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Le Web des Cheminots

Taxe carbone


Dom Le Trappeur

Messages recommandés

Pas besoin d'importations... Avec des produits "bien de chez nous", les grandes surfaces se servent des camions comme entrepôt ambulant. Sans parler des patates qui partent en Belgique se faire éplucher, ensuite en Allemagne se faire découper et en Italie pour se faire surgeler et emballer en paquets frites

Ca sent surtout l'usine à gaz... Prélever une taxe carbone sur les entreprises et contribuables, mais la leur compenser en diminuant d'autres prélèvements... Pourquoi faire simple quand.........

Citer des exemples aberrants prendrait des années entières, en vrac :

- maintenir des avions sur des courtes distances comme Caen-Paris ou autre ; pour que les entrepreneurs puissent être "compétitifs" ; est-ce vraiment utile ?

- la quasi-totalité des logements en France ne sont pas isolés, n'ont même pas le double-vitrage ; et puis les pavillons même dits écologiques ne sont pas ce qu'il y a de mieux par rapport à de petits immeubles. Alors taxe carbone pour inciter à diminuer la consommation de gaz ou fioul ; mais encore faut-il avoir les moyens de payer des travaux d'isolation

- transporter des personnes entre Rouen et Paris par train, TGV plutôt que par autoroute, c'est bien. Permettre aux personnes travaillant à Paris d'y habiter, c'est mieux ! Maintenant il y a même des abonnés parisiens qui vont bosser à Orléans, tandis que la grande majorité fait le même trajet en sens inverse...

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Pas besoin d'importations... Avec des produits "bien de chez nous", les grandes surfaces se servent des camions comme entrepôt ambulant. Sans parler des patates qui partent en Belgique se faire éplucher, ensuite en Allemagne se faire découper et en Italie pour se faire surgeler et emballer en paquets frites

Ca sent surtout l'usine à gaz... Prélever une taxe carbone sur les entreprises et contribuables, mais la leur compenser en diminuant d'autres prélèvements... Pourquoi faire simple quand.........

Citer des exemples aberrants prendrait des années entières, en vrac :

- maintenir des avions sur des courtes distances comme Caen-Paris ou autre ; pour que les entrepreneurs puissent être "compétitifs" ; est-ce vraiment utile ?

- la quasi-totalité des logements en France ne sont pas isolés, n'ont même pas le double-vitrage ; et puis les pavillons même dits écologiques ne sont pas ce qu'il y a de mieux par rapport à de petits immeubles. Alors taxe carbone pour inciter à diminuer la consommation de gaz ou fioul ; mais encore faut-il avoir les moyens de payer des travaux d'isolation

- transporter des personnes entre Rouen et Paris par train, TGV plutôt que par autoroute, c'est bien. Permettre aux personnes travaillant à Paris d'y habiter, c'est mieux ! Maintenant il y a même des abonnés parisiens qui vont bosser à Orléans, tandis que la grande majorité fait le même trajet en sens inverse...

(/me enclenche le mode cynique)

Ahl la la...

Arrêtez de raler, penser à tous ceux qui sont encore plus mal partis que nous avec nos ch'tites voitures...

Vous imaginez la taxe que va payer le pauvre gars qui utilise un Falcon 800 pour aller en vacances sur la côte chez la belle mère ?

Franchement... Il va falloir qu'il s'augmente son salaire d'au moins 172 % si il veut pouvoir boucler les fins de mois...

(/me fin du mode cynique)

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(/me enclenche le mode cynique)

Ahl la la...

Arrêtez de raler, penser à tous ceux qui sont encore plus mal partis que nous avec nos ch'tites voitures...

Vous imaginez la taxe que va payer le pauvre gars qui utilise un Falcon 800 pour aller en vacances sur la côte chez la belle mère ?

Franchement... Il va falloir qu'il s'augmente son salaire d'au moins 172 % si il veut pouvoir boucler les fins de mois...

(/me fin du mode cynique)

Sans parler qu'il va falloir qu'il se la tape la Belle-Mère... :)

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Pour comprendre

Taxe carbone,

la taxe qui réchauffe la finance

La taxe carbone épargne les gros consommateurs d’énergie aux dépens des ménages.

Réduire les émissions de gaz à effet de serre implique de remettre en cause la rentabilité financière.

