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Le Web des Cheminots

laconi

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  1. En tout cas il y en a un qui se frotte les mains depuis quelques années ,c'est le vieux. Lorsqu'on voit le peu de monde dans les Ag , c'est toujours les mêmes têtes qui y sont , de temps en temps il y en a une ou deux nouvelles.Chez nous beaucoup de tractionnaires et paradoxalement beaucoup d'agent du tgv ,la boutique a envoyé les mercenaires d'autres dépôts pour faire les trains ,très peu d'autres services ,mais il y en a . Certes il y a des collègues qui sont en grêve mais qui ne vont pas aux Ag.Cela fait mal lorsqu'un certain nombre aligne les DC depuis des années alors que d'autres passent à coté et viennent encore vous saluer puis vont au boulot l'air de rien ,il y a quelques années cela se serait passé différemment. En ne se mobilisant pas ,beaucoup d'agents y trouvent peut être leur compte mais d'autres n'ont plus confiance ou se méfie des syndicats car des centrales ont accepté beaucoup trop de régressions et de compromissions ,tout cela est la conséquence de l'individualisme. On s'est rendu compte que malgré tous les tracts distribués dans les boites aux lettres depuis quelques mois ,les agents ne sont même pas au courant de quoi sera fait leur avenir avec la casse du Rh et leur nouvel accord d'entreprise (les décrets i sont bien plus difficile à abroger que des accords d'entreprises) Ils ne les lisent pas !!!j'ose pas croire qu'ils ne comprennent pas .Par contre il suffit que le vieux envoie un ou deux messages pour dire"Dormez tranquille brave gens ,on touche à rien " et envoie également ses sbires dans les cabines de conduite ,les trains ,les chantiers pour faire passer les mantras pour qu'ils se démobilisent . Que faut il faire hacker ce fabuleux outil à isoler les gens qu'est la tablette ,en leur passant des messages subliminaux lorsqu'ils jouent à des jeux ou alors lorsqu'ils consultent des sites de ventes en ligne !!! Car on en est là les agents ne parlent pas de leurs conditions de travail.,Lorsqu'ils parlent du boulot c'est pour "J'ai fait x pv" ,"J'ai fait la tournée x" La boutique est divisé ,la majorité des agents en a conscience mais ne fait rien pour que cela change ,bien au contraire ils l'accompagnent !!!!!!!
  2. Exact ! Mais la question est de savoir combien de temps va durer cet "accord" (en tout cas ceux et celles qui ne sont pas dans le mouvement ). Passera t il l'automne ou l hiver sachant que des négociations de convention ter vont avoir lieu dans des régions cette année ? C'est l'article 41 de la loi el connerie Copier coller d'une partie d' article de "maintenant à gauche" Actuellement, selon l’article L. 1224-1 du code du travail, en cas de cession partielle d’entreprise, les contrats de travail des salariés affectés à l’entité transférée sont obligatoirement repris par l’entreprise cessionnaire. Selon une jurisprudence constante, les licenciements économiques prononcés par le cédant avant ce transfert sont nuls de plein droit, le salarié licencié pouvant demander sa réintégration auprès de l’entreprise cessionnaire. L’article 41 du projet de loi prévoit que désormais, un PSE pourra être mis en œuvre par l’entreprise cédante avant le transfert et que dans cette hypothèse, la reprise automatique de l’article L. 1224-1 du code du travail ne s’appliquera pas aux contrats de travail des salariés licenciés dans ce PSE. Le texte prévoit que cette disposition ne s’appliquera que dans l’hypothèse du transfert d’une ou de plusieurs entités économiques et d’un PSE « nécessaires à la sauvegarde des emplois », « en vue d’éviter la fermeture d’un ou de plusieurs établissements ». Malgré ces garde-fous, il est à craindre qu’une telle disposition se traduise de facto par une incitation à détruire les emplois avant transfert d’entreprises, pour échapper au transfert automatique des contrats de travail. Ces dispositions sont à mettre en parallèle avec celles de l’article 10 du projet de loi relatives à la révision, à la dénonciation et à la mise en cause des accords d’entreprise, qui sont destinées, notamment en cas de transfert d’entreprises, à remettre en cause des droits acquis par les salariés en vertu des accords collectifs dont ils bénéficiaient jusqu’au transfert.
