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Mobilisation sociale : Jeudi 29 janvier 2009 et ses suites 18 février, 19 mars ...


Dom Le Trappeur

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JOURNEE du Jeudi 29 JANVIER 2009 et ses suites : 18 Février, 19 Mars

Les infos (presse, communiqués...)

Les transports très perturbés par la grève unitaire

8h00

Reuters

Les transports terrestres et aériens sont perturbés jeudi en France dans le cadre d'une journée d'action syndicale unitaire appelant le gouvernement à répondre à la demande sociale face à la crise.

En Île-de-France, de très fortes perturbations affectent les RER A (un train sur cinq) et B où le service n'est pas assuré et de fortes perturbations le métro (de trois rames sur quatre à une rame sur deux en fonction des lignes), à l'exception des lignes 1, 4, 7bis, 11, 13 et 14 (trafic normal).

Le trafic des bus est moins perturbé (trois sur quatre). Il est normal sur les T1 et T2 et assuré à moitié sur le T3.

Pour la SNCF, entre 50% et 100% des TGV circulent au départ ou à destination de Paris, tandis que les TGV de province à province sont totalement bloqués et que le trafic des TER (trains express régionaux) et des Transiliens est perturbé en région parisienne.

Le trafic des trains Corail est assuré à 30%.

La grève, qui a débuté mercredi à 20h00, doit s'achever vendredi à 08h00.

En outre, des préavis de grève ont été déposés dans 77 réseaux de transports en commun sur 137, selon l'Union des transports publics et ferroviaires (UTP).

Dans le transport aérien, sur recommandation de la Direction générale de l'aviation civile, les compagnies, dont Air France, devaient annuler 30% des vols à Orly et 10% à Roissy.

Le trafic long-courrier ne devait pas être perturbé.

Jean-Baptiste Vey, avec la contribution de Gérard Bon

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Bras de fer entre Sarkozy

et un monde du travail inquiet

7h00

AFP

La presse française, dans sa quasi totalité, estime jeudi que la grande mobilisation sociale attendue aujourd'hui depuis le début de la crise est un bras de fer entre Nicolas Sarkozy et le monde du travail inquiet pour son avenir.

"Alors que le bateau France ralentit et tangue, la présence à bord d'un capitaine courant partout de la cale aux ponts et aux coursives, s'occupant des moindres détails, ne déléguant rien, n'est guère rassurante", écrit Libération. "Ce que les manifestants d'aujourd'hui réclament, c'est de la considération, de l'écoute, du dialogue et une redéfinition des priorités politiques", estime le quotidien de gauche

Même tonalité dans la presse régionale. Ainsi pour Ouest-France, "il faut dire (...) que le Président a mis du sien pour attiser l'adversité, en concentrant, par exemple, le traitement de la crise sur l'entreprise et l'économique plutôt que sur les salariés et la consommation".

"Les Français doutent de Nicolas Sarkozy", affirme La Montagne, ajoutant qu'ils "ne croient pas un mot de ses insolites références marxistes sur les dérives du capitalisme ou les bonus honteux des banquiers". Pour ce journal, "sa boulimie d'annonces et ses petites phrases destructives dans un tourbillon de discours sur la poursuite des réformes inachevées et impopulaires ne remplaceront plus les mesures fortes et les résultats concrets."

Pour sa part, La République du Centre suggère que Nicolas Sarkozy "n'est pas totalement étranger au sentiment d'anxiété et d'exaspération qui a gagné l'Hexagone". "Son mode de gouvernance, trop volontiers provocateur, a suscité des désirs de revanche. Ses diatribes contre les banquiers ou les aventuriers de la finance, ont alimenté dans l'opinion, une demande de réparation insatisfaite", poursuit-il.

"Ce jeudi sera-t-il une soupape permettant d'évacuer une grosse bouffée de mécontentement, ou le début d'un bras de fer entre la gauche politique et syndicale d'un côté, et le gouvernement de l'autre ?", s'interroge de son côté L'Alsace.

Pour Les Echos, le couple exécutif, à savoir Nicolas Sarkozy et François Fillon, "doit mieux expliquer la crise et son action pour ne pas ajouter la crise sociale à la crise économique". Et, pour le journal économique, "continuer d'être réactif dans un contexte extrêmement changeant".