La taxe carbone, un outil inefficace

Selon la commission des experts présidée par Michel Rocard, la taxe carbone permettra de faire baisser les émissions de gaz à effet de serre. Le principe est apparemment évident. La création d’une taxe carbone à un taux conséquent devrait provoquer « un signal prix » qui inciterait le consommateur à se reporter sur des biens de consommation ou des services économes en énergie, peu émetteurs et moins coûteux pour lui. A priori séduisant, ce mécanisme n’est pas vérifié . Et pour cause ! Pour qu’un automobiliste renonce à l’usage de son véhicule, il est nécessaire que s’offre à lui un mode de transport alternatif fiable et efficace. Ce qui est souvent loin d’être le cas, en particulier en milieux rural ou périurbain, où la voiture demeure l’outil principal de déplacement. Par ailleurs, on notera qu’en l’état, le projet de taxe carbone épargne les industriels des secteurs gros consommateurs d’énergie et fortement émetteurs, comme la sidérurgie et la chimie, qui devraient être exonérées au prétexte de « la préservation de la compétitivité économique de l’industrie française ».

Un hold-up sur les ménages

La contribution climat-énergie programmée est en outre, comme l’UFC-Que choisir l’a qualifiée, un véritable « hold-up fiscal » de 4 milliards d’euros sur les ménages. Michel Rocard, président de la commission des experts sur la création de la taxe carbone, évalue lui-même la facture autour de 300 euros par an et par ménage. La taxe est en fait un « paravent vert » visant à dissimuler un transfert de prélèvements des entreprises vers les salariés. Côté cour, on institue la taxe carbone et côté jardin on supprime la taxe professionnelle, payée surtout par le patronat. Christine Lagarde ne déclarait-elle pas en août : « Le manque à gagner pour l’État lié à la réforme de la taxe professionnelle… pourrait être compensé en partie par les recettes de la future taxe carbone. » Le journal les Échos, pour sa part, notait hier que « la suppression de la taxe professionnelle devrait à elle seule représenter un gain de trésorerie de 10 à 12 milliards pour les entreprises », la taxe carbone devant, elle, rapporter au total 8 milliards.

À vrai dire, le projet s’inscrit tout à fait dans l’ensemble des mesures prises par la droite depuis le début de la crise financière qui secoue la planète. Tout est fait pour relancer la rentabilité et la croissance financière, mises à mal par la tourmente. L’effet risque d’être à contre-emploi des objectifs affichés et de nourrir la crise, la taxe écrasant un peu plus un pouvoir d’achat des ménages déjà passablement étrillé. Par ailleurs, cette nouvelle baisse des prélèvements sur les entreprises va inciter les plus grandes d’entre elles à pousser à nouveau les feux de leurs opérations financières.

Dans la crise également, la taxe est envisagée par Nicolas Sarkozy comme un moyen de pression sur les pays émergents, le chef de l’État ayant déclaré à leur propos : « Soit ils font un effort comme nous, soit on rééquilibrera les conditions de la concurrence », réaffirmant, de plus, son intention d’aborder la question au G20, de concert avec les États-Unis.

Comment réduire les émissions de gaz à effet de serre

Contenir le réchauffement climatique dans la limite de deux degrés, comme le préconise le Groupement intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat, implique de diviser les émissions de gaz à effet de serre par deux au niveau mondial d’ici à 2050 par rapport à leur niveau de 1990.

Selon ces mêmes experts, pour les pays fortement émetteurs, cela implique une division par trois, voire par quatre. Pour y parvenir, une transformation radicale du système économique et une remise en cause des mécanismes de la mondialisation capitaliste sont nécessaires. La surexploitation des énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon), la hausse constante et exponentielle des échanges commerciaux sont en effet à l’origine d’une croissance sans précédent des émissions de gaz à effet de serre.

Dans l’immédiat, des politiques efficaces, notamment en matière d’énergie et de transports, pourraient être mises en oeuvre à l’échelle nationale et européenne. Mais celles-ci se heurtent à l’insuffisance des investissements publics dans les infrastructures ou la recherche et aux politiques de libéralisation.

Énergie, l’exception française

Le secteur de l’énergie en Europe est l’un des principaux pourvoyeurs de gaz à effet de serre. Dans la plupart des pays membres de l’UE, il représente un tiers des émissions en raison de l’utilisation massive de centrales thermiques, en particulier celles consommant du charbon. Avec une part de seulement 13 % (en 2005) de ses émissions, la France fait exception. Un rang qu’elle doit au choix historique du développement de la filière nucléaire.