  3. Bonjour , Petite précision pour ceux qui boivent la propagande de la boutique . Dans la missive il y a marqué"Le maintien des repos est acté... " sauf qu'il n'y a pas plus de précision ,les communicants jouent sur les mots !!!! Actuellement le Rh077 permet d'avoir pour le personnel roulant 116 Rp +28 Ca+10 Rm +11Rf soit 165 jours non travaillés par année . Avec l'accord d'entreprise c'est 117 Rp+26Ca+5 Rf (compensé soit 148 jours non travaillés par année Une perte de 17 jours par année. Pour les sédentaires l'addition ou plutôt la soustraction est tout autant sévère voir plus En outre pour ceux et celles qui pensent que le la loi el connerie n'est pas pour eux ils se trompent. Puisque avec cette fameuse loi il sera possible de licencier Je recopie une partie d'un tract de Sud rail "...avec l’arrivée de la concurrence dans le transport ferroviaire des voyageurs, le gouvernement et le patronat espèrent dynamiter les droits restants des travailleurs. En effet, patrons et gouvernement, en accordavec les gouvernements des autres pays européens, ont défini le 19 avril ce qu’ils appellent le « quatrième paquet ferroviaire ».Celui-ci prévoit que, dès fin 2019, les lignes TGV seront ouvertes à la concurrence. De plus, en 2023, l’attribution des marchés des TER et TET sera obligatoirement soumise à des appels d’offres.Mais dès 2017, certaines régions pourraient passer des appels d’offres et confier le marché à des entreprises du secteur privé, comme Transdev, filiale de Veolia. Transfert au privé ? Que deviendraient les agents SNCF de la région concernée si le marché est gagné par une entreprise concurrente ? Ils seraient alors au mieux transférés dans l’entreprise privée…aux conditions de la convention collective et du décret socle. Licenciements possible ! Mais ils pourraient même être carrément licenciés car la loi El Khomri prévoit qu’en cas de perte de marché, une entreprise n’aura plus obligation de transférer son personnel au repreneur et pourra les licencier avant transfert. Tel est l’avenir que proposent la direction de la SNCF, le gouvernement et le patronat ferroviaire aux cheminots. C'est-à-dire combien le sort des cheminots est lié à celui de l’ensemble du monde du travail." Elle licenciera peut être les conducteurs qui ont une formation d'une année mais les agents qui n'ont plus ou pas de missions de sécurité(guichet ,agent dans les gares qui ne donnent plus le départ des trains ou alors les contrôleurs en brigades et même la bureaucratie ) peuvent se faire encore plus de soucis. Mais dormez brave gens tout va bien puisqu'il suffit que la taule fasse une petit communiqué pour que les gens pensent qu'ils sont sauvés. N'oubliez pas que lorsque vous rentrez ,dans vos établissements il n'y a pas marqué Croix Rouge au dessus de la porte !!! Le glissement séamtique est également atteint lorsque vous parlez de clients à la place d'usagers.
  4. laconi

    Le Bar de la Rotonde

    Bonjour Une histoire kafkaïenne http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=32305
  5. Bonjour Un article du Monde mettant en doute la version de la police des polices au sujet de la voiture vandalisée Villiers-le-Bel : la thèse de la voiture de police vandalisée contredite par une vidéo LE MONDE | 28.11.07 | 11h15 • Mis à jour le 28.11.07 | 17h07 UNne vidéo amateur contredit l'une des affirmations de l'inspection générale de la police nationale (IGPN) sur l'accident entre un véhicule de police et une mini-moto, dimanche 25 novembre à Villiers-le-Bel, qui est à l'origine des deux nuits d'émeutes. Selon l'IGPN, chargée d'enquêter sur les circonstances de la collision, les images parues dans la presse montrant le véhicule avec l'avant défoncé et le pare-brise étoilé ne traduisaient pas la violence du choc mais s'expliquaient par des dégradations commises à coup de barres de fer après l'accident. Cet élément est un des arguments avancés par la police (Le Monde du 28 novembre) pour appuyer la thèse d'une voiture circulant à faible allure et percutée par la mini-moto à l'avant gauche. La vidéo, que Le Monde a pu visionner une première fois dimanche 25 novembre, vers 20 h 30, puis à nouveau, en détail, mardi 27 novembre, met à mal cette hypothèse. Les