Aller au contenu
Le Web des Cheminots

Le PDG d'EDF souhaite une hausse de 20% des tarifs de l'électricité


Dom Le Trappeur

Messages recommandés

Hausse de 1,9% des tarifs de l'électricité pour les particuliers

Reuters

EDF confirme que les tarifs de l'électricité en France augmentent de 1,9% pour les particuliers à compter de ce samedi.

Dans un communiqué, l'électricien public qualifie cette hausse de "modérée" et souligne qu'elle représente une augmentation de 0,2 centime d'euro en moyenne par kilowattheure pour les particuliers (tarifs bleu).

"A titre d'illustration, l'impact de ce mouvement tarifaire pour un foyer logeant dans une habitation de 100 mètres carrés est compris entre 0,5 et 1,5 euros TTC par mois en moyenne, selon les usages et la consommation d'électricité", ajoute EDF.

Pour les entreprises et collectivités locales (tarifs jaune et vert), la hausse moyenne est inférieure à 0,3 centime d'euro par kWh, indique également EDF, sans préciser la variation en pourcentage.

Ces augmentations tarifaires avaient été annoncées par l'Etat début août.

La dernière hausse des tarifs d'EDF, le 15 août 2008, avait atteint 2% pour les tarifs bleus, 6% pour les jaunes et 8% pour les verts.

Benjamin Mallet, édité par Marc Angrand

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 60
  • Création
  • Dernière réponse

Les plus actifs dans ce sujet

Les plus actifs dans ce sujet

Images publiées

Electricité.

Un boîtier novateur crée des tensions

19 août 2009 - Le Télégramme de Brest

Un boîtier, mis au point par la société parisienne Voltalis, permet d'économiser près de 10 % d'électricité. Un manque à gagner pour EDF, à qui la Commission de régulation de l'énergie vient de donner raison. Voltalis conteste.

Le Bluepod semble avoir un bel avenir commercial devant lui. Ce petit boîtier révolutionnaire, qui permet de réduire en douceur sa consommation d'électricité, et donc sa facture, est installé gratuitement par la société Voltalis entre le compteur EDF et le tableau électrique. «Il agit sur l'effacement diffus de kilowatts, explique Pierre Bivas, le responsable de la société, un ancien élève de Polytechnique. Dans une maison où l'énergie électrique a été privilégiée, il permet de couper pendant quelques minutes certains équipements, comme des chauffages ou le ballon d'eau chaude. Sans altérer la notion de confort». Mises bout à bout, ces coupures chirurgicales pourraient peser assez lourd. En Bretagne, l'effacement diffus pourrait concerner 450.000 foyers ou entreprises. Dans une région souvent montrée du doigt pour son manque d'autonomie énergétique, ce système pourrait contribuer à raboter les pics de consommation.

Des économies non négligeables

Les élus ne sont pas insensibles à ces arguments. Récemment, le Conseil régional s'est dit très intéressé par ce procédé. Il envisagerait même de doter 60.000 foyers de boîtiers de ce type. «Soit un gain de 150 mégawatts» précise Pierre Bivas (*). Ce système ne coûterait pas un centime aux consommateurs et aux collectivités, Voltalis étant rémunérée par RTE, le gestionnaire du Réseau de Transport d'Électricité, qui, ayant moins d'énergie à acheminer, réalise aussi des économies.

Un manque à gagner pour EDF

Idyllique, direz-vous? Pas pour tout le monde. Il y a quelques semaines, EDF a saisi la Commission de régulation de l'énergie (CRE), arguant que l'activité de Voltalis lui créait un manque à gagner. La CRE a donné raison à EDF, qui, le mois dernier, a obtenu le versement d'une indemnité. «C'est illogique, commente Pierre Bivas. Il revient à EDF d'adapter sa production. Tout le monde y gagne. Même l'environnement. Car les centrales que l'on actionne lors des pics de consommation sont polluantes.» Demain, les constructeurs automobiles devront-ils indemniser les pétroliers quand ils mettront des modèles moins gourmands sur le marché? On peut se poser la question. En tout cas, la décision de la CRE va à l'encontre du Grenelle de l'environnement. Cette autorité administrative indépendante semble avoir oublié qu'une de ses premières missions est d'intervenir dans l'intérêt des consommateurs. C'est en tout cas ce qui est écrit noir sur blanc sur son site internet. Dans cette affaire, Voltalis n'a pas dit son dernier mot. La petite entreprise de la région parisienne a décidé de déposer un recours.

* A titre de comparaison, la future centrale de Ploufragan (22) pourrait produire 220MW.

* Didier Déniel

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité necroshine

http://www.lemonde.fr/economie/article/200...l#xtor=RSS-3208

Certains clients d'EDF risquent d'avoir des surprises concernant leur facture d'électricité, comme le souligne La Tribune ce jeudi 20 août.

