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Le Web des Cheminots

likorn

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Tout ce qui a été posté par likorn

  1. Sur feu nos BEM, oui. Mais le chef de gare a été pris d'un doute en ne voyant qu'une rame, malgré les rouges en queue.
  2. Me fait toujours marrer ce genre de discussion. Si tu vois l'orange ou le clignotant rouge, et que tu peux t'arrêter, tu t'arrêtes. Sinon non. Y a pas à ergoter comme n 'importe quel américain sur le texte pour savoir comment l’interpréter à son profit. Oui, ça demande un minimum d'honnêteté, et non ce n'est pas une valeur française malheureusement (mais je ne dis pas que c'est un choix personnel, plutôt une mentalité dans un cadre général peu propice). Pareille pour la distance de sécurité, c'est vraiment une maladie en France que de ne pas la respecter, alors que cela ne change aucunement l'heure d'arrivée. Que l'on dépasse un peu à l'arrache, je comprends ça bien mieux que le fait de coller comme un sauvage. (Désolé pour le ton, mais bon, s'agissant de vie ou de mort, ça m'agace vite). [EDIT] Ça me fait toujours penser au problème du dépassement par la droite. En Suisse, c'est S-T-R-I-C-T-E-M-E-N-T interdit : retrait de permis de 3 mois pour faute grave et amende jusqu'à 10'000.- La loi est claire, c'est la volonté de dépasser qui est punissable. En effet, le devancement par la droite est légal. La jurisprudence, du coups, est assez compliquée. Juger de la volonté est quelque chose de très, très particulier. Alors il n'existe que des cas particuliers. Mais comme le disait mon prof de Droit, la Loi est le principe, la jurisprudence le cas particulier et résoudre les cas particuliers par la Loi revient à codifier l'anarchie (j'aimais beaucoup mon prof de droit). https://www.ocn.ch/ocn/files/pdf56/Depasser_par_la_droite_.pdf Du coups, tu as toujours quelques petites malins qui tentent de faire recours en jouant sur le fait qu'ils ne voulaient pas, mais ils ne sont pas nombreux à avoir obtenu gain de cause car au final, la règle est claire : les dépassements se font par la gauche, point barre. Et tant pis si le type devant ne se rabat pas, ce n'est pas son droit, mais cela n'autorise pas la mise en danger d'autrui.
  3. Oui, enfin, dans le cas présent ils oublient que cela n'aurait rien changé: -Car le car n'a apparemment pas franchi en zigzag, puisque le terre-plein central empêche cette manœuvre. -Car si la barrière atteint sa position de fermeture, que la sonnerie retentit et que les feux clignotent, le PN autorise l'ouverture du signal. Or rien ne dit que le car retenait la barrière dans l'éventualité où elle se serait abaissée. Bref, blablabla, en Suisse l'accident aurait tout aussi bien pu se produire si la barrière était effectivement abaissée.
  4. Sur le PIPER (paix à son âme), je constate que l'on m'a mis un numéro de tour que je n'ai encore jamais vu. La prestation prévue est bizarre, absolument improductive puisqu'elle contient bien 50% de trajet haut-le-pied (soit comme voyageur) ce qui n'est pas dans les habitudes de la maison... Je constate qu'une ANOR, une annonce de l'Infrastructure, est liée. Elles contiennent en générale toutes les mesures relatives aux trains supprimés ou supplémentaires et sont souvent synonyme de travaux. Mais là, le titre est bien plus explicite "Fanzug", soit "Train de supporters". C'est ma première fois, je constate que le point 1 "Généralité" mentionne en gras le respect de vitesse particulière imposée par la marche, chose que je n'ai jamais vu. L'explication est ajoutée en dessous "afin d'empêcher la descente de supporters dans les voies, l'arrêt du train doit autant que possible être évité". Quelques jours plus tard, me voilà en train d'attendre à Yverdon, bon agent, je me suis enregistré sur le téléphone alors que d'habitude, en bon romand, je ne pense jamais à le faire. Dix minutes avant l'arrivée prévue, celui-ci sonne et une voie féminine s'annonce avec un fort accent suisse-allemand: -Salut, c'est Nelly la cheffe de train, le mécano il va arrêter au début du quai pour la relève. Faut pas de porte à quai et faire vite, tu as compris?". Limpide, simple, logique. Je me rends au début du quai et quelques minutes après voit apparaitre ma Re 4/4 qui tire ses Bpm vertes aux angles marquée du signe attribué à la flotte "Fanzug". Lorsqu'elle s'arrête, je vois des têtes se pencher par les fenêtres, j'entends quelques tambours, rien de plus. Le mécano me dit que tout va bien, qu'il y a 48 essieux, que c'est Grasshopper et qu'ils sont plutôt sympa. Je m'installe en lui souhaitant un bon retour et remet de suite des touches histoire de juste décoller la rame, et c'est ensuite que je commence à sortir ma marche et tout le fourbi qui va avec. Les vitesses particulières m'amusent assez vite, je constate par exemple que dès Cossonay, je devrais rouler à 15km/h, un autre secteur vers Lausanne-Triage est prévu à 20, des vitesses assez inhabituelles en sommes mais qui ne demandent aucune concentration particulière. Je contemple mon train, il y a quelques banderoles qui flottent, mais aucun projectile, c'est calme et le trajet jusqu'à Genève se déroule sans encombre. A Genève, nous voici pris sur voie 1, laquelle est totalement fermée au public. Je constate la présence de quelques agents en tenue anti-émeute sur les quais adjacents, mais rien de très impressionnant. Au passage de la gare par contre, les chants recouvrent presque le bruit des ventilateurs de ma BoBo et une bonne dizaine de gros pétards fusent, j'aperçois même une fusée éclater sur le quai des voies 2 et 3, ouvert aux voyageurs. J'aborde la tranchée couverte de St-Jean, puis le viaduc de la Jonction et c'est avec amusement que je vois un presque feu d'artifice partir des voitures derrières moi. Voici déjà le tunnel de la Batie, avec son et lumière. La traversé de La Praille se fait par les voies lac, lesquelles sont d'ailleurs presque vide. Il est vrai que les prescriptions locales de "GEPR" indiquent clairement que les soirs de match aucun produit dangereux ne doit se situer dans ce secteur. Lorsque j'arrive au bout du quai de Genève-Stade, je constate lors de mon freinage d'arrêt que la CG se vide. On m'a tiré un frein, le public est pressé de descendre. Sur le quai, une bonne cinquantaine d'agent en tenue anti-émeute encadre des supporters très bruyants et agités mais qui n'ont pas l'air de tenter quoi que se soit de violent. À ma hauteur, un agent de manœuvre me demande de baisser le pantographe pour couper et "faire le tour". Pendant qu'il s'affaire, je demande à la Cheffe de train de rechercher le frein d'alarme tiré "ho oui, je suis déjà en train de le faire, ils font ça souvent". Après avoir fait le tour puis amené la rame sur une voie de La Praille, voilà que la Cheffe revient avec l'agent de manœuvre : "écoute faudrait raccourcir ta pause, y a une bagnole sans vitre, on va la virer ici". Et nous voilà parti... Ceci fait, je profite des 30 dernières minutes de match pour aller voir les bagnoles, souillées de bières, de canettes et de bouteilles. Je constate que les gugusses sont bien organisés, dans les WC de certaines voitures je trouve des palettes entière de boissons! Les mecs sont venus avec des transpalettes pour assurer leur ravitaillement. Ailleurs, on trouve tous les instruments nécessaire pour faire un bon orchestre de gugenmusik. Partout trainent des affaires plus ou moins personnelles. Je discute aussi avec la Cheffe et ses deux agents, et tout en me défendant de tout machisme, m'étonne de savoir que trois femmes accompagnent le train. La réponse est plutôt déconcertante : -Ho mais ils sont sympa avec nous, on se met en queue et ils nous oublient. -Mais vous êtes seules? -Oui, y a deux agents de police parfois mais pas souvent, pas aujourd'hui. C'est mieux sans, ils sont moins agressifs. -Mais on t'a demandé de faire ça? -J'adore ces trains. Interloqué, je retourne à ma machine puisque l'heure approche. Nous refoulons, puis alors que les trois agentes de train viennent taper la causette à ma hauteur, le match se termine. Sur le quai, il reste une vingtaine de policiers mais d'autres rappliquent rapidement. "Ils ont perdu", me dit la cheffe. La mine des supporters est assez sombre en effet, pour ceux qui ne sont pas totalement gris on verrait même un peu de colère. Il y a toujours des pétards, des fumigènes et des banderoles. Le flot s'entasse dans le train, puis après 20 minutes de chargement la cheffe me donne le départ. Je me mets en route, et voici que la CG vidange, puis re-remplit. Je constate la même chose sur les aiguilles de sortie mais sans que la CG ne remonte, je préfère éviter l'arrêt avec