Transports, la concurrence réchauffe le climat

Les transports sont le principal secteur émetteur de gaz à effet de serre en France et le second en Europe (respectivement 35 % et 26 % des émissions en 2005). Une situation qui découle de l’hégémonie du transport routier (79 % du fret en 2005 en France, 73 % en Europe). En France, le rééquilibrage en faveur de mode alternatif à la route implique une remise en état du réseau ferroviaire et le choix de développer le fret ferroviaire en lieu et place de sa libéralisation, qui incite les opérateurs à se replier sur les marchés les plus rentables. Entre 2003 et 2008, la part du fret ferroviaire a reculé de 3 %.

Des normes et des critères écologiques

La révolution écologique est encore à faire. La fiscalité peut être l’une de ses armes, c’est ainsi qu’il pourrait être possible d’établir une modulation incitative de l’impôt sur les sociétés. Mais la vraie bataille ne se gagnera que sur le terrain, dans les entreprises et les services publics. Pour cela, il s’agirait de mettre en oeuvre de nouveaux critères de gestion visant à économiser les matières premières et le capital matériel grâce à de nouvelles technologies non polluantes.

Cela suppose de donner la priorité au développement humain, à l’emploi, la formation, la qualification, qui, seuls, peuvent permettre une utilisation efficace de ces nouvelles technologies. Les banques pourraient aussi apporter leur note au concert en mettant en oeuvre un crédit sélectif réduisant d’autant les taux d’intérêt que le projet permettrait de financer des investissements réduisant les pollutions et les émissions de gaz carbonique. De même, les services publics pourraient mettre en musique des mesures, un cadre pour favoriser ces changements et contribuer à des coopérations internationales. C’est donc à toute une transformation progressive du système productif qu’il faut s’atteler.

******************************************************************

Cheval de Troie

Pour faire baisser la fièvre, faut-il taxer le thermomètre ? L’image n’est pas tout à fait exacte car les émissions de CO2 sont bien aujourd’hui un risque majeur. Mais elles ne sont pas la cause de la crise environnementale qui prend actuellement des proportions inquiétantes. Elles en sont l’un des effets. Leur réduction sera au premier rang des enjeux de la conférence de Copenhague sur l’environnement dans quelques semaines. La France entend sans doute s’y présenter avec sa taxe carbone pour jouer les bons élèves, en s’appuyant sur un semblant de consensus en forme de recomposition politique passant par Michel Rocard, Daniel Cohn-Bendit et, bien entendu, Nicolas Sarkozy.

L’ancien premier ministre socialiste, en tant que président de la commission Climat énergie, voulue par le chef de l’État, est en quelque sorte le père de la taxe comme il le fut de la CSG. On ne sait si les mots attribués à Marie-Antoinette, « qu’ils mangent de la brioche », sont historiquement avérés, mais on crut tomber de l’armoire en entendant Michel Rocard, donc, répondre voilà quelques jours, à un auditeur qui s’inquiétait du coût de ses déplacements, qu’il serait bien inspiré de se déplacer à vélo. La ministre de l’Économie, Christine Lagarde, avait déjà fait une sortie semblable au moment des fortes hausses des carburants.

C’est, au choix, une ignorance inquiétante des réalités vécues par des millions de Français ou une hypocrisie plus inquiétante encore. Car parmi les usagers, ceux qui paieront le plus sont, dans leur ensemble, les plus « captifs » de l’automobile et ceux qui, sans doute, ont le plus de mal à en changer pour des modèles plus récents et donc moins polluants et plus économes. Les chiffres sont sans appel. Si la taxe est mise en place, il en coûtera 300 euros par an à une famille vivant en milieu rural ou périurbain et 80 euros à un célibataire vivant en ville. En clair, ce sont au total les foyers les plus modestes qui paieront le plus.

Mais au-delà de cette injustice inacceptable - une de plus -, le projet de taxe carbone est un rideau de fumée dont il est assez singulier que les écologistes aient fait un cheval de bataille et d’autres un cheval de Troie, on l’a dit, de la recomposition politique. Taxer les usagers, ce n’est pas modifier nos modes de développement et de production, c’est les conforter.

