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Le Web des Cheminots

Moos

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Messages publiés par Moos

  1. Eh non !!!! Pour les anciens la Sncf touche - indépendamment des cotisations patronales qu'elle paye sur les salaires des actifs pour leur statut particulier - une compensation de l'Etat vue la démographie du régime spécial (voir le 4 pages des Infos : genre 165 000 actifs pour plus de 300 000 pensionnés).

    C'est le cas pour d'autres régimes "déficitaires" comme les mineurs ou les agriculteurs : l'Etat compense la faiblesse démographique du système.

    Effectivement, notre caisse de retraite ne s'autofinance pas, et de loin.

  2. Je confirme c'est bien Bayrou qui l'avait proposé en sous-entendant que c'était le meilleur moyen de réformer le statut en le laissant le statut actuel a celui qui l'on et en en mettant un nouveau en place pour les futurs embauchés...De fait le statut changera (ou disparaitra) de lui-même avec le tps :

    1 avantage ,ça limitait de fait le risque de conflit ( essayez de mobiliser une masse sociale avec une grève longue pour des gens qui ne sont encore embauchés...)

    1 inconvénient son cout ,et surtout ça plaisait pas au medef et à une certaine droite "conservatrice"...Mais bon avec 15 milliards de cadeaux fiscaux ,y'avais déjà de quoi voir venir...

    Faut pas se leurrer Bayrou étant un politique (du milieu en plus...)...Le nouveau statut aurait été certainement le régime général.

    C'est le seul qui avait été assez précis sur ce dossier avec Sarkosy...Qui lui la toujours dis suppression à terme pur et simple et tout le monde au régime général...Pour une soit-disante équitée...(qui me fait bien rire...malheureusement...).Ségolène et le PS par contre je cherche encore à savoir ce qu'il avait proposé sur ce sujet ? Mais il mesemble que c'était plus proche de Sarko que de Bayrou...

    Malheureusement, comme pour d'autres dossiers importants, elle a toujours été dans le vague ce qui je pense, est une des explications de son échec.

  3. Non, elle disait qu'elle modifierait pour les nouveaux arrivants. C'est dans son "pacte présidentiel".

    Ce n'est pas forcément du progrès, mais bon, pour moi, il n'y a pas rupture du contrat vis à vis des anciens de l'entreprise.

    Tu es sure que cela vient d'elle ? Il me semble que c'est plutôt Bayrou qui proposait cela.

    Voir d'ailleurs ceci : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=13382

    "Ségolène Royal n’a pas abordé de front la question posée sur les régimes spéciaux, mais sa réponse indique tout de même que le statut quo lui paraît complexe. Certes, il était de bonne guerre pour elle de commencer par attaquer François Fillon et de noter que la majorité n’avait pas apporté de réponse au problème. Dans le même esprit, elle a emprunté ce chemin obligé qui consiste à mettre en garde ceux qui dressent l’une contre l’autre diverses catégories de salariés. Hier, Dominique de Villepin a dit la même chose.

    En même temps, elle a évoqué la nécessité d’une harmonisation des différents régimes de retraite. Décodé, ceci veut dire qu’au moment où il faudra demander, pire, faire accepter, des sacrifices supplémentaires, cela ne pourra se faire qu’à partir d’une situation relativement égalitaire dans la répartition des charges et des sacrifices. La prudence de la formulation, que Ségolène Royal elle-même n’a pas observée sur d’autres dossiers, ne doit pas cacher, m’a-t-il semblé, la logique de sa réflexion."

  4. Je constate que depuis 1995, les idées de la droite en général, et de Sarko en particulier ont largement eu le temps de faire leur chemin.

    Idées de droite ? Pourtant, même Ségolène Royal dans son "projet" avait pour ambition de mettre à plat les régimes spéciaux. La seule différence avec Sarko, c'est qu'elle n'a jamais osé dévoiler ce qu'elle voulait faire, se cachant derrière sa phrase rituelle "discussions avec les partenaires sociaux".

  5. Bonjour,

    quelques lignes pour expliquer le VRAI CONTEXTE ACTUEL :

    je rencontre régulièrement des cheminots SNCF avec qui je discute: UNE MAJORITE ACCEPTE DE TRAVAILLER PLUS LONGTEMPS quoiqu'on en pense:CECI EST UN FAIT.

    deuxio : l'opinion publique n'est plus celle de 95: elle est volontairement d'acord pour prolonger la durée de cotisations pour les régimes SNCF,RATP,EDF,GDF...

