clicsouris

- ligne de Blainville - Damelevières à Lure : block manuel unifié (BMU) ou block manuel de voie unique (BM-VU) selon le nombre de voies - ligne de Haguenau à Hargarten - Falck : de Sarreguemines à Bitche, BM-VU ; de Bitche à Niederbronn, non-exploitée, de Niederbronn à Reichshoffen-Ville, régime spécial avec voie unique à exploitation en navette (consigne S4C) - ligne de Sélestat à Saverne : BM-VU de Sélestat à Obernai, et BAPR d'Obernai à Molsheim A propos de la consigne S4C, lecture utile : http://www.rff.fr/IMG/Capacite%20dinfrastructure%20des%20lignes%20a%20voie%20unique%281%29.pdf

Sur Wikipédia, pour identifier les lignes (infra), nous utilisons la nomenclature du réseau qui ne figure pas à ma connaissance sur un site public, mais qui est communiquée par mail sur simple demande à RFF.

On peut critiquer également ce qu'on veut après une lecture hasardeuse... J'évoquais globalement la nullité des politiques et la responsabilité des électeurs, pas spécifiquement cette histoire de gares, qui n'est qu'un ènième exemple de la stupidité des élus... Alors que la dette de la ville de Paris a triplé (!) sous les mandats Delanoë, ce sujet est (curieusement ?) totalement passé sous silence, les seules propositions des deux principales candidates du système sont de construire des HLM et des bureaux (vides) sur les pelouses de l'avenue Foch, de transformer les stations fantômes du métro en boîtes de nuit ou d'envoyer les gares en banlieue, pathétique...

En France, oui, mais pas en Belgique, dont les politicards ont pondu une belle usine à gaz... et à taxer : http://www.rtl.be/info/belgique/societe/1067565/le-projet-pilote-de-taxe-kilometrique-commence-le-17-fevrier-voici-les-tarifs Et quand on connaît la grande imagination des politiques, qui ne savent proposer que de nouvelles taxes, on peut s'inquiéter de voir le modèle vite imité chez nous pour remplir des caisses désespérément vides...

Bah, pourquoi préserver cette vieillerie ferroviaire ? On remplace le suppo bleu par une tournée de deux bus et le tour est joué : les coûts diminuent, et la compagnie d'autocar locale qui arrose les politiques du secteur est ravie, tout le monde est content...

Tu as parfaitement raison, il faut savoir prendre ses responsabilités. Le jour où s’opérera la confiscation d'une partie de votre fric sur votre compte en banque pour sauver les banques en faillite (Chypre, ça vous dit quelque chose ?), souvenez-vous alors qui a élu les dirigeants en place...

Avec de tels abrutis en politique, il ne faut pas s'étonner de voir l'Europe foncer droit dans le mur à grande vitesse...

Et il dessert combien de gares supplémentaires pour perdre autant de temps ? Ou alors les syndicats ont exigé une pause clope de 30 mn au milieu du parcours ?

Nous autres souris dansons, mais pas dans une boîte de conserve, sur rails ou non. Je pense surtout que le train se trouve dans une situation de plus en plus intenable : d'un côté, il y a baisse durable du pouvoir d'achat, les gens cherchent les offres les moins chères, le tout boosté par la généralisation du net (on n'achetait pas un billet de train/avion il y a 20 ans dans les mêmes conditions). De l'autre, il y a une hausse continuelle du coût des péages pour payer l'entretien... et la dette non assumée par le pouvoir politique, qui a un impact direct sur le prix des billets. Dans ce contexte, il y a le développement des vols low-costs, qui profitent du kérosène hors taxe et surfent avec le droit et parfois les subventions pour offrir des tarifs au taquet ; le train est donc fortement attaqué sur les longs parcours, avec comme premières victimes les trains de nuit ou les liaisons trans-européennes. Quant aux cours trajets, si on ne privilégie pas la voiture, souvent plus rapide car sans rupture de charge, il y a développement du covoiturage ou même des bus, et ce n'est que le début vu la libéralisation à venir... Pour répondre à cela, le train répond vitesse pour les moyennes distances avec de nouvelles LGV, mais qui augmentent encore plus le prix des billets, au point que bon nombre de gens préfèrent la voiture pour se rendre à Lyon ou Bordeaux de Paris... Le TGV vit largement grâce aux cadres et hauts-fonctionnaires qui paient (enfin, se font offrir...) des places rentables pour la SNCF. Mais le jour où les premiers réduiront sérieusement les frais de déplacement (ça commence déjà), et où les seconds ne pourront plus voyager à l’œil lorsque l’État et les collectivités seront en situation de débandade financière (on s'en approche doucement), je ne donne pas cher de nombreuses liaisons TGV plus ou moins lourdement subventionnées...

