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Le Web des Cheminots

Grève d'avril : le REX


Messages recommandés

Un REX effectué par un gréviste de PRG.

Les motifs de colère sont nombreux à la SNCF

Rapidement, on peut rappeler que les raisons de se mettre en grève ne manquent pas. On le répète souvent et c'est le principal facteur qui explique la dureté de cette grève. Si mes collègues autour de moi ne saisissent pas forcément les enjeux de « Destination 2012 », ils n'en sont pas moins révoltés par les suppressions de postes. Ils ont en aussi marre qu'on leur demande de faire toujours plus qu'avant, avec moins de personnel qu'avant. La question des bas salaires revient souvent, si ce n'est toujours. Les collègues sont conscients que la direction cherche à nous enlever un maximum d'acquis et qu'elle va vite. Le souvenir des retraites en 2007, la tentative avortée sur les facilités de circulation en début 2009, la tentative sur le RH077, les discussions sur les « conventions collectives TER », sont dans la tête des cheminots et parfois dans les discussions. Les cheminots savent qu'ils sont dans le collimateur... le pouvoir multiplie les menaces : rapports de la cour de comptes qui stigmatisent les cheminots, le « rapport Grignon » sur l'ouverture à la concurrence des TER qui apparemment a été le sujet de discussions dans des AG. Pas dans la mienne en tout cas, mais on a discuté de la volonté de la boite d'imposer des conventions collectives au rabais ce qui revient au même. Les collègues sentent qu'ils sont attaqués, mis sous pression permanente, méprisée par la direction, fermement appuyée par le gouvernement qui est hostile aux cheminots. C'est après tout ce gouvernement qui a mis en place la « réforme » de notre régime de retraite. Cela nourrit un climat de défiance, un sentiment de révolte globale face à cette injustice que je pense palpable dans tous les secteurs de l'entreprise. Parfois, ce sentiment est diffu. Parfois, ce sentiment est plus clair, plus politique.

Pourquoi le décalage si important entre roulants et sédentaires?

Dans certains secteurs, ce mécontentement est plus palpable qu'ailleurs. Les roulants ont été en pointe du conflit. Pourquoi ce décalage globalement très important entre sédentaires et roulants? Ne faudrait – il pas essayer de répondre à cette problématique?

Si je ne suis pas roulant, j'ai – des quelques discussions que j'ai pu avoir pendant et avant le conflit – l'impression que la compréhension des enjeux est pour l'instant, à un stade plus avancé dans ce milieu qu'ailleurs. J'ai souvent eu des discussions sur la « déqualification » (prétexte pour baisser les salaires) du métier, la spécialisation par activité (avec des conséquences comme des ADC « Fret » en « inut », des ADC « voyageurs » en sous-effectifs), les tentatives permanentes de la direction de s'asseoir sur les protections du RH077, l'augmentation de la productivité, la dégradation des JS, des roulements etc. La question du fret revient de temps en temps. Les conséquences d'une perte de charge de travail par exemple au FRET au profit d'une filiale de la SNCF fait régulièrement surface dans les discussions, ou encore le non renouvellement d'habilitation sous prétexte de « séparation » des activités) également. J'ai l'impression que ces réorganisations et ce ressenti est plus fort en province où ca discute plus du recul de la charge de travail du FRET SNCF, les pertes d'habilitations liés à une "spécialisation", les journées en INUT etc. que sur l'UO ligne C de l'ET PRG.

Il est plus difficile d'avoir des discussions à ce sujet avec des jeunes embauchés au commercial par exemple, ou à la manœuvre. Bien sur, on essaye de faire le lien avec ce qui se passe dans les autres services (et au dela de la SNCF bien sur!) mais j'ai l'impression que les collègues saisissent pas (pour l'instant) les conséquences immédiates des réorganisations, séparations, filialisations etc. sur leurs conditions de travail, leurs conditions de rémunération. Sur Austerlitz, ce qui a surtout mobilisé les sédentaires dans la grève c'était des revendications qui demandaient des embauches, des moyens (humaines et matériels) pour nettoyer les voies, des primes et indemnités diverses. De même, les ouvriers du Technicentre de notre zone ont fait grève pendant 17 jours en avril dernier autour de revendications issus de la base : des embauches (création d'un poste, transformation d'un poste en 2*8 en 3*8) une revalorisation des postes de la qualification B à la qualification C, remises en état du chantier. Pas évident de faire le lien de ce vécu, ces revendications, avec la séparation des activités, ce qui se passe au fret, destination 2012, la mise en établissement par « produit » etc. Plus facile en revanche à mettre en évidence chez un roulant...