Son de cloche diamétralement opposé pour Le Figaro (droite). "Cette nouvelle grève devrait inciter le gouvernement et les parlementaires de l'UMP (parti au pouvoir) à revoir les règles du service minimum", affirme Le Figaro.

"Car, si la grève est une liberté garantie par la Constitution, on aimerait bien que la liberté de se déplacer et de travailler bénéficie des mêmes garanties de la part de nos juges suprêmes", estime le quotidien.

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Forte mobilisation attendue et premier grand test social pour Sarkozy

LEMONDE.FR | 28.01.09 | 20h45

Des centaines de milliers de personnes, surtout des salariés, descendront dans la rue ou cesseront le travail jeudi 29 janvier dans toute la France, à l'appel de tous les syndicats, pour la première grande mobilisation sociale depuis le déclenchement de la crise économique.

Des perturbations importantes sont à prévoir, notamment dans les transports. Le trafic ferroviaire sera réduit. La SNCF prévoit que plus de 60 % des TGV circuleront en moyenne, plus de 40 % des TER et des Transiliens, 30 % des Corails. La RATP prévoit un trafic "perturbé" du métro et "fortement perturbé" sur les RER A et B en Ile-de-France. 30 % des vols seront annulés à Orly, 10 % à Roissy. (Lire l'article Les perturbations prévues dans les transports)

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Les syndicats prédisent aussi un nombre significatif de débrayages dans le secteur privé, traditionnellement moins affecté. L'impact des grèves est "très difficile à évaluer", selon la présidente du Medef Laurence Parisot, les difficultés de circulation pouvant avoir un effet sur l'absentéisme.

UN TEST POUR LE SERVICE MINIMUM

Cette journée de mobilisation sera un test pour le service minimum. Dans les transports, l'impact de la grève dépendra surtout du taux de grévistes, aucun agent en grève ne pouvant être contraint de travailler. La mobilisation devrait être très forte dans l'Education nationale. Dans les écoles, plusieurs communes ont déjà annoncé qu'elles ne pourraient proposer de service minimum, même si le "droit d'accueil" est officiellement obligatoire depuis la rentrée de septembre 2008. (Lire l'article Le service minimum à l'épreuve du 29 janvier)

Organisée pour défendre l'emploi, le pouvoir d'achat, les garanties collectives et les services publics, et dénoncer la politique anticrise du gouvernement, cette mobilisation est regardée avec sympathie par l'opinion, selon tous les sondages : 69 % la jugent "justifiée", selon le dernier en date (BVA-Orange-Express). (Lire l'article Le mouvement social du 29 janvier bénéficie d'un large soutien populaire)

L'exécutif n'entend pas pour autant infléchir sa politique. "Je comprends vos difficultés" mais il ne faut "pas arrêter le mouvement des réformes", a déclaré mardi le président Sarkozy. Pour François Fillon, le "rôle d'un gouvernement" n'est "pas de faire des gestes" mais "de tenir le cap de la réforme". Le gouvernement entend toutefois calmer le jeu, face à la crainte d'une explosion de colère. (Lire les articles Brice Hortefeux : "On n'insulte pas le crocodile avant de traverser la rivière" et Le pouvoir politique redoute un grand mouvement social)

"IRRÉSPONSABLE"

"Si le gouvernement ne répondait pas à une forte mobilisation, il serait irresponsable", a répliqué le secrétaire général de FO Jean-Claude Mailly, rappelant le rendez-vous intersyndical du 2 février pour décider des suites du mouvement. Refusant que les salariés soient "les premières victimes de la crise", les syndicats se sont unis autour d'une plateforme revendicative – CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, UNSA, Solidaires – sans précédent. Ils veulent "des mesures urgentes en faveur de l'emploi, des rémunérations" et une "politique de relance économique". (Lire l'article interactif Grève unitaire du 29 janvier : secteurs et revendications)

Ils demandent aussi que les mesures de baisse d'activité, comme le chômage partiel, soit "négociées" et que les aides publiques aux entreprises soient conditionnées à la préservation de l'emploi et des salaires. Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault s'attend à ce que la mobilisation aille "bien au-delà" de celles observées ces dernières années. (Lire le chat avec Maryse Dumas, de la CGT : "Demain, la journée sera puissante")