Pour changer, il faut véritablement s’engager dans des politiques très ambitieuses de transports, il faut modifier la ville et les rapports domicile-travail, il faut produire autrement, développer la recherche dans l’automobile, et pas seulement. Mais il faut aussi mettre en question des modes de production dominés par la recherche du profit à court terme et peu regardants sur leurs effets à long terme. La crise environnementale et celle du capitalisme sont aujourd’hui étroitement liées. Elles appellent l’une et l’autre une maîtrise sociale des moyens de production et d’échange, une maîtrise sociale de leurs finalités. Que produit-on et comment ? Le profit ou les hommes ? Ce sont ces questions-là qui devraient être posées dans l’espace public, et à Copenhague.

Le pouvoir ne le veut évidemment pas car son attrait pour la taxe carbone est très intéressé. Il s’agit de suppléer à la taxe professionnelle annoncée par Nicolas Sarkozy et que les entreprises payent aux communes et aux territoires. Or, si cette taxe pouvait et peut être repensée en tenant compte des créations d’emplois, des efforts de recherche et autres, elle a un mérite essentiel. Celui de lier les entreprises au développement social et aux infrastructures collectives. La taxe carbone n’est rien de cela. C’est un projet injuste, inefficace et trompeur. C’est une instrumentalisation à têtes multiples de la crise environnementale.

Modifié par Dom-trappeur
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Jean-Christophe Le Duigou. Trois bonnes raisons de dire non à la taxe carbone

Contre la « logique punitive » de la taxe, Jean-Christophe Le Duigou, dirigeant de la CGT, prône le développement d’alternatives.

Approuvez-vous le principe d’une « fiscalité écologique » ?

Jean-Christophe Le Duigou. On ne peut pas récuser l’idée qu’il y ait une régulation globale par rapport aux techniques qui génèrent du carbone. Mais on ne peut pas être d’accord avec un impôt supplémentaire qui pèserait sur les ménages, alors que, de l’autre côté, les entreprises ont eu, par exemple, gratuitement des permis d’émissions massives de C02. Donc, pas d’impôt, mais oui à une régulation, car l’atmosphère est un bien public, et le préserver, transmettre aux générations futures une atmosphère moins polluée, sans réchauffement climatique est une nécessité.

Selon la ministre de l’Économie Christine Lagarde, il ne s’agirait pas, avec la taxe carbone, « d’alourdir le fardeau fiscal », mais de « modifier en profondeur notre système fiscal »…

Jean-Christophe Le Duigou. En l’état actuel du projet, il s’agit d’une taxe supplémentaire, à la charge des consommateurs, qui pénaliserait ceux qui ne peuvent pas recourir à des alternatives aux sources d’énergie émettrices de C02, et qui donc serait un facteur d’aggravation des inégalités. S’il s’agit, en outre, d’alléger un impôt payé par les entreprises (taxe professionnelle - NDLR) et de le mettre à la charge des ménages, c’est une deuxième raison pour laquelle ce projet est totalement inacceptable.

Le premier ministre François Fillon a indiqué qu’il envisageait, en guise de compensation, une baisse des cotisations sociales sur les salaires.

Jean-Christophe Le Duigou. S’il s’agit de nous re-servir la « TVA sociale », c’est-à-dire une hausse des taxes pour baisser des cotisations sociales, ce qui va in fine bénéficier aux entreprises, c’est une troisième raison de dire non au projet.

Comment, selon vous, viser autrement les objectifs écologiques officiellement assignés à cette taxe carbone ?

Jean-Christophe Le Duigou. Il y a besoin de rediscuter de la finalité du processus. Car je vois aussi qu’on propose que cette taxe s’applique à l’ensemble des sources d’énergie, y compris, donc, à l’électricité. Ce qui est une absurdité puisque, pour l’essentiel, chez nous l’énergie électrique est produite à partir de l’hydraulique et du nucléaire, et donc non émettrice de C02. Ce serait un paradoxe de mettre une taxe sur l’électricité qui subventionnerait en quelque sorte les autres énergies émettrices de CO2.

Au-delà, cela démontre bien qu’on est plutôt dans une logique punitive, consistant à renchérir la consommation d’énergie alors que le problème n’est pas de faire décroître la consommation d’énergie mais de mieux l’orienter vers des sources non polluantes. Prioritairement, cela doit viser les entreprises émettrices de CO2. Il faut aussi taxer les firmes qui bénéficient de la rente pétrolière et gazière. Troisièmement, la priorité est de développer des alternatives aux consommations carbonées, notamment de favoriser des sources d’économies d’émissions de carbone comme l’isolation des maisons, les transports publics.