    A partir de là, le constat est simple: il n'existe plus de contexte du "tous contre la réforme" mais plutot une ambiance du style : "qu'est ce que je peux sauver dans tout ça ?"

    La réforme passera qu'on le veuille ou non: charge à nous de négocier avec l'entreprise des compensations.

    Je n'aie pas l'habitude de faire le croque mort mais il faut être réaliste ! nonmais

    Le président actuel est passé par les urnes: la démocratie ne peut être refusée uniquement quand cela nous interesse.

    Maintenant, rien ne nous empêche de débattre et d'argumenter nos convictions: INFLECHIR le cours des choses, nous n'aurons pas les moyens de s'y opposer.

    Je suis d'accord avec toi. Le principal est de limiter les dégâts dorénavant et donc de bien négocier. Tant pis si nous devons travailler un peu plus en regard de la majorité des Français mais qu'on garde au moins un mode de calcul avantageux.

  6. Pour la SNCF la période de calcul est bien baséee sur les 6 derniers mois ?

    On remarquera l'extrême précision lorsqu'il s'agit d'indiquer combien un retraité du régime général va toucher : même pas une fourchette...

    A priori il faut compter, à taux plein et à 60 ans, sur 60% environ du dernier salaire net (base et complémentaire) Compte tenu du prix que l'on paye pour les complémentaires obligatoires, ce n'est pas d'une folle rentabilité. En poursuivant l'activié jusqu'à 65 ans, on peut espérer arriver à 75% du salaire net... C'est ce que j'appelle "fourchette"

    Ce serait bien si le tableau reprenait au moins cette donnée sous sa forme statistique...

    A priori, on devrait garder un mode de calcul intéressant. Ce qui est déjà une bonne chose en soi.

  7. Oui, et il faut bien faire "de la place" aux entreprises privées qui tardent un peu trop a prendre du trafic aux gout de certains...Même si le Wagon isolé n'interresse pas grand monde.

    Philippe

    La place qu'on laissera vide en délaissant le wagon isolé, ce n'est pas les EF privées qui iront la prendre car rentabilité oblige. Ce trafic est destiné à la route à moins que les pouvoirs politiques rentrent dans la danse et mettent la main au portefeuille.

  8. S'il faut faire usage de camions pour acheminer les marchandises de l'expediteur vers le transporteur, puis du transporteur vers le destinataire, les frais fixes et le temps de chargement/dechargement font que le client va se tourner vers le "tout route", cela lui reviendra moins cher et ce sera plus rapide...

    Moins il y aura de gares FRET, plus les clients vont se tourner vers des solutions "route" et abandonneront les solutions "rail", cela parait evident...

    La solution qui consiste à fermer des points fret est un non sens pour l'activité fret de la SNCF et une abberration dans le soit disant discours sur le developpement durable préconisé par notre cher président...

    Le problème est que pour le moment le politique semble bien absent face aux problèmes économiques de la SNCF. Notre entreprise n'a pas d'autres choix que de trouver le chemin de la rentabilité. Après, concernant la fermeture de gare Fret, si le politique souhaite que ces gares poursuivent leurs missions (pour des problèmes environnementaux ou autre), à lui de subventionner ces transports afin que la SNCF ne perdent plus d'argent dessus. Mais Bruxelles scrute tout cela et je doute fortement que les technocrates qui y siègent soient d'accord pour que le wagon isolé soit subventionné.

  9. C'est curieux on ne peut pas lire les réactions ?

    Et ou se trouve l'article ?

    Les 3 réactions :

    Popote Bof

    Après avoir régaler les riches avec le bouclier fiscal et j'en passe, il faut bien récupérer de l'argent ailleurs.

    La rentrée promet d'être chaude. 05.09 à 14h23

    frachouille Vivement ces réformes

    J'espère que l'on arrivera à bout de ces régimes spéciaux qui concerne énormement de fonctionnaires (dommage qu'il n'y ait pas les régimes des ministres mais cela ne concerne pas grand monde).