images tournées quelques minutes après l'accident montrent un véhicule sérieusement endommagé, ce qui correspond aux photos publiées dans la presse. Elles vont dans le même sens que les déclarations de témoins qui disent avoir protégé le véhicule de toute exaction pour faciliter l'enquête. L'auteur du film, que nous avons rencontré, souhaite rester anonyme. Désireux de faire la lumière sur l'accident, il a néanmoins transmis le document à Yassine Belattar, animateur sur la radio Générations 88.2, proche des familles des victimes, qui nous a autorisé à le copier pour pouvoir l'analyser. Le cinéaste amateur dit avoir été averti "quelques minutes après les faits". Il est aussitôt descendu de son appartement situé à proximité immédiate des lieux. Il dit avoir commencé à filmer "très peu de temps" après l'accident, signalé aux pompiers à 17 heures, selon l'horaire communiqué par la procureure de Pontoise, Marie-Thérèse de Givry. Il dit avoir commencé à filmer entre 17 h 15 et 17 h 20. La vidéo, de qualité correcte, montre des habitants qui regardent les pompiers en intervention. Ces derniers prodiguent des massages cardiaques aux deux victimes. Des policiers sont présents. Après quelques minutes, on voit arriver un véhicule du SMUR de Gonesse. Or, selon le SAMU du Val-d'Oise, averti de l'accident à 17 h 03, le camion d'intervention médicale est parti à 17 h 08 de l'hôpital de Gonesse qui se trouve à 5 kilomètres du lieu de l'accident, soit à 10 minutes environ en respectant les vitesses maximales. Selon nos calculs, le SMUR serait donc arrivé vers 17 h 18. A cet instant, la position du véhicule, à cheval sur la chaussée et sur le trottoir, correspond très exactement à celle observée sur les photos de presse. La vidéo, qui montre le véhicule à de nombreuses reprises et sous plusieurs angles, permet de constater très clairement que le véhicule se trouve dans le même état que sur les premières photos publiées. Dans les deux cas, le capot, tordu, remonte sur la partie droite, le pare-brise avant est étoilé et enfoncé vers l'intérieur du véhicule, le pare-chocs avant est arraché, ainsi que le phare avant droit. LE POMPIER CONFIRME SA VERSION Reste l'hypothèse de dégradations commises entre le moment de l'accident et le début de la vidéo. Or, les policiers affirment que les victimes n'ont jamais été laissées seules : présents sur place, ils auraient donc signalé d'éventuelles dégradations sur leur véhicule, ce qu'ils n'ont pas fait. Des dégradations survenues à ce moment supposeraient aussi que des jeunes se soient munis de barres de fer dans ce laps de temps et qu'ils s'en soient pris à la voiture alors que les deux adolescents gisaient au sol à proximité. La vidéo montre aussi que les secours se déroulent dans un contexte relativement calme, au moins pendant la première partie. La tension semble monter vers la fin du film mais ne se traduit pas par des actes de violence. Interrogés par Le Monde, la police et le ministère de l'intérieur maintiennent la version de l'IGPN selon laquelle, "probablement", le véhicule de police a été volontairement dégradé après l'accident. L'enquête ne cite pas de témoins directs de ces coups éventuels portés contre la voiture, mais s'appuie notamment sur le témoignage d'un major-pompier de Villiers-le-Bel, le premier responsable à être intervenu sur les lieux de l'accident. Ce dernier a été entendu lundi soir par la police. Joint par Le Monde, il n'a pas souhaité donner son nom mais réitère sa déposition : "La première réflexion que je me suis faite quand j'ai vu les photos de la voiture de police parues dans la presse, c'est qu'elle n'était pas aussi dégradée quand je suis intervenu. Elle n'était pas dans l'état que j'ai vu sur ces photos. Le capot était certes abîmé, le pare-brise et la calandre gauche aussi mais du côté droit, ça tenait encore." Le sapeur-pompier insiste : "Le véhicule ne ressemblait pas aux images, ça n'avait rien à voir. Quand je les ai vues, j'ai été choqué." L'expert technique mandaté pour déterminer le point exact de l'impact, lui, n'a pas encore rendu ses conclusions. Luc Bronner et Isabelle Mandraud Sarko 1er redevient ministre de l'intérieur http://fr.news.yahoo.com/ap/20071129/tfr-v...-56633fe_2.html Mais les faits sont tetus (le mensonge toujours le mensonge au sujet des émeutes de 2005) http://arretsurimages.net/post/2007/11/27/...es-version-2005 http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/20071129.OBS7394/