L'opposition, de son côté, entend tirer parti de ce grand mouvement de contestation. Alors que tous les responsables du PS s'attendent à voir se dégrader durablement le climat social, leur objectif est de tourner la page d'un congrès calamiteux et réaffirmer, face à la concurrence qu'exercent l'extrême gauche et le MoDem, que le PS a vocation à incarner l'alternative face à la droite. (Lire l'article Le PS cherche à accompagner le mécontentement)

La précédente journée syndicale unitaire, le 22 mai 2008, pour les retraites, avait rassemblé de 300 000 à 700 000 manifestants (selon la police ou les organisateurs). On en comptait un à deux millions en 2003 (retraites) et 1995 (Sécurité sociale).

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Oui ben moi je n'ai pas trop aimé le ton de Lci qui en gros disait :

"Bonne surprise, la Sncf a pu mettre en route ce matin des trains supplémentaires, mouvement moins suivi donc, gna gna gna"

et de montrer des "usagers" qui, pour une fois, ne hurlaient pas.

Avant d'annoncer :

"45% de trains Transilien circulant dont 35% à Paris Saint Lazare" (1 train sur 3 oui ce n'est pas très suivi en effet !!!!)

--> esprit général : ouais c'est pas terrible hein cette grévounette là...

(m'énerve !)

Modifié par assouan
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En tout cas, ca fait plaisir de voir les collègues de le RATP (en particulier les mécanos du RER A qui ne s'était pas mobilisé depuis longtemps) d'afficher une participation plus que correcte à cette journée. Le service n'est pas assuré sur le RER B.

Vais galérer par d'autres moyens pour aller à la manif mais la, rien à foutre, ça fait plaisir!

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Oui ben moi je n'ai pas trop aimé le ton de Lci qui en gros disait :

"Bonne surprise, la Sncf a pu mettre en route ce matin des trains supplémentaires, mouvement moins suivi donc, gna gna gna"

et de montrer des "usagers" qui, pour une fois, ne hurlaient pas.

Avant d'annoncer :

"45% de trains Transilien circulant dont 35% à Paris Saint Lazare" (1 train sur 3 oui ce n'est pas très suivi en effet !!!!)

--> bon, bref : ouais c'est pas terrible hein cette grévounette là...

(m'énerve !)

Dans mon coin, les médias locaux jouent sur les mots:

"Que 12 aller/retour Nantes-Paris"

Les pauvres petits malheureux, :Smiley_25: QUE :Smiley_25:

C'est un "QUE" de gosses de riches ayant oublier les conditions de transport avant TGV et électrification, et ne voulant pas reconnaitre que grace à la SNCF et aux efforts de son personnel, on s'est habitué à une offre voyageur (abordable) et très, très performante.

Que pourra faire de mieux la mytjique concurrence ?

On risque de vite regretter le "bon temps de la SNCF" dans quelques années....

au fait, il y a vraiment une grève :Smiley_25: si j'ai le choix entre 5h30, 6h00, 6h30, 7h00, 9h00, 12h00, 14h00, 15h00, 17h00, 18h00, 19h00, 20h00 ?

Avec retour assuré depuis Paris 6h30, 7h00, 7h30, 8h00, 9h00, 10h00, 12h00, 14h00, 16h00, 17h30, 18h45, 20h40?

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE SNCF

Trafic au-dessus du service garanti (Paris, le 29 janvier 2009)

La double tendance de ce matin se confirme :

Le service garanti est assuré partout sur l’ensemble du réseau TGV, Grandes Lignes, Transilien et TER.