Alors que l'entreprise publique avance une hausse de 1,9 % de ses tarifs réglementés aux particuliers depuis le 15 août, cette moyenne est en réalité largement dépassée pour plusieurs abonnés.

C'est le cas pour les 500 000 clients de l'option Tempo. Elle propose plusieurs tarifs de consommation selon les jours et les heures avec des périodes de l'année plus ou moins chères. Elle permet normalement aux abonnés de réduire leur facture annuelle. Tempo n'est donc pas très rentable pour EDF, qui a décidé de la revoir à la hausse. L'augmentation prévue approche 5 % !

+ 138,5 %

La hausse des tarifs au-delà de 1,9 % concerne aussi les abonnements. Ainsi, souligne La Tribune : "Les très petites installations de 3 kilovoltampère (kVa) voient leur abonnement annuel hors taxes passer de 21,48 euros à 51,24 euros, soit une hausse de 138,5 %." En revanche, les gros consommateurs voient leur facture diminuer. C'est le cas des utilisateurs de 36 kVa, dont l'abonnement baisse de 29 %.

Si les tarifs ont été refondus, c'est afin de prendre en compte le coût de production de l'énergie mais aussi les coût de distribution et corriger par ce biais les tarifs qui ne couvrent pas les différents frais de production.

Résultat : la facture va être salée pour certains. La hausse des abonnements pourrait atteindre jusqu'à 60 euros !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Dans une maison où l'énergie électrique a été privilégiée, il permet de couper pendant quelques minutes certains équipements, comme des chauffages ou le ballon d'eau chaude. Sans altérer la notion de confort». Mises bout à bout, ces coupures chirurgicales pourraient peser assez lourd.

j'ai du mal à comprendre comment des coupures momentanées du chauffage peuvent réduire la consommation plus qu'un abaissement pur et simple du thermostat .... Idem pour l'eau chaude.

Que ça diminue l'appel de courant en évitant d'avoir en même temps tous les convecteurs et le ballon qui chauffe, oui. Mais c'est uniquement sur la puissance max que ça joue. D'ailleurs, je suis équipé depuis longtemps d'un délesteur tout bête qui coupe éventuellement les radiateurs si on met le four en marche, abonnement de 9 kW pour 18 (?) installés ......

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ouest France

Electricité. La facture sera salée pour certains clients

21 août 2009 -

Depuis le 15août, les tarifs d'EDF ont augmenté en moyenne de 1,9% selon l'entreprise publique. En fait, la facture s'annonce plus salée notamment pour les 500.000 clients de l'option Tempo. La hausse se fera sentir aussi sur les abonnements.

Le 15août sont entrées en vigueur des hausses des tarifs réglementaires de l'électricité, en moyenne de 1,9% pour les particuliers et artisans (tarif bleu), mais cette revalorisation moyenne comprend des disparités d'un client à l'autre, en raison d'une refonte de la structure des tarifs. Les plus petits consommateurs et ceux qui ont souscrit des options particulières seront les plus affectés.

Grande surprise

La surprise risque ainsi d'être de taille pour les 500.000 particuliers clients d'EDF, abonnés au «Tarif Tempo», qui verront leurs tarifs augmenter de 4,7% en moyenne «à consommation égale d'une année sur l'autre», a indiqué hier la Commission de régulation de l'énergie (CRE), à la suite d'informations publiées par le journal La Tribune. «Il y avait des anomalies», car «certaines catégories de clients, y compris les ?Tempo?, ne payaient pas au total ce que coûtait réellement la fourniture et l'acheminement de l'électricité qu'ils consomment», a expliqué EDF. L'option «Tempo» permet à ses abonnés d'avoir des tarifs différents selon trois périodes: le client paie moins cher que la moyenne les jours dits «bleus», mais plus cher en période «rouge», quand le système électrique est très sollicité, par exemple les jours de grand froid. Le client Tempo est prévenu au jour le jour du tarif appliqué (bleu, blanc ou rouge). En valeur, les particuliers soumis à cette option auront une facture en hausse de 36euros par an en moyenne, selon l'avis de la CRE. Sur les sites professionnels (artisans, commerce), pour qui le tarif Tempo est en extinction, la hausse atteindra 9,5% en moyenne. Au total, 78% des quelque 29millions de sites résidentiels et professionnels soumis au tarif bleu verront leur facture augmenter, selon l'estimation de la CRE.