  6. Bonjour Les mots ont leur importance ,et à mon avis je pense pas que vous mesurez la portée de l'emploi de "race aryienne".L'exhortation de ce terme est à l'origine de millions de morts . Grace à l'apport de la génétique il a été prouvé qu'il n'y a pas de races distinctes , mais une et une seule qui est bien sûr la" l'espèce humaine"
  7. Bonjour Le CPL fonctionne très bien ,je l'ai déjà installé deux fois chez des amis.Avec la dernière génération les adapteurs sont "Home Plug" (vous avez juste à les brancher sur le secteur).Dans le cas ou vous avez un réseau triphase ,il est important d'ajouter un appareil.Le seul bémol est que c'est un peu onéreux ,mais comme je le disais il n'y a aucun problème. Il existe des adaptateurs 14 MPs et 85 MPs(àchoisir selon votre connection internet)
  8. Bonjour Sur ce sujet impoortant mais passé sous silence par nos journalistes serviles. http://www.liberation.fr/rebonds/293225.FR.php
  9. Bonjour Trois articles sur le battage médiatique http://www.acrimed.org/article2765.html http://www.acrimed.org/article2758.html Un article du monde Jean-Pierre Pernault, tête de turc des grévistes LE MONDE | 24.11.07 | 17h05 • Mis à jour le 24.11.07 | 17h05 Dans la manifestation, on a vu son effigie sur une petite pancarte, accompagnée d'un discours moqueur et de son nom volontairement orthographié "Pernod", comme la marque de pastis. Dans les assemblées générales étudiantes, à Villetaneuse ou à Rennes, son patronyme a été sifflé. Autour des piquets de grève des cheminots, on l'accuse d'avoir stigmatisé un mouvement "prenant la France en otage". Sur les sites alternatifs Indymedia ou Agoravox, nouvelles bibles des manifestants, ses journaux télévisés sont critiqués comme autant de signes de son supposé "militantisme sarkozyste". Jean-Pierre Pernault, présentateur vedette du journal télévisé de la mi-journée de TF1, le plus regardé de France, est devenu en quelques jours le symbole de ces médias désormais largement contestés dans les AG des grévistes. Ce n'est pas tout à fait la première fois que le journaliste de la Une est ainsi critiqué. Les "Guignols de l'info", sur Canal+, mettent régulièrement en scène sa marionnette, campée au coeur de la France profonde et concluant ses interventions d'un : "N'oubliez pas de voter à droite." Mais son nom a paru, pendant les grèves, symboliser à lui seul TF1, chaîne la plus populaire, mais aussi propriété de Martin Bouygues, ami de Nicolas Sarkozy. Ce qui fut reproché à Pernault ? D'abord sa vision d'une France qui fait la part belle à la ruralité quand les conflits sociaux sont d'abord urbains. Le 14 novembre, un cheminot gréviste fustigeait ainsi "cette vision d'une France divisée entre ceux qui crèvent la dalle et ceux qui se passionnent pour le tissage en Ardèche". Mais on lui reproche aussi, plus encore que la hiérarchie des reportages dans son journal, ses mots et même ses mimiques pour présenter l'opposition à la réforme des régimes spéciaux. De fait, si de nombreux reportages montrent syndicalistes et grévistes, dès le 12 novembre, lors des premiers arrêts de travail dans les transports, Jean-Pierre Pernault annonce en troisième titre de son journal : "A partir de mercredi, une grève illimitée", hausse les épaules et poursuit : "Et, une nouvelle fois, ce sera aux usagers de se débrouiller pour aller travailler." Quelques minutes plus tard, lançant un reportage rappelant les grandes grèves de 1995, il explique : "Les grévistes d'aujourd'hui protestent contre la réforme des régimes spéciaux qui était dans le programme de Nicolas Sarkozy et c'est pour cela qu'il a été élu." Le lendemain, après avoir annoncé que "plusieurs sondages confirment l'hostilité des usagers à cette grève et revendiquent la liberté de voyager", Jean-Pierre Pernault redit : "La mobilisation se heurte à la volonté de créer un système plus équitable de financement des retraites. C'était dans le programme de Nicolas Sarkozy et il a été élu en partie pour ça." Le 14 novembre, le