Peut être que les copains roulants me corrigeront...

Ce décalage dans l'implication de la grève nationale d'avril 2010 (que la CGT et SUD-Rail ont présentés comme une grève contre la "casse" de l'entreprise, contre le "démantèlement" de la boite) s'expliquerait peut être par le fait que les roulants, de part leur place dans l'organisation dans l'entreprise, ont été au cœur de réorganisations qui ont eu des conséquences négatives rapidement perceptibles sur l'exercice du métier, la charge de travail voir la rémunération. Sans oublier la volonté affichée et répétée de la boite de faire travailler des cheminots certes, mais surtout des roulants – que ce soit dans l'EPIC ou dans les filiales Naviland Cargo/VFLI – hors RH077 pour supprimer le 19/6, imposer le minuit/minuit, supprimer des repos de roulants?

Ceci pourrait également expliquer la plus forte mobilisation des sédentaires du FRET dont les triages, postes, charge de travail, sont massivement menacés et à très court terme. « Mettre un coup d'arrêt à la casse de l'appareil de production du fret » comme le formule si joliment Didier Le Reste dans les médias, ca parle plus à Miramas que dans les guichets Transilien de la gare d'Austerlitz.

Bien sur, les taux de mobilisation « traditionnellement » plus forts chez les roulants (et encore … c'est pas tout le temps vrai, les ADC d'Austerlitz en sont un parfait contre-exemple!) et la forte présence militante de la CGT dans certains bastions comme Marseille, Clermont ou le Languedoc Roussillon explique en partie cela. C'est une donnée de taille, mais cela ne suffit pas.

Tout ces éléments peuvent peut être expliquer le fait que ces cheminots soient plus déterminés que d'autres à partir à la bagarre aujourd'hui.

La politique des directions syndicales

Une grève lancée par la direction de la CGT, pourquoi?

Vient ensuite la politique des directions syndicales. La CGT n'a pas cherché à s'appuyer sur ces secteurs pour mobiliser les autres. De plus, alors même qu'elle dénonce la « séparation des activités », elle a déposé des préavis … par filières … appelant nationalement à la grève reconductible les roulants, pour 24H00 les autres. Sauf dans certaines régions ou des préavis reconductibles tous services ont été déposés par la CGT. Mais encore, même dans ces régions, globalement, il n'y pas eu de politique active de la part des secteurs fédéraux qui visaient à s'appuyer sur les roulants pour entraîner les autres. Et dans certaines de ces régions, la CGT a prôné la tenue d'AG par établissement sans aucuns liens entre elles, si ce n'est les AG de syndiqués CGT.

Au niveau national, la CGT n'a pas cherché à mobiliser les secteurs les moins « mobilisables » par des temps forts qui auraient pu ponctuer la grève, regonfler le moral, alimenter le climat, amener plus de grévistes dans l'action etc.

Des militants CGT ont bien tentés de faire ainsi sur quelques sites, mais c'était la volonté de militants combatifs et non pas une orientation de la fédération.

Et enfin, donnée de taille et pas des moindres, la CGT n'a pas donné le temps à ses militants pour préparer sérieusement le mouvement en organisant des réunions publiques, des meetings, des tournées et permanences sur plusieurs semaines, discussions avec les syndiqués de base pour mettre un maximum de chances du côté de la réussite de la grève.

La direction de la CGT a lancé une grève reconductible de la pire des façons … ce qui est surprenant, c'est qu'autant de cheminots s'en soient finalement saisis!

Au niveau fédéral, elle n'a pas cherché à s'adresser à l'autre syndicat qui regroupe les autres militants combatifs, SUD-Rail. Elle a tout fait pour chercher à l'exclure au niveau fédéral, c'est incontestable.

En lançant cette grève, la CGT a répondu à plusieurs objectifs. Tout d'abord, elle a cherché à satisfaire la très forte pression exercée par la base de la CGT - cheminots pour une grève reconductible nationale, tous services. Elle a également fait une démonstration vis-à-vis de SUD-Rail qui appelle souvent à la grève reconductible sans résultat. En effet, la CGT a effectué une piqure de rappel sur ses capacités de mobilisation, sans égal par rapport aux autres syndicats. Elle a également cherché à défendre sa crédibilité en comparaison à SUD-Rail qui a grignoté ses parts souvent sur de l'anti-cégétisme avec comme thème fédérateur : la CGT ne veut pas se bagarrer. On peut affirmer sans sourciller que la CGT a également lancé avec cette grève le début des élections professionnelles de 2011.