    L'économie ira beaucoup mieux lorsque l'on n'aura plus "la charge" des fonctionnaires qui représente un coût de fonctionnement exhorbitant pour un service inférieur au minimum 05.09 à 09h38

    Yves M. Réforme des régimes spéciaux

    Le régime spécial des Ministres , Députés, Sénateurs sera-t-il changé lui aussi ?? Je ne pense qu'ils vont se voter une loi pour se faire du mal !! Alors pourquoi changer les autres ????? 04.09 à 18h20

  10. ça c'est du Moos dans le texte ...

    Ah oui c'est vrai, il ne faut pas penser différemment sur ce forum...

    Ma question voulait juste ouvrir le débat. Mais bon...

    Pourtant Dom, tu m'avais habitué à être quelqu'un d'ouvert à la discussion. Je me suis trompé. Alors ok, taxons la sphère financière, taxons les entreprises qui licencient ou qui font des bénéfices. Embauchons à tour de bras dans le service public quitte à dégrader la dette publique. Recrutons en masse à la SNCF. C'est bon ? Je suis bien là ?

  11. bonjour à tous,

    grande surprise cette nuit à trappes, inédit et inquiétant, un train tiré par ecr était arrété au triage de trappes avec un class 66, quel ne fut pas ma surprise lorsque j'ai aperçu les deux agents qui dormaient dans la loc vers 00h30, et oui c'est fait les"willy betz" du rail sont en france! merci l'europe chapeau si ils étaient en rhr!

    ils ont bien du courage et j'éspère qu'ils ont payés en conséquence lol!!!!

    a bientot

    Avant de tirer tes propres conclusions, tu ferais mieux de te renseigner avant lotrela

  12. Pour prolonger le message de Zoreglube, il faut aussi ajouter que les cotisations retraites sont calculées quasi exclusivement sur la rémunération salariale et un poil sur les rémunérations financières.

    La plupart des économistes estiment qu'il faudrait opérer un calcul des cotisations retraites non seulement sur les rémunérations mais aussi sur la valeur ajoutée (en fonction du nombre d'emplois, des recrutements et départs de l'entreprise dont les licenciements...) et l'ensemble de la bulle financière (sur l'idée de la taxe Tobin). De plus il faudrait que les patrons paient leurs dettes aux organismes sociaux y compris l'Etat (la dernière estimation pointe à 20 milliards d'euros cette dette globale - le trou de la sécu étant estimé à 12 milliards d'euros dont 6 pour la branche maladie)

    Oui mais là, ne prendrait on pas le risque d'accélérer le processus des délocalisations mais aussi de faire fuir les investisseurs et donc prendre le risque de dégrader les indicateurs économiques et notamment l'emploi ?

  13. Soyons clairs. Pour moi, dans cette histoire, le problème, ce n'est pas la personne qui conduit le train. On te demande de conduire ce train, avec des horaires et un itinéraire et tu t'acquites de cette tâche : je n'ai rien à te reprocher, tu fais ton job au mieux.

    Par contre, que ce train soit planifié juste en début de pointe du soir (pointe que la direction de la D définit comme la plus sensible) me gène bien plus. Ce qui me gène ce sont donc les cadres et dirigeants SNCF qui ont planifié ça.

    Le retard du RIVA : une goutte d'eau dans la mer ce jour là, peut être... Mais pour un train de fret sensé ne pas avoir de marchandises périssables et qui pourrait être en dehors de la pointe, on va dire que j'apprécie pas à sa juste valeur... Comme dit précédament dans ce topic : on appréciera si le train de fret est sur un créneau où il ne risque pas de géner. C'est vu : il est à une heure très sensible. Encore une fois : BRAVO les dirigeants.

    Avant de dire que c'est du n'importe quoi, as tu tous les tenants et aboutissants pour prétendre cela ? Un contrat commercial ne comporte pas que les éléments financiers du dossier. Il y a aussi les aspects techniques et les exigeances du client. Mais cela, beaucoup l'occulte et pourtant c'est lui le "roi" comme on dit.

  14. Les nouveaux venus pointent les difficultés à disposer de wagons et à obtenir les autorisations de les faire rouler.

    SIX MOIS après l'ouverture à la concurrence du transport de fret en France, les concurrents de la SNCF ne cumulent que 5 % de parts de marché. Une explication de cette modeste performance : la pénurie de wagons et le manque de sillons ferroviaires disponibles. Quatre sociétés ont aujourd'hui leur licence d'exploitation en France : Euro Cargo Rail (filiale du britannique EWS), Veolia Transport, Voies ferrées locales et industrielles (VFLI, filiale de la SNCF) et Seco Rail.

