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Le Web des Cheminots

E.T.G.

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Messages publiés par E.T.G.

  1. Nous continuons la visite de l'exposition Eurailspeed en gare de Lille-Flandres (59) en octobre 1995.
    Avec cette fois-ci la participation de la Renfe au moyen d'un Ave, rame numéro 16.
    Question subsidiaire: était-ce le hasard ou une volonté de faire un pied de nez à une ancienne recordman de vitesse française, par ailleurs absente de la manifestation ?
    On remarquera les dimensions que les trappes d'attelage dégagent une fois ouvertes, avec toute la zone en dessous de l'attelage bien exposée.
    Personnellement, j'adore les formes courbes du nez de ces rames, et leur couleur blanche leur sied à merveille.

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  2. Dépôt de Rennes (35) en mai 1996
    Les Y6622 et 6621, locotracteurs devenus Locma dont l'utilisation est la manoeuvre des éléments Z2 dans l'établissement qui en a 23 en gestion, quand ils ne sont pas autonomes.
    6622, un numéro bien sympathique et facilement mémorisable que j'ai longtemps conservé en mémoire. Et il valait mieux, c'était aussi -hasard total- le code d'une de mes cartes bleues ! Hélas, et alors que pourtant je suis très méfiant et précautionneux, une fraude sur mon compte occasionnera un changement de carte et le remplacement de ce code par un autre, un numéro à la con, même pas un numéro d'E.A.D., pour moi !

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  3. Le Mans justement, puisqu'il en est question juste au dessus, avec les Ateliers en juin 1995, dont dans la cour sont garées les épaves des motrices X4340s (haute sur pattes) et 4508, montées sur faux bogie, et cannibalisées au maximum. En effet, en dehors d'engins épars, les radiations d'E.A.D. n'ont pas commencé et Le Mans est confronté à un manque criant de pièces à fournir aux dépôts pour assurer la maintenance des éléments en service.
    L'élément X4508-XR8346 sera radié en 1988 suite à des dommages infligés sur la remorque lors d'une collision contre un camion sur un passage à niveau. Cette issue car un responsable de la direction du Transport avait estimé que les X2400 et 3800 étant pratiquement tous radiés, la suite logique était de commencer à radier les E.A.D., avant d'être arrêté par ses pairs qui lui feront remarquer qu'on a besoin de ce matériel, les livraisons d'autorails et automotrices allant se terminer avec les X2200 et les Z11500; et que les R.R.R. ne le remplaceraient que très partiellement.
    Le second, correspond en fait à l'élimination d'un élément dont la tête a été demandée par Le Mans, l'arrêt du premier n'ayant soulagé la tension sur les pièces que quelques petites années.
    C'est le X4305-XR8505, arrivé à échéance de parcours en 1993 qui en fait les frais.
    Mais en 1994, alors que l'élément X4340-XR8325 arrive pour être pris en mains pour révision, on constate que la motrice est particulièrement corrodée. Afin de limiter les dépenses de remise en état, on lui substituera la X4305 dont la caisse est restée en meilleur état, avec renumérotation en X4340, opération faite "sous le manteau", sans même avoir consulté la Direction du Matériel !
    Ceci explique la présence de la X4340, celle d'origine, ici; tandis qu'une autre, fausse, passe non loin à intervalles réguliers puisque basée à Tours-Saint-Pierre, elle assure fréquemment des trains vers Le Mans !
    On ne verra pas sur ma publication les remorques XR8346 et 8505 correspondantes car elles sont parties: la première en remplacement par décalage de la XR8589 d'origine (numéro repris) incendiée par vandalisme et découpée à Rennes; tandis que la seconde remplaçait, par décalage également, la XR8401 (numéro non repris) victime d'une collision après déraillement par vandalisme à Saint-Leu-d'Esserent réparable techniquement mais pas économiquement. De plus, cette remorque n'est alors toujours pas libérée par la justice.
    Derrière elles, nous apercevons la salle des essais moteurs, banc insonorisé pour tester les moteurs révisés avant repose sur un engin. Ce bâtiment a été démoli à l'automne dernier.
    Dernière photo, autre bâtiment, non fermé celui-ci, le Sipeg, du nom d'une société sous-traitante qui effectuait le nettoyage des engins à leur arrivée avant prise en mains et à leur sortie, démoli en même temps. Nous y voyons la XR8415 (X4607) en cours de révision, qui a déjà subi des démontages et une reprise de ses zones corrodées, zones ensuite enduites avant remise en peinture et remontage des baies, portes, aménagements intérieurs, etc.