Quelques impressions sur la politique de SUD-Rail

SUD-Rail n'est pas sans reproches. Mon ressenti en extériorité vis-à-vis de SUD, c'est que SUD ne s'est pas démarqué de la CGT si ce n'est en déposant un préavis reconductible tous services de 12 pages, « au cas où». A chaque grève carrée appelée par la CGT jusqu'à présent, SUD a répondu "reconductible" sans se donner les moyens (ou sans les avoir) de mobiliser massivement les cheminots sur ce terrain. On en a eu l'illustration le 23 et 24 mars où SUD-Rail a poussé à la reconduction, parfois jusqu'à la fin de la semaine, alors qu'il n'y avait pas de grévistes au niveau national. Une surenchère de boutique qui ne peut que démoraliser sa base et contribuer à la dresser contre la CGT puisque bien souvent, SUD-rail rejette l'absence de mouvement reconductible sur le refus de la CGT d'y appeler … et s'en limite à ce constat. Voir en refusant de s'associer à des actions CGT comme la manifestation du 8 décembre 2009 pour remonter un peu plus loin. On constate malheureusement que des syndicalistes SUD voulaient que cette grève se plante, que la CGT en particulier se « mange » pour faire une sorte de « démonstration ». C'est une chose d'y aller à reculons, « d'attendre de voir » ce qu'un truc à priori aussi foireux peut donner par méfiance vis-à-vis de ce qui peut être légitimement perçu comme une opération d'appareil de la CGT. C'en est une autre de rester au boulot dès le premier jour de grève (c'est à dire sans se donner le moyen de vérifier ce que ça peut ou pas donner), de démobiliser, par patriotisme d'appareil anti-CGT, pro-SUD. C'est ce que j'ai ressenti. C'est en cela qu'on peut voir que les deux appareils, indépendamment de la qualité de leurs militants sur le terrain, sont bien souvent enfermés dans des calculs de boutiques, de concurrence, de sectarisme envers l'un et l'autre, qui se déteignent inévitablement, malheureusement, sur le terrain, malgré toutes les bonnes volontés des plus conscients!

Comme l'a dit un copain de SUD-Rail sur notre région, elle a fait la démonstration de sa "fausse radicalité".

Quant la CGT appelle finalement à la grève reconductible, au niveau fédéral, SUD contente de suivre la CGT y compris pour mettre en avant l'objectif de « négociations ». Permettre aux luttes d'aller jusqu'au bout de leur possibilités ce n'est pas juste d'appeler à la reconduction alors que la CGT appelle à la suspension. Encore moins quand le mouvement est en reflux au niveau national et que dans bien des endroits, l'appareil de SUD-Rail n'a pas mobilisé, ou l'a fait après une semaine de grève. C'est sans perspective : la fédération CGT reste maîtresse du jeu et domine le mouvement de A à Z. SUD-Rail, y compris dans les régions où elle en a les moyens militants, a fait la démonstration que sa politique ne permettait pas d'ouvrir d'autres perspectives que celles imposées par la direction fédérale de la CGT. D'autant plus que ce sont des militants CGT qui sont apparus à bien des endroits comme les principaux et incontestés animateurs du conflit, parfois sans présence de militants de SUD ou du moins, pas en nombre (ou légitimité suffisante) pour peser face à la direction de la CGT dans un autre sens.

Quelle conclusion?

Une grève à la hauteur des enjeux, je pense, ça se prépare différemment que ce que l'on vient de voir. Entre militants de terrains CGT et SUD-Rail, avec des cheminots combatifs pas forcément syndiqués. Ça se prépare sur des revendications claires, chiffrés, discutées et susceptibles d'être clairement comprises par tous les cheminots. Ça se prépare sur des revendications qui ont le temps d'être popularisées et ancrées dans la tête des cheminots. Surtout, pour aller jusqu'au bout des possibilités, cette grève doit être celle des grévistes et non pas seulement celle des directions fédérales. C'est un enjeu central pour tous ceux qui veulent que les prochaines bagarres aillent jusqu'au bout de leurs possibilités.

