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Le Web des Cheminots

PLANONYME

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  1. Admettons, mais ceux qui participent au mouvement ont plutôt intérêt à décompter ceux qui sont au travail (y sont restés ou y sont revenus) sauf à s'exposer à de sérieuses déconvenues. C'est d'ailleurs une règle de principe qu'il faut se fixer dès le départ : communiquer à l'A.G. le dernier chiffre connu de participation. Ne pas le faire dès le début, c'est être dans de grande difficultés pour le faire quand le mouvement décline car c'est alors perçu comme une volonté (syndicale) d'influer sur le vote dans le sens de la reprise. Alors qu'il est finalement honnête que chacun sache chaque jour quel est le rapport de force. J'ai déjà assisté à des A.G. dans lesquelles le nombre de participants était devenu tellement faible que les animateurs du mouvement invitaient tous les cheminots du site à venir au moins à l'A.G. suivante pour exprimer leur point de vue sans faire de distinguo ni de pointage entre les grévistes et ceux qui ne l'étaient pas. Sinon, il est parfois très difficile d'obtenir un vote de reprise (ou de suspension, cas le plus fréquent) alors que cela s'impose en raison du rapport de force insuffisant (ou que finalement le bénéfice de l'action est déjà jugé syndicalement satisfaisant). La question des Assemblées Générales souveraines ou pas est éternelle. Admettons qu'elles soient souveraines... mais dans un certaine limite cadrée dès le départ : mouvement majoritaire ou suivi au moins à tel pourcentage, ainsi qu'une participation minimale à l'A.G. en rapport avec les effectif du site. Parfois le vote interne de la structure syndicale (de ses adhérent-e-s) est différent de celui de l'A.G. Qu'est-ce-qui prime alors ? Il est légitime pour un syndicat de dire que, pour ce qui le concerne, ce sont ses adhérent-e-s qui doivent avoir le dernier mot, non ? Sinon, à quoi bon être adhérent-e ? Lors de la dernière grève reconductible que j'ai connue, c'est la Direction qui a (discrètement) invité les non grévistes à aller à l'A.G. et voter. Pour l'époque, c'était un coup d'essai. Je pense que la Direction a depuis affiné sa stratégie. Et parmi les participants aux A.G. il y aura nécessairement non seulement les Renseignements Généraux (ça existe encore ? sous un autre nom je crois) mais également quelques émissaires et informateurs de la Direction chargés de venir lui rendre compte de ce qui s'y dit, des désaccords ou des doutes qui éventuellement s'y expriment et des rapports de force qui s'établissement entre différents courants de pensée...
  2. D'expérience, la baisse de participation à un mouvement reconductible est de l'ordre de 10 % dès le deuxième ou troisième jour. Après, il faut savoir analyser si ça reste à peu-près stable autour d'un "noyau dur" suffisamment représentatif. Sachant que la désorganisation allant croissant, cela vient largement compenser la moindre participation dans les effets visibles du mouvement. Ce à quoi il faut s'attendre ce sont des assemblées générales votant à 100 % une reconduite du mouvement mais dont les votants après avoir levé la main (puisqu'en général ça se passe à main levée) reprennent le travail comme si de rien n'était. La veille de la reprise, l'A.G. vote encore à 100 % la continuation mais combien sont-ils ? Le retour à la réalité est douloureux quand l'A.G. se tient avec 10 péquins sur un effectif concerné de 700 à 1000 agents. Ceux qui sont au travail votent avec leurs pieds contre la grève. Ce serait suicidaire pour les tenants du mouvement de ne pas en tenir compte. Le mieux, ce serait dès le départ, d'organiser des votes en A.G. à bulletin secret. Attention, si ce n'est pas organisé "à froid" dès le départ, ça devient impossible à mettre en place plusieurs jours après car alors ça annonce la fin (que personne bien sûr ne veut annoncer, sauf si le mouvement est victorieux). Et s'il n'est pas victorieux (hypothèse toujours possible), d'aucuns ne voudront jamais l'entendre et ce sera toujours la faute de telle ou telle organisation, jamais celle des collègues restés au travail ou l'ayant repris en dehors d'une décision collective.