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  4. La BB9292, petite dernière de la série, vient d'arriver depuis Paris-Montparnasse au Mans (72) en début d'année 96.
    Bien que dotée de l'équipement de réversibilité, notre locomotive fait ensuite le tour de sa rame car les voitures-pilotes sont parties en Rhône-Alpes où cette caractéristique, bien qu'intéressante pour éviter les manoeuvres sur des trajets autant courts, l'est davantage, avec les rebroussements sur des trains commerciaux.
    Comme particularités par rapport aux locomotives classiques, la BB9292 a fait partie des six locomotives ayant tracté le Capitole, sur lesquels elle officiait neuve et peinte en rouge (elle eut même la vitesse-limite de 250 km/fh. pour des essais en sortie d'usine). Elle a aussi été équipée de la livrée Corail (à ne pas confondre avec Corail +, voire Multiservices), lors de son équipement de la réversibilité.
    Plus classiquement, elle a terminé sa carrière en livrée béton, telle que nous la voyons là, toute propre puisque sortie de sa dernière Révision à Oullins depuis quelques petits mois.

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  5. Le 02/08/2023 à 17:19, zoreglube a dit :

     

     Les nouveaux salariés de la RATP seront payés, mais pas sous les mêmes conditions que leurs collègues présents , puisque le régime spécial vient d'être abrogé .

    Disons que ce n'est pas tout à fait ça: ils n'en resteront pas moins payés et utilisés comme tous les autres, avec les mêmes conditions. C'est juste que les salariés cotiseront tous vers le régime général.

    De même le reste ne change pas: accès aux soins, prestations sociales comme l'attribution de logements du parc immobilier R.A.T.P. (pour ceux qui l'utilisent), mutuelle, gratuité sur le réseau, comité d'entreprise, etc.

    Là où en revanche ce personnel sera perdant, c'est que forcément, le calcul de la pension de retraite se fera sur les 25 meilleures années, et non sur les six derniers mois. Ceci puisque mécaniquement, le salaire évoluant avec le temps, plus on est ancien, plus le salaire est élevé (gain de niveaux, échelons, etc.), et donc plus on remonte dans le temps pour le calcul, plus on y inclue des années moins bonnes.

    De plus, face à l'allongement des carrières, il faudra créer des niveaux et échelons supplémentaires sinon les agents stagneront sur les mêmes rémunérations sur leurs dernières années d'activité.

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  6. L'élément automoteur Z11508-ZR111508 dessert Hagondange (57) en novembre 1995.
    Pour les gens qui ne connaissent pas beaucoup cette série produite à seulement 22 exemplaires (plus 22 analogues pour les Chemins de Fer Luxembourgeois), ayant un rayon d'action assez vaste mais limité à l'est (avec de légères incursions au sud-est), c'est bien la motrice qui est visible au premier plan, mais ce n'est pas elle qui porte le pantographe. Ce n'est pas anormal, il s'agit en effet d'une déclinaison technique de la famille des Z2: pantographe continu sur la motrice, monophasé sur la remorque, transposée sur les versions mono et bicourantes.
    Curieusement, autant on a pu observer de nombreux couplages entre les versions bicourantes et continu, autant les couplages entre les versions bicourantes et monophasées sont restées relativement peu usités.
    On regrettera la faible quantité de cette série de cette excellente famille de matériel, qui aurait comme les bicourantes gagnée à être davantage répandue. Des essais avaient été menés à ce titre en Nord-Pas-de-Calais, et un achat pour équiper la Bretagne avait été discuté, avec l'argument de se servir de la commande des C.F.L. pour y adosser une commande S.N.C.F. et obtenir un meilleur prix à l'achat. Idée finalement restée sans suite, mais la Bretagne n'a pas tout perdu, car on avait aussi prévu de lui affecter des Z6300, idée non réalisée non plus, mais là, on ne peut que penser qu'elle a finalement échappé à une solution certes logique de réutilisation, mais ô combien repoussante pour les voyageurs en l'absence d'une modernisation en bonne et due forme, comme celle des R.I.B.60 devenues R.I.O.88, métamorphose réussie.