journaliste s'étonne : "La grève doit s'arrêter, tout de même, car des négociations s'ouvrent." Le 15 : "Les usagers commencent à en avoir ras le bol." Le 16 : "Les usagers en ont ras le bol", et les embouteillages sont monstres, mais, "malgré cette immense pagaille, sept syndicats ont demandé à leur base de poursuivre la grève". Le 19, "la pagaille continue", le 20 novembre, "journée de grève des fonctionnaires, des écoles sont fermées, parfois on accueille les enfants, mais il n'y a pas de cantine". Le 21, "moins de 23 % de grévistes, mais cela continue à provoquer la pagaille. Cela devient fatigant pour tout le monde. Sept Français sur dix pensent que la grève n'est pas justifiée, selon un sondage Opinion Way, et, pourtant, elle continue". Le 22, "le métro est encore aux 3/4 bloqué, alors qu'il y a à peine 10 % de grévistes", et le JT s'intéresse à la grève vue de Caumont-L'Eventé, un petit village du Calvados "où les vaches ne regardent jamais passer les trains, et pour cause : il n'y en a pas". A TF1, on n'ignore pas ces critiques répétées contre Jean-Pierre Pernault. Si celui-ci ne souhaite pas s'exprimer, sa rédactrice en chef, Anne de Coudenhove, assure cependant que "cela relève de la caricature". Et revendique un seul souci : "Etre au plus près des gens qui nous regardent." Raphaëlle Bacqué Article paru dans l'édition du 25.11.07
  10. Bonjour Je suis pas fan du tout du gouvernement mais c'est plutot un (heureu)hasard de calendrier .Le jeudi de l'ascension est une fête religieuse qui intervient 39 jours après Pâques(23 mars +39 jours =1er mai ,malheureusement)
  11. Bonjour Tout est dans le titre
  12. laconi

    Le Bar de la Rotonde

    Bonjour Cela se passe en France en 2007 "Cachez cette misère...", par Emmanuelle Béart LE MONDE | 19.11.07 | 14h30 • Mis à jour le 19.11.07 | 14h30 Cette nuit, par - 2 degrés, 140 femmes ont dormi sur le trottoir de la rue de la Banque, à Paris, juste en face de la Bourse. Cela fait cinquante nuits qu'elles dorment là, sous des bâches. Comment ces femmes en sont-elles arrivées là ? En regardant le journal télévisé, je me suis posé la question, et je suis allée les voir. J'ai été frappée que, avant même d'engager la discussion, la première chose qu'elles ont faite ait été de me montrer leurs papiers : chacune a intégré l'idée que sa parole n'a aucun poids. Que seules des preuves administratives ont une valeur. Toutes portaient sur elles ces dossiers vitaux soigneusement compilés : passeports français, cartes et titres de séjour, fiches de paie - elles travaillent -, factures d'hôtel, récépissés du règlement de ces hôtels. Pourquoi dormez-vous dehors plutôt qu'à l'hôtel, leur ai-je demandé ? C'est alors qu'elles m'ont raconté leur sordide quotidien dans des chambres tenues par ce qu'on appelle des "marchands de sommeil". Le récit de leurs conditions de vie était inimaginable. Guidée par Jean-Baptiste Eyraud, qui représente l'association Droit au logement (DAL), je suis allée voir ces lieux. Au coeur de Paris, j'ai visité un premier hôtel : 46 chambres, presque autant de familles. Un bouge qui n'a d'hôtel que le nom. On grimpe par des escaliers de bois pourri, les fils électriques affleurent, pendent, les rampes d'escalier sont rafistolées, des ascenseurs ont été volontairement condamnés, des issues de secours sont factices, réduites à leur signalétique... On comprend instantanément pourquoi, quand ces hôtels flambent, il y a peu de chances d'échapper à la mort. Vingt-cinq personnes, dont onze enfants, ont péri en avril 2005 dans l'incendie de l'hôtel Paris-Opéra. Une chambre parmi les autres : 10 m2, où, à touche-touche, on trouve : un lit superposé, un petit matelas à deux places, un lit de bébé. S'y entassent pour vivre - faire les devoirs, manger et dormir - trois enfants de 3, 6 et 8 ans et leurs parents. Cinquante centimètres entre le mur et le lit, à peine de quoi ouvrir la porte, pour accéder à un lavabo minable équipé d'une pomme de douche. Murs et sols recouverts de carrelage maculé. L'unique prise de courant tient par du Scotch. La fenêtre, minuscule, donne sur un mur qui ne laisse passer aucune lumière, et pas d'air. Comme il n'y a pas de placards, on a bricolé dans l'embrasure de la