Il est supérieur à ce qui était annoncé sur un certains nombre de lignes, ainsi :

Transilien

• 24 trains supplémentaires sur la Gare Saint Lazare ( Gisors, Ermont, Mantes via Poissy)

• 16 trains supplémentaires sur la ligne H de la Gare du Nord ( Luzarches et Pontoise)

• 16 trains supplémentaires à Paris Montparnasse pour Mantes via Plaisir, Dreux et Rambouillet

• Augmentation des dessertes sur la Ligne C de RER (Etampes et Dourdan)

TER

• 22 trains supplémentaires sur la région Lorraine

• 31 trains supplémentaires sur la région Nord Pas de Calais

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Le service n'est pas assuré sur le RER B.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Grève nationale interprofessionnelle du 29 janvier : la partie nord SNCF du RER B fonctionne à 35 %

(Paris, le 29 janvier 2009)

Précision : la partie nord du RER B exploitée par la SNCF fonctionne à 35%, conformément aux prévisions spécifiques concernant cette ligne. C’est sur la partie Sud du RER B, exploitée par la RATP, que le trafic est nul.

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En tout cas sur MARSEILLE c'etait pas garanti du tout!!!!lol

Tres peu de trains et surtout des BUS sur l'axe Marseille/Gap/Briançon et Marseille/Miramas/Avignon....

Meme sur les IC corail c'etait faible;j'ai croisé un collegue de LYON qui voulait se rappatrier et bien il a du faire TGV PARIS puis TGV LYON!!!!

Comme quoi d'une région à l'autre....

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Service minimun peut être (soit dit en passant rappelons qu'il existe un service minimum les jours de grève depuis belle lurette ...)

mais encore faudrait-il que la direction SNCF :Smiley_26: le respecte :

"train prévu au service minimum annulé par absence de conducteur..." ce jour

En plus c'était le train prévu pour aller à la manif mdrmdr

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Forte mobilisation

contre la politique de Nicolas Sarkozy

Reuters 19h

Forts d'une mobilisation d'une rare ampleur en France, surtout en province, les syndicats et l'opposition ont appelé jeudi Nicolas Sarkozy à "entendre la rue" en répondant aux attentes sociales face à la crise.

Les organisations estiment avoir réussi leur pari de mobiliser autant qu'en 2006 contre le projet de "contrat première embauche" du précédent gouvernement (un à 2,6 millions de manifestants), malgré une participation mitigée aux grèves.

Plus de 1,4 million de personnes ont participé dans la moitié des villes à la journée d'action syndicale, selon la CGT, tandis que Solidaires, qui regroupe les syndicats Sud, revendiquait au total plus de deux millions de manifestants.

A Paris, la préfecture de police a fait état de 65.000 manifestants, un chiffre contesté par les syndicats, la CGT ayant quant à elle compté 300.000 personnes.

Pour François Chérèque, secrétaire général de la CFDT, il s'agit de "la plus grande journée d'action des salariés depuis une vingtaine d'années".

"L'objectif est gagné en particulier grâce à la présence massive des salariés du privé", a-t-il ajouté.

"La crise, c'est eux, la solution, c'est nous", ou "Trop de politique spectacle, pas assez d'actes pour les salariés", proclamaient les banderoles de Lille à Marseille.

Des incidents ont eu lieu à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) où un groupe a jeté, en marge de la manifestation, des pavés sur les CRS et la préfecture, poussant les forces de l'ordre à faire usage de gaz lacrymogènes.

Dès le début de la matinée, les cortèges étaient particulièrement fournis en province avec 24.000 manifestants à Marseille selon la police, 300.000 d'après la CGT et FO, 56.000 à 90.000 à Toulouse, 20.000 à 53.000 à Lyon, 34.000 à 80.000 à Bordeaux, 25.000 à 50.000 à Rennes, 30.000 à 40.000 à Nantes.

Des salariés du privé, notamment de l'automobile, de la distribution, des banques ou des télécommunications, se sont joints un peu partout aux défilés.

"UNE JOURNÉE NE SUFFIRA PAS"

"On est là parce qu'on ne veut pas payer la crise pour ceux qui l'organisent comme les banques et les grands groupes du CAC 40", a dit à Rennes Florence Defrance, 42 ans, employée à Equant, une entreprise sous-traitante de France Télécom.

"Ce n'est pas aux salariés de payer pour les banquiers", scandaient des manifestants au départ d'un cortège parisien.

En revanche, les grèves restaient en demi-teinte et le mouvement a perturbé moins fortement les transports qu'attendu.

Pour l'ensemble de la fonction publique, le taux de participation était de 23,5% à la mi-journée, selon le ministère. Il variait selon les sources de 34,6% (ministère) à 60% (syndicats) dans l'Education nationale.