Quant à la taxe professionnelle, nous avons fait des propositions pour en faire, partiellement au moins, une taxe environnementale sur les entreprises, plutôt que la supprimer.

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Tiens Tiens, je viens de découvrir ça ...

Rocard, de la CSG aux subprimes puis à la taxe carbone

Michel Rocard, artisan très actif du projet de taxe carbone, a de la suite dans les idées.

On n’a, en règle générale, pas oublié qu’il est le père de la CSG.

À la grande satisfaction d’un patronat toujours en quête de moins de « charges » sociales pour augmenter la rentabilité financière.

Mais qui se souvient que l’on doit au gouvernement Rocard, en 1988, l’introduction en France de la « titrisation des créances »,

cette technique de spéculation née dans les pays anglo-saxons, et qui, sous le nom des subprimes, a déclenché aux États-Unis la crise financière actuelle ?

Présenté par son ministre des Finances de l’époque, Pierre Bérégovoy,

ce projet a été adopté à l’Assemblée, le 13 décembre 1988,

par la majorité socialiste, avec la seule opposition du groupe communiste.

Roc'Taxes je vous disais...

source l'Humanité

http://www.humanite.fr/2009-09-03_Politiqu...la-taxe-carbone

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Salut à tous !!!

Ce qui me fais rire jaune, c'est de voir que l'on autorise des entreprises ferroviaires qui ne tournent qu'avec des diesels (à ce que j'ai pu constater).

Dans un registre plus général, il faut avouer que beaucoup de français se sont fait couillonnés surtout les gars comme moi, qui suis chauffé au gaz de ville, et qui cuisine au gaz. J'ai opté pour une chaudière à condensation qui m'a couté les yeux de la tête, pour faire des économies qui vont passées pour payer la taxe carbone !!!!

Mon père ex agent EDF m'avais dit de tout mettre électrique quand j'ai fait construire il y a 3 ans, c'est ce que j'aurais dû faire car avec l'électricité, la pollution ne se voit pas , elle dure des milliers d'année avec les radiations, mais cela ne pollue pas l'atmosphère (on l'enterre). Comme si l'environnement s'arrêtait à l'air que l'on inspire !!!

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Débat hier soir à C'dans l'air sur la 5

Bon je crois avoir compris la partie "taxe carbone"...

prenons ma petite voiture (vendue à l'époque pour 5,6 litres aux 100 mais consommant en réel 8 litres aux 100...)

12.000 km par an

8 litres au 100

soit 960 litres d'essence

960 x 0.04 euro

soit 38,40 euros de taxe carbone...

Disons que je garde la voiture 6 ans :

38,40 x 6 =230.40 euros

Je change de voiture

disons pour une voiture moins gourmande ou électrique pourquoi pas...

Quelle compensation ?

230,40 euros ?

Si j'ai bien compris il s'agirait d'un "chèque vert" forfaitaire...

bref j'ai encore pas tout compris à cette histoire de compensation...

mais j'ai bien compris qu'une fois de plus ils taxent les petits et les moins riches...

comme avec la CSG ...

Donc si je veux pas être taxé...je marche à pied

mais les godasses sont taxées à19,6 de TVA ...

donc je ressorts les sabots de bois...

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Débat hier soir à C'dans l'air sur la 5

Bon je crois avoir compris la partie "taxe carbone"...

prenons ma petite voiture (vendue à l'époque pour 5,6 litres aux 100 mais consommant en réel 8 litres aux 100...)

12.000 km par an

8 litres au 100

soit 960 litres d'essence

960 x 0.04 euro

soit 38,40 euros de taxe carbone...

Disons que je garde la voiture 6 ans :

38,40 x 6 =230.40 euros

Je change de voiture

disons pour une voiture moins gourmande ou électrique pourquoi pas...

Quelle compensation ?

230,40 euros ?

Si j'ai bien compris il s'agirait d'un "chèque vert" forfaitaire...

bref j'ai encore pas tout compris à cette histoire de compensation...

mais j'ai bien compris qu'une fois de plus ils taxent les petits et les moins riches...

comme avec la CSG ...

