des Class 66 pour fret SNCF

[Invité Fabr]

des fois ... tu as raison de le souligner.

Mais les choses évoluent en permanence. il y a longtemps que la SNCF a rapatrié sur les axes électrifiés tout ce qui peut l'être, quitte à rallonger les trajets. Au passage, il y a d'autres considérations, puisque les patachons roulant sur l'axe Orléans-Toulouse ont en général été détournés par Bordeaux (+130 km si je me souviens bien), simplement parce que la ligne est plus facile

Inversement quelque temps avant que la LGV SE vienne libérer des sillons sur la PLM saturée, le Bourbonnais a revu des trains de marchandises SGO-VSG , tractés en diesel

le point d'équilibre dépend de ça et de bien d'autres choses. Je crois qu'on retombe une fois de plus sur l'extrême pression des chargeurs travaillant sans stock qui veulent leur marchandise au plus vite. Alors que les produits non périssables pourraient accepter sans dommages des relais de traction et la détente horaire qui en découle. Sans compter l'optimisation des circulations par les opérations de tri/regroupement dans les triages .

Tu resumes là l'oipinion de quelques chargeurs de ma connaissance: autant pour du perissable, il semble logique d'avoir une organisation tendue, autant un tas d'autres trafics supporteraient sans problème des delais d'acheminements plus long...

Le seul critére en réalité pour ceux ci serait bien l'assurance de la ponctualité pour la reception.

Mais la desorganisation ( ou la souplesse dirait qqn.. ) des donneurs d'ordres devrait être compensé par la réactivité de la chaine transport.. c'est ce qu'arrive à faire le TRM, avec des coûts resultants (societaux) exhorbitants....

Fabrice

[Gom]

Pour toute entreprise, avoir du stock, c'est de l'argent bloqué. C'est de l'argent sorti des comptes pour l'achat des matières premières et le paiement de la main d'œuvre. Plus le délai entre la fabrication et la vente est long, plus il y a d'argent de bloqué... Et c'est autant de moins pour investir, ou même pour acheter simplement des matières premières. Alors oui, cet argent arrivera, mais plus tard, ce qui diffèrera donc l'investissement.

Pour certaines marchandises, on peut même rajouter la dépréciation. Exemple, le matériel informatique, ou les carburants il y a quelques temps.

Gom

Modifié 6 mars 2009 par gomen

[Invité 5121]

Pour toute entreprise, avoir du stock, c'est de l'argent bloqué. C'est de l'argent sorti des comptes pour l'achat des matières premières et le paiement de la main d'œuvre. Plus le délai entre la fabrication et la vente est long, plus il y a d'argent de bloqué... Et c'est autant de moins pour investir, ou même pour acheter simplement des matières premières. Alors oui, cet argent arrivera, mais plus tard, ce qui diffèrera donc l'investissement.

Pour certaines marchandises, on peut même rajouter la dépréciation. Exemple, le matériel informatique, ou les carburants il y a quelques temps.

Gom

tu démontres là l'externalisation par ces boîtes de certains coûts "normaux" de fabrication. La suppression des stocks leur permet en effet de ne pas avoir d'argent immobilisé.

C'est au prix d'avoir près de 90 % du transport fait par la route, seule à même (en partie de par son suréquipement en hommes et véhicules) de répondre à chaque instant aux exigences de ces firmes.

Qui compense la suppression des stocks : les chauffeurs routiers et l'environnement

[Invité Fabr]

Pourtant, 5121, je t'assure que les dirigeants de boites sont comme une mozaique: tu trouves de tout..

Avec pas mal, tu abordes sans soucis les problémes de la Logistique moderne, et le ferroviaire n'est absoluement pas tabou...

Quelles sont donc ces stocks qui ne mettraient la boite en péril s'ils devaient mettre 2 jours à voyager, plutôt que 24 h ? de l'or en barre, OK, pour du bois, c'est plus la même chose....

Ces 24 h de moins, comme tu le dis, c'est nous tous qui le payons, car l'habitude du transport, c'est devenu la route.

Fabrice

[Invité 5121]

Pourtant, 5121, je t'assure que les dirigeants de boites sont comme une mozaique: tu trouves de tout..

c'est clair, entre autres des boîtes qui ont vu leur EP supprimé pour cause de LGV !

Et ceux qui pourraient revenir à gérer leur boutique différemment se heurent à un empilement de réglementations administratives et comptables qui commence à être digne du Gosplan (et encore, peut-être l'ont-ils même dépassé), ajouté aux exigences des banques pour le moindre prêt.

Pas facile sinon impossible d'y échapper !