fenêtre des étagères de fortune, où s'entassent bagages, chaussures, nourriture... Cette famille vit là depuis un an. Après une errance de six ans d'"hôtels" en "hôtels". Il faut imaginer l'enfer de leur quotidien : depuis sept ans ils sont privés de toute intimité. De lumière. D'air. D'hygiène. Les enfants tombent malades, enchaînent les maladies pulmonaires. Trois pneumopathies en six mois pour le petit garçon de 3 ans : des poumons de vieillard, nous dit le médecin qui nous accompagne en regardant ses radios. La chaîne déraille, la cellule familiale menace d'éclater. L'homme ne répond plus à sa femme, la femme à son enfant, l'enfant à l'école. Toutes les autres chambres sont semblables ou pires. Il y règne souvent une entêtante odeur de souris morte. Vu l'exiguïté des lieux, il arrive qu'une famille soit contrainte de louer une chambre supplémentaire pour improviser un coin cuisine. Les prix varient : deux chambres (soit 19 m2), 3 100 euros par mois ; quatre chambres (soit 30 m2), 7 500 euros. Ces établissements sont agréés par le ministère du tourisme et la direction générale de la consommation et de la répression des... fraudes ! Et ce sont les services sociaux eux-mêmes qui y aiguillent les familles, en leur donnant une liste de ces bouges, et qui conditionnent le versement des aides à la présentation d'une facture d'hôtel. Car une grande partie de ces loyers est payée par les aides publiques (aide au logement, aide sociale à l'enfance), tandis que les familles y consacrent la quasi-totalité de leur salaire. A Paris, presque toutes leurs ressources y passent, puisqu'on ne leur laisse que 5 euros par personne et par jour. Ces familles ne mendient pas, les parents gagnent leur vie et paient leurs impôts. Ils sont intégrés dans la vie économique, industrielle, sociale, fiscale. Mais pas dans nos immeubles. Il est révoltant de découvrir que l'argent public - c'est-à-dire celui de nos impôts - et les modestes salaires de ces familles servent à enrichir les Thénardier du monde moderne, à dégrader la dignité de ces travailleurs et de leurs enfants. Est-il acceptable que les pouvoirs publics versent chaque année, sans scrupule, plus de 100 millions d'euros à des escrocs cyniques, et maintiennent pendant des années des familles dans des vies d'errance et d'humiliation ? Et lorsque ces citoyens, collectivement, sortent de leurs ghettos pour réclamer une vie digne, le gouvernement envoie un déploiement spectaculaire de CRS et de gendarmes déloger ces personnes on ne peut plus vulnérables. La porte-voix du gouvernement, la ministre du logement, envoie les CRS en guise de réponse, et exige qu'ils lèvent le campement de la rue de la Banque et cessent d'exhiber cette souffrance dérangeante. "Cachez cette misère que nous ne saurions voir", ordonnent les Tartuffe d'aujourd'hui. Quand les pouvoirs publics vont-ils se mettre autour de la table, sérieusement, pour trouver des solutions décentes ? Qu'attendent-ils pour considérer que le droit au logement est un droit fondamental, aussi précieux que l'éducation et la santé ? Ce que j'ai vu m'a convaincue de m'engager jusqu'au bout dans ce combat, qui touche 3,2 millions de personnes mal ou non logées. Car des millions d'êtres survivent dans des foyers d'urgence, campent dans des caravanes, vivent dans des bidonvilles, dorment dans des voitures - parfois avec des bébés - ou sont à la rue. Je salue le courage, l'engagement corps et âme de ces citoyens qui se battent pour ce droit. Au moment où je quittais la rue de la Banque hier soir, une femme me disait : "Je resterai sur ce trottoir, quitte à ce qu'il soit ma tombe." ________________________________________ Emmanuelle Béart, comédienne
  13. Bonjour Cet homme est dangereux http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/...x=RSS_politique
  14. Bonsoir Il peut toujours appelerà la reprise du boulot en attendant les AG décide de la reconduction de la grêve. Ils doivent quand même être gené aux entournures pour demander qu'on reprenne le travail .
  15. Bonjour Je leve toute ambiguité je ne suis pas mercenaire chez naviland ,de plus je suis en grêve depuis mercredi L'allusion au 500 euros est la perte mensuel calculé lorsque je partirai en retraite.