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  7. Le 03/08/2021 à 04:59, E.T.G. a dit :

    (j'ai d'autres photos de meilleure qualité prises au pied de la stèle mais je n'ai pas encore scanné les photos de la pellicule correspondante).

    Elles l'ont été depuis, et en ce 03 août, ayons une pensée pour les victimes de la catastrophe de Flaujac (46), survenue en 1985.
    Voici quatre photos de la stèle et de l'endroit où c'est arrivé, prises en août 1995. La stèle est au pied du talus, visible sur la troisième photo. Dernière photo, vue en regardant de Brive vers Figeac, sens du Corail.

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  8. L'élément automoteur Z5177-ZR15177 est garé à Issy-Plaine (92), aujourd'hui Issy-Val-de-Seine, pendant l'heure creuse en 1993, quelques semaines avant la cessation du service de ces engins et de cette ligne avant reconstruction et transformation en tramway moderne.
    Cet élément fait partie des six modifiés primitivement (5177 à 82) pour pouvoir rouler à partir de 1985 sous 750 volts (par troisième rail) pour assurer la desserte de Puteaux - Issy-Plaine en remplacement des Standard arrivées à bout de souffle.
    Après l'incendie de la Z5179, la 5176 sera modifiée également pour la remplacer.
    Pour cette utilisation, les éléments sont ramenés à deux caisses, la première classe déclassée, le pantographe est déposé, des frotteurs sont installés, et quelques autres modifications sont réalisées, comme le déplacement de certains manomètres extérieurs pour des facilité de les observer par les conducteurs.
    Ils sont affectés au dépôt de Saint-Lazare-Levallois.
    En 1993, leur utilisation cesse à la fermeture de la ligne et ils sont radiés.
    En 1997, la ligne rouvre en exploitation tramway dont on regrette aujourd'hui le gabarit de 2,40 m, d'autant qu'elle a été prolongée des deux côtés, et une desserte avec du matériel lourd sur la partie historique, en site propre, ne serait pas superflue vue la fréquentation toujours plus importante de la ligne, par opposition à la desserte S.N.C.F. (performances et matériel vétustes, fréquence et offre inadaptées).
    Quant à notre élément illustré ici, il fut sauvegardé par une association, Métro, et garé à Trappes puis, semble-t-il maintenant, Wassy.

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  9. Il y a 19 heures, Pascal 45 a dit :

    J'ai zoomé sur la photo et les baies vitrées sont bien présentes. Ce que tu penses être des plaque de bois sont tout simplement les rideaux. A cette époque, il était courant de rencontrer de telle voitures qui semblaient abandonnées en raison de la peinture abimée, mais qui ne l'étaient pas.

    J'ai été victime d'une illusion d'optique en voyant les photos !😉

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  10. L'élément automoteur X4542-XR8333, premier d'un lot de huit, vient juste de sortir des Ateliers du Mans où il est arrivé en mai pour bénéficier d'une modernisation et il est ici vu en gare de Rennes (35) qu'il va quitter dans quelques minutes pour Châteaubriant, en juillet 1990.

    La première fois pour moi que je vois un X4500 en service. Je ne connaissais que les X4300, 4750 et 4900 sur Le Mans, les X4630 (même chose que les 4900 niveau bruit) entre Angers et Cholet puisque mon père qui m'emmenait parfois sur ses tournées roulait dessus. J'avais déjà vu des X4500 aux Ateliers du Mans, mais là, je peux enfin entendre le son qu'ils font, son qui va devenir mon préféré...