  3. A l'échelle de l'entreprise toute entière, les grèves les plus dures à la SNCF n'ont jamais mobilisé plus que 30 ou 35 % du personnel. Après, il faut voir dans le détail.
  4. Un moyen mnémotechnique qui me permettra maintenant de ne plus hésiter ! Merci.
  5. http://www.deplacementspros.com/SNCF-pourquoi-la-greve-du-10-juin-pourrait-bien-durer-_a27599.html
  6. Titre 1, titre 2... est-ce que notre collègue nouvel embauché voit de quoi il s'agit ? Roulants / Sédentaires. Et encore moi-même je ne suis pas totalement sûr. En tout cas je ne sais pas si 1 c'est les roulants, 2 les sédentaires ou le contraire.
  7. Pas vu Ruquier à la télé, mais je suis surpris car d'une manière générale Ruquier ne dit jamais du mal de la SNCF. On pourrait développer mais... cela ne nous regarde pas ! Donc si Ruquier a quand même dit du mal, c'est que quelqu'un le lui a suggéré. On est en plein complot !
  8. Un mot du titre, repris dans certains commentaires, me gêne : ACCORD. Il ne s'agit pas d'un accord. Ce n'est pas le fruit d'une négociation. C'est un texte unilatéral de la Direction SNCF.
  9. Au retour de Disneyland, vous accédez au train avec une billet ou une contremarque que vous validez au contrôle automatique mais attention encore, arrivé dans Paris intra-muros, vous quittez une ligne SNCF pour un secteur RATP et là si vous continuez sans descendre vous allez vous trouver à voyager sans titre de transport sur la RATP. C'est ce qu'on appelle un piège tarifaire. Oui, oui... j'ai rectifié et même profondément modifié mon message après avoir lu le tien. Je m'étais emmêlé les pinceaux. J'ai donc refait une réponse plus généraliste.
  10. Vous pouvez faire valoir vos facilités de circulation sur les lignes (ou sections de lignes) exploitées par la SNCF : fichet de voyage ou "réduction spéciale" (75 % du tarif normal) à demander à un guichet Transilien. Pour pouvoir passer les lignes de contrôle automatique banlieue avec un fichet de voyage, demandez un coupon magnétique de passage (contremarque gratuite) à un un point de vente Transilien. Attention, de fait des interconnexion SNCF / RATP, à bord d'une même circulation vous passez d'un exploitant à l'autre. Or vos facilités de circulations SNCF (fichet ou billet "réduction spéciale") ne sont pas valables sur la RATP. Dans la pratique, vous devez donc sortir à la station d'interconnexion pour y revenir en passant par le portillon de contrôle afin d'y valider le titre de transport qui va bien avec la poursuite du parcours (SNCF ou RATP selon le sens du déplacement). Sinon, vous vous retrouvez à voyager avec un titre de transport non composté.
  11. Oui, on va dire que c'est fait exprès que ce soit compliqué... C'est la première épreuve du déroulement de carrière. Mais bon, normalement ça ne doit pas être si compliqué que ça. Vous dépendez hiérarchiquement et professionnellement de quoi directement ? D'une direction d'activité ? D'une direction régionale ? Si c'est une direction d'activité, il y a normalement un lien organigramme colonne de gauche sur la page d'accueil (ou même un lien R.H.) du site de ladite activité. Si c'est une direction régionale (au sens "territoriale"), dans l'organigramme régional, quelque part dans l'organigramme de la direction R.H. qui peut aussi s'appeler Direction du Management ou autre variante. Je ne pense pas qu'il puisse y avoir un GK au niveau d'un établissement, sauf s'il est vraiment très gros et étendu (ce qui est le cas de certains établissements d'activité qui englobent un large territoire).