Je vais te répondre en pratique : train-couchette, il y a mieux question qualité de sommeil et niveau romantisme en couple, on repassera ! La dernière fois que je suis allé à Barcelone, j'ai payé 40 € la nuit (certes, hors saison) pour une chambre double avec salle d'eau dans un hôtel remis à neuf à trois stations de métro de Catalunya. Alors même en payant deux nuits d'hôtel, l'avion me revient bien moins cher ! Avec ce type d'offre, le train est mort sur ce type de liaison (comme beaucoup d'autres !), du moins tant qu'il y aura des vols low-cost.

Tiens, comme je suis curieux, à l'instant, je vais voir un peu sur ce fameux site "voyages sncf" : la première page est celle... des vols, on voit tout de suite les efforts pour inciter à voyager en train ! Bon, allez, j'imagine prévoir un p'tit WE à Barcelone, départ le jeudi 6 mars en soirée pour un retour le lundi suivant le matin (ben oui, 35 heures, toussa...) Avec Easy jet : aller jeudi de CDG 18 h 35 / 20 h 20 pour 42 € ; retour lundi 9 h 50 / 11 h 55 pour 45 €, soit 87 € AR (+ taxi ou bus pour l'aéroport CDG, à Barcelone, le train coûte... 1 €). Avec TGV : aller jeudi à 14 h pour 170 €, ou vendredi matin plutôt à 7 h 15 (aïe !) pour "seulement" 109 € ; retour dimanche à 16 h 20 pour 125 € (court le WE !), ou lundi matin à 9 h 20 pour 148 €, soit de 234 à 318 € AR. Et bien entendu, en seconde classe, prix de base. Je n'ai pas testé les nombreux concurrents comme Ryannair (mais faut aller à Beauvais), Vueling ou maintenant Transavia, qui vient de lancer une concurrence agressive sur cette liaison. A votre avis, le cadre en RTT en WE romantique avec Madame, il va choisir quel mode ? Bref, hormis pour les liaisons au départ de la Province ou le train trouve tout son intérêt vu l'absence de concurrence aérienne (mais quel potentiel de clientèle ?), de Paris, ça me semble un peu "compliqué" avec des tarifs aussi exorbitants...

Vu qu'on ne risque pas de la voir venir (d'où viendrait-elle ?), on sait d'avance comment cela va finir. Je ne vois aucun avenir non plus pour les lignes touristiques, hormis quelques cas particuliers, car je ne pense pas que ce soit un secteur particulièrement porteur (le nombre de touristes ne compense pas les énormes frais d'exploitation et d'infra, surtout avec les normes actuelles plus que contraignantes pour tout et n'importe quoi, PMR, PN, etc). Bref, l'avenir est celui déterminé il y a plusieurs décennies : le ferroviaire se cantonnera à terme à la banlieue et au TGV (lui-même en perte de vitesse ou stagnant vu son prix croissant), le reste fermera petit à petit. Pour les liaisons TER rurales, il restera le bus... Le covoiturage a lui, en revanche, un bel avenir, d'ailleurs, la SNCF en a bien conscience puisqu'elle a même créé son site...

Oui, mais là, le document évoque le métro de 2030. Après ce qui va tomber sur la g... des Européens (parmi d'autres) très prochainement, la ressemblance avec Rio ou Buenos Aires risque d'être bien plus évidente d'ici là.

La SNCF se comportant aujourd'hui avec le trafic voyageurs comme auparavant avec le Fret, avec le brillant résultat qu'on connaît, on peut envisager le même résultat d'ici 10-20 ans : l'absence de fiabilité et de souplesse, auxquelles on ajoute des grèves trop fréquentes, ont fini par pousser les entreprises à faire confiance aux concurrents ou le plus souvent au transport routier. Aujourd'hui, le fret SNCF est quasiment mort... Aujourd'hui, on a une clientèle de voyageurs qui attendent de la souplesse (car on ne peut forcément prévoir son voyage trois mois avant !), de la fiabilité et des prix adaptés au pouvoir d'achat en berne : on a comme réponse des prix délirants à quelques jours du départ, surtout là où les gens sont le plus demandeurs (sans blague), des pannes et retards un peu trop fréquents, des grèves qui le sont encore plus, et des modifications d'horaires à la hussarde. Résultat ? Tandis que le trafic TGV diminue, le trafic aérien low cost se porte bien, et le covoiturage, souple, économique et relativement fiable (avec les bons sites) explose carrément...

