
Cyril83
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Peux-tu développer ? Intéressant. Il faut quand même préciser qu'aux montants indiqués dans les annonces s'ajoutent les frais de réservation, donc la différence de prix entre le bus de ligne régulier et le transport non déclaré en monospace voire minibus est de quelques euros. Sachant que l'intéressé ne paye probablement ni charges contributions sociales ni impôt sur ces revenus ni prime d'assurance couvrant son activité lucrative, ça doit être financièrement très avantageux pour lui.
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" Cheminot Simulator " : le jeu où les trains doivent être en retard
Cyril83 a répondu à pazman situé dans Brin de causette
C'est vrai que le créateur du jeu aura vite fait de se présenter en victime, accusant la SNCF de ne pas avoir d'humour, et présentant cela comme une attaque contre la caricature, et non contre l'incitation aux violences verbales et physiques. -
C'est assez facile de détecter les faux covoitureurs et vrais transporteurs clandestins puisque le site internet déjà cité mentionne le nombre de places proposées. Il suffit à chaque passager de vérifier avant de réserver. Cela étant, c'est très répandu, tiens, il m'a suffi de 5 minutes de recherches pour trouver un bon exemple : Et quand on lit les questions réponses, on découvre qu'en fait, il fait le trajet pour livrer un colis, donc il est déjà payé pour cela et les 220 euros de "participation aux frais" sont autant de bénéf pour lui. Que fait le fisc ? Pour les "vrais" covoiturages, il reste donc deux inconvénients majeurs : - Comment avoir la garantie que le conducteur est assuré ? - Le risque d'accident sera toujours plus élevé qu'en train.
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C'est un peu sombre comme tableau, non ? ;-) Théoriquement, Pôle emploi peut prendre en charge les déplacements pour des entretiens ou concours, y compris pour un déplacement dans un autre département : http://www.pole-emploi.fr/candidat/aide-a-la-mobilite-@/suarticle.jspz?id=108957 J'ai cherché à en bénéficier l'année dernière, on m'a répondu qu'il aurait fallu faire la demande avant de faire le déplacement (peu importe que je présente des justificatifs de voyage e-billet avec le logo SNCF à chaque page). J'ai réessayé cette année, on m'a répondu que pour une visite médicale d'embauche, ce n'était pas possible. À part ça, c'est sûrement un système utile et efficace.
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" Cheminot Simulator " : le jeu où les trains doivent être en retard
Cyril83 a répondu à pazman situé dans Brin de causette
Source ? -
Sur la route de Souesmes, en direction de Mondoubleau, après avoir bifurqué à la Cluze-les-Mijoux. http://www.dailymotion.com/video/x2a2at_chevalier-laspales-les-patelins_fun
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" Cheminot Simulator " : le jeu où les trains doivent être en retard
Cyril83 a répondu à pazman situé dans Brin de causette
J'ose espérer que les dirigeants de la SNCF et de la RATP ont engagé une action en justice visant la phrase "agression et menaces de mort... parfois c'est un peu justifié", et que si cette action n'a fait l'objet d'aucune publicité, c'est pour la raison que tu décris. -
Pour "ne pas vivre au-dessus de tes moyens"... Cela dit, ma question ne s'adressait pas particulièrement à toi, puisque je n'ai pas le souvenir que tu aies été particulièrement virulent contre le covoiturage dans les pages qui précèdent.
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On m'a raconté une histoire comme ça pas plus tard qu'hier. La conductrice transportait 3 personnes dont, à l'arrière, une jeune italienne et un monsieur qui devait se rendre au plus vite au chevet de son amie sur le point d'accoucher. La jeune italienne devait descendre à une étape intermédiaire, le monsieur nettement plus loin. Au fil des kilomètres, une proximité est apparue entre les deux passagers assis sur la banquette arrière, à tel point que la conductrice et le passager assis à la place du mort s'en sont sentis gênés, et surtout que le monsieur a renoncé à sa destination initiale (qui était, je le rappelle, d'assister à l'accouchement de sa copine) pour descendre en même temps que la jeune italienne.
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fermeture des guichets G.L. en banlieue
un sujet a répondu à Cyril83 dans Clients de SNCF Voyageurs & SNCF-Connect
Fermeture annoncée pour début octobre. -
Et naturellement, si un système quelconque et étranger à la SNCF t'avait permis de te déplacer plus souvent pour voir ta famille ou partir avec elle, tu aurais refusé ?