  12. Sur Internet Explorer, surtout si ce n'est pas une version récente, il y a de plus en plus de problèmes dans l'environnement voyages-sncf.com. Faire un essai avec un autre navigateur pour voir. (en plus des conseils pertinents déjà donnés par d'autres commentateurs plus haut : rafraîchissement des données, ne pas se tromper entre la colonne "agent" et "ayant droit").
  13. Alors, on va dire article 63 du RH0131. Article 63 - Indemnité d’informatique. Une indemnité d’informatique est attribuée aux agents appartenant à la spécialité informatique de la filière administrative et placés sur les qualifications E et F, dans les conditions définies par la procédure RH0311 (CG PS 2 D n°2) et selon les taux indiqués à l’annexe 6 de la présente directive (RH0372). L’indemnité d’informatique peut se cumuler avec l’indemnité d’exploitation des grands ensembles électroniques de gestion attribuée dans les conditions définies à la procédure RH0312 (CG PS 2 D n°56), mais non avec l’indemnité de saisie visée à l’article 58 de la présente directive. Reste à voir quelles sont les conditions exactes prévues par la procédure RH0311 (à faire !). Sinon, d'une manière générale et sauf disposition réglementaire expresse, les éléments variables de solde des agents du cadre permanent (le titre du RH0131 est : "Rémunération du personnel du Cadre Permanent") sont applicables aux agents hors statut. Vérifier d'ailleurs dans le contrat de travail à l'article traitant de la rémunération qu'il est bien dit que le contractuel percevra tous les éléments variables de solde prévus par la réglementation applicable aux agents du cadre permanent. Comme il a déjà été dit précédemment : 1) vérifier les dispositions réglementaires ; 2) demander au chef, pourquoi ce n'est pas payé (en général il ne sait pas mais le responsable RH qui supervise la rémunération doit savoir ; s'il ne sait pas, lui rappeler que son boulot c'est aussi de savoir (au besoin, il y a des services d'appui pour ça) ; 3) toucher un mot au (meilleur) délégué du personnel du coin (ne me dites pas que vous ne savez pas qui c'est !!!) ; il transmettra la question au directeur d'établissement lors de la prochaine réunion D.P. (il peut même obtenir une audience spécifique sur le sujet) ; dans le cadre d'une question D.P., le directeur d'établissement sera bien obligé de prendre une position officielle engageant l'entreprise (l'agent concerné, les délégués du personnel ne sont d'ailleurs pas obligés d'être d'accord avec cette position et de s'arrêter là) ; 4) après avoir épuisé les voies normales et internes pour ce type de problème de rémunération et s'il s'avère que l'indemnité est due, saisir le Conseil de Prud'hommes (vérifier si c'est la section encadrement ou commerce qui est compétente ; section encadrement souvent pour les qualifications E mais pas toujours si notamment ils n'exercent pas de délégation de commandement) ; attention, le délai de prescription est de 3 ans mais comme le litige salarial remonte sans doute avant la loi promulguée le 17 juin 2013 qui a réduit la prescription de 5 ans à 3 ans, il y a moyen de soutenir que c'est toujours la prescription quinquennale qui s'applique (les lois n'ont pas d'effet rétroactif)... mais bon, là ça devient un peu compliqué et ça mériterait un sujet à part s'il y a lieu. Voilà, c'était la séquence "délégation du personnel en ligne". Si ce forum n'existait pas, il faudrait l'inventer rien que pour ça. Mais c'est quand même inquiétant...
  14. Hum, ça fait peur ! Le PS2 (le référentiel RH n° untel, désolé je n'arrive pas à me faire à la nouvelle nomenclature). A télécharger sur SYSPRE (système de prescription de l'entreprise, autrement dit la base de données de tous les référentiels et autres règlements de l'entreprise). Un informaticien connait bien ça normalement. Si l'indemnité est qualifiée de "temporaire" dans son libellé, il y a des chances (ou malchance pour ceux qui ne l'ont pas) qu'elle ait de fait été supprimée (peut-être remplacée ou compensée par autre chose ?) et que ne la perçoivent encore "temporairement" (sic) que ceux qui en bénéficiaient déjà avant la modification réglementaire. Simple hypothèse. A vérifier dans le PS2 (RH???).