A La Poste, la direction faisait état d'un taux de participation de près de 25% (40% pour le syndicat Sud-PTT) alors qu'à la SNCF plus d'un employé sur trois (36,7%) faisait grève, toujours selon la direction.

Jusqu'à présent, Nicolas Sarkozy a exclu toute relance par la consommation et affirmé qu'il poursuivrait les réformes combattues par la gauche, pour qui elles contribuent largement au malaise social actuel.

Les responsables syndicaux, qui réclament des mesures pour l'emploi et le pouvoir d'achat, se rencontreront lundi prochain pour décider d'une éventuelle suite au mouvement. La CGT fera des propositions pour prolonger les actions.

"C'est évident qu'une journée ne suffira pas", a lancé Olivier Besancenot du Nouveau parti anticapitaliste.

"MAINTENANT, ÇA SUFFIT"

Le Parti socialiste a profité de cette journée pour afficher sa volonté d'accompagner le mouvement social et de reprendre l'offensive face à la politique de Nicolas Sarkozy.

"Il faut lui dire 'Maintenant ça suffit, il faut changer cette politique", a lancé le premier secrétaire du PS Martine Aubry, présente au défilé parisien.

Pour le porte-parole du PS, Benoît Hamon, "ce qui est en train de se préparer, c'est une forme de chaos social. Parce que ce gouvernement s'entête à libéraliser, à défaire le modèle social français là où il faudrait reconstruire des protections".

Quant à Marie-George Buffet, secrétaire nationale du Parti communiste, elle estime que "le message est clair : il y a besoin de pouvoir d'achat populaire, donc il faut augmenter les salaires, et il y a besoin d'emploi".

Le président du Mouvement Démocrate, François Bayrou, juge nécessaire de "dire que ça ne va pas". "Je suis sûr que beaucoup de Français, en manifestant aujourd'hui, disent aussi que la manière dont on les gouverne ne les respecte pas".

Réplique du ministre du Budget Eric Woerth sur RMC : "Je ne crois pas qu'il faille zapper et changer de politique sans arrêt". "On doit garder son sang-froid dans cette période de très, très grande tempête".

Service France, édité par Yves Clarisse

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Plus de 200 manifestations et rassemblements

2,5 millions de manifestants selon la CGT

1,08 selon le Ministère de l'Intérieur

source France 2 - 20h

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Les dirigeants syndicaux pensent déjà à la suite du mouvement

LeMonde.fr 17h

Dans le défilé parisien, jeudi 29 janvier, tous les dirigeants syndicaux sont à l'unisson : c'est au gouvernement et à Nicolas Sarkozy de répondre à la rue.

Tous souhaitent qu'une initiative soit prise très rapidement par le gouvernement.

Ils proposent que la réunion qui devait fixer l'agenda social 2009 soit avancée.

La rencontre était initialement prévue pour fin février.

'Nicolas Sarkozy sait prendre des initiatives rapides au niveau européen quand il le faut. Qu'il le fasse au niveau national', demande ainsi Jean-Claude Mailly (FO).

Du côté de la CFTC, Jacques Voisin demande une réunion du gouvenrment avec les huit signataires de l'appel à la grève avant même le rendez-vous prévu sur l'agenda social.

A la CGC, Bernard Van Craeynest estime que 'ce ne sont pas les syndicats qui détiennent la clé du coffre, ce sont les pouvoirs publics et le patronat.'

D'autres syndicalistes critiquent le silence du patronat.

'Le MEDEF est atone, dénonce François Chérèque (CFDT), il n'y a aucune analyse de la crise de sa part.'

Si aucune intiative n'était annoncé rapidement par le gouvernement, préviennent les dirigeants syndicaux, qui estiment la mobilisation du 29 janvier est un succès, il faudrait alors envisager des suites.

Pour Alain Olive (UNSA), 'la priorité deviendrait de voir comment inscrire le mouvement dans la durée'.

Du côté de Solidaires, Catherine Lebrun propose que des collectifs unitaires se mettent en place partout :

'Sarkozy va essayer de jouer les confédérations les unes contre les autres. Il va essayer de briser le front en attaquant SUD [qui fait partie de Solidaires].