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Oui excuse moi, malgré tout je défends le service public dans mes différentes contributions. Je comprends que cela surprenne, voire choque carrément.
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Parmi "les gens", il y en a qui manquent de civisme, d'autres qui sont des procéduriers. La maladie du papier timbré n'est pas apparue avec le covoiturage, un ancien voisin agriculteur m'avait raconté plein d'histoires très amusantes se rapportant à des litiges dont l'objet était la circulation des chars à boeufs sur les chemins d'exploitation. Une meilleure accessibilité de la justice (il n'y a qu'à faire une recherche Google pour trouver les bons formulaires) entraîne logiquement une hausse du nombre de litiges effectivement portés devant les tribunaux, et le covoiturage s'étant fortement développé, il est logique que des litiges apparaissent dans la foulée. De même que les procéduriers de la campagne ne sont pas à l'origine de la disparition des chars à boeufs, je doute que les procéduriers de la ville fassent disparaître le covoiturage ; mais c'est effectivement un paramètre à prendre en compte pour les conducteurs.
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...sauf qu'à te lire, aujourd'hui, "les gens" feraient du covoiturage par plaisir et non par obligation. Pourtant, mis à part la suppression du service militaire et l'apparition d'internet (en incluant le présent forum et certaine centrale de covoiturage dont je tairai le nom pour ne pas lui faire de publicité gratuite), la situation n'a pas tellement changé. Le covoiturage n'est en effet rien d'autre qu'une sorte de stop amélioré, avec mise en relation préalable et participation aux frais. Ce qui me gêne dans les interventions de plusieurs contributeurs, dont la tienne, c'est le fait de tirer des généralités à partir de situations individuelles extrêmement variées (et quand tu sembles m'inclure dans des jugements à l'emporte pièce et un rien méprisants, effectivement, ça a le chic pour m'énerver). L'aspect financier est évidemment un facteur, mais qui selon la personne, le jour, le motif du déplacement et le sens du vent sera pondéré par plein d'autres critères. De même, ce que tu considères comme des inconvénients (par exemple, le fait de devoir cohabiter plusieurs heures avec des personnes dont rien ne te garantit que leur discussion sera intéressante) sera vu par d'autres comme des avantages. Alors, je ne vois pas comment on peut parler "des gens". On peut regretter certains choix de consommation, comme celui des personnes (déjà croisées, ou dont j'ai pu entendre parler) qui vont faire du covoiturage pour ensuite descendre à l'hôtel Mercure et/ou prendre l'avion pour New-York (en touristes), mais après tout, c'est leur libre arbitre. À l'inverse, comme dit par Capelanbrest, le covoiturage est avant tout un "système D". Si ce "système D" permet à des gens qui n'ont pas beaucoup de moyens de voir plus souvent leur conjoint / leurs parents / leurs enfants / leurs amis, où est le mal ? Pourquoi un smicard, qui a peut-être fait l'effort d'accepter faute de mieux un travail pas intéressant, mal payé et dans une région qu'il ne connaît pas, n'aurait pas le droit de se déplacer de temps à autre ? Sachant qu'on parle de déplacements à l'intérieur de la France, pas d'un voyage aux Seychelles. Ou alors, on en revient toujours au même point, il faut commencer par supprimer le yield management dans les TET (au nom de quoi le prix d'un service public varie-t-il en fonction de la date et de l'heure d'achat de la prestation ?).
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Dans la double mesure où tu répondais à mon message en le citant et où je fais partie "des gens", je pense être autorisé à me sentir visé.
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Au fait, quand un "français moyen" beugle contre les "fainéants de cheminots", il me semble que la réponse consiste à lui demander s'il a déjà mis les pieds dans une cabine de conduite et travaillé de nuit. Ça devrait marcher dans les deux sens : les cheminots qui critiquent sur ce fil le covoiturage jusqu'à en devenir ridicules pourraient-ils nous indiquer à quel date ils ont payé pour la dernière fois plus de 25 % du tarif normal d'un billet de train ? Question subsidiaire : se sont-ils déjà retrouvés sans emploi et sans allocation chômage, et si oui, quel était l'état de leurs finances à cette période ? Ont-ils, en particulier, renoncé à tout déplacement... y compris lorsque le motif du déplacement envisagé était de retrouver du travail ? Ces précisions permettraient, à n'en pas douter, de mieux apprécier la profondeur et le discernement de certains avis éclairés émis sur ces pages.