  15. Lire les 225 pages (à ce jour) de ce sujet : '?do=embed' frameborder='0' data-embedContent>> D'un commentaire et d'une expérience ou d'un questionnement à l'autre, il y a déjà moyen d'avoir une petite idée de la manière dont tout cela se déroule. N'importe comment, s'il fallait résumer, le recruteur (la SNCF en fait) cherche à savoir si le candidat a les pieds sur terre, la tête sur les épaules et... quelque chose dans la tête ! Ce n'est pas une science exacte. Il y a sans doute d'excellents candidats qui sont recalés et d'autres fous furieux qui sont pris. Il faut de tout pour faire un monde et une entreprise ! Il est a priori totalement vain de se construire une posture, une personnalité différentes de celles qu'elles sont en réalité au plus profond de soi (même si parfois enfoui... c'est le rôle du psy d'aller déterrer ça). Alors, comme ce n'est pas un examen avec des bonnes et des mauvaises réponses, le meilleur conseil à donner est de se présenter comme on est. Toutes les réponses, toutes les attitudes sont bonnes pour peu qu'elles soient cohérentes entre-elles et qu'elles correspondent à l'un des profils que l'entreprise recherche à un moment T. Et bien évidemment, la SNCF ne recrute pas que des gens d'un seul profil... ce serait d'une tristesse et surtout d'une grande inefficacité ensuite.
  16. Une prime informatique ? Je ne crois pas que ça existe. Quel est son libellé exact ? Et une fois trouvé son libellé, si c'est un élément variable de solde officiel, sa définition et ses conditions d'attribution sont dans la réglementation "rémunération". Ces conditions sont (normalement) les mêmes pour les agents du cadre permanent comme pour les contractuels.
  17. Dans l'organigramme de votre activité ou domaine (partie R.H.). A trouver (chercher) sur les annuaires en ligne d'Intranet.
  18. Euh, pas connaissance qu'il y ait eu la moindre lutte pour l'institution des facilités de circulation. Pour les garder, pour éviter qu'elles soient remises en cause, pour les améliorer... peut-être et sans doute. Mais pour les arracher dans une lutte sociale, je ne crois pas. Je n'ai pas lu le numéro précité de la revue Historail qui titre en une "La véridique histoire des facilités de circulation" mais ceux qui l'ont feuilleté pourront le cas échéant confirmer mon propos.
  19. En me relisant, mais trop tard pour pouvoir éditer et rectifier, je constate que je me suis mépris. J'avais cru comprendre en première lecture que l'agence famille retraités entendait supprimer la totalité des droits à F.C. au mineur orphelin de son père. A bien relire, il n'en est rien ou plutôt ce n'est pas exactement ça. En fait, l'agence retraités explique que l'ayant droit orphelin n'a droit qu'à 4 fichets non cumulables (lire "valables pour l'année au titre de laquelle ils sont été délivrés sans possibilité de pouvoir les utiliser au cours des exercices suivants") et sans carte de circulation. C'est bien ce qu'indique l'article 6.1.4.3 précédemment cité du règlement RH0246 (version du 1er octobre 2013) et, vérification faite en comparant les deux versions, c'est bien ce que mentionnait auparavant aussi l'article 3.3.9 de l'édition du 22 mai 2001, si ce n'est qu'il y avait aussi à suivre une disposition complémentaire concernant les parcours scolaires : 3.3.9 Veuves d'agents décédés en activité, sans réversion (...) Facilités attribuées pour chaque ayant droit : - 1 fichet de voyage 4 cases par an. - parcours scolaire pour les enfants, si les conditions du § 3.2.2 sont remplies. Cette disposition pour les parcours scolaires n'a pas disparu de la nouvelle version du RH0246 mais a été déplacée dans un autre article : 4.2.4. Enfant et orphelin 4.2.4.1. Parcours scolaire L’enfant étudiant de moins de 28 ans peut, sous réserve de suivre régulièrement les enseignements dans le cadre de ses études, bénéficier d’un parcours scolaire gratuit