    Les négociations entre la S.N.C.F. et le Conseil Régional de Bretagne ont été rondement menées et la convention de modernisation rapidement signée car la série n'est basée à Rennes que depuis mars 1989 mais utilisée en service commercial depuis le mois de septembre suivant seulement, soit depuis même pas une année !

    Pour rappel, cette série est arrivée à Rennes en remplacement non pas d'autorails mais des remorques Decauville alors encore assez nombreuses sur place.

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  11. Nous sommes encore dans les débuts du T.G.V. Atlantique lorsque les deux photos qui suivent sont prises, en 1990.
    La première en gare de Paris-Montparnasse (75), avec son réaménagement et la construction de bureaux pas encore terminés.
    La rame que nous voyons est affublée d'un bandeau jaune fluorescent pour tenter d'améliorer la visibilité au loin de ce matériel pour les agents travaillant sur les voies, la livrée grise n'aidant pas, certaines rames seront affublées à titre d'essai de bandes horizontales au dessus des cabines, ou verticales dans l'axe de la face avant, ou les deux. De couleur rouge vif, ou blanc, ou jaune fluorescent comme ici.
    Ces essais ne seront pas généralisés à cause de l'aspect particulièrement disgracieux que cela procurera à ces rames. Sauf erreur de ma part, la parade consistera à circuler phares allumés, tendance ensuite généralisée rapidement à tous les matériels.
    Nous sommes encore dans les jeunes années des T.G.V. Atlantiques, et cette photo d'une U.M. pour nous rappeler que les premiers mois d'exploitation commerciale, à partir de septembre 1989 en grande vitesse (certaines rames ayant circulé les mois précédents en marche commerciale par la ligne classique pour habituer les voyageurs et personnels), les rames ne pouvaient pas circuler ainsi en raison de problèmes au niveau de l'informatique de bord. Le problème sera solutionné lors de la mise en place du mini changement de service de janvier 1990, je crois. Auparavant, pour les périodes de pointes, il fallait dédoubler les rames avec chacune son conducteur, la seconde suivant la première à distance de block.
    Le problème fut répété avec les rames Réseau me semble-t-il...
    Enfin, différentes couverture de brochures ou journaux S.N.C.F. ou constructeur (la documentation signée Bombardier est postérieure à la sortie de ces rames, et ainsi signée car il faut rappeler que Bombardier avait racheté les A.N.F., qui avaient participé à la construction de ces rames), avec de belles rames blanches comme c'était prévu au départ...

    Sur celle de Châtillon, en agrandissant la photo, on peut voir l'immatriculation de la rame en "01" et non en "301", ce qui a été valable aussi pour la 302 et je crois, la 303.

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  12. Une CC72000 bien exposée au soleil se repose au dépôt de Nevers (58) en 1991.
    Les plus aguerris sauront probablement la reconnaître à son blason.
    Pour cette photo comme pour beaucoup trop d'autres, dommage que mon appareil-photos de l'époque était de mauvaise qualité, pour peu d'ailleurs que l'on puisse parler de qualité. J'ai vu tellement de belles choses que j'aurais aimé mieux vous valoriser en les montrant...
    Seconde photo, une autre CC72000 (ou la même, allez savoir ? ) est à la station-service du même dépôt en 1993.

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  13. Les X4655 et XR8445 comme neufs.