Sur une AG à Austerlitz, des jeunes ont fait remarquer la nécessité de "ré-apprendre à faire grève". En effet, pour un tas de jeuens qui n'ont pas connu 1995, 2003 et parfois 2007, il faut bien saisir que ce n'est pas un réflexe inné que de se déplacer en AG, de participer à un rassemblement, de militer pour la réussite de la grève. Il y'a un tas de choses à ré-expliquer, des gestes à re-ancrer dans la tête des cheminots.

Cela veut dire poser la question des AG, comment grossir les AG avec des grévistes, en faire des centres d'actions de la grève ... mais aussi de décisions. Comment faire le liens entre les sites les plus mobilisés? Comment mettre en place des structures - associant grévistes, syndiqués et non-syndiqués - capable de diriger un mouvement au niveau national?

La grève nationale est suspendue. Les discussions sur comment construire et préparer un mouvement organisé autour de revendications claires, dirigé démocratiquement par les grévistes doivent quant à elles ... reprendre!

Modifié par DavidKorner
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"...A vous 2 vous faites une belle paire...compare se qui est comparable et après on en reparle..."

Rien de comparable en effet avec le duo d'animateurs post-grèves Ouragan-Typiac!!!

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Rien de comparable en effet avec le duo d'animateurs post-grèves Ouragan-Typiac!!!

Relis bien mes messages avant ,je ne suis pas intervenu une seule fois sur cette grève ,mes seules interventions concernent le personnage Alteo .

Cette grève je l'ai commencée ,mais 5 jours après le début avec mon expérience syndicale je me suis remis au boulot .

On m'a reproché de faire du catégoriel a l'époque ,et sur cette grève il n'y avait pas lieu d'en faire .

A aucun moment je me suis senti en accord avec les interventions de Typiac ,j'ai respecté le choix de chacun ,et j'aimerais bien que l'on respecte le mien .

Je comprends la colère après 15 jours de grève que 95% des cheminots non pas suivit ,mais après un peu de recule il faut peut être se poser les bonnes questions .

PS: fais regretter les 95 % de cheminots ,qui n'ont pas suivit ,par ton analyse du conflit au lieu de les marginaliser .

Modifié par ouragan
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Tu as raison, encensons les censeurs!

Certains se sentiraient-ils tant concernés que çà par les propos de Monsieur Le Baron?

Ça s'arrange, sur ce forum comme ailleurs... Alors, ainsi certains auraient le "droit" de balancer quasi nommément sur un forum public un de leur collègue, de se foutre carrément de la gueule de plein d'autres (voire même les narguer carrément!) à propos du dernier conflit sans autre réaction puisqu'ils sont "du côté du bon droit"? Mais il est hors de question de tolérer la moindre réflexion à ce sujet, il faut rester politiquement correct n'est-ce pas?

J'en rajouterais donc une couche, vive la Censure et sus aux "révolutionnaires"!

Cela fait bien longtemps que la dérive à commencé. Les mauvaises habitudes reviennent toujours...

Travail, Famille, Patrie. A la belle époque ou régnait l'ordre moral.

Allez, chantons en cœur: Maréchal, nous (re)voilà...

Sur ce, bien le bonjour.

mdrmdr

NON! NON! NON! ce n'est pas "Maréchal, nous voilà"

mais

'NICOLAS,NOUS VOILA!

JL tu es déjà dépassé mdrmdr

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Monsieur Le Baron date cela à... 1941 !

Monsieur Le Baron vient de découvrir que le nombre "1941" est un gros mot qui déclenche moultes cris d'offraies de la part de... Toujours les mêmes.

Monsieur Le Baron une fois encore est content de son coup : cela a eut l'effet escompté par Monsieur Le Baron (il n'y a que la vérité qui blesse).

mdrmdr mdrmdr

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Invité JLChauvin

NON! NON! NON! ce n'est pas "Maréchal, nous voilà"

mais

'NICOLAS,NOUS VOILA!

JL tu es déjà dépassé lotrela

C'est le poids des ans, mon pauvre ami... :blush:

Mais dans mon cas personnel, comme je l'ai déjà écrit ici, je suis un vieux con de naissance!

C'est déjà dur à porter dans les années pré-pubères, très lourd de chez très lourd durant l'adolescence, sacrément hard au début de la vie d'adulte, un peu moins dur dans les années intermédiaires et finalement très facile quand on comprends qu'il suffit d'être vraiment soi-même... et surtout quand on commence à discerner le jeu de dupe qu'on s'évertue à jouer tous que nous sommes, jeu pipé qu'on est sûr de perdre en voulant péter plus haut que l'on a le derrière...

