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Le Web des Cheminots

Le Service Minimum Revient Sur Le Devant De La Scène


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Source : http://permanent.nouvelobs.com/politique/2...P8265.html?1833

Sarkozy maintient sa demande d'un service minimum dans les transports

AP | 23.11.05 | 19:15

PARIS (AP) -- Nicolas Sarkozy maintient sa demande d'une loi sur le service minimum dans les transports publics avant 2007, dans un entretien publié jeudi par "Ouest-France".

"Je souhaite que le gouvernement le décide", déclare le président de l'UMP.

Selon lui, "la contrepartie du monopole, c'est le service minimum. Parce que le monopole, cela veut dire que quand le service s'arrête, celui qui veut aller à son travail, ou rentrer de son travail, n'a pas d'autre solution. Quand il n'y a pas de monopole, on peut choisir une autre solution, là non."

"Les usagers n'ont pas à être pris en otages par une grève qui ne les concerne en rien. D'ailleurs, cette loi était une proposition de Jacques Chirac lors de sa candidature à la présidentielle", conclut Nicolas Sarkozy.

La grève de cette semaine à la SNCF a relancé le débat au sein de la majorité sur le service minimum. Alors que les parlementaires UMP menacent de légiférer sur la question, Jacques Chirac et le gouvernement veulent s'en tenir aux accords sur le service garanti conclus au niveau des régions. AP

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L'argent est le nerf de la guerre.

Quand nous, cheminots, faisons grève, c'est pas pour embêter les gens, mais la Direction, pour lui faire comprendre des revendications.

Le service garanti dans certaines régions est déjà mis en place, résulat, les usagers gueulent moins.

Résultat pour la direction, pareil qu'avant, environ 20 millions d'euros de perte par jour.

Donc à partir de là, sachant qu'en cas de grève y a toujours une part de non-grévistes, pourquoi pas, à partir d'estimations, se dire on peut faire rouler tant de trains, on est sûr qu'on pourra les assurer.

La Direction perdra toujours ses 20 millions d'euros, ce qui les rendra toujours aussi attentifs à nos revendications, et les usagers auront peut-être une meilleure estime des cheminots et seront peut-être plus à l'écoute de ce qu'on a a dire, non?

En Idf en tous cas, depuis quelques grèves, tout se passe dans le calme pratiquement. Car il est vrai, faut pas l'oublier, qu'en cas de grève, y a des ouvriers qui ont besoin de nos trains pour aller bosser, et que pas de train = qu'il se fait taper sur les doigts, c'est pas notre but non plus de nuire aux gens.

J'insiste sur le fait que je suis encore un p'tit jeune parmi les cheminots, et qu'il y a peut-être des choses qui m'éhappent dans ce principe, j'attends donc vos avis sans problème cartonrouge

J'ai oublié un truc : le service minimum, pour un service public comme le notre, je ne suis pas foncièrement contre, à condition qu'il soit très règlementé, et discuté avec les OS pour dire ok, on instaure, mais interdiction de faire rouler plus de X % de trains.

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Ca me fait penser à l'idée d'un collègue :

Pourquoi ne pas faire grève le dimanche ??? (c'est interdit ???)

Evidemment ça generait moins monsieur tout le monde mais justement il apprécierait et surtout cela ferait remarquer à tout le monde que les cheminots travaillent TOUS les jours si vous voyez ce que je veux dire...

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Il fallait s'en douter, l'as de la démagogie profite de la grève pour reparler du service minimum,vu dans lemonde.fr:

Le lien:

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-712898,0.html

L'article:

Service minimum : l'UMP y revient, le gouvernement préfère temporiser

LE MONDE | 22.11.05 | 16h07

M. Sarkozy choisit de reparler du "service minimum" au moment même où la grève de la SNCF débute. Le président de l'UMP a lancé un "sondage" sur son site : "Etes-vous favorable à une modification de la loi pour l'établissement d'un service minimum dans les transports publics en cas de grève ?" Mardi matin, vingt- quatre heures après le début de la consultation, 8 316 internautes avaient déjà répondu "oui" à 92 %, selon l'UMP.

Bernard Accoyer, président du groupe UMP de l'Assemblée nationale, a de son côté confirmé, mardi 22 novembre, que les députés sont "prêts" à légiférer sur un service minimum. La loi est déjà prête : la proposition vient d'être rédigée par le député Jacques Kossowski (UMP, Hauts-de-Seine) et fait la synthèse des dizaines d'initiatives précédentes, toutes restées lettre morte.

Car le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin puis celui de Dominique de Villepin ont, jusqu'à présent, choisi une autre voie pour mettre en oeuvre l'engagement de campagne du candidat Chirac en 2002. Ce dernier avait alors promis de mettre en place, " par voie d'accord avec les syndicats, un service garanti aux usagers dans tous les grands services publics, et d'abord dans les transports, pour en assurer la continuité en cas de conflit social".

Le gouvernement estime avoir rempli cet engagement à la SNCF et à la RATP, mais reconnaît que rien n'existe encore pour les transports urbains de province. Le service garanti comprend trois volets, affirme le ministère des transports :

"Un pourcentage minimum de service assuré, l'information des usagers et le respect de l'engagement et des prévisions." L'Etat a évité d'engager une négociation avec les syndicats sur deux sujets délicats : l'interdiction de la grève aux heures de pointe, comme en Italie, ou le service minimum imposé, comme en Espagne.

Le "service garanti" à la française est donc l'addition de deux accords distincts. Le premier entre l'Etat, ou les autorités de transport comme le Syndicat des transports d'Ile-de-France ou la région Alsace, et les entreprises de transport concernées (SNCF, RATP). Il prévoit des sanctions financières contre les entreprises qui ne respecteraient pas leurs engagements.