la tête dans le tunnel, la queue du train étant à hauteur de la halte de Lancy-Pont-Rouge, et ponte le frein avant d'appeler la Cheffe : "Ha oui, ils essayent de pouvoir aller s'expliquer avec les fans de Genève je pense". Sous le tunnel de la bâtie, je sens qu'ils se lâchent, ça explose dans tous les sens, c'est plutôt impressionnant. Au niveau du viaduc de La Jonction, la traversée des piétons est interrompue, et avec raison vu tout ce qui vole. À Genève, on me prend voie 7, la voie internationale, mais commutable, dont le quai est bien moins emprunté. La voie 6 est aussi inaccessible aux voyageurs avec forces barrières et si j’aperçois quelques agents de la police ferroviaire, il n'y a aucune tenue anti-émeute. Fondamentalement, je pense que l'idée est que je déguerpisse et que rien ne soit pris comme une provocation. Voilà déjà le signal de sortie, que je franchis sans plus d'encombre. Ma marche prévoit un relevage à Denges-Echandens, lieux totalement inhabituel. La cheffe me rappelle pour m'ordonner à nouveau de m'arrêter au début du quai, endroit auquel un autre mécano m'attend pour reprendre la suite. Depuis Genève, rien de particulier ne s'est passé, j'annonce donc au collègue que tout va plutôt bien, qu'il y a 44 essieux et que j'ai ponté le frein. Puis je prends le temps de m'éloigner un peu et de voir passer le train qui repart, dans les voitures il y a des tambours, des gens qui dorment, au moins un fumigène allumé, beaucoup d'alcool et apparemment un tas de discussion passionnées. Finalement, ça c'est bien passé, et j'ai bien aimé.
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  5. Les gares ne sont pas en paliers. On essaie quand c'est possible d'y limiter la pente pour des raisons de commodité de l'exploitation, mais c'est tout. Tiens, pensons simplement à Bellegarde, voie 1&2, très en palier avec une règle locale qui demande une dépression d'1,5 bar à la CG pour éviter les dérives. Ou même Genève dont j'ai déjà raconté l'histoire du train régional que son mécano retrouva 200mètres plus loin. Tiens même le faisceau d'arrivée de Lausanne-Triage débute par une pente de 6pour-mille. Mais la subtilité, prévue par le réglement, est qu'il s'agit d'une voie en cuvette. Comme ça on serre à l'air, et hop au pire ça ira au milieu de la voie.
  6. Les passagers d'un RER pour Lucerne ont tous dû descendre à Beinwil (AG), mardi matin, parce que le conducteur avait atteint sa durée maximale de travail autorisée. http://m.20min.ch/ro/news/suisse/story/24421773
  7. Ils ont du mal à assumer?? Et les autres? Les autrichiens, les hongrois, les polonais, les italiens, les américains (relisez leur histoire jusqu'à pearl harbor). Ils assument eux? Et je ne parle même pas des français: vichy, pétain, la collaboration, un pays entièrement occupé en 3 semaines mais soi-disant vainqueur et si admirablement résistant... Il faut arrêter de dire n'importe quoi, les allemands (de l'ouest au moins) n'ont aucun mal avec le passé de leur pays (et pas "leur" passé), très peu si ce n'est aucun autre pays au monde n'a fait un tel travail de mémoire et de remise en cause. C'était nécessaire, mais aucun autre pays impliqué et listé ci-dessus ne l'a fait, alors que cela aurait aussi été nécessaire dans leur cas. Et ne voyeuz aucun sentiment de supériorité dans ce que j'écris, en Suisse nous avons un problème avec notre passé, l'affaire des fonds en déshérences l'a bien montré et a permis au moins à une partie de ma génération de briser le mythe. Mais l'Allemagne a fait et fait toujours un travail considérable sur son histoire, au contraire de presque tous les autres pays du monde. Alors les renvoyer encore aux erreurs (monstrueuses) de leura grand-parents alors qu'ailleurs tous se voyent comme des descendants de victimes, je ne peux que m'y opposer.
  8. Légalement c'est impossible de faire autrement. Il n'a pas été prouvé que le signal aurait été ouvert et à partir du moment où il repart sur un signal fermé, étant le seul responsable du départ, il y a faute. Et comme le mécano ne peut remettre en cause une norme édictée par l'état, ça donne ça.
  9. En Suisse, on a tendance à doubler les trains. Un d'été et un d'hiver. Mais bon, ça dépend des années, déjà attendu une heure dans une gare avec 700 festivaliers qui rentraient, ça a mal fini et c'était plus que prévisible.