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Ton message est d'un tel degré de stupidité qu'il m'en ferait presque rire si, comme déjà dit, ça ne donnait une bien mauvaise image des cheminots en général. J'ose espérer que tu le fais exprès, ou que tu n'as simplement pas lu les messages qui précèdent où j'expose les motifs de mes déplacements.
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Le mépris que certains cheminots réservent aux usagers / clients (que dis-je, aux "français" - les immigrés et touristes étrangers ne se déplacent pas, c'est bien connu) donne en tout cas très envie de payer plus cher pour contribuer à la défense du système social que constitue le chemin de fer... Ah oui, j'oubliais : la différence de prix entre train et covoiturage mentionnée dans mon précédent message, soit 106 euros, représente 30 % de mes ressources mensuelles pour juillet et août. Ce "détail" n'est pas destiné à faire pleurer dans les chaumières (ma situation financière étant appelée à s'améliorer sensiblement à brève échéance), mais c'est un élément d'éclairage qui devrait peut-être amener certains à éviter la pseudo-sociologie de comptoir.
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Les déplacements ne sont pas toujours "de loisirs" (donc le fait de personnes qui "ont les moyens" et font le choix de se déplacer pour occuper une partie de leur existence) ou "professionnels" (donc payés par l'employeur), ils peuvent être aussi personnels (payés de la poche de l'heureux voyageur) et "contraints" (même si dans l'absolu, se déplacer à un entretien d'embauche ou pour visiter un appartement à louer n'est jamais une obligation...). Pour un déplacement de dernière minute (eh non, les entretiens d'embauches et les visites de logements ne se programment pas 3 mois à l'avance !), en semaine (carte week end inutile) et pour un voyageur trop vieux pour la carte jeune et trop jeune pour la carte vieux, le surcoût du train par rapport au covoiturage est de l'ordre de... 100 % du prix du covoiturage. Pour avoir dû réaliser deux déplacements de ce type en dix jours, je peux dire que le goût du train et la défense du rail sont des facteurs très insuffisants pour choisir entre deux moyens de transport, l'un à 122 euros et l'autre à 228 euros (coût global des deux A/R).
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Plus précisément Cahors - Capdenac ?
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On n'arrête pas d'en apprendre, sur ce fil.
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Tiens, ma conductrice de vendredi dernier m'a expliqué qu'elle est chimiste chez Colas (entreprise de travaux publics du groupe Bouygues) et planche notamment sur la question "le pétrole va disparaître, par quoi remplacer le bitume qui sert de liant dans les revêtements routiers". Je n'ai pas osé lui répondre que cela ne serait pas un gros problème s'il n'y a plus de voitures à faire rouler...
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Comme dit plus haut, rendre le train "cher" à la dernière minute, c'est-à-dire au moment où il est concurrence avec le covoiturage sur les relations desservies par les TET, est un choix de l'AOT. Est-ce à dire que l'AOT "sabote" le système ? C'est difficile à dire faute de pouvoir comparer les recettes avec ce qu'elles seraient sans le yield management. Pour ce qui est des conséquences sociales de nos choix de consommation, tu as certainement, comme moi et même sans avoir le dernier Itrucmuche dont nous nous fichons conjointement, acheté de nombreux produits fabriqués en Asie, contribuant ainsi à la désindustrialisation massive du vieux continent. Nobody's perfect... Sache pour finir que même après avoir découvert le covoiturage il y a déjà plusieurs années, je suis longtemps resté un usager fidèle de la ligne Paris - Clermont-Fd, parce que j'aime beaucoup le train (!) et que celui-ci paraît de prime abord nettement plus fiable que le covoiturage (puisqu'on ne sait jamais sur qui on va tomber et quand on va arriver). Le constat de quelques incidents un peu désagréables en 2013 et de l'écart de prix significatif (25 à 30 euros sur un aller retour) m'a conduit à revoir cette position depuis cette année, sans pour autant qu'il ne s'agisse d'une position définitive...
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On dit souvent que "les vieux, il faudrait les tuer à la naissance" ; ça réglerait en même temps la question des gamins braillards.
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J'imagine la personne qui, ayant à choisir entre train et covoiturage sans connaître aucun de ces modes de transport, arriverait sur ce forum et n'aurait, pour faire son choix, que ces retours d'expériences apocalyptiques mais présentées comme inévitables. Gosses braillards ou passagers mutiques munis de baladeurs et oreillettes ? Sacré dilemme...