Mon p'tit doigt me dit que ça va beaucoup te changer des BB 17000...

Je résume : - un métro tout beau, où on pourra se faire assassiner tranquillement dans une station blanche comme un bloc chirurgical et éclairée high-tech écolo basse consommation, mais où le seul personnel sera OCTYS qui pilote la rame et l'automate qui distribue les billets (les hommes en verts seront tous occupés chez Paul Amploy) ; - un métro connecté, où les voyageurs pourront rester vissés sur leur Aïephone en 5G+ à faire mumuse, avec un air aussi intelligent que celui d'une moule à laquelle on aurait infligé 48 h de programmes de télé réalité... Et pendant ce temps, le vieux métro se meurt, RIP... http://trans-vosges.forumactif.com/t887-anciennes-rames-ratp-ferraillees

De la croissance de la péri-urbanisation par exemple, les gens ne pouvant plus se payer un logement décent en ville ? Quels chiffres de croissance comparés sur Lyon-Grenoble, Strasbourg-Mulhouse et... Limoges-Guéret ?

Selon mes infos, l'office de tourisme de Brest vient de t'écrire, et ils n'ont pas l'air content...

Un exemple contraire : en Grèce, la crise pousse les habitants à retourner vivre à la campagne : http://youpress.fr/2012/12/grece-le-retour-a-la-terre-des-exiles-de-la-crise/ Bien sûr, il faudra attendre 5 ou 10 ans pour tirer les premières conclusions sérieuses, peut-être n'est-ce qu'un mouvement très provisoire, mais la désertification poussée des campagnes n'est pas si évidente. Mieux vaut être pauvre à la campagne avec son potager pour survivre que dans un HLM en ville. Pour le reste, je partage globalement ton point de vue, mais j'apporte deux nuances : - oui, le pétrole baisse en euros constants malgré la forte hausse du prix du baril, grâce à l'évolution du pouvoir d'achat depuis 30-40 ans. Mais tu oublies que cet âge d'or est terminé, et que le pouvoir d'achat commence à chuter : une situation de déflation généralisée, plus que prévisible, va sérieusement changer la donne. Même sans prendre en compte la forte hausse des taxes sur l'essence comme en Italie, pour tenter de remplir les caisses vides des État criblés de dettes, un litre d'essence à prix constant mais avec des revenus en forte baisse ne permet plus de se balader en 4x4... - quant aux solutions de remplacement qu'on nous fait miroiter depuis des décennies, on les attend toujours, et on ne voit rien de bien crédible poindre à l'horizon... Après, là où tu as raison, c'est que personne dans ce contexte, ni l’État ni les entreprises privée, ne pourront ou ne voudront investir dans un mode de transport par avance totalement déficitaire... Plus de voiture, plus de train, les gens vont retrouver le goût du pédibus...

Attention, je ne rêve pas, je ne parle pas du tout à court terme (oui, les NIMBY hyperactifs...) : j'entends reconstruire dans 20 ou 30 ans, lorsque les mêmes riverains, lassés du vélo sous la pluie parce que ne pouvant plus se payer une voiture et l'essence à mettre dedans vu le coût du pétrole et l'effondrement de leur pouvoir d'achat, supplieront les pouvoirs publics de rétablir une voie ferrée pour desservir leur patelin... Regardez ce qui se passe avec le tramway, justement évoqué plus haut : en 1930, c'était une vieillerie anachronique qu'il fallait éliminer des villes au profit de la voiture, symbole de la modernité. Les mêmes politiques et journalistes, 40 ans plus tard, ont totalement retourné leur veste après avoir vu les dégâts de l'automobile pour tous en ville, et on voit le tram revenir (presque) aussi vite qu'il avait disparu partout.

C'est pour cela que je ne suis pas totalement opposé aux voies vertes, c'est une des solutions les moins pires : à défaut de maintenir la desserte ferroviaire, au moins la plateforme est-elle conservée et pourra-t-on un jour reconstruire une voie ferrée dessus sans grand obstacle. Après tout, serait-ce tellement plus couteux de remettre des voies entre Serqueux et Dieppe vu que la plateforme existe encore totalement, que de faire un RVB intégral entre Gisors et Serqueux ? Je ne pense pas qu'il y ait un énorme écart de coût.