Mais le premier syndicat qui rentrera dans ce jeu en fera les frais, vu les attentes des salariés.'

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Entre 1 et 2,5 millions de manifestants en France

AFP

Plus d'un million de personnes (1.080.000) selon la police, et 2,5 millions selon la CGT, ont défilé en France jeudi dans les manifestations, à l'occasion de la journée d'action intersyndicale contre la politique sociale du gouvernement.

Voici les chiffres (selon la police et les organisateurs) des principaux cortèges, recensés localement par les bureaux de l'AFP

Villes police syndicats

Paris 65.000 300.000

Marseille 24.000 300.000

Toulouse 56.000 90.000

Nantes 35.000 45.000

Grenoble 34.000 60.000

Bordeaux 34.000 80.000

Montpellier 30.000 40.000

Lyon 25.000 30.000

Lille 25.000 35.000

Clermont-Ferrand 25.000 60.000

Rouen 21.000 40.000

Caen 21.000 40.000

Rennes 20.000 35.000

Nancy 20.000 28.000

Rennes 20.000 35.000

Tarbes 16.000 28.000

Pau 15.500 27.000

Perpignan 15.000 25.000

Angers 15.000 18.000

Le Mans 15.000 50.000

Brest 15.000 18.000

Poitiers 14.000 30.000

Nice 13.500 25.000

Metz 12.500 15.000

Quimper 12.500 -

Lorient 12.000 20.000

Saint-Brieuc 11.000 20.000

Saint-Etienne 11.000 20.000

Dijon 10.000 27.000

Angoulême 10.000 30.000

Limoges 10.000 -

Saint-Nazaire 10.000 25.000

Annecy 9.500 12.000

Tours 9.500 20.000

Le Havre 9.200 20.000

Orléans 9.000 20.000

Cherbourg 9.000 15.000

Strasbourg 8.000 20.000

Niort 8.000 12.000

Avignon 7.000 14.000

Besançon 7.500 12.000

La Rochelle 7.300 -

Roanne 7.000 25.000

Brive 7.000 10.000

Châteauroux 7.000 10.000

Bayonne 7.000 15.000

La Roche-sur-Yon 7.000 10.000

Chambéry 6.800 15.000

Vannes6.000 15.000

Evreux3.500 20.000

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Grève générale: le défi lancé à Sarkozy

AP JeanMarie Godard

Défiance et colère. Des centaines de milliers de salariés du public comme du privé se sont mobilisés jeudi dans toute la France pour interpeller Nicolas Sarkozy, le gouvernement et le patronat face à la crise, exigeant partout l'arrêt des suppressions de postes et des "cadeaux aux banques et aux entreprises", ou encore une hausse générale des salaires et des pensions.

A l'issue de cette journée nationale de grèves et de manifestations qui a vu entre 1 et 2,5 millions de personnes défiler dans la rue, le chef de l'Etat a annoncé en début de soirée qu'il allait recevoir les organisations syndicales et patronales en février "afin de convenir du programme de réformes à conduire en 2009 et des méthodes pour le mener à bien".

Dans un communiqué, le chef de l'Etat note que "la crise d'une ampleur sans précédent qui affecte l'économie mondiale provoque en France, comme partout dans le monde, une inquiétude légitime. En cette période particulièrement difficile, nos concitoyens craignent pour leur emploi". Pour lui, "cette crise impose aux pouvoirs publics un devoir d'écoute, de dialogue, et en même temps une grande détermination à agir".

A Paris, le cortège qui s'est étiré sur plus de 4km a rassemblé 65.000 personnes selon la police, 300.000 selon les syndicats, une mobilisation inédite depuis les grandes manifestations contre le Contrat première embauche (CPE) de 2006 qui avaient fait vaciller le gouvernement Villepin.

Les syndicats se réuniront lundi à partir de 18h au siège de l'UNSA à Bagnolet (Seine-Saint-Denis) pour décider des suites. "S'il n'y a pas de réponse, l'ampleur de la mobilisation obligera à des suites pour ne pas décevoir tous les gens qui se sont déplacés" jeudi, a prévenu le secrétaire général de la FSU Gérard Aschieri.