    Les nouveaux opérateurs en viennent à soupçonner la SNCF de retarder la libéralisation en bloquant le matériel roulant et en récupérant tous les nouveaux sillons. « La SNCF a une attitude malthusienne et cherche à bloquer le système, commente le dirigeant d'un des nouveaux opérateurs. Elle préfère que les wagons ne bougent pas plutôt qu'ils soient utilisés par des concurrents. »

    Chez Seco Rail, une filiale de transport du groupe Colas, on pointe du doigt la difficulté à trouver des wagons disponibles à la location. « La SNCF a loué tous les wagons de granulats disponibles sur le marché pour une durée de trois ans », confie un cadre de l'entreprise. De là à y voir un mauvais coup... L'entreprise a dû commander 200 wagons, qui seront livrés entre 2008 et 2009. Outre le retard qu'il occasionne, cet investissement imprévu cause d'importantes pertes à Seco Rail.

    La SNCF assure que ces wagons ont été loués pour des besoins précis. Sinon, le matériel roulant aurait été laissé à la disposition des concurrents. Il y a une autre explication à cette raréfaction des wagons. « Le parc européen a 30 ans en moyenne et a atteint sa limite d'âge, commente Fabrice Walewski, président du groupe Touax. Dans ce contexte, les nouveaux entrants vont avoir de plus en plus de difficultés à trouver des wagons et les groupes comme la SNCF ou la Deutsche Bahn vont conserver jalousement leur flotte pour maintenir leur position dominante. »

    Obtenir des sillons ferroviaires

    Quand ils ont des wagons, les transporteurs seraient confrontés à une autre difficulté : celle de pouvoir disposer de sillons ferroviaires, c'est-à-dire d'obtenir un créneau horaire pour faire circuler leurs trains. Novatrans, un groupe de transport combiné rail-route, attend ainsi cinq sillons depuis plusieurs mois. Ceux-ci pourraient permettre au groupe de doubler l'activité de ses trains et donc d'amortir beaucoup plus vite son matériel roulant. Ce blocage amputerait son chiffre d'affaires de 20 %.

    De son côté, la SNCF assure être logée à la même enseigne que ses concurrents pour les demandes de nouveaux sillons qui sont attribués par Réseau ferré de France, l'établissement public propriétaires des voies depuis 1997. La SNCF admet néanmoins profiter de son portefeuille historique de sillons pour éviter l'asphyxie et s'adapter.

    Conscient de la situation, RFF a mis sur pied un groupe d'étude sur le sujet. Il devrait proposer des solutions à l'automne. De son côté, Nicolas Sarkozy a plaidé fin juin pour la création d'un régulateur indépendant afin d'encadrer la concurrence et d'arbitrer l'attribution des sillons sur le marché du fret. Un moyen de rendre la concurrence plus équitable et de faire taire les rumeurs.

    http://www.lefigaro.fr/actubourse/20070821...he_du_fret.html

    A quand la régulation des circulations par un organisme indépendant ? Je crains qu'un jour ou l'autre, ça vienne sur le tapis...

  15. Tu respect son choix......mais tu le critique tout de même en des termes qui laisse penser le contraire....Que l'on soit d'accord ou pas avec Tom il est certains que des evolutions viendront le tout de de savoir si elle se feront avec nous ou si elles arriveront sans nous....Continuer a dire "on ne veux rien changer, on continu ainsi" ne nous menera a rien de positif c'est pour cette raison que je suis partisan d'accompagner ce changement afin d'avoir notre mot a dire sur ce sujet.

    Pour l'instant les trafics des EF sont encore tres limités mais qu'en sera-t-il dans 10 ans lorsqu'elles se seront devellopées ? nous avons interet a etre meilleurs qu'eux si nous nous voulons garder une place au soleil car lorsque la libéralisation s'attaquera au trafic voyageur cela risque de nous faire tres mal. Maintenant il est certain que tous les service sont concernés y compris, bien sur l'encadrement.

    Je m'inscris pleinement également dans cette position. Ceux qui refusent toute évolution sont pour moi également des casseurs de l'activité Fret.

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