  10. Tout dépend. Notre retraite est à 65 ans, et les inaptes sont rares malgré la visite qui devient annuelle à 60 ans.
  11. Au premier coup de vent, les branches sont sur les voies, et la caténaire aussi.
  12. @r2d2 Ah non alors ça certainement pas. En plaine aussi, 2cm de neige paralyse la vie de nos petites cités. On en parle juste moins, mais ça bouchonne, ça accidente, ça râle contre la voirie qui ne bosse jamais et contre les autres, ceux qui ne savent pas rouler, les genevois, les vaudois, les italiens, les français, les femmes, les conducteurs de SUV, etc... Mais nos contrées sont petites et moins peuplées, alors ça traine, on rentre tous avec 15 minutes de retard et on aura toute la soirée pour rigoler des autres, ceux qui roulent plus que nous. Je viens peut être de répondre à ma précédente interrogation.
  13. C'est quand même fou que cela impacte à ce point le réseau français alors qu'ici, et malgré des rampes sympatoches et l'absence totale de train laveur, cela n'est qu'à peine un sujet et n'a aucun impact notable sur l'exploitation. Je veux bien admettre que l'on élague et abatte différement, mais quand même, si nous étions si bon dans le préventif, je pense quand même que d'autres le remarqueraient. Surtout que cela, à mon avis, n'est en tout cas pas la seule explication. Aujourd'hui, ça glissait, pas mal selon mes 10 ans d'expérience, mais pas plusque chaque automne. Et pourtant on voit des feuilles partout. Je ne pense pas que nos roues soient si différentes des vôtres. Reste le matériel, mais nos vieilles Re4/4 ne posent aucun problème particulier, ça patine, mais ça monte 1000 tonnes sur du 12, à 50 km/h au pire; et le matériel récent ne se fait pas tant remarquer que ça, on le trouve plus sensible (surtout à cause de l'électronique) mais de là à ne pas faire l'heure... Et là encore, pour robuste et cher que puisse être notre matériel, notre sable et nos logiciels antipatinage n'ont à mon sens rien de bien différent des vôtres. Il y a là un mystère que me méconnaissance du dossier ne saurait complétement expliquer. Et je suis d'autant interpellé que certains ici qui passent la frontière précisent bien que le rail suisse est bien en acier et glisse autant qu'ailleurs.
  14. Je ne miserai pas forcément sur la pollution, à Bâle. http://meteonews.ch/fr/Pollution_de_l_air/M06601000/Bâle-Binningen https://www.google.ch/amp/s/www.letemps.ch/node/988888/amphtml Par contre, je différencie les patinages gérables et permanents dû à la pluie, à la neige ou toute autre humidité d'une pollution spécifique dûe aux feuilles, impactant bien plus fortement l'adhérence selon mon expérience.
  15. Cela dit, la décrépitude du courrier tient aussi au fait que l'Union Postale Universelle n'existe plus. Témoin mon dernier envoi en France, soit une lettre recommandée Suisse pour le france contenant un passeport et une enveloppe recommandée prépayée France pour la Suisse. Réponse de la postière : pas possible de faire le recommandé France vers la Suisse en Suisse, allez en France s.v.p. En France, à l'office, on m'aiguille vers Chronopost pour "plus de sécurité". Moi je veux bien, d'ailleurs l'ambassade le conseil. Un mois plus tard, je m'inquiète auprès de l'ambassade de ne rien avoir reçu, on m'indique que l'enveloppe Chronopost est une enveloppe "Union Européenne", qui ne marche pas pour la Suisse. Je me suis donc tapé le voyage à Paris pour aller reprendre mon passeport...
  16. De toute façon, c'est la dernière mesure qui est la plus efficace : l'élagage. Pas de feuille, pas de patinage; pas de patinage, pas retard; pas de retard, ... pas de retard. En tout cas je me réjoui d'avoir vos retour sur la formation "feuilles mortes". Je suis sûr que ce sera passionnant.