Le gouvernement a "un service minimum social et républicain à effectuer", pour répondre aux inquiétudes des manifestants, a estimé le secrétaire général de FO Jean-Claude Mailly, tandis que celui de la CGT Bernard Thibault a jugé qu'il ne sera pas "possible" pour Nicolas Sarkozy de répondre "'j'ai rien vu, j'ai rien entendu et j'ai rien à dire'".

Si les cortèges ont été extrêmement denses, les grèves, notamment dans les transports, n'ont pas entraîné de paralysie. A Paris, le trafic RATP n'a été perturbé de façon significative que dans le RER. A la SNCF, la direction dit avoir pu assurer la circulation de plus de la moitié des Transiliens et des TER, et de plus de 60% des TGV au niveau national. Selon la direction, 36,7% des cheminots avaient cessé le travail.

En province, le trafic a été perturbé de manière importante dans une trentaine de villes, notamment Clermont-Ferrand, Dijon, Le Havre ou encore Marseille, selon l'Union des transports publics (UTP). Dans le ciel, Aéroport de Paris (ADP) faisait état de retards et de 12% de vols annulés à Roissy, 35% à Orly jeudi matin.

Le taux de mobilisation était en moyenne de 25,9% chez les fonctionnaires, selon leur ministère de tutelle, avec, dans le détail, 33,1% dans la Fonction publique de l'Etat, 18% dans la Fonction publique territoriale et 19,6% dans la Fonction publique hospitalière. A l'Education nationale, 37,1% des enseignants étaient en grève dont près d'un sur deux dans le primaire, selon le ministère. Les syndicats faisaient état de près de 70% de grévistes dans le primaire et de plus de 60% dans le secondaire.

A La Poste, entre 28% et 40% des personnels étaient en grève jeudi, selon les sources. Dans le privé, de nombreux préavis de grève avaient été déposés dans la plupart des banches professionnelles, et en particulier dans la métallurgie qui comprend le secteur automobile où plus de 500 arrêts de travail ont été observés, selon la CGT.

Dans la rue, on comptait 56.000 manifestants selon la police, 90.000 selon les organisateurs à Toulouse, entre 34.000 et 60.000 à Grenoble, 25.000 et 60.000 à Clermont-Ferrand, 26.000 à 35.000 à Lille, 25.000 à 30.000 à Montpellier, entre 20.000 et 25.000 à Nancy, 11.000 à 20.000 à Saint-Etienne, 9.500 à 15.000 au Havre, 7.500 à 12.000 à Besançon, 7.000 à 25.000 à Roanne, 7.000 à 20.000 à Strasbourg, 5.500 à 8.000 à Mulhouse, et, selon la police, 35.000 à Nantes, 10.000 à Caen, 15.000 à Rouen.

En Bretagne, 66.000 à 103.000 manifestants se sont mobilisés dans le Finistère, les Côtes d'Armor et le Morbihan, et de 20.000 à 30.000 personnes à Rennes (Ille-et-Vilaine), selon les sources.

A Paris, le cortège extrêmement massif s'est étiré sur plus de 4km entre la place de la Bastille et celle de l'Opéra. Les derniers manifestants place de la Bastille, sont partis après 18h alors que la place de l'Opéra était noire de monde.

"De l'argent il y en a, dans les caisses du patronat. On va v'nir le chercher, ça va péter!", ou encore "Public, privé, solidarité!", scandaient les manifestants. De nombreuses pancartes et banderoles ciblaient Nicolas Sarkozy: "Hier ton anniversaire. Aujourd'hui ta fête!", pouvait-on notamment lire, et également, en bordure de cortège, au-dessus d'un trottoir: "Désormais, lorsqu'il y a une grève en France, personne ne s'en aperçoit. La preuve!". AP

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Quelle différence entre le comptage de la police et celui des syndicats. cartonrouge

Plus du double... c'est l'effet de la boisson?

je sais pas a quoi c'est du mais faudra m'expliquer comment on peut etre que 60000 a paris alors que j'étais a la manif on est arrivé 04h30 après la tete de cortege a opéra... quand je vais au stade de france ya 80000 personnes et c'est de la rigolade a coté de cette aprem! on a fini la moitié de la manif dans le noir...

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