    Enfin, pas tout à fait, car quand ils étaient neufs, ces véhicules étaient rouge et crème. Et pas marié ensemble, puisque la motrice X4655 était sortie avec la XR8444, tandis que la XR8445 était mariée avec la motrice X4656. Le heurt d'un tracteur agricole tombé sur les voies depuis un pont par la X4655 dans les années 80 entraînera son immobilisation pour réparations entrainant un remariage pour rendre le plus rapidement possible un élément exploitable formé avec les caisses disponibles.
    Ici, notre élément a retrouvé une seconde jeunesse, puisqu'il vient tout juste de sortir de modernisation aux Ateliers du Mans sous le label T.E.R. Bourgogne et nous le voyons en transit au dépôt de Saint-Pierre-des-Corps (37), début 1992, pour regagner le dépôt de Nevers. Il est encore vierge de tout  logo et insigne T.E.R.
    Dernière photo, la même motrice quelques mois plus tôt, après avoir percuté sur un passage à niveau un camion multibennes, sur la même ligne d'ailleurs que son accident précédent: Chagny - Nevers.
    Quitte à réparer cet élément, l'importance des dégâts a conduit à le moderniser, puisque cela entraîne des démontages importants correspondants à la remise en état, d'autant qu'il fallait à cette époque profiter du passage en Révision Limitée, Générale ou Réparation Accidentelle de tout élément X4630 pour le moderniser, vu les demandes à satisfaire.
    Quant à la XR8444 évoquée plus haut et ayant fait sa vie de son côté après ses débuts avec la X4655, elle sera réutilisée ultérieurement pour remplacer par décalage une remorque détruite lors d'un autre accident (décidément !), à Saint-Leu-d'Esserent, avec ré immatriculation en 8505 malgré son diagramme resté sur le type 8300 (12 places de première classe), une autre remorque reprenant en cascade le numéro 8444 pour la remplacer !

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  14. Il y a 9 heures, SteveTrain75011 a dit :

    J'en ai croisé une l'autre jour à PAZ. Du coups est ce que la X72500 est un matériel qui est devenu "fiable" avec le temps ou toujours pas?

    Ils se comportent certainement moins mal qu'ils ne se sont comportés au départ. Néanmoins, les redondances qu'il y a sur ce matériel l'ont rarement empêché d'arriver dans de bonnes conditions à destination, et c'est tout ce qui compte, finalement.

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  15. Visite aux Ateliers de Rennes (35) en 1990 avec ces vues de R.I.B./R.I.O. ayant subi des dégâts considérables.
    Je ne me rappelle plus ce qu'était cette caisse ni ce qui lui est arrivé (châssis déformé et ouvert, symptômes qu'elle serait montée sur un heurtoir en béton ?), mais on peut en voyant ces images imaginer qu'elle n'a pas été réparée.
    Rennes n'ayant (sauf erreur de ma part) pas transformé de R.I.B.60 en R.I.O.88, la cabine découpée fait penser qu'on s'oriente vers une "déconstruction" de cette voiture si c'est la même que celle dont on voit le châssis.

    Dernière photo, une R.I.O.76 plus chanceuse vient de rentrer dans l'établissement pour une révision et elle est en levage pour lui ôter ses bogies de ligne.

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  16. "C'est parti pour arriver très vite", un slogan que nous avons tous vu, associé au X72500.

    Et pourtant, ce matériel sera comme ses prédécesseurs livré en retard, mais en plus, cumulera les malfaçons. Mais cette fois-ci, nous pourrions estimer que l'on en a de bonnes raisons, du moins des raisons compréhensibles. En effet, il ne s'agit plus de commander des X2200, dérivés à leur manière des X4750, eux-mêmes découlant des X4300 et 4500, étudiés courant des années 50, mais d'offrir enfin aux lignes rurales un matériel novateur.
    Certes, un premier pas avait été franchi fin des années 70 avec l'étude suivie de la mise en service en 1980 des éléments automoteurs Z2, matériel déjà très réussi.
    Maintenant, nous sommes en rupture avec le passé, entre autres nombreuses innovations, moteurs industriels de type routier, climatisation, plancher bas: la marche est haute, si on ose dire !

    Pour promouvoir ce futur matériel, une très belle maquette à l'échelle 1 sera construite sur un châssis de wagon et sera présentée dans différentes gares de France, de façon assez confidentielle puisque cela s'adresse surtout aux élus régionaux et directions nationale et de Régions S.N.C.F.