Donc si je veux pas être taxé...je marche à pied

mais les godasses sont taxées à19,6 de TVA ...

donc je ressorts les sabots de bois...

Si j'ai bien compris, je vais payer dans les 90 € de taxe carbone pour le fuel domestique ( à l'heure actuelle, vu qu'une nouvelle chaudière à condensation est commandée et va être installée) et par le jeu de la compensation, je vais percevoir dans les 115 € lotrela

Bizarre cela

( PS, le gasoil de la voiture, je le prend de l'autre coté de la frontière)

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L'Humanité

La taxe Sarkozy est arrivée

Les familles seront les grandes perdantes de la création de la taxe carbone. Au contraire des entreprises, qui verront au final leur impôt allégé.

Ce sera 17 euros la tonne de CO2, 4,5 centimes par litre de fuel ou de gasoil, 4 centimes par litre d’essence. En déplacement à Artemarre dans l’Ain, le président de la République, Nicolas Sarkozy, a présenté hier les modalités de la taxe carbone qui rentrera en vigueur dès le 1er janvier 2010 et qui frappera la consommation d’énergie fossile (l’électricité ne sera pas taxée). Dans son allocution, le chef de l’État a pris soin de se présenter en champion de la lutte contre le réchauffement climatique.

LA SUITE LOGIQUE DE SA POLITIQUE ENVIRONNEMENTALE

Dramatisant l’enjeu afin de tenter de surfer sur les craintes légitimes que suscite le réchauffement climatique, rappelant longuement les décisions du Grenelle de l’environnement, il a inscrit la création de son nouvel impôt dans la suite logique de la politique environnementale poursuivie depuis son élection. Une manoeuvre doublement utile. Elle lui permet d’éviter d’ouvrir le débat sur la politique fiscale qu’il initie tout en jetant le discrédit sur ceux qui s’y opposent. Ceux-là sont présentés abusivement comme des irresponsables faisant peu de cas du péril climatique où comme des politiciens bafouant leurs engagements passés. « Je ne comprends pas comment on peut avoir signé le pacte de Nicolas Hulot au printemps 2007 et aujourd’hui renier sa parole et ne pas faire ce que l’on a dit qu’on ferait », lance-t-il ainsi pour stigmatiser le PCF et ceux qui au PS s’opposent à sa taxe. À entendre le chef de l’État, il n’y a donc qu’une seule politique possible pour répondre aux enjeux environnementaux : la sienne.

Conscient de l’hostilité de l’opinion publique vis-à-vis de ce nouvel impôt et de ses conséquences sur le pouvoir d’achat, Nicolas Sarkozy assure que la taxe carbone sera compensée. Les familles avec deux enfants assujetties à l’impôt sur le revenu bénéficieront d’une réduction de 112 euros si elles habitent en zone urbaine et de 142 euros en zone rurale. Les foyers non assujettis bénéficieront d’un « chèque vert » des mêmes montants. Ceux qui changeront leurs habitudes de consommation seront « doublement gagnants », ose le président de la République en affirmant que le montant de la réduction de l’impôt sera supérieur à celui de la taxe dont ils devront s’acquitter. Ce ne sera pas le cas de l’immense majorité des foyers qui ne bénéficient pas d’alternative à la voiture ou au chauffage au fuel.

Pour tenter de rassurer sur le pouvoir d’achat le chef de l’État a également choisi un montant inférieur aux 32 euros la tonne de CO2 demandés par le président de la commission des experts, Michel Rocard. Mais cette modération sera de courte durée car « la taxe carbone sera introduite de manière progressive ». Les entreprises seront les grandes gagnantes de la création de la taxe carbone. Certes, elles y seront assujetties mais auront tout loisir le de la reporter sur le consommateur.

Mieux pour elles, « la taxe carbone va s’accompagner de la baisse, voire de la disparition, simultanée et équivalente, d’autres impôts ». Suppression de la taxe professionnelle ? Nouvelles exonérations de charges sociales ? Le chef de l’État ne le précise pas. Une chose est sûre pourtant, en agissant ainsi, il oppose l’écologie au social.

La taxe carbone massivement désapprouvée en France.

La contribution climat-énergie est désapprouvée par 65% des personnes interrogées selon un sondage Ifop.