Les abonnements aussi

Mais il n'y a pas que les tarifs de consommation. La hausse concerne aussi les abonnements et parfois douloureusement. Ainsi, souligne La Tribune: «Les très petites installations de 3 kilovoltampère (kVa) voient leur abonnement annuel hors taxes passer de 21,48euros à 51,24euros, soit une hausse de 138,5%.» En revanche, les gros consommateurs voient leur facture diminuer. C'est le cas des utilisateurs de 36 kVa, dont l'abonnement baisse de 29%. Résultat: la facture va être salée pour certains. Sur le papier, EDF annonce trois euros de plus par mois environ, mais selon les abonnements, la hausse pourrait atteindre jusqu'à 60euros!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Flambée de 15 % sur la facture EDF pour 1,7 million de clients

Libération.fr

Ce n'est pas 1,9 % de hausse que vont subir les particuliers sur leur facture EDF (tarif bleu) mais bien plus, accuse le Sipperec, le syndicat intercommunal qui distribue l'électricité en Ile-de-France. La facture va grimper de 10 à 15 % pour 1,7 million de ménages et de plus de 15 % pour 1,7 million d'autres, ces augmentations ciblant surtout les petits clients. Le lièvre est caché à la page 11 de l'avis de la CRE (le régulateur de l'électricité) passé inaperçu, EDF préférant communiquer sur la hausse moyenne de 1,9 % du kWh. Certes, d'autres clients devraient bénéficier d'une facture réduite, mais ils ne seraient que 22 %. Zappé aussi par EDF, le chamboulement de la structure des prix réglementés, inchangée depuis 1988, auquel on doit ce grand écart des factures. Cette révolution a été glissée dans un décret paru au Journal officiel la veille de l'arrêté sur le prix du kWh et ce, dénonce le Sipperec, «en l'absence de débat public».

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

j'ai du mal à comprendre comment des coupures momentanées du chauffage peuvent réduire la consommation plus qu'un abaissement pur et simple du thermostat .... Idem pour l'eau chaude.

Que ça diminue l'appel de courant en évitant d'avoir en même temps tous les convecteurs et le ballon qui chauffe, oui. Mais c'est uniquement sur la puissance max que ça joue. D'ailleurs, je suis équipé depuis longtemps d'un délesteur tout bête qui coupe éventuellement les radiateurs si on met le four en marche, abonnement de 9 kW pour 18 (?) installés ......

Si j'ai bien compris leur système ( http://www.voltalis.com/ ), le but est de couper temporairement radiateur/ballon/etc pendant les forts appels de courants (heure de pointe), de manière à éviter les déséquilibres sur le réseau. Plus il y a de monde qui utilise ce système, plus il est efficace. Ce que je ne comprends pas, c'est que ce système devrait être profitable à RTE, puisque le moindre déséquilibre est en général compensé par des centrales à forte réactivité, qui sont polluantes (centrales thermiques), et qui coûtent cher. Alors oui, il réduit les pics de consommations, donc il réduit la consommation en heure de pointe... Mais pour ce qui est du chauffage/clim/ballon, l'énergie non consommée sur le moment est juste consommée un peu plus tard, pendant les creux. Ça devrait donc revenir à peu près au même ?

Ou alors je n'ai pas compris grand chose au fonctionnement du système... koiquesse

Gom

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines plus tard...

Énergie. Plus d'un million de ménages court-circuitent EDF

Ouest-France 2 septembre 2009 David Adémas

Un peu plus d'un million de ménages étaient clients d'un concurrent d'Electricité de France (EDF) à la fin du mois de juin, a annoncé mardi la Commission de régulation de l'énergie (CRE).

Au 30 juin, 1 035 000 foyers avaient souscrit un abonnement auprès d'un fournisseur alternatif d'électricité (Direct Energie, GDF Suez, Poweo...), un chiffre en hausse de 18% par rapport au trimestre précédent.

EDF ultra-majoritaire

96,5% des 29,6 millions de ménages connectés au réseau électrique restent toutefois clients d'EDF. La part de marché des fournisseurs alternatifs passe de 2,9% à 3,5% en trois mois.

Chez les entreprises et les petits professionnels, la part de marché des fournisseurs alternatifs en électricité reste stable par rapport à la fin mars à 7,4%.

Les fournisseurs alternatifs en vogue

Sur le marché du gaz, 586 000 foyers se sont tournés vers un concurrent de GDF Suez (Altergaz, EDF et Poweo), soit 5,4% des 10,8 millions de clients résidentiels (contre 4,7% fin mars).

Toujours sur le marché du gaz, la part de marché des fournisseurs alternatifs chez les entreprises et petits professionnels monte à 15,4%, contre 14,8% trois mois plus tôt.

"Lors de mises en service effectuées pour les emménagements au cours du deuxième trimestre 2009, 31% des consommateurs résidentiels et non résidentiels ont fait le choix d'un fournisseur alternatif de gaz et 7% ont fait celui d'un fournisseur alternatif d'électricité", note la CRE.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 semaines plus tard...

Le Figaro : une bonne lecture ne fait jamais de mal...

Une calculette pour évaluer sa future facture d'électricité

http://www.lefigaro.fr/conso/2009/09/01/05...lectricite-.php

Les Français ignorent qu'ils peuvent quitter EDF

A.Pa (lefigaro.fr)

21/09/2009

Deux ans après la libéralisation du marché, un sondage Ifop indique que 66% des Français pensent toujours qu'EDF détient le monopole de la production et de la commercialisation d'électricité.