Entre une ou trois années de prison et laissé libre sans la moindre incarcération après des coups et blessures sur un agent du service public, il y a un énorme fossé me semble-t-il. Mais si tu te satisfais de voir les gens qui peuvent te tabasser au quotidien, voire te tuer d'un coup de lame, libérés de suite avec une condamnation symbolique, alors tout va bien. Quant à la dette de l’État, tu as bien raison : cessons de geindre (?), contentons-nous de pratiquer la politique de l'autruche jusqu'à la faillite du pays (qui ne peut bien entendu pas avoir lieu, puisque nous vivons dans Bisounoursland). Après tout, que l'Etat dépense 25 % de plus chaque année que ce qu'il ne gagne, c'est parfaitement normal, surtout que c'est sans aucun risque, et ce n'est pas nous qui payons hein, l'argent pousse sur les arbres ! Pour ma part, comme disait un intervenant plus haut, j'attends avec impatience de voir les moutons abrutis se faire laminer d'impôts pour faire face aux déficits croissants, puis pleurer lorsque l'immobilier s'écroulera réellement avec la hausse des taux, ça leur donnera enfin quelques leçons basiques d'économie... Quant aux embauches massives pour sécuriser des centaines (au moins) de conducteurs à chaque terminus, tu m'expliqueras qui les finance et avec quel argent, ça m'intéresse.

Euh, je saisis bien la début de la phrase, mais pas vraiment la fin : certes, les prix de plus en plus élevés préserveront le stock encore disponible, mais qui pourra encore se permettre un plein à 10 € le litre (par exemple) ? Certes, l'automobile ne disparaîtra pas dans dix ans, mais seuls quelques friqués pourront se déplacer avec, ce qui rendra tout son sens à la présence de voies ferrées locales pour transporter le peuple et les marchandises à faible valeur ajoutée, un peu à l'image du début du XXe siècle.

Désolé, mais pour voyager plus que régulièrement et avoir vécu ailleurs, NON, ce n'est pas pareil partout. Certes, rien n'est idéal nulle part, on ne vit pas sur la planète Bisounours (hormis pour les gauchistes complètement illuminés), mais on est loin de demander ça. Je constate simplement qu'on peut prendre le métro à Madrid ou Prague tard le soir, en banlieue, etc, ou se balader dans de nombreux endroits qui sont infréquentables en France et peuplés normalement ailleurs. Allez vous promener à la gare d'Atocha ou dans la plupart des grandes gares européennes, vous n'y verrez jamais le quart du dixième des "tronches de cons" agressifs qui polluent notre pays. Et si la France n'est peut-être pas LE vilain petit canard européen, il reste un pays catastrophiquement géré qui s'enfonce de jour en jour. Quand notre cher président demande actuellement à Bruxelles à pouvoir continuer à dépenser sans compter sans jamais réduire réellement les dépenses, dans un pays à 100 % de dette/PIB et où l'économie s'écroule (record de faillites d'entreprises, recul de la consommation, rendement de l'impôt en chute libre), je ne donne pas cher des faibles taux d'intérêts actuels sur la dette française qui nous permettent de n'avoir presque rien changé à nos modes de vie. Une fois la dette attaquée avec la hausse des taux inhérente, vous allez bientôt goûter à la vraie austérité gérée par le FMI et pleurer... http://www.20minutes.fr/ledirect/1279546/20140123-conducteur-train-agresse-a-paris-prison-ferme-auteur "Jugé en comparution immédiate, cet homme de 24 ans a été reconnu coupable de «violences sur un agent des chemins de fer» par le tribunal correctionnel de Paris, qui n'a toutefois pas délivré de mandat de dépôt à son encontre." Ben oui, dans la France bien pensante, on condamne à de la prison ferme... où on ne va pas jusqu'à deux ans de condamnation, c'est bien normal. Demain, vous croiserez ce brave "jeune" dans votre train, qui vous foutra éventuellement un coup de boule si vous avez le malheur de le "provoquer".

Rassure-toi : d'ici à ce qu'on relance le ferroviaire à moyen terme (par exemple lorsque le pétrole sera devenu une denrée rare et inabordable pour tous rendant l'automobile aussi présente qu'en 1942), le magasin aura fait faillite depuis bien longtemps vu que les Français vivront d'ici là comme les Argentins après la ruine de l’État. On pourra le démolir sans problème...