Pour Nicolas, comme dit la sagesse paysanne Chinoise: un Empereur de plus, mais les Empereurs passent et le Peuple reste... Mao y compris, entre la multitude de ses prédécesseurs.

Voici, voilà, c'était la pensée du soir.

Bon, mes gouttes et au lit...mdrmdr

PS: et s'il vous plaît, pas de chichi entre nous: appelez moi tout simplement Maître. lotrela

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Bonsoir ,

REX positif :

A parcourir les échanges diffusés dans ce sujet , sans compter les "envois fumants " , on pourrait croire ou interprêter

bon nombre de signes négatifs à propos de la tenue et des résultats issus de ce conflit .

Au sein de notre établissement , nous avons eu nue participation que je qualifierai d'honorable à défaut d'être massive , avec

une bonne participation des jeunes ( taux de grévistes à 46% au niveau de l'exécution la journée la plus forte ) .

Des actions auprés de notre DET et de la région , ont permis la garantie de 15 embauches sur notre site et le maintient

de l'organigramme .

Comme l'exemple des trains qui arrivent en retard , on ne voit pas ceux qui roulent normalement et peut être encore mois

ceux qui reprennent leur retard , donc je tiens à signaler l'aspect positif de cette dernière grêve , car les cheminots recrutés en plus

pourront assurer un service de maintenance de qualité sur nos rames .

J'espère que dans d'autres régions et filières , des avancées se sont produites .

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L'échec du mouvement est essentiellement du à la guéguerre des différentes fédérations pour le pouvoir.

pour certains, ils sont à des années lumières de leur base.

Cette guerre s'étant traduite par des préavis incompréhensible en première lecture, nombres de cheminots n'ont pas compris les tenants et les aboutissants du conflit.

Il est normal qu'ils ne se soient pas mis massivement en grève (explication non valide pour les TPMG).

le black out médiatique et la désinformation ont aussi atteint des sommets. il ne fallait vraiment pas que les français s'y intéressent , on ne sait jamais.

à l'heure où la communication est reine, tout conflit national doit être parfaitement préparé. Toute cause, aussi juste soit-elle, est vouée à l'échec si elle n'est pas bien vendu à l'opinion.

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L'échec du mouvement est essentiellement du à la guéguerre des différentes fédérations pour le pouvoir.

pour certains, ils sont à des années lumières de leur base.

Cette guerre s'étant traduite par des préavis incompréhensible en première lecture, nombres de cheminots n'ont pas compris les tenants et les aboutissants du conflit.

Il est normal qu'ils ne se soient pas mis massivement en grève (explication non valide pour les TPMG).

le black out médiatique et la désinformation ont aussi atteint des sommets. il ne fallait vraiment pas que les français s'y intéressent , on ne sait jamais.

à l'heure où la communication est reine, tout conflit national doit être parfaitement préparé. Toute cause, aussi juste soit-elle, est vouée à l'échec si elle n'est pas bien vendu à l'opinion.

Bon sang quand même, si les préavis n'étaient pas clair chacun sait quand même de quoi ça parle, combien de cheminots ne lisent aucun tract ?

Juste une question, pourquoi les parisiens ne se sont pas mobiliser, se sentent-ils à l'abris de quoi que ce soit ?

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Invité necroshine

Un ptti article interessant,

http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/05/07/les-retenues-sur-salaire-des-cheminots-grevistes-ne-seront-pas-etalees_1348083_3234.html#xtor=AL-32280184