pour se rendre de son domicile à son établissement scolaire ou à son lieu d’apprentissage sous réserve d’acquitter le cas échéant le prix de la réservation. (...) Orphelin de l’ouvrant droit Gratuité des trajets Mention sur coupon de la carte ‐ Légitime aller-retour pour lieux d’études et/ou d’apprentissage D'un strict point de vue réglementaire qui n'a pas changé ni avant, ni après, il va donc être difficile pour svankik d'obtenir pour son fils plus que ces 4 fichets qui lui sont déjà acquis et la carte scolaire (si celle-ci lui est utile). Sauf à faire valoir qu'au décès de son mari et compte-tenu de sa situation particulière et douloureuse elle a obtenu une mesure dérogatoire portant les F.C. à deux fichets à 8 cases. Cette mesure n'a pas été limitée dans le temps. Elle court donc implicitement (selon moi) jusqu'à la fin des droits à F.C. d'un ayant-droit (21 ans au moins) sauf pour l'entreprise à se dédire d'une décision sous signature du Directeur de Cabinet de la DRH.
  20. Je me contente de citer un fait constant pour prévenir notre nouveau collègue. Je pourrais aller rechercher dans les archives la position de la principale organisation syndicale de cheminots sur le sujet ainsi que celle d'un ou deux autres syndicats de moins grande envergure mais qui comptent quand même. Tiens, finalement je n'y résiste pas : http://www.cheminotcgt.fr/new_site/5_publications/latribune/article.php?id=2580&type=normal http://www.cheminotcgt.fr/new_site/5_publications/latribune/article.php?id=202&type=normal ou encore http://www.sudrail.fr/IMG/pdf/11-06-16_primedetravailMat-interessement.pdf et encore http://www.fo-cheminots.com/pages/uncmt/resolution-uncmt-fo_22-11-2011.pdf A eux deux ou trois, ça fait un sacré rapport de force contre l'intéressement ! L'intéressement est donc bien un vilain gros mot dans le corps social cheminot. Une assertion qui n'engage que moi ? Mais je n'ai pas dit que c'était mon opinion.
  21. Pour répondre à la question de svankik, le DRH de SNCF (groupe) est François NOGUE. Il s'agit d'une information publique qu'on trouve sur le site institutionnel de l'entreprise ici : http://www.sncf.com/fr/portrait-du-groupe/equipe-dirigeante c'est pourquoi je la mentionne. Par contre, par discrétion, je ne cite pas ici le nom du ou de la responsable des facilités de circulation à l'agence retraité. Pour ce qui est de la situation qui nous préoccupe et nous émeut tous, il est exact qu'il y a eu une modification unilatérale de la part de l'entreprise. Elle a fait l'objet du sujet suivant : > De quoi s'agissait-il si ma relecture est exacte ? Dans l'ancienne version du RH0246, les veuves divorcées de cheminots qui avaient perdu tout droit à F.C. lors de la cessation du lien conjugal retrouvaient paradoxalement leurs avantages au décès de leur ex-conjoint... le cas échéant 30, 40 ou 50 ans plus tard après le divorce et après, on le suppose, avoir cessé d'entretenir tout lien avec le cheminot ! Elles devaient en être les premières surprises ! A la demande de la Cour des Comptes, Pepy a mis fin unilatéralement à ça, laissant entendre qu'il s'agissait d'une erreur d'écriture dans le règlement RH0246. Mais normalement (?), rien d'autre n'a été modifié dans le règlement des F.C. ni pour les retraités et les veufs, veuves et leurs enfants - RH0246 - ni pour les actifs - RH0400 -. On sait que le sujet est d'actualité et sensible et que des négociations doivent être ouvertes mais a priori rien n'est encore fait, sinon ça se saurait je pense. Revoir le débat ici : '?do=embed' frameborder='0' data-embedContent>> Texte en main (RH0246), dans sa version à jour du 1er octobre 2013, réécrite certes par rapport à la version précédente du 1er janvier 2010, mais à droits constants selon moi (sauf le cas particulier évoqué plus haut des "ex-conjointes divorcées des pensionnés décédés"), il y a toujours plusieurs articles