L’instauration de l’impôt nouveau sur les énergies polluantes appelé "taxe carbone" ou "contribution climat-énergie" est désapprouvée par 65% des Français, selon un sondage Ifop pour Paris Match paru mercredi 9 septembre.

Les opposants se recrutent aussi bien chez les sympathisants socialistes (69%) que de l’UMP (60%). Globalement, l’idée n’est approuvée que par un tiers des personnes interrogées, 34%.

L’opposition est nette et majoritaire dans toutes les catégories socio-professionnelles et politiques, même chez les Verts, note l’Ifop. Les sympathisants du parti écologiste s’y déclarent en effet hostiles à 56% contre 44%. Une écrasante majorité des personnes interrogées (84%) dit penser que la mesure "va alourdir la fiscalité, notamment sur les plus modestes".

Quelque 55% des personnes interrogées ne la jugent "pas indispensable pour réduire l’utilisation des énergies polluantes". L’idée consiste à taxer les utilisateurs de voitures ou de chauffages polluants.

Un mécanisme de compensation pour les personnes les plus pauvres, par un reversement d’argent ou un crédit d’impôt sur le revenu, est prévu, ce qui selon ses opposants, ou même ses partisans, en perturbe la lisibilité.

L’Elysée doit trancher mercredi sur les modalités de ce nouvel impôt.

- Enquête réalisée les 3 et 4 septembre sur un échantillon de 1.007 personnes formé par la méthode des quotas.

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Si j'ai bien compris, je vais payer dans les 90 € de taxe carbone pour le fuel domestique ( à l'heure actuelle, vu qu'une nouvelle chaudière à condensation est commandée et va être installée) et par le jeu de la compensation, je vais percevoir dans les 115 € ;)

Bizarre cela

( PS, le gasoil de la voiture, je le prend de l'autre coté de la frontière)

Et comment as-tu calculé les 115Euros ?

question subsidiaire : d'où sorte les 25 euros de différence ? (115 - 90 = 25 )

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670034_La_taxe_carbo.pdfLa source de l'info la depeche.fr

Article mis en PJ au cas ou l'acces disparaisse

Pourquoi en france tout est sujet a polemique ?

Ailleurs , on essaie pour voir , et on conclut ensuite

En France on gueule sur tout, avant de tout savoir...

Il peut etre egalement rappellé a nos politiques, qu'avant d'inventer

une usine a gaz made in France , s'inspirer de ce qui est limpide et efficace

ailleurs serait un signe d'intelligence ;)

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On gueule, car c'est politique et surtout contre une idée de Sarkozy, non..!

Si certaines taxes paraissent futiles, celle ci me semble plutôt vertueuse...

L'ensemble de l'activité humaine est visé dans cette mesure, et pas seulement les menages les plus modestes.

Il va bien falloir un jour que l'on se rende compte de tout ce que l'on gaspille, justement avant de devoir rendre des comptes aux generations futures...

A moins que l'individualisme nous pousse à "...aprés moi, le déluge..." ;)

Fabrice

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Salut à tous !!!

Ce qui me fais rire jaune, c'est de voir que l'on autorise des entreprises ferroviaires qui ne tournent qu'avec des diesels (à ce que j'ai pu constater).

T'inquietes....elles vont payer comme les autres, et plus justement eu égard au choix du thermique qui est le leur....

Fabrice

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En fait, qu'avez vous compris?

La France s'amuse t'elle à créer un impôt carbone pour ressembler à certains pays d'Europe!

Pourquoi redistribuer l'argent à certaines catégories alors que nous rejetons tous du carbone, je me chauffe aux gaz parce qu'à une époque c'était le plus rentable, l'investissement à me mettre à l'électricité ne sera pas rentable, et d'ici qu'il l'impose aussi.

Pourquoi être pénalisé alors que nous n'avons, dans la plupart des cas, pas d'autres choix et, ce n'est pas l'argent qui assainira l'atmosphère, les voitures essence seront toujours vendues sans oublier les 4-4

Mince, j'oubliais, il faudra mettre encore la main dans notre portefeuille pour renflouer la sécu et, la retraite, le salaire augmente un tout petit peu, le reste pour nous ponctionner, beaucoup.

Ouvriers, ouvrières, nous sommes spoliés, notre salaire ne sera pas multiplié par deux comme a fait un certain petit bonhomme (!)

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En fait, qu'avez vous compris?