Les concurrents d'EDF ont encore du chemin à parcourir. Selon un sondage Ifop*, commandé par la Commission de régulation de l'énergie (CRE), 66% des personnes interrogées considèrent toujours que le fournisseur historique est le seul producteur et vendeur d'électricité du pays. Au 30 juin, seuls 3,5% des foyers étaient ainsi clients de Poweo, Direct Energie ou encore GDF Suez. Pourtant, les Français disent être au courant de l'ouverture des marchés de l'énergie. C'est en effet une bonne chose pour 67% d'entre eux. Mais malgré cette majorité, seuls 4% des sondés déclarent avoir effectivement changé de fournisseur et 8% ont l'intention de le faire. La CRE estime qu'à la fin de l'année la concurrence aura séduit 1,5 million de foyers.

Une facture basée sur la consommation réelle

Autre enseignement du sondage : 54% des personnes interrogées surveillent régulièrement ou de temps en temps leur consommation d'électricité. Les consommateurs recevant des factures de 100 euros et plus (66%) sont les plus nombreux à être attentifs. Pour 72% des personnes interrogées, il s'agit surtout de faire des économies. Afin de maîtriser leur consommation, le premier réflexe des consommateurs est ainsi d'éteindre les lumières (94%), d'éviter de laisser les appareils en veille (75%) ou d'acheter des appareils à faible consommation (65%). En revanche, la maîtrise de la consommation ne passe que rarement par la surveillance du compteur (15%).

Enfin, La CRE souhaite promouvoir le système d'une nouvelle génération de compteurs électriques dits «évolués». Ces appareils, qui doivent remplacer d'ici 2020 les compteurs électriques actuels, communiquent directement avec le fournisseur d'électricité. 83% des personnes interrogées sont favorables à leur mise en place. Ces nouveaux compteurs améliorent la précision de la facture en la basant sur la consommation réelle et non plus sur son estimation selon 64% des sondés.

* Le sondage a été réalisé par l'Ifop pour la CRE les 2 et 3 septembre auprès de 1.007 personnes représentatives de la population.

LIRE AUSSI

» DOCUMENT - Le sondage sur la consommation électrique des Français

» Une calculette pour évaluer votre future facture d'électricité

» Les tarifs baissent pour 30.000 clients

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 mois plus tard...

Ouest France

Comparateur de prix du médiateur de l'Electricité

Marché de l'énergie : attention aux pièges

lundi 16 novembre 2009

Choisir son fournisseur de gaz ou d'électricité relève du casse-tête.

Sur fond de concurrence exacerbée,le « comparateur » des offres lancé au début du mois est critiqué par l'UFC-Que Choisir.

Près de deux ans et demi après l'ouverture du marché de l'électricité à la concurrence, les consommateurs se retrouvent confrontés à pléthore d'offres différentes.

Outre EDF et GDF Suez, il existe sept fournisseurs d'énergie en France :

Direct Énergie, Enercoop, Planète Oui, Poweo, Alterna, GEG Source d'Énergie et Altergaz. D'où une comparaison objective difficile.

Le comparateur d'énergie, mis en place au début du mois par le médiateur national de l'énergie et la Commission de régulation, éclaire-t-il le consommateur ?

Sur ses droits, indéniablement.

Sur les tarifs, c'est plus discutable.

L'UFC-Que choisir va jusqu'à parler d'un « piège », d'une « machine à faire quitter les tarifs réglementés ».

En juin, seulement 3,5 % des ménages avaient abandonné EDF pour un autre fournisseur d'électricité, 4,5 % du côté de Gaz de France.

Les critiques de Que Choisir ?

Certes, ce comparateur recense les offres des divers fournisseurs - sauf, à sa demande, Enercoop -

mais l'information est-elle complète?

« On est plus près de la propagande, accuse Élisabeth Chesnais, spécialiste de ces questions à l'UFC-Que choisir.

Ce sont les fournisseurs eux-mêmes qui entrent les données.

Une offre de prix annonce moins 10 % sur les tarifs réglementés.

Ces 10 % concernent les prix du kW/h, pas celui de l'abonnement.

C'est faux, incomplet... »

Quant aux offres vertes, un leurre ?

« Elles portent sur une électricité renouvelable qui arrive jusqu'à nos compteurs depuis des lustres !

La transformer en offre commerciale environnementale est simple :

le fournisseur achète des certificats verts à un coût dérisoire et l'affaire est jouée ! »

« Nous ne voulons encourager personne à quitter les opérateurs classiques »,

se défendent les services du médiateur qui, las de crouler sous les plaintes (13 000 depuis début 2009),

ont mis ce comparateur en ligne.

Alors, quels conseils donner aux consommateurs, tentés par le changement,

mais pour qui un retour en arrière sera impossible au-delà du 30 juin 2010 voire, à y regarder de plus près, dès le 31 décembre ?