  17. Bah, on vient enfin de supprimer un P.n à Bassecourt qui n'avait que 20m entre la barrière et un cédez-le-passage. C'était rigolo. Cadence à la demi-heure hein, et quelques marchandises chaque jour. https://goo.gl/maps/g34FEt62Hm92
  18. Pas en France, mais aux CFF. Congés planifiés lors du changement d'horaire de décembre. Si dans un roulement, tours planifiés jusqu'en décembre suivant. Congés non modifiables sans accord. Lorsque l'on part en congé ou en vacances, la prise de service suivante doit être connue et ne peut pas être modifiée sans accord préalable de l'agent. (Les points ci-dessus sont valables pour toute la Suisse, car fixés dans la Loi). Le 20 du mois M, dernières modifications des tours du mois M+1 possible sans annonce, l'agent en roulement peut néanmoins s'y opposer. Si en roulement, publication d'une liste des tours modifiés. Si pas en roulement, 90% des tours doivent être posé. Au delà du 20 du mois, si modification de la prise ou de la fin de service, annonce par sms à l'agent dès 10mn de changement avec possibilité de refuser, accord préalable obligatoire dès 90mn. À -72 heures. Dernier délai pour poser un tour si hors roulement. Le prise et la fin de service ne sont plus modifiable sans accord préalable. En dessous de 3 heures, toute modification dans le tour doit être annoncée.
  19. Encore une grande idée ça, la caméra fera quoi de mieux qu'un œil? D'un point de vue conceptuel j'entends, qu'elle est réellement l'amélioration ?
  20. Cela se fait chez nous, avec ADL. Tu reçois des vitesses conseillées sur notre Sirius. Résultat? Et bien Infra trouve que nous réagissons mal, trop tard, trop tôt, pas comme il faut. Donc elle veut tester une pré-automatisation avec une modification automatique de notre vitesse de consigne, votre VI. Voilà voilà Dire qu'il y a dix ans, on n'arrivait même pas à faire les essais de frein ailleurs qu'au sol... Par contre, dans le semi-automatique, ce sera l'enfer pour nous. À par faire faux, réagir trop tard, ne pas être concentré, tu ne peux pas faire grand chose. Regardez AF 447... L'exemple même de l'automatisme qui dit "ho bah non, je laisse tomber, démerdez-vous", et c'est la faute des pilotes (qui sont plus des opérateurs que des pilotes, d'ailleurs, maintenant, dans les grande compagnies).
  21. Ça m'étonnerait qu'il vienne, ce mauvais chasseur. Par contre, j'ai beau y réflechir, je ne vois pas comment - consciement - on pourrait tirer au moins quatre fois on se trompant, sachant qu'en plus il a apparement du recharger. Non, vraiment, ce serait quand même pas mal que côté suisse on lui enlève ses armes parce que bon, on t'enlèverai le permis voiture pour moins que ça.
  22. Les contacts, ça se fait aussi par le formulaire idoine des sociétés de construction ferroviaire. N'hésites pas à téléphoner aux numéros indiqués sur les pages "contact" (presse) d'Alstom, Bombardier ou même Stadler (il y aura toujours un type qui parle le français quelque part dans la salle). Prépare néanmoins le coups, il faut le nom de tes profs ,surtout de ton référent, qu'il soit joignable le cas échéant pour contrôle et éclaircissement, et puis toi il te faut être relativement clair sur ce que tu veux faire, ça veut dire qu'il te faut présenter ton projet en quelques phrases rapidement compréhensibles par un responsable communication, qui alors décidera ou non de prolonger l'appel... Si ça ne marche pas, tu auras passé des coups de fils pour rien, mais si ça fonctionne, je peux te dire que tu auras fait le plus gros. P.S Je tenterai quand même le coups - si Alstom refuse - en Suisse, ce n'est pas loin de l'Alsace, la formation professionnelle y est fortement ancrée et beaucoup de monde à Bussnang est passé par les TP*, même aux relations presse. Et puis il y a des essais actuellement... *Travaux personnels, même moi j'en ai fait et ça m'a donné l'occasion d'aller visiter l'OMS à Genève. Sur un coups de téléphone...
  23. Bon o.k mais tout le monde est d'accord de dire que la situation actuelle ne satisfait personne et qu'il faut qu'elle évolue Et oui, ces évolutions n'iront pas -pour les cheminots - vers plus de salaire, congé ou autres progrès sociaux. Ça me semble évident. Vous serez amené à "payer" la situation actuelle. Je ne vois pas son Altesse désavouer tout le milieu des travaux publics et de la politique des grands travaux. Ce serait une bonne chose mais les règnes sont fait pour être marqué du sceau de ceux qui les vivent, autrement dit pour voir cela, il faudrait une VIème république. Bref, à défaut d'améliorer votre cadre de travail, ça peut quand même amener a le pérenniser, ce qui n'est pas forcément un mal en soi me semble-t-il. Et puis si l'on pouvait inclure le trafic marchandise, enfin ce qu'il en reste, dans la réflexion, ce ne serait pas un mal. Sinon à terme ne resteront que quelques réseaux régionaux et quelques grandes lignes, à l'image des U.S.A ou de l'Australie...
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