La France s'amuse t'elle à créer un impôt carbone pour ressembler à certains pays d'Europe!

Pourquoi redistribuer l'argent à certaines catégories alors que nous rejetons tous du carbone, je me chauffe aux gaz parce qu'à une époque c'était le plus rentable, l'investissement à me mettre à l'électricité ne sera pas rentable, et d'ici qu'il l'impose aussi.

Pourquoi être pénalisé alors que nous n'avons, dans la plupart des cas, pas d'autres choix et, ce n'est pas l'argent qui assainira l'atmosphère, les voitures essence seront toujours vendues sans oublier les 4-4

Mince, j'oubliais, il faudra mettre encore la main dans notre portefeuille pour renflouer la sécu et, la retraite, le salaire augmente un tout petit peu, le reste pour nous ponctionner, beaucoup.

Ouvriers, ouvrières, nous sommes spoliés, notre salaire ne sera pas multiplié par deux comme a fait un certain petit bonhomme (!)

Celà pourrait servir à amenner la reflexion sur l'usage inconsidéré de l'automobile, ne serait ce que pour faire 300m....

Fabrice

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Celà pourrait servir à amenner la reflexion sur l'usage inconsidéré de l'automobile, ne serait ce que pour faire 300m....

Fabrice

je crois que ça ne dissuadera de rien. Plus ou moins 3 ou 4 centimes par litre, ce n'est même pas la différence entre deux stations voisines. Personne ne le verra .....

idem pour le gasole des 66. Peut-être que RFF devrait, non seulement inclure le prix de l'électricité dans le sillon sur ligne électrifiée, mais aussi imposer une taxe pour le nettoyage des isolateurs ....

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Il me semble quand même, et ce n'est pas bien vieux, qu'avec la poussée du prix du carburant, été 2008, subitement, les gens laissaient la voiture et redecouvraient d'autres modes de déplacement.

Je n'oublie pas non plus les transporteurs qui voyaient leurs résultats fondre, et le systeme économique en général se poser la question d'un vrai basculement vers le rail.....

Cette periode a marqué les esprits, mais avec la baisse par 3 du prix du baril, les vieilles habitudes ont repris le dessus, et l'on continue les conneries, comme si de rien était....cette stupide faculté de l'homme de s'enferrer dans des situations confortables à court terme, et à oublier le lendemain: la philosophie de la "cuite"......

Cette taxe eut du être plus incitative, mais sous couvert qu'elle puisse passer plus facilement, le gouvernement la reduit de moitié. Et bien, après tout, l'essentiel étant sa constitution, le nouveau pic inéluctable du prix du baril se rapproche, et l'addition de celui-ci à la taxe, va permettre d'anticiper et retrouver les reflexions vertueuses d'il y a quelques mois.....

Quand aux "théoriciens" de l'aspect "punitif" de cette taxe, je les renvoie vers leurs fouets et leurs chaines....

Fabrice

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Il me semble quand même, et ce n'est pas bien vieux, qu'avec la poussée du prix du carburant, été 2008, subitement, les gens laissaient la voiture et redecouvraient d'autres modes de déplacement.

mais là, on avait dépassé les 1,52 € soit près de 0,30 de plus que 6 mois avant. A noter d'ailleurs que personne n'a relevé le litre d'essence à 10 F

il faudrait donc une taxe carbone à 140 € pour commencer à voir un résultat significatif ...

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mais là, on avait dépassé les 1,52 € soit près de 0,30 de plus que 6 mois avant. A noter d'ailleurs que personne n'a relevé le litre d'essence à 10 F

il faudrait donc une taxe carbone à 140 € pour commencer à voir un résultat significatif ...

Vers la fin du message que tu cites, je parle de l'effet conjugué de la taxe et de la hausse du carburant, effet qui serait donc anticipé....

De plus je vous renvoie vers ceci:http://www.liberation.fr/terre/0101589161-ils-n-ont-pas-du-tout-pris-la-mesure-du-probleme

Fabrice

Modifié par Fabr
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  • 2 mois plus tard...

Je parle de la taxe dhabitation ils se basent sur la déclaration des revenus aux impôts pour nous les envoyer.

Jusque là la taxe dhabitation était au seul nom de mon conjoint.

Donc on ne paierait pas chacun la taxe dhabitation complète donc x2 mais chacun une part ?

_______________________________________

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