« Un seul : ne pas quitter le tarif réglementé d'EDF, répond Élisabeth Chesnais.

La pression de Bruxelles contre ce genre de tarif est forte.

Si les consommateurs l'abandonnent, il finira par être supprimé par les pouvoirs publics avec, à l'arrivée,

l'assurance d'une flambée des prix de 20 à 25 %. »

On n'en est pas là.

En optant pour un fournisseur non historique, des consommateurs ont effectivement fait quelques économies.

Le tout est de savoir si elles seront durables.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 4 mois plus tard...

L'Union Européenne clôt son enquête contre EDF

AP

La Commission européenne a abandonné mercredi les poursuites pour abus de position dominante contre EDF qui a accepté d'ouvrir à la concurrence le marché français de l'électricité.

Dans un accord légalement contraignant conclu mercredi, EDF s'est "engagé à faire en sorte que 65% en moyenne de l'électricité pour laquelle elle a passé des contrats avec des grands clients soient remis sur le marché chaque année, soit du fait de l'expiration de contrats, soit en permettant aux clients de résilier leur contrat sans frais", précise la Commission européenne dans un communiqué.

EDF risquera une amende de 10% maximum de son chiffre d'affaires total si ces engagements ne sont pas respectés. Cet accord lie le groupe pour dix ans, jusqu'au 1er janvier 2020, sauf si sa part de marché tombe en dessous de 40% durant deux années consécutives.

Pour l'exécutif européen, cette décision va "renforcer la concurrence sur le marché de gros de l'électricité en France au profit des grands consommateurs et de l'économie en général".

Par ailleurs, la durée des contrats qu'EDF signera à l'avenir avec ses grands clients ne pourra pas excéder cinq ans, à moins que ceux-ci ne puissent résilier leur contrat sans frais tous les cinq ans au moins. Le groupe français permettra également à ses clients de conclure des contrats non exclusifs, ce qui les autorisera à acheter une partie de leur électricité auprès d'autres fournisseurs. AP

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

la hausse c'est pour éviter l'endettement ou pour payer Pierre et ses potes ?

mais non y se foutent pas de nos gueules .

salut bigbisous

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 8 mois plus tard...

Concurrence libre et non faussée...qu'ils disaient !

Le parlement vote la réforme du marché électrique

Et impose la concurrence pourtant refusée par les citoyens...qui refusent de passer au privé !

Le parlement a adopté définitivement dans la nuit de mercredi à jeudi le projet de loi relatif

à la nouvelle organisation du marché français de l'électricité (Nome)

qui prévoit qu'EDF cèdera jusqu'à 25% de sa production nucléaire à ses concurrents.

Les députés ont adopté en deuxième lecture le texte tel que le Sénat l'avait voté en première lecture. Il est donc définitivement adopté.

Les groupes UMP et du Nouveau centre (NC) ont voté pour.

Les groupes de l'opposition de gauche ont voté contre

affirmant que cette réforme, qui doit entrer en vigueur début 2011, se traduirait par une augmentation de 11 à 15% des tarifs.

L'UFC-Que Choisir, organisation de défense des consommateurs, a affirmé dans un communiqué publié jeudi dernier

que cette réforme risquait d'entraîner une forte hausse des tarifs "de 7% à 11% dès la mise en place de la loi et de 21% à 28% d'ici 2015".

Le texte prévoit qu'EDF cède jusqu'à 25% de la production de son électricité d'origine nucléaire à ses concurrents

comme GDF Suez, Poweo ou Direct Energie, afin qu'ils puissent proposer des offres à tarifs concurrentiels.

Il ne précise cependant pas le prix auquel EDF devra céder une partie de sa production nucléaire. Ce prix, qui fait l'objet de vifs débats entre l'opérateur historique et ses concurrents, devra être fixé par décret.

Le texte prévoit également la suppression des tarifs réglementés pour les entreprises à partir du 31 décembre 2015

mais maintient les tarifs réglementés pour les particuliers.

A qui profite la libéralisation du secteur de l'énergie ?

Exigeons le retrait de la loi Nome!

http://humanite.fr/14_11_2010-exigeons-le-retrait-de-la-loi-nome%E2%80%89%E2%80%89-457688

Virginie Gensel (CGT) :« La loi Nome est une entreprise de destruction massive »

http://humanite.fr/26_09_2010-virginie-gensel-cgt-«-la-loi-nome-est-une-entreprise-de-destruction-massive-»-454258

Que prépare la loi sur la nouvelle organisation du marché de l’électricité ?

EDF pillée par la concurrence privée

Par Jean-Claude Danglot, sénateur communiste du Pas-de-Calais.

http://humanite.fr/02_11_2010-edf-pillée-par-la-concurrence-privée-456895

"Linky" de EDF : compteur intelligent ou compteur espion ?

http://humanite.fr/node/451264

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

"Le texte prévoit également la suppression des tarifs réglementés pour les entreprises à partir du 31 décembre 2015 

mais maintient les tarifs réglementés pour les particuliers."

