'opinion publique, la majorité silencieuse, le ventre mou de la population... Je l'ai déjà dit dans ce forum sur plusieurs discussions : si la diversité des opinions est nécessaire, la division des salariés entre 8 OS qui représentent au mieux 20% des cheminots est un véritable problème. Au delà, cela pose aussi la responsbilité individuelle de chaque cheminot : c'est bien de râler, de ne jamais être content, voir de gueuler, mais qu'est-ce qu'on construit individuellement et collectivement ? La journée d'action du 8/11 ne vous convient pas. OK ! Qu'est-ce que vous proposez ? *** Pourtant je n'ai pour ma part rarement autant vu de communiqués intersyndicaux ou tracts communs...que ces deux-trois dernières années... Pourtant je constate que la cohésion et la solidarité intersyndicale semble nécessaire puisque le mouvement syndical internationale vient de s'unir dans une grande et unique organisation syndicale mondiale... C'est donc bien qu'il y a des réalités qui évoluent.
  16. " Et c'est pour ça que le mécano dérouille"
  17. Faux ! Un gouvernement peut imposer dans son pays sur son territoire sa propre politique économique mais il faudrait une volonté politique certaine. Il pourrait d'autant plus le faire que son peuple a rejeté le projet de constitution européenne (les 3/4 du document traitait des questions économiques... Mais soyons clair la droite (Raffarin Villepin) comme auparavant Jospin et avant lui Juppé sont ou ont été les rois des privatisations tous azimuts... La Bolivie le fait bien contre le FMI ou la Banque Mondiale... de toute façon, il faudra bien qu'il y ait en Europe quelqu'un qui donne un jour l'exemple...
  18. Tout n'est qu'une question de volonté de ceux qui sont au pouvoir... Ce qui veut dire qu'en France, on peut aussi peser pour la défense des entreprises nationalisées et la nationalisations ou renationalisation de secteurs entiers industriels, commerciaux ou financiers. Dans les programmes politiques : qui propose le développement du secteur nationalisé ? A vous de voir ! Et ne me dites pas que c'est impossible car la Caisse des Dépôts et Consignation qui appartient à l'Etat rachète en ce moment les actions d'un groupe de restauration rapide dans ce qui s'apparente à une opération immobilière (300 restaurants en coeur de ville...) ! Une dépêches de presse sur la nationalisation des ressources pétrolières en Bolivie. Ce qui est marrant c'est qu'il n'y a aucune information à ce sujet dans les médias français à quelques rares exceptions près. Pourtant ça fait dix jours que je lis des infos sur le sujet sur internet La Bolivie fait plier les compagnies pétrolières Par La Tribune lun 30 oct, 15h30 Une vingtaine de groupes étrangers, dont Total, ont signé un accord avant la date butoir. Ils acceptent de céder le contrôle de la commercialisation des ressources énergétiques. C'est le français Total avec l'américain Vintage qui ont ouvert la voie, en fin de semaine dernière, à la mise à exécution de la nationalisation des ressources énergétiques boliviennes. Les deux compagnies pétrolières ont en effet signé dès vendredi soir, alors que la date butoir était fixée à samedi, un nouveau contrat d'exploitation avec la compagnie pétrolière nationale, Yacimientos Petroliferos Fiscales Bolivianos (YPFB). Désormais, et comme l'avait promis Evo Morales, élu président l'an dernier, le partage des revenus tirés des ressources énergétiques du pays, principalement le gaz, sera plus équitable. De fait, selon les nouveaux accords - outre Total, une vingtaine d'autres " majors " opérant en Bolivie ont signé au cours du week-end -, les groupes pétroliers remettront leur production à YPFB, qui la commercialisera. La législation fixe à 82 % la participation d'YPFB dans ces nouveaux contrats. Dès son élection, celle du premier président indien depuis l'indépendance de la Bolivie, en 1825, Evo Morales avait lancé la nationalisation des ressources énergétiques du pays, en commençant par la principale, le gaz. Les ressources gazières boliviennes prouvées (1.550 milliards de mètres cubes) sont les deuxièmes en Amérique latine, derrière celles du Venezuela. Mais la décision, officiellement annoncée le 1er mai dernier, s'était vite heurtée à une série de difficultés, parmi lesquelles le manque de préparation des responsables de la compagnie pétrolière nationale et le manque de financements pour mener à bien la nationalisation. Si l'opération avait été quasiment suspendue, il n'empêche qu'Evo Morales n'avait pas l'intention de s'arrêter en chemin. Depuis, d'ailleurs, il a décidé qu'un nouveau plan minier, visant le même objectif, celui d'un meilleur partage des ressources, qui appartiennent " au peuple bolivien ", serait mis en place. L'annonce devrait avoir lieu le 31 octobre. Lutte contre la pauvreté. Sur le gaz, deux irréductibles, l'espagnol Repsol et le brésilien Petrobras - ce dernier ayant, semble-t-il, résisté jusqu'au bout - ont finalement signé samedi peu avant minuit. Ils contrôlent respectivement 26,7 % et 47,3 % des réserves prouvées de gaz du pays. L'opération devrait rapporter, sur quatre ans, le quadruple de ce qu'YPFB récoltait jusqu'à présent (1 milliard de dollars). Des fonds qui doivent servir à la lutte contre la pauvreté, endémique, dans le pays.
  19. Et Oui à une élection présidentielle : il y a deux tours... Et celui qui compte en premier : c'est le premier...comme aurait dit... Il semble qu'on se dirige vers une répétition du 1er tour 2002 en nombre de candidats... Rien n'est jouer à l'heure actuelle et ça part dans tous les sens. Le monde est en train de changer. regardons aussi ce qui se passe en europe mais aussi en Amérique du sud (Brésil, Bolivie, Chili, Mexique etc...)... Mais avant de tirer des plans sur la comète attendons d'y voir plus clair parce qu'en ce moment du côté PS et UMP sont dans une phase marketing basée sur la "peur au ventre" qui n'est d'ailleurs pas sans poser problèmes aux intéressés eux-mêmes.
  20. Allez Mercédès haut de gamme ou équivalent autres marques pour tout le monde 2cv ou 4L pour crâner et pour les snobs...
  21. Un téléphone portable... pour Blonde ! Lol je plaisante... Canon ou Pentax Sony tout sort quasiment des mêmes usines en particulier les capteurs. Le mieux est de te rendre dans ton magasin (hyper ou photo ou matos informatique) et de voir ce qu'il y a en rayon... Malgré tout privilégies le maximum de pixels (6 ou 8 Millions de pixels Mpx) ce sera meilleur en terme de détails et de qualité pour tes photos. Tu pourras les réduire en petite taille avec un logiciel mais également effectuer des recadrages à l'intérier de ta photo. (le nombre de pixels correspond à la largeur mutipliée par la hauteur : 3000 pixels de large x 2000 pixels de hauteur = 6.000.000 de pixels. Pour les blondes ...)
  22. 4 milliars d'Euros les 372 rames ça fait du 10,7 millions d'euros la rame (soit 70 millions de francs nouveaux, 7 milliards anciens francs -Excusez les jeunes cette appartée...) mdrmdr
  23. Pas question de dormir Marc... Tu attends 3 h du matin et hop tu mets ta montre, les réveils, les horloges à la nouvelle heure : 2 plombes du mat... Bon courage mdrmdr
  24. On va pouvoir rattrapper le temps perdu.... La productivité va en prendre un coup helpsoso
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