qui ouvrent des droits à F.C. non pas à l'épouse de notre ex-collègue décédé puisqu'en tout état de cause elle nous a dit être remariée mais au moins toujours à son fils. Pour faire (plus) simple et puisque c'est le cas précis présenté (ayant-droit âgé de 17 ans), je vais n'exposer que les droits pour les enfants jusqu'à 21 ans mais il y a encore une prolongation possible jusqu'à 28 ans. Le droit à F.C. du fils de svankik relève de l'article 2.2.1.7 du RH0246 : 2.2.1.7. Veuf d’agent décédé en activité de moins de 15 ans de service. Le veuf d'un agent décédé en activité avec moins de 15 ans de service et leurs enfants célibataires, non liés par un PACS ou ne vivant pas en concubinage, peuvent bénéficier des FC s’ils répondent aux conditions d'ouverture de droit définies aux § 2.2.1.3 et 2.2.1.5. On pourrait se dire svankik aussi alors ? Non, car 1) les conditions n'étaient pas remplies pour qu'elle perçoive une pension de réversion, 2) elle est remariée. Ce sont les conditions d'ouvertures de droit définies aux 2.2.1.3 et 2.2.1.5 : 2.2.1.3. Ouvrant droit agent réformé ou décédé en activité (moins de 15 ans de service) Le droit est ouvert au pensionné réformé, de la Caisse de Retraite du Personnel de la SNCF, titulaire d’une pension SNCF à jouissance immédiate (selon les termes du règlement des retraites), s’il a cessé ses fonctions suite à sa mise à la réforme ou suite à son décès en activité. La reconnaissance par l’entreprise de l’accident du travail en service ou de la maladie professionnelle induit des droits différents définis aux § 5 et 6. Ce droit est aussi ouvert à son conjoint, son partenaire de PACS, son concubin ou son veuf, et ses enfants célibataires ne vivant pas en concubinage, non liés par un PACS. 2.2.1.5. Veuf d’un agent du Cadre Permanent décédé en activité de service ou en retraite Le veuf non remarié, non lié par un PACS et ne vivant pas en concubinage, peut prétendre à des FC si :  l'agent ou le pensionné décédé a bénéficié lui-même des FC principales de son vivant,  le veuf ouvre droit à pension de réversion du chef de l'agent ou du pensionné décédé En cas de remariage, de conclusion de PACS ou de concubinage du veuf, le bénéfice des FC lui est supprimé, mais il est maintenu aux enfants légitimes de l’ouvrant droit qui remplissent les conditions réglementaires. Seul le conjoint non séparé, non divorcé au moment du décès du pensionné, peut prétendre aux FC. J'ai donc la conviction que les droits des enfants et de la veuve ont toujours et sont toujours bien distincts. Des conditions limitatives sont fixées pour la veuve (pension de réversion, pas de remariage) mais par nature non opposables aux enfants même si, plus on relit tout ça, moins c'est clair. Sauf à imaginer que si la veuve ne bénéficie pas de F.C. ses ayant-droits (enfants) non plus ? Mais, dans l'esprit du règlement des F.C., les enfants sont ayants-droit de leur père décédé, pas de leur mère ! Il y a d'ailleurs un tableau récapitulatif en fin du RH0246 qui vient, à mon sens, conforter ma lecture : 6. Ex-agent du cadre permanent ayant moins de 15 ans de service, réformé ou décédé en activité sans notion d’accident en service ou de maladie professionnelle (.../...) 6.1.3. Veuf Bénéficiaires FC attribuées par an Modèle support Veuf avec pension de réversion 4 cases non cumulables 1 titre de voyage 4 cases Note de PLANONYME : la veuve sans pension de réversion est donc bien exclue, bis repetita. Et à suivre on trouve les droits de l'enfant et orphelin (j'ai du mal à faire la différence entre l'enfant et l'orphelin mais comme ils ont les mêmes droits... 6.1.4. Enfant et orphelin (...) 6.1.4.3. Enfant de 12 à moins de 21 ans Enfant ‐ Légitime 4 cases non cumulables 1 titre de voyage 4 cases Orphelin de l’ouvrant droit ‐ Légitime 4 cases non cumulables 1 titre de voyage 4 cases Voilà. En prétendant supprimer les droits au fils de svankik et de notre collègue décédé en activité de service, l'agence retraités fait donc erreur ! J'encourage svankik à intervenir auprès de l'agence retraités et de la DRH comme elle semble déjà l'avoir envisagé. Si quelques autorités pouvaient nous lire et réexaminer le dossier, ce serait également bien. Sous toutes réserves.