Les actions menées par les associations de consommateurs, les syndicats et certains partis politiques de gauche ont fait reculé le gouvernement ump-medef

mais il faut s'attendre à une très forte hausse des prix de l'électricité dans les années à venir...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines plus tard...

Photovoltaïque: le rachat de l'énergie solaire suspendu pendant 3 mois

PARIS - Le gouvernement, qui souhaite remettre à plat un système jugé trop coûteux, a suspendu pour trois mois l'obligation pour EDF de racheter l'énergie solaire aux conditions tarifaires actuelles selon un décret paru ce vendredi au Journal officiel.

Ce moratoire, qui concerne les installations supérieures à 3kW, avait été annoncé le 2 décembre par le gouvernement qui a engagé dans le même temps une concertation devant permettre d'aboutir à un nouveau cadre tarifaire et définir l'avenir de la filière photovoltaïque.

L'annonce du moratoire avait suscité une vive réaction chez les industriels du photovoltaïque qui avaient dénoncé la "mise entre parenthèses" de leur activité et l'absence de visibilité pour investir après plusieurs changements de normes.

Le décret paru vendredi au JO "suspend pendant trois mois l'obligation pour EDF et les distributeurs non nationalisés de conclure un contrat d'achat de l'électricité photovoltaïque aux conditions tarifaires actuellement applicables", a précisé le gouvernement.

Ce moratoire ne s'applique pas aux installations dont la puissance crête est inférieure ou égale à 3 kW ni à celles "dont le producteur a notifié au gestionnaire de réseau, avant le 2 décembre 2010, son acceptation de la proposition technique et financière de raccordement au réseau".

Excepté dans ces deux cas, à l'issue de la période de suspension, les producteurs d'énergie solaire désirant se faire racheter leur électricité devront faire une nouvelle demande.

(©AFP / 10 décembre 2010 08h53)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

... et qui paierons aussi leur demantelement le moment venu alors que les revendeurs de courant que vous citez, parasites de l'economie, intermediaires inutiles et gourmands, se seront deja envolés vers d'autres cieux plus lucratifs. Et la facture sera salée car le prix actuel de l'electricité, dit "bon marché et non polluant grace au nucleaire", n'en tient pas compte.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 mois plus tard...

Les prix de l'électricité n'ont pas fini de monter

EDF va devoir céder un quart de l'électricité nucléaire à un tarif que le gouvernement pourrait fixer à 40 € le MWh. Pour le consommateur, cela signifierait plusieurs années de hausses.

Un quart de l'électricité nucléaire pour les opérateurs alternatifs

La libéralisation du marché de l'électricité a connu depuis 2007 quelques ratés, favorisés par la hausse des prix des matières énergétiques. Le tarif régulé (celui d'EDF) est devenu plus attractif que les offres de marché.

Des opérateurs alternatifs comme Direct Énergie sont tout près de jeter l'éponge, estimant vendre l'électricité moins cher qu'ils ne l'achètent ou la produisent. Pour remédier à ces dysfonctionnements, la loi Nome (Nouvelle organisation du marché de l'énergie), qui entrera en vigueur le 1er juillet, contraindra EDF à faire profiter les opérateurs alternatifs (Poweo, Direct Énergie, GDF Suez...) de la « rente nucléaire ». C'est-à-dire à leur vendre un quart de l'électricité nucléaire française.

L'accident de Fukushima pèse dans la décision

À quel prix ? C'est la question à laquelle doit répondre le président de la République dans les prochains jours. Actuellement, les tarifs d'EDF sont basés sur le coût de revient du mégawattheure (MWh) qui varie de 31 € à 36 €.

Henri Proglio, le PDG d'EDF, demande un tarif de 42 € pour tenir compte des fonds nécessaires d'ici à 20 ans à la maintenance et au renouvellement des centrales nucléaires (35 milliards). Gérard Mestrallet, le PDG de GDF-Suez, réclamait 35 €.

Il semble que l'unanimité se soit faite au gouvernement pour un tarif autour de 40 €. L'accident nucléaire de Fukushima et le renforcement des normes de sécurité qu'il pourrait induire n'y sont pas pour rien.

Le tarif voulu par EDF signifie au moins 5 % d'augmentation par an

Le prix fixé par Nicolas Sarkozy servira de point de départ à un système qui doit durer quinze ans. Comment se traduira-t-il sur la facture des particuliers ? EDF a transmis au gouvernement un document correspondant à sa proposition de 42 €. Il prévoyait une augmentation annuelle de 6,5 % par an jusqu'en 2015, ce qui aboutirait à un renchérissement de 35 % !