Un second type d'accord est signé entre ces entreprises et leurs organisations syndicales : il s'agit davantage d'un dispositif d'alarme sociale ou de prévention des conflits, et d'organisation du travail des non-grévistes.

Face à la pression de sa majorité, le gouvernement semble fléchir : "Nous privilégions la contractualisation, mais rien n'interdit qu'une loi chapeaute l'ensemble du dispositif", indique-t-on au gouvernement. La CGT menace, elle, de dénoncer immédiatement l'accord existant à la SNCF si une telle législation était adoptée.

Christophe Jakubyszyn

Article paru dans l'édition du 23.11.05

Me concernant, je redis la même chose que la première phrase de ce post d'un topic/sondage sur le même sujet (en fait là je "m'auto gargarise et c'est assez grotesque controleursncf )

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  • 7 mois plus tard...

Mais le service minimum a toujours existé lors de conflit... controleursncf

à la SNCF oui, c'est dans les contrats avec le STIF et les régions d'ailleurs. Cette charte vise à éviter des conflits comme les bus à Marseille.

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mdrmdr De toutes façons c'est déjà la foire en temps normal, alors leur service minimum... controleursncf

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Ce qui est visé par le pouvoir : c'est une pression maximum pour affaiblir les résistances revendicatives collectives et encore plus les offensives revendicatives; c'est une pression maximum sur les salariés pour accepter les thèses libérales anti-sociales, le tout sous couvert d'une bataille idéologique engagée depuis des décennies et qui s'accentue en permanence (les grève ça sert à rien, les "usagers" otages, les "jours de semaine" NOIRS, la galère...sans jamais parler des aspects revendicatifs - salaires, conditions de travail et de vie, service publics, emplois, etc...)

Comme il a été dit : le service minimum existe depuis belle lurette assuré par les non grévistes et l'encadrement...

L'objectif c'est qu'au lieu de négocier les revendications contenues dans le préavis, "on" participe à l'organisation du service minimum, garanti ou ce que vous voudrez...

Mais ça va encore plus loin : il y a une bataille idéologique intense en particulier en directions centrales et régionales pour IMPOSER LE BENEVOLAT comme par exemple les jours de pointe mais aussi les jours de grève (accueil, information, accompagnement des trains etc...) et ce en se passant de la réglementation du travail (le "bénévole" assure sa journée de travail normal et ensuite assure une période de "bénévolat" et le pire c'est qu'il y en a qui le font et sont fiers...) et évidemmment pas de rémunération réglementaire, des emplois en moins, mais on peut supposer qu'il doit bien y avoir une carotte quelque part !

J'ai écrit un jour dans ce forum, qu'on assistait à une droitisation des cerveaux dans l'entreprise : une acceptation des thèses libérales, de l'individualisme dans son sens étroit. ça se confirme.

La fracture sociale, sociétale est aujourd'hui réelle avec des mondes qui se côtoient sans jamais se rencontrer.

Pourquoi : parce que dans les têtes il n'y a pas de perspectives sociales , de projets de société crédibles.

Le tout sur fond d'un rejet de la "classe politique" qui elle a un réel projet anti-social de défense et développement du capitalisme en crises perpétuelles ( la crise c'est de détruire quelque chose qui n'est plus assez rentable pour construire de neuf pour augmenter les taux de profits...)

Donc ça courbe le dos pour la majorité sous l'étouffoir médiatique aux mains des libéraux et socio-libéraux, tandis que la minorité a les deux pieds sur le frein et tire à fond sur le frein à main pour ne pas reculer socialement.

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Moi ce qui me fait bien rigoler la dedans c'est que si nos dirigeant s'en donnait la peine il pourrait gerer les situations de crises assez facilement.

Pour ma part je n'ai pas toujours fait greve et c'est pas pour cela qu'il m'ont utilisé correctement, car si en 95 il y avait enormement de grevistes et bien c'est quand meme rarement le cas.

C'est quand meme bien la peine de faire de grandes ecoles et de ne pas savoir gerer une greve.

Quand a revenir aux gens ils ont toujours le choix, il n'y a pas que la sncf il y a d'autres transports plus ou moins cher c'est vrai, mais bon rien ne les empeche non plus de s'acheter un velo et de partir 2h00 plus tot.

Qu'on soit une entreprise de service public ne veut pas dire qu'on est esclave du public, surtout que bien souvent aussi pour le public qu'il y a greve.

Enfin bon bref!!

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Moi ce qui me fait bien rigoler la dedans c'est que si nos dirigeant s'en donnait la peine il pourrait gerer les situations de crises assez facilement.

Pour ma part je n'ai pas toujours fait greve et c'est pas pour cela qu'il m'ont utilisé correctement, car si en 95 il y avait enormement de grevistes et bien c'est quand meme rarement le cas.

C'est quand meme bien la peine de faire de grandes ecoles et de ne pas savoir gerer une greve.

Quand a revenir aux gens ils ont toujours le choix, il n'y a pas que la sncf il y a d'autres transports plus ou moins cher c'est vrai, mais bon rien ne les empeche non plus de s'acheter un velo et de partir 2h00 plus tot.

Qu'on soit une entreprise de service public ne veut pas dire qu'on est esclave du public, surtout que bien souvent aussi pour le public qu'il y a greve.

Enfin bon bref!!

Ben pour eux si, tu ne devrais jamais faire greve en étant payé au lance pierre et ne pas partir en retraite

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