  16. Bonjour Ca va chauffer http://fr.news.yahoo.com/afp/20071118/tsc-...-c2ff8aa_1.html
  17. Bonjour Les chiffres qui sont donnés par la direction ne veulent pas dire grand chose. -Comme me l'a expliqué le chef de feuille ,je suis gréviste depuis le début du conflit mais je ne suis plus dans les chiffres puisque je suis ne suis plus commandé ( je n'ai plus de PS). -La direction s'est refusée à communiquer les chiffres de samedi -Selon elle i,l y a moins de grévistes mais très peu de trains roulent -Les derniers chiffres diffusés vendredi annonce 42,2 % de grévistes MAIS 47,13 % à 'exécutions ,27,62% à la maitrise,6,27 % dans le colège cadre) -On peut se poser des questions lorsqu' on connait la proportion de maitrises et de cadres dans l'entreprise. Il semblerait que des trains roulent avec des agents d'accompagnements venuent d'autres services et non titulaire de l'habilitation de sécurité. La lutte continue
  18. Bonjour Voici le communiqué de ce jour Com_Presse_SUD_Rail_du_17_nov_07.pdf
  19. Bonjour Que font les journalistes bien-pensant ?
  20. Bonjour Tout doit disparaitre Articles de l'hebdomadaire Politis
  21. Bonjour Merci de nous préciser que les conducteurs ne sont pas en grève. Je terminerai par un petit chiffre:Avec cette réforme je perderai 500 euros par mois lorsque je partirai en retraite.
  22. Bonjour Merci beaucoup pour votre soutien De nombreux Français partagent votre avis et nous soutiennent dans notre mouvement.(J'ai eu une discussion très intéressantes avec deux jeunes étudiantes lors d'une distribution de tracts) D'autres on ouvert les yeux depuis quelques semaines mais les médias du pouvoir n'en font pas état. En ce qui concerne notre grève les TV font le service maximum pour casser le mouvement http://www.liberation.fr/actualite/ecrans/291977.FR.php La lutte continue
  23. Bonjour cher monsieur ou madame J'ai bien du mal à croire que les salariés fassent preuve d'altruisme comme vous le prétendez. Mais pensez vous qu'il est raisonnable de perdre 500 euros par mois à la retraite.Alors que le gouvernement (que vous soutenez peut être) donne des milliards à la catégorie la plus aisée et que le gain sur la réforme des régimes spéciaux ne permettra au mieux que de gagner 600 millions par année .Le COR(pas des affreux "gauchistes") estime qu'il faudrai augmenter les cotisations patronales de 0,3 % (pour l'ensemble des salariés)pour que le régime par répartition reste t elle qu'il est . Cette manoeuvre ne s'en prendre à un bouc émissaire ne sert qu'à diviser et à mettre en place une idéologie qui n'est qu'au service de la classe des possédants.
  24. Bonsoir Un discours que je souhaiterai entendre ou lire plus souvent.
  25. Bonjour Alors Info ou Intox ? Des adhérents de la FGAAC ont reçu des "menaces", selon son secrétaire général mar 13 nov, 10h36 PARIS (AP) - Des adhérents du syndicat des conducteurs de trains FGAAC, à la SNCF, ont été victimes de "quelques menaces" de la part de collègues, a affirmé mardi Bruno Duchemin, secrétaire général de ce syndicat, le seul à ne pas appeler à la grève mercredi. Interrogé sur Europe-1, Bruno Duchemin a confirmé que la SNCF avait proposé de garantir la sécurité de leur adhérents. "Nous avons eu effectivement quelques menaces de la part de collègues", a affirmé le représentant du syndicat qui a fait le "pari" que "la négociation rapportera plus que la grève". "Nous recevons des lettres de gens très courageux qui ne signent pas parce qu'elles sont anonymes. On s'en prend à la famille des agents, aux agents, on les traite et on les insulte", a-t-il déclaré, avant d'ajouter que les "cadres d'affichage" du syndicat "sont taggés". "Chaque agent qui va travailler doit traverser un piquet de grève et que c'est une véritable épreuve", a-t-il assuré, saluant les "courageux" qui travailleront ce weekend. Second syndicat représentatif chez les conducteurs de train, la FGAAC est le seul à ne pas appeler à la grève mercredi, ayant négocié directement avec la direction de la SNCF des compensations salariales. AP lat/ma
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