  22. Je ne suis pas agent de conduite mais la question m'inspire. Mes réponses viennent de ce que j'ai entendu ou observé autour de moi. Sous toutes réserves, donc. L'emploi du temps d'un conducteur ? Pas d'heures ! Pas de jours ! Prises de services connues à l'avance (roulement) ou pas (réserve). Je crois qu'en début de carrière, c'est réserve ou les pires des roulements ! Un agent de conduite fait 35 heures de travail en moyenne par semaine (comme les autres cheminots). Enfin il me semble. Il peut y avoir des semaines au-dessus de ce temps de travail, compensées par des semaines en-dessous. Idem, pour les journées de travail : certaines sont plus longues que d'autres. Je commence à douter à force de lire et entendre toutes sortes de choses sur le sujet, genre "deux heures de travail par jour seulement" ! Bon, c'est de l'ironie bien sûr. Je sais bien que ce n'est pas vrai ! Je pense que, sans rentrer dans le détail (que je ne connais pas), un conducteur travaille en rythme de croisière de 4 à 6 jours d'affilée avant d'être en repos hebdomadaire (qui peut donc tomber n'importe quel jour de la semaine, en repos simple d'une seule journée, de deux jours ou de trois jours consécutifs). 122 jours de repos dans l'année (je crois que c'est le bon chiffre dans un roulement de type 3 x 8). 28 jours de congés annuels, ni plus, ni moins que tout le monde (ça c'est sûr). La réglementation est complexe. Toutes les journées de travail ne représentent pas le même nombre d'heures de conduite (ni de travail). Il peut y avoir des heures de travail qui ne sont pas des heures de conduite. Il y a un maximum à ne pas dépasser, des dérogations parfois possibles dans certains cas particuliers. Un emploi du temps extrêmement décousu, c'est sûr ! La réglementation doit sans doute leur garantir (comme aux autres cheminots) au moins un repos dominical par mois (accolé au samedi ou lundi). Certains en ont peut-être plus selon la nature de leur roulement et le type de trafic assuré dans leur établissement de rattachement. Beaucoup n'ont certainement que ce minimum réglementaire. Les vacances ? Trois semaines "garanties"... entre mai et octobre ! C'est à dire que juillet ou août ce sera au mieux une fois de temps en temps seulement (tous les cinq ans ?). On appelle ça des "congés protocolaires" puisque justement il existe un protocole (une règle collective) pour les accorder. Système de points tenant notamment compte de la situation familiale mais surtout je crois des périodes de congés obtenues les années passées. Afin que ce ne soit pas toujours le même (célibataire) qui subisse invariablement la contrainte de congés en mai ou en octobre (sauf si ça convient bien à son organisation bien entendu). Sans tomber dans la caricature, la vie d'un conducteur c'est surtout avec la SNCF, pas avec sa famille. Combien de fois n'ai-je pas entendu des collègues agents de conduite dire qu'ils n'ont pas vu grandir leurs enfants. Pas à la maison en même temps qu'eux, peu de sorties en famille car au travail ou toujours entre deux trains, sans compter les temps de récupération du sommeil. Beaucoup de divorces ! Parfois même au moment de la retraite ! Un collègue m'expliquait, "on est seul pendant des heures en cabine de conduite", "on n'a rien à raconter sur son travail en rentrant à la maison", "on est à la maison pendant que les membres de sa famille n'y sont pas"... alors le jour de la retraite pas toujours évident de se socialiser de nouveau. Les services sociaux SNCF proposent d'ailleurs des stages aux futurs retraités !