lemonde_source.png | 07.05.10 | 15h28 • Mis à jour le 07.05.10 | 15h28

La direction de la SNCF a indiqué, jeudi 6 mai, qu'elle n'étalerait pas les retenues sur salaire infligées aux cheminots ayant fait grève du 6 au 21 avril, à l'appel de la CGT et de SUD-Rail. Cette précision a été donnée suite à une information publiée, jeudi, par Le Figaro, selon laquelle le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, aurait demandé au président de la SNCF, Guillaume Pepy, de lui confirmer que les jours de grève ne seraient pas payés. Un porte-parole de la direction explique que, "pour des raisons comptables", une première ponction a été effectuée sur la paye d'avril pour les journées chômées avant le 10 avril, tandis que les autres jours de grève seront défalqués de la paye du mois de mai. Il s'agit ni plus ni moins d'une application du règlement intérieur, ajoute ce porte-parole. "Nous avions demandé un étalement sur deux mois, c'est ce qui se fait d'habitude, affirme, pour sa part, Thierry Nier, de la CGT-cheminots. A ce jour, nous n'avons pas eu de réponse." D'après lui, la position exprimée par la direction reflète "l'état d'esprit" qui a prévalu lors du conflit en avril : M. Pepy avait alors refusé de négocier avec la CGT et SUD-Rail. "Il y a une volonté délibérée de faire mal et de sanctionner les cheminots grévistes", renchérit Alain Cambi, de SUD-Rail. Pour lui, cette stratégie vise clairement à dissuader les salariés de se mettre en grève. Mais "elle produira plutôt les effets inverses", pronostique-t-il. .

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Invité necroshine

C'est Xavier Bertrand le ministre des transports ?

C'est Xavier Bertrand le ministre du travail ?

C'est Xavier Bertrand l'autorité de tutelle de la SNCF ?????????????

De quoi il se mele se mec ?????

Il n'a pas assez a faire avec ses mandats ???

Michael02, aurais tu des précisions ??? Nous savons que XB est ton grand ami !!! lotrela

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XB est vraiment le pire des abrutis je comprend pourquoi il est ministre car si même lui pense que l on est payé à la sncf quand on fait greve, je dis bravo.

Enfin mon avis est plus que negatif sur le rex de la greve.

Peut etre y a t il eu des avancees dans certaines regions mais la mise en place de ce mouvement a été plus que lamentable et la position de la CGT national vraiment minable envers les autres OS et notamment SUD Rail.

Sinon voila aussi un article du canard enchainé qui promet pour la suite ...

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Merci à David Korner pour le texte qu'il a mis en ligne : C'est un texte bien argumenté et très intéressant qui mérite une attention particulière de chacun d'entre nous..

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Tract Syndicat des Cheminots CGT de Chartres (ADC)

ce tract m'attriste.

sur mon dépôt personne ne s'est amusé à distribuer quelque chose de similaire sous-peine de devoir le manger sous la pression de sa propre base.

Décidément ce mouvement montre à quel point l'union n'était pas recherchée au niveau fédéral. lotrela

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"...Décidément ce mouvement montre à quel point l'union n'était pas recherchée au niveau fédéral..."

Et pourtant, il est encore possible de faire des choses ensemble, comme l'audience CGT-SUD demain avec la direction de l'ET Sud-Atlantique et les représentants d'activités (présents en principe).

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Je rajoute ceci, en complément du tract au dessus, où l'on comprend très bien qu'il n'y aura pas de merguez party chez nous pour les retraites:

SUD, le syndicat qui déborde !

Lundi 03 mai devant ses conseillers et après avoir analysé les chiffres du 1er Mai, Sarkozy a distribué une feuille de route en 6 points :

1. "dramatiser" la situation des retraites"

2. "discuter sans relâche avec les partenaires sociaux"

3. "cogner sur l'irresponsabilité du PS"

4. conserver de bons rapports de bon voisinage avec Bernard THIBAULT et François CHEREQUE. Sarkosy a donc insisté qu'on leur donne du grain à moudre : "il faut les aider à ne pas se faire déborder par SUD". Eric WOERTH est donc prié de lâcher du lest.

5. éviter que les troupes UMP se laissent gagner par le vague à l'âme : "il faudra faire de chaque parlementaire un défenseur de la réforme. C'est leur détermination que fera leur investiture".

6. y aller mollo :" nous agissons dans la radicalité, mais aussi avec douceur. Il ne faut pas cabrer les opposants". Sarkozy a donc rappelé le credo qu'il avait développé début février : "pas question de toucher à l'âge légal : le symbole est trop fort". En revanche carte blanche est donnée au gouvernement pour jouer sur la durée des cotisations.

Le canard enchaîné du 05/05/2010

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ce tract m'attriste.

sur mon dépôt personne ne s'est amusé à distribuer quelque chose de similaire sous-peine de devoir le manger sous la pression de sa propre base.

Décidément ce mouvement montre à quel point l'union n'était pas recherchée au niveau fédéral. :sad:

Plutot bien le tract je trouve moi. Je le trouve meme un peu trop gentil !

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j'ai trouvé un historique sur ce site pour ceux qui n'auraient pas tout suivit :

http://www.agentdeconduite.com/metier/historique/avril-2010-une-greve-avortee/

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