L'entreprise propose cependant à l'État des leviers pour limiter cette hausse à 5,1 % par an. François Baroin, le ministre du Budget, a dit l'opposition du gouvernement à ce niveau de hausse, intenable à un an de l'élection présidentielle.

Des industriels craignent90 000 suppressions d'emplois

L'UFC-Que choisir estime qu'un tarif à 39 € aboutirait d'ici à 2015 à une hausse de 30 % « insoutenable » pour les ménages « alors que près de 3,5 millions d'entre eux peinent déjà à payer leur facture ».

Même si l'électricité est moins chère en France qu'ailleurs en Europe, les industriels s'inquiètent également. Pour le Groupement des fédérations de l'industrie, un tarif à 42 € se traduirait par 90 000 suppressions d'emplois d'ici à 2015.

http://www.ouest-france.fr/actu/economieDet_-Les-prix-de-l-electricite-n-ont-pas-fini-de-monter-_3634-1752868_actu.Htm

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le prix du gaz gelé pour un an, mais pas celui de l’électricité

François Fillon a « pris un ensemble de mesures » pour « limiter l’impact du prix de l’énergie sur le pouvoir d’achat », a indiqué mardi Matignon. Parmi les annonces : l’annulation d’une hausse du prix du gaz au 1er juillet et l’étude d’une nouvelle formule tarifaire.

Hausse de 2,9 % du tarif de l’électricité

Dans un communiqué diffusé tôt en matinée, les services du Premier ministre indiquent que les prix de l’électricité pour les ménages augmenteront de 2,9 % au total à partir du 1er juillet 2011. Ils resteront ensuite inchangés pendant un an.

« Au total, jusqu’au 30 juin 2012, le prix augmentera de 2,9 % pour les ménages », indique Matignon.

Nouvelle formule tarifaire pour le gaz

« Le Premier ministre a décidé que l’augmentation du prix du gaz qui aurait dû intervenir au 1er juillet, sur la base des mécanismes en vigueur, n’aura pas lieu »,annonce le texte de Matignon.

La question des tarifs du gaz était particulièrement sensible, dans la foulée du tollé suscité la semaine dernière par une nouvelle hausse de 5,2 %, soit plus de 20 % sur un an. Avec le mode de calcul en vigueur actuellement, il risquait en outre d’augmenter de nouveau de 7,5 % au 1er juillet.

Les ministres Christine Lagarde (Economie) et Eric Besson (Energie) ont donc été chargés d’élaborer « une nouvelle formule tarifaire ».

Les compagnies pétrolières mises à contribution

Le ministre du Budget François Baroin va pour sa part faire procéder à une revalorisation « de 4,6 % le barème forfaitaire kilométrique applicable pour l’imposition des revenus de l’année 2010 par rapport au niveau retenu en 2009, pour tenir compte de l’évolution récente des prix des carburants ».

« Cette mesure sera financée par une contribution spéciale des compagnies pétrolières que les ministres définiront avec elles lors de la table ronde prévue dans les prochains jours », affirme encore le communiqué de Matignon.

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Le-prix-du-gaz-gele-pour-un-an-mais-pas-celui-de-l’electricite_39382-1753104_actu.Htm

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Prix de l'énergie: la loi NOME

sur l'électricité en voie d'être reportée

http://www.liberation.fr/economie/01012330124-prix-de-l-energie-la-loi-sur-l-electricite-en-voie-d-etre-reportee

Le gouvernement réfléchit au report de l’application de la loi sur la Nouvelle organisation du marché de l’électricité (Nome) dans le cadre des mesures prises pour juguler la flambée des prix de l’énergie, affirme mercredi le quotidien Les Echos.

Le gouvernement a annoncé mardi un gel des prix du gaz jusqu’à l’élection présidentielle, accompagné d’un plafonnement de la hausse des prix de l’électricité et d’un relèvement des déductions fiscales pour les automobilistes, après une réunion avec les acteurs de la filière.

Le gouvernement s’interroge sur la possibilité de reporter l’application de la loi dite Nome. Quitte à mettre cela sur le dos des incertitudes liées à la catastrophe nucléaire de Fukushima, affirme le journal économique, faisant référence à des sources proches du dossier.

Cette loi du 25 novembre 2010 oblige EDF, dans le cadre de l’ouverture du marché de l’électricité à la concurrence européenne, à vendre une partie de son électricité nucléaire à ses concurrents. Le groupe public doit fixer ce mois-ci le prix de gros de vente.

Il demande 42 euros par mégawattheure mais ce niveau implique une hausse mécanique des tarifs pour les particuliers, de l’ordre de 30% pour le «tarif bleu» jusqu’en 2015, relèvent Les Echos.

Même à 39 euros, la hausse serait de 20% sur cinq ans, ajoute le journal qui affirme que l’Elysée voulait trancher lundi mais a décidé de reporter sa décision à mi-avril.

Depuis un an, les prix de l’énergie ont flambé de 15%, dans le sillage de la hausse des prix du pétrole brut, selon l’Insee.