  23. Il s'agit d'une mutuelle obligatoire (conformément à la loi dite de sécurisation de l'emploi issue d'un accord national interprofessionnel), alors la question de savoir si elle est intéressante ou pas ne se pose même pas. Mais je crois que tous les syndicats représentatifs de la SNCF ont signé l'accord de prévoyance qui institue cette mutuelle obligatoire confiée (sur appel d'offres) à Humanis. On peut donc a priori leur faire confiance. J'ai trouvé ces questions / réponses sur ce lien : http://www.cfdt-cheminots-psl.org/01_doss_mutu.htm (sous toutes réserves). Oui, il existe un Plan d'Epargne Entreprise. Mais bon, ce n'est pas trop la tasse de thé du cheminot lambda je crois. En fait, à une époque ça eut payé (jusqu'à des rendements de 14 % !) mais ça ne paye plus et ce serait finalement aujourd'hui comme tout placement de "bon père de famille", type assurance vie. Historiquement le Plan d'Epargne Entreprise avait été mis en place en 1987 quand la SNCF avait besoin d'argent qu'elle n'arrivait pas à trouver sur les marchés financiers sauf à des taux extravagants. Elle eut l'idée d'aller chercher dans l'épargne de son personnel et et elle n'était pas pingre sur le taux d'intérêt servi (il s'agissait d'obligations non cotées en bourse émise par l'entreprise) et autres abondements puisqu'en tout état de cause ça lui revenait moins cher que faire appel aux marchés financiers. En 2003, les plan précédemment ouverts ont été clôturés d'office (après une période ou plus personne ne pouvait plus y adhérer) et une nouvelle formule, davantage dans le marché (pour l'entreprise), mise en place. N'importe comme "plan d'épargne entreprise" et autres "intéressements", ce sont de très vilains gros mots dans le corps social cheminot ! Essaye de lancer la discussion et viens nous raconter ensuite...
  24. Je doute que la personne qui a été l'interlocuteur de notre nouveau collègue lors du processus de recrutement ait été en capacité de répondre à ses questions sur la mutuelle obligatoire ou sur le P.E.E. Les établissements parfois rédigent des livrets d'accueil qui répondent à pas mal de questions et listent les contacts utiles mais avant le recrutement j'ai l'impression (et les questions qui arrivent ici sur ce forum en témoignent) que l'information est assez succincte. Peut-être aussi que les candidats n'osent pas trop poser de questions. Et je pense que l'entreprise n'ose pas trop écrire noir sur blanc des choses valorisantes aujourd'hui mais dont l'avenir n'est pas forcément garanti. Je me souviens avoir reçu lors de ma candidature (en 1976 !) une feuille sur laquelle était vantée notamment la retraite à 55 ans (ou 50 ans), les facilités de circulation y compris pour ascendants, les logements vraiment pas chers... J'ai regretté de ne pas avoir gardé ce papier !
  25. Oui, mais il dit bien qu'il est recruté comme contractuel (il a plus de 30 ans).
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