    Nous voyons ici la présentation de cette maquette en gare du Mans (72) en juin 1992.
    Première photo: la maquette vue de face. L'occasion de rappeler que le concept porte la livrée T.E.R. 1987, pas nouvelle, elle...
    Deuxième photo: aperçu de l'aménagement intérieur.
    Troisième photo: des écorchés, des maquettes avec des livrées différentes, etc. sont présentés à l'intérieur. L'occasion de voir une variante de livrée qui n'existera pas, puisque l'on créera finalement une nouvelle livrée, dite T.E.R. 1997, commune à toutes les Régions (à l'époque, la S.N.C.F. ne souhaitait pas pour des questions d'unité voir une ribambelle de livrées différentes et chacune des Régions était priée de rentrer dans le rang, ayant seulement la possibilité d'afficher ses logos). Dans cette livrée, les bandeaux avec les quatre couleurs de la gamme 1987 et le nom de la Région situés à l'aplomb des logos en faces latérales seront abandonnés.
    Quatrième et cinquième photos, puisqu'on est au Mans, les Ateliers voisins sont sollicités pour apporter leur concours avec la démonstration de matériels:
    _un engin typé années 60, que le nouvel automoteur aura pour mission de remplacer, entre autres séries, avec l'élément automoteur X4741-XR8738, qui vient d'arriver et va être pris en main dans quelques jours pour une modernisation lourde;
    _un engin modernisé, dont ceux-ci ne sont à priori pas menacés par la nouvelle gamme de matériel dans l'immédiat, mais démontrant l'intérêt de réaliser cette opération intéressante pour un coût acceptable en complément de l'achat de matériel neuf; avec ici l'élément X4654-XR8443, pour sa part tout juste sorti de modernisation pour, ce qui ne gâche rien ici, la Région des Pays-de-la-Loire.
    Sixième et septième photos: les couvertures de la documentation présentant le X72500 et celle d'une magnifique brochure publiée ultérieurement au sujet du concept T.E.R. mis à jour.

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  17. Le X2901 est manoeuvré par une BB63500 pour être tourné sur la plaque tournante du dépôt de Nevers (58) début 1991, en vue de rentrer aux Ateliers de Varennes-Vauzelles, voisins, pour une Réparation Accidentelle après avoir subi ce qui semble bien être une collision sur un passage à niveau.

    Pour l'anecdote, j'avais invité il y a quelques années un ami qui préparait un bel ouvrage sur les X2100-2200 et XR6000 et consorts à venir voir chez moi ce que je pouvais lui apporter comme photos.
    Sur la courte distance entre le métro et chez moi, nous parlions d'engins accidentés, notamment du 2901 justement, où il me narre cette anecdote dont l'esprit est: "un jour, alors que j'étais de réserve au dépôt et inutilisé, pour une fois que je n'avais pas mon appareil-photos avec moi, cet autorail est rentré avec une BB63500. Le chef de dépôt faisait visiter le dépôt à un jeune homme. Je n'ai jamais su qui était ce garçon qui a pris des photos de cet engin".
    Ce sur quoi je lui répondais "ben, le garçon, c'était moi, et lorsque nous allons arriver chez moi dans quelques instants, je serai en mesure de te ressortir les photos papier prises en quelques minutes à peine".
    Forcément, ne m'ayant vu qu'une fois 25 ans plus tôt, il ne pouvait pas me reconnaître et j'avais changé !

    Nous n'avons cependant jamais pu élucider pourquoi on s'est embêté à tourner cet autorail, les Ateliers de Varennes-Vauzelles pouvant en théorie prendre les engins orientés tels qu'ils arrivent.
    Grâce aux bons soins du personnel de l'établissement, cet engin ressortira comme neuf quelques semaines plus tard et le choc qu'il avait subi ne sera plus qu'un mauvais souvenir dont il ne restera plus aucune trace...sauf ces photos !
    Dernière photo, sombre, mais sympathique et montrant une certaine atmosphère avec ce vieux mobilier et ces dirigeants de dépôt à l'ancienne, des gens ouverts et fiers de présenter leur métier, leur entreprise et son organisation à des passionnés. dont moi convaincu.

    Et document: couverture de la plaquette du dépôt, qui m'avait été offerte lors de l'un de mes passages.

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