En plus du gel des tarifs du gaz naturel, le gouvernement entend limiter à 2,9% la hausse des prix de l’électricité jusqu’à l’élection présidentielle.

Au cours de l’année écoulée, la facture d’électricité a augmenté de 6,4%, avec deux hausses consécutives en août et janvier. Cette fois, le gouvernement entend procéder à une seule hausse de 2,9% au 1er juillet 2011.

(Source AFP)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Quelques témoignages ...

et pas mal de difficultés...

"Avec une petite éolienne, j'ai baissé ma facture EDF de 40%"

http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/04/06/avec-une-petite-eolienne-j-ai-baisse-ma-facture-edf-de-40_1503641_3244.html#xtor=AL-32280184

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 mois plus tard...

Linky : Une belle arnaque institutionnelle...en perspective

Les compteurs électriques intelligents seraient payants

Le secrétaire d'Etat à la Consommation, Frédéric Lefebvre, a rappelé mardi que le nouveau compteur électrique communiquant Linky devait être profitable pour le consommateur, après que le Parisien eut révélé que ses premiers utilisateurs avaient à payer un abonnement.

«Je n'aime pas si les compteurs intelligents ne rapportent pas au consommateur. C'est l'objectif de ces compteurs», a réagi M. Lefebvre sur Canal+.

Le quotidien indique que dans les deux zones où le Linky est actuellement testé, en Indre-et-Loire et à Lyon, EDF fait payer 3,50 euros par mois pour donner accès aux services de ce compteur, alors qu'ils devaient initialement être gratuits.

Le Linky relève et transmet la consommation électrique pratiquement en temps réel. Sans l'abonnement, qui est facultatif, il redevient un simple compteur électrique.

Contacté par l'AFP, EDF n'était pas en mesure de réagir à ces informations pour le moment.

Le Linky doit remplacer les boîtiers actuels d'ici à 2020. La décision de généraliser leur installation doit être prise par le gouvernement cette année.

(Source AFP)

http://www.liberatio...-seront-payants

L'article du Parisien

http://www.leparisie...011-1501745.php

Les compteurs Linky seront finalement payants

Pour pousser les 35 millions de foyers à s'équiper, ces compteurs « intelligents » devaient être gratuits. En fait, dans les deux zones tests, EDF fait déjà payer les abonnés.

Une phase d’expérimentation a été menée pendant plusieurs mois dans deux zones : l’une urbaine à Lyon, l’autre rurale dans la région de Tours. Au total, 250000 de ces compteurs y ont été installés jusqu’au mois de décembre dernier, avec plus ou moins de succès.

Première surprise : ces compteurs devaient être « intelligents », c’est-à-dire susceptibles d’intervenir pour optimiser la consommation d’électricité en fonction de la saison, de la météo ou encore du nombre d’appareils utilisés. Ils ne seront au mieux que « communicants », capables d’envoyer à distance différentes informations. Une fonction utile surtout aux fournisseurs et aux distributeurs, puisqu’ils pourront désormais intervenir à distance sans dépêcher d’agent sur place.

Seconde surprise : le coût de son installation, passé du simple au double, soit de 4 à 8 Mds€. Elle sera supportée en grande partie par le consommateur, jusqu’à 240 € en moyenne par foyer, heureusement étalée sur plusieurs années.

Troisième surprise, et non des moindres : les services proposés par Linky ne seront finalement pas gratuits, contrairement à ce qu’a longtemps proclamé EDF. Il faudra souscrire un abonnement, d’un coût de 3,50 € par mois, soit 42 € par an.

Sinon, Linky n’apportera rien de plus que le bon vieux compteur bleu mécanique qui équipe encore des dizaines de millions de foyers depuis plusieurs décennies.

« EDF a admis que Linky coûterait bien au consommateur entre 1 et 2 € par mois pendant dix ans, soit entre 120 et 240 € au total, analyse Jean-Marc Proust, le responsable de la communication de la FNCCR, la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies.

Mais l’électricien soulignait que ces mêmes compteurs permettraient une économie sur leurs factures de l’ordre de 10 à 15%.

Le calcul est simple.

Pour une facture moyenne de 400 € annuelle par foyer, cette économie pourrait donc atteindre au maximum 50 € par an.

En additionnant le coût de l’installation de Linky, plus celui de l’abonnement, on arrive à la somme de… 54 à 66 €! »

Linky ne va donc pas permettre aux 35 millions de foyers français de réaliser des économies, mais bien leur coûter de l’argent. En moyenne jusqu’à 16 € de plus par an.

Et encore faudrait-il calculer une éventuelle économie de 10/15% sur la seule consommation en KW et non sur la facture totale (avec les taxes et abonnements...)

Une facture moyenne annuelle de 400 euros par foyer ???

Modifié